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Message  sudiste Jeu 30 Déc 2021 - 14:57

500.000 personnes de plus de 80 ans non vaccinées Shocked Shocked Franchement je suis écoeuré de lire ça sachant que certaines parmi elles vont occuper des lits, retardant les soins de personnes plus jeunes mais qui vont perdre en espérance de vie, ou pire des chances de rémission.
Avoir plus peur d'un vaccin que de mourrir du covid quand tu as 80 ans c'est être complètement débile (pour rester poli) !! Twisted Evil

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Message  Scalp Jeu 30 Déc 2021 - 15:01

Complètement d'accord avec vous Rolling Eyes

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Message  zizou46 Jeu 30 Déc 2021 - 15:12

krahknardz a écrit:Au total les chiffres montrent bien que les non-vaccinés ont SIX fois plus de probabilité de se retrouver en réanimation que les  vaccinés.... sans autre commentaire.....

Pour être complet sur le sujet et encore plus factuel, en prenant les chiffres disponibles pour tout un chacun sur l'application TOUS ANTICOVD:


  • Incidence pour non vaccinés = 986 (pour 100 000 hab sur une semaine)
    Incidence pour doublement vaccinés = 350
    Incidence pour triplement vaccinés = 83


Donc la légende urbaine qui consiste à dire que le vaccin n'est pas efficacement contre les contaminations prend du plomb dans l'aile. On a 12 fois moins de chance d'être contaminé en étant triplement vacciné. Ceci n'est peut être pas imputable à 100% au vaccin, mais aussi au comportement intrinsèque des individus, les vaccinés étant probablement aussi les plus "précautionneux".

Pour ce qui est des soins critiques, pour 1 Million de personnes:


  • Non vaccinés = 176 personnes
    Doublement vaccinés = 9.98
    Triplement vaccinés = 6.68


What else ??

Pour être complet, chiffres du 12/12, qui ne prennent pas en compte la forte augmentation de Omicron
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Message  grospaquet31 Jeu 30 Déc 2021 - 15:45

A t-on les chiffres pour ceux qui sont perfusés au pfizer? :chambreur:

Je demande ca car c’est ce qui nous attend quand il faudra enchainer les doses…en attendant un nouveau variant
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Message  Scalp Jeu 30 Déc 2021 - 18:40

Explosion des cas de Covid-19 : les clubs sportifs français confrontés à des calendriers bousculés

https://www.lemonde.fr/sport/article/2021/12/30/explosion-des-cas-de-covid-19-les-clubs-sportifs-francais-confrontes-a-des-calendriers-bouscules_6107728_3242.html

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Message  Scalp Jeu 30 Déc 2021 - 18:41

grospaquet31 a écrit:A t-on les chiffres pour ceux qui sont perfusés au pfizer? :chambreur:

Je demande ca car c’est ce qui nous attend quand il faudra enchainer les doses…en attendant un nouveau variant

Tu piques ma curiosité :chambreur:

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Message  Scalp Jeu 30 Déc 2021 - 19:03

https://www.lemonde.fr/societe/article/2021/12/30/l-hopital-au-point-de-rupture-une-crise-qui-vient-de-loin_6107667_3224.html

L’hôpital au point de rupture : une crise qui vient de loin

Le Covid-19 a mis en lumière les maux des établissements de santé. Ils prennent leur source dans plus de vingt ans de réformes, de droite comme de gauche, avec un objectif de réduction des coûts.

Par Camille Stromboni

Comme un « élastique » : on peut tirer dessus encore et encore, mais, quand on atteint le point de rupture, c’est trop tard. La version imagée, dans la bouche d’un médecin, de « l’effondrement » de l’hôpital public raconte le sentiment d’une partie de la communauté soignante. Cela fait longtemps qu’on tire sur « l’élastique » à l’hôpital. Sous le feu des projecteurs depuis le déferlement de l’épidémie de Covid-19 en mars 2020, les établissements de santé ont été mis à rude épreuve par deux années à faire front en première ligne pour prendre en charge les malades du virus. Mais la crise n’a fait qu’accentuer, ou donner à voir au plus grand nombre, des maux déjà bien présents, ne cesse-t-on de répéter dans les rangs des soignants.

Comment en est-on arrivé à devoir refermer des « lits » dans de nombreux services à la rentrée, dans un climat certes d’accalmie sur le front du Covid-19 ? Et, ce, tout sauf par choix, mais faute de trouver les personnels soignants. Comment l’hôpital a-t-il perdu à ce point son attractivité, prenant de plein fouet les départs et l’absentéisme des personnels paramédicaux, notamment les infirmiers ? Sans compter la pénurie de médecins, de plus en plus prégnante, obligeant des services d’urgences à fermer en pointillé…

T2A pour « tarification à l’activité », Ondam pour « objectif national de dépenses d’assurance-maladie », HPST pour loi « hôpital, patients, santé et territoires »… Se repasser le film de vingt ans de réformes permet de comprendre, en partie, la crise actuelle. Et l’insuffisance d’un plan d’ampleur enclenché à l’été 2020 : le Ségur de la santé, avec ses enveloppes d’environ 10 milliards d’euros pour les revalorisations salariales, ou encore de 19 milliards d’euros d’investissement.

Une lente asphyxie budgétaire


S’il fallait trouver un coupable qui fait l’unanimité dans les rangs hospitaliers, chez les médecins comme chez les administratifs, c’est bien le budget. Le sigle honni de l’Ondam est devenu synonyme de la lente cure d’austérité imposée par l’Etat aux établissements de santé. Le haut fonctionnaire Pierre-Louis Bras, fin connaisseur du monde hospitalier (ancien directeur de la Sécurité sociale) et auteur, en mars, d’une note pour le think tank Terra Nova interrogeant la régulation des dépenses de santé, le dit simplement : « On est allé bien au-delà de ce qui était soutenable. Cela fait vingt ans que la politique hospitalière est avant tout une politique de finance publique : il s’agit de réduire la dette et le déficit, sans augmenter les impôts. »

A partir de 2010, l’étau de l’Ondam, créé à la fin des années 1990, va se resserrer plus nettement. Plus question de dépasser l’enveloppe. Chaque année, le gouvernement affiche certes un objectif en progression de 2 % à 3 % pour le système de santé, mais les besoins, évalués au sein même des documents budgétaires du projet de loi de finances de la Sécurité sociale, exigeraient au minimum de 4 % à 5 % d’augmentation.

Pierre-Louis Bras a examiné les conséquences sur les dix dernières années : la croissance de la production de soins (+ 18,8 %) s’est accompagnée d’une augmentation bien moindre des effectifs (+ 3,7 %), entre 2009 et 2019. « Cette forte croissance de la productivité du travail tient certainement à des progrès “vertueux”, dus aux restructurations hospitalières, à l’amélioration des process, aux nouvelles technologies…, dit-il. Mais, à ce niveau-là, il est certain qu’elle s’explique aussi par une forte intensité et une dégradation des conditions de travail, et cela alors même que le gel du point d’indice sur les salaires se traduisait par une paupérisation des personnels. »

En quinze ans, 10 milliards d’économies sont demandés aux établissements, selon la Fédération hospitalière de France (FHF). La dette des établissements s’envole, au point d’atteindre plus de 30 milliards d’euros en 2018, soit trois fois plus qu’en 2005.

