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Fédération Française de Rugby
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Fédération Française de Rugby
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« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
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Re: Fédération Française de Rugby
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/En-restructurant-son-arbitrage-le-rugby-francais-veut-susciter-des-vocations/1407105
En restructurant son arbitrage, le rugby français veut « susciter des vocations »
La LNR et la FFR, qui vont chacune investir un million d'euros, ont adopté un plan commun de relance de l'arbitrage pour mieux le structurer et le professionnaliser. C'était une priorité pour les présidents René Bouscatel et Florian Grill.
Jean-François Paturaud,
Pour bien saisir l'enjeu d'un sujet, il suffit parfois de compter le nombre d'interlocuteurs qui sont assis en face de vous. Pour annoncer et détailler en avant-première à L'Équipe« le plan de performance de l'arbitrage du secteur professionnel français », adopté par les deux institutions, ce n'est pas un, ni deux, ni même trois mais bien quatre dirigeants de la Ligue Nationale et de la Fédération française qui se sont déplacés sur la terrasse d'un hôtel de Toulon jeudi soir. D'un côté, l'homme fort de la Ligue René Bouscatel, accompagné de son directeur général Emmanuel Eschalier. Sur le banc voisin, Florian Grill, le nouveau président de la FFR, et à sa droite Jean-Marc Lhermet, son responsable du haut niveau et des officiels de match.
Car si le Top 14 et le quinze de France brillent aujourd'hui au niveau international, les arbitres français sont davantage à la peine. Seuls deux d'entre eux - Mathieu Raynal au centre et Pierre Brousset comme assistant - ont ainsi été retenus pour officier lors la Coupe du monde à la maison cet automne (8 septembre-28 octobre). Et ces dernières années, plusieurs figures reconnues ont préféré prendre leur retraite et poursuivre une nouvelle carrière au sein de staffs de clubs plutôt qu'avec un sifflet dans la bouche. Il fallait - enfin - réagir.
« Il était nécessaire et urgent de rentrer dans une discussion avec la fédération et la DTNA pour améliorer l'arbitrage et surtout le professionnaliser »
René Bouscatel, patron de la Ligue Nationale de Rugby
« Pour la LNR et surtout les présidents de clubs, il était nécessaire et urgent de rentrer dans une discussion avec la fédération et la DTNA (la Direction technique nationale de l'arbitrage) pour améliorer l'arbitrage et surtout le professionnaliser, explique d'entrée René Bouscatel. C'est un facteur extrêmement important dans le spectacle rugby et dans notre environnement. Il y a eu une professionnalisation des joueurs et il fallait que ça soit aussi le cas pour les arbitres. Nous en avons parlé avec la fédération. Et immédiatement, nous avons pu mettre en place un plan de performance. »
Il est axé sur quatre points clairement identifiés : d'abord structurer l'encadrement des arbitres (un maximum de 32 éléments) pour bénéficier d'une meilleure préparation, mieux les accompagner financièrement avec une revalorisation de leur rémunération, renforcer les échanges avec les clubs et par ailleurs mettre en place une gouvernance partagée FFR-LNR à travers un comité de pilotage. Du gagnant-gagnant pour tout le monde.
Ce projet coûtera 2 millions d'euros, répartis à parité entre la FFR et la LNR
« Ce plan était une priorité sur le haut niveau mais aussi à la base, complète Grill. Il faut travailler les deux conjointement. Avec la Ligue, on travaille la partie haut niveau pour justement que la France soit représentée comme elle l'a déjà été à l'international. Mais pour la faire émerger, il faut une base en nombre suffisant et qui soit formée. On élargit le sujet à l'ensemble des officiels des matches, y compris les représentants fédéraux. C'est un joli chantier, il est en tout cas majeur, de notre début de mandat. On l'a pris en cours de route et on a adhéré sur la partie qui concerne l'élite puisque ça nous apparaissait une évidence. »
Qui a forcément un prix. La saison prochaine, le financement de ce new-deal de l'arbitrage coûtera au total deux millions d'euros répartis à parité entre les deux entités. Et vu le contexte actuel, notamment les treize millions de déficit d'exploitation côté fédéral, ce n'est évidemment pas anodin. « On n'a pas tremblé sur ce dossier car c'est un sujet important et il faut le faire, souligne Grill. C'est un beau signe du travail en commun de la FFR et la LNR qu'il faut étendre sur plein d'autres domaines. »
