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Lucas Méret
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Lucas Méret
SO : https://www.sudouest.fr/2018/09/14/meret-itineraire-bis-5390355-773.php
AVANT AGEN - BORDEAUX-BÈGLES Après avoir pris le chemin de la Pro D2, où il a emmagasiné de l'expérience, le demi d'ouverture a fait son retour à l'UBB, son club formateur
Méret, itinéraire bis
Il sera titulaire demain
YOAN LESHAURIÈS
Il faut savoir reculer pour mieux sauter. Lucas Méret (23 ans) l'a compris il y a trois ans. Après neuf saisons dans les catégories jeunes à l'Union Bordeaux-Bègles, le jeune demi d'ouverture a pris conscience que le chemin qui mène au Top 14 serait un peu plus long que prévu. La présence de Pierre Bernard et Lionel Beauxis dans les rangs girondins ne laissaient à l'époque que peu de chances au jeune numéro 10 d'intégrer le groupe pro. Il a donc pris l'itinéraire Pro D2, à Bayonne (2015-2017) et à Soyaux Angoulême (2017-2018), avant de voir l'opportunité d'un retour en Gironde se présenter. Rappelé par l'UBB suite à la blessure de Matthieu Jalibert (genou gauche), il a signé pour deux saisons avec le club girondin.
Pour ce jeune Bordelais, il s'agit d'un retour à la maison. Et en trois ans, " la maison a bien changé, sourit-il. On sent que beaucoup d'efforts ont été faits pour améliorer les structures d'entraînements ". Depuis dix jours, le demi d'ouverture travaille d'arrache pied pour intégrer les systèmes de sa nouvelle équipe au plus vite, avant d'intégrer le groupe pour le déplacement à Agen demain (18 heures), où il devrait être titulaire pour faire souffler Brock James.
Il a bien grandi
Remplacer Matthieu Jalibert est une lourde tâche. " Mais nous sommes complètement différents, tempère Lucas Méret. Moi, j'arrive de la Pro D2, lui a joué en équipe de France. Un joueur comme Matthieu avait un rôle très important dans l'équipe, je ne pense pas qu'on puisse le remplacer comme ça en deux semaines. J'ai encore quelques manques mais je vais essayer de faire des choses simples pour tenter d'apporter le plus possible à l'équipe. "
Mais qu'on ne s'y trompe pas, Lucas Méret n'est plus le jeune joueur issu du centre de formation qu'il était il y a trois ans. Depuis, il a joué 49 matchs de Pro D2, a connu la montée en Top 14 avec Bayonne (8 matchs), et s'est imposé comme un titulaire indiscutable à Soyaux-Angoulême (27 matchs dont 20 titularisations la saison dernière, 206 points inscrits).
" Il a grandi par l'expérience du haut niveau. La Pro D2, c'est un parcours vers lequel on devrait pousser de plus en plus les jeunes pour pouvoir éclore à moyen terme en Top 14 ", juge David Ortiz, le responsable du centre de formation de l'UBB, qui a eu Lucas Méret sous son aile. Le joueur confirme et se réjouit d'avoir fait le bon choix. " Pour les jeunes, la Pro D2, c'est hyper formateur. Ça permet d'emmagasiner de la confiance. Chacun mature à son rythme. Moi, je pense que j'avais besoin de passer par là. Il y en a d'autres qui vont exploser à 18 ans et qui feront toute leur carrière en Top 14. Il n'y a pas de vérité. Camille Lopez est parti de Fédérale 1 et aujourd'hui, il est en équipe de France. Chacun doit aller à son rythme pour essayer de s'épanouir au mieux. "
Joueur clé à Angoulême
Lucas Méret a pris le temps et le revoici de retour à l'UBB après avoir pris de l'épaisseur. " On perd un joueur clé à l'ouverture, a réagi Julien Laïrle, le manager du SA XV, au moment de son départ. J'avais donné un non ferme et définitif. Et puis les discussions ont évolué et j'en suis arrivé à prendre la décision de me séparer du joueur. Il est compliqué de demander à un gars de jouer pour son coach quand celui-ci l'empêche de vivre son rêve de très haut niveau. "
Le rêve de jouer un match de Top 14 avec l'UBB, son " club de coeur " comme il aime le répéter, deviendra réalité demain soir pour Lucas Méret. Est-il prêt ? " Le temps de jeu nous le dira mais il a fait une bonne saison avec Angoulême où il était décisif et où il était un élément clé dans le projet de jeu, souligne David Ortiz. Il a grandi, maintenant, il va falloir qu'il s'adapte au Top 14. " Si Lucas Méret a mis du temps à rejoindre la route principale, il doit maintenant conduire le jeu de Bordeaux-Bègles.
