Derniers sujets
» 1ère journée CC : Connacht / UBBpar Titou Aujourd'hui à 13:46
» Top14 : autres matchs
par Roberto Miopalmo Aujourd'hui à 13:44
» 9ème journée : Oyonnax / UBB
par léopold Aujourd'hui à 13:39
» Transferts (Autres clubs)
par grospaquet31 Aujourd'hui à 13:29
» UBB : Prolongations, Signatures, Départs pour 2024/2025
par grospaquet31 Aujourd'hui à 10:38
» Yoram Moefana
par Scalp Aujourd'hui à 9:26
» Le rugby et son évolution
par marchal Hier à 17:20
» Espoirs 2023-2024
par marchal Hier à 17:09
» 2ème journée CC : UBB / Bristol
par marchal Hier à 16:20
» Que deviennent nos anciens joueurs ?
par marchal Hier à 16:18
» Autres joueurs
par marchal Hier à 15:58
» Autres Clubs
par léopold Hier à 13:32
» Musique !!!
par Scalp Hier à 10:26
» Rugby et démence sénile
par Scalp Dim 3 Déc 2023 - 15:27
» Pro D2 : Autres matchs
par krahknardz Sam 2 Déc 2023 - 18:00
» Sipili Falatea
par FrenchKick Ven 1 Déc 2023 - 20:27
» Matthieu Jalibert
par Scalp Ven 1 Déc 2023 - 17:58
» Thibault Giroud
par Yatangaki Ven 1 Déc 2023 - 16:06
» Equipes de France Jeunes
par marchal Ven 1 Déc 2023 - 14:16
» ils font briller la prod2
par marchal Jeu 30 Nov 2023 - 13:28
» un peu d'histoire
par Scalp Jeu 30 Nov 2023 - 11:11
» On va reprendre les bonnes habitudes: un peu de nétiquette
par biscouette Jeu 30 Nov 2023 - 1:00
» 8ème journée : UBB / USAP
par Scalp Mer 29 Nov 2023 - 17:53
» Damian Penaud
par Scalp Mer 29 Nov 2023 - 12:25
» Aménagement de Chaban-Delmas, stade de l'UBB
par le radis Mer 29 Nov 2023 - 11:15
» Top Rugby sur TV7
par Scalp Mer 29 Nov 2023 - 10:42
» Les règles du Ruby
par krahknardz Mar 28 Nov 2023 - 23:55
» Affluence au stade et popularité du Top14
par marchal Mar 28 Nov 2023 - 17:00
» C'est beau, c'est Bordeaux !
par Scalp Lun 27 Nov 2023 - 20:10
» Super Rugby 2024
par patrick Lun 27 Nov 2023 - 18:36
XV de France (partie en cours)
+19
Switch
biscouette
krahknardz
Charles_ubb
zizou46
patrick
Tothor
Bourrassol
marchal
nadoloubb
Big'Ben
Dr. Gregory Bouse
latine
Yatangaki
S.K.I.T.O.c.m.f
densnewzealand
sudiste
tire-bouchon
FrenchKick
23 participants
AllezUnion.com, Forum des supporters de l'Union Bordeaux Bègles - Rugby :: Union Bordeaux Bègles :: Côté terrain :: Equipes de France
Page 15 sur 15
Page 15 sur 15 • 1 ... 9 ... 13, 14, 15
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 37954
Date d'inscription : 11/09/2018
Re: XV de France (partie en cours)
Six Nations : et si l’équipe de France venait jouer à Bordeaux pour le tournoi 2024
https://www.sudouest.fr/sport/rugby/six-nations-et-si-l-equipe-de-france-venait-jouer-a-bordeaux-pour-le-tournoi-2024-14048883.php
https://www.sudouest.fr/sport/rugby/six-nations-et-si-l-equipe-de-france-venait-jouer-a-bordeaux-pour-le-tournoi-2024-14048883.php
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 37954
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 56
Re: XV de France (partie en cours)
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 37954
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 56
Re: XV de France (partie en cours)
Arlettaz prochain entraîneur de l'attaque de l'équipe de France
https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Arlettaz-prochain-entraineur-de-l-attaque-de-l-equipe-de-france/1402849
https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Arlettaz-prochain-entraineur-de-l-attaque-de-l-equipe-de-france/1402849
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 37954
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 56
Re: XV de France (partie en cours)
https://www.rugbyrama.fr/2023/06/15/transferts-xv-de-france-la-mission-est-dune-importance-folle-se-livre-patrick-arlettaz-futur-entraineur-de-lattaque-des-bleusdes-bleus-11273256.php
Transferts. XV de France - "La mission est d'une importance folle" se livre Patrick Arlettaz, futur entraîneur de l'attaque des Bleus
Par Propos recueillis à Saint-Hippolyte par Vincent Bissonnet
Patrick Arlettaz (51 ans) sera le prochain entraîneur de l’attaque du XV de France, à compter du 1er janvier 2024. Le technicien catalan a donné son accord à Fabien Galthié après la victoire de l’Usap à Grenoble, en access-match, début juin, et a finalisé son engagement avec la FFR en début de semaine. L’ancien centre-ailier, capé à une reprise en Bleu, en 1995, face à la Roumanie, avec deux essais à la clé, nous a reçus dans sa Catalogne natale, à Saint-Hippolyte, pour évoquer la nouvelle aventure qui se profile à son horizon. Avec la franchise et la spontanéité qui le caractérisent.
