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François Trinh-Duc
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le radis
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François Trinh-Duc
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« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
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Re: François Trinh-Duc
Top 14 - UBB : François Trinh-Duc signe pour un an
https://www.francebleu.fr/sports/rugby/top-14-ubb-francois-trinh-duc-signe-pour-un-1616161654
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Re: François Trinh-Duc
https://www.leparisien.fr/sports/rugby/top-14-francois-trinh-duc-espere-gagner-un-titre-avec-le-racing-avant-de-partir-22-03-2021-QQX4ZMPT55DWHKQUZEG2KCZJJE.php#xtor=AD-1481423553
Extraits:
“J’avais prévu d’arrêter ma carrière mais j’ai écouté les arguments de Christophe Urios (NDLR : manager de l’UBB) et Laurent Marti (NLDR : le président). Bordeaux-Bègles est un club de haut de tableau, ambitieux, mon rôle sera d’apporter mon expérience, d’accompagner les jeunes. C’est très valorisant. Je n’ai plus 25 ans, je ne peux plus disputer 30 matchs entiers par saison mais j’ai d’autres choses à donner, jouer un maximum et transmettre“.
Que retirez-vous de votre passage au Racing ?
Déjà, j’espère que le meilleur est à venir, que je vais finir sur une bonne note en Top 14 ou en Coupe d’Europe, et gagner un voire deux titres avec le Racing avant de partir. Il y a un super état d’esprit dans ce club. Je suis aussi dans ce rôle de transmission. Cela ne se voit peut-être pas beaucoup le week-end pendant les matchs mais cela représente un travail intense toute la semaine à l’entraînement. Après, c’était Laurent Labit qui m’avait fait venir et il est parti quand je suis arrivé (NDLR : adjoint du sélectionneur des Bleus Fabien Galthié). J’avais connu la même chose à Toulon, en signant pour un projet dirigé par Diego Dominguez, qui n’est pas resté longtemps.
Extraits:
“J’avais prévu d’arrêter ma carrière mais j’ai écouté les arguments de Christophe Urios (NDLR : manager de l’UBB) et Laurent Marti (NLDR : le président). Bordeaux-Bègles est un club de haut de tableau, ambitieux, mon rôle sera d’apporter mon expérience, d’accompagner les jeunes. C’est très valorisant. Je n’ai plus 25 ans, je ne peux plus disputer 30 matchs entiers par saison mais j’ai d’autres choses à donner, jouer un maximum et transmettre“.
Que retirez-vous de votre passage au Racing ?
Déjà, j’espère que le meilleur est à venir, que je vais finir sur une bonne note en Top 14 ou en Coupe d’Europe, et gagner un voire deux titres avec le Racing avant de partir. Il y a un super état d’esprit dans ce club. Je suis aussi dans ce rôle de transmission. Cela ne se voit peut-être pas beaucoup le week-end pendant les matchs mais cela représente un travail intense toute la semaine à l’entraînement. Après, c’était Laurent Labit qui m’avait fait venir et il est parti quand je suis arrivé (NDLR : adjoint du sélectionneur des Bleus Fabien Galthié). J’avais connu la même chose à Toulon, en signant pour un projet dirigé par Diego Dominguez, qui n’est pas resté longtemps.
le radis- Team modo
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Re: François Trinh-Duc
le radis a écrit:https://www.leparisien.fr/sports/rugby/top-14-francois-trinh-duc-espere-gagner-un-titre-avec-le-racing-avant-de-partir-22-03-2021-QQX4ZMPT55DWHKQUZEG2KCZJJE.php#xtor=AD-1481423553
Extraits:
“J’avais prévu d’arrêter ma carrière mais j’ai écouté les arguments de Christophe Urios (NDLR : manager de l’UBB) et Laurent Marti (NLDR : le président). Bordeaux-Bègles est un club de haut de tableau, ambitieux, mon rôle sera d’apporter mon expérience, d’accompagner les jeunes. C’est très valorisant. Je n’ai plus 25 ans, je ne peux plus disputer 30 matchs entiers par saison mais j’ai d’autres choses à donner, jouer un maximum et transmettre“.
Que retirez-vous de votre passage au Racing ?
Déjà, j’espère que le meilleur est à venir, que je vais finir sur une bonne note en Top 14 ou en Coupe d’Europe, et gagner un voire deux titres avec le Racing avant de partir. Il y a un super état d’esprit dans ce club. Je suis aussi dans ce rôle de transmission. Cela ne se voit peut-être pas beaucoup le week-end pendant les matchs mais cela représente un travail intense toute la semaine à l’entraînement. Après, c’était Laurent Labit qui m’avait fait venir et il est parti quand je suis arrivé (NDLR : adjoint du sélectionneur des Bleus Fabien Galthié). J’avais connu la même chose à Toulon, en signant pour un projet dirigé par Diego Dominguez, qui n’est pas resté longtemps.
