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M. Jagr dans le SO du 09/10/09
AllezUnion.com, Forum des supporters de l'Union Bordeaux Bègles - Rugby :: Union Bordeaux Bègles :: Côté tribune ... des sélectionneurs :: Anciens Joueurs
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M. Jagr dans le SO du 09/10/09
http://www.sudouest.com/gironde/sports/rugby/article/731763/mil/5209998.html
RUGBY PRO D2 (6E JOURNÉE), AVANT UNION BORDEAUX-BÈGLES - AGEN. Après huit saisons à Toulon, le double meilleur marqueur de Pro D2, emblème du rugby tchèque, vit une expérience nouvelle et différente en Gironde
La troisième vie de Jagr

Martin Jagr n'a marqué qu'un seul essai cette saison : ici, contre Auch. (PHOTo FABIEN COTTEREAU)
Trente ans. C'était il y a quinze jours. Martin Jagr passait le cap symbolique. « En fait, ça ne m'a rien fait. Car j'ai l'impression de n'avoir jamais été aussi jeune. » Le tout dit dans un grand sourire. Ultra-disponible, chambreur et affable, l'ailier tchèque, « star » du recrutement estival bordelais et qui sera très attendu dimanche au stade Chaban-Delmas face au SU Agen, trimballe depuis son arrivée sa bonne humeur. Une crème, mais avec une sacrée épaisseur. Découverte.
0-20 ans : Prague.
On lui a posé la question 50 000 fois dans son pays ; un peu moins en France. Et Martin Jagr n'a toujours pas la réponse : est-il oui ou non, de la famille de Jaromir Jagr, légende vivante du hockey-sur-glace ? « Il y en a qui disent que oui, d'autres que non. Très éloignée, en tout cas », sourit-il. Si le « jaguar » (son surnom) a bien tapé le palet, c'est parce que c'était incontournable dans ce qui s'appelait encore la Tchécoslovaquie. « Quand j'étais enfant, on faisait un petit peu de tous les sports » raconte le polyglotte (trois langues parlées couramment), qui n'avait jamais quitté sa capitale avant de s'exiler.
Il a penché définitivement pour le rugby, « le 64e sport en République tchèque », par gênes : son grand-père et son oncle jouaient. Et a su rapidement ce qu'il voulait. « Partir à l'étranger pour devenir professionnel. » Et pour cause. À 17 ans, l'ailier du Sparta est meilleur marqueur de l'élite (il le sera trois fois de suite), titulaire en sélection. « Je suis parti à 20 ans au Pays de Galles dans le club où jouait Ladislav Vondrasek, qui est un ami. C'était en D2, on a joué la finale, mais ça ne me convenait pas : ce n'était pas assez pro. »
Ça tombe bien, les recruteurs de Toulon l'ont remarqué lors d'un stage de l'équipe nationale à Auxerre.
22-29 ans, Toulon.
« Je ne sais pas qui n'a pas voulu me conserver. Tout le monde me disait le contraire. Mais quand vous attendez un contrat qui ne vient jamais... » À vrai dire, Martin Jagr n'a pas été surpris de la manière dont s'est terminée son histoire avec le RCT. En huit saisons, le bonhomme y a tout vu, tout connu et pourrait écrire un livre d'anecdotes : Mayol « avec 1 000 personnes puis 12 000 mais une majorité de footeux », deux descentes de l'élite, une remontée « inespérée avec une fête énorme » et une autre « sans éclat », la bande de Minots de 2005 et la multinationale de mercenaires de Mourad Boudjellal, une équipe de Pro D2 avec 5 champions du monde et les lofts pour indésirable, la passion et les excès...