Vous avez signé cette semaine votre contrat pour devenir le prochain entraîneur de l’attaque du XV de France à compter du 1er janvier 2024. Quelles émotions vous traversent actuellement ?
C’est d’abord beaucoup de fierté. Et c’est un honneur par rapport à la reconnaissance de mon travail, au regard bienveillant et à la confiance du sélectionneur, à l’importance de la mission, aussi. Ça représente tellement de choses pour le public français. C’est notre vitrine à tous. Ça implique beaucoup de fierté et une grande responsabilité. J’ai envie d’être performant et de rendre la confiance que l’on me donne en étant à la hauteur de la tâche. La mission est d’une importance folle.
Pour vous qui n’avez jamais eu de plan de carrière, comment voyez-vous ce rebond inattendu ?
Est-ce que c’était prévu ? Et bien non (sourire). Pas grand-chose ne l’a été dans mon parcours. Je n’ai jamais calculé, tout s’est fait à l’instinct, sur des projets que je trouvais intéressants ou qui me tenaient à cœur. Se retrouver dans une mission au plus haut niveau du rugby français, dans un environnement très compétitif, c’est quelque chose dont on rêve à mots doux. Et quand ça se concrétise, on a presque du mal à le croire. Je ne l’avais ni envisagé ni ambitionné. Maintenant que c’est une réalité, je prends conscience de l’importance de la chose. J’y mettrai les mêmes ingrédients. Je vais m’investir à fond et y mettre de la passion. Je ne vais pas changer. C’est ce qui m’a permis d’en être là.
Peut-on voir un message à travers votre "promotion" : il n’y a pas besoin d’évoluer dans une équipe du haut de tableau pour être reconnu ?
Ça s’était déjà vu avec les joueurs. On est bien placé pour en parler, à l’Usap : Fabien (Galthié) avait sélectionné Melvyn Jaminet alors qu’il n’avait pas une minute de Top 14, Quentin Walcker aussi. Fabien s’attache à regarder les qualités avant le berceau dans lequel on évolue. Il a dû me trouver des avantages pour me confier ce poste. Quant au côté palmarès, on a joué notre championnat avec nos moyens et je suis plutôt content de ce que nous avons fait. Et je ne parle pas que du résultat, il y a la manière aussi. Fabien s’est attaché à ça, c’est tout à son honneur. Ma responsabilité en est encore plus grande. J’ai envie de lui rendre sa confiance, ainsi qu’à l’équipe de France. Et je veux montrer qu’on a une légitimité à s’occuper de l’équipe de France même si on a eu un parcours moins académique que certains coachs qui ont entraîné toute leur vie des équipes du top 6.
Concrètement, que dit votre fiche de poste ?
Pour parler de manière assez générale, ça portera sur l’attaque, le plan offensif. Tout le monde sait que c’est ce que j’aime par-dessus tout. Après, j’ai conscience que je serai surtout jugé sur les résultats. Les détails, on aura le temps de les peaufiner dans les mois à venir. Pour le moment, Fabien est assez occupé comme ça (sourire).
Pour les gens qui vous connaîtraient peu, pouvez-vous nous présenter votre conception du rugby ?
Elle n’est pas si singulière que ça… Disons que j’ai une grande sensibilité pour l’attaque. J’aime cette partie d’échecs. Les défenses sont de plus en plus efficaces. Alors, quand on arrive à les mettre à mal, c’est d’une jouissance folle. Ce sentiment est très puissant. Je suis amateur d’émotions fortes et il n’y a rien de plus fort que de marquer un essai en rugby ou un but en foot.
Quand on a mangé ensemble à Canet, on a vite repris nos habitudes. J’ai retrouvé le Fabien Galthié que je connaissais en face de moi.
Quelle idée vous faites-vous de ce poste d’adjoint de sélectionneur, qui sera différent de ce que vous avez connu ces dernières années ?
J’imagine qu’il y aura des coups de « boost » où on sera immergé dans la compétition et, à côté de ça, des temps de réflexion, d’analyse, de recherche, qui n’existent pas véritablement en club… Au niveau technique, je le vois en mode plus expert, plus fin. Mais il y aura encore du liant joueurs à assurer afin qu’ils adhèrent à ce que l’on va demander. Je suis un éternel utopiste.
Lorsque vous aviez annoncé votre décision de passer la main à l’Usap, vous souhaitiez prendre du recul avec l’entraînement. Avez-vous eu une forme de réticence quand l’opportunité s’est présentée ?
Je n’ai pas eu d’hésitation. C’était très sincère quand j’ai dit que je voulais couper. Mais la mission est tellement excitante, importante et gratifiante, il faut dire la vérité, qu’il n’y a pas eu d’hésitation. Au début, quand Fabien m’a parlé de cette possibilité, j’ai avancé sur la pointe des pieds. Je n’étais pas le seul candidat. Fabien avait pensé à d’autres personnes. Je n’avais aucune certitude mais l’idée était immensément séduisante. Je trouvais déjà ça tellement sympa et agréable qu’il pense à moi par rapport à mon parcours. J’étais déjà très content qu’il m’envisage pour ce poste. Je ne l’ai pas cru tout de suite, en fait. Une fois que c’est devenu concret, je ne vois pas comment j’aurais pu faire l’hésitant. Quand vous êtes compétiteur et que l’on vous propose un challenge pareil, vous n’avez qu’une envie : le relever.