Merde...CU va se barrer a la fin de la saison
grospaquet31- J'aime l'Union à la folie
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Re: François Trinh-Duc
grospaquet31 a écrit:le radis a écrit:https://www.leparisien.fr/sports/rugby/top-14-francois-trinh-duc-espere-gagner-un-titre-avec-le-racing-avant-de-partir-22-03-2021-QQX4ZMPT55DWHKQUZEG2KCZJJE.php#xtor=AD-1481423553
Extraits:
“J’avais prévu d’arrêter ma carrière mais j’ai écouté les arguments de Christophe Urios (NDLR : manager de l’UBB) et Laurent Marti (NLDR : le président). Bordeaux-Bègles est un club de haut de tableau, ambitieux, mon rôle sera d’apporter mon expérience, d’accompagner les jeunes. C’est très valorisant. Je n’ai plus 25 ans, je ne peux plus disputer 30 matchs entiers par saison mais j’ai d’autres choses à donner, jouer un maximum et transmettre“.
Que retirez-vous de votre passage au Racing ?
Déjà, j’espère que le meilleur est à venir, que je vais finir sur une bonne note en Top 14 ou en Coupe d’Europe, et gagner un voire deux titres avec le Racing avant de partir. Il y a un super état d’esprit dans ce club. Je suis aussi dans ce rôle de transmission. Cela ne se voit peut-être pas beaucoup le week-end pendant les matchs mais cela représente un travail intense toute la semaine à l’entraînement. Après, c’était Laurent Labit qui m’avait fait venir et il est parti quand je suis arrivé (NDLR : adjoint du sélectionneur des Bleus Fabien Galthié). J’avais connu la même chose à Toulon, en signant pour un projet dirigé par Diego Dominguez, qui n’est pas resté longtemps.
Merde...CU va se barrer a la fin de la saison
J'en retiens qu'Urios et Marti savent être convaincants et ont des arguments à faire valoir. Voilà qui est intéressant côté transfert (départs ou arrivées). Par ailleurs, être enfin reconnu (même si ce n'est "que" par un joueur) comme un club "de haut de tableau", ca fait plaisir et c'est une reconnaissance pour Laurent et le club qui se battent depuis des années. Ce n'est pas grand chose, mais ca fait plaisir.
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Re: François Trinh-Duc
grospaquet31 a écrit:le radis a écrit:https://www.leparisien.fr/sports/rugby/top-14-francois-trinh-duc-espere-gagner-un-titre-avec-le-racing-avant-de-partir-22-03-2021-QQX4ZMPT55DWHKQUZEG2KCZJJE.php#xtor=AD-1481423553
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“J’avais prévu d’arrêter ma carrière mais j’ai écouté les arguments de Christophe Urios (NDLR : manager de l’UBB) et Laurent Marti (NLDR : le président). Bordeaux-Bègles est un club de haut de tableau, ambitieux, mon rôle sera d’apporter mon expérience, d’accompagner les jeunes. C’est très valorisant. Je n’ai plus 25 ans, je ne peux plus disputer 30 matchs entiers par saison mais j’ai d’autres choses à donner, jouer un maximum et transmettre“.
Que retirez-vous de votre passage au Racing ?
Déjà, j’espère que le meilleur est à venir, que je vais finir sur une bonne note en Top 14 ou en Coupe d’Europe, et gagner un voire deux titres avec le Racing avant de partir. Il y a un super état d’esprit dans ce club. Je suis aussi dans ce rôle de transmission. Cela ne se voit peut-être pas beaucoup le week-end pendant les matchs mais cela représente un travail intense toute la semaine à l’entraînement. Après, c’était Laurent Labit qui m’avait fait venir et il est parti quand je suis arrivé (NDLR : adjoint du sélectionneur des Bleus Fabien Galthié). J’avais connu la même chose à Toulon, en signant pour un projet dirigé par Diego Dominguez, qui n’est pas resté longtemps.
Merde...CU va se barrer a la fin de la saison
Ne parle pas de malheur...
Ça me plait bien cette volonté d'Urios, de mélanger les générations, on a tout à y gagner, ça devrait être pareille dans n'importe quelle entreprise. Ça me fait penser à un article du Monde d'aujourd'hui, sur le gâchis du départ des plus de 50 ans, un mal Français...
https://www.lemonde.fr/idees/article/2021/03/22/emploi-le-gachis-des-departs-des-plus-de-50-ans_6074028_3232.html
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Re: François Trinh-Duc
Ce n'est pas le cheminot que j'ai été qui dira le contraire : le brassage et le mélange des générations, c'est capital dans une entreprise. Le transferts des connaissances et compétences est essentiel
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Re: François Trinh-Duc
https://www.sudouest.fr/sport/rugby/top14/top-14-ubb-les-dernieres-cartouches-de-francois-trinh-duc-5638978.php
Top 14/UBB : les dernières cartouches de François Trinh-Duc
Par Y. L.
L’ex-international français (66 sélections) se lance un dernier défi à l’Union Bordeaux-Bègles
Certains voient la signature d’un joueur de 34 ans en fin de course. D’autres retiennent l’expérience que celui-ci peut apporter à l’Union Bordeaux-Bègles. Fort de 66 sélections en équipe de France, de 245 matchs en Top 14 sous les couleurs de Montpellier (2004-2016), de Toulon (2016-2019) et du Racing 92 (2019-2021), François Trinh-Duc débarque en Gironde pour un dernier défi.
