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Rémi Lamerat
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Re: Rémi Lamerat
50éme matchs sur sa 4éme saison, c'est peu je trouve.
Big'Ben- J'aime l'Union à la folie
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Re: Rémi Lamerat
Big'Ben a écrit:50éme matchs sur sa 4éme saison, c'est peu je trouve.
Environ une quinzaine de match par saison, celle-ci ne faisant que commencer...
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Re: Rémi Lamerat
La 50eme rugissante ?
Verdict dans quelques heures
Verdict dans quelques heures
sudiste- Unioniste de la première heure
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Re: Rémi Lamerat
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Re: Rémi Lamerat
https://twitter.com/UBBrugby/status/1614185742816657408?s=20
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Re: Rémi Lamerat
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Re: Rémi Lamerat
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Remi-lamerat-prend-sa-retraite-ce-n-est-pas-la-fin-dont-je-revais/1398443
Rémi Lamerat prend sa retraite : « Ce n'est pas la fin dont je rêvais »
Absent des terrains depuis février, Rémi Lamerat ne rejouera probablement plus. Même s'il espérait une autre sortie, le centre international de Bordeaux-Bègles vit sa fin de carrière comme un soulagement avant de commencer sa vie de vigneron.
Laurent Campistron
Après avoir disputé 15 saisons de Top 14 et joué pour quatre clubs (Toulouse, Castres, Clermont, puis Bordeaux-Bègles), Rémi Lamerat va prendre sa retraite, à 33 ans. Blessé, le centre international (19 sélections) n'a plus joué depuis le 19 février, contre Clermont (18-9).
« Vous reverra-t-on sur un terrain d'ici à la fin de saison ?
Je suis disponible, mais dans un sale état. En fait, je suis hors du coup depuis deux ou trois mois. Après mon K.-O. subi contre Clermont, j'ai eu un sacré mal de tronche pendant un mois. J'étais assez fatigué, les batteries avaient du mal à se recharger. À mon retour à l'entraînement, j'ai pourtant remis un coup de gaz, mais le train était passé. Je suis un grand garçon, je sais comment ça marche. Je savais que ça serait difficile de revenir. Du coup, j'ai un peu lâché, même si j'essaie d'avoir un rôle différent. Ce n'est pas la fin dont je rêvais, mais c'est la fin que j'ai. C'est comme ça.
« Maxime Médard me disait souvent de jouer chaque match en étant aussi motivé que si c'était le dernier. Cette saison, c'est quelque chose que j'avais constamment en tête »
Vous avez donc disputé le dernier match de votre carrière un soir d'hiver sans le savoir...
Oui. Quand j'étais à Toulouse (2008-2011), Maxime Médard me prenait un peu sous son aile et me disait souvent de jouer chaque match en étant aussi motivé que si c'était le dernier. Cette saison, c'est quelque chose que j'avais constamment en tête. Je savais que c'était ma dernière année et qu'un accident pouvait très vite arriver. Je suis donc entré sur ce match à Clermont en me disant que ça serait peut-être le dernier.
Avez-vous eu droit à une célébration lors du dernier match de la saison régulière à Chaban-Delmas face à Pau (28-0, le 13 mai) ?
Oui, mais ça s'est fait après le match. Les coaches ne peuvent pas faire de cadeaux, ce qui est tout à fait normal. C'est tellement serré dans ce Championnat qu'il faut mettre la meilleure équipe à chaque fois pour prendre des points et préparer la phase finale. Finis ces adieux où l'on faisait rentrer les mecs un quart d'heure avant la fin. Moi, je savais que je n'aurais pas ça. En revanche, le club a fait une belle cérémonie pour les partants à la fin du match avec les familles sur le terrain pour qu'on puisse dire au revoir à Chaban-Delmas. Le plus drôle, après ça, c'est qu'il a quand même fallu se pointer à l'entraînement le lundi d'après parce que la saison n'est pas encore finie.
Quel rôle jouez-vous désormais auprès du groupe ? Celui d'un leader de vestiaire ?