Quelle importance a eu votre proximité avec Fabien Galthié dans cette approche ? On sait que vous marchez à l’affect…
On n’est pas vraiment de la même génération, car Fabien a trois ans de plus que moi, mais on s’est souvent joué et on s’est croisé avec France A. Je l’ai toujours beaucoup apprécié comme joueur et j’ai eu le privilège de le connaître en dehors. On n’était pas amis mais on a toujours eu une affinité importante. Je l’appréciais, je pense que lui aussi. Bien sûr que ça compte. On a une image du sélectionneur qui est dans son rôle. Moi, j’ai l’autre version aussi. Quand on a mangé ensemble à Canet, on a vite repris nos habitudes. J’ai retrouvé le Fabien Galthié que je connaissais en face de moi : on a échangé, crayonné des schémas sur un bout de table… Bien sûr, il a une dimension autre et il a eu un parcours tellement incroyable depuis mais, oui, ce vécu aide. J’ai plus de certitudes sur les gens avec qui je vais travailler. Je suis très attaché aux personnes, comme vous le savez. La mission XV de France se suffit à elle-même mais j’ai besoin d’avancer pour des joueurs, des entraîneurs, des supporters aussi.
La manière dont le contact s’est noué, sans fioritures, vous ressemble, d’ailleurs…
Je sais que ça entre dans une autre catégorie : avec le XV de France, les attentes, la médiatisation, les joueurs sont tout autres. Il y a une économie, tout un monde autour, j’en suis conscient. Mais je crois que la simplicité peut être présente quand même. Un peu d’authenticité, aussi. De toute manière, je suis incapable de me changer complètement, quelle que soit la mission. Je sais que le poste est plus épié, décortiqué, scruté. Mais je n’ai pas honte de ce que je suis. Il n’y a pas de raison que je me montre différemment. Je n’ai pas un ego surdimensionné, du genre à dire : je suis fabuleux. Mais je n’ai pas honte de ce que je suis non plus. Fabien l’a très bien compris. Il est venu me voir en simplicité, sans prévenir personne…
On retrouvera donc à Marcoussis le Arlettaz que l’on a l’habitude de voir ?
Je ne veux pas présumer de ce qui va arriver. Et on évolue toujours à l’intérieur des missions que l’on a. Je ne suis pas le même qu’il y a 10 ans, d’ailleurs, mais le fond reste. Si jamais ce n’est plus le cas, vous saurez me le rappeler (sourire).
Votre lien avec les joueurs sera différent. Comment envisagez-vous cette relation plus distanciée ?
S’il y a une chose qui ne changera pas, c’est que j’aime profondément les joueurs. J’ai beaucoup de respect pour eux car ils font un métier fantastique mais difficile. Je serai naturel, je ne vais pas chercher leur affection. Même si je suis un affectif (sourire). Je pense que si l’on fait du bon boulot, que les joueurs se sentent en confiance avec vous, qu’ils considèrent que vous les mettez dans de bonnes conditions pour que leur talent s’exprime, que vous êtes honnête et droit, et bien, il n’y a pas de raison que l’affectif n’arrive pas. Tout ça se construit, que ce soit en sélection ou ailleurs. Nous devons être des facilitateurs.
On vous prête volontiers une image de romantique. Or, le niveau international est en grande partie pensée en fonction des datas et stats en tous genres. Y a-t-il une bascule à opérer vous concernant ?
Ça ne me dérange pas du tout. Les datas, l’analyse, tout ce que vous prévoyez dans la préparation, ça permet de ne pas perdre un match. Et souvent, ce qui le fait gagner, c’est un peu de romantisme et d’initiatives. Si vous misez tout sur le romantisme, vous ne gagnerez pas un match, que vous soyez en club ou en sélection. Tout à l’heure, quand je parlais de mise en confiance, il faut que les joueurs sentent le moment où l’initiative est bienvenue. Ce n’est pas un vilain mot le romantisme. Je compare souvent ça à une vie de couple…
Je l’ai toujours dit : quand j’arrêterai d’être entraîneur, je redeviendrai supporter de l’Usap.
On vous écoute…
Ce qui rend un mariage magique, ce n’est pas de payer les factures ensemble, on est d’accord ? Mais vous devez le faire. À côté de ça, il faut un peu de romantisme pour magnifier l’amour et faire durer le couple. Le rugby, c’est un peu pareil. Il faut être très sérieux, très pointu sur les attendus techniques, la data, le système de jeu pour que le romantisme, à l’intérieur, vienne sublimer tout ça. Ça ne peut pas être la clé de voûte du projet. Il suffit d’avoir les bons pourcentages : c’est du 90-10.
Ce que vous dites se reflète à travers le XV de France actuel, à la fois pragmatique et capable de fulgurances…
Oui, ça fonctionne. Et c’est ce qui fait que cette équipe est très aimée par le public. Elle rend très fière tous les acteurs du rugby. C’est ça la magie de l’équipe de France. Tout le monde se sent valorisé par ses performances. Ça fait monter toute la pyramide.
