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Yann Lesgourgues
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Re: Yann Lesgourgues
Moi le premier!S.K.I.T.O a écrit:Même ses detracteurs parmi nous vont le trouver formidable en comparaison d'Abadie
Roberto Miopalmo- J'aime l'Union à la folie
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Re: Yann Lesgourgues
Scalp a écrit:S.K.I.T.O a écrit:Même ses detracteurs parmi nous vont le trouver formidable en comparaison d'Abadie
Ça parait évident, mais j'attends de voir dans quel état de forme va nous revenir Yann
la mise en route risque d'être longue, sauf s'il est passé par les datas experts de Thibaut Giroud...il a dû lui concocter un programme "hyper fast" pour son retour.
Dr. Gregory Bouse- J'aime l'Union à la folie
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Re: Yann Lesgourgues
Dr. Gregory Bouse a écrit:Scalp a écrit:S.K.I.T.O a écrit:Même ses detracteurs parmi nous vont le trouver formidable en comparaison d'Abadie
Ça parait évident, mais j'attends de voir dans quel état de forme va nous revenir Yann
la mise en route risque d'être longue, sauf s'il est passé par les datas experts de Thibaut Giroud...il a dû lui concocter un programme "hyper fast" pour son retour.
Pour la réathlétisation ça dépend du type de technique de l'opé, reconstruction complète, récupération ou renforcement du ligament, dans le 1er cas ça peut être long et aléatoire de par la re-connexion nerveuse et donc pour récupérer sa proprioception. C’est pour cela que d’un joueur à l’autre il peut y avoir quelques mois de différence.
Je suis confiant sur le retour de Yann, quand bien même il n’a plus ses jambes de 20 ans et que ça prenne un peu de temps pour retrouver un niveau physique satisfaisant, ses qualités globales et sa fidélité au club vont faire qu’il va se plaire dans le jeu mis en place ; par le passé ses appuis et qualités de sprinter avaient un peu éclipsé le fait qu’il a une très bonne passe et un bon jeu au pied (qu’il avait amélioré au fil des ans).
Et ne le clouons pas au pilori s’il est un peu discret sur ses 2 premiers matchs.
Bon retour Yann !
_________________
« Si le seul outil que vous avez est un marteau, vous tendez à voir tout problème comme un clou. » Abraham Maslow
« You can't kill what you can't see. » The Last Poets
« Il est plus facile de tromper les gens, que de les convaincre qu’ils ont été trompés. » Mark Twain
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Humeur : « En ce moment, quand je vois les solutions aux problèmes, je me dis que juste le problème, c’est mieux. » Grégoire Quartier
Re: Yann Lesgourgues
C'est vrai que chaque jour le rapproche d'un jour de sa date de retourScalp a écrit:
tonysoprano- J'aime l'Union passionnément
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Re: Yann Lesgourgues
biscouette a écrit:Dr. Gregory Bouse a écrit:Scalp a écrit:S.K.I.T.O a écrit:Même ses detracteurs parmi nous vont le trouver formidable en comparaison d'Abadie
Ça parait évident, mais j'attends de voir dans quel état de forme va nous revenir Yann
la mise en route risque d'être longue, sauf s'il est passé par les datas experts de Thibaut Giroud...il a dû lui concocter un programme "hyper fast" pour son retour.
Pour la réathlétisation ça dépend du type de technique de l'opé, reconstruction complète, récupération ou renforcement du ligament, dans le 1er cas ça peut être long et aléatoire de par la re-connexion nerveuse et donc pour récupérer sa proprioception. C’est pour cela que d’un joueur à l’autre il peut y avoir quelques mois de différence.
Je suis confiant sur le retour de Yann, quand bien même il n’a plus ses jambes de 20 ans et que ça prenne un peu de temps pour retrouver un niveau physique satisfaisant, ses qualités globales et sa fidélité au club vont faire qu’il va se plaire dans le jeu mis en place ; par le passé ses appuis et qualités de sprinter avaient un peu éclipsé le fait qu’il a une très bonne passe et un bon jeu au pied (qu’il avait amélioré au fil des ans).
Et ne le clouons pas au pilori s’il est un peu discret sur ses 2 premiers matchs.
Bon retour Yann !
Itou Biscouette !
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Re: Yann Lesgourgues
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Re: Yann Lesgourgues
Retour de Yann d'après lui, fin février, début mars, même si rien n'est gravé dans le marbre…
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Re: Yann Lesgourgues
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Re: Yann Lesgourgues
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Re: Yann Lesgourgues
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Re: Yann Lesgourgues
biscouette a écrit:Bon retour Yann !
on va vite voir s'il a le niveau. 2 saisons sans jouer ou presque, c'est très long, même pour un sportif de haut niveau.
Dr. Gregory Bouse- J'aime l'Union à la folie
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Re: Yann Lesgourgues
https://www.sudouest.fr/sport/rugby/bordeaux-begles/entretien-yann-lesgourgues-ubb-sur-le-moment-je-me-suis-dit-que-je-n-avais-pas-la-bonne-etoile-18774432.php
Entretien. Yann Lesgourgues (UBB) : « Sur le moment, je me suis dit que je n’avais pas la bonne étoile »
Par Yoan Leshauriès
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Victime d’une rupture du ligament croisé antérieur du genou droit lors de la présaison, Yann Lesgourgues fait son retour avec l’Union Bordeaux-Bègles ce samedi. Il sera même titulaire face au Racing 92
Yann Lesgourgues et l’Union Bordeaux-Bègles n’ont plus de temps à perdre. D’ailleurs, pour son retour à la compétition, le demi de mêlée sera titulaire face au Racing 92 ce samedi (21 h 05). Après avoir manqué le début de saison en raison à cause d’une rupture du ligament croisé antérieur du genou droit, le numéro 9 espère en avoir fini avec les coups du sort. Il compte bien aider l’UBB à repartir de l’avant.
L’Union Bordeaux-Bègles recevra le Racing 92 ce samedi (21 h 05) à Chaban-Delmas lors de la 17e journée de Top 14. Les compositions d’équipes
Vous voilà de retour après de longs mois d’absence. Comment vous sentez-vous ?
Je me sens très bien. Après de longs mois d’attente, j’avais coché cette période pour mon retour. Je ne suis ni en retard, ni en avance. Tout s’est bien passé, j’ai de bonnes sensations. Tout est positif. Je suis très excité, d’autant plus que je fais mon retour à Chaban. J’ai l’impression que je reviens quinze ans en arrière, sur mes premiers matchs de joueur de rugby. J’ai envie de donner le meilleur de moi-même. Depuis cette semaine, je pense beaucoup à ce rendez-vous.
« Je suis tellement excité à l’idée de jouer que physiquement, je pense que ça suivra »
Vous êtes titulaire d’entrée. Si l’envie est là, n’y a-t-il pas une part de doute quant à la condition physique après une si longue coupure ?
Bien sûr qu’il y a un petit doute. Même si j’ai énormément travaillé avec les préparateurs physiques, ça ne remplace en rien les matchs. Le staff a décidé de me faire débuter face au Racing, les entraîneurs m’ont dit qu’il n’y avait aucune pression par rapport à ça : je donne ce que j’ai à donner et après, le coaching se fera naturellement. Je ne dois pas me prendre la tête par rapport à ça. J’ai confiance en mon physique. Je suis tellement excité à l’idée de jouer, d’apporter à l’équipe, que physiquement, je pense que ça suivra.
Le match
L’UBB est dos au mur à Chaban-Delmas. Après trois défaites en quatre matchs (dont deux à domicile), le club girondin n’a pas le droit à l’erreur face à un Racing 92 qui souffre lui aussi en cette période internationale (4 défaites de rang). Les Bordelais comptent sur les retours de Lesgourgues, Ducuing et Coleman pour tenter d’amorcer une nouvelle dynamique, ainsi que sur Depoortere et Lamothe qui rejoindront le XV de France ce dimanche pour préparer le quatrième match du Tournoi au Pays de Galles.
En l’absence de Maxime Lucu, votre retour était très attendu au poste de demi de mêlée. Cela rajoute-t-il un poids supplémentaire sur vos épaules ?
C’est vrai que la période est compliquée de par les résultats. Mais il ne faut pas trop attendre de moi non plus, je ne vais pas révolutionner l’UBB. Sur un match de reprise, je ne vais pas faire des miracles. On s’en sortira collectivement. Je ne suis pas le seul joueur de retour. Les autres vont aussi bien du bien au groupe pour essayer d’enclencher une nouvelle dynamique.
Beaucoup de choses ont changé à l’UBB depuis la saison dernière. Faire son retour en plein milieu de la saison, ça complique les choses ?
C’est un peu plus difficile dans le sens où je me suis blessé avant les matchs de présaison. Il y avait un nouveau staff, de nouveaux systèmes… Là, je reprends le train en route. Je commence à prendre les automatismes aux entraînements. Mais il y aura certainement une phase d’adaptation pendant deux-trois matchs.
Après avoir déjà été absent de longs mois la saison dernière suite à un accident de scooter, à quoi avez-vous pensé au moment de votre blessure cet été ?
Sur le moment, je me suis dit que je n’avais vraiment pas de chance, que je n’avais pas la bonne étoile. C’était une nouvelle saison qui allait démarrer, je me sentais vraiment bien, j’avais envie d’écrire une nouvelle histoire. Et tout s’écroulait. Sur les premiers temps de la convalescence, ça a été difficile à digérer.
« Des questions ont résonné dans ma tête pendant plusieurs semaines. Pourquoi moi ? Pourquoi maintenant ? »
À chaud, avez-vous pensé à tout plaquer ?
Non. Mais c’est vrai que j’étais vraiment au fond du seau. Des questions ont résonné dans ma tête pendant plusieurs semaines. Pourquoi moi ? Pourquoi maintenant ? Pourquoi comme ça ? C’est très dur à encaisser. J’étais complètement abattu. Voir que le sort s’acharnait sur moi était vraiment dur à accepter.
Qu’est ce qui vous a fait tenir ?
Mon entourage a été très important. Les soutiens du groupe ou du staff m’ont aussi aidé. Ça m’a tenu debout, je ne me suis jamais senti mis de côté. Et c’était très important pour moi. Parce que quand tout ça te tombe dessus à répétition, tu peux vite partir en dépression.
On a l’impression que cette bonne étoile vous fuit depuis votre arrivée à l’UBB. Dans la peau de l’éternel numéro 2 au poste de demi de mêlée, vous avez connu un accident, des blessures… Et la seule fois où vous avez porté le maillot du XV de France (en novembre 2017 face aux All Blacks à Lyon), cela n’a pas été comptabilisé comme une sélection. Quel regard portez-vous sur tout ça ?