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Le régime sévère imposé à l’hôpital n’a pas varié, quelle que soit la couleur politique de ceux qui ont dirigé le pays. Au premier rang sous un gouvernement de gauche, durant le quinquennat Hollande : « Quelle ne fut pas la déception, alors que Marisol Touraine [la ministre de la santé de 2012 à 2017] s’était auparavant élevée contre la politique d’austérité de la RGPP [révision générale des politiques publiques] menée sous la droite », souligne le sociologue du CNRS Frédéric Pierru, coauteur de l’ouvrage La Casse du siècle. A propos des réformes de l’hôpital public (avec Pierre-André Juven et Fanny Vincent, Raisons d’agir, 2019).

Pour combler le déficit de la « Sécu », la diète va se concentrer sur l’hôpital, plus facile à restreindre que les dépenses en médecine de ville. Ancien conseiller au cabinet de Marisol Touraine, le réanimateur Djillali Annane le reconnaît : la gauche n’a pas dévié de la ligne enclenchée sous la droite. « Les vingt dernières années, le leitmotiv a été de rendre l’hôpital efficient, en partant d’un constat faux, mais partagé par tous les gouvernements : il y aurait trop de lits en France », constate-t-il. Entre le vieillissement de la population et l’augmentation des besoins liés à une population aux comorbidités plus nombreuses, l’analyse n’est pas juste, selon lui. « Cela fait vingt ans que les mêmes personnes sont aux manettes dans les administrations, au niveau opérationnel, et poussent toujours dans cette direction », reprend le médecin.

Le « virage ambulatoire », soit la réduction de l’hospitalisation au profit d’une prise en charge plus légère sur moins de vingt-quatre heures, permis notamment par les progrès de la médecine, justifie une partie importante des réductions des capacités des établissements. Mais les restrictions semblent bien avoir dépassé cette nécessaire transformation.

Le début du quinquennat Macron ne déroge pas à la règle, avec un premier Ondam synonyme d’économies supplémentaires, avant d’être percuté par la mobilisation inédite des infirmiers, des aides-soignants, rejoints par les médecins, qui va durer près d’un an. « En 2017-2018, l’hôpital est à l’os comme jamais, décrit Frédéric Pierru. Emmanuel Macron va juste desserrer un peu le garrot. »

La T2A ou la course à la rentabilité


Au-delà de la trajectoire budgétaire, il faut s’arrêter sur un outil, symbole de l’« hôpital-entreprise » : la tarification à l’activité. La fameuse T2A. Politique du chiffre, course à la rentabilité, mise en concurrence des établissements… Les critiques pleuvent depuis des années, dans la bouche des médecins, sur ce système d’allocation des moyens entre établissements, déployé à compter de 2004. Son principe : l’activité est classée, selon le profil du patient, son diagnostic, les actes médicaux réalisés… Ce sont les « groupes homogènes de malades » (GHM). Pour chaque groupe, on évalue un coût moyen de prise en charge, puis un tarif lui est attribué par l’Etat. C’est ce tarif qui est reversé, ensuite, par l’Assurance-maladie à l’hôpital.

Rapidement, la T2A monte en puissance, avec un tournant sous l’ère Sarkozy : elle est généralisée en 2008, pour atteindre 100 % du financement des soins en médecine, chirurgie, et obstétrique. « Le tarif guide la pratique, dénonce le professeur de diabétologie André Grimaldi, pourfendeur de la T2A, qu’il estime inadaptée hormis pour le soin programmé et standardisé comme la chirurgie. Il y a les tarifs qui rapportent, et les autres, mais on ne se pose jamais la question de la pertinence du soin. »

« Au départ, cela a permis une dynamisation de l’activité des hôpitaux, une bouffée d’oxygène », rappelle néanmoins Laurence Hartmann, économiste de la santé au Conservatoire national des arts et métiers. Le système précédent, celui du budget global, avait mené à des situations particulièrement inégalitaires sur le territoire, et parfois ubuesques, à entendre ces anecdotes d’hôpitaux qui devaient arrêter certaines activités dès octobre, ayant consommé toute leur enveloppe. Mais, assez vite, le système est perverti : à compter de 2010, les tarifs baissent, indépendamment de toute réalité, pour rester dans l’enveloppe figée de l’Ondam. « Les établissements se sont retrouvés dans une course pour réduire toujours plus leurs coûts, avec des économies sur les ressources humaines, une pression sur les équipes, une mise en concurrence entre services… », décrit l’économiste. Le diagnostic n’est cependant pas unanime.

Les directeurs d’hôpital, en revanche, estiment qu’on se trompe de bouc émissaire, en faisant porter à la T2A les fautes d’un budget insuffisant. « Il n’y a pas de système parfait, mais répartir les moyens en fonction de l’activité, vous connaissez un meilleur moyen de faire ? », interroge Gérard Vincent, ancien délégué général de la FHF.

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Le difficile équilibre entre pouvoir médical et pouvoir administratif


La gouvernance de l’hôpital constitue l’autre sujet crucial qui a rythmé les débats des vingt dernières années dans cette structure si particulière que constitue l’hôpital public. La loi « hôpital, patients, santé et territoires » (HPST), portée sous la droite par la ministre Roselyne Bachelot en 2009, a marqué le tournant en la matière. « Il faut un patron à l’hôpital », disait le président Nicolas Sarkozy. Et ce sera le directeur, dont les pouvoirs sont alors renforcés. Vont également être installées les agences régionales de santé (ARS), chargées de piloter et de réguler l’offre de soins en région.

Pour les médecins, la réforme est vécue comme « une blessure symbolique terrible », souligne le sociologue Frédéric Pierru, qui rappelle aussi que la nomination des chefs de service passe alors de la communauté médicale au pouvoir administratif.

« On est peut-être allé trop loin dans les mots à l’époque, mais il me semble qu’on est aujourd’hui dans un équilibre satisfaisant, juge Frédéric Valletoux, à la tête de la FHF. Le directeur a un pouvoir important, parce qu’il porte la responsabilité juridique de l’établissement, néanmoins il ne décide pas seul, mais avec les médecins. » Le responsable renvoie la balle au-dessus, au niveau étatique : « On a assisté à une multiplication des agences, des mécanismes de régulation, des contraintes normatives, qui ont généré énormément de bureaucratie », juge-t-il.