Comment va se passer votre été ? On imagine que vous allez suivre la Coupe du monde avec un œil averti…
L’été va déjà me permettre d’avoir une vraie coupure. Pour la Coupe du monde, j’avais prévu d’être un spectateur supporter ; je serai, du coup, un spectateur supporter très attentif. Je vais commencer à analyser et à préparer ce qui m’attend.
Connaissez-vous Marcoussis ?
Un peu car j’ai entraîné pendant un mois les moins de 19 ans. C’était avant que l’Usap ne me rappelle, en 2016. J’y suis allé deux, trois fois.
Une nouvelle aventure va débuter. Une autre vient de se terminer, avec l’Usap. Que vous inspirent les sept saisons passées, joliment conclues par un deuxième maintien consécutif en Top 14 ?
Il y a de la fierté car j’ai l’impression, surtout, que je laisse le club dans de bonnes dispositions pour que Franck puisse faire le job derrière, qu’il va très bien faire, j’en suis persuadé. C’était très important à mes yeux. On peut toujours mieux faire évidemment mais, ce qu’on a accompli, c’est déjà pas mal. La mission était très dure : on est remonté et on a permis au club de connaître trois saisons de suite en Top 14. Ça l’a rendu plus solide. Je crois que l’environnement et les dirigeants en sont venus à se poser les bonnes questions pour faire grandir ce club. Il en a besoin. L’engouement est tellement exceptionnel.
Les spectateurs vous verront-ils encore à Aimé-Giral ?
Bien sûr, j’ai déjà pris ma carte d’abonné (sourire). Je l’ai toujours dit : quand j’arrêterai d’être entraîneur, je redeviendrai supporter de l’Usap
Transferts. XV de France - "La mission est d'une importance folle" se livre Patrick Arlettaz, futur entraîneur de l'attaque des Bleus
Par Propos recueillis à Saint-Hippolyte par Vincent Bissonnet
Patrick Arlettaz (51 ans) sera le prochain entraîneur de l’attaque du XV de France, à compter du 1er janvier 2024. Le technicien catalan a donné son accord à Fabien Galthié après la victoire de l’Usap à Grenoble, en access-match, début juin, et a finalisé son engagement avec la FFR en début de semaine. L’ancien centre-ailier, capé à une reprise en Bleu, en 1995, face à la Roumanie, avec deux essais à la clé, nous a reçus dans sa Catalogne natale, à Saint-Hippolyte, pour évoquer la nouvelle aventure qui se profile à son horizon. Avec la franchise et la spontanéité qui le caractérisent.
Vous avez signé cette semaine votre contrat pour devenir le prochain entraîneur de l’attaque du XV de France à compter du 1er janvier 2024. Quelles émotions vous traversent actuellement ?
C’est d’abord beaucoup de fierté. Et c’est un honneur par rapport à la reconnaissance de mon travail, au regard bienveillant et à la confiance du sélectionneur, à l’importance de la mission, aussi. Ça représente tellement de choses pour le public français. C’est notre vitrine à tous. Ça implique beaucoup de fierté et une grande responsabilité. J’ai envie d’être performant et de rendre la confiance que l’on me donne en étant à la hauteur de la tâche. La mission est d’une importance folle.
Pour vous qui n’avez jamais eu de plan de carrière, comment voyez-vous ce rebond inattendu ?
Est-ce que c’était prévu ? Et bien non (sourire). Pas grand-chose ne l’a été dans mon parcours. Je n’ai jamais calculé, tout s’est fait à l’instinct, sur des projets que je trouvais intéressants ou qui me tenaient à cœur. Se retrouver dans une mission au plus haut niveau du rugby français, dans un environnement très compétitif, c’est quelque chose dont on rêve à mots doux. Et quand ça se concrétise, on a presque du mal à le croire. Je ne l’avais ni envisagé ni ambitionné. Maintenant que c’est une réalité, je prends conscience de l’importance de la chose. J’y mettrai les mêmes ingrédients. Je vais m’investir à fond et y mettre de la passion. Je ne vais pas changer. C’est ce qui m’a permis d’en être là.
Peut-on voir un message à travers votre "promotion" : il n’y a pas besoin d’évoluer dans une équipe du haut de tableau pour être reconnu ?
Ça s’était déjà vu avec les joueurs. On est bien placé pour en parler, à l’Usap : Fabien (Galthié) avait sélectionné Melvyn Jaminet alors qu’il n’avait pas une minute de Top 14, Quentin Walcker aussi. Fabien s’attache à regarder les qualités avant le berceau dans lequel on évolue. Il a dû me trouver des avantages pour me confier ce poste. Quant au côté palmarès, on a joué notre championnat avec nos moyens et je suis plutôt content de ce que nous avons fait. Et je ne parle pas que du résultat, il y a la manière aussi. Fabien s’est attaché à ça, c’est tout à son honneur. Ma responsabilité en est encore plus grande. J’ai envie de lui rendre sa confiance, ainsi qu’à l’équipe de France. Et je veux montrer qu’on a une légitimité à s’occuper de l’équipe de France même si on a eu un parcours moins académique que certains coachs qui ont entraîné toute leur vie des équipes du top 6.
Concrètement, que dit votre fiche de poste ?
