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Rémi Lamerat
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Re: Rémi Lamerat
50éme matchs sur sa 4éme saison, c'est peu je trouve.
Big'Ben- J'aime l'Union à la folie
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Re: Rémi Lamerat
Big'Ben a écrit:50éme matchs sur sa 4éme saison, c'est peu je trouve.
Environ une quinzaine de match par saison, celle-ci ne faisant que commencer...
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Re: Rémi Lamerat
La 50eme rugissante ?
Verdict dans quelques heures

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sudiste- Unioniste de la première heure
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Re: Rémi Lamerat
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Re: Rémi Lamerat
https://twitter.com/UBBrugby/status/1614185742816657408?s=20
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Re: Rémi Lamerat
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Re: Rémi Lamerat
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Remi-lamerat-prend-sa-retraite-ce-n-est-pas-la-fin-dont-je-revais/1398443
Rémi Lamerat prend sa retraite : « Ce n'est pas la fin dont je rêvais »
Absent des terrains depuis février, Rémi Lamerat ne rejouera probablement plus. Même s'il espérait une autre sortie, le centre international de Bordeaux-Bègles vit sa fin de carrière comme un soulagement avant de commencer sa vie de vigneron.
Laurent Campistron
Après avoir disputé 15 saisons de Top 14 et joué pour quatre clubs (Toulouse, Castres, Clermont, puis Bordeaux-Bègles), Rémi Lamerat va prendre sa retraite, à 33 ans. Blessé, le centre international (19 sélections) n'a plus joué depuis le 19 février, contre Clermont (18-9).
« Vous reverra-t-on sur un terrain d'ici à la fin de saison ?
Je suis disponible, mais dans un sale état. En fait, je suis hors du coup depuis deux ou trois mois. Après mon K.-O. subi contre Clermont, j'ai eu un sacré mal de tronche pendant un mois. J'étais assez fatigué, les batteries avaient du mal à se recharger. À mon retour à l'entraînement, j'ai pourtant remis un coup de gaz, mais le train était passé. Je suis un grand garçon, je sais comment ça marche. Je savais que ça serait difficile de revenir. Du coup, j'ai un peu lâché, même si j'essaie d'avoir un rôle différent. Ce n'est pas la fin dont je rêvais, mais c'est la fin que j'ai. C'est comme ça.
« Maxime Médard me disait souvent de jouer chaque match en étant aussi motivé que si c'était le dernier. Cette saison, c'est quelque chose que j'avais constamment en tête »
Vous avez donc disputé le dernier match de votre carrière un soir d'hiver sans le savoir...
Oui. Quand j'étais à Toulouse (2008-2011), Maxime Médard me prenait un peu sous son aile et me disait souvent de jouer chaque match en étant aussi motivé que si c'était le dernier. Cette saison, c'est quelque chose que j'avais constamment en tête. Je savais que c'était ma dernière année et qu'un accident pouvait très vite arriver. Je suis donc entré sur ce match à Clermont en me disant que ça serait peut-être le dernier.
Avez-vous eu droit à une célébration lors du dernier match de la saison régulière à Chaban-Delmas face à Pau (28-0, le 13 mai) ?
Oui, mais ça s'est fait après le match. Les coaches ne peuvent pas faire de cadeaux, ce qui est tout à fait normal. C'est tellement serré dans ce Championnat qu'il faut mettre la meilleure équipe à chaque fois pour prendre des points et préparer la phase finale. Finis ces adieux où l'on faisait rentrer les mecs un quart d'heure avant la fin. Moi, je savais que je n'aurais pas ça. En revanche, le club a fait une belle cérémonie pour les partants à la fin du match avec les familles sur le terrain pour qu'on puisse dire au revoir à Chaban-Delmas. Le plus drôle, après ça, c'est qu'il a quand même fallu se pointer à l'entraînement le lundi d'après parce que la saison n'est pas encore finie.
Quel rôle jouez-vous désormais auprès du groupe ? Celui d'un leader de vestiaire ?
Non. Je dirais même que je suis de moins en moins présent auprès des mecs dans le vestiaire. Je ne suis pas d'une nature à trop me mettre en avant quand je ne joue pas. Pour moi, un leader n'est pas légitime de par son expérience ou son palmarès, mais de par ce qu'il est capable de faire à l'instant T sur le terrain. Or, aujourd'hui, je me sens en dedans. J'essaie donc de me mettre en retrait par rapport à ça. Je me contente d'observer. L'autre jour, par exemple, sur un lancement qu'on n'arrivait pas à bien faire à l'entraînement, j'ai apporté une analyse tactique qui a permis de débloquer la situation. J'essaie aussi d'accompagner les mecs qui ne jouent pas et qui sont encore en pleine carrière, parce que c'est compliqué pour eux.