L'idée est, comme pour le quinze de France, d'avancer sur les quatre années à venir. « Nous allons l'annoncer sur la première saison et nous verrons ensuite comment évoluer, souligne Bouscatel. C'était le moment. Nous avons eu les uns et les autres la volonté d'un plan progressif. Il faut susciter des vocations et que l'arbitrage français rayonne. Il manque actuellement un peu de vocations. »
« Je rêve qu'un jour une arbitre féminine soit en Top 14. Ça fait aussi partie des objectifs »
Florian Grill, président de la FFR
(Re) donner davantage envie de devenir arbitre (puis de le rester) via une communication positive, voilà en grande partie l'ambition de ce plan ambitieux sur le papier. « Jusqu'à présent ce n'était pas un métier, selon le patron de la Ligue. Nous avions malgré tout de bons arbitres, mais il faut améliorer leur nombre et la qualité par la préparation physique, le suivi et davantage de temps de préparation. Et j'espère qu'avec ce plan, nous verrons émerger de nouveaux arbitres à l'échelon amateur qui monteront ensuite au niveau professionnel. »
« À la fédé, on a 2 700 arbitres aujourd'hui, répond Grill. Si on voulait être serein, il faudrait en avoir 3 300 pour couvrir toutes les rencontres. Le fait de travailler le haut doit permettre de développer le bas. On a besoin d'avoir des têtes de gondole. » Aussi bien des hommes que des femmes. Grill toujours : « Je rêve qu'un jour une arbitre féminine soit en Top 14. Ça fait aussi partie des objectifs. Et je rêve aussi qu'on entende pas parler des arbitres, c'est le meilleur signal des matches réussis et ça voudrait dire que ce plan fonctionne. »
En restructurant son arbitrage, le rugby français veut « susciter des vocations »
La LNR et la FFR, qui vont chacune investir un million d'euros, ont adopté un plan commun de relance de l'arbitrage pour mieux le structurer et le professionnaliser. C'était une priorité pour les présidents René Bouscatel et Florian Grill.
Jean-François Paturaud,
Pour bien saisir l'enjeu d'un sujet, il suffit parfois de compter le nombre d'interlocuteurs qui sont assis en face de vous. Pour annoncer et détailler en avant-première à L'Équipe« le plan de performance de l'arbitrage du secteur professionnel français », adopté par les deux institutions, ce n'est pas un, ni deux, ni même trois mais bien quatre dirigeants de la Ligue Nationale et de la Fédération française qui se sont déplacés sur la terrasse d'un hôtel de Toulon jeudi soir. D'un côté, l'homme fort de la Ligue René Bouscatel, accompagné de son directeur général Emmanuel Eschalier. Sur le banc voisin, Florian Grill, le nouveau président de la FFR, et à sa droite Jean-Marc Lhermet, son responsable du haut niveau et des officiels de match.
Car si le Top 14 et le quinze de France brillent aujourd'hui au niveau international, les arbitres français sont davantage à la peine. Seuls deux d'entre eux - Mathieu Raynal au centre et Pierre Brousset comme assistant - ont ainsi été retenus pour officier lors la Coupe du monde à la maison cet automne (8 septembre-28 octobre). Et ces dernières années, plusieurs figures reconnues ont préféré prendre leur retraite et poursuivre une nouvelle carrière au sein de staffs de clubs plutôt qu'avec un sifflet dans la bouche. Il fallait - enfin - réagir.
« Il était nécessaire et urgent de rentrer dans une discussion avec la fédération et la DTNA pour améliorer l'arbitrage et surtout le professionnaliser »
René Bouscatel, patron de la Ligue Nationale de Rugby
« Pour la LNR et surtout les présidents de clubs, il était nécessaire et urgent de rentrer dans une discussion avec la fédération et la DTNA (la Direction technique nationale de l'arbitrage) pour améliorer l'arbitrage et surtout le professionnaliser, explique d'entrée René Bouscatel. C'est un facteur extrêmement important dans le spectacle rugby et dans notre environnement. Il y a eu une professionnalisation des joueurs et il fallait que ça soit aussi le cas pour les arbitres. Nous en avons parlé avec la fédération. Et immédiatement, nous avons pu mettre en place un plan de performance. »
Il est axé sur quatre points clairement identifiés : d'abord structurer l'encadrement des arbitres (un maximum de 32 éléments) pour bénéficier d'une meilleure préparation, mieux les accompagner financièrement avec une revalorisation de leur rémunération, renforcer les échanges avec les clubs et par ailleurs mettre en place une gouvernance partagée FFR-LNR à travers un comité de pilotage. Du gagnant-gagnant pour tout le monde.