Pour parler de manière assez générale, ça portera sur l’attaque, le plan offensif. Tout le monde sait que c’est ce que j’aime par-dessus tout. Après, j’ai conscience que je serai surtout jugé sur les résultats. Les détails, on aura le temps de les peaufiner dans les mois à venir. Pour le moment, Fabien est assez occupé comme ça (sourire).
Pour les gens qui vous connaîtraient peu, pouvez-vous nous présenter votre conception du rugby ?
Elle n’est pas si singulière que ça… Disons que j’ai une grande sensibilité pour l’attaque. J’aime cette partie d’échecs. Les défenses sont de plus en plus efficaces. Alors, quand on arrive à les mettre à mal, c’est d’une jouissance folle. Ce sentiment est très puissant. Je suis amateur d’émotions fortes et il n’y a rien de plus fort que de marquer un essai en rugby ou un but en foot.
Quand on a mangé ensemble à Canet, on a vite repris nos habitudes. J’ai retrouvé le Fabien Galthié que je connaissais en face de moi.
Quelle idée vous faites-vous de ce poste d’adjoint de sélectionneur, qui sera différent de ce que vous avez connu ces dernières années ?
J’imagine qu’il y aura des coups de « boost » où on sera immergé dans la compétition et, à côté de ça, des temps de réflexion, d’analyse, de recherche, qui n’existent pas véritablement en club… Au niveau technique, je le vois en mode plus expert, plus fin. Mais il y aura encore du liant joueurs à assurer afin qu’ils adhèrent à ce que l’on va demander. Je suis un éternel utopiste.
Lorsque vous aviez annoncé votre décision de passer la main à l’Usap, vous souhaitiez prendre du recul avec l’entraînement. Avez-vous eu une forme de réticence quand l’opportunité s’est présentée ?
Je n’ai pas eu d’hésitation. C’était très sincère quand j’ai dit que je voulais couper. Mais la mission est tellement excitante, importante et gratifiante, il faut dire la vérité, qu’il n’y a pas eu d’hésitation. Au début, quand Fabien m’a parlé de cette possibilité, j’ai avancé sur la pointe des pieds. Je n’étais pas le seul candidat. Fabien avait pensé à d’autres personnes. Je n’avais aucune certitude mais l’idée était immensément séduisante. Je trouvais déjà ça tellement sympa et agréable qu’il pense à moi par rapport à mon parcours. J’étais déjà très content qu’il m’envisage pour ce poste. Je ne l’ai pas cru tout de suite, en fait. Une fois que c’est devenu concret, je ne vois pas comment j’aurais pu faire l’hésitant. Quand vous êtes compétiteur et que l’on vous propose un challenge pareil, vous n’avez qu’une envie : le relever.
Quelle importance a eu votre proximité avec Fabien Galthié dans cette approche ? On sait que vous marchez à l’affect…
On n’est pas vraiment de la même génération, car Fabien a trois ans de plus que moi, mais on s’est souvent joué et on s’est croisé avec France A. Je l’ai toujours beaucoup apprécié comme joueur et j’ai eu le privilège de le connaître en dehors. On n’était pas amis mais on a toujours eu une affinité importante. Je l’appréciais, je pense que lui aussi. Bien sûr que ça compte. On a une image du sélectionneur qui est dans son rôle. Moi, j’ai l’autre version aussi. Quand on a mangé ensemble à Canet, on a vite repris nos habitudes. J’ai retrouvé le Fabien Galthié que je connaissais en face de moi : on a échangé, crayonné des schémas sur un bout de table… Bien sûr, il a une dimension autre et il a eu un parcours tellement incroyable depuis mais, oui, ce vécu aide. J’ai plus de certitudes sur les gens avec qui je vais travailler. Je suis très attaché aux personnes, comme vous le savez. La mission XV de France se suffit à elle-même mais j’ai besoin d’avancer pour des joueurs, des entraîneurs, des supporters aussi.
La manière dont le contact s’est noué, sans fioritures, vous ressemble, d’ailleurs…
Je sais que ça entre dans une autre catégorie : avec le XV de France, les attentes, la médiatisation, les joueurs sont tout autres. Il y a une économie, tout un monde autour, j’en suis conscient. Mais je crois que la simplicité peut être présente quand même. Un peu d’authenticité, aussi. De toute manière, je suis incapable de me changer complètement, quelle que soit la mission. Je sais que le poste est plus épié, décortiqué, scruté. Mais je n’ai pas honte de ce que je suis. Il n’y a pas de raison que je me montre différemment. Je n’ai pas un ego surdimensionné, du genre à dire : je suis fabuleux. Mais je n’ai pas honte de ce que je suis non plus. Fabien l’a très bien compris. Il est venu me voir en simplicité, sans prévenir personne…
On retrouvera donc à Marcoussis le Arlettaz que l’on a l’habitude de voir ?
Je ne veux pas présumer de ce qui va arriver. Et on évolue toujours à l’intérieur des missions que l’on a. Je ne suis pas le même qu’il y a 10 ans, d’ailleurs, mais le fond reste. Si jamais ce n’est plus le cas, vous saurez me le rappeler (sourire).
Votre lien avec les joueurs sera différent. Comment envisagez-vous cette relation plus distanciée ?