« C’est un dernier challenge mais un beau challenge avec une équipe qui grandit d’année en année, souligne la recrue. Plusieurs éléments m’ont fait rejoindre ce club, que ce soit le public de Chaban-Delmas, l’état d’esprit, le manager (Christophe Urios), la présence de Louis (Picamoles, son pote de toujours)… »
À l’UBB, le demi d’ouverture aura pour mission d’épauler la pépite Matthieu Jalibert et faire franchir un cap au jeune Mattéo Garcia. « Je vais essayer de les accompagner comme j’ai pu le faire avec Louis Carbonel à Toulon ou Antoine Gibert au Racing, emmener mon expérience, explique-t-il. Quand j’ai commencé, des joueurs expérimentés m’ont épaulé. Je suis dans un rôle qui me plaît énormément. »
Pour épauler mais pas que…
Face à la modestie du nouveau venu, Christophe Urios entend apporter une précision : « Je le trouve très humble dans son discours. Effectivement, il vient transmettre, se faire plaisir, tirer ses dernières cartouches. Mais il vient surtout pour jouer, c’est un compétiteur. On l’a fait venir pour ça. On sait que Matthieu est très sollicité par l’équipe de France, on avait besoin d’un joueur capable de porter l’équipe quand il n’est pas là. La cerise sur le gâteau, c’est qu’il est dans le partage. Il doit aider Matthieu et servir de mentor à Mattéo. »
Les deux matchs de préparation ont montré que François Trinh-Duc en avait encore sous la semelle. « Je me sens bien ici, que ce soit dans la ville ou dans le club. Je prends mes marques. » Durant les périodes internationales, le numéro 10 devra tenir la barque.
Top 14/UBB : les dernières cartouches de François Trinh-Duc
Par Y. L.
L’ex-international français (66 sélections) se lance un dernier défi à l’Union Bordeaux-Bègles
Certains voient la signature d’un joueur de 34 ans en fin de course. D’autres retiennent l’expérience que celui-ci peut apporter à l’Union Bordeaux-Bègles. Fort de 66 sélections en équipe de France, de 245 matchs en Top 14 sous les couleurs de Montpellier (2004-2016), de Toulon (2016-2019) et du Racing 92 (2019-2021), François Trinh-Duc débarque en Gironde pour un dernier défi.
« C’est un dernier challenge mais un beau challenge avec une équipe qui grandit d’année en année, souligne la recrue. Plusieurs éléments m’ont fait rejoindre ce club, que ce soit le public de Chaban-Delmas, l’état d’esprit, le manager (Christophe Urios), la présence de Louis (Picamoles, son pote de toujours)… »
À l’UBB, le demi d’ouverture aura pour mission d’épauler la pépite Matthieu Jalibert et faire franchir un cap au jeune Mattéo Garcia. « Je vais essayer de les accompagner comme j’ai pu le faire avec Louis Carbonel à Toulon ou Antoine Gibert au Racing, emmener mon expérience, explique-t-il. Quand j’ai commencé, des joueurs expérimentés m’ont épaulé. Je suis dans un rôle qui me plaît énormément. »
Pour épauler mais pas que…
Face à la modestie du nouveau venu, Christophe Urios entend apporter une précision : « Je le trouve très humble dans son discours. Effectivement, il vient transmettre, se faire plaisir, tirer ses dernières cartouches. Mais il vient surtout pour jouer, c’est un compétiteur. On l’a fait venir pour ça. On sait que Matthieu est très sollicité par l’équipe de France, on avait besoin d’un joueur capable de porter l’équipe quand il n’est pas là. La cerise sur le gâteau, c’est qu’il est dans le partage. Il doit aider Matthieu et servir de mentor à Mattéo. »
Les deux matchs de préparation ont montré que François Trinh-Duc en avait encore sous la semelle. « Je me sens bien ici, que ce soit dans la ville ou dans le club. Je prends mes marques. » Durant les périodes internationales, le numéro 10 devra tenir la barque.
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Re: François Trinh-Duc
Top 14 : « On a le potentiel pour être champion », François Trinh-Duc croit au Brennus avec l’UBB
https://www.20minutes.fr/sport/rugby/3143259-20211008-top-14-potentiel-etre-champion-francois-trinh-duc-croit-brennus-ubb
https://www.20minutes.fr/sport/rugby/3143259-20211008-top-14-potentiel-etre-champion-francois-trinh-duc-croit-brennus-ubb
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Re: François Trinh-Duc
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Francois-trinh-duc-avoue-que-sa-femme-lui-a-dit-que-cette-saison-etait-la-derniere-dans-le-rugby-pro/1305335
« Il est temps d'arrêter», François Trinh-Duc (Bordeaux-Bègles) confirme sa prochaine retraite
François Trinh-Duc avait choisi d'arrêter avant de replonger pour une dernière pige d'une saison avec l'Union Bordeaux-Bègles. L'ouvreur international de 35 ans évoque, pour « L'Équipe », son immense carrière avant de totalement changer de vie.
Renaud Bourel, à Bordeaux
Dans quelques mois, François Trinh-Duc et sa famille rentreront définitivement à Montpellier, cinq ans après leur départ. Une éternité pour lui, l'enfant du pic Saint-Loup. Là-bas, l'ouvreur international (35 ans, 66 sélections) coupera définitivement avec le rugby pour apprécier week-ends et vacances scolaires, libre pour la première fois depuis dix-sept ans.