AVANT AGEN - BORDEAUX-BÈGLES Après avoir pris le chemin de la Pro D2, où il a emmagasiné de l'expérience, le demi d'ouverture a fait son retour à l'UBB, son club formateur
Méret, itinéraire bis
Il sera titulaire demain
YOAN LESHAURIÈS
Il faut savoir reculer pour mieux sauter. Lucas Méret (23 ans) l'a compris il y a trois ans. Après neuf saisons dans les catégories jeunes à l'Union Bordeaux-Bègles, le jeune demi d'ouverture a pris conscience que le chemin qui mène au Top 14 serait un peu plus long que prévu. La présence de Pierre Bernard et Lionel Beauxis dans les rangs girondins ne laissaient à l'époque que peu de chances au jeune numéro 10 d'intégrer le groupe pro. Il a donc pris l'itinéraire Pro D2, à Bayonne (2015-2017) et à Soyaux Angoulême (2017-2018), avant de voir l'opportunité d'un retour en Gironde se présenter. Rappelé par l'UBB suite à la blessure de Matthieu Jalibert (genou gauche), il a signé pour deux saisons avec le club girondin.
Pour ce jeune Bordelais, il s'agit d'un retour à la maison. Et en trois ans, " la maison a bien changé, sourit-il. On sent que beaucoup d'efforts ont été faits pour améliorer les structures d'entraînements ". Depuis dix jours, le demi d'ouverture travaille d'arrache pied pour intégrer les systèmes de sa nouvelle équipe au plus vite, avant d'intégrer le groupe pour le déplacement à Agen demain (18 heures), où il devrait être titulaire pour faire souffler Brock James.
Il a bien grandi
Remplacer Matthieu Jalibert est une lourde tâche. " Mais nous sommes complètement différents, tempère Lucas Méret. Moi, j'arrive de la Pro D2, lui a joué en équipe de France. Un joueur comme Matthieu avait un rôle très important dans l'équipe, je ne pense pas qu'on puisse le remplacer comme ça en deux semaines. J'ai encore quelques manques mais je vais essayer de faire des choses simples pour tenter d'apporter le plus possible à l'équipe. "
Mais qu'on ne s'y trompe pas, Lucas Méret n'est plus le jeune joueur issu du centre de formation qu'il était il y a trois ans. Depuis, il a joué 49 matchs de Pro D2, a connu la montée en Top 14 avec Bayonne (8 matchs), et s'est imposé comme un titulaire indiscutable à Soyaux-Angoulême (27 matchs dont 20 titularisations la saison dernière, 206 points inscrits).