Serez-vous du déplacement à Toulon ce week-end (match dimanche, 21h05) ?
Non. Je serai à Bègles pour bosser avec les autres joueurs hors groupes et les blessés. Ça sera peut-être différent en phase finale. Si par bonheur on arrive à passer le barrage, le club nous conviera sans doute à Saint-Sébastien pour les demi-finales (9 et 10 juin). Mais seulement en qualité d'accompagnants, de supporters.
« Je ne suis pas assez fondu de rugby pour dire que ce sport va me manquer »
Prendriez-vous cette drôle de fin de carrière aussi bien si vous ne saviez pas de quoi votre avenir sera fait ?
Peut-être pas. Je la prends comme un soulagement, c'est forcément plus facile. J'aime ce sport, j'aime les mecs que j'y ai rencontrés, j'aime les émotions qu'il m'a fait vivre, mais je ne suis pas assez fondu de rugby pour dire qu'il va me manquer. Plus tard, j'irai voir des matches, sans doute, mais davantage pour passer des bons moments autour.
Et si on vous proposait de devenir consultant ?
Non, vous êtes fou, ça fait cinq ans que je n'ai pas regardé un match de rugby à la télé ! Je suis largué. OK pour rencontrer ponctuellement des entreprises en marge de certains matches internationaux, mais travailler dans les médias, non. Je dirais trop de conneries (rires).
À quoi ressemblera votre après-carrière ?
Je l'ai déjà bien en tête. D'abord, je passerai beaucoup de temps en famille pour rattraper un peu tous ces week-ends sacrifiés à cause du rugby. Et puis après, professionnellement, j'aurais beaucoup, beaucoup de travail dans ma propriété du domaine Grand Jour, à Yvrac (Gironde), parce que le métier de vigneron consiste à être à la fois agriculteur, vinificateur, commerçant, gestionnaire, etc. L'emploi du temps sera donc bien chargé. Ce qui est cool, c'est que c'est une vraie passion. Je pourrais donc m'éclater en travaillant. »
Rémi Lamerat prend sa retraite : « Ce n'est pas la fin dont je rêvais »
Absent des terrains depuis février, Rémi Lamerat ne rejouera probablement plus. Même s'il espérait une autre sortie, le centre international de Bordeaux-Bègles vit sa fin de carrière comme un soulagement avant de commencer sa vie de vigneron.
Laurent Campistron
Après avoir disputé 15 saisons de Top 14 et joué pour quatre clubs (Toulouse, Castres, Clermont, puis Bordeaux-Bègles), Rémi Lamerat va prendre sa retraite, à 33 ans. Blessé, le centre international (19 sélections) n'a plus joué depuis le 19 février, contre Clermont (18-9).
« Vous reverra-t-on sur un terrain d'ici à la fin de saison ?
Je suis disponible, mais dans un sale état. En fait, je suis hors du coup depuis deux ou trois mois. Après mon K.-O. subi contre Clermont, j'ai eu un sacré mal de tronche pendant un mois. J'étais assez fatigué, les batteries avaient du mal à se recharger. À mon retour à l'entraînement, j'ai pourtant remis un coup de gaz, mais le train était passé. Je suis un grand garçon, je sais comment ça marche. Je savais que ça serait difficile de revenir. Du coup, j'ai un peu lâché, même si j'essaie d'avoir un rôle différent. Ce n'est pas la fin dont je rêvais, mais c'est la fin que j'ai. C'est comme ça.
« Maxime Médard me disait souvent de jouer chaque match en étant aussi motivé que si c'était le dernier. Cette saison, c'est quelque chose que j'avais constamment en tête »
Vous avez donc disputé le dernier match de votre carrière un soir d'hiver sans le savoir...
Oui. Quand j'étais à Toulouse (2008-2011), Maxime Médard me prenait un peu sous son aile et me disait souvent de jouer chaque match en étant aussi motivé que si c'était le dernier. Cette saison, c'est quelque chose que j'avais constamment en tête. Je savais que c'était ma dernière année et qu'un accident pouvait très vite arriver. Je suis donc entré sur ce match à Clermont en me disant que ça serait peut-être le dernier.
Avez-vous eu droit à une célébration lors du dernier match de la saison régulière à Chaban-Delmas face à Pau (28-0, le 13 mai) ?
Oui, mais ça s'est fait après le match. Les coaches ne peuvent pas faire de cadeaux, ce qui est tout à fait normal. C'est tellement serré dans ce Championnat qu'il faut mettre la meilleure équipe à chaque fois pour prendre des points et préparer la phase finale. Finis ces adieux où l'on faisait rentrer les mecs un quart d'heure avant la fin. Moi, je savais que je n'aurais pas ça. En revanche, le club a fait une belle cérémonie pour les partants à la fin du match avec les familles sur le terrain pour qu'on puisse dire au revoir à Chaban-Delmas. Le plus drôle, après ça, c'est qu'il a quand même fallu se pointer à l'entraînement le lundi d'après parce que la saison n'est pas encore finie.