Je me dis que c’est comme ça. Je ne suis pas un mec qui jalouse les autres, je ne fonctionne pas comme ça. Si je n’y étais pas, c’est que je ne devais pas y être. Si on ne m’a pas pris, c’est qu’il y avait meilleur que moi. Je n’ai aucun regret. En 2018, quand je me blesse au genou, là, c’est vrai, je me suis déjà dit : pourquoi moi ? Pourquoi à ce moment ? Alors que je n’étais pas loin du truc.
À 33 ans, vous êtes plus proche de la fin que du début. Comment imaginez-vous la fin de carrière ?
Ma priorité, c’est de rejouer au rugby, de reprendre du plaisir, et de retrouver le niveau qui était le mien. Après, on verra, tout est possible. Je ne me suis pas fixé de date pour arrêter. Quand on sort d’une longue blessure, à chaud, on ne pense qu’à rejouer. Rien de plus.
Entretien. Yann Lesgourgues (UBB) : « Sur le moment, je me suis dit que je n’avais pas la bonne étoile »
Par Yoan Leshauriès
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Victime d’une rupture du ligament croisé antérieur du genou droit lors de la présaison, Yann Lesgourgues fait son retour avec l’Union Bordeaux-Bègles ce samedi. Il sera même titulaire face au Racing 92
Yann Lesgourgues et l’Union Bordeaux-Bègles n’ont plus de temps à perdre. D’ailleurs, pour son retour à la compétition, le demi de mêlée sera titulaire face au Racing 92 ce samedi (21 h 05). Après avoir manqué le début de saison en raison à cause d’une rupture du ligament croisé antérieur du genou droit, le numéro 9 espère en avoir fini avec les coups du sort. Il compte bien aider l’UBB à repartir de l’avant.
L’Union Bordeaux-Bègles recevra le Racing 92 ce samedi (21 h 05) à Chaban-Delmas lors de la 17e journée de Top 14. Les compositions d’équipes
Vous voilà de retour après de longs mois d’absence. Comment vous sentez-vous ?
Je me sens très bien. Après de longs mois d’attente, j’avais coché cette période pour mon retour. Je ne suis ni en retard, ni en avance. Tout s’est bien passé, j’ai de bonnes sensations. Tout est positif. Je suis très excité, d’autant plus que je fais mon retour à Chaban. J’ai l’impression que je reviens quinze ans en arrière, sur mes premiers matchs de joueur de rugby. J’ai envie de donner le meilleur de moi-même. Depuis cette semaine, je pense beaucoup à ce rendez-vous.
« Je suis tellement excité à l’idée de jouer que physiquement, je pense que ça suivra »
Vous êtes titulaire d’entrée. Si l’envie est là, n’y a-t-il pas une part de doute quant à la condition physique après une si longue coupure ?
Bien sûr qu’il y a un petit doute. Même si j’ai énormément travaillé avec les préparateurs physiques, ça ne remplace en rien les matchs. Le staff a décidé de me faire débuter face au Racing, les entraîneurs m’ont dit qu’il n’y avait aucune pression par rapport à ça : je donne ce que j’ai à donner et après, le coaching se fera naturellement. Je ne dois pas me prendre la tête par rapport à ça. J’ai confiance en mon physique. Je suis tellement excité à l’idée de jouer, d’apporter à l’équipe, que physiquement, je pense que ça suivra.
Le match
L’UBB est dos au mur à Chaban-Delmas. Après trois défaites en quatre matchs (dont deux à domicile), le club girondin n’a pas le droit à l’erreur face à un Racing 92 qui souffre lui aussi en cette période internationale (4 défaites de rang). Les Bordelais comptent sur les retours de Lesgourgues, Ducuing et Coleman pour tenter d’amorcer une nouvelle dynamique, ainsi que sur Depoortere et Lamothe qui rejoindront le XV de France ce dimanche pour préparer le quatrième match du Tournoi au Pays de Galles.
En l’absence de Maxime Lucu, votre retour était très attendu au poste de demi de mêlée. Cela rajoute-t-il un poids supplémentaire sur vos épaules ?
C’est vrai que la période est compliquée de par les résultats. Mais il ne faut pas trop attendre de moi non plus, je ne vais pas révolutionner l’UBB. Sur un match de reprise, je ne vais pas faire des miracles. On s’en sortira collectivement. Je ne suis pas le seul joueur de retour. Les autres vont aussi bien du bien au groupe pour essayer d’enclencher une nouvelle dynamique.
Beaucoup de choses ont changé à l’UBB depuis la saison dernière. Faire son retour en plein milieu de la saison, ça complique les choses ?
C’est un peu plus difficile dans le sens où je me suis blessé avant les matchs de présaison. Il y avait un nouveau staff, de nouveaux systèmes… Là, je reprends le train en route. Je commence à prendre les automatismes aux entraînements. Mais il y aura certainement une phase d’adaptation pendant deux-trois matchs.
Après avoir déjà été absent de longs mois la saison dernière suite à un accident de scooter, à quoi avez-vous pensé au moment de votre blessure cet été ?
Sur le moment, je me suis dit que je n’avais vraiment pas de chance, que je n’avais pas la bonne étoile. C’était une nouvelle saison qui allait démarrer, je me sentais vraiment bien, j’avais envie d’écrire une nouvelle histoire. Et tout s’écroulait. Sur les premiers temps de la convalescence, ça a été difficile à digérer.
« Des questions ont résonné dans ma tête pendant plusieurs semaines. Pourquoi moi ? Pourquoi maintenant ? »
À chaud, avez-vous pensé à tout plaquer ?
Non. Mais c’est vrai que j’étais vraiment au fond du seau. Des questions ont résonné dans ma tête pendant plusieurs semaines. Pourquoi moi ? Pourquoi maintenant ? Pourquoi comme ça ? C’est très dur à encaisser. J’étais complètement abattu. Voir que le sort s’acharnait sur moi était vraiment dur à accepter.
Qu’est ce qui vous a fait tenir ?
Mon entourage a été très important. Les soutiens du groupe ou du staff m’ont aussi aidé. Ça m’a tenu debout, je ne me suis jamais senti mis de côté. Et c’était très important pour moi. Parce que quand tout ça te tombe dessus à répétition, tu peux vite partir en dépression.
On a l’impression que cette bonne étoile vous fuit depuis votre arrivée à l’UBB. Dans la peau de l’éternel numéro 2 au poste de demi de mêlée, vous avez connu un accident, des blessures… Et la seule fois où vous avez porté le maillot du XV de France (en novembre 2017 face aux All Blacks à Lyon), cela n’a pas été comptabilisé comme une sélection. Quel regard portez-vous sur tout ça ?
Je me dis que c’est comme ça. Je ne suis pas un mec qui jalouse les autres, je ne fonctionne pas comme ça. Si je n’y étais pas, c’est que je ne devais pas y être. Si on ne m’a pas pris, c’est qu’il y avait meilleur que moi. Je n’ai aucun regret. En 2018, quand je me blesse au genou, là, c’est vrai, je me suis déjà dit : pourquoi moi ? Pourquoi à ce moment ? Alors que je n’étais pas loin du truc.
À 33 ans, vous êtes plus proche de la fin que du début. Comment imaginez-vous la fin de carrière ?
Ma priorité, c’est de rejouer au rugby, de reprendre du plaisir, et de retrouver le niveau qui était le mien. Après, on verra, tout est possible. Je ne me suis pas fixé de date pour arrêter. Quand on sort d’une longue blessure, à chaud, on ne pense qu’à rejouer. Rien de plus.
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Re: Yann Lesgourgues
Scalp a écrit:https://www.sudouest.fr/sport/rugby/bordeaux-begles/entretien-yann-lesgourgues-ubb-sur-le-moment-je-me-suis-dit-que-je-n-avais-pas-la-bonne-etoile-18774432.php
Entretien. Yann Lesgourgues (UBB) : « Sur le moment, je me suis dit que je n’avais pas la bonne étoile »
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Victime d’une rupture du ligament croisé antérieur du genou droit lors de la présaison, Yann Lesgourgues fait son retour avec l’Union Bordeaux-Bègles ce samedi. Il sera même titulaire face au Racing 92
Yann Lesgourgues et l’Union Bordeaux-Bègles n’ont plus de temps à perdre. D’ailleurs, pour son retour à la compétition, le demi de mêlée sera titulaire face au Racing 92 ce samedi (21 h 05). Après avoir manqué le début de saison en raison à cause d’une rupture du ligament croisé antérieur du genou droit, le numéro 9 espère en avoir fini avec les coups du sort. Il compte bien aider l’UBB à repartir de l’avant.
L’Union Bordeaux-Bègles recevra le Racing 92 ce samedi (21 h 05) à Chaban-Delmas lors de la 17e journée de Top 14. Les compositions d’équipes
Vous voilà de retour après de longs mois d’absence. Comment vous sentez-vous ?
Je me sens très bien. Après de longs mois d’attente, j’avais coché cette période pour mon retour. Je ne suis ni en retard, ni en avance. Tout s’est bien passé, j’ai de bonnes sensations. Tout est positif. Je suis très excité, d’autant plus que je fais mon retour à Chaban. J’ai l’impression que je reviens quinze ans en arrière, sur mes premiers matchs de joueur de rugby. J’ai envie de donner le meilleur de moi-même. Depuis cette semaine, je pense beaucoup à ce rendez-vous.
« Je suis tellement excité à l’idée de jouer que physiquement, je pense que ça suivra »
Vous êtes titulaire d’entrée. Si l’envie est là, n’y a-t-il pas une part de doute quant à la condition physique après une si longue coupure ?
Bien sûr qu’il y a un petit doute. Même si j’ai énormément travaillé avec les préparateurs physiques, ça ne remplace en rien les matchs. Le staff a décidé de me faire débuter face au Racing, les entraîneurs m’ont dit qu’il n’y avait aucune pression par rapport à ça : je donne ce que j’ai à donner et après, le coaching se fera naturellement. Je ne dois pas me prendre la tête par rapport à ça. J’ai confiance en mon physique. Je suis tellement excité à l’idée de jouer, d’apporter à l’équipe, que physiquement, je pense que ça suivra.
Le match
L’UBB est dos au mur à Chaban-Delmas. Après trois défaites en quatre matchs (dont deux à domicile), le club girondin n’a pas le droit à l’erreur face à un Racing 92 qui souffre lui aussi en cette période internationale (4 défaites de rang). Les Bordelais comptent sur les retours de Lesgourgues, Ducuing et Coleman pour tenter d’amorcer une nouvelle dynamique, ainsi que sur Depoortere et Lamothe qui rejoindront le XV de France ce dimanche pour préparer le quatrième match du Tournoi au Pays de Galles.