" Il a grandi par l'expérience du haut niveau. La Pro D2, c'est un parcours vers lequel on devrait pousser de plus en plus les jeunes pour pouvoir éclore à moyen terme en Top 14 ", juge David Ortiz, le responsable du centre de formation de l'UBB, qui a eu Lucas Méret sous son aile. Le joueur confirme et se réjouit d'avoir fait le bon choix. " Pour les jeunes, la Pro D2, c'est hyper formateur. Ça permet d'emmagasiner de la confiance. Chacun mature à son rythme. Moi, je pense que j'avais besoin de passer par là. Il y en a d'autres qui vont exploser à 18 ans et qui feront toute leur carrière en Top 14. Il n'y a pas de vérité. Camille Lopez est parti de Fédérale 1 et aujourd'hui, il est en équipe de France. Chacun doit aller à son rythme pour essayer de s'épanouir au mieux. "
Joueur clé à Angoulême
Lucas Méret a pris le temps et le revoici de retour à l'UBB après avoir pris de l'épaisseur. " On perd un joueur clé à l'ouverture, a réagi Julien Laïrle, le manager du SA XV, au moment de son départ. J'avais donné un non ferme et définitif. Et puis les discussions ont évolué et j'en suis arrivé à prendre la décision de me séparer du joueur. Il est compliqué de demander à un gars de jouer pour son coach quand celui-ci l'empêche de vivre son rêve de très haut niveau. "
Le rêve de jouer un match de Top 14 avec l'UBB, son " club de coeur " comme il aime le répéter, deviendra réalité demain soir pour Lucas Méret. Est-il prêt ? " Le temps de jeu nous le dira mais il a fait une bonne saison avec Angoulême où il était décisif et où il était un élément clé dans le projet de jeu, souligne David Ortiz. Il a grandi, maintenant, il va falloir qu'il s'adapte au Top 14. " Si Lucas Méret a mis du temps à rejoindre la route principale, il doit maintenant conduire le jeu de Bordeaux-Bègles.
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Tombé tout jaune dans le rugby.
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Allez UBB
Re: Lucas Méret
La Charente Libre :
Lucas Méret: «Je n'ai aucun regret»
Transféré du SA XV à l'UBB en septembre, Lucas Méret joue peu. Mais il ne regrette pas d'avoir tenté sa chance en Top 14 n Bien décidé à se battre pour gagner sa place.
Kévin CABIOCH
k.cabioch@charentelibre.fr
Parti en septembre tenter sa chance en Top 14 à Bordeaux-Bègles alors qu'il avait entamé sa deuxième saison de Pro D2 avec le SA XV, Lucas Méret peine à se faire une place dans l'élite. S'il doit se contenter des matches de Challenge Cup dans l'ombre de Brock James et de Baptiste Serin, l'ouvreur ne regrette pas d'avoir rejoint son club formateur.
Brillant en Charente la saison dernière, Lucas Méret espère être sur la feuille de match, demain, pour le choc face au Racing au stade Chaban-Delmas. Dans le cas contraire, il s'armera de patience. Bien décidé à s'imposer à l'UBB.
L'UBB est 5e de Top 14 et en course pour les play-offs. C'est l'objectif?
Clairement. C'est l'objectif qui a été annoncé en début de saison. L'UBB a cette ambition depuis de nombreuses années mais n'a jamais réussi à franchir le cap. Avec le recrutement fait cet été et l'investissement sur le centre d'entraînement, c'est l'objectif. On est dans les clous, c'est bien. Si on arrive à faire un gros match et à gagner contre le Racing on restera sur une belle dynamique.
Vous avez été formé à l'UBB. Qu'est ce qui a changé depuis 2015, l'année de votre départ pour Bayonne?
Tout a changé au centre d'entraînement. Le président et le club ont vraiment mis les moyens pour se perfectionner et rivaliser avec les plus gros clubs de Top 14. Mais ça reste un club où il fait bon vivre. L'ambiance est bonne dans l'équipe. C'est primordial car ça représente l'identité de l'UBB.
Votre temps de jeu est limité en Top 14. Est-ce une déception?
Je savais que j'aurai moins de temps de jeu qu'à Angoulême la saison dernière. Je suis arrivé dans un contexte pas évident. La saison était lancée. Il y a eu le changement de manager. C'est une année d'apprentissage. Je prends le temps de jeu qu'on me donne. La saison est encore longue. On n'est qu'à la moitié. J'espère postuler de plus en plus et gagner du temps de jeu. La saison prochaine, j'aurai pris mes marques, fait la préparation, les matches amicaux.