Ce projet coûtera 2 millions d'euros, répartis à parité entre la FFR et la LNR
« Ce plan était une priorité sur le haut niveau mais aussi à la base, complète Grill. Il faut travailler les deux conjointement. Avec la Ligue, on travaille la partie haut niveau pour justement que la France soit représentée comme elle l'a déjà été à l'international. Mais pour la faire émerger, il faut une base en nombre suffisant et qui soit formée. On élargit le sujet à l'ensemble des officiels des matches, y compris les représentants fédéraux. C'est un joli chantier, il est en tout cas majeur, de notre début de mandat. On l'a pris en cours de route et on a adhéré sur la partie qui concerne l'élite puisque ça nous apparaissait une évidence. »
Qui a forcément un prix. La saison prochaine, le financement de ce new-deal de l'arbitrage coûtera au total deux millions d'euros répartis à parité entre les deux entités. Et vu le contexte actuel, notamment les treize millions de déficit d'exploitation côté fédéral, ce n'est évidemment pas anodin. « On n'a pas tremblé sur ce dossier car c'est un sujet important et il faut le faire, souligne Grill. C'est un beau signe du travail en commun de la FFR et la LNR qu'il faut étendre sur plein d'autres domaines. »
L'idée est, comme pour le quinze de France, d'avancer sur les quatre années à venir. « Nous allons l'annoncer sur la première saison et nous verrons ensuite comment évoluer, souligne Bouscatel. C'était le moment. Nous avons eu les uns et les autres la volonté d'un plan progressif. Il faut susciter des vocations et que l'arbitrage français rayonne. Il manque actuellement un peu de vocations. »
« Je rêve qu'un jour une arbitre féminine soit en Top 14. Ça fait aussi partie des objectifs »
Florian Grill, président de la FFR
(Re) donner davantage envie de devenir arbitre (puis de le rester) via une communication positive, voilà en grande partie l'ambition de ce plan ambitieux sur le papier. « Jusqu'à présent ce n'était pas un métier, selon le patron de la Ligue. Nous avions malgré tout de bons arbitres, mais il faut améliorer leur nombre et la qualité par la préparation physique, le suivi et davantage de temps de préparation. Et j'espère qu'avec ce plan, nous verrons émerger de nouveaux arbitres à l'échelon amateur qui monteront ensuite au niveau professionnel. »
« À la fédé, on a 2 700 arbitres aujourd'hui, répond Grill. Si on voulait être serein, il faudrait en avoir 3 300 pour couvrir toutes les rencontres. Le fait de travailler le haut doit permettre de développer le bas. On a besoin d'avoir des têtes de gondole. » Aussi bien des hommes que des femmes. Grill toujours : « Je rêve qu'un jour une arbitre féminine soit en Top 14. Ça fait aussi partie des objectifs. Et je rêve aussi qu'on entende pas parler des arbitres, c'est le meilleur signal des matches réussis et ça voudrait dire que ce plan fonctionne. »
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« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
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Re: Fédération Française de Rugby
Rugby - Florian Grill : "Je veux donner les moyens aux ligues et aux comités"
https://www.laprovence.com/article/region/5901177658635715/florian-grill-je-veux-donner-les-moyens-aux-ligues-et-aux-comites
https://www.laprovence.com/article/region/5901177658635715/florian-grill-je-veux-donner-les-moyens-aux-ligues-et-aux-comites
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Re: Fédération Française de Rugby
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Florian-grill-president-de-la-ffr-je-pense-qu-il-faut-savoir-tendre-la-main/1417958
Florian Grill, président de la FFR : « Je pense qu'il faut savoir tendre la main »
Président de la FFR depuis juin, Florian Grill se dit fier d'avoir pacifié une Fédération dont il a découvert l'état de délabrement financier. Il souhaite désormais profiter de la Coupe du monde pour valoriser le rôle sociétal du rugby.
Frédéric Bernès, Renaud Bourel
Elu président de la FFR le 14 juin dernier, Florian Grill jongle depuis avec un emploi du temps infernal. Deux jours à gérer sa boîte (CoSpirit) , les trois suivant à Marcoussis, au siège de la fédé, et les week-ends sur les terrains. Nous sommes à onze jours du Coup d'envoi de la Coupe du monde et l'ancien deuxième-ligne du PUC nous reçoit dans ses bureaux du centre de Paris. Pendant près de deux heures, il a évoqué tous les sujets chauds depuis sa prise de fonction : la Coupe du monde, bien sûr, l'état dans lequel il a récupéré la Fédération et sa relation au quinze de France et à Fabien Galthié.
La Coupe du monde, parenthèse enchantée
Dans trois jours (vendredi, 21h15), c'est France - Nouvelle-Zélande et le début de la Coupe du monde. Comment pressentez-vous l'événement qui approche ?
