A jamais le plus grand

**zizou46** Mer 18 Nov - 3:29

http://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Jonah-lomu-est-mort/608596

Rien d'autre à ajouter, si ce n'est que les mauvaises nouvelles se succèdent.

Qu'il repose en paix. Il m'aura fait rêver Crying or Very sad

.

**kaze33** Mer 18 Nov - 8:22

La journée commence bien mal Crying or Very sad

Malheureusement, seule la maladie a réussit à l'arrêter Crying or Very sad

Une pensée pour lui et surtout ses proches

OBELIX Mer 18 Nov - 8:25

Merci Jonah pour ces années à nous faire rêver malgré tes graves problèmes de santé.

Repose en paix

Le rugby à perdu le plus grand de ses artistes autant sur le terrain que dans la Sad

vie

**flavio33** Mer 18 Nov - 9:01

merci champion, repose en paix

**Switch** Mer 18 Nov - 18:25

Le réveil a été douloureux, avec cette terrible nouvelle. La légende du rugby s'en est allée, et c'est une immense perte. Pour ma part il fait partie des 2 ou 3 joueurs m'ayant amené au rugby. Voire même LE joueur qui m'y a amené. Et c'est donc avec une grande peine que j'ai appris la nouvelle.

Repose en paix, Jonah. Tu es à jamais dans l'histoire et la légende de notre sport, et du sport en général.

**krahknardz** Mer 18 Nov - 21:48

Nonobstant sa carrière sportive hors du commun, c'est triste de voir une personne ayant lutté autant d'années contre la maladie avec une telle force d'esprit s'en aller trahi à la fin par ce qu'il avait de plus grand , le coeur....

**patrick** Jeu 19 Nov - 17:27

SO :

Emile Ntamack : « Avec Jonah, on se soutenait mutuellement »
Julien Duby

De tous les joueurs français qui ont affronté Jonah Lomu, Emile Ntamack est celui qui est resté le plus proche de lui. L'entraîneur des trois-quarts de Bordeaux-Bègles a affronté le jeune Lomu dès 1994 pour ses deux premiers matches sous le maillot à la fougère qui se sont soldés par deux victoires françaises, sur le sol néo-zélandais ! Hier, l'ancien trois-quart centre du Stade Toulousain était intarissable au sujet de celui avec qui il n'a jamais vraiment cessé d'être ami.

« Avec Jonah, on a débuté au niveau international quasiment en même temps, et dès notre premier match, les médias ont choisi de nous comparer, nous opposer. On était jeunes, on jouait à l'aile, on incarnait la nouveauté. Et tous les deux, on a décidé de creuser cette relation. On s'est écrit. On s'est donné des nouvelles. »

« Une légende dans une équipe de légende »

« J'ai eu la chance de connaître l'homme. Derrière sa puissance éclaboussante, il y avait un gars réservé, qui avait à gérer des choses que nous, rugbymen classiques, ne connaissions pas. C'était une légende dans une équipe de légende, les All Blacks. Et paradoxalement, ce n'était pas simple à vivre. Il n'était pas toujours bien incorporé dans cette équipe parce qu'avec lui, les Blacks passaient au second plan. »

« En 1995, après la Coupe du monde qui restait une déception pour lui (défaite des Blacks en finale) comme pour nous (défaite en demi-finale contre l'Afrique du Sud), les Blacks devaient venir jouer contre la France, à Toulouse (victoire de la France, 22-15). Il venait sur mes terres et j'en étais fier. On avait beaucoup échangé sur Toulouse, cette ville de rugby qui ne pouvait que lui plaire. J'avais même parlé avec lui de le faire venir jouer au Stade Toulousain. Il avait dit : pourquoi pas ? Et Guy Novès n'était pas opposé à cette idée. »

« Dans ces années-là, nous étions tous les deux assez haut. Lui était évidemment une très grande star, mais moi, j'étais à mon meilleur et on se taquinait. Lui me chambrait depuis chez lui. Tu sais comment on t'appelle chez nous ? Le cauchemar noir ou le Talisman. Ça nous faisait marrer. Mais c'était une complicité qui nous permettait aussi de nous motiver. Car sur la route de la Coupe du monde 1999 nous avons eu pas mal de petits pépins physiques. On se soutenait mutuellement avec un but : se retrouver en Coupe du monde. Ce qu'on a réussi à faire lors de ce fameux France - All Blacks de 1999 (victoire de la France en quart de finale 43-31). »

« Pour moi, il restera le souvenir d'un homme simple. Pour le rugby, il restera comme l'homme providentiel. Avec lui, le rugby n'avait pas besoin de pom-pom girls, ni de maillots roses. On venait juste voir Lomu. Il a fait gagner 20 ans au rugby. Aujourd'hui, il est parti, mais il aura laissé une très grande trace ».

Recueilli par Julien Duby

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