Quelle est la différence entre le Top 14 et la Pro D2?
C'est plus structuré, plus exigeant. La Pro D2, c'est très bien pour l'apprentissage. Il y a des matches de très haut niveau mais il y a aussi des matches d'un niveau plus faible.
En Top 14, il y a plus d'intensité, de constance. Il n'y a aucun match facile. C'est un peu le cas en Pro D2 mais encore plus en Top 14.
Par contre, je ne ressens pas plus de pression. On est plus exposé mais du rugby, ça reste du rugby.
Le fait d'évoluer à un poste très exposé est-il un frein pour qu'on vous donne votre chance?
C'est sûr que j'évolue à un poste où il y a un aspect de gestion, de stratégie. Pour être un bon ouvreur, il faut avoir été exposé à pas mal de situations pour savoir y répondre. Le manque d'expérience freine peut-être les clubs à nous faire jouer. Mais c'est aussi en jouant qu'on peut gagner de la constance.
Vu votre manque de temps de jeu, regrettez-vous d'avoir quitté le SA XV?
Je n'ai aucun regret. J'ai passé une superbe saison à Angoulême. J'ai beaucoup joué et j'ai prouvé pas mal de choses. Rejoindre l'UBB était une belle occasion de jouer plus haut. J'ai un contrat de deux ans. Il y a une continuité. Je prends tout ce qu'il y a à prendre et je ferai le point au bout. Il y a un gros écart entre la Pro D2 et le Top 14. Je suis déjà content de postuler dans une équipe qui joue le haut de tableau de Top 14. C'est sûr qu'en tant que compétiteur, je ne peux pas être satisfait de ce que j'ai. J'aspire à jouer plus, c'est évident.
La concurrence n'est pourtant pas prête de se réduire avec le recrutement de Botica pour la saison prochaine et le retour de blessure de Jalibert espéré en février 2019.
Aujourd'hui, dans quel club de Top 14 il n'y a pas de concurrence? Regardez le Stade Français où Plisson, Steyn et Sanchez sont tous internationaux. Il y a de la concurrence partout. Il faut savoir s'en servir pour progresser et ne pas se laisser déstabiliser.
Vous êtes donc prêt à rester à l'UBB la saison prochaine?
De mon côté, c'est sûr, je vais rester à Bordeaux. Comme je l'ai dit, j'ai deux ans de contrat. Un nouveau manager, Christophe Urios, va arriver. J'ai envie de voir ce qu'il va proposer. Le club repart sur un nouveau projet de quatre ans avec de nouvelles personnes donc c'est intéressant de s'y inscrire.
Lucas Méret: «Je n'ai aucun regret»
Transféré du SA XV à l'UBB en septembre, Lucas Méret joue peu. Mais il ne regrette pas d'avoir tenté sa chance en Top 14 n Bien décidé à se battre pour gagner sa place.
Kévin CABIOCH
k.cabioch@charentelibre.fr
Parti en septembre tenter sa chance en Top 14 à Bordeaux-Bègles alors qu'il avait entamé sa deuxième saison de Pro D2 avec le SA XV, Lucas Méret peine à se faire une place dans l'élite. S'il doit se contenter des matches de Challenge Cup dans l'ombre de Brock James et de Baptiste Serin, l'ouvreur ne regrette pas d'avoir rejoint son club formateur.
Brillant en Charente la saison dernière, Lucas Méret espère être sur la feuille de match, demain, pour le choc face au Racing au stade Chaban-Delmas. Dans le cas contraire, il s'armera de patience. Bien décidé à s'imposer à l'UBB.
L'UBB est 5e de Top 14 et en course pour les play-offs. C'est l'objectif?