« Je suis incroyablement enthousiaste. On sent la pression monter. J'ai encore dans les yeux le tifo dans le Stade de France contre l'Australie (27 août, 41-17). La Marseillaise a cappella, les poils qui se dressent. Jacques Rivoal, le patron de la Coupe du monde, me disait qu'il y avait deux heures de queue à l'ouverture de la boutique officielle place de la Concorde. On sent que les gens attendent cet événement, qu'ils ont envie de partager et de sourire. On sent que ça prend. On sent que ça vibre.
C'est à la fois un levier formidable pour la FFR et le rugby français mais ce n'est aussi qu'une parenthèse...
Bien sûr. Toute la stratégie de nos équipes, c'est d'utiliser la lumière médiatique pour montrer tout ce que nos clubs font au jour le jour. Et l'amplifier. Le rôle au quotidien d'un club dépasse la dimension sportive. Il y a la dimension éducative, et il n'est pas besoin d'ouvrir deux fois les yeux pour comprendre à quels points certaines valeurs ont besoin d'être inculquées aux gamins. Le rugby peut le faire. Il y a aussi la dimension sociétale. J'aimerais que tout le monde voie la somme d'actions incroyables menées par les clubs qui passent en dessous des radars et faire comprendre à l'État, aux régions, aux départements et à toutes les mairies le rôle sociétal du rugby.
Avec les sections de rugby adapté, le rugby santé... On a déjà 270 clubs qui mènent des actions dans les quartiers prioritaires (QPV), avec des moyens dérisoires. Il faut monter à 400. Si l'État et les collectivités nous font confiance et si, en plus, on a des mécènes qui viennent donner plus de moyens, on aura la capacité de faire nation sur la durée. On est là, on peut le faire.
Comment souhaiteriez-vous impliquer davantage le privé ?
Tous ces partenaires qui aujourd'hui viennent chercher de la visibilité, j'ai envie de leur dire : OK, ça c'est fait ; maintenant, comment faire pour donner du sens ? La Fédération leur propose de s'engager avec elle sur des missions citoyennes. On est un pays où le sport n'est pas considéré. J'aimerais aider à faire évoluer ça. Un exemple : on parle, concernant l'obésité, d'un coût de 10,7 milliards pour la collectivité. Le rugby est un sport où justement ces personnes sont accueillies à bras ouverts. On travaille sur ce sujet avec le ministère de la Santé. Moi je ne veux pas uniquement parler avec la ministre des Sports, mais avec les ministères de la Santé, de l'Éducation, de la Ville, du Travail... Je veux leur parler de toutes ces filles dans les quartiers que le rugby peut toucher, de lutte contre le racisme, l'homophobie ou la transphobie, parler d'emploi... On est en train de créer un fonds de dotation en ce sens.
« Le rugby a beaucoup disparu du monde scolaire ; or on a un outil phénoménal pour revenir dans les écoles, c'est le rugby à cinq, sans choc, sans plaquage. Un sport mixte par excellence »
Vous dites souvent que le rugby est le deuxième sport médiatique en France mais seulement le dixième en termes de pratique. La Coupe du monde peut changer cela ?
Non. Pour réduire cet écart, il faut donner plus de moyens aux Ligues régionales et aux départements. Malgré l'équation budgétaire complexe, on a décidé d'augmenter de 50 % (injecter 3 M€ de plus) les budgets dévolus aux Ligues et départements. Le rugby a beaucoup disparu du monde scolaire ; or on a un outil phénoménal pour revenir dans les écoles, c'est le rugby à cinq, sans choc, sans plaquage. Un sport mixte par excellence.
Il y a des STAPS où il n'y a plus d'option rugby, or ce sont les futurs profs d'EPS. Un chiffre hyper-intéressant : plus de 50 % de nos actuels joueurs de l'équipe de France viennent de villes de moins de 20 000 habitants. Certains viennent de zone rurale, cinq de Wallis et Futuna ou de Nouvelle-Calédonie. Il faut juste se rendre compte. En se financiarisant, ce qui était le sens de l'histoire, le rugby s'est concentré sur les grosses agglos. Si on n'y prend pas garde, le nombre de clubs va se réduire. C'est le process en cours aujourd'hui, avec des fusions à six, sept ou huit pour faire des cadets et des juniors. La proximité, c'est le premier critère de la pratique. Pour jouer, grosso modo, il faut être à moins de 10 kilomètres. L'enjeu, c'est de maintenir, voire rajouter des clubs.
Vous tablez sur quel afflux de licenciés grâce à l'effet Coupe du monde ?
Le budget de la gouvernance précédente tablait sur 30 % de croissance. Ça me paraît beaucoup au regard de ce qu'on a observé en 2007. Moi, je m'attends à 20 %, ce qui est déjà très bien. Mais le sujet, c'est de les fidéliser. Qu'est-ce qui fidélise les licenciés ? La qualité de l'encadrement, donc il faut des éducateurs diplômés ; la qualité des dirigeants et la qualité des installations. Par exemple, la féminisation des vestiaires. Parce que vous imaginez bien que la question de la proximité est encore plus prononcée pour les féminines.