« La saison passée, je n'avais aucun ami dans le groupe : inconsciemment je me suis fermé car à chaque fois que je m'étais fait des copains, ils ont été virés au bout de trois mois... Nous sommes trois à y être restés sur la durée : Gia Labadze, moi et Philipp Fitzgerald. Si je suis quelqu'un d'abordable, je suis très restreint dans ma vie privée. J'y avais mon cercle fermé de proches et je m'y sentais bien. »
Des 18 (!) entraîneurs connus en huit ans, il en retire deux : Tim Lane, « le meilleur » et Tana Umaga, « qui a apporté une autre conception de l'entraînement, avec plus de jeu. » De ses coéquipiers, il évoque Labadze et Andrew Mehrtens, « capables de se couper la main pour toi. »
« Mais j'essaie de me souvenir des petites phrases de chacun. Toulon m'a tout appris, tout donné. Je pensais y finir ma carrière. Ce ne sera pas le cas, je ne le regrette pas, au contraire. C'est en partant qu'on se rend compte de tout ce qu'il y a d'hallucinant là-bas. »
30 ans, Bordeaux.
Castres, Agen, Montauban... Autant d'endroits où ce petit gabarit, que sa compagne (tchèque) suit depuis ses débuts, aurait pu aller faire parler ses talents de finisseurs cet été. « À Toulon, ces dernières années, vous jouiez votre carrière à chaque match : si vous le ratiez, vous savez que vous alliez être viré. J'en avais marre de ça, envie de m'installer à un endroit où l'amour du maillot, ça ne dure pas trois mois et où j'aurais ma place dans le projet à moyen terme. »
Alors il dit aujourd'hui « revivre. » « Les villes, déjà, son très différentes : à Toulon, à part le rugby, il n'y a pas grand-chose... Et surtout, je redécouvre un groupe, évidemment moins fort rugbystiquement, mais où les gars sont potes, ont envie de se défoncer ensemble. J'échange aussi beaucoup avec les entraîneurs, j'ai un rôle de conseil auprès des jeunes. Ça me plaît. » Pourtant, une chose le chagrine : son rendement. « Mon objectif, pour l'instant, est de revenir à 100 %. Il faut que je revienne au rugby, aux schémas de la Pro D2 et j'ai un peu de mal. »
Pour la suite, il a le temps. « Tant que mes jambes me portent, je ne me vois pas arrêter. Après, je ne sais pas. Pour ma femme comme pour moi, si je ne reste pas dans le rugby, il sera plus facile de trouver un travail au pays. On verra... »
Lire aussi en page 39.
Auteur : NICOLAS LE GARDIEN
n.legardien@sudouest.com
RUGBY PRO D2 (6E JOURNÉE), AVANT UNION BORDEAUX-BÈGLES - AGEN. Après huit saisons à Toulon, le double meilleur marqueur de Pro D2, emblème du rugby tchèque, vit une expérience nouvelle et différente en Gironde
La troisième vie de Jagr

Martin Jagr n'a marqué qu'un seul essai cette saison : ici, contre Auch. (PHOTo FABIEN COTTEREAU)
Trente ans. C'était il y a quinze jours. Martin Jagr passait le cap symbolique. « En fait, ça ne m'a rien fait. Car j'ai l'impression de n'avoir jamais été aussi jeune. » Le tout dit dans un grand sourire. Ultra-disponible, chambreur et affable, l'ailier tchèque, « star » du recrutement estival bordelais et qui sera très attendu dimanche au stade Chaban-Delmas face au SU Agen, trimballe depuis son arrivée sa bonne humeur. Une crème, mais avec une sacrée épaisseur. Découverte.
0-20 ans : Prague.
On lui a posé la question 50 000 fois dans son pays ; un peu moins en France. Et Martin Jagr n'a toujours pas la réponse : est-il oui ou non, de la famille de Jaromir Jagr, légende vivante du hockey-sur-glace ? « Il y en a qui disent que oui, d'autres que non. Très éloignée, en tout cas », sourit-il. Si le « jaguar » (son surnom) a bien tapé le palet, c'est parce que c'était incontournable dans ce qui s'appelait encore la Tchécoslovaquie. « Quand j'étais enfant, on faisait un petit peu de tous les sports » raconte le polyglotte (trois langues parlées couramment), qui n'avait jamais quitté sa capitale avant de s'exiler.