Aujourd’hui encore, pourtant, les appels à « remédicaliser » la gouvernance des établissements restent d’actualité. Le professeur François-René Pruvot, à la tête de la conférence des présidents de commission médicale d’établissement de CHU, a défendu un coup de barre en ce sens, obtenu lors du Ségur de la santé en 2020, qui doit encore devenir une réalité. « Ce rééquilibrage est nécessaire, défend-il. L’hôpital “performance” d’aujourd’hui, qui donne le dernier mot à celui qui a le droit et les finances, cela n’est pas une bonne chose, cela crée des dérives. »

« La culture du chiffre, du “bla-bla” et des “process” sape le moral des personnels hospitaliers », a dénoncé en décembre un collectif de 1 376 professeurs et médecins de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), dans une lettre adressée au chef de l’Etat.

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Des non-réformes qui pèsent sur l’hôpital


Pièce maîtresse du système de santé, l’hôpital souffre aussi des non-réformes des dernières décennies. La permanence des soins (nuit, week-end) s’est concentrée toujours plus entre ses murs, à mesure que les « déserts médicaux » ont progressé en médecine de ville. Aujourd’hui, 30 % des postes de praticiens sont vacants, particulièrement dans les spécialités où cette permanence de soins pèse le plus lourd et qui se trouvent dans la concurrence la plus forte avec le secteur du privé, comme l’anesthésie.

La pénurie médicale s’est aggravée, sans qu’un gouvernement s’y attaque, jusqu’à la suppression du numerus clausus sous le quinquennat Macron, soit le nombre maximum d’étudiants admis à poursuivre en médecine, rehaussé plus fortement depuis 2019. Son niveau était descendu au plus bas à la toute fin des années 1990, avec, derrière, l’idée de limiter la progression des dépenses de santé en diminuant le nombre de médecins. L’étau se desserre lentement ensuite, mais trop tard pour échapper au couperet : il faut de dix à quinze ans pour former un médecin.

Reste la question sensible du lieu d’installation des médecins, qui revient régulièrement dans les débats parlementaires, où est évoquée l’idée d’une « coercition », pour répondre aux besoins des déserts médicaux. Sur ce sujet, il existe un « manque de courage des politiques de tout bord », estime Gérard Vincent, l’ancien délégué général de la FHF.

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Message  krahknardz Jeu 30 Déc 2021 - 19:21

Une population qui vieillit inéluctablement, avec une société raidie dans son rejet en grande partie imaginaire de l'immigration nécessaire pour faire tourner l'économie. Cet article on n'est pas prêt d'arrêter d'en relire des resucées sur les 40 années à venir. A moins que le système ne collapse définitivement avant, chose guère impossible.
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Message  Scalp Ven 31 Déc 2021 - 10:54

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Message  Scalp Ven 31 Déc 2021 - 10:56

Rugby : un protocole Covid bancal

https://www.ladepeche.fr/2021/12/31/un-protocole-covid-bancal-10020785.php

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Message  Scalp Ven 31 Déc 2021 - 11:02

Variant Omicron : l’Afrique du Sud déclare que le pic de contaminations est passé, sans hausse importante du nombre de morts

https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/12/31/variant-omicron-l-afrique-du-sud-declare-que-le-pic-est-passe-sans-hausse-importante-du-nombre-de-deces_6107747_3244.html

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Message  Scalp Ven 31 Déc 2021 - 12:26

https://www.sudouest.fr/covid-19-au-chu-de-bordeaux-nous-n-avons-aucun-patient-avec-trois-doses-en-reanimation-7485211.php

Covid-19 : au CHU de Bordeaux, « nous n’avons aucun patient avec trois doses en réanimation »

Par Jefferson Desport - j.desport@sudouest.fr

Ce mois-ci, le CHU de Bordeaux a dû refuser plus de 110 personnes en réanimation pour accueillir des malades du Covid-19, dont une majorité de non-vaccinés. Ce qui interroge


Alors que le Premier ministre Jean Castex assume désormais de faire « peser la contrainte sur les non-vaccinés », avec la transformation annoncée du passe sanitaire en passe vaccinale, ce débat « vaccinés/non-vaccinés » interroge aussi fortement la communauté de la réanimation médicale, ces services qui accueillent les patients atteints de formes graves du Covid-19. Sous tension à chaque nouvelle vague depuis bientôt deux ans, les médecins réanimateurs ne cachent en effet plus leur incompréhension devant le refus de se faire vacciner. « Ça nous questionne beaucoup », confirme le docteur Benjamin Clouzeau, médecin réanimateur au centre hospitalier universitaire Pellegrin à Bordeaux.

Et pour cause. Jeudi 30 décembre au matin, le CHU comptait 97 patients hospitalisés pour Covid-19 dont 39 se trouvaient en réanimation. Et sur ces 39 patients, 75 % ne sont pas vaccinés. Or, si la vaccination n’est pas obligatoire, cet afflux n’est pas sans conséquence. En particulier en hiver, où les services de réanimation doivent gérer, en plus du Covid-19, les autres pathologies comme la grippe, les méningites…

« Un problème de justice »

Résultat : alors qu’en moyenne, le CHU de Bordeaux refuse 200 patients par an en réanimation, pour le seul mois de décembre, ce sont plus de 110 refus qui ont été notifiés. Preuve de la pression du Covid-19. « La question du tri en réanimation nous concerne tous les jours, explique le docteur Clouzeau. On accepte les patients en fonction de ce que la réanimation peut leur apporter. Mais aujourd’hui on s’interroge : est-il légitime ou pas de faire rentrer dans nos critères de choix la vaccination ? » Et de poursuivre : « Je n’ai jamais refusé un accidenté de la route parce qu’il n’avait pas mis sa ceinture de sécurité. Mais là, il y a un problème de justice redistributive, car ne pas se faire vacciner pénalise les autres. »

« Quelqu’un qui passe deux semaines en réanimation va coûter 150 000 euros à la société »


Toutefois, si la communauté de la réanimation médicale s’interroge, elle estime que ce choix ne lui appartient pas. « C’est un choix de société », insiste le docteur Clouzeau. Et d’appuyer : « Quelqu’un qui passe deux semaines en réanimation va coûter 150 000 euros à la société, sans compter l’arrêt de travail, la rééducation… » C’est cet effet domino qui interpelle aujourd’hui. Et qui se traduit aussi par des déprogrammations d’interventions chirurgicales pour gagner des marges de manœuvre. Or, comme le soulignait dans nos colonnes jeudi, le professeur Mathieu Molimard, le chef du service de pharmacologie du CHU de Bordeaux, ces reports d’intervention entraînent « des pertes de chances » pour les patients concernés.