Il dirigera aussi un cabinet de la société Fortil, qui recrute des ingénieurs puis les place sur les projets de ses clients dans des secteurs comme la santé ou l'informatique. Une reconversion née de sa rencontre à Toulon avec Olivier Remini, fondateur du groupe, qui s'est révélée passionnante : « J'ai aimé la stimulation intellectuelle, travailler avec des ingénieurs sur des projets comme le vaccin. » En attendant, l'ouvreur de l'Union Bordeaux-Bègles, leader du Top 14, fait le tour, avec franchise et lucidité, sur sa longue carrière.
« Voilà, c'est fini, vous avez atteint l'âge limite ?
Cela va faire presque dix-sept saisons. Oui, il est temps d'arrêter (il sourit). Quand j'ai commencé, dans des clubs un peu particuliers comme Montpellier (2004-2016) et Toulon (2016-2019), où les saisons pouvaient parfois compter double, je ne pensais pas durer aussi longtemps. Après la fin de mon contrat avec le Racing (2019-2021), la question s'était déjà posée.
J'avais fait une interview, en janvier, pour le magazine Koï dans laquelle je disais que j'arrêterais à la fin de la saison. L'article est sorti en mars mais Christophe Urios et Laurent Marti (managers et président de l'UBB) m'avaient contacté entre-temps. J'étais à l'écoute, par respect, puis j'ai été séduit et deux jours avant que je signe à Bordeaux, l'interview est sortie et l'information de ma retraite s'est répandue partout. Tout le monde l'a reprise, je recevais des textos dans lesquels on me félicitait pour ma carrière, mais personne ne m'appelait pour me poser la question. J'ai dû appeler Christophe et Laurent pour leur dire que c'était un petit quiproquo.
« Je ne suis plus le même sur le terrain. C'est ce qui est un peu dur [...] C'est vrai que je sors souvent frustré des matches parce que je sais que je suis loin des standards que je m'impose »
Cette fois, c'est la bonne ?
Tout au long de ma carrière, mon objectif n'a jamais été de viser un nombre de sélections ou de titres. Il a d'abord été d'atteindre mon meilleur niveau et de le garder le plus longtemps possible, d'aller au bout de ma démarche de joueur de haut niveau. Ce que j'ai plutôt réussi. Enfin, je trouve (il sourit).
Et puis, il y a les blessures et l'âge qui font que tu n'es plus dans la quête de ton meilleur niveau, mais où tu essaies surtout de moins régresser (rires). Je ne suis plus le même sur le terrain qu'il y a huit ans, en termes de qualités physiques et autres. C'est ce qui est un peu dur aujourd'hui. Je connais les standards que je m'impose. J'ai toujours en tête ceux de l'équipe de France et c'est vrai que je sors souvent frustré des matches parce que je sais que j'en suis loin. Une ou deux percées par match, bon, ça n'est plus réalisable pour moi aujourd'hui (rires)...
Est-ce dur à vivre ?
Comme les gens qui vieillissent. Un jour, ils ne peuvent plus courir alors ils marchent. Dans mon esprit, c'est exactement ça. Parce que malgré cette image de nonchalance, je me suis toujours entraîné dur. Les gens qui me connaissent savent que j'ai toujours pris toutes les dispositions pour progresser. J'ai travaillé avec des préparateurs mentaux et physiques, des kinés, des entraîneurs du jeu au pied. J'en reviens à ces standards difficiles à atteindre aujourd'hui. C'est un peu comme revenir d'une blessure mais en permanence. Et puis il y a Matthieu (Jalibert, 23 ans, 15 sélections) à côté de moi qui performe, donc le contraste est omniprésent.
François Trinh-Duc en bref
35 ans ; 1,84 m ; 92 kg. Ouvreur. Club : Bordeaux-Bègles (depuis 2021). Clubs précédents : Montpellier HR (2004-2016), RC Toulon (2016-2019), Racing 92 (2019-2021). 66 sélections en équipe de France (2008-2018). Palmarès : Tournoi des Six Nations (2010, Grand Chelem), Challenge européen (2016) ; finaliste de la Coupe du monde (2011), de la Coupe d'Europe (2020), du Championnat de France (2011, 2017) ; élu par ses pairs meilleur joueur du Top 14 (2011).
Qu'est-ce qui vous a fait tenir ?
Mais je le vis très bien ! J'ai compensé par une autre approche. Elle m'a permis d'endosser un rôle différent dans le vestiaire qui me plaît, de trouver une autre motivation. Quand je voyais mes centres au Racing, ou ceux de l'UBB aujourd'hui, faire des matches de dingue, je prenais un plaisir énorme. Même si c'est plus par procuration, parce que ce n'est plus toi qui traverses le terrain.
J'ai essayé de trouver de la confiance dans ce que je sais faire, ce qui fait ma force aujourd'hui et, surtout, d'autres moyens de m'amuser. Pour le coup, c'est comme ça toute sa carrière. Il faut connaître ses atouts et ses défauts. J'ai connu pas mal d'entraîneurs et, selon moi, les plus intéressants sont ceux qui ne vous parlent que de vos points forts et comment les améliorer pour que cela tire tout le reste vers le haut, plutôt que ceux qui ne vous parlent que de vos points faibles.