En l’absence de Maxime Lucu, votre retour était très attendu au poste de demi de mêlée. Cela rajoute-t-il un poids supplémentaire sur vos épaules ?
C’est vrai que la période est compliquée de par les résultats. Mais il ne faut pas trop attendre de moi non plus, je ne vais pas révolutionner l’UBB. Sur un match de reprise, je ne vais pas faire des miracles. On s’en sortira collectivement. Je ne suis pas le seul joueur de retour. Les autres vont aussi bien du bien au groupe pour essayer d’enclencher une nouvelle dynamique.
Beaucoup de choses ont changé à l’UBB depuis la saison dernière. Faire son retour en plein milieu de la saison, ça complique les choses ?
C’est un peu plus difficile dans le sens où je me suis blessé avant les matchs de présaison. Il y avait un nouveau staff, de nouveaux systèmes… Là, je reprends le train en route. Je commence à prendre les automatismes aux entraînements. Mais il y aura certainement une phase d’adaptation pendant deux-trois matchs.
Après avoir déjà été absent de longs mois la saison dernière suite à un accident de scooter, à quoi avez-vous pensé au moment de votre blessure cet été ?
Sur le moment, je me suis dit que je n’avais vraiment pas de chance, que je n’avais pas la bonne étoile. C’était une nouvelle saison qui allait démarrer, je me sentais vraiment bien, j’avais envie d’écrire une nouvelle histoire. Et tout s’écroulait. Sur les premiers temps de la convalescence, ça a été difficile à digérer.
« Des questions ont résonné dans ma tête pendant plusieurs semaines. Pourquoi moi ? Pourquoi maintenant ? »
À chaud, avez-vous pensé à tout plaquer ?
Non. Mais c’est vrai que j’étais vraiment au fond du seau. Des questions ont résonné dans ma tête pendant plusieurs semaines. Pourquoi moi ? Pourquoi maintenant ? Pourquoi comme ça ? C’est très dur à encaisser. J’étais complètement abattu. Voir que le sort s’acharnait sur moi était vraiment dur à accepter.
Qu’est ce qui vous a fait tenir ?
Mon entourage a été très important. Les soutiens du groupe ou du staff m’ont aussi aidé. Ça m’a tenu debout, je ne me suis jamais senti mis de côté. Et c’était très important pour moi. Parce que quand tout ça te tombe dessus à répétition, tu peux vite partir en dépression.
On a l’impression que cette bonne étoile vous fuit depuis votre arrivée à l’UBB. Dans la peau de l’éternel numéro 2 au poste de demi de mêlée, vous avez connu un accident, des blessures… Et la seule fois où vous avez porté le maillot du XV de France (en novembre 2017 face aux All Blacks à Lyon), cela n’a pas été comptabilisé comme une sélection. Quel regard portez-vous sur tout ça ?
Je me dis que c’est comme ça. Je ne suis pas un mec qui jalouse les autres, je ne fonctionne pas comme ça. Si je n’y étais pas, c’est que je ne devais pas y être. Si on ne m’a pas pris, c’est qu’il y avait meilleur que moi. Je n’ai aucun regret. En 2018, quand je me blesse au genou, là, c’est vrai, je me suis déjà dit : pourquoi moi ? Pourquoi à ce moment ? Alors que je n’étais pas loin du truc.
À 33 ans, vous êtes plus proche de la fin que du début. Comment imaginez-vous la fin de carrière ?
Ma priorité, c’est de rejouer au rugby, de reprendre du plaisir, et de retrouver le niveau qui était le mien. Après, on verra, tout est possible. Je ne me suis pas fixé de date pour arrêter. Quand on sort d’une longue blessure, à chaud, on ne pense qu’à rejouer. Rien de plus.
Tain les questions elles sont vraiment pas cool, que des coups de couteaux
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Re: Yann Lesgourgues
nadoloubb a écrit:Scalp a écrit:https://www.sudouest.fr/sport/rugby/bordeaux-begles/entretien-yann-lesgourgues-ubb-sur-le-moment-je-me-suis-dit-que-je-n-avais-pas-la-bonne-etoile-18774432.php
Entretien. Yann Lesgourgues (UBB) : « Sur le moment, je me suis dit que je n’avais pas la bonne étoile »
Par Yoan Leshauriès
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Victime d’une rupture du ligament croisé antérieur du genou droit lors de la présaison, Yann Lesgourgues fait son retour avec l’Union Bordeaux-Bègles ce samedi. Il sera même titulaire face au Racing 92
Yann Lesgourgues et l’Union Bordeaux-Bègles n’ont plus de temps à perdre. D’ailleurs, pour son retour à la compétition, le demi de mêlée sera titulaire face au Racing 92 ce samedi (21 h 05). Après avoir manqué le début de saison en raison à cause d’une rupture du ligament croisé antérieur du genou droit, le numéro 9 espère en avoir fini avec les coups du sort. Il compte bien aider l’UBB à repartir de l’avant.
L’Union Bordeaux-Bègles recevra le Racing 92 ce samedi (21 h 05) à Chaban-Delmas lors de la 17e journée de Top 14. Les compositions d’équipes
Vous voilà de retour après de longs mois d’absence. Comment vous sentez-vous ?
Je me sens très bien. Après de longs mois d’attente, j’avais coché cette période pour mon retour. Je ne suis ni en retard, ni en avance. Tout s’est bien passé, j’ai de bonnes sensations. Tout est positif. Je suis très excité, d’autant plus que je fais mon retour à Chaban. J’ai l’impression que je reviens quinze ans en arrière, sur mes premiers matchs de joueur de rugby. J’ai envie de donner le meilleur de moi-même. Depuis cette semaine, je pense beaucoup à ce rendez-vous.
« Je suis tellement excité à l’idée de jouer que physiquement, je pense que ça suivra »
Vous êtes titulaire d’entrée. Si l’envie est là, n’y a-t-il pas une part de doute quant à la condition physique après une si longue coupure ?
Bien sûr qu’il y a un petit doute. Même si j’ai énormément travaillé avec les préparateurs physiques, ça ne remplace en rien les matchs. Le staff a décidé de me faire débuter face au Racing, les entraîneurs m’ont dit qu’il n’y avait aucune pression par rapport à ça : je donne ce que j’ai à donner et après, le coaching se fera naturellement. Je ne dois pas me prendre la tête par rapport à ça. J’ai confiance en mon physique. Je suis tellement excité à l’idée de jouer, d’apporter à l’équipe, que physiquement, je pense que ça suivra.
Le match
L’UBB est dos au mur à Chaban-Delmas. Après trois défaites en quatre matchs (dont deux à domicile), le club girondin n’a pas le droit à l’erreur face à un Racing 92 qui souffre lui aussi en cette période internationale (4 défaites de rang). Les Bordelais comptent sur les retours de Lesgourgues, Ducuing et Coleman pour tenter d’amorcer une nouvelle dynamique, ainsi que sur Depoortere et Lamothe qui rejoindront le XV de France ce dimanche pour préparer le quatrième match du Tournoi au Pays de Galles.
En l’absence de Maxime Lucu, votre retour était très attendu au poste de demi de mêlée. Cela rajoute-t-il un poids supplémentaire sur vos épaules ?
C’est vrai que la période est compliquée de par les résultats. Mais il ne faut pas trop attendre de moi non plus, je ne vais pas révolutionner l’UBB. Sur un match de reprise, je ne vais pas faire des miracles. On s’en sortira collectivement. Je ne suis pas le seul joueur de retour. Les autres vont aussi bien du bien au groupe pour essayer d’enclencher une nouvelle dynamique.
Beaucoup de choses ont changé à l’UBB depuis la saison dernière. Faire son retour en plein milieu de la saison, ça complique les choses ?
C’est un peu plus difficile dans le sens où je me suis blessé avant les matchs de présaison. Il y avait un nouveau staff, de nouveaux systèmes… Là, je reprends le train en route. Je commence à prendre les automatismes aux entraînements. Mais il y aura certainement une phase d’adaptation pendant deux-trois matchs.
Après avoir déjà été absent de longs mois la saison dernière suite à un accident de scooter, à quoi avez-vous pensé au moment de votre blessure cet été ?
Sur le moment, je me suis dit que je n’avais vraiment pas de chance, que je n’avais pas la bonne étoile. C’était une nouvelle saison qui allait démarrer, je me sentais vraiment bien, j’avais envie d’écrire une nouvelle histoire. Et tout s’écroulait. Sur les premiers temps de la convalescence, ça a été difficile à digérer.
« Des questions ont résonné dans ma tête pendant plusieurs semaines. Pourquoi moi ? Pourquoi maintenant ? »
À chaud, avez-vous pensé à tout plaquer ?
Non. Mais c’est vrai que j’étais vraiment au fond du seau. Des questions ont résonné dans ma tête pendant plusieurs semaines. Pourquoi moi ? Pourquoi maintenant ? Pourquoi comme ça ? C’est très dur à encaisser. J’étais complètement abattu. Voir que le sort s’acharnait sur moi était vraiment dur à accepter.
Qu’est ce qui vous a fait tenir ?
Mon entourage a été très important. Les soutiens du groupe ou du staff m’ont aussi aidé. Ça m’a tenu debout, je ne me suis jamais senti mis de côté. Et c’était très important pour moi. Parce que quand tout ça te tombe dessus à répétition, tu peux vite partir en dépression.
On a l’impression que cette bonne étoile vous fuit depuis votre arrivée à l’UBB. Dans la peau de l’éternel numéro 2 au poste de demi de mêlée, vous avez connu un accident, des blessures… Et la seule fois où vous avez porté le maillot du XV de France (en novembre 2017 face aux All Blacks à Lyon), cela n’a pas été comptabilisé comme une sélection. Quel regard portez-vous sur tout ça ?
Je me dis que c’est comme ça. Je ne suis pas un mec qui jalouse les autres, je ne fonctionne pas comme ça. Si je n’y étais pas, c’est que je ne devais pas y être. Si on ne m’a pas pris, c’est qu’il y avait meilleur que moi. Je n’ai aucun regret. En 2018, quand je me blesse au genou, là, c’est vrai, je me suis déjà dit : pourquoi moi ? Pourquoi à ce moment ? Alors que je n’étais pas loin du truc.
À 33 ans, vous êtes plus proche de la fin que du début. Comment imaginez-vous la fin de carrière ?
Ma priorité, c’est de rejouer au rugby, de reprendre du plaisir, et de retrouver le niveau qui était le mien. Après, on verra, tout est possible. Je ne me suis pas fixé de date pour arrêter. Quand on sort d’une longue blessure, à chaud, on ne pense qu’à rejouer. Rien de plus.