Deux contaminations chaque seconde


Dans ce contexte, l’arrivée du variant Omicron, qui vient s’additionner au variant Delta toujours actif, ne fait qu’ajouter de l’inquiétude chez les soignants. Mercredi, devant la Commission des lois de l’Assemblée nationale, Olivier Véran, le ministre de la Santé, n’a pas parlé d’une nouvelle vague à venir, mais d’un « raz-de-marée ». Depuis le 25 décembre, le record du nombre de contaminations a été battu à trois reprises avec un cap à 208 000 cas enregistrés mercredi, contre 180 000 la veille. « Chaque seconde, plus de deux Français sont diagnostiqués positifs. Nous n’avons jamais connu une telle situation. Le virus circule très vite. Il y en a partout, dans tous les territoires, dans tous les milieux. »

5 millions de non-vaccinés


Or, quand bien même Omicron serait potentiellement moins dangereux que le variant Delta, ce qui reste à prouver, cette déferlante devrait replacer au cœur du débat les non-vaccinés. Mercredi, Olivier Véran a été clair : « Je le dis à celles et ceux qui ne sont pas vaccinés, il y a vraiment peu de chance que vous passiez cette fois-ci entre les gouttes. La circulation du virus est trop forte. Et les personnes qui sont les plus enclines à attraper le virus et à faire des formes graves sont les personnes qui ne sont pas vaccinées. »

« Une personne de 70 ans vaccinée avec trois doses a moins de risque qu’un quadragénaire ayant reçu deux doses »


Un avis que partage le docteur Benjamin Clouzeau : « Du fait de sa très grande contagiosité, Omicron va aller chercher les non-vaccinés. Ils sont encore près de 5 millions et ils finiront bien par arriver à l’hôpital un jour. Mais Omicron va aussi aller chercher les patients qui ont deux doses éloignées et qui n’ont pas fait leur rappel. » D’où les appels répétés ces derniers jours de la communauté médicale pour inciter les publics éligibles à faire leur troisième injection. Le docteur Clouzeau est formel : « Nous n’avons aucun patient avec trois doses en réanimation. Statistiquement une personne de 70 ans vaccinée avec trois doses a moins de risque qu’un quadragénaire ayant reçu deux doses. »

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Message  Scalp Ven 31 Déc 2021 - 12:35

Bienvenue dans la dictature Française, où tes choix peuvent couter 150000 euros à la collectivité, sans que sa pose problème :siffle:

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Message  Scalp Ven 31 Déc 2021 - 12:57

Covid - Top 14 : "Sept joueurs en moins dans le groupe de l'USAP"

https://www.lindependant.fr/2021/12/31/covid-top-14-sept-joueurs-en-moins-dans-le-groupe-de-lusap-10021065.php

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Message  Scalp Ven 31 Déc 2021 - 13:04

Covid-19.Omicron sera-t-il le dernier variant inquiétant ?

https://www.courrierinternational.com/article/covid-19-omicron-sera-t-il-le-dernier-variant-inquietant

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Message  sudiste Ven 31 Déc 2021 - 14:22

Scalp a écrit:https://www.sudouest.fr/covid-19-au-chu-de-bordeaux-nous-n-avons-aucun-patient-avec-trois-doses-en-reanimation-7485211.php

Covid-19 : au CHU de Bordeaux, « nous n’avons aucun patient avec trois doses en réanimation »

Par Jefferson Desport - j.desport@sudouest.fr

Ce mois-ci, le CHU de Bordeaux a dû refuser plus de 110 personnes en réanimation pour accueillir des malades du Covid-19, dont une majorité de non-vaccinés. Ce qui interroge


Alors que le Premier ministre Jean Castex assume désormais de faire « peser la contrainte sur les non-vaccinés », avec la transformation annoncée du passe sanitaire en passe vaccinale, ce débat « vaccinés/non-vaccinés » interroge aussi fortement la communauté de la réanimation médicale, ces services qui accueillent les patients atteints de formes graves du Covid-19. Sous tension à chaque nouvelle vague depuis bientôt deux ans, les médecins réanimateurs ne cachent en effet plus leur incompréhension devant le refus de se faire vacciner. « Ça nous questionne beaucoup », confirme le docteur Benjamin Clouzeau, médecin réanimateur au centre hospitalier universitaire Pellegrin à Bordeaux.

Et pour cause. Jeudi 30 décembre au matin, le CHU comptait 97 patients hospitalisés pour Covid-19 dont 39 se trouvaient en réanimation. Et sur ces 39 patients, 75 % ne sont pas vaccinés. Or, si la vaccination n’est pas obligatoire, cet afflux n’est pas sans conséquence. En particulier en hiver, où les services de réanimation doivent gérer, en plus du Covid-19, les autres pathologies comme la grippe, les méningites…

« Un problème de justice »

Résultat : alors qu’en moyenne, le CHU de Bordeaux refuse 200 patients par an en réanimation, pour le seul mois de décembre, ce sont plus de 110 refus qui ont été notifiés. Preuve de la pression du Covid-19. « La question du tri en réanimation nous concerne tous les jours, explique le docteur Clouzeau. On accepte les patients en fonction de ce que la réanimation peut leur apporter. Mais aujourd’hui on s’interroge : est-il légitime ou pas de faire rentrer dans nos critères de choix la vaccination ? » Et de poursuivre : « Je n’ai jamais refusé un accidenté de la route parce qu’il n’avait pas mis sa ceinture de sécurité. Mais là, il y a un problème de justice redistributive, car ne pas se faire vacciner pénalise les autres. »

   « Quelqu’un qui passe deux semaines en réanimation va coûter 150 000 euros à la société »


Toutefois, si la communauté de la réanimation médicale s’interroge, elle estime que ce choix ne lui appartient pas. « C’est un choix de société », insiste le docteur Clouzeau. Et d’appuyer : « Quelqu’un qui passe deux semaines en réanimation va coûter 150 000 euros à la société, sans compter l’arrêt de travail, la rééducation… » C’est cet effet domino qui interpelle aujourd’hui. Et qui se traduit aussi par des déprogrammations d’interventions chirurgicales pour gagner des marges de manœuvre. Or, comme le soulignait dans nos colonnes jeudi, le professeur Mathieu Molimard, le chef du service de pharmacologie du CHU de Bordeaux, ces reports d’intervention entraînent « des pertes de chances » pour les patients concernés.