Non. Je dirais même que je suis de moins en moins présent auprès des mecs dans le vestiaire. Je ne suis pas d'une nature à trop me mettre en avant quand je ne joue pas. Pour moi, un leader n'est pas légitime de par son expérience ou son palmarès, mais de par ce qu'il est capable de faire à l'instant T sur le terrain. Or, aujourd'hui, je me sens en dedans. J'essaie donc de me mettre en retrait par rapport à ça. Je me contente d'observer. L'autre jour, par exemple, sur un lancement qu'on n'arrivait pas à bien faire à l'entraînement, j'ai apporté une analyse tactique qui a permis de débloquer la situation. J'essaie aussi d'accompagner les mecs qui ne jouent pas et qui sont encore en pleine carrière, parce que c'est compliqué pour eux.
Serez-vous du déplacement à Toulon ce week-end (match dimanche, 21h05) ?
Non. Je serai à Bègles pour bosser avec les autres joueurs hors groupes et les blessés. Ça sera peut-être différent en phase finale. Si par bonheur on arrive à passer le barrage, le club nous conviera sans doute à Saint-Sébastien pour les demi-finales (9 et 10 juin). Mais seulement en qualité d'accompagnants, de supporters.
« Je ne suis pas assez fondu de rugby pour dire que ce sport va me manquer »
Prendriez-vous cette drôle de fin de carrière aussi bien si vous ne saviez pas de quoi votre avenir sera fait ?
Peut-être pas. Je la prends comme un soulagement, c'est forcément plus facile. J'aime ce sport, j'aime les mecs que j'y ai rencontrés, j'aime les émotions qu'il m'a fait vivre, mais je ne suis pas assez fondu de rugby pour dire qu'il va me manquer. Plus tard, j'irai voir des matches, sans doute, mais davantage pour passer des bons moments autour.
Et si on vous proposait de devenir consultant ?
Non, vous êtes fou, ça fait cinq ans que je n'ai pas regardé un match de rugby à la télé ! Je suis largué. OK pour rencontrer ponctuellement des entreprises en marge de certains matches internationaux, mais travailler dans les médias, non. Je dirais trop de conneries (rires).
À quoi ressemblera votre après-carrière ?
Je l'ai déjà bien en tête. D'abord, je passerai beaucoup de temps en famille pour rattraper un peu tous ces week-ends sacrifiés à cause du rugby. Et puis après, professionnellement, j'aurais beaucoup, beaucoup de travail dans ma propriété du domaine Grand Jour, à Yvrac (Gironde), parce que le métier de vigneron consiste à être à la fois agriculteur, vinificateur, commerçant, gestionnaire, etc. L'emploi du temps sera donc bien chargé. Ce qui est cool, c'est que c'est une vraie passion. Je pourrais donc m'éclater en travaillant. »
Rémi Lamerat prend sa retraite : « Ce n'est pas la fin dont je rêvais »
Absent des terrains depuis février, Rémi Lamerat ne rejouera probablement plus. Même s'il espérait une autre sortie, le centre international de Bordeaux-Bègles vit sa fin de carrière comme un soulagement avant de commencer sa vie de vigneron.
Laurent Campistron
Après avoir disputé 15 saisons de Top 14 et joué pour quatre clubs (Toulouse, Castres, Clermont, puis Bordeaux-Bègles), Rémi Lamerat va prendre sa retraite, à 33 ans. Blessé, le centre international (19 sélections) n'a plus joué depuis le 19 février, contre Clermont (18-9).
« Vous reverra-t-on sur un terrain d'ici à la fin de saison ?
Je suis disponible, mais dans un sale état. En fait, je suis hors du coup depuis deux ou trois mois. Après mon K.-O. subi contre Clermont, j'ai eu un sacré mal de tronche pendant un mois. J'étais assez fatigué, les batteries avaient du mal à se recharger. À mon retour à l'entraînement, j'ai pourtant remis un coup de gaz, mais le train était passé. Je suis un grand garçon, je sais comment ça marche. Je savais que ça serait difficile de revenir. Du coup, j'ai un peu lâché, même si j'essaie d'avoir un rôle différent. Ce n'est pas la fin dont je rêvais, mais c'est la fin que j'ai. C'est comme ça.
« Maxime Médard me disait souvent de jouer chaque match en étant aussi motivé que si c'était le dernier. Cette saison, c'est quelque chose que j'avais constamment en tête »
Vous avez donc disputé le dernier match de votre carrière un soir d'hiver sans le savoir...