« En équipe de France, on ne me parlait que de mes défauts. Je me suis un peu perdu. Je ne jouais plus mon rugby... Christophe (Urios) est l'un des seuls à manager sur l'état d'esprit. Cela m'intéressait de côtoyer une telle personnalité »
C'est une vision assez récente du management...
Je ne sais pas. C'est vrai que j'ai souvent été pris en sélection et l'on ne me parlait que de mes défauts. J'essayais de progresser dessus, mais ce n'était pas moi. Mon objectif était d'aller en équipe de France, mais un peu contre nature. Là, je me suis un peu perdu. Je ne jouais plus mon rugby. C'est l'une des raisons pour lesquelles j'ai accepté de faire une dernière saison à Bordeaux.
Pour travailler avec Christophe (Urios). Il est l'un des seuls à manager sur l'état d'esprit, la vision. Il délègue la technique à ses adjoints. Lui est plus sur l'aspect humain. Cela m'intéressait de côtoyer une telle personnalité pour mes futures activités, en plus de retrouver Louis Picamoles, Rémi Lamerat ou Nans Ducuing. Ma femme, en revanche, m'a dit : "C'est la dernière année ! Tu ne me refais pas le coup."
Malgré votre longévité, vous semblez totalement détaché.
Je parle beaucoup avec d'anciens joueurs et je vois le deuil social. J'essaye de m'y préparer en faisant pas mal de choses à côté. Après, au niveau du rugby, je suis vraiment allé au bout des choses. Et même si l'adrénaline va me manquer, je le vis sans angoisse parce que je sais où je serai et ce que je ferai l'année prochaine.
« Le rugby est une part immense de ma vie, mais j'ai connu des choses personnelles plus dures que ce que le grand public peut savoir, cela aide à prendre de la hauteur »
Vous parliez de votre nonchalance supposée. Est-ce un regret de votre carrière que votre image publique ne soit pas tout à fait raccord avec votre nature réelle ?
Je ne pense pas avoir une mauvaise image. Je suis aussi conscient de ma personnalité. Je sais que je ne suis pas le plus expansif. Christophe (Urios), au début, est venu me voir pour me dire : "Tu es mystérieux, on ne sait pas avec toi..." Je déteste parler pour ne rien dire, donc je préfère me taire. C'est que tout va bien. En revanche, si j'ai un problème, j'irai voir la personne pour que l'on s'explique.
Vous avez souvent été pris à partie médiatiquement par des présidents, des entraîneurs. Vous avez fait savoir que vous étiez allé leur parler sans jamais trahir vos discussions. C'est louable, mais est-ce que cela n'a pas contribué à une distorsion de votre image ?
Je n'en ai jamais rien eu à faire. Mais alors rien. Ce n'est pas celui qui crie le plus fort ou qui parle le dernier qui a raison. Je préfère me regarder dans la glace en sachant ce qui s'est réellement passé et comment je me suis comporté. Mon entourage aussi. Je n'ai pas besoin de le partager. Les gens font le tri par eux-mêmes. Mes parents m'ont enseigné le respect et la dignité. Alors qu'est-ce qui est le mieux : se savoir intègre et se dire : "Si aujourd'hui j'ai autant de sélections et cette carrière, je ne le dois qu'à moi parce que l'on ne m'a rien donné", ou régler ses comptes en public ?
Vous ne nourrissez pas une petite frustration de ne pas avoir disputé une Coupe du monde de plus ?
En 2015, je m'étais préparé comme un dingue, j'avais tout mis en place pour mériter d'y être. C'est ce qui a été très dur dans ma non-sélection. Mais la faire juste pour la faire, non. Surtout quand je vois le parcours qui a suivi... (la France a été balayée par la Nouvelle-Zélande en quarts de finale, 62-13).
Et puis le rugby est une part immense de ma vie, mais j'ai connu des choses personnelles plus dures que ce que le grand public peut savoir (il n'entre pas dans les détails). Cela aide à prendre de la hauteur et à digérer un Mondial raté, une contre-performance ou une blessure. Quand on commence dans ce monde, on prend les bons côtés, mais on accepte aussi les mauvais.
Quel regard portez-vous sur l'évolution de votre sport ?
Le jeu est beaucoup plus stratégique à cause de la prépondérance des défenses. Plus le niveau monte, plus les micro-détails comptent. C'est devenu un sport de précision, un jeu d'échecs. Le milieu, lui, n'a malheureusement pas évolué que dans le bon sens. Ce qui m'attriste le plus, ce sont les relations humaines. Avant, on se serrait la main et les choses étaient actées. Aujourd'hui, c'est le monde du travail. Il y a moins d'affect. Donc on se méfie, on se sécurise.
À quel moment avez-vous ressenti cela ?
Peut-être quand les présidents mécènes sont arrivés ? Ils sont peu nombreux à avoir joué au rugby.
« Il reste un côté festif, relationnel, mais il y a peut-être moins d'appropriation du maillot, parce que tout change, très vite. Mais j'en suis un exemple. J'ai beaucoup bougé »
Vous n'allez pas nous parler des valeurs du rugby...