Deux contaminations chaque seconde


Dans ce contexte, l’arrivée du variant Omicron, qui vient s’additionner au variant Delta toujours actif, ne fait qu’ajouter de l’inquiétude chez les soignants. Mercredi, devant la Commission des lois de l’Assemblée nationale, Olivier Véran, le ministre de la Santé, n’a pas parlé d’une nouvelle vague à venir, mais d’un « raz-de-marée ». Depuis le 25 décembre, le record du nombre de contaminations a été battu à trois reprises avec un cap à 208 000 cas enregistrés mercredi, contre 180 000 la veille. « Chaque seconde, plus de deux Français sont diagnostiqués positifs. Nous n’avons jamais connu une telle situation. Le virus circule très vite. Il y en a partout, dans tous les territoires, dans tous les milieux. »

5 millions de non-vaccinés


Or, quand bien même Omicron serait potentiellement moins dangereux que le variant Delta, ce qui reste à prouver, cette déferlante devrait replacer au cœur du débat les non-vaccinés. Mercredi, Olivier Véran a été clair : « Je le dis à celles et ceux qui ne sont pas vaccinés, il y a vraiment peu de chance que vous passiez cette fois-ci entre les gouttes. La circulation du virus est trop forte. Et les personnes qui sont les plus enclines à attraper le virus et à faire des formes graves sont les personnes qui ne sont pas vaccinées. »

   « Une personne de 70 ans vaccinée avec trois doses a moins de risque qu’un quadragénaire ayant reçu deux doses »


Un avis que partage le docteur Benjamin Clouzeau : « Du fait de sa très grande contagiosité, Omicron va aller chercher les non-vaccinés. Ils sont encore près de 5 millions et ils finiront bien par arriver à l’hôpital un jour. Mais Omicron va aussi aller chercher les patients qui ont deux doses éloignées et qui n’ont pas fait leur rappel. » D’où les appels répétés ces derniers jours de la communauté médicale pour inciter les publics éligibles à faire leur troisième injection. Le docteur Clouzeau est formel : « Nous n’avons aucun patient avec trois doses en réanimation. Statistiquement une personne de 70 ans vaccinée avec trois doses a moins de risque qu’un quadragénaire ayant reçu deux doses. »

Comme je l'ai déjà écrit certains auraient donc le droit au nom d'une "liberté" très mal comprise de coûter des dizaines de milliers d'euros à la société en lieu et place d'un vaccin de quelques dizaines d'euros. Mais le pire c'est qu'au non de cet individualisme forcené, de cet égoïsme aveugle ils mettent en danger d'autres malades dont le report des interventions entrainent « des pertes de chances ». C'est scandaleux et proprement inacceptable. mad2
Ainsi pour sauver une personne âgée mais rétive au vaccin on accepte de faire payer le coût humain à d'autres patients plus jeunes qui se conforment aux exigences sanitaires mais se voient reléguer face à l'urgence de sauver ces inconscients égocentriques. C'est minable et écoeurant !!!
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Message  marchal Ven 31 Déc 2021 - 14:40

https://www.ladepeche.fr/2021/12/30/top-14-que-les-regles-soient-les-memes-pour-tout-le-monde-peste-ugo-mola-le-manager-du-stade-toulousain-10019892.php
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Message  krahknardz Ven 31 Déc 2021 - 15:02

sudiste a écrit:
Scalp a écrit:https://www.sudouest.fr/covid-19-au-chu-de-bordeaux-nous-n-avons-aucun-patient-avec-trois-doses-en-reanimation-7485211.php

Covid-19 : au CHU de Bordeaux, « nous n’avons aucun patient avec trois doses en réanimation »

Par Jefferson Desport - j.desport@sudouest.fr

Ce mois-ci, le CHU de Bordeaux a dû refuser plus de 110 personnes en réanimation pour accueillir des malades du Covid-19, dont une majorité de non-vaccinés. Ce qui interroge


Alors que le Premier ministre Jean Castex assume désormais de faire « peser la contrainte sur les non-vaccinés », avec la transformation annoncée du passe sanitaire en passe vaccinale, ce débat « vaccinés/non-vaccinés » interroge aussi fortement la communauté de la réanimation médicale, ces services qui accueillent les patients atteints de formes graves du Covid-19. Sous tension à chaque nouvelle vague depuis bientôt deux ans, les médecins réanimateurs ne cachent en effet plus leur incompréhension devant le refus de se faire vacciner. « Ça nous questionne beaucoup », confirme le docteur Benjamin Clouzeau, médecin réanimateur au centre hospitalier universitaire Pellegrin à Bordeaux.

Et pour cause. Jeudi 30 décembre au matin, le CHU comptait 97 patients hospitalisés pour Covid-19 dont 39 se trouvaient en réanimation. Et sur ces 39 patients, 75 % ne sont pas vaccinés. Or, si la vaccination n’est pas obligatoire, cet afflux n’est pas sans conséquence. En particulier en hiver, où les services de réanimation doivent gérer, en plus du Covid-19, les autres pathologies comme la grippe, les méningites…

« Un problème de justice »

Résultat : alors qu’en moyenne, le CHU de Bordeaux refuse 200 patients par an en réanimation, pour le seul mois de décembre, ce sont plus de 110 refus qui ont été notifiés. Preuve de la pression du Covid-19. « La question du tri en réanimation nous concerne tous les jours, explique le docteur Clouzeau. On accepte les patients en fonction de ce que la réanimation peut leur apporter. Mais aujourd’hui on s’interroge : est-il légitime ou pas de faire rentrer dans nos critères de choix la vaccination ? » Et de poursuivre : « Je n’ai jamais refusé un accidenté de la route parce qu’il n’avait pas mis sa ceinture de sécurité. Mais là, il y a un problème de justice redistributive, car ne pas se faire vacciner pénalise les autres. »

   « Quelqu’un qui passe deux semaines en réanimation va coûter 150 000 euros à la société »


Toutefois, si la communauté de la réanimation médicale s’interroge, elle estime que ce choix ne lui appartient pas. « C’est un choix de société », insiste le docteur Clouzeau. Et d’appuyer : « Quelqu’un qui passe deux semaines en réanimation va coûter 150 000 euros à la société, sans compter l’arrêt de travail, la rééducation… » C’est cet effet domino qui interpelle aujourd’hui. Et qui se traduit aussi par des déprogrammations d’interventions chirurgicales pour gagner des marges de manœuvre. Or, comme le soulignait dans nos colonnes jeudi, le professeur Mathieu Molimard, le chef du service de pharmacologie du CHU de Bordeaux, ces reports d’intervention entraînent « des pertes de chances » pour les patients concernés.

Deux contaminations chaque seconde


Dans ce contexte, l’arrivée du variant Omicron, qui vient s’additionner au variant Delta toujours actif, ne fait qu’ajouter de l’inquiétude chez les soignants. Mercredi, devant la Commission des lois de l’Assemblée nationale, Olivier Véran, le ministre de la Santé, n’a pas parlé d’une nouvelle vague à venir, mais d’un « raz-de-marée ». Depuis le 25 décembre, le record du nombre de contaminations a été battu à trois reprises avec un cap à 208 000 cas enregistrés mercredi, contre 180 000 la veille. « Chaque seconde, plus de deux Français sont diagnostiqués positifs. Nous n’avons jamais connu une telle situation. Le virus circule très vite. Il y en a partout, dans tous les territoires, dans tous les milieux. »

5 millions de non-vaccinés


Or, quand bien même Omicron serait potentiellement moins dangereux que le variant Delta, ce qui reste à prouver, cette déferlante devrait replacer au cœur du débat les non-vaccinés. Mercredi, Olivier Véran a été clair : « Je le dis à celles et ceux qui ne sont pas vaccinés, il y a vraiment peu de chance que vous passiez cette fois-ci entre les gouttes. La circulation du virus est trop forte. Et les personnes qui sont les plus enclines à attraper le virus et à faire des formes graves sont les personnes qui ne sont pas vaccinées. »