Oui. Quand j'étais à Toulouse (2008-2011), Maxime Médard me prenait un peu sous son aile et me disait souvent de jouer chaque match en étant aussi motivé que si c'était le dernier. Cette saison, c'est quelque chose que j'avais constamment en tête. Je savais que c'était ma dernière année et qu'un accident pouvait très vite arriver. Je suis donc entré sur ce match à Clermont en me disant que ça serait peut-être le dernier.
Avez-vous eu droit à une célébration lors du dernier match de la saison régulière à Chaban-Delmas face à Pau (28-0, le 13 mai) ?
Oui, mais ça s'est fait après le match. Les coaches ne peuvent pas faire de cadeaux, ce qui est tout à fait normal. C'est tellement serré dans ce Championnat qu'il faut mettre la meilleure équipe à chaque fois pour prendre des points et préparer la phase finale. Finis ces adieux où l'on faisait rentrer les mecs un quart d'heure avant la fin. Moi, je savais que je n'aurais pas ça. En revanche, le club a fait une belle cérémonie pour les partants à la fin du match avec les familles sur le terrain pour qu'on puisse dire au revoir à Chaban-Delmas. Le plus drôle, après ça, c'est qu'il a quand même fallu se pointer à l'entraînement le lundi d'après parce que la saison n'est pas encore finie.
Quel rôle jouez-vous désormais auprès du groupe ? Celui d'un leader de vestiaire ?
Non. Je dirais même que je suis de moins en moins présent auprès des mecs dans le vestiaire. Je ne suis pas d'une nature à trop me mettre en avant quand je ne joue pas. Pour moi, un leader n'est pas légitime de par son expérience ou son palmarès, mais de par ce qu'il est capable de faire à l'instant T sur le terrain. Or, aujourd'hui, je me sens en dedans. J'essaie donc de me mettre en retrait par rapport à ça. Je me contente d'observer. L'autre jour, par exemple, sur un lancement qu'on n'arrivait pas à bien faire à l'entraînement, j'ai apporté une analyse tactique qui a permis de débloquer la situation. J'essaie aussi d'accompagner les mecs qui ne jouent pas et qui sont encore en pleine carrière, parce que c'est compliqué pour eux.
Serez-vous du déplacement à Toulon ce week-end (match dimanche, 21h05) ?
Non. Je serai à Bègles pour bosser avec les autres joueurs hors groupes et les blessés. Ça sera peut-être différent en phase finale. Si par bonheur on arrive à passer le barrage, le club nous conviera sans doute à Saint-Sébastien pour les demi-finales (9 et 10 juin). Mais seulement en qualité d'accompagnants, de supporters.
« Je ne suis pas assez fondu de rugby pour dire que ce sport va me manquer »
Prendriez-vous cette drôle de fin de carrière aussi bien si vous ne saviez pas de quoi votre avenir sera fait ?
Peut-être pas. Je la prends comme un soulagement, c'est forcément plus facile. J'aime ce sport, j'aime les mecs que j'y ai rencontrés, j'aime les émotions qu'il m'a fait vivre, mais je ne suis pas assez fondu de rugby pour dire qu'il va me manquer. Plus tard, j'irai voir des matches, sans doute, mais davantage pour passer des bons moments autour.
Et si on vous proposait de devenir consultant ?
Non, vous êtes fou, ça fait cinq ans que je n'ai pas regardé un match de rugby à la télé ! Je suis largué. OK pour rencontrer ponctuellement des entreprises en marge de certains matches internationaux, mais travailler dans les médias, non. Je dirais trop de conneries (rires).
À quoi ressemblera votre après-carrière ?
Je l'ai déjà bien en tête. D'abord, je passerai beaucoup de temps en famille pour rattraper un peu tous ces week-ends sacrifiés à cause du rugby. Et puis après, professionnellement, j'aurais beaucoup, beaucoup de travail dans ma propriété du domaine Grand Jour, à Yvrac (Gironde), parce que le métier de vigneron consiste à être à la fois agriculteur, vinificateur, commerçant, gestionnaire, etc. L'emploi du temps sera donc bien chargé. Ce qui est cool, c'est que c'est une vraie passion. Je pourrais donc m'éclater en travaillant. »
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Re: Rémi Lamerat
Scalp a écrit:https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Remi-lamerat-prend-sa-retraite-ce-n-est-pas-la-fin-dont-je-revais/1398443
Rémi Lamerat prend sa retraite : « Ce n'est pas la fin dont je rêvais »
Absent des terrains depuis février, Rémi Lamerat ne rejouera probablement plus. Même s'il espérait une autre sortie, le centre international de Bordeaux-Bègles vit sa fin de carrière comme un soulagement avant de commencer sa vie de vigneron.