Tain les questions elles sont vraiment pas cool, que des coups de couteaux
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Re: Yann Lesgourgues
. Bon retour Yann! Indiscutable numéro 2 et numéro 1 bis a sa grande epoque où il était aux portes de l EDFScalp a écrit:https://www.sudouest.fr/sport/rugby/bordeaux-begles/entretien-yann-lesgourgues-ubb-sur-le-moment-je-me-suis-dit-que-je-n-avais-pas-la-bonne-etoile-18774432.php
Entretien. Yann Lesgourgues (UBB) : « Sur le moment, je me suis dit que je n’avais pas la bonne étoile »
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Victime d’une rupture du ligament croisé antérieur du genou droit lors de la présaison, Yann Lesgourgues fait son retour avec l’Union Bordeaux-Bègles ce samedi. Il sera même titulaire face au Racing 92
Yann Lesgourgues et l’Union Bordeaux-Bègles n’ont plus de temps à perdre. D’ailleurs, pour son retour à la compétition, le demi de mêlée sera titulaire face au Racing 92 ce samedi (21 h 05). Après avoir manqué le début de saison en raison à cause d’une rupture du ligament croisé antérieur du genou droit, le numéro 9 espère en avoir fini avec les coups du sort. Il compte bien aider l’UBB à repartir de l’avant.
L’Union Bordeaux-Bègles recevra le Racing 92 ce samedi (21 h 05) à Chaban-Delmas lors de la 17e journée de Top 14. Les compositions d’équipes
Vous voilà de retour après de longs mois d’absence. Comment vous sentez-vous ?
Je me sens très bien. Après de longs mois d’attente, j’avais coché cette période pour mon retour. Je ne suis ni en retard, ni en avance. Tout s’est bien passé, j’ai de bonnes sensations. Tout est positif. Je suis très excité, d’autant plus que je fais mon retour à Chaban. J’ai l’impression que je reviens quinze ans en arrière, sur mes premiers matchs de joueur de rugby. J’ai envie de donner le meilleur de moi-même. Depuis cette semaine, je pense beaucoup à ce rendez-vous.
« Je suis tellement excité à l’idée de jouer que physiquement, je pense que ça suivra »
Vous êtes titulaire d’entrée. Si l’envie est là, n’y a-t-il pas une part de doute quant à la condition physique après une si longue coupure ?
Bien sûr qu’il y a un petit doute. Même si j’ai énormément travaillé avec les préparateurs physiques, ça ne remplace en rien les matchs. Le staff a décidé de me faire débuter face au Racing, les entraîneurs m’ont dit qu’il n’y avait aucune pression par rapport à ça : je donne ce que j’ai à donner et après, le coaching se fera naturellement. Je ne dois pas me prendre la tête par rapport à ça. J’ai confiance en mon physique. Je suis tellement excité à l’idée de jouer, d’apporter à l’équipe, que physiquement, je pense que ça suivra.
Le match
L’UBB est dos au mur à Chaban-Delmas. Après trois défaites en quatre matchs (dont deux à domicile), le club girondin n’a pas le droit à l’erreur face à un Racing 92 qui souffre lui aussi en cette période internationale (4 défaites de rang). Les Bordelais comptent sur les retours de Lesgourgues, Ducuing et Coleman pour tenter d’amorcer une nouvelle dynamique, ainsi que sur Depoortere et Lamothe qui rejoindront le XV de France ce dimanche pour préparer le quatrième match du Tournoi au Pays de Galles.
En l’absence de Maxime Lucu, votre retour était très attendu au poste de demi de mêlée. Cela rajoute-t-il un poids supplémentaire sur vos épaules ?
C’est vrai que la période est compliquée de par les résultats. Mais il ne faut pas trop attendre de moi non plus, je ne vais pas révolutionner l’UBB. Sur un match de reprise, je ne vais pas faire des miracles. On s’en sortira collectivement. Je ne suis pas le seul joueur de retour. Les autres vont aussi bien du bien au groupe pour essayer d’enclencher une nouvelle dynamique.
Beaucoup de choses ont changé à l’UBB depuis la saison dernière. Faire son retour en plein milieu de la saison, ça complique les choses ?
C’est un peu plus difficile dans le sens où je me suis blessé avant les matchs de présaison. Il y avait un nouveau staff, de nouveaux systèmes… Là, je reprends le train en route. Je commence à prendre les automatismes aux entraînements. Mais il y aura certainement une phase d’adaptation pendant deux-trois matchs.
Après avoir déjà été absent de longs mois la saison dernière suite à un accident de scooter, à quoi avez-vous pensé au moment de votre blessure cet été ?
Sur le moment, je me suis dit que je n’avais vraiment pas de chance, que je n’avais pas la bonne étoile. C’était une nouvelle saison qui allait démarrer, je me sentais vraiment bien, j’avais envie d’écrire une nouvelle histoire. Et tout s’écroulait. Sur les premiers temps de la convalescence, ça a été difficile à digérer.
« Des questions ont résonné dans ma tête pendant plusieurs semaines. Pourquoi moi ? Pourquoi maintenant ? »
À chaud, avez-vous pensé à tout plaquer ?
Non. Mais c’est vrai que j’étais vraiment au fond du seau. Des questions ont résonné dans ma tête pendant plusieurs semaines. Pourquoi moi ? Pourquoi maintenant ? Pourquoi comme ça ? C’est très dur à encaisser. J’étais complètement abattu. Voir que le sort s’acharnait sur moi était vraiment dur à accepter.
Qu’est ce qui vous a fait tenir ?
Mon entourage a été très important. Les soutiens du groupe ou du staff m’ont aussi aidé. Ça m’a tenu debout, je ne me suis jamais senti mis de côté. Et c’était très important pour moi. Parce que quand tout ça te tombe dessus à répétition, tu peux vite partir en dépression.
On a l’impression que cette bonne étoile vous fuit depuis votre arrivée à l’UBB. Dans la peau de l’éternel numéro 2 au poste de demi de mêlée, vous avez connu un accident, des blessures… Et la seule fois où vous avez porté le maillot du XV de France (en novembre 2017 face aux All Blacks à Lyon), cela n’a pas été comptabilisé comme une sélection. Quel regard portez-vous sur tout ça ?
Je me dis que c’est comme ça. Je ne suis pas un mec qui jalouse les autres, je ne fonctionne pas comme ça. Si je n’y étais pas, c’est que je ne devais pas y être. Si on ne m’a pas pris, c’est qu’il y avait meilleur que moi. Je n’ai aucun regret. En 2018, quand je me blesse au genou, là, c’est vrai, je me suis déjà dit : pourquoi moi ? Pourquoi à ce moment ? Alors que je n’étais pas loin du truc.
À 33 ans, vous êtes plus proche de la fin que du début. Comment imaginez-vous la fin de carrière ?
Ma priorité, c’est de rejouer au rugby, de reprendre du plaisir, et de retrouver le niveau qui était le mien. Après, on verra, tout est possible. Je ne me suis pas fixé de date pour arrêter. Quand on sort d’une longue blessure, à chaud, on ne pense qu’à rejouer. Rien de plus.
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Re: Yann Lesgourgues
C'est incroyable… Il aurait pu un peu poser des questions sur le déroulé de ces derniers mois, son programme, son évolution, sans rentrer dans les détails, ça peut être intéressant, ça permet au joueur de mesurer le chemin parcouru, etc. Bref…Scalp a écrit:nadoloubb a écrit:Scalp a écrit:https://www.sudouest.fr/sport/rugby/bordeaux-begles/entretien-yann-lesgourgues-ubb-sur-le-moment-je-me-suis-dit-que-je-n-avais-pas-la-bonne-etoile-18774432.php
Entretien. Yann Lesgourgues (UBB) : « Sur le moment, je me suis dit que je n’avais pas la bonne étoile »
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Victime d’une rupture du ligament croisé antérieur du genou droit lors de la présaison, Yann Lesgourgues fait son retour avec l’Union Bordeaux-Bègles ce samedi. Il sera même titulaire face au Racing 92
Yann Lesgourgues et l’Union Bordeaux-Bègles n’ont plus de temps à perdre. D’ailleurs, pour son retour à la compétition, le demi de mêlée sera titulaire face au Racing 92 ce samedi (21 h 05). Après avoir manqué le début de saison en raison à cause d’une rupture du ligament croisé antérieur du genou droit, le numéro 9 espère en avoir fini avec les coups du sort. Il compte bien aider l’UBB à repartir de l’avant.
L’Union Bordeaux-Bègles recevra le Racing 92 ce samedi (21 h 05) à Chaban-Delmas lors de la 17e journée de Top 14. Les compositions d’équipes
Vous voilà de retour après de longs mois d’absence. Comment vous sentez-vous ?
Je me sens très bien. Après de longs mois d’attente, j’avais coché cette période pour mon retour. Je ne suis ni en retard, ni en avance. Tout s’est bien passé, j’ai de bonnes sensations. Tout est positif. Je suis très excité, d’autant plus que je fais mon retour à Chaban. J’ai l’impression que je reviens quinze ans en arrière, sur mes premiers matchs de joueur de rugby. J’ai envie de donner le meilleur de moi-même. Depuis cette semaine, je pense beaucoup à ce rendez-vous.
« Je suis tellement excité à l’idée de jouer que physiquement, je pense que ça suivra »
Vous êtes titulaire d’entrée. Si l’envie est là, n’y a-t-il pas une part de doute quant à la condition physique après une si longue coupure ?
Bien sûr qu’il y a un petit doute. Même si j’ai énormément travaillé avec les préparateurs physiques, ça ne remplace en rien les matchs. Le staff a décidé de me faire débuter face au Racing, les entraîneurs m’ont dit qu’il n’y avait aucune pression par rapport à ça : je donne ce que j’ai à donner et après, le coaching se fera naturellement. Je ne dois pas me prendre la tête par rapport à ça. J’ai confiance en mon physique. Je suis tellement excité à l’idée de jouer, d’apporter à l’équipe, que physiquement, je pense que ça suivra.
Le match
L’UBB est dos au mur à Chaban-Delmas. Après trois défaites en quatre matchs (dont deux à domicile), le club girondin n’a pas le droit à l’erreur face à un Racing 92 qui souffre lui aussi en cette période internationale (4 défaites de rang). Les Bordelais comptent sur les retours de Lesgourgues, Ducuing et Coleman pour tenter d’amorcer une nouvelle dynamique, ainsi que sur Depoortere et Lamothe qui rejoindront le XV de France ce dimanche pour préparer le quatrième match du Tournoi au Pays de Galles.
En l’absence de Maxime Lucu, votre retour était très attendu au poste de demi de mêlée. Cela rajoute-t-il un poids supplémentaire sur vos épaules ?