Une fédération apaisée mais des comptes « affreux »
Pouvez-vous expliquer comment le déficit d'exploitation de la FFR est passé de 9 M€ à 13 puis à 20 ? Et plus généralement dans quel état vous avez trouvé la Fédération ?
Il y a des choses très positives et je ne veux pas les passer sous silence. S'il y a une fierté, c'est l'apaisement. C'est d'avoir constitué ce bureau fédéral (avec des anciens laportistes). Cet apaisement, on le devait bien au rugby. On aurait été ridicules. Les "anciens" découvrent des trucs qu'ils ne savaient pas. D'autant que Serge Simon leur avait interdit de nous parler. Au dernier comité directeur, il y a eu six abstentions ou votes contre (sur 40 membres). Il y a de bonnes équipes à Marcoussis, et il y a aussi ce gouffre budgétaire. Le lendemain de l'élection, c'était moins 9 millions d'euros. Puis moins 13, car ils avaient anticipé des revenus "hospitalités" irrationnels.
« Alexandre Martinez était président par intérim, mais il n'avait pas les leviers de la décision. Et quand il était trésorier, il ne les avait pas non plus. Quelqu'un comme Serge Simon faisait ce qu'il voulait »
On arrive à moins 20 une fois effectuée la correction sur les nouveaux partenariats maillots qu'ils avaient inscrits au prix tarif ; or il y a eu des négociations et on a abouti à 2,5 M€ de moins. Même chose pour les revenus des Six Nations. Ils avaient tablé sur l'hypothèse haute. Idem pour le GIE et les hospitalités. J'essaie d'expliquer tout dans le détail. Il y avait à la FFR des commissions qui rassemblaient 450 personnes, sur le rugby à cinq, à sept, sur le handicap... On a 20 millions de déficit, donc on n'a gardé que celles qu'on a estimées indispensables. On a remplacé des commissions de dix par deux ou trois chargés de mission bénévoles. On a ramené l'ensemble à une centaine de personnes. Ça fait partie des économies qu'on peut faire.
Vous avez décidé de conserver dans le bureau fédéral Alexandre Martinez, trésorier de l'ancienne gouvernance, qui a toujours assumé cette politique budgétaire. Pourquoi ?
Parce que trois jours après mon élection (14 juin), je fais une matinée de transition avec Alexandre Martinez. Ce matin-là, il m'a tout dit. Il a attiré mon attention sur le problème des primes joueurs qui explosaient le budget, sur les retards de règlement du Coq sportif... Il était président par intérim, mais il n'avait pas les leviers de la décision. Et quand il était trésorier, il ne les avait pas non plus. Quelqu'un comme Serge Simon faisait ce qu'il voulait. Certes, Alexandre Martinez a validé des choses que je n'aurais jamais validées, à commencer par les frais d'avocats. Mais, globalement, il a limité la casse. Je pense qu'il faut savoir tendre la main. Je suis là pour que le rugby avance, pas pour juger les erreurs des uns et des autres.
Vous venez d'annoncer la prolongation jusqu'en 2027 du contrat maillot avec Altrad...
Elle a été décidée par la précédente gouvernance, je l'ai signée. Il y aura trois partenaires textiles : la face avant avec Altrad (10 M€ par saison sur quatre saisons), la Société générale sur le dos (7 millions la saison) et Renault sur le short (5 millions la saison).
En décembre, le tribunal correctionnel de Paris a condamné Altrad et Laporte et jugé que le partenariat maillot était fondé sur un pacte de corruption. Que se passe-t-il si la cour d'appel entérine cette condamnation ?
L'appel d'offres en cours a respecté les règles d'usage. Ainsi que la présomption d'innocence en attendant le second procès.
Les primes des Bleus pour le Mondial, sa relation avec Galthié
Quel était le problème avec les primes des joueurs pour la Coupe du monde ?
Elles n'avaient pas été budgétées. Serge Simon avait topé dans la main des joueurs, mais si les choses avaient perduré, on aurait explosé le budget de l'ordre de 3 M€. Quand je dîne avec Fabien Galthié la première fois, je lui demande s'il était invité dans ces réunions au sujet des primes. Réponse : non. Raphaël Ibañez non plus. Simon passait en direct avec les joueurs. Avec Jean-Marc Lhermet (vice-président en charge des équipes de France), on a demandé si Fabien souhaitait être impliqué. Il le souhaitait, donc on a fait une réunion avec Fabien, Raphaël, Mathieu Brauge (team manager) et les représentants des joueurs (Dupont, Fickou, Marchand, Ollivon, Alldritt).