Laurent Campistron
Après avoir disputé 15 saisons de Top 14 et joué pour quatre clubs (Toulouse, Castres, Clermont, puis Bordeaux-Bègles), Rémi Lamerat va prendre sa retraite, à 33 ans. Blessé, le centre international (19 sélections) n'a plus joué depuis le 19 février, contre Clermont (18-9).
« Vous reverra-t-on sur un terrain d'ici à la fin de saison ?
Je suis disponible, mais dans un sale état. En fait, je suis hors du coup depuis deux ou trois mois. Après mon K.-O. subi contre Clermont, j'ai eu un sacré mal de tronche pendant un mois. J'étais assez fatigué, les batteries avaient du mal à se recharger. À mon retour à l'entraînement, j'ai pourtant remis un coup de gaz, mais le train était passé. Je suis un grand garçon, je sais comment ça marche. Je savais que ça serait difficile de revenir. Du coup, j'ai un peu lâché, même si j'essaie d'avoir un rôle différent. Ce n'est pas la fin dont je rêvais, mais c'est la fin que j'ai. C'est comme ça.
« Maxime Médard me disait souvent de jouer chaque match en étant aussi motivé que si c'était le dernier. Cette saison, c'est quelque chose que j'avais constamment en tête »
Vous avez donc disputé le dernier match de votre carrière un soir d'hiver sans le savoir...
Oui. Quand j'étais à Toulouse (2008-2011), Maxime Médard me prenait un peu sous son aile et me disait souvent de jouer chaque match en étant aussi motivé que si c'était le dernier. Cette saison, c'est quelque chose que j'avais constamment en tête. Je savais que c'était ma dernière année et qu'un accident pouvait très vite arriver. Je suis donc entré sur ce match à Clermont en me disant que ça serait peut-être le dernier.
Avez-vous eu droit à une célébration lors du dernier match de la saison régulière à Chaban-Delmas face à Pau (28-0, le 13 mai) ?
Oui, mais ça s'est fait après le match. Les coaches ne peuvent pas faire de cadeaux, ce qui est tout à fait normal. C'est tellement serré dans ce Championnat qu'il faut mettre la meilleure équipe à chaque fois pour prendre des points et préparer la phase finale. Finis ces adieux où l'on faisait rentrer les mecs un quart d'heure avant la fin. Moi, je savais que je n'aurais pas ça. En revanche, le club a fait une belle cérémonie pour les partants à la fin du match avec les familles sur le terrain pour qu'on puisse dire au revoir à Chaban-Delmas. Le plus drôle, après ça, c'est qu'il a quand même fallu se pointer à l'entraînement le lundi d'après parce que la saison n'est pas encore finie.
Quel rôle jouez-vous désormais auprès du groupe ? Celui d'un leader de vestiaire ?
Non. Je dirais même que je suis de moins en moins présent auprès des mecs dans le vestiaire. Je ne suis pas d'une nature à trop me mettre en avant quand je ne joue pas. Pour moi, un leader n'est pas légitime de par son expérience ou son palmarès, mais de par ce qu'il est capable de faire à l'instant T sur le terrain. Or, aujourd'hui, je me sens en dedans. J'essaie donc de me mettre en retrait par rapport à ça. Je me contente d'observer. L'autre jour, par exemple, sur un lancement qu'on n'arrivait pas à bien faire à l'entraînement, j'ai apporté une analyse tactique qui a permis de débloquer la situation. J'essaie aussi d'accompagner les mecs qui ne jouent pas et qui sont encore en pleine carrière, parce que c'est compliqué pour eux.
Serez-vous du déplacement à Toulon ce week-end (match dimanche, 21h05) ?
Non. Je serai à Bègles pour bosser avec les autres joueurs hors groupes et les blessés. Ça sera peut-être différent en phase finale. Si par bonheur on arrive à passer le barrage, le club nous conviera sans doute à Saint-Sébastien pour les demi-finales (9 et 10 juin). Mais seulement en qualité d'accompagnants, de supporters.
« Je ne suis pas assez fondu de rugby pour dire que ce sport va me manquer »
Prendriez-vous cette drôle de fin de carrière aussi bien si vous ne saviez pas de quoi votre avenir sera fait ?