Quel rôle jouez-vous désormais auprès du groupe ? Celui d'un leader de vestiaire ?
Non. Je dirais même que je suis de moins en moins présent auprès des mecs dans le vestiaire. Je ne suis pas d'une nature à trop me mettre en avant quand je ne joue pas. Pour moi, un leader n'est pas légitime de par son expérience ou son palmarès, mais de par ce qu'il est capable de faire à l'instant T sur le terrain. Or, aujourd'hui, je me sens en dedans. J'essaie donc de me mettre en retrait par rapport à ça. Je me contente d'observer. L'autre jour, par exemple, sur un lancement qu'on n'arrivait pas à bien faire à l'entraînement, j'ai apporté une analyse tactique qui a permis de débloquer la situation. J'essaie aussi d'accompagner les mecs qui ne jouent pas et qui sont encore en pleine carrière, parce que c'est compliqué pour eux.
Serez-vous du déplacement à Toulon ce week-end (match dimanche, 21h05) ?
Non. Je serai à Bègles pour bosser avec les autres joueurs hors groupes et les blessés. Ça sera peut-être différent en phase finale. Si par bonheur on arrive à passer le barrage, le club nous conviera sans doute à Saint-Sébastien pour les demi-finales (9 et 10 juin). Mais seulement en qualité d'accompagnants, de supporters.
« Je ne suis pas assez fondu de rugby pour dire que ce sport va me manquer »
Prendriez-vous cette drôle de fin de carrière aussi bien si vous ne saviez pas de quoi votre avenir sera fait ?
Peut-être pas. Je la prends comme un soulagement, c'est forcément plus facile. J'aime ce sport, j'aime les mecs que j'y ai rencontrés, j'aime les émotions qu'il m'a fait vivre, mais je ne suis pas assez fondu de rugby pour dire qu'il va me manquer. Plus tard, j'irai voir des matches, sans doute, mais davantage pour passer des bons moments autour.
Et si on vous proposait de devenir consultant ?
Non, vous êtes fou, ça fait cinq ans que je n'ai pas regardé un match de rugby à la télé ! Je suis largué. OK pour rencontrer ponctuellement des entreprises en marge de certains matches internationaux, mais travailler dans les médias, non. Je dirais trop de conneries (rires).
À quoi ressemblera votre après-carrière ?
Je l'ai déjà bien en tête. D'abord, je passerai beaucoup de temps en famille pour rattraper un peu tous ces week-ends sacrifiés à cause du rugby. Et puis après, professionnellement, j'aurais beaucoup, beaucoup de travail dans ma propriété du domaine Grand Jour, à Yvrac (Gironde), parce que le métier de vigneron consiste à être à la fois agriculteur, vinificateur, commerçant, gestionnaire, etc. L'emploi du temps sera donc bien chargé. Ce qui est cool, c'est que c'est une vraie passion. Je pourrais donc m'éclater en travaillant. »
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Re: Rémi Lamerat
Scalp a écrit:https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Remi-lamerat-prend-sa-retraite-ce-n-est-pas-la-fin-dont-je-revais/1398443
Rémi Lamerat prend sa retraite : « Ce n'est pas la fin dont je rêvais »
Absent des terrains depuis février, Rémi Lamerat ne rejouera probablement plus. Même s'il espérait une autre sortie, le centre international de Bordeaux-Bègles vit sa fin de carrière comme un soulagement avant de commencer sa vie de vigneron.
Laurent Campistron
Après avoir disputé 15 saisons de Top 14 et joué pour quatre clubs (Toulouse, Castres, Clermont, puis Bordeaux-Bègles), Rémi Lamerat va prendre sa retraite, à 33 ans. Blessé, le centre international (19 sélections) n'a plus joué depuis le 19 février, contre Clermont (18-9).
« Vous reverra-t-on sur un terrain d'ici à la fin de saison ?
Je suis disponible, mais dans un sale état. En fait, je suis hors du coup depuis deux ou trois mois. Après mon K.-O. subi contre Clermont, j'ai eu un sacré mal de tronche pendant un mois. J'étais assez fatigué, les batteries avaient du mal à se recharger. À mon retour à l'entraînement, j'ai pourtant remis un coup de gaz, mais le train était passé. Je suis un grand garçon, je sais comment ça marche. Je savais que ça serait difficile de revenir. Du coup, j'ai un peu lâché, même si j'essaie d'avoir un rôle différent. Ce n'est pas la fin dont je rêvais, mais c'est la fin que j'ai. C'est comme ça.