(Il réfléchit.) Les valeurs existent. Je les vois dans mon autre métier. Quand vous voyagez, que vous rencontrez des gens et que vous parlez rugby, un lien se crée immédiatement. C'est plus là que je les retrouve. Et puis il reste un côté festif, relationnel, mais il y a peut-être moins d'appropriation du maillot, parce que tout change tout le temps, très vite. Mais j'en suis un exemple. J'ai beaucoup bougé. Il y a des clubs où je me suis senti chez moi et d'autres moins.
Vous avez 66 sélections, un Grand Chelem (2010) et une finale de Coupe du monde (2011), quand vous y repensez, que ressentez-vous ?
Beaucoup de fierté. Je n'aurais jamais imaginé réaliser tant de choses avec l'équipe de France. Je crois qu'il n'y a que Frédéric Michalak devant moi (77 sélections, 2001-2015) en nombre de capes en numéro 10. Quand on sait la difficulté d'être installé en bleu à ce poste, on ne pourra pas me l'enlever.
Je garde des histoires de matches : l'Afrique du Sud au Stadium (de Toulouse, 20-13, 2009), la victoire en Nouvelle-Zélande (27-22, 2009), le Grand Chelem et la Coupe du monde, bien sûr, mais d'abord des amitiés avec Morgan Parra, Rémi Lamerat, Gaël Fickou, Romain Taofifenua. Ce sont des liens pour la vie. »
« Il est temps d'arrêter», François Trinh-Duc (Bordeaux-Bègles) confirme sa prochaine retraite
François Trinh-Duc avait choisi d'arrêter avant de replonger pour une dernière pige d'une saison avec l'Union Bordeaux-Bègles. L'ouvreur international de 35 ans évoque, pour « L'Équipe », son immense carrière avant de totalement changer de vie.
Renaud Bourel, à Bordeaux
Dans quelques mois, François Trinh-Duc et sa famille rentreront définitivement à Montpellier, cinq ans après leur départ. Une éternité pour lui, l'enfant du pic Saint-Loup. Là-bas, l'ouvreur international (35 ans, 66 sélections) coupera définitivement avec le rugby pour apprécier week-ends et vacances scolaires, libre pour la première fois depuis dix-sept ans.
Il dirigera aussi un cabinet de la société Fortil, qui recrute des ingénieurs puis les place sur les projets de ses clients dans des secteurs comme la santé ou l'informatique. Une reconversion née de sa rencontre à Toulon avec Olivier Remini, fondateur du groupe, qui s'est révélée passionnante : « J'ai aimé la stimulation intellectuelle, travailler avec des ingénieurs sur des projets comme le vaccin. » En attendant, l'ouvreur de l'Union Bordeaux-Bègles, leader du Top 14, fait le tour, avec franchise et lucidité, sur sa longue carrière.
« Voilà, c'est fini, vous avez atteint l'âge limite ?
Cela va faire presque dix-sept saisons. Oui, il est temps d'arrêter (il sourit). Quand j'ai commencé, dans des clubs un peu particuliers comme Montpellier (2004-2016) et Toulon (2016-2019), où les saisons pouvaient parfois compter double, je ne pensais pas durer aussi longtemps. Après la fin de mon contrat avec le Racing (2019-2021), la question s'était déjà posée.
J'avais fait une interview, en janvier, pour le magazine Koï dans laquelle je disais que j'arrêterais à la fin de la saison. L'article est sorti en mars mais Christophe Urios et Laurent Marti (managers et président de l'UBB) m'avaient contacté entre-temps. J'étais à l'écoute, par respect, puis j'ai été séduit et deux jours avant que je signe à Bordeaux, l'interview est sortie et l'information de ma retraite s'est répandue partout. Tout le monde l'a reprise, je recevais des textos dans lesquels on me félicitait pour ma carrière, mais personne ne m'appelait pour me poser la question. J'ai dû appeler Christophe et Laurent pour leur dire que c'était un petit quiproquo.
« Je ne suis plus le même sur le terrain. C'est ce qui est un peu dur [...] C'est vrai que je sors souvent frustré des matches parce que je sais que je suis loin des standards que je m'impose »
Cette fois, c'est la bonne ?
Tout au long de ma carrière, mon objectif n'a jamais été de viser un nombre de sélections ou de titres. Il a d'abord été d'atteindre mon meilleur niveau et de le garder le plus longtemps possible, d'aller au bout de ma démarche de joueur de haut niveau. Ce que j'ai plutôt réussi. Enfin, je trouve (il sourit).
Et puis, il y a les blessures et l'âge qui font que tu n'es plus dans la quête de ton meilleur niveau, mais où tu essaies surtout de moins régresser (rires). Je ne suis plus le même sur le terrain qu'il y a huit ans, en termes de qualités physiques et autres. C'est ce qui est un peu dur aujourd'hui. Je connais les standards que je m'impose. J'ai toujours en tête ceux de l'équipe de France et c'est vrai que je sors souvent frustré des matches parce que je sais que j'en suis loin. Une ou deux percées par match, bon, ça n'est plus réalisable pour moi aujourd'hui (rires)...