Peut-être pas. Je la prends comme un soulagement, c'est forcément plus facile. J'aime ce sport, j'aime les mecs que j'y ai rencontrés, j'aime les émotions qu'il m'a fait vivre, mais je ne suis pas assez fondu de rugby pour dire qu'il va me manquer. Plus tard, j'irai voir des matches, sans doute, mais davantage pour passer des bons moments autour.
Et si on vous proposait de devenir consultant ?
Non, vous êtes fou, ça fait cinq ans que je n'ai pas regardé un match de rugby à la télé ! Je suis largué. OK pour rencontrer ponctuellement des entreprises en marge de certains matches internationaux, mais travailler dans les médias, non. Je dirais trop de conneries (rires).
À quoi ressemblera votre après-carrière ?
Je l'ai déjà bien en tête. D'abord, je passerai beaucoup de temps en famille pour rattraper un peu tous ces week-ends sacrifiés à cause du rugby. Et puis après, professionnellement, j'aurais beaucoup, beaucoup de travail dans ma propriété du domaine Grand Jour, à Yvrac (Gironde), parce que le métier de vigneron consiste à être à la fois agriculteur, vinificateur, commerçant, gestionnaire, etc. L'emploi du temps sera donc bien chargé. Ce qui est cool, c'est que c'est une vraie passion. Je pourrais donc m'éclater en travaillant. »
Malheureusement une fin anonyme pour un super joueur. La paire Clermontoise qu'ils constituaient avec Fofana aurait dû, sans les blessures et les choix des sélectionneurs, être une référence en EDF.
Roberto Miopalmo- J'aime l'Union à la folie
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guillaume ubb- J'aime l'Union à la folie
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Age : 45
Re: Rémi Lamerat
Bonne retraite à lui !
Dommage qu'il ne soit pas arrivé 1 ou 2 saisons plus tôt, histoire de profiter un peu plus du joueur et de l'homme qui a l'air fort sympathique et d'avoir été important dans ce groupe.
Dommage qu'il ne soit pas arrivé 1 ou 2 saisons plus tôt, histoire de profiter un peu plus du joueur et de l'homme qui a l'air fort sympathique et d'avoir été important dans ce groupe.
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« Si le seul outil que vous avez est un marteau, vous tendez à voir tout problème comme un clou. » Abraham Maslow
« You can't kill what you can't see. » The Last Poets
« Il est plus facile de tromper les gens, que de les convaincre qu’ils ont été trompés. » Mark Twain
biscouette- Centre de presse
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Humeur : « En ce moment, quand je vois les solutions aux problèmes, je me dis que juste le problème, c’est mieux. » Grégoire Quartier
Re: Rémi Lamerat
https://www.sudouest.fr/vin/vins-de-bordeaux-la-vie-en-rouge-de-l-ancien-bleu-remi-lamerat-16627604.php
Vins de Bordeaux. La vie en rouge de l’ancien Bleu Rémi Lamerat
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L’ancien international de rugby Rémi Lamerat au côté de Romain Khalfi, son chef de culture et ami, un ancien du Stade foyen. Crédit photo : Laurent Theillet / « SUD OUEST »
Par Jean-Charles Galiacy - jc.galiacy@sudouest.fr
Ex-international et joueur de l’UBB, le néo-vigneron se consacre désormais exclusivement au domaine Grand jour et ses 11 hectares de vignes acquises tout près de Bordeaux
Crampons au placard, bottes aux pieds, Rémi Lamerat s’active au-dessus des cuves, dans son chai flambant neuf du domaine Grand jour, à Yvrac. Fini le rugby pour l’ancien trois-quart centre, comptant 19 sélections chez les Bleus, deux boucliers de Brennus au compteur (avec Castres en 2013 et Clermont en 2017) et près de 60 matchs avec l’Union Bordeaux-Bègles (UBB). Le solide gaillard se consacre désormais à 100 % à cette vie dont il a finalement toujours rêvé : aux manettes de son vignoble. « Le rugby, je m’y suis éclaté pendant quinze ans et j’y ai connu des émotions magnifiques. J’ai fait mon temps… », lâche le vigneron qui s’amuse dans sa nouvelle tenue, malgré les levers à « quatre heures du mat » pour aller à la cueillette des raisins.