C’est vrai que la période est compliquée de par les résultats. Mais il ne faut pas trop attendre de moi non plus, je ne vais pas révolutionner l’UBB. Sur un match de reprise, je ne vais pas faire des miracles. On s’en sortira collectivement. Je ne suis pas le seul joueur de retour. Les autres vont aussi bien du bien au groupe pour essayer d’enclencher une nouvelle dynamique.
Beaucoup de choses ont changé à l’UBB depuis la saison dernière. Faire son retour en plein milieu de la saison, ça complique les choses ?
C’est un peu plus difficile dans le sens où je me suis blessé avant les matchs de présaison. Il y avait un nouveau staff, de nouveaux systèmes… Là, je reprends le train en route. Je commence à prendre les automatismes aux entraînements. Mais il y aura certainement une phase d’adaptation pendant deux-trois matchs.
Après avoir déjà été absent de longs mois la saison dernière suite à un accident de scooter, à quoi avez-vous pensé au moment de votre blessure cet été ?
Sur le moment, je me suis dit que je n’avais vraiment pas de chance, que je n’avais pas la bonne étoile. C’était une nouvelle saison qui allait démarrer, je me sentais vraiment bien, j’avais envie d’écrire une nouvelle histoire. Et tout s’écroulait. Sur les premiers temps de la convalescence, ça a été difficile à digérer.
« Des questions ont résonné dans ma tête pendant plusieurs semaines. Pourquoi moi ? Pourquoi maintenant ? »
À chaud, avez-vous pensé à tout plaquer ?
Non. Mais c’est vrai que j’étais vraiment au fond du seau. Des questions ont résonné dans ma tête pendant plusieurs semaines. Pourquoi moi ? Pourquoi maintenant ? Pourquoi comme ça ? C’est très dur à encaisser. J’étais complètement abattu. Voir que le sort s’acharnait sur moi était vraiment dur à accepter.
Qu’est ce qui vous a fait tenir ?
Mon entourage a été très important. Les soutiens du groupe ou du staff m’ont aussi aidé. Ça m’a tenu debout, je ne me suis jamais senti mis de côté. Et c’était très important pour moi. Parce que quand tout ça te tombe dessus à répétition, tu peux vite partir en dépression.
On a l’impression que cette bonne étoile vous fuit depuis votre arrivée à l’UBB. Dans la peau de l’éternel numéro 2 au poste de demi de mêlée, vous avez connu un accident, des blessures… Et la seule fois où vous avez porté le maillot du XV de France (en novembre 2017 face aux All Blacks à Lyon), cela n’a pas été comptabilisé comme une sélection. Quel regard portez-vous sur tout ça ?
Je me dis que c’est comme ça. Je ne suis pas un mec qui jalouse les autres, je ne fonctionne pas comme ça. Si je n’y étais pas, c’est que je ne devais pas y être. Si on ne m’a pas pris, c’est qu’il y avait meilleur que moi. Je n’ai aucun regret. En 2018, quand je me blesse au genou, là, c’est vrai, je me suis déjà dit : pourquoi moi ? Pourquoi à ce moment ? Alors que je n’étais pas loin du truc.
À 33 ans, vous êtes plus proche de la fin que du début. Comment imaginez-vous la fin de carrière ?
Ma priorité, c’est de rejouer au rugby, de reprendre du plaisir, et de retrouver le niveau qui était le mien. Après, on verra, tout est possible. Je ne me suis pas fixé de date pour arrêter. Quand on sort d’une longue blessure, à chaud, on ne pense qu’à rejouer. Rien de plus.
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Re: Yann Lesgourgues
biscouette a écrit:C'est incroyable… Il aurait pu un peu poser des questions sur le déroulé de ces derniers mois, son programme, son évolution, sans rentrer dans les détails, ça peut être intéressant, ça permet au joueur de mesurer le chemin parcouru, etc. Bref…Scalp a écrit:nadoloubb a écrit:Scalp a écrit:https://www.sudouest.fr/sport/rugby/bordeaux-begles/entretien-yann-lesgourgues-ubb-sur-le-moment-je-me-suis-dit-que-je-n-avais-pas-la-bonne-etoile-18774432.php
Entretien. Yann Lesgourgues (UBB) : « Sur le moment, je me suis dit que je n’avais pas la bonne étoile »
Par Yoan Leshauriès
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Victime d’une rupture du ligament croisé antérieur du genou droit lors de la présaison, Yann Lesgourgues fait son retour avec l’Union Bordeaux-Bègles ce samedi. Il sera même titulaire face au Racing 92
Yann Lesgourgues et l’Union Bordeaux-Bègles n’ont plus de temps à perdre. D’ailleurs, pour son retour à la compétition, le demi de mêlée sera titulaire face au Racing 92 ce samedi (21 h 05). Après avoir manqué le début de saison en raison à cause d’une rupture du ligament croisé antérieur du genou droit, le numéro 9 espère en avoir fini avec les coups du sort. Il compte bien aider l’UBB à repartir de l’avant.
L’Union Bordeaux-Bègles recevra le Racing 92 ce samedi (21 h 05) à Chaban-Delmas lors de la 17e journée de Top 14. Les compositions d’équipes
Vous voilà de retour après de longs mois d’absence. Comment vous sentez-vous ?
Je me sens très bien. Après de longs mois d’attente, j’avais coché cette période pour mon retour. Je ne suis ni en retard, ni en avance. Tout s’est bien passé, j’ai de bonnes sensations. Tout est positif. Je suis très excité, d’autant plus que je fais mon retour à Chaban. J’ai l’impression que je reviens quinze ans en arrière, sur mes premiers matchs de joueur de rugby. J’ai envie de donner le meilleur de moi-même. Depuis cette semaine, je pense beaucoup à ce rendez-vous.
« Je suis tellement excité à l’idée de jouer que physiquement, je pense que ça suivra »
Vous êtes titulaire d’entrée. Si l’envie est là, n’y a-t-il pas une part de doute quant à la condition physique après une si longue coupure ?
Bien sûr qu’il y a un petit doute. Même si j’ai énormément travaillé avec les préparateurs physiques, ça ne remplace en rien les matchs. Le staff a décidé de me faire débuter face au Racing, les entraîneurs m’ont dit qu’il n’y avait aucune pression par rapport à ça : je donne ce que j’ai à donner et après, le coaching se fera naturellement. Je ne dois pas me prendre la tête par rapport à ça. J’ai confiance en mon physique. Je suis tellement excité à l’idée de jouer, d’apporter à l’équipe, que physiquement, je pense que ça suivra.
Le match
L’UBB est dos au mur à Chaban-Delmas. Après trois défaites en quatre matchs (dont deux à domicile), le club girondin n’a pas le droit à l’erreur face à un Racing 92 qui souffre lui aussi en cette période internationale (4 défaites de rang). Les Bordelais comptent sur les retours de Lesgourgues, Ducuing et Coleman pour tenter d’amorcer une nouvelle dynamique, ainsi que sur Depoortere et Lamothe qui rejoindront le XV de France ce dimanche pour préparer le quatrième match du Tournoi au Pays de Galles.
En l’absence de Maxime Lucu, votre retour était très attendu au poste de demi de mêlée. Cela rajoute-t-il un poids supplémentaire sur vos épaules ?
C’est vrai que la période est compliquée de par les résultats. Mais il ne faut pas trop attendre de moi non plus, je ne vais pas révolutionner l’UBB. Sur un match de reprise, je ne vais pas faire des miracles. On s’en sortira collectivement. Je ne suis pas le seul joueur de retour. Les autres vont aussi bien du bien au groupe pour essayer d’enclencher une nouvelle dynamique.
Beaucoup de choses ont changé à l’UBB depuis la saison dernière. Faire son retour en plein milieu de la saison, ça complique les choses ?
C’est un peu plus difficile dans le sens où je me suis blessé avant les matchs de présaison. Il y avait un nouveau staff, de nouveaux systèmes… Là, je reprends le train en route. Je commence à prendre les automatismes aux entraînements. Mais il y aura certainement une phase d’adaptation pendant deux-trois matchs.
Après avoir déjà été absent de longs mois la saison dernière suite à un accident de scooter, à quoi avez-vous pensé au moment de votre blessure cet été ?
Sur le moment, je me suis dit que je n’avais vraiment pas de chance, que je n’avais pas la bonne étoile. C’était une nouvelle saison qui allait démarrer, je me sentais vraiment bien, j’avais envie d’écrire une nouvelle histoire. Et tout s’écroulait. Sur les premiers temps de la convalescence, ça a été difficile à digérer.
« Des questions ont résonné dans ma tête pendant plusieurs semaines. Pourquoi moi ? Pourquoi maintenant ? »
À chaud, avez-vous pensé à tout plaquer ?
Non. Mais c’est vrai que j’étais vraiment au fond du seau. Des questions ont résonné dans ma tête pendant plusieurs semaines. Pourquoi moi ? Pourquoi maintenant ? Pourquoi comme ça ? C’est très dur à encaisser. J’étais complètement abattu. Voir que le sort s’acharnait sur moi était vraiment dur à accepter.
Qu’est ce qui vous a fait tenir ?
Mon entourage a été très important. Les soutiens du groupe ou du staff m’ont aussi aidé. Ça m’a tenu debout, je ne me suis jamais senti mis de côté. Et c’était très important pour moi. Parce que quand tout ça te tombe dessus à répétition, tu peux vite partir en dépression.
On a l’impression que cette bonne étoile vous fuit depuis votre arrivée à l’UBB. Dans la peau de l’éternel numéro 2 au poste de demi de mêlée, vous avez connu un accident, des blessures… Et la seule fois où vous avez porté le maillot du XV de France (en novembre 2017 face aux All Blacks à Lyon), cela n’a pas été comptabilisé comme une sélection. Quel regard portez-vous sur tout ça ?
Je me dis que c’est comme ça. Je ne suis pas un mec qui jalouse les autres, je ne fonctionne pas comme ça. Si je n’y étais pas, c’est que je ne devais pas y être. Si on ne m’a pas pris, c’est qu’il y avait meilleur que moi. Je n’ai aucun regret. En 2018, quand je me blesse au genou, là, c’est vrai, je me suis déjà dit : pourquoi moi ? Pourquoi à ce moment ? Alors que je n’étais pas loin du truc.
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Ma priorité, c’est de rejouer au rugby, de reprendre du plaisir, et de retrouver le niveau qui était le mien. Après, on verra, tout est possible. Je ne me suis pas fixé de date pour arrêter. Quand on sort d’une longue blessure, à chaud, on ne pense qu’à rejouer. Rien de plus.