On leur a dit qu'on était désolé de venir parler de ça à deux mois de la Coupe du monde, pendant le stage à Monaco. On leur a dit que les comptes de la Fédé étaient affreux. Que ce qu'on pouvait faire, c'est leur donner l'équivalent de cent pour cent des primes partenaires versées à la FFR si on est champion ou vice-champion. Si on donnait plus, on bouffait sur le rugby amateurs. Ils ont été nickel (chaque joueur touchera environ 200 000 € en cas de sacre). Et Fabien a été aidant. Les joueurs nous ont juste demandé un truc que j'ai immédiatement accepté : ils avaient droit dans le cadre prévu par Serge Simon à quatre invitations pour leur match et quatre places payantes. C'est rien. Quand tu es l'acteur principal, c'est un non-sens. On est passé à six invitations et dix places payantes.
Est-il vrai que dans l'enveloppe des primes rien n'était prévu pour le staff ?
Oui, c'est vrai. Ça aussi on l'a changé, et le premier cercle du staff a décidé que tous les membres seraient concernés par ces primes.
Appréhendiez-vous votre relation avec Galthié étant donné ses prises de position pendant l'élection de 2020 ?
On m'avait dit que ça allait être le chaos. Pas du tout. Je ne m'inquiétais pas. Mon message a été simple : "Je comprends et je respecte ton amitié avec Bernard Laporte. Considère nous comme une ressource, pas question qu'on s'impose à vous". »
Florian Grill, président de la FFR : « Je pense qu'il faut savoir tendre la main »
Président de la FFR depuis juin, Florian Grill se dit fier d'avoir pacifié une Fédération dont il a découvert l'état de délabrement financier. Il souhaite désormais profiter de la Coupe du monde pour valoriser le rôle sociétal du rugby.
Frédéric Bernès, Renaud Bourel
Elu président de la FFR le 14 juin dernier, Florian Grill jongle depuis avec un emploi du temps infernal. Deux jours à gérer sa boîte (CoSpirit) , les trois suivant à Marcoussis, au siège de la fédé, et les week-ends sur les terrains. Nous sommes à onze jours du Coup d'envoi de la Coupe du monde et l'ancien deuxième-ligne du PUC nous reçoit dans ses bureaux du centre de Paris. Pendant près de deux heures, il a évoqué tous les sujets chauds depuis sa prise de fonction : la Coupe du monde, bien sûr, l'état dans lequel il a récupéré la Fédération et sa relation au quinze de France et à Fabien Galthié.
La Coupe du monde, parenthèse enchantée
Dans trois jours (vendredi, 21h15), c'est France - Nouvelle-Zélande et le début de la Coupe du monde. Comment pressentez-vous l'événement qui approche ?
« Je suis incroyablement enthousiaste. On sent la pression monter. J'ai encore dans les yeux le tifo dans le Stade de France contre l'Australie (27 août, 41-17). La Marseillaise a cappella, les poils qui se dressent. Jacques Rivoal, le patron de la Coupe du monde, me disait qu'il y avait deux heures de queue à l'ouverture de la boutique officielle place de la Concorde. On sent que les gens attendent cet événement, qu'ils ont envie de partager et de sourire. On sent que ça prend. On sent que ça vibre.
C'est à la fois un levier formidable pour la FFR et le rugby français mais ce n'est aussi qu'une parenthèse...
Bien sûr. Toute la stratégie de nos équipes, c'est d'utiliser la lumière médiatique pour montrer tout ce que nos clubs font au jour le jour. Et l'amplifier. Le rôle au quotidien d'un club dépasse la dimension sportive. Il y a la dimension éducative, et il n'est pas besoin d'ouvrir deux fois les yeux pour comprendre à quels points certaines valeurs ont besoin d'être inculquées aux gamins. Le rugby peut le faire. Il y a aussi la dimension sociétale. J'aimerais que tout le monde voie la somme d'actions incroyables menées par les clubs qui passent en dessous des radars et faire comprendre à l'État, aux régions, aux départements et à toutes les mairies le rôle sociétal du rugby.
Avec les sections de rugby adapté, le rugby santé... On a déjà 270 clubs qui mènent des actions dans les quartiers prioritaires (QPV), avec des moyens dérisoires. Il faut monter à 400. Si l'État et les collectivités nous font confiance et si, en plus, on a des mécènes qui viennent donner plus de moyens, on aura la capacité de faire nation sur la durée. On est là, on peut le faire.
Comment souhaiteriez-vous impliquer davantage le privé ?