Il continue « de voir les copains. » Une dizaine de membres de l’UBB doivent d’ailleurs lui « filer le coup de main » pour les vendanges en échange d’une bonne côte de bœuf, arrosée – on n’en doute pas – de quelques cuvées issues de ses terres. En 2027, il songe à inviter ses anciens potes de Clermont pour célébrer les dix ans du titre national chez lui. Il ne semble pas question de tirer un trait sur un bon bout de son existence consacré à l’ovalie. Il s’agit simplement pour lui d’un nouveau défi. D’une nouvelle aventure humaine aussi : au Grand jour, on peut croiser ses amis, son chef de culture Romain Khalfi, ancien du Stade foyen, ou David Harté, conseiller en œnologie, qui taquinait le cuir à Villeneuve-de-Marsan (Landes).
Bio ou pas bio ?
Au pays du rouge, tout n’est pas rose pour autant. Dans son nouvel univers dédié au raisin, il y a forcément de petits pépins : le vers de grappe ayant quelque peu chamboulé le planning de ses vendanges ou ce satané mildiou qui lui occasionne « 15 à 20 % de perte de récolte » malgré de bonnes doses de cuivre utilisées. Ce qui le fait cogiter sur la pertinence de sa conversion à l’agriculture biologique. « Nous ne sommes fermés à rien sur l’avenir », martèle-t-il d’ailleurs. Si jamais l’algue venait à attaquer ses feuilles ou ses grappes chaque été, il pourrait sérieusement envisager d’abandonner le bio. « Mettre autant de cuivre dans les sols, je ne crois pas que ce soit une solution », souligne le natif de Sainte-Foy-la-Grande.
« Le rugby, je m’y suis éclaté pendant quinze ans et j’y ai connu des émotions magnifiques. J’ai fait mon temps… »
Il découvre un métier au spectre large, du travail des sols jusqu’à ses missions entrepreneuriales, pendant que son épouse gère toute la partie consacrée à l’œnotourisme. Un trampoline trône non loin des vignes. Après le rugby, ses entraînements quotidiens et ses déplacements incessants, la famille Lamerat est désormais posée. Presque tranquille, comme les vins de la propriété.
Liberté
Dans le chai, les différents contenants d’élevage – dans des cuves ou dans un œuf en béton, voire dans des « wine globe » en verre – témoignent d’une volonté de s’extirper des chemins balisés. Rémi Lamerat la joue plutôt cadrage débordement. Ses flacons se projettent d’ailleurs sous la dénomination « vin de France » pour s’offrir davantage de liberté. On y trouve notamment son classique, un 100 % merlot « croquant et fruité » ou un cabernet sauvignon sans sulfite.
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Le nouveau propriétaire du domaine Grand jour vit ses deuxièmes vendanges. Laurent Theillet / « SUD OUEST »
Sur une modeste parcelle, quelques vignes de marselan (spécifique des Côtes-du-Rhône) ainsi que de bouchalès ou de castets, de vieux cépages bordelais que le vigneron souhaite expérimenter, pourront occasionner d’autres breuvages atypiques. Il ne s’interdit pas, non plus, de planter des cépages résistants. Après avoir eu des fourmis dans les jambes, le trentenaire, encore tout jeune néo-vigneron, a des cuvées plein la tête.
Vins de Bordeaux. La vie en rouge de l’ancien Bleu Rémi Lamerat
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L’ancien international de rugby Rémi Lamerat au côté de Romain Khalfi, son chef de culture et ami, un ancien du Stade foyen. Crédit photo : Laurent Theillet / « SUD OUEST »
Par Jean-Charles Galiacy - jc.galiacy@sudouest.fr
Ex-international et joueur de l’UBB, le néo-vigneron se consacre désormais exclusivement au domaine Grand jour et ses 11 hectares de vignes acquises tout près de Bordeaux
Crampons au placard, bottes aux pieds, Rémi Lamerat s’active au-dessus des cuves, dans son chai flambant neuf du domaine Grand jour, à Yvrac. Fini le rugby pour l’ancien trois-quart centre, comptant 19 sélections chez les Bleus, deux boucliers de Brennus au compteur (avec Castres en 2013 et Clermont en 2017) et près de 60 matchs avec l’Union Bordeaux-Bègles (UBB). Le solide gaillard se consacre désormais à 100 % à cette vie dont il a finalement toujours rêvé : aux manettes de son vignoble. « Le rugby, je m’y suis éclaté pendant quinze ans et j’y ai connu des émotions magnifiques. J’ai fait mon temps… », lâche le vigneron qui s’amuse dans sa nouvelle tenue, malgré les levers à « quatre heures du mat » pour aller à la cueillette des raisins.