Tain les questions elles sont vraiment pas cool, que des coups de couteaux
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Tu as raison, mais au lieu de ça, il le traite comme un loser has been, en insistant sur des passages, comme sa sélection non capée, qui n'ont rien à foutre dans cette interview
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Re: Yann Lesgourgues
C'est un super 9. Et rappelez-vous, pendant 2 saisons nous avions 2 jeunes, Baptiste et Yann chapeautés par Heini, on n'avait peut-être pas l'effectif d'aujourd'hui mais sur plusieurs postes c'était du très bon, en 2, 9, en 10 même s'il était critiqué (comme tous les 10), très bon jeu au pied et très bonne passe (il avait été aux portes de l'EdF aussi), les preneurs de balles en touche, le super triangle arrière (Met, Blair, Darly), etc.SCOTTISH15 a écrit:. Bon retour Yann! Indiscutable numéro 2 et numéro 1 bis a sa grande epoque où il était aux portes de l EDFScalp a écrit:https://www.sudouest.fr/sport/rugby/bordeaux-begles/entretien-yann-lesgourgues-ubb-sur-le-moment-je-me-suis-dit-que-je-n-avais-pas-la-bonne-etoile-18774432.php
Entretien. Yann Lesgourgues (UBB) : « Sur le moment, je me suis dit que je n’avais pas la bonne étoile »
Par Yoan Leshauriès
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Victime d’une rupture du ligament croisé antérieur du genou droit lors de la présaison, Yann Lesgourgues fait son retour avec l’Union Bordeaux-Bègles ce samedi. Il sera même titulaire face au Racing 92
Yann Lesgourgues et l’Union Bordeaux-Bègles n’ont plus de temps à perdre. D’ailleurs, pour son retour à la compétition, le demi de mêlée sera titulaire face au Racing 92 ce samedi (21 h 05). Après avoir manqué le début de saison en raison à cause d’une rupture du ligament croisé antérieur du genou droit, le numéro 9 espère en avoir fini avec les coups du sort. Il compte bien aider l’UBB à repartir de l’avant.
L’Union Bordeaux-Bègles recevra le Racing 92 ce samedi (21 h 05) à Chaban-Delmas lors de la 17e journée de Top 14. Les compositions d’équipes
Vous voilà de retour après de longs mois d’absence. Comment vous sentez-vous ?
Je me sens très bien. Après de longs mois d’attente, j’avais coché cette période pour mon retour. Je ne suis ni en retard, ni en avance. Tout s’est bien passé, j’ai de bonnes sensations. Tout est positif. Je suis très excité, d’autant plus que je fais mon retour à Chaban. J’ai l’impression que je reviens quinze ans en arrière, sur mes premiers matchs de joueur de rugby. J’ai envie de donner le meilleur de moi-même. Depuis cette semaine, je pense beaucoup à ce rendez-vous.
« Je suis tellement excité à l’idée de jouer que physiquement, je pense que ça suivra »
Vous êtes titulaire d’entrée. Si l’envie est là, n’y a-t-il pas une part de doute quant à la condition physique après une si longue coupure ?
Bien sûr qu’il y a un petit doute. Même si j’ai énormément travaillé avec les préparateurs physiques, ça ne remplace en rien les matchs. Le staff a décidé de me faire débuter face au Racing, les entraîneurs m’ont dit qu’il n’y avait aucune pression par rapport à ça : je donne ce que j’ai à donner et après, le coaching se fera naturellement. Je ne dois pas me prendre la tête par rapport à ça. J’ai confiance en mon physique. Je suis tellement excité à l’idée de jouer, d’apporter à l’équipe, que physiquement, je pense que ça suivra.
Le match
L’UBB est dos au mur à Chaban-Delmas. Après trois défaites en quatre matchs (dont deux à domicile), le club girondin n’a pas le droit à l’erreur face à un Racing 92 qui souffre lui aussi en cette période internationale (4 défaites de rang). Les Bordelais comptent sur les retours de Lesgourgues, Ducuing et Coleman pour tenter d’amorcer une nouvelle dynamique, ainsi que sur Depoortere et Lamothe qui rejoindront le XV de France ce dimanche pour préparer le quatrième match du Tournoi au Pays de Galles.
En l’absence de Maxime Lucu, votre retour était très attendu au poste de demi de mêlée. Cela rajoute-t-il un poids supplémentaire sur vos épaules ?
C’est vrai que la période est compliquée de par les résultats. Mais il ne faut pas trop attendre de moi non plus, je ne vais pas révolutionner l’UBB. Sur un match de reprise, je ne vais pas faire des miracles. On s’en sortira collectivement. Je ne suis pas le seul joueur de retour. Les autres vont aussi bien du bien au groupe pour essayer d’enclencher une nouvelle dynamique.
Beaucoup de choses ont changé à l’UBB depuis la saison dernière. Faire son retour en plein milieu de la saison, ça complique les choses ?
C’est un peu plus difficile dans le sens où je me suis blessé avant les matchs de présaison. Il y avait un nouveau staff, de nouveaux systèmes… Là, je reprends le train en route. Je commence à prendre les automatismes aux entraînements. Mais il y aura certainement une phase d’adaptation pendant deux-trois matchs.
Après avoir déjà été absent de longs mois la saison dernière suite à un accident de scooter, à quoi avez-vous pensé au moment de votre blessure cet été ?
Sur le moment, je me suis dit que je n’avais vraiment pas de chance, que je n’avais pas la bonne étoile. C’était une nouvelle saison qui allait démarrer, je me sentais vraiment bien, j’avais envie d’écrire une nouvelle histoire. Et tout s’écroulait. Sur les premiers temps de la convalescence, ça a été difficile à digérer.
« Des questions ont résonné dans ma tête pendant plusieurs semaines. Pourquoi moi ? Pourquoi maintenant ? »
À chaud, avez-vous pensé à tout plaquer ?
Non. Mais c’est vrai que j’étais vraiment au fond du seau. Des questions ont résonné dans ma tête pendant plusieurs semaines. Pourquoi moi ? Pourquoi maintenant ? Pourquoi comme ça ? C’est très dur à encaisser. J’étais complètement abattu. Voir que le sort s’acharnait sur moi était vraiment dur à accepter.
Qu’est ce qui vous a fait tenir ?
Mon entourage a été très important. Les soutiens du groupe ou du staff m’ont aussi aidé. Ça m’a tenu debout, je ne me suis jamais senti mis de côté. Et c’était très important pour moi. Parce que quand tout ça te tombe dessus à répétition, tu peux vite partir en dépression.
On a l’impression que cette bonne étoile vous fuit depuis votre arrivée à l’UBB. Dans la peau de l’éternel numéro 2 au poste de demi de mêlée, vous avez connu un accident, des blessures… Et la seule fois où vous avez porté le maillot du XV de France (en novembre 2017 face aux All Blacks à Lyon), cela n’a pas été comptabilisé comme une sélection. Quel regard portez-vous sur tout ça ?
Je me dis que c’est comme ça. Je ne suis pas un mec qui jalouse les autres, je ne fonctionne pas comme ça. Si je n’y étais pas, c’est que je ne devais pas y être. Si on ne m’a pas pris, c’est qu’il y avait meilleur que moi. Je n’ai aucun regret. En 2018, quand je me blesse au genou, là, c’est vrai, je me suis déjà dit : pourquoi moi ? Pourquoi à ce moment ? Alors que je n’étais pas loin du truc.
À 33 ans, vous êtes plus proche de la fin que du début. Comment imaginez-vous la fin de carrière ?
Ma priorité, c’est de rejouer au rugby, de reprendre du plaisir, et de retrouver le niveau qui était le mien. Après, on verra, tout est possible. Je ne me suis pas fixé de date pour arrêter. Quand on sort d’une longue blessure, à chaud, on ne pense qu’à rejouer. Rien de plus.
Un profil à la Couilloud avec des cannes terribles
Ok’il a 33 ans mais ça fait plaisir de le revoir
_________________
« Si le seul outil que vous avez est un marteau, vous tendez à voir tout problème comme un clou. » Abraham Maslow
« You can't kill what you can't see. » The Last Poets
« Il est plus facile de tromper les gens, que de les convaincre qu’ils ont été trompés. » Mark Twain
biscouette- Centre de presse
- Nombre de messages : 2991
Localisation : Paris (et Bordeaux)
Date d'inscription : 08/01/2016
Humeur : « En ce moment, quand je vois les solutions aux problèmes, je me dis que juste le problème, c’est mieux. » Grégoire Quartier
Re: Yann Lesgourgues
Ouais, y a vraiment cette maladie des journalistes d'aller chercher ce qui grince, limite pervers… C'est bien de soulever des enjeux, des questions… mais là c'est bien pourri, genre à tout prix faut faire des titres…Scalp a écrit:biscouette a écrit:C'est incroyable… Il aurait pu un peu poser des questions sur le déroulé de ces derniers mois, son programme, son évolution, sans rentrer dans les détails, ça peut être intéressant, ça permet au joueur de mesurer le chemin parcouru, etc. Bref…Scalp a écrit:nadoloubb a écrit:Scalp a écrit:https://www.sudouest.fr/sport/rugby/bordeaux-begles/entretien-yann-lesgourgues-ubb-sur-le-moment-je-me-suis-dit-que-je-n-avais-pas-la-bonne-etoile-18774432.php
Entretien. Yann Lesgourgues (UBB) : « Sur le moment, je me suis dit que je n’avais pas la bonne étoile »
Par Yoan Leshauriès
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Victime d’une rupture du ligament croisé antérieur du genou droit lors de la présaison, Yann Lesgourgues fait son retour avec l’Union Bordeaux-Bègles ce samedi. Il sera même titulaire face au Racing 92
Yann Lesgourgues et l’Union Bordeaux-Bègles n’ont plus de temps à perdre. D’ailleurs, pour son retour à la compétition, le demi de mêlée sera titulaire face au Racing 92 ce samedi (21 h 05). Après avoir manqué le début de saison en raison à cause d’une rupture du ligament croisé antérieur du genou droit, le numéro 9 espère en avoir fini avec les coups du sort. Il compte bien aider l’UBB à repartir de l’avant.
L’Union Bordeaux-Bègles recevra le Racing 92 ce samedi (21 h 05) à Chaban-Delmas lors de la 17e journée de Top 14. Les compositions d’équipes
Vous voilà de retour après de longs mois d’absence. Comment vous sentez-vous ?
Je me sens très bien. Après de longs mois d’attente, j’avais coché cette période pour mon retour. Je ne suis ni en retard, ni en avance. Tout s’est bien passé, j’ai de bonnes sensations. Tout est positif. Je suis très excité, d’autant plus que je fais mon retour à Chaban. J’ai l’impression que je reviens quinze ans en arrière, sur mes premiers matchs de joueur de rugby. J’ai envie de donner le meilleur de moi-même. Depuis cette semaine, je pense beaucoup à ce rendez-vous.