   « Une personne de 70 ans vaccinée avec trois doses a moins de risque qu’un quadragénaire ayant reçu deux doses »


Un avis que partage le docteur Benjamin Clouzeau : « Du fait de sa très grande contagiosité, Omicron va aller chercher les non-vaccinés. Ils sont encore près de 5 millions et ils finiront bien par arriver à l’hôpital un jour. Mais Omicron va aussi aller chercher les patients qui ont deux doses éloignées et qui n’ont pas fait leur rappel. » D’où les appels répétés ces derniers jours de la communauté médicale pour inciter les publics éligibles à faire leur troisième injection. Le docteur Clouzeau est formel : « Nous n’avons aucun patient avec trois doses en réanimation. Statistiquement une personne de 70 ans vaccinée avec trois doses a moins de risque qu’un quadragénaire ayant reçu deux doses. »

Comme je l'ai déjà écrit certains auraient donc le droit au nom d'une "liberté" très mal comprise de coûter des dizaines de milliers d'euros à la société en lieu et place d'un vaccin de quelques dizaines d'euros. Mais le pire c'est qu'au non de cet individualisme forcené, de cet égoïsme aveugle ils mettent en danger d'autres malades dont le report des interventions entrainent « des pertes de chances ». C'est scandaleux et proprement inacceptable. mad2
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Et pourtant, la pétition sur le site de l'assemblée nationale pour demander un débat sur la vaccination obligatoire ne recueille que 138 signatures sur les 100000 nécessaires. De Gaulle avait-il raison?
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Message  tire-bouchon Ven 31 Déc 2021 - 15:21

sudiste a écrit:
Scalp a écrit:https://www.sudouest.fr/covid-19-au-chu-de-bordeaux-nous-n-avons-aucun-patient-avec-trois-doses-en-reanimation-7485211.php

Covid-19 : au CHU de Bordeaux, « nous n’avons aucun patient avec trois doses en réanimation »

Par Jefferson Desport - j.desport@sudouest.fr

Ce mois-ci, le CHU de Bordeaux a dû refuser plus de 110 personnes en réanimation pour accueillir des malades du Covid-19, dont une majorité de non-vaccinés. Ce qui interroge


Alors que le Premier ministre Jean Castex assume désormais de faire « peser la contrainte sur les non-vaccinés », avec la transformation annoncée du passe sanitaire en passe vaccinale, ce débat « vaccinés/non-vaccinés » interroge aussi fortement la communauté de la réanimation médicale, ces services qui accueillent les patients atteints de formes graves du Covid-19. Sous tension à chaque nouvelle vague depuis bientôt deux ans, les médecins réanimateurs ne cachent en effet plus leur incompréhension devant le refus de se faire vacciner. « Ça nous questionne beaucoup », confirme le docteur Benjamin Clouzeau, médecin réanimateur au centre hospitalier universitaire Pellegrin à Bordeaux.

Et pour cause. Jeudi 30 décembre au matin, le CHU comptait 97 patients hospitalisés pour Covid-19 dont 39 se trouvaient en réanimation. Et sur ces 39 patients, 75 % ne sont pas vaccinés. Or, si la vaccination n’est pas obligatoire, cet afflux n’est pas sans conséquence. En particulier en hiver, où les services de réanimation doivent gérer, en plus du Covid-19, les autres pathologies comme la grippe, les méningites…

« Un problème de justice »

Résultat : alors qu’en moyenne, le CHU de Bordeaux refuse 200 patients par an en réanimation, pour le seul mois de décembre, ce sont plus de 110 refus qui ont été notifiés. Preuve de la pression du Covid-19. « La question du tri en réanimation nous concerne tous les jours, explique le docteur Clouzeau. On accepte les patients en fonction de ce que la réanimation peut leur apporter. Mais aujourd’hui on s’interroge : est-il légitime ou pas de faire rentrer dans nos critères de choix la vaccination ? » Et de poursuivre : « Je n’ai jamais refusé un accidenté de la route parce qu’il n’avait pas mis sa ceinture de sécurité. Mais là, il y a un problème de justice redistributive, car ne pas se faire vacciner pénalise les autres. »

   « Quelqu’un qui passe deux semaines en réanimation va coûter 150 000 euros à la société »


Toutefois, si la communauté de la réanimation médicale s’interroge, elle estime que ce choix ne lui appartient pas. « C’est un choix de société », insiste le docteur Clouzeau. Et d’appuyer : « Quelqu’un qui passe deux semaines en réanimation va coûter 150 000 euros à la société, sans compter l’arrêt de travail, la rééducation… » C’est cet effet domino qui interpelle aujourd’hui. Et qui se traduit aussi par des déprogrammations d’interventions chirurgicales pour gagner des marges de manœuvre. Or, comme le soulignait dans nos colonnes jeudi, le professeur Mathieu Molimard, le chef du service de pharmacologie du CHU de Bordeaux, ces reports d’intervention entraînent « des pertes de chances » pour les patients concernés.

Deux contaminations chaque seconde


Dans ce contexte, l’arrivée du variant Omicron, qui vient s’additionner au variant Delta toujours actif, ne fait qu’ajouter de l’inquiétude chez les soignants. Mercredi, devant la Commission des lois de l’Assemblée nationale, Olivier Véran, le ministre de la Santé, n’a pas parlé d’une nouvelle vague à venir, mais d’un « raz-de-marée ». Depuis le 25 décembre, le record du nombre de contaminations a été battu à trois reprises avec un cap à 208 000 cas enregistrés mercredi, contre 180 000 la veille. « Chaque seconde, plus de deux Français sont diagnostiqués positifs. Nous n’avons jamais connu une telle situation. Le virus circule très vite. Il y en a partout, dans tous les territoires, dans tous les milieux. »

5 millions de non-vaccinés


Or, quand bien même Omicron serait potentiellement moins dangereux que le variant Delta, ce qui reste à prouver, cette déferlante devrait replacer au cœur du débat les non-vaccinés. Mercredi, Olivier Véran a été clair : « Je le dis à celles et ceux qui ne sont pas vaccinés, il y a vraiment peu de chance que vous passiez cette fois-ci entre les gouttes. La circulation du virus est trop forte. Et les personnes qui sont les plus enclines à attraper le virus et à faire des formes graves sont les personnes qui ne sont pas vaccinées. »

   « Une personne de 70 ans vaccinée avec trois doses a moins de risque qu’un quadragénaire ayant reçu deux doses »


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Tu es sûr de ça !
Tu as vu la fourchette des âges des hospitalisés pour Covid.
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Message  Scalp Ven 31 Déc 2021 - 19:47