Est-ce dur à vivre ?
Comme les gens qui vieillissent. Un jour, ils ne peuvent plus courir alors ils marchent. Dans mon esprit, c'est exactement ça. Parce que malgré cette image de nonchalance, je me suis toujours entraîné dur. Les gens qui me connaissent savent que j'ai toujours pris toutes les dispositions pour progresser. J'ai travaillé avec des préparateurs mentaux et physiques, des kinés, des entraîneurs du jeu au pied. J'en reviens à ces standards difficiles à atteindre aujourd'hui. C'est un peu comme revenir d'une blessure mais en permanence. Et puis il y a Matthieu (Jalibert, 23 ans, 15 sélections) à côté de moi qui performe, donc le contraste est omniprésent.
François Trinh-Duc en bref
35 ans ; 1,84 m ; 92 kg. Ouvreur. Club : Bordeaux-Bègles (depuis 2021). Clubs précédents : Montpellier HR (2004-2016), RC Toulon (2016-2019), Racing 92 (2019-2021). 66 sélections en équipe de France (2008-2018). Palmarès : Tournoi des Six Nations (2010, Grand Chelem), Challenge européen (2016) ; finaliste de la Coupe du monde (2011), de la Coupe d'Europe (2020), du Championnat de France (2011, 2017) ; élu par ses pairs meilleur joueur du Top 14 (2011).
Qu'est-ce qui vous a fait tenir ?
Mais je le vis très bien ! J'ai compensé par une autre approche. Elle m'a permis d'endosser un rôle différent dans le vestiaire qui me plaît, de trouver une autre motivation. Quand je voyais mes centres au Racing, ou ceux de l'UBB aujourd'hui, faire des matches de dingue, je prenais un plaisir énorme. Même si c'est plus par procuration, parce que ce n'est plus toi qui traverses le terrain.
J'ai essayé de trouver de la confiance dans ce que je sais faire, ce qui fait ma force aujourd'hui et, surtout, d'autres moyens de m'amuser. Pour le coup, c'est comme ça toute sa carrière. Il faut connaître ses atouts et ses défauts. J'ai connu pas mal d'entraîneurs et, selon moi, les plus intéressants sont ceux qui ne vous parlent que de vos points forts et comment les améliorer pour que cela tire tout le reste vers le haut, plutôt que ceux qui ne vous parlent que de vos points faibles.
« En équipe de France, on ne me parlait que de mes défauts. Je me suis un peu perdu. Je ne jouais plus mon rugby... Christophe (Urios) est l'un des seuls à manager sur l'état d'esprit. Cela m'intéressait de côtoyer une telle personnalité »
C'est une vision assez récente du management...
Je ne sais pas. C'est vrai que j'ai souvent été pris en sélection et l'on ne me parlait que de mes défauts. J'essayais de progresser dessus, mais ce n'était pas moi. Mon objectif était d'aller en équipe de France, mais un peu contre nature. Là, je me suis un peu perdu. Je ne jouais plus mon rugby. C'est l'une des raisons pour lesquelles j'ai accepté de faire une dernière saison à Bordeaux.
Pour travailler avec Christophe (Urios). Il est l'un des seuls à manager sur l'état d'esprit, la vision. Il délègue la technique à ses adjoints. Lui est plus sur l'aspect humain. Cela m'intéressait de côtoyer une telle personnalité pour mes futures activités, en plus de retrouver Louis Picamoles, Rémi Lamerat ou Nans Ducuing. Ma femme, en revanche, m'a dit : "C'est la dernière année ! Tu ne me refais pas le coup."
Malgré votre longévité, vous semblez totalement détaché.
Je parle beaucoup avec d'anciens joueurs et je vois le deuil social. J'essaye de m'y préparer en faisant pas mal de choses à côté. Après, au niveau du rugby, je suis vraiment allé au bout des choses. Et même si l'adrénaline va me manquer, je le vis sans angoisse parce que je sais où je serai et ce que je ferai l'année prochaine.
« Le rugby est une part immense de ma vie, mais j'ai connu des choses personnelles plus dures que ce que le grand public peut savoir, cela aide à prendre de la hauteur »
Vous parliez de votre nonchalance supposée. Est-ce un regret de votre carrière que votre image publique ne soit pas tout à fait raccord avec votre nature réelle ?
Je ne pense pas avoir une mauvaise image. Je suis aussi conscient de ma personnalité. Je sais que je ne suis pas le plus expansif. Christophe (Urios), au début, est venu me voir pour me dire : "Tu es mystérieux, on ne sait pas avec toi..." Je déteste parler pour ne rien dire, donc je préfère me taire. C'est que tout va bien. En revanche, si j'ai un problème, j'irai voir la personne pour que l'on s'explique.
Vous avez souvent été pris à partie médiatiquement par des présidents, des entraîneurs. Vous avez fait savoir que vous étiez allé leur parler sans jamais trahir vos discussions. C'est louable, mais est-ce que cela n'a pas contribué à une distorsion de votre image ?