S’il y a une chose qui ne changera pas, c’est que j’aime profondément les joueurs. J’ai beaucoup de respect pour eux car ils font un métier fantastique mais difficile. Je serai naturel, je ne vais pas chercher leur affection. Même si je suis un affectif (sourire). Je pense que si l’on fait du bon boulot, que les joueurs se sentent en confiance avec vous, qu’ils considèrent que vous les mettez dans de bonnes conditions pour que leur talent s’exprime, que vous êtes honnête et droit, et bien, il n’y a pas de raison que l’affectif n’arrive pas. Tout ça se construit, que ce soit en sélection ou ailleurs. Nous devons être des facilitateurs.
On vous prête volontiers une image de romantique. Or, le niveau international est en grande partie pensée en fonction des datas et stats en tous genres. Y a-t-il une bascule à opérer vous concernant ?
Ça ne me dérange pas du tout. Les datas, l’analyse, tout ce que vous prévoyez dans la préparation, ça permet de ne pas perdre un match. Et souvent, ce qui le fait gagner, c’est un peu de romantisme et d’initiatives. Si vous misez tout sur le romantisme, vous ne gagnerez pas un match, que vous soyez en club ou en sélection. Tout à l’heure, quand je parlais de mise en confiance, il faut que les joueurs sentent le moment où l’initiative est bienvenue. Ce n’est pas un vilain mot le romantisme. Je compare souvent ça à une vie de couple…
Je l’ai toujours dit : quand j’arrêterai d’être entraîneur, je redeviendrai supporter de l’Usap.
On vous écoute…
Ce qui rend un mariage magique, ce n’est pas de payer les factures ensemble, on est d’accord ? Mais vous devez le faire. À côté de ça, il faut un peu de romantisme pour magnifier l’amour et faire durer le couple. Le rugby, c’est un peu pareil. Il faut être très sérieux, très pointu sur les attendus techniques, la data, le système de jeu pour que le romantisme, à l’intérieur, vienne sublimer tout ça. Ça ne peut pas être la clé de voûte du projet. Il suffit d’avoir les bons pourcentages : c’est du 90-10.
Ce que vous dites se reflète à travers le XV de France actuel, à la fois pragmatique et capable de fulgurances…
Oui, ça fonctionne. Et c’est ce qui fait que cette équipe est très aimée par le public. Elle rend très fière tous les acteurs du rugby. C’est ça la magie de l’équipe de France. Tout le monde se sent valorisé par ses performances. Ça fait monter toute la pyramide.
Comment va se passer votre été ? On imagine que vous allez suivre la Coupe du monde avec un œil averti…
L’été va déjà me permettre d’avoir une vraie coupure. Pour la Coupe du monde, j’avais prévu d’être un spectateur supporter ; je serai, du coup, un spectateur supporter très attentif. Je vais commencer à analyser et à préparer ce qui m’attend.
Connaissez-vous Marcoussis ?
Un peu car j’ai entraîné pendant un mois les moins de 19 ans. C’était avant que l’Usap ne me rappelle, en 2016. J’y suis allé deux, trois fois.
Une nouvelle aventure va débuter. Une autre vient de se terminer, avec l’Usap. Que vous inspirent les sept saisons passées, joliment conclues par un deuxième maintien consécutif en Top 14 ?
Il y a de la fierté car j’ai l’impression, surtout, que je laisse le club dans de bonnes dispositions pour que Franck puisse faire le job derrière, qu’il va très bien faire, j’en suis persuadé. C’était très important à mes yeux. On peut toujours mieux faire évidemment mais, ce qu’on a accompli, c’est déjà pas mal. La mission était très dure : on est remonté et on a permis au club de connaître trois saisons de suite en Top 14. Ça l’a rendu plus solide. Je crois que l’environnement et les dirigeants en sont venus à se poser les bonnes questions pour faire grandir ce club. Il en a besoin. L’engouement est tellement exceptionnel.
Les spectateurs vous verront-ils encore à Aimé-Giral ?
Bien sûr, j’ai déjà pris ma carte d’abonné (sourire). Je l’ai toujours dit : quand j’arrêterai d’être entraîneur, je redeviendrai supporter de l’Usap
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 37954
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 56
Re: XV de France (partie en cours)
Etonnant, non ?
je n'aurai pas misé un kopek sur Arlettaz, non pas qu'il ne soit pas compétent, mais n'a pas trop entraîné des joueurs de très haut niveau: on verra bien, ça reste tout de même une nomination inattendue.
je n'aurai pas misé un kopek sur Arlettaz, non pas qu'il ne soit pas compétent, mais n'a pas trop entraîné des joueurs de très haut niveau: on verra bien, ça reste tout de même une nomination inattendue.
Dr. Gregory Bouse- J'aime l'Union à la folie
- Nombre de messages : 5248
Localisation : à l'arrière des taxis...
Date d'inscription : 17/02/2019
Re: XV de France (partie en cours)
Dr. Gregory Bouse a écrit: Etonnant, non ?
je n'aurai pas misé un kopek sur Arlettaz, non pas qu'il ne soit pas compétent, mais n'a pas trop entraîné des joueurs de très haut niveau: on verra bien, ça reste tout de même une nomination inattendue.
Perso, j'aime bien le personnage.
au travers de son itw, on sent vraiment qu'il aime ses joueurs et les protegera. il me semble assez proche d'un Etcheto dans le relationel coach-joueur.