Communiqué de Presse – Cas positifs à la COVID-19

https://rctoulon.com/communique-de-presse-cas-positifs-a-la-covid-19/

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Message  Scalp Ven 31 Déc 2021 - 19:51

Covid-19 : plus de 232 000 nouveaux cas de contaminations en vingt-quatre heures en France, un record

https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/12/31/covid-19-le-variant-omicron-est-desormais-majoritaire-en-france_6107782_3244.html

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Message  Scalp Sam 1 Jan 2022 - 17:09

Rugby : ces photos de joueurs toulonnais qui interpellent avant le report de MHR-RCT

https://www.midilibre.fr/2022/01/01/rugby-ces-photos-de-joueurs-toulonnais-qui-interpellent-avant-le-report-de-mhr-rct-10022231.php

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Message  Scalp Dim 2 Jan 2022 - 7:30

https://www.lemonde.fr/economie/article/2022/01/01/pfizer-le-laboratoire-champion-du-covid-19_6107866_3234.html

Covid-19 : comment Pfizer a remporté la bataille des laboratoires

Les seules ventes de son vaccin élaboré avec BioNTech généreront plus de 36 milliards de dollars de chiffre d’affaires en 2021.

Par Zeliha Chaffin

Il s’est imposé comme le grand champion de la pandémie. Celui dont le vaccin est devenu l’une des armes quasi incontournables contre le Covid-19. Premier arrivé sur le marché occidental en décembre 2020, Pfizer est parvenu à se hisser, en l’espace d’un an, à la première place des ventes de vaccins contre le Covid-19, éclipsant largement ses concurrents, Moderna, AstraZeneca, et Johnson & Johnson.

Aux Etats-Unis, ses parts de marché atteignent ainsi près de 60 %, et en Europe, elles culminent à 74 %. Une victoire éclatante pour le laboratoire new-yorkais : en 2021, les ventes de Comirnaty, son vaccin contre le Covid-19, lui rapporteront pas moins de 36 milliards de dollars (environ 31,8 milliards d’euros). Du jamais-vu pour un produit pharmaceutique commercialisé depuis si peu de temps. Et l’année 2022 s’annonce tout aussi faste pour l’industriel américain, dont le carnet de commandes dépasse déjà les 31 milliards de dollars.

Une technologie nouvelle

Une telle performance commerciale, bâtie sur une crise sanitaire mondiale, et grâce à un vaccin réputé être l’un des plus chers du marché, a de quoi surprendre. Mais pour son patron, Albert Bourla, à la tête de Pfizer depuis à peine un an au début de la pandémie, cette réussite n’a rien du hasard. « Ce n’était pas de la chance. C’était délibéré. C’est le résultat de centaines de décisions qui ont dû être prises en cours de route », insistait le chef d’entreprise en février auprès d’un magazine économique américain.

Le partenariat est simple : BioNTech apporte sa science du vaccin et de l’ARN messager, Pfizer fournit les fonds pour le développement clinique et son savoir-faire industriel pour la production

La pierre fondatrice de ce succès est posée en mars 2020. Alors que le monde ferme ses frontières et que les hôpitaux voient déferler une première vague de patients, Pfizer est approché par un petit laboratoire allemand, BioNTech, qui travaille depuis plusieurs semaines sur un vaccin pour répondre à la pandémie. La biotech, spécialisée dans la recherche de traitements contre le cancer, n’a alors encore jamais commercialisé de produit. Surtout, elle utilise la technique de l’ARN messager, une technologie nouvelle qui n’a encore jamais débouché sur un produit pharmaceutique approuvé par des autorités sanitaires.

Mais les fondateurs de BioNTech, Ugur Sahin et Özlem Türeci, sont convaincus de leur approche. Ils ont déjà élaboré plusieurs candidats-vaccins prometteurs contre le Covid-19, et ont besoin de fonds pour mener les essais cliniques. La démarche est osée. Et l’histoire aurait pu s’arrêter là. Elle ne fera finalement que commencer. Emballé, Pfizer, qui travaille déjà avec BioNTech depuis plusieurs années sur un vaccin contre la grippe, décide de prendre le risque.

C’est le début de l’opération « Vitesse de la lumière ». Le partenariat est simple : BioNTech apporte sa science du vaccin et de l’ARN messager, Pfizer fournit les fonds pour le développement clinique, son expertise pour réaliser les démarches administratives auprès des autorités réglementaires, et son savoir-faire industriel pour la production. Les profits, eux, seront partagés à parts égales.

« Ils ont apporté des atouts sur la table que nous n’avions pas. Nous avons apporté des atouts et des capacités sur la table qu’ils n’avaient pas », résumait récemment Franck D’Amelio, directeur financier de Pfizer. La machine est lancée. Et pour mettre tous les atouts de son côté, le laboratoire se positionne sur tous les fronts. En parallèle du vaccin, il lance des recherches pour développer un traitement contre le Covid-19.

Pour aller plus vite, Pfizer opte pour une stratégie différente de ses rivaux. Refusant les aides du gouvernement américain, le laboratoire prend la décision de financer seul toutes les étapes de développement de ses produits. En quelques mois, il débourse plus de 2 milliards de dollars dans le projet. La somme est vertigineuse. D’autant que rien ne garantit alors que le vaccin, qui débute à peine ses essais cliniques, sera efficace. Mais Pfizer prend le risque. Le géant pharmaceutique a les reins solides. Avec 52 milliards de dollars de chiffre d’affaires en 2019, il peut se permettre cette fantaisie. En refusant les aides gouvernementales, il s’exonère aussi de rendre constamment des comptes au gouvernement sur l’utilisation de l’argent public et l’avancée du projet. Libéré de ces contraintes, le laboratoire pharmaceutique peut avancer plus rapidement.

Mais il ne suffit pas de développer un vaccin efficace. Encore faut-il pouvoir le produire à grande échelle. Pfizer, tout comme ses rivaux, l’a bien compris. Dès mars 2020, Albert Bourla sonne le tocsin auprès de ses équipes. Le géant pharmaceutique dispose déjà d’un réseau de production très étoffé. Il est capable d’assurer en interne la fabrication de A à Z de ses flacons. Un atout précieux. Deux usines du groupe sont immédiatement identifiées, à Kalamazoo (Michigan), aux Etats-Unis, et à Puurs, en Belgique. Elles serviront de tête de pont à la fabrication des vaccins.

Des centaines de congélateurs

Une réorganisation des lignes de production est mise en place. Des centaines de congélateurs sont commandées pour stocker les produits, et les ingénieurs s’affairent à trouver des solutions techniques pour fabriquer les vaccins en quantité industrielle. Le géant pharmaceutique anticipe, contourne chaque obstacle qui se dresse sur sa route.