« Je suis tellement excité à l’idée de jouer que physiquement, je pense que ça suivra »
Vous êtes titulaire d’entrée. Si l’envie est là, n’y a-t-il pas une part de doute quant à la condition physique après une si longue coupure ?
Bien sûr qu’il y a un petit doute. Même si j’ai énormément travaillé avec les préparateurs physiques, ça ne remplace en rien les matchs. Le staff a décidé de me faire débuter face au Racing, les entraîneurs m’ont dit qu’il n’y avait aucune pression par rapport à ça : je donne ce que j’ai à donner et après, le coaching se fera naturellement. Je ne dois pas me prendre la tête par rapport à ça. J’ai confiance en mon physique. Je suis tellement excité à l’idée de jouer, d’apporter à l’équipe, que physiquement, je pense que ça suivra.
Le match
L’UBB est dos au mur à Chaban-Delmas. Après trois défaites en quatre matchs (dont deux à domicile), le club girondin n’a pas le droit à l’erreur face à un Racing 92 qui souffre lui aussi en cette période internationale (4 défaites de rang). Les Bordelais comptent sur les retours de Lesgourgues, Ducuing et Coleman pour tenter d’amorcer une nouvelle dynamique, ainsi que sur Depoortere et Lamothe qui rejoindront le XV de France ce dimanche pour préparer le quatrième match du Tournoi au Pays de Galles.
En l’absence de Maxime Lucu, votre retour était très attendu au poste de demi de mêlée. Cela rajoute-t-il un poids supplémentaire sur vos épaules ?
C’est vrai que la période est compliquée de par les résultats. Mais il ne faut pas trop attendre de moi non plus, je ne vais pas révolutionner l’UBB. Sur un match de reprise, je ne vais pas faire des miracles. On s’en sortira collectivement. Je ne suis pas le seul joueur de retour. Les autres vont aussi bien du bien au groupe pour essayer d’enclencher une nouvelle dynamique.
Beaucoup de choses ont changé à l’UBB depuis la saison dernière. Faire son retour en plein milieu de la saison, ça complique les choses ?
C’est un peu plus difficile dans le sens où je me suis blessé avant les matchs de présaison. Il y avait un nouveau staff, de nouveaux systèmes… Là, je reprends le train en route. Je commence à prendre les automatismes aux entraînements. Mais il y aura certainement une phase d’adaptation pendant deux-trois matchs.
Après avoir déjà été absent de longs mois la saison dernière suite à un accident de scooter, à quoi avez-vous pensé au moment de votre blessure cet été ?
Sur le moment, je me suis dit que je n’avais vraiment pas de chance, que je n’avais pas la bonne étoile. C’était une nouvelle saison qui allait démarrer, je me sentais vraiment bien, j’avais envie d’écrire une nouvelle histoire. Et tout s’écroulait. Sur les premiers temps de la convalescence, ça a été difficile à digérer.
« Des questions ont résonné dans ma tête pendant plusieurs semaines. Pourquoi moi ? Pourquoi maintenant ? »
À chaud, avez-vous pensé à tout plaquer ?
Non. Mais c’est vrai que j’étais vraiment au fond du seau. Des questions ont résonné dans ma tête pendant plusieurs semaines. Pourquoi moi ? Pourquoi maintenant ? Pourquoi comme ça ? C’est très dur à encaisser. J’étais complètement abattu. Voir que le sort s’acharnait sur moi était vraiment dur à accepter.
Qu’est ce qui vous a fait tenir ?
Mon entourage a été très important. Les soutiens du groupe ou du staff m’ont aussi aidé. Ça m’a tenu debout, je ne me suis jamais senti mis de côté. Et c’était très important pour moi. Parce que quand tout ça te tombe dessus à répétition, tu peux vite partir en dépression.
On a l’impression que cette bonne étoile vous fuit depuis votre arrivée à l’UBB. Dans la peau de l’éternel numéro 2 au poste de demi de mêlée, vous avez connu un accident, des blessures… Et la seule fois où vous avez porté le maillot du XV de France (en novembre 2017 face aux All Blacks à Lyon), cela n’a pas été comptabilisé comme une sélection. Quel regard portez-vous sur tout ça ?
Je me dis que c’est comme ça. Je ne suis pas un mec qui jalouse les autres, je ne fonctionne pas comme ça. Si je n’y étais pas, c’est que je ne devais pas y être. Si on ne m’a pas pris, c’est qu’il y avait meilleur que moi. Je n’ai aucun regret. En 2018, quand je me blesse au genou, là, c’est vrai, je me suis déjà dit : pourquoi moi ? Pourquoi à ce moment ? Alors que je n’étais pas loin du truc.
À 33 ans, vous êtes plus proche de la fin que du début. Comment imaginez-vous la fin de carrière ?
Ma priorité, c’est de rejouer au rugby, de reprendre du plaisir, et de retrouver le niveau qui était le mien. Après, on verra, tout est possible. Je ne me suis pas fixé de date pour arrêter. Quand on sort d’une longue blessure, à chaud, on ne pense qu’à rejouer. Rien de plus.
Tain les questions elles sont vraiment pas cool, que des coups de couteaux
C’est clair
Tu as raison, mais au lieu de ça, il le traite comme un loser has been, en insistant sur des passages, comme sa sélection non capée, qui n'ont rien à foutre dans cette interview
Allez Yann, éclate toi, à fond !
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« Il est plus facile de tromper les gens, que de les convaincre qu’ils ont été trompés. » Mark Twain
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Humeur : « En ce moment, quand je vois les solutions aux problèmes, je me dis que juste le problème, c’est mieux. » Grégoire Quartier
Re: Yann Lesgourgues
biscouette a écrit:Ouais, y a vraiment cette maladie des journalistes d'aller chercher ce qui grince, limite pervers… C'est bien de soulever des enjeux, des questions… mais là c'est bien pourri, genre à tout prix faut faire des titres…Scalp a écrit:biscouette a écrit:C'est incroyable… Il aurait pu un peu poser des questions sur le déroulé de ces derniers mois, son programme, son évolution, sans rentrer dans les détails, ça peut être intéressant, ça permet au joueur de mesurer le chemin parcouru, etc. Bref…Scalp a écrit:nadoloubb a écrit:Scalp a écrit:https://www.sudouest.fr/sport/rugby/bordeaux-begles/entretien-yann-lesgourgues-ubb-sur-le-moment-je-me-suis-dit-que-je-n-avais-pas-la-bonne-etoile-18774432.php
Entretien. Yann Lesgourgues (UBB) : « Sur le moment, je me suis dit que je n’avais pas la bonne étoile »
Par Yoan Leshauriès
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Victime d’une rupture du ligament croisé antérieur du genou droit lors de la présaison, Yann Lesgourgues fait son retour avec l’Union Bordeaux-Bègles ce samedi. Il sera même titulaire face au Racing 92
Yann Lesgourgues et l’Union Bordeaux-Bègles n’ont plus de temps à perdre. D’ailleurs, pour son retour à la compétition, le demi de mêlée sera titulaire face au Racing 92 ce samedi (21 h 05). Après avoir manqué le début de saison en raison à cause d’une rupture du ligament croisé antérieur du genou droit, le numéro 9 espère en avoir fini avec les coups du sort. Il compte bien aider l’UBB à repartir de l’avant.
L’Union Bordeaux-Bègles recevra le Racing 92 ce samedi (21 h 05) à Chaban-Delmas lors de la 17e journée de Top 14. Les compositions d’équipes
Vous voilà de retour après de longs mois d’absence. Comment vous sentez-vous ?
Je me sens très bien. Après de longs mois d’attente, j’avais coché cette période pour mon retour. Je ne suis ni en retard, ni en avance. Tout s’est bien passé, j’ai de bonnes sensations. Tout est positif. Je suis très excité, d’autant plus que je fais mon retour à Chaban. J’ai l’impression que je reviens quinze ans en arrière, sur mes premiers matchs de joueur de rugby. J’ai envie de donner le meilleur de moi-même. Depuis cette semaine, je pense beaucoup à ce rendez-vous.
« Je suis tellement excité à l’idée de jouer que physiquement, je pense que ça suivra »
Vous êtes titulaire d’entrée. Si l’envie est là, n’y a-t-il pas une part de doute quant à la condition physique après une si longue coupure ?
Bien sûr qu’il y a un petit doute. Même si j’ai énormément travaillé avec les préparateurs physiques, ça ne remplace en rien les matchs. Le staff a décidé de me faire débuter face au Racing, les entraîneurs m’ont dit qu’il n’y avait aucune pression par rapport à ça : je donne ce que j’ai à donner et après, le coaching se fera naturellement. Je ne dois pas me prendre la tête par rapport à ça. J’ai confiance en mon physique. Je suis tellement excité à l’idée de jouer, d’apporter à l’équipe, que physiquement, je pense que ça suivra.
Le match
L’UBB est dos au mur à Chaban-Delmas. Après trois défaites en quatre matchs (dont deux à domicile), le club girondin n’a pas le droit à l’erreur face à un Racing 92 qui souffre lui aussi en cette période internationale (4 défaites de rang). Les Bordelais comptent sur les retours de Lesgourgues, Ducuing et Coleman pour tenter d’amorcer une nouvelle dynamique, ainsi que sur Depoortere et Lamothe qui rejoindront le XV de France ce dimanche pour préparer le quatrième match du Tournoi au Pays de Galles.
En l’absence de Maxime Lucu, votre retour était très attendu au poste de demi de mêlée. Cela rajoute-t-il un poids supplémentaire sur vos épaules ?
C’est vrai que la période est compliquée de par les résultats. Mais il ne faut pas trop attendre de moi non plus, je ne vais pas révolutionner l’UBB. Sur un match de reprise, je ne vais pas faire des miracles. On s’en sortira collectivement. Je ne suis pas le seul joueur de retour. Les autres vont aussi bien du bien au groupe pour essayer d’enclencher une nouvelle dynamique.
Beaucoup de choses ont changé à l’UBB depuis la saison dernière. Faire son retour en plein milieu de la saison, ça complique les choses ?
C’est un peu plus difficile dans le sens où je me suis blessé avant les matchs de présaison. Il y avait un nouveau staff, de nouveaux systèmes… Là, je reprends le train en route. Je commence à prendre les automatismes aux entraînements. Mais il y aura certainement une phase d’adaptation pendant deux-trois matchs.
Après avoir déjà été absent de longs mois la saison dernière suite à un accident de scooter, à quoi avez-vous pensé au moment de votre blessure cet été ?