Tous ces partenaires qui aujourd'hui viennent chercher de la visibilité, j'ai envie de leur dire : OK, ça c'est fait ; maintenant, comment faire pour donner du sens ? La Fédération leur propose de s'engager avec elle sur des missions citoyennes. On est un pays où le sport n'est pas considéré. J'aimerais aider à faire évoluer ça. Un exemple : on parle, concernant l'obésité, d'un coût de 10,7 milliards pour la collectivité. Le rugby est un sport où justement ces personnes sont accueillies à bras ouverts. On travaille sur ce sujet avec le ministère de la Santé. Moi je ne veux pas uniquement parler avec la ministre des Sports, mais avec les ministères de la Santé, de l'Éducation, de la Ville, du Travail... Je veux leur parler de toutes ces filles dans les quartiers que le rugby peut toucher, de lutte contre le racisme, l'homophobie ou la transphobie, parler d'emploi... On est en train de créer un fonds de dotation en ce sens.
« Le rugby a beaucoup disparu du monde scolaire ; or on a un outil phénoménal pour revenir dans les écoles, c'est le rugby à cinq, sans choc, sans plaquage. Un sport mixte par excellence »
Vous dites souvent que le rugby est le deuxième sport médiatique en France mais seulement le dixième en termes de pratique. La Coupe du monde peut changer cela ?
Non. Pour réduire cet écart, il faut donner plus de moyens aux Ligues régionales et aux départements. Malgré l'équation budgétaire complexe, on a décidé d'augmenter de 50 % (injecter 3 M€ de plus) les budgets dévolus aux Ligues et départements. Le rugby a beaucoup disparu du monde scolaire ; or on a un outil phénoménal pour revenir dans les écoles, c'est le rugby à cinq, sans choc, sans plaquage. Un sport mixte par excellence.
Il y a des STAPS où il n'y a plus d'option rugby, or ce sont les futurs profs d'EPS. Un chiffre hyper-intéressant : plus de 50 % de nos actuels joueurs de l'équipe de France viennent de villes de moins de 20 000 habitants. Certains viennent de zone rurale, cinq de Wallis et Futuna ou de Nouvelle-Calédonie. Il faut juste se rendre compte. En se financiarisant, ce qui était le sens de l'histoire, le rugby s'est concentré sur les grosses agglos. Si on n'y prend pas garde, le nombre de clubs va se réduire. C'est le process en cours aujourd'hui, avec des fusions à six, sept ou huit pour faire des cadets et des juniors. La proximité, c'est le premier critère de la pratique. Pour jouer, grosso modo, il faut être à moins de 10 kilomètres. L'enjeu, c'est de maintenir, voire rajouter des clubs.
Vous tablez sur quel afflux de licenciés grâce à l'effet Coupe du monde ?
Le budget de la gouvernance précédente tablait sur 30 % de croissance. Ça me paraît beaucoup au regard de ce qu'on a observé en 2007. Moi, je m'attends à 20 %, ce qui est déjà très bien. Mais le sujet, c'est de les fidéliser. Qu'est-ce qui fidélise les licenciés ? La qualité de l'encadrement, donc il faut des éducateurs diplômés ; la qualité des dirigeants et la qualité des installations. Par exemple, la féminisation des vestiaires. Parce que vous imaginez bien que la question de la proximité est encore plus prononcée pour les féminines.
Une fédération apaisée mais des comptes « affreux »
Pouvez-vous expliquer comment le déficit d'exploitation de la FFR est passé de 9 M€ à 13 puis à 20 ? Et plus généralement dans quel état vous avez trouvé la Fédération ?
Il y a des choses très positives et je ne veux pas les passer sous silence. S'il y a une fierté, c'est l'apaisement. C'est d'avoir constitué ce bureau fédéral (avec des anciens laportistes). Cet apaisement, on le devait bien au rugby. On aurait été ridicules. Les "anciens" découvrent des trucs qu'ils ne savaient pas. D'autant que Serge Simon leur avait interdit de nous parler. Au dernier comité directeur, il y a eu six abstentions ou votes contre (sur 40 membres). Il y a de bonnes équipes à Marcoussis, et il y a aussi ce gouffre budgétaire. Le lendemain de l'élection, c'était moins 9 millions d'euros. Puis moins 13, car ils avaient anticipé des revenus "hospitalités" irrationnels.