Clairement. C'est l'objectif qui a été annoncé en début de saison. L'UBB a cette ambition depuis de nombreuses années mais n'a jamais réussi à franchir le cap. Avec le recrutement fait cet été et l'investissement sur le centre d'entraînement, c'est l'objectif. On est dans les clous, c'est bien. Si on arrive à faire un gros match et à gagner contre le Racing on restera sur une belle dynamique.
Vous avez été formé à l'UBB. Qu'est ce qui a changé depuis 2015, l'année de votre départ pour Bayonne?
Tout a changé au centre d'entraînement. Le président et le club ont vraiment mis les moyens pour se perfectionner et rivaliser avec les plus gros clubs de Top 14. Mais ça reste un club où il fait bon vivre. L'ambiance est bonne dans l'équipe. C'est primordial car ça représente l'identité de l'UBB.
Votre temps de jeu est limité en Top 14. Est-ce une déception?
Je savais que j'aurai moins de temps de jeu qu'à Angoulême la saison dernière. Je suis arrivé dans un contexte pas évident. La saison était lancée. Il y a eu le changement de manager. C'est une année d'apprentissage. Je prends le temps de jeu qu'on me donne. La saison est encore longue. On n'est qu'à la moitié. J'espère postuler de plus en plus et gagner du temps de jeu. La saison prochaine, j'aurai pris mes marques, fait la préparation, les matches amicaux.
Quelle est la différence entre le Top 14 et la Pro D2?
C'est plus structuré, plus exigeant. La Pro D2, c'est très bien pour l'apprentissage. Il y a des matches de très haut niveau mais il y a aussi des matches d'un niveau plus faible.
En Top 14, il y a plus d'intensité, de constance. Il n'y a aucun match facile. C'est un peu le cas en Pro D2 mais encore plus en Top 14.
Par contre, je ne ressens pas plus de pression. On est plus exposé mais du rugby, ça reste du rugby.
Le fait d'évoluer à un poste très exposé est-il un frein pour qu'on vous donne votre chance?
C'est sûr que j'évolue à un poste où il y a un aspect de gestion, de stratégie. Pour être un bon ouvreur, il faut avoir été exposé à pas mal de situations pour savoir y répondre. Le manque d'expérience freine peut-être les clubs à nous faire jouer. Mais c'est aussi en jouant qu'on peut gagner de la constance.
Vu votre manque de temps de jeu, regrettez-vous d'avoir quitté le SA XV?
Je n'ai aucun regret. J'ai passé une superbe saison à Angoulême. J'ai beaucoup joué et j'ai prouvé pas mal de choses. Rejoindre l'UBB était une belle occasion de jouer plus haut. J'ai un contrat de deux ans. Il y a une continuité. Je prends tout ce qu'il y a à prendre et je ferai le point au bout. Il y a un gros écart entre la Pro D2 et le Top 14. Je suis déjà content de postuler dans une équipe qui joue le haut de tableau de Top 14. C'est sûr qu'en tant que compétiteur, je ne peux pas être satisfait de ce que j'ai. J'aspire à jouer plus, c'est évident.
La concurrence n'est pourtant pas prête de se réduire avec le recrutement de Botica pour la saison prochaine et le retour de blessure de Jalibert espéré en février 2019.
Aujourd'hui, dans quel club de Top 14 il n'y a pas de concurrence? Regardez le Stade Français où Plisson, Steyn et Sanchez sont tous internationaux. Il y a de la concurrence partout. Il faut savoir s'en servir pour progresser et ne pas se laisser déstabiliser.
Vous êtes donc prêt à rester à l'UBB la saison prochaine?
De mon côté, c'est sûr, je vais rester à Bordeaux. Comme je l'ai dit, j'ai deux ans de contrat. Un nouveau manager, Christophe Urios, va arriver. J'ai envie de voir ce qu'il va proposer. Le club repart sur un nouveau projet de quatre ans avec de nouvelles personnes donc c'est intéressant de s'y inscrire.
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