Sur le moment, je me suis dit que je n’avais vraiment pas de chance, que je n’avais pas la bonne étoile. C’était une nouvelle saison qui allait démarrer, je me sentais vraiment bien, j’avais envie d’écrire une nouvelle histoire. Et tout s’écroulait. Sur les premiers temps de la convalescence, ça a été difficile à digérer.
« Des questions ont résonné dans ma tête pendant plusieurs semaines. Pourquoi moi ? Pourquoi maintenant ? »
À chaud, avez-vous pensé à tout plaquer ?
Non. Mais c’est vrai que j’étais vraiment au fond du seau. Des questions ont résonné dans ma tête pendant plusieurs semaines. Pourquoi moi ? Pourquoi maintenant ? Pourquoi comme ça ? C’est très dur à encaisser. J’étais complètement abattu. Voir que le sort s’acharnait sur moi était vraiment dur à accepter.
Qu’est ce qui vous a fait tenir ?
Mon entourage a été très important. Les soutiens du groupe ou du staff m’ont aussi aidé. Ça m’a tenu debout, je ne me suis jamais senti mis de côté. Et c’était très important pour moi. Parce que quand tout ça te tombe dessus à répétition, tu peux vite partir en dépression.
On a l’impression que cette bonne étoile vous fuit depuis votre arrivée à l’UBB. Dans la peau de l’éternel numéro 2 au poste de demi de mêlée, vous avez connu un accident, des blessures… Et la seule fois où vous avez porté le maillot du XV de France (en novembre 2017 face aux All Blacks à Lyon), cela n’a pas été comptabilisé comme une sélection. Quel regard portez-vous sur tout ça ?
Je me dis que c’est comme ça. Je ne suis pas un mec qui jalouse les autres, je ne fonctionne pas comme ça. Si je n’y étais pas, c’est que je ne devais pas y être. Si on ne m’a pas pris, c’est qu’il y avait meilleur que moi. Je n’ai aucun regret. En 2018, quand je me blesse au genou, là, c’est vrai, je me suis déjà dit : pourquoi moi ? Pourquoi à ce moment ? Alors que je n’étais pas loin du truc.
À 33 ans, vous êtes plus proche de la fin que du début. Comment imaginez-vous la fin de carrière ?
Ma priorité, c’est de rejouer au rugby, de reprendre du plaisir, et de retrouver le niveau qui était le mien. Après, on verra, tout est possible. Je ne me suis pas fixé de date pour arrêter. Quand on sort d’une longue blessure, à chaud, on ne pense qu’à rejouer. Rien de plus.
Tain les questions elles sont vraiment pas cool, que des coups de couteaux
C’est clair
Tu as raison, mais au lieu de ça, il le traite comme un loser has been, en insistant sur des passages, comme sa sélection non capée, qui n'ont rien à foutre dans cette interview
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Re: Yann Lesgourgues
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Re: Yann Lesgourgues
SCOTTISH15 a écrit:. Bon retour Yann! Indiscutable numéro 2 et numéro 1 bis a sa grande epoque où il était aux portes de l EDFScalp a écrit:https://www.sudouest.fr/sport/rugby/bordeaux-begles/entretien-yann-lesgourgues-ubb-sur-le-moment-je-me-suis-dit-que-je-n-avais-pas-la-bonne-etoile-18774432.php
Entretien. Yann Lesgourgues (UBB) : « Sur le moment, je me suis dit que je n’avais pas la bonne étoile »
Par Yoan Leshauriès
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Victime d’une rupture du ligament croisé antérieur du genou droit lors de la présaison, Yann Lesgourgues fait son retour avec l’Union Bordeaux-Bègles ce samedi. Il sera même titulaire face au Racing 92
Yann Lesgourgues et l’Union Bordeaux-Bègles n’ont plus de temps à perdre. D’ailleurs, pour son retour à la compétition, le demi de mêlée sera titulaire face au Racing 92 ce samedi (21 h 05). Après avoir manqué le début de saison en raison à cause d’une rupture du ligament croisé antérieur du genou droit, le numéro 9 espère en avoir fini avec les coups du sort. Il compte bien aider l’UBB à repartir de l’avant.
L’Union Bordeaux-Bègles recevra le Racing 92 ce samedi (21 h 05) à Chaban-Delmas lors de la 17e journée de Top 14. Les compositions d’équipes
Vous voilà de retour après de longs mois d’absence. Comment vous sentez-vous ?
Je me sens très bien. Après de longs mois d’attente, j’avais coché cette période pour mon retour. Je ne suis ni en retard, ni en avance. Tout s’est bien passé, j’ai de bonnes sensations. Tout est positif. Je suis très excité, d’autant plus que je fais mon retour à Chaban. J’ai l’impression que je reviens quinze ans en arrière, sur mes premiers matchs de joueur de rugby. J’ai envie de donner le meilleur de moi-même. Depuis cette semaine, je pense beaucoup à ce rendez-vous.
« Je suis tellement excité à l’idée de jouer que physiquement, je pense que ça suivra »
Vous êtes titulaire d’entrée. Si l’envie est là, n’y a-t-il pas une part de doute quant à la condition physique après une si longue coupure ?
Bien sûr qu’il y a un petit doute. Même si j’ai énormément travaillé avec les préparateurs physiques, ça ne remplace en rien les matchs. Le staff a décidé de me faire débuter face au Racing, les entraîneurs m’ont dit qu’il n’y avait aucune pression par rapport à ça : je donne ce que j’ai à donner et après, le coaching se fera naturellement. Je ne dois pas me prendre la tête par rapport à ça. J’ai confiance en mon physique. Je suis tellement excité à l’idée de jouer, d’apporter à l’équipe, que physiquement, je pense que ça suivra.
Le match
L’UBB est dos au mur à Chaban-Delmas. Après trois défaites en quatre matchs (dont deux à domicile), le club girondin n’a pas le droit à l’erreur face à un Racing 92 qui souffre lui aussi en cette période internationale (4 défaites de rang). Les Bordelais comptent sur les retours de Lesgourgues, Ducuing et Coleman pour tenter d’amorcer une nouvelle dynamique, ainsi que sur Depoortere et Lamothe qui rejoindront le XV de France ce dimanche pour préparer le quatrième match du Tournoi au Pays de Galles.
En l’absence de Maxime Lucu, votre retour était très attendu au poste de demi de mêlée. Cela rajoute-t-il un poids supplémentaire sur vos épaules ?
C’est vrai que la période est compliquée de par les résultats. Mais il ne faut pas trop attendre de moi non plus, je ne vais pas révolutionner l’UBB. Sur un match de reprise, je ne vais pas faire des miracles. On s’en sortira collectivement. Je ne suis pas le seul joueur de retour. Les autres vont aussi bien du bien au groupe pour essayer d’enclencher une nouvelle dynamique.
Beaucoup de choses ont changé à l’UBB depuis la saison dernière. Faire son retour en plein milieu de la saison, ça complique les choses ?
C’est un peu plus difficile dans le sens où je me suis blessé avant les matchs de présaison. Il y avait un nouveau staff, de nouveaux systèmes… Là, je reprends le train en route. Je commence à prendre les automatismes aux entraînements. Mais il y aura certainement une phase d’adaptation pendant deux-trois matchs.
Après avoir déjà été absent de longs mois la saison dernière suite à un accident de scooter, à quoi avez-vous pensé au moment de votre blessure cet été ?
Sur le moment, je me suis dit que je n’avais vraiment pas de chance, que je n’avais pas la bonne étoile. C’était une nouvelle saison qui allait démarrer, je me sentais vraiment bien, j’avais envie d’écrire une nouvelle histoire. Et tout s’écroulait. Sur les premiers temps de la convalescence, ça a été difficile à digérer.
« Des questions ont résonné dans ma tête pendant plusieurs semaines. Pourquoi moi ? Pourquoi maintenant ? »
À chaud, avez-vous pensé à tout plaquer ?
Non. Mais c’est vrai que j’étais vraiment au fond du seau. Des questions ont résonné dans ma tête pendant plusieurs semaines. Pourquoi moi ? Pourquoi maintenant ? Pourquoi comme ça ? C’est très dur à encaisser. J’étais complètement abattu. Voir que le sort s’acharnait sur moi était vraiment dur à accepter.
Qu’est ce qui vous a fait tenir ?
Mon entourage a été très important. Les soutiens du groupe ou du staff m’ont aussi aidé. Ça m’a tenu debout, je ne me suis jamais senti mis de côté. Et c’était très important pour moi. Parce que quand tout ça te tombe dessus à répétition, tu peux vite partir en dépression.
On a l’impression que cette bonne étoile vous fuit depuis votre arrivée à l’UBB. Dans la peau de l’éternel numéro 2 au poste de demi de mêlée, vous avez connu un accident, des blessures… Et la seule fois où vous avez porté le maillot du XV de France (en novembre 2017 face aux All Blacks à Lyon), cela n’a pas été comptabilisé comme une sélection. Quel regard portez-vous sur tout ça ?
Je me dis que c’est comme ça. Je ne suis pas un mec qui jalouse les autres, je ne fonctionne pas comme ça. Si je n’y étais pas, c’est que je ne devais pas y être. Si on ne m’a pas pris, c’est qu’il y avait meilleur que moi. Je n’ai aucun regret. En 2018, quand je me blesse au genou, là, c’est vrai, je me suis déjà dit : pourquoi moi ? Pourquoi à ce moment ? Alors que je n’étais pas loin du truc.
À 33 ans, vous êtes plus proche de la fin que du début. Comment imaginez-vous la fin de carrière ?
Ma priorité, c’est de rejouer au rugby, de reprendre du plaisir, et de retrouver le niveau qui était le mien. Après, on verra, tout est possible. Je ne me suis pas fixé de date pour arrêter. Quand on sort d’une longue blessure, à chaud, on ne pense qu’à rejouer. Rien de plus.
Un profil à la Couilloud avec des cannes terribles
Ok’il a 33 ans mais ça fait plaisir de le revoir
Entièrement d'accord !
J'adorais ce joueur du temps où il partageait le poste avec Baptiste, avec ses fameux départs au ras.
Je pense qu'il a pris un coup sur le ciboulot, quand Max a débarqué dans l'anonymat et lui a piqué la place de titulaire, à laquelle il aurait pu légitimement prétendre !
Par la suite, comme certains l'ont évoqué, il semblait moins déterminant sur le terrain.
Donc son retour fracassant me fait très plaisir!
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Re: Yann Lesgourgues
Bel hommage, mérité.Scalp a écrit:
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Re: Yann Lesgourgues
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Re: Yann Lesgourgues
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