Il a penché définitivement pour le rugby, « le 64e sport en République tchèque », par gênes : son grand-père et son oncle jouaient. Et a su rapidement ce qu'il voulait. « Partir à l'étranger pour devenir professionnel. » Et pour cause. À 17 ans, l'ailier du Sparta est meilleur marqueur de l'élite (il le sera trois fois de suite), titulaire en sélection. « Je suis parti à 20 ans au Pays de Galles dans le club où jouait Ladislav Vondrasek, qui est un ami. C'était en D2, on a joué la finale, mais ça ne me convenait pas : ce n'était pas assez pro. »
Ça tombe bien, les recruteurs de Toulon l'ont remarqué lors d'un stage de l'équipe nationale à Auxerre.
22-29 ans, Toulon.
« Je ne sais pas qui n'a pas voulu me conserver. Tout le monde me disait le contraire. Mais quand vous attendez un contrat qui ne vient jamais... » À vrai dire, Martin Jagr n'a pas été surpris de la manière dont s'est terminée son histoire avec le RCT. En huit saisons, le bonhomme y a tout vu, tout connu et pourrait écrire un livre d'anecdotes : Mayol « avec 1 000 personnes puis 12 000 mais une majorité de footeux », deux descentes de l'élite, une remontée « inespérée avec une fête énorme » et une autre « sans éclat », la bande de Minots de 2005 et la multinationale de mercenaires de Mourad Boudjellal, une équipe de Pro D2 avec 5 champions du monde et les lofts pour indésirable, la passion et les excès...
« La saison passée, je n'avais aucun ami dans le groupe : inconsciemment je me suis fermé car à chaque fois que je m'étais fait des copains, ils ont été virés au bout de trois mois... Nous sommes trois à y être restés sur la durée : Gia Labadze, moi et Philipp Fitzgerald. Si je suis quelqu'un d'abordable, je suis très restreint dans ma vie privée. J'y avais mon cercle fermé de proches et je m'y sentais bien. »
Des 18 (!) entraîneurs connus en huit ans, il en retire deux : Tim Lane, « le meilleur » et Tana Umaga, « qui a apporté une autre conception de l'entraînement, avec plus de jeu. » De ses coéquipiers, il évoque Labadze et Andrew Mehrtens, « capables de se couper la main pour toi. »
« Mais j'essaie de me souvenir des petites phrases de chacun. Toulon m'a tout appris, tout donné. Je pensais y finir ma carrière. Ce ne sera pas le cas, je ne le regrette pas, au contraire. C'est en partant qu'on se rend compte de tout ce qu'il y a d'hallucinant là-bas. »
30 ans, Bordeaux.
Castres, Agen, Montauban... Autant d'endroits où ce petit gabarit, que sa compagne (tchèque) suit depuis ses débuts, aurait pu aller faire parler ses talents de finisseurs cet été. « À Toulon, ces dernières années, vous jouiez votre carrière à chaque match : si vous le ratiez, vous savez que vous alliez être viré. J'en avais marre de ça, envie de m'installer à un endroit où l'amour du maillot, ça ne dure pas trois mois et où j'aurais ma place dans le projet à moyen terme. »
Alors il dit aujourd'hui « revivre. » « Les villes, déjà, son très différentes : à Toulon, à part le rugby, il n'y a pas grand-chose... Et surtout, je redécouvre un groupe, évidemment moins fort rugbystiquement, mais où les gars sont potes, ont envie de se défoncer ensemble. J'échange aussi beaucoup avec les entraîneurs, j'ai un rôle de conseil auprès des jeunes. Ça me plaît. » Pourtant, une chose le chagrine : son rendement. « Mon objectif, pour l'instant, est de revenir à 100 %. Il faut que je revienne au rugby, aux schémas de la Pro D2 et j'ai un peu de mal. »
Pour la suite, il a le temps. « Tant que mes jambes me portent, je ne me vois pas arrêter. Après, je ne sais pas. Pour ma femme comme pour moi, si je ne reste pas dans le rugby, il sera plus facile de trouver un travail au pays. On verra... »
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n.legardien@sudouest.com
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