« Alexandre Martinez était président par intérim, mais il n'avait pas les leviers de la décision. Et quand il était trésorier, il ne les avait pas non plus. Quelqu'un comme Serge Simon faisait ce qu'il voulait »
On arrive à moins 20 une fois effectuée la correction sur les nouveaux partenariats maillots qu'ils avaient inscrits au prix tarif ; or il y a eu des négociations et on a abouti à 2,5 M€ de moins. Même chose pour les revenus des Six Nations. Ils avaient tablé sur l'hypothèse haute. Idem pour le GIE et les hospitalités. J'essaie d'expliquer tout dans le détail. Il y avait à la FFR des commissions qui rassemblaient 450 personnes, sur le rugby à cinq, à sept, sur le handicap... On a 20 millions de déficit, donc on n'a gardé que celles qu'on a estimées indispensables. On a remplacé des commissions de dix par deux ou trois chargés de mission bénévoles. On a ramené l'ensemble à une centaine de personnes. Ça fait partie des économies qu'on peut faire.
Vous avez décidé de conserver dans le bureau fédéral Alexandre Martinez, trésorier de l'ancienne gouvernance, qui a toujours assumé cette politique budgétaire. Pourquoi ?
Parce que trois jours après mon élection (14 juin), je fais une matinée de transition avec Alexandre Martinez. Ce matin-là, il m'a tout dit. Il a attiré mon attention sur le problème des primes joueurs qui explosaient le budget, sur les retards de règlement du Coq sportif... Il était président par intérim, mais il n'avait pas les leviers de la décision. Et quand il était trésorier, il ne les avait pas non plus. Quelqu'un comme Serge Simon faisait ce qu'il voulait. Certes, Alexandre Martinez a validé des choses que je n'aurais jamais validées, à commencer par les frais d'avocats. Mais, globalement, il a limité la casse. Je pense qu'il faut savoir tendre la main. Je suis là pour que le rugby avance, pas pour juger les erreurs des uns et des autres.
Vous venez d'annoncer la prolongation jusqu'en 2027 du contrat maillot avec Altrad...
Elle a été décidée par la précédente gouvernance, je l'ai signée. Il y aura trois partenaires textiles : la face avant avec Altrad (10 M€ par saison sur quatre saisons), la Société générale sur le dos (7 millions la saison) et Renault sur le short (5 millions la saison).
En décembre, le tribunal correctionnel de Paris a condamné Altrad et Laporte et jugé que le partenariat maillot était fondé sur un pacte de corruption. Que se passe-t-il si la cour d'appel entérine cette condamnation ?
L'appel d'offres en cours a respecté les règles d'usage. Ainsi que la présomption d'innocence en attendant le second procès.
Les primes des Bleus pour le Mondial, sa relation avec Galthié
Quel était le problème avec les primes des joueurs pour la Coupe du monde ?
Elles n'avaient pas été budgétées. Serge Simon avait topé dans la main des joueurs, mais si les choses avaient perduré, on aurait explosé le budget de l'ordre de 3 M€. Quand je dîne avec Fabien Galthié la première fois, je lui demande s'il était invité dans ces réunions au sujet des primes. Réponse : non. Raphaël Ibañez non plus. Simon passait en direct avec les joueurs. Avec Jean-Marc Lhermet (vice-président en charge des équipes de France), on a demandé si Fabien souhaitait être impliqué. Il le souhaitait, donc on a fait une réunion avec Fabien, Raphaël, Mathieu Brauge (team manager) et les représentants des joueurs (Dupont, Fickou, Marchand, Ollivon, Alldritt).
On leur a dit qu'on était désolé de venir parler de ça à deux mois de la Coupe du monde, pendant le stage à Monaco. On leur a dit que les comptes de la Fédé étaient affreux. Que ce qu'on pouvait faire, c'est leur donner l'équivalent de cent pour cent des primes partenaires versées à la FFR si on est champion ou vice-champion. Si on donnait plus, on bouffait sur le rugby amateurs. Ils ont été nickel (chaque joueur touchera environ 200 000 € en cas de sacre). Et Fabien a été aidant. Les joueurs nous ont juste demandé un truc que j'ai immédiatement accepté : ils avaient droit dans le cadre prévu par Serge Simon à quatre invitations pour leur match et quatre places payantes. C'est rien. Quand tu es l'acteur principal, c'est un non-sens. On est passé à six invitations et dix places payantes.
Est-il vrai que dans l'enveloppe des primes rien n'était prévu pour le staff ?
Oui, c'est vrai. Ça aussi on l'a changé, et le premier cercle du staff a décidé que tous les membres seraient concernés par ces primes.
Appréhendiez-vous votre relation avec Galthié étant donné ses prises de position pendant l'élection de 2020 ?
On m'avait dit que ça allait être le chaos. Pas du tout. Je ne m'inquiétais pas. Mon message a été simple : "Je comprends et je respecte ton amitié avec Bernard Laporte. Considère nous comme une ressource, pas question qu'on s'impose à vous". »
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