Je n'en ai jamais rien eu à faire. Mais alors rien. Ce n'est pas celui qui crie le plus fort ou qui parle le dernier qui a raison. Je préfère me regarder dans la glace en sachant ce qui s'est réellement passé et comment je me suis comporté. Mon entourage aussi. Je n'ai pas besoin de le partager. Les gens font le tri par eux-mêmes. Mes parents m'ont enseigné le respect et la dignité. Alors qu'est-ce qui est le mieux : se savoir intègre et se dire : "Si aujourd'hui j'ai autant de sélections et cette carrière, je ne le dois qu'à moi parce que l'on ne m'a rien donné", ou régler ses comptes en public ?
Vous ne nourrissez pas une petite frustration de ne pas avoir disputé une Coupe du monde de plus ?
En 2015, je m'étais préparé comme un dingue, j'avais tout mis en place pour mériter d'y être. C'est ce qui a été très dur dans ma non-sélection. Mais la faire juste pour la faire, non. Surtout quand je vois le parcours qui a suivi... (la France a été balayée par la Nouvelle-Zélande en quarts de finale, 62-13).
Et puis le rugby est une part immense de ma vie, mais j'ai connu des choses personnelles plus dures que ce que le grand public peut savoir (il n'entre pas dans les détails). Cela aide à prendre de la hauteur et à digérer un Mondial raté, une contre-performance ou une blessure. Quand on commence dans ce monde, on prend les bons côtés, mais on accepte aussi les mauvais.
Quel regard portez-vous sur l'évolution de votre sport ?
Le jeu est beaucoup plus stratégique à cause de la prépondérance des défenses. Plus le niveau monte, plus les micro-détails comptent. C'est devenu un sport de précision, un jeu d'échecs. Le milieu, lui, n'a malheureusement pas évolué que dans le bon sens. Ce qui m'attriste le plus, ce sont les relations humaines. Avant, on se serrait la main et les choses étaient actées. Aujourd'hui, c'est le monde du travail. Il y a moins d'affect. Donc on se méfie, on se sécurise.
À quel moment avez-vous ressenti cela ?
Peut-être quand les présidents mécènes sont arrivés ? Ils sont peu nombreux à avoir joué au rugby.
« Il reste un côté festif, relationnel, mais il y a peut-être moins d'appropriation du maillot, parce que tout change, très vite. Mais j'en suis un exemple. J'ai beaucoup bougé »
Vous n'allez pas nous parler des valeurs du rugby...
(Il réfléchit.) Les valeurs existent. Je les vois dans mon autre métier. Quand vous voyagez, que vous rencontrez des gens et que vous parlez rugby, un lien se crée immédiatement. C'est plus là que je les retrouve. Et puis il reste un côté festif, relationnel, mais il y a peut-être moins d'appropriation du maillot, parce que tout change tout le temps, très vite. Mais j'en suis un exemple. J'ai beaucoup bougé. Il y a des clubs où je me suis senti chez moi et d'autres moins.
Vous avez 66 sélections, un Grand Chelem (2010) et une finale de Coupe du monde (2011), quand vous y repensez, que ressentez-vous ?
Beaucoup de fierté. Je n'aurais jamais imaginé réaliser tant de choses avec l'équipe de France. Je crois qu'il n'y a que Frédéric Michalak devant moi (77 sélections, 2001-2015) en nombre de capes en numéro 10. Quand on sait la difficulté d'être installé en bleu à ce poste, on ne pourra pas me l'enlever.
Je garde des histoires de matches : l'Afrique du Sud au Stadium (de Toulouse, 20-13, 2009), la victoire en Nouvelle-Zélande (27-22, 2009), le Grand Chelem et la Coupe du monde, bien sûr, mais d'abord des amitiés avec Morgan Parra, Rémi Lamerat, Gaël Fickou, Romain Taofifenua. Ce sont des liens pour la vie. »
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Re: François Trinh-Duc
Une bien belle carrière, félicitation à lui pour son parcours. Il a été un taulier, un pilier à son poste, il a bien tenu la barraque surtout au MHR où il aura marqué ce club. J ai pas suivi toute sa carrière de manière assidu mais il a souvent repondu présent sur le terrain lorsque je l ai vu, 66 selections ca commence à causer.
Fini donc pour lui dans le domaine du rugby ? Apparemment il veut tourner la page et faire autre chose si j ai bien compris.
Bonne continuation à lui!
Que j oublie pas l essentiel bonne deuxième partie de saison à l'UBB, ramènes nous le Brennus!
Fini donc pour lui dans le domaine du rugby ? Apparemment il veut tourner la page et faire autre chose si j ai bien compris.
Bonne continuation à lui!
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Re: François Trinh-Duc
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Re: François Trinh-Duc
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https://www.rugbyrama.fr/rugby/top-14/2021-2022/retraite-la-carriere-de-francois-trinh-duc-bordeaux-begles-ex-racing-montpellier-et-toulon-en-cinq-d_sto8672919/story.shtml
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Re: François Trinh-Duc
Retraite de Trinh-Duc : "C'est un pilier refoulé", les anecdotes de Picamoles, Ouedraogo, Caudullo et Kuzbik
https://www.midilibre.fr/2021/12/15/retraite-de-trinh-duc-cest-un-pilier-refoule-les-anecdotes-de-picamoles-ouedraogo-caudullo-et-kuzbik-9994645.php
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