Il continue « de voir les copains. » Une dizaine de membres de l’UBB doivent d’ailleurs lui « filer le coup de main » pour les vendanges en échange d’une bonne côte de bœuf, arrosée – on n’en doute pas – de quelques cuvées issues de ses terres. En 2027, il songe à inviter ses anciens potes de Clermont pour célébrer les dix ans du titre national chez lui. Il ne semble pas question de tirer un trait sur un bon bout de son existence consacré à l’ovalie. Il s’agit simplement pour lui d’un nouveau défi. D’une nouvelle aventure humaine aussi : au Grand jour, on peut croiser ses amis, son chef de culture Romain Khalfi, ancien du Stade foyen, ou David Harté, conseiller en œnologie, qui taquinait le cuir à Villeneuve-de-Marsan (Landes).
Bio ou pas bio ?
Au pays du rouge, tout n’est pas rose pour autant. Dans son nouvel univers dédié au raisin, il y a forcément de petits pépins : le vers de grappe ayant quelque peu chamboulé le planning de ses vendanges ou ce satané mildiou qui lui occasionne « 15 à 20 % de perte de récolte » malgré de bonnes doses de cuivre utilisées. Ce qui le fait cogiter sur la pertinence de sa conversion à l’agriculture biologique. « Nous ne sommes fermés à rien sur l’avenir », martèle-t-il d’ailleurs. Si jamais l’algue venait à attaquer ses feuilles ou ses grappes chaque été, il pourrait sérieusement envisager d’abandonner le bio. « Mettre autant de cuivre dans les sols, je ne crois pas que ce soit une solution », souligne le natif de Sainte-Foy-la-Grande.
« Le rugby, je m’y suis éclaté pendant quinze ans et j’y ai connu des émotions magnifiques. J’ai fait mon temps… »
Il découvre un métier au spectre large, du travail des sols jusqu’à ses missions entrepreneuriales, pendant que son épouse gère toute la partie consacrée à l’œnotourisme. Un trampoline trône non loin des vignes. Après le rugby, ses entraînements quotidiens et ses déplacements incessants, la famille Lamerat est désormais posée. Presque tranquille, comme les vins de la propriété.
Liberté
Dans le chai, les différents contenants d’élevage – dans des cuves ou dans un œuf en béton, voire dans des « wine globe » en verre – témoignent d’une volonté de s’extirper des chemins balisés. Rémi Lamerat la joue plutôt cadrage débordement. Ses flacons se projettent d’ailleurs sous la dénomination « vin de France » pour s’offrir davantage de liberté. On y trouve notamment son classique, un 100 % merlot « croquant et fruité » ou un cabernet sauvignon sans sulfite.
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Le nouveau propriétaire du domaine Grand jour vit ses deuxièmes vendanges. Laurent Theillet / « SUD OUEST »
Sur une modeste parcelle, quelques vignes de marselan (spécifique des Côtes-du-Rhône) ainsi que de bouchalès ou de castets, de vieux cépages bordelais que le vigneron souhaite expérimenter, pourront occasionner d’autres breuvages atypiques. Il ne s’interdit pas, non plus, de planter des cépages résistants. Après avoir eu des fourmis dans les jambes, le trentenaire, encore tout jeune néo-vigneron, a des cuvées plein la tête.
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Re: Rémi Lamerat
C'est bien bonne reconversion, il pourra convoquer ses anciens équipier pour la vendange, je vois bien Tameifuma porter la hotte
léopold- J'aime l'Union à la folie
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Re: Rémi Lamerat
Rugby. Rémi Lamerat a découvert sa profession au Castres Olympique "dans le vignoble de Gaillac"
https://actu.fr/nouvelle-aquitaine/yvrac_33554/rugby-remi-lamerat-a-decouvert-sa-profession-au-castres-olympique-dans-le-vignoble-de-gaillac_60331407.html
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Re: Rémi Lamerat
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Re: Rémi Lamerat
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Re: Rémi Lamerat
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