Le laboratoire ira même jusqu’à produire lui-même sa glace carbonique pour faire face à la pénurie mondiale


Un ingrédient essentiel risque de manquer ? Le PDG de Pfizer saute dans un avion pour convaincre un fournisseur de le lui fabriquer sans délai. Les distributeurs n’ont pas de congélateurs pour transporter les vaccins ? Pfizer développe un conteneur thermique spécifiquement adapté. Le laboratoire ira même jusqu’à produire lui-même sa glace carbonique pour faire face à la pénurie mondiale.

Ces choix stratégiques se sont révélés payants. Alors qu’au printemps, AstraZeneca, Johnson & Johnson − tous deux déjà affaiblis par les polémiques concernant des effets secondaires graves de leurs vaccins − et Moderna se retrouvent englués dans des problèmes de production, et incapables d’atteindre leurs objectifs de livraison, Pfizer et BioNTech augmentent les leurs.

Fin 2021, 3 milliards de doses ont ainsi été produites par les deux laboratoires. Quatre milliards le seront en 2022. Et Pfizer ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Tout juste approuvé par les autorités réglementaires, son traitement oral contre le Covid-19, le Paxlovid, s’arrache avec des ventes estimées par les analystes à plus de 17 milliards de dollars en 2022.

Zeliha Chaffin

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Message  Scalp Dim 2 Jan 2022 - 7:34

https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/11/15/vaccin-anti-covid-la-success-story-du-couple-fondateur-du-laboratoire-allemand-biontech_6059786_3244.html

Vaccin anti-Covid : la « success story » du couple fondateur du laboratoire allemand BioNTech

Ugur Sahin et Ozlem Türeci, aujourd’hui classés parmi les 100 personnes les plus riches d’Allemagne, sont des enfants d’immigrés turcs.


Par Thomas Wieder(Berlin, correspondant)

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Ugur Sahin et Ozlem Türeci, en mai 2018. IMAGO/ABACA

Dix fois, la question lui a été posée : « Comment avez-vous réagi en apprenant que votre candidat vaccin contre le Covid-19 était efficace à 90 % ? » Dix fois, il a fait la même réponse : « Je me suis senti libéré d’un grand poids puis, avec ma femme, nous avons bu une tasse de thé. » Directeur général de BioNTech, le laboratoire allemand à l’origine du vaccin expérimental contre le SARS-CoV-2 développé en collaboration avec le géant américain Pfizer, Ugur Sahin est d’un naturel sobre et discret. Deux adjectifs parmi les plus employés dans les innombrables portraits qui lui ont été consacrés depuis l’annonce de la nouvelle, lundi 9 novembre, dans les journaux du monde entier.

Peu disert sur lui-même, Ugur Sahin doit pourtant une partie de l’immense curiosité médiatique dont il est l’objet à son parcours personnel et au couple qu’il forme avec Ozlem Türeci, directrice médicale de BioNTech, start-up qu’ils ont fondée ensemble en 2008 avec l’objectif de « révolutionner les thérapies contre le cancer ».

« De fils de travailleurs étrangers à sauveurs du monde », a titré le Rheinische Post. « Des enfants d’immigrés devenus multimilliardaires », a écrit de son côté le Tagesspiegel. Depuis le début de la semaine, tous les journaux allemands racontent la même success story. Lui, d’abord, né en 1965 à Iskenderun, sur la côte méditerranéenne de la Turquie, arrivé en Allemagne à l’âge de 4 ans avec son père, ouvrier chez Ford à Cologne. Elle, ensuite, de deux ans sa cadette, fille d’un chirurgien né à Istanbul et ayant immigré lui aussi en Allemagne, dans la petite ville de Lastrup, en Basse-Saxe.

Mariés depuis 2002, parents d’une fille née quatre ans plus tard, les deux jeunes médecins, passionnés d’immunothérapie, ont fondé une première entreprise de biotechnologie en 2001, baptisée Ganymed, qu’ils revendront en 2016. Entre-temps, leur seconde société, BioNTech, verra le jour en 2008. Elle compte aujourd’hui 1 500 salariés. Leurs patrons sont aujourd’hui classés parmi les 100 personnes les plus riches d’Allemagne. Et toute la presse, depuis lundi, n’a pas manqué de relever comme un signe du destin l’adresse où se trouvent ses bureaux, à Mayence, au bord du Rhin : rue de la Mine-d’Or…

« Terrasser le virus »

Après vingt années à travailler sur le cancer, Ugur Sahin, Ozlem Türeci et leurs équipes n’imaginaient évidemment pas que leur nouveau projet de recherche, lancé en janvier en vue de développer un vaccin contre le nouveau coronavirus et baptisé du nom de code « Vitesse de la lumière », porterait aussi bien son nom, au vu des résultats extrêmement prometteurs annoncés, lundi, au cours de la troisième phase d’essai clinique de ce vaccin basé sur la technologie nouvelle de l’ARN messager. Cette dernière consiste à injecter dans l’organisme des brins d’instructions génétiques afin de dicter aux cellules le type de défense qu’elles doivent produire contre une maladie.

Salués, d’un côté, comme des « immigrés modèles », visages d’une intégration exemplaire, Ugur Sahin et Ozlem Türeci font également l’objet, depuis le début de la semaine, de vives attaques de certains réseaux d’extrême droite, qui trouvent en eux des cibles idéales leur permettant de lier discours xénophobes et critique radicale des laboratoires pharmaceutiques dans une rhétorique qui flirte volontiers avec le complotisme. A l’instar d’Attila Hildmann, militant végan devenu l’un des leaders du mouvement antimasque en Allemagne, qui a accusé les deux fondateurs de BioNTech d’être à la manœuvre pour « mettre à bas toute la civilisation »…

Confiant dans l’efficacité de son vaccin, convaincu qu’il pourra « terrasser le virus » et contribuer à mettre fin à l’épidémie de Covid-19, Ugur Sahin ne semble pas prêt, en tout cas, à jouer les porte-parole de qui que ce soit ni à se laisser enfermer dans un rôle que d’autres voudraient lui assigner, ainsi qu’il s’en est confié au Guardian, jeudi 12 novembre : « Je ne suis pas sûr d’avoir envie de cela. Je pense que nous avons besoin avant tout d’une vision globale qui donne à chacun sa chance. L’intelligence est partagée à égalité entre tous les groupes ethniques, c’est ce que montrent toutes les études. Le hasard a fait que j’ai des origines étrangères. Mais je pourrais tout autant être allemand qu’espagnol. »

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Message  Scalp Dim 2 Jan 2022 - 7:38

Covid-19 : la période d’isolement réduite à sept jours pour les vaccinés testés positifs

https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/01/02/covid-19-la-periode-d-isolement-reduite-a-sept-jours-pour-les-vaccines-testes-positifs_6107910_3244.html

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Message  Scalp Dim 2 Jan 2022 - 13:31

Véran s'oppose à l'adaptation des jauges en fonction des stades

https://www.rugbyrama.fr/rugby/veran-s-oppose-a-l-adaptation-des-jauges-en-fonction-des-stades_sto8689811/story.shtml

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