Par ailleurs, je trouve vraiment le jeu offensif de l'usap agreable à regarder, y a du mouvement partout. il sera certainement plus bridé en EDF mais la qualité joueur ne sera pas du tout la meme.
Certes, nomination inattendue mais je pense de qualité.
grospaquet31- J'aime l'Union à la folie
- Nombre de messages : 11046
Localisation : toulouse
Date d'inscription : 31/08/2015
Age : 50
Re: XV de France (partie en cours)
grospaquet31 a écrit:Dr. Gregory Bouse a écrit: Etonnant, non ?
je n'aurai pas misé un kopek sur Arlettaz, non pas qu'il ne soit pas compétent, mais n'a pas trop entraîné des joueurs de très haut niveau: on verra bien, ça reste tout de même une nomination inattendue.
Perso, j'aime bien le personnage.
au travers de son itw, on sent vraiment qu'il aime ses joueurs et les protegera. il me semble assez proche d'un Etcheto dans le relationel coach-joueur.
Par ailleurs, je trouve vraiment le jeu offensif de l'usap agreable à regarder, y a du mouvement partout. il sera certainement plus bridé en EDF mais la qualité joueur ne sera pas du tout la meme.
Certes, nomination inattendue mais je pense de qualité.
Clairement d'accord, une équipe très agréable à regarder jouer et qui a su monter en gamme. De très bonnes combinaisons sur des premiers temps de jeu.
j'apprécie beaucoup Gérald Bastide, plus pondéré qu'Arlettaz mais excellent entraîneur. Très bon manager chez les jeunes U20, des générations Fresia, petit TAO, Baptiste, etc...
Dr. Gregory Bouse- J'aime l'Union à la folie
- Nombre de messages : 5248
Localisation : à l'arrière des taxis...
Date d'inscription : 17/02/2019
Re: XV de France (partie en cours)
Bon je vois que tout le monde a oublié qu'il y avait un sujet déjà ouvert consacré à l'EDF, l'autre est consacré à la CDM et notamment son organisation.
Pour en revenir au match d'hier, je n'est vu que les 30 dernières minutes et j'ai vu beaucoup de fautes, notamment de mains qui nous ont empêché de mettre la main sur ce match. On a des qualités mais impossible de les mettre en oeuvre avec autant d'imprécisions. Par contre les écossais jouent avec toujours autant de coeur et de flamboyance. L'air des Highlands et la beauté de la Mer des Hébrides
Comment ne pas aimer ce rugby et ce pays.
Pour en revenir au match d'hier, je n'est vu que les 30 dernières minutes et j'ai vu beaucoup de fautes, notamment de mains qui nous ont empêché de mettre la main sur ce match. On a des qualités mais impossible de les mettre en oeuvre avec autant d'imprécisions. Par contre les écossais jouent avec toujours autant de coeur et de flamboyance. L'air des Highlands et la beauté de la Mer des Hébrides



_________________
Tombé tout jaune dans le rugby.
Clear eyes, full hearts, can't lose!
Allez UBB
Re: XV de France (partie en cours)
patrick a écrit:Bon je vois que tout le monde a oublié qu'il y avait un sujet déjà ouvert consacré à l'EDF, l'autre est consacré à la CDM et notamment son organisation.
Pour en revenir au match d'hier, je n'est vu que les 30 dernières minutes et j'ai vu beaucoup de fautes, notamment de mains qui nous ont empêché de mettre la main sur ce match. On a des qualités mais impossible de les mettre en oeuvre avec autant d'imprécisions. Par contre les écossais jouent avec toujours autant de coeur et de flamboyance. L'air des Highlands et la beauté de la Mer des Hébrides![]()
![]()
Comment ne pas aimer ce rugby et ce pays.
Ça se discute Patrick

_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 37954
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 56
Re: XV de France (partie en cours)
Je viens de revoir en accéléré le match. Les Écossais magnifiques s’en sortent très bien. Dupont ne mets pas le pied en touche, merci l’arbitre de touche …. Le caviardage de Villiere. L’essai de Steyn il y’a un doute qu’il ne parte pas avant… bref ils ont un max de réussite , le rebond au début qui amène l’essai. C’est pas pour chercher des excuses, mais il y plus d’écart que 3 points sur le fond.
densnewzealand- J'aime l'Union à la folie
- Nombre de messages : 3555
Localisation : sud langonnais
Date d'inscription : 14/01/2017
Humeur : variable
Age : 60
Re: XV de France (partie en cours)
densnewzealand a écrit:Je viens de revoir en accéléré le match. Les Écossais magnifiques s’en sortent très bien. Dupont ne mets pas le pied en touche, merci l’arbitre de touche …. Le caviardage de Villiere. L’essai de Steyn il y’a un doute qu’il ne parte pas avant… bref ils ont un max de réussite , le rebond au début qui amène l’essai. C’est pas pour chercher des excuses, mais il y plus d’écart que 3 points sur le fond.
ouais, mais c'est peine mieux que les coiffeurs qui ont réalisé une superbe première mi-temps en Ecosse ! je me demande si le staff n'avait pas demandé aux finisseurs de mettre la pédale douce pour pas que ledit staff garde ses certitudes sur les joueurs Premium, cadres, indispensables, bankables, etc...

Dr. Gregory Bouse- J'aime l'Union à la folie
- Nombre de messages : 5248
Localisation : à l'arrière des taxis...