« Maxime Médard me disait souvent de jouer chaque match en étant aussi motivé que si c'était le dernier. Cette saison, c'est quelque chose que j'avais constamment en tête »
Vous avez donc disputé le dernier match de votre carrière un soir d'hiver sans le savoir...
Oui. Quand j'étais à Toulouse (2008-2011), Maxime Médard me prenait un peu sous son aile et me disait souvent de jouer chaque match en étant aussi motivé que si c'était le dernier. Cette saison, c'est quelque chose que j'avais constamment en tête. Je savais que c'était ma dernière année et qu'un accident pouvait très vite arriver. Je suis donc entré sur ce match à Clermont en me disant que ça serait peut-être le dernier.
Avez-vous eu droit à une célébration lors du dernier match de la saison régulière à Chaban-Delmas face à Pau (28-0, le 13 mai) ?
Oui, mais ça s'est fait après le match. Les coaches ne peuvent pas faire de cadeaux, ce qui est tout à fait normal. C'est tellement serré dans ce Championnat qu'il faut mettre la meilleure équipe à chaque fois pour prendre des points et préparer la phase finale. Finis ces adieux où l'on faisait rentrer les mecs un quart d'heure avant la fin. Moi, je savais que je n'aurais pas ça. En revanche, le club a fait une belle cérémonie pour les partants à la fin du match avec les familles sur le terrain pour qu'on puisse dire au revoir à Chaban-Delmas. Le plus drôle, après ça, c'est qu'il a quand même fallu se pointer à l'entraînement le lundi d'après parce que la saison n'est pas encore finie.
Quel rôle jouez-vous désormais auprès du groupe ? Celui d'un leader de vestiaire ?
Non. Je dirais même que je suis de moins en moins présent auprès des mecs dans le vestiaire. Je ne suis pas d'une nature à trop me mettre en avant quand je ne joue pas. Pour moi, un leader n'est pas légitime de par son expérience ou son palmarès, mais de par ce qu'il est capable de faire à l'instant T sur le terrain. Or, aujourd'hui, je me sens en dedans. J'essaie donc de me mettre en retrait par rapport à ça. Je me contente d'observer. L'autre jour, par exemple, sur un lancement qu'on n'arrivait pas à bien faire à l'entraînement, j'ai apporté une analyse tactique qui a permis de débloquer la situation. J'essaie aussi d'accompagner les mecs qui ne jouent pas et qui sont encore en pleine carrière, parce que c'est compliqué pour eux.
Serez-vous du déplacement à Toulon ce week-end (match dimanche, 21h05) ?
Non. Je serai à Bègles pour bosser avec les autres joueurs hors groupes et les blessés. Ça sera peut-être différent en phase finale. Si par bonheur on arrive à passer le barrage, le club nous conviera sans doute à Saint-Sébastien pour les demi-finales (9 et 10 juin). Mais seulement en qualité d'accompagnants, de supporters.
« Je ne suis pas assez fondu de rugby pour dire que ce sport va me manquer »
Prendriez-vous cette drôle de fin de carrière aussi bien si vous ne saviez pas de quoi votre avenir sera fait ?
Peut-être pas. Je la prends comme un soulagement, c'est forcément plus facile. J'aime ce sport, j'aime les mecs que j'y ai rencontrés, j'aime les émotions qu'il m'a fait vivre, mais je ne suis pas assez fondu de rugby pour dire qu'il va me manquer. Plus tard, j'irai voir des matches, sans doute, mais davantage pour passer des bons moments autour.
Et si on vous proposait de devenir consultant ?
Non, vous êtes fou, ça fait cinq ans que je n'ai pas regardé un match de rugby à la télé ! Je suis largué. OK pour rencontrer ponctuellement des entreprises en marge de certains matches internationaux, mais travailler dans les médias, non. Je dirais trop de conneries (rires).
À quoi ressemblera votre après-carrière ?
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Malheureusement une fin anonyme pour un super joueur. La paire Clermontoise qu'ils constituaient avec Fofana aurait dû, sans les blessures et les choix des sélectionneurs, être une référence en EDF.
Roberto Miopalmo- J'aime l'Union à la folie
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guillaume ubb- J'aime l'Union à la folie
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Re: Rémi Lamerat
Bonne retraite à lui !
Dommage qu'il ne soit pas arrivé 1 ou 2 saisons plus tôt, histoire de profiter un peu plus du joueur et de l'homme qui a l'air fort sympathique et d'avoir été important dans ce groupe.

Dommage qu'il ne soit pas arrivé 1 ou 2 saisons plus tôt, histoire de profiter un peu plus du joueur et de l'homme qui a l'air fort sympathique et d'avoir été important dans ce groupe.

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