Date d'inscription : 17/02/2019
Re: XV de France (partie en cours)
XV de France - Info Midol. La Nouvelle-Zélande et l’Afrique du Sud à l'affiche des test-matchs des Bleus en 2024 et 2025
https://www.rugbyrama.fr/2023/11/13/xv-de-france-info-midol-la-nouvelle-zelande-et-lafrique-du-sud-a-laffiche-des-test-matchs-des-bleus-en-2024-et-2025-11577250.php
https://www.rugbyrama.fr/2023/11/13/xv-de-france-info-midol-la-nouvelle-zelande-et-lafrique-du-sud-a-laffiche-des-test-matchs-des-bleus-en-2024-et-2025-11577250.php
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 37954
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 56
Re: XV de France (partie en cours)
https://www.sudouest.fr/sport/rugby/xv-de-france/xv-de-france-les-bleuets-frappent-a-la-porte-faut-il-les-faire-patienter-17460094.php
XV de France : les Bleuets frappent à la porte, faut-il les faire patienter ?
Par Arnaud David
Dans la construction du XV de France pour 2027, Fabien Galthié va pouvoir s’appuyer sur la génération victorieuse du Mondial des moins de 20 ans en juillet. Certains de ses joueurs brillent déjà en Top 14
« J’ai un trésor à disposition. C’est un bijou, je ne peux pas dire mieux. » Lorsque Fabien Galthié est revenu sur l’élimination du XV de France en quarts de finale de la Coupe du monde, il ne s’est pas seulement arrêté sur les raisons d’un échec, il a aussi souligné ce qu’il avait construit et s’est projeté vers l’avenir.
À l’heure d’entamer son deuxième mandat, l’entraîneur des Bleus peut effectivement se féliciter de disposer d’un cadre de travail qui fonctionne, de s’appuyer sur un groupe jeune mais déjà aguerri. Mais aussi de pouvoir baliser le chemin vers 2027 en puisant dans un vivier de qualité avec les Bleuets, sacrés champions du monde en Afrique du Sud.
« On le suit »
Tout comme les vainqueurs des éditions 2018 et 2019 (1), qui avaient rapidement intégré les rassemblements de l’équipe de France à partir de 2020, cette génération née en 2003-2004 devrait commencer à pointer le bout de ses crampons chez les grands dès le prochain Tournoi des Six-Nations. Louis Bielle-Biarrey, l’ailier de l’Union Bordeaux-Bègles, et Émilien Gailleton, le centre palois, en ont été les éclaireurs.

Dans quelles proportions Galthié fera-t-il appel à ces nouveaux talents ? Il y avait huit trentenaires parmi les mondialistes (2). Deux, Uini Atonio et Romain Taofifenua, ont annoncé qu’ils raccrochaient. Les autres peuvent-ils être au rendez-vous en Australie ou faut-il déjà tourner la page ? « Il faudra trouver le bon équilibre entre la performance, l’expérience et la projection à quatre ans », a indiqué le sélectionneur sur RMC, en contentant de ponctuer par un « on le suit », les noms qui lui étaient soumis.
Car quelques-unes des pépites de l’équipe des moins de 20 ans, sacrée en juillet dernier, ont commencé à briller dès la reprise du Top 14. C’est le cas de Hugo Reus, l’ouvreur de La Rochelle qui a signé la pénalité de la victoire contre Bayonne dimanche, de Paul Costes ou de Nicolas Depoortère, les trois-quarts centre du Stade Toulousain et de l’Union Bordeaux-Bègles, de Baptiste Jauneau, le demi-de-mêlée de Clermont et, bien sûr, de Posolo Tuilagi, le deuxième ligne de Perpignan.
Tuilagi l’exception
Le jeune colosse de l’Usap est devenu une attraction depuis le Mondial des moins de 20 ans et il fait figure d’exception. Rares sont en effet les joueurs de première ou de deuxième ligne qui parviennent à percer à cet âge dans un championnat aussi rude que le Top 14.
« Le niveau des moins de 20 ans, même s’ils ont dominé leur championnat du monde, est très loin de l’engagement requis en Top 14 pour ces postes », estime Yannick Bru, l’entraîneur de l’UBB. « Sur le cinq de devant, les exigences sont très élevées et il y a une marche à franchir plus haute que pour les trois-quarts », confirme Sébastien Piqueronies, le coach de Pau, ancien manager des Bleuets, en évoquant le cas du deuxième ligne Hugo Auradou. » « Il est en constante progression mais je sais qu’il lui manque quelques mois, quelques années de travail pour atteindre son meilleur niveau. Il faut assumer de lui construire un chemin. »
C’est aussi la démarche qu’a choisie Yannick Bru avec son numéro huit Marko Gazzotti, le benjamin des Mondialistes, peut-être le meilleur joueur de la finale contre l’Irlande. Ce transfuge de Grenoble compte trois titularisations avec l’UBB. « Il possède des qualités hors norme, assure Yannick Bru. Ce sera un crack mais il a encore du mal à répéter les efforts. Il ne faut pas oublier qu’il vient d’avoir 19 ans. On va l’accompagner, débriefer ses matches. Chaque fois qu’on le fait jouer, on investit sur le futur. »
(1) Romain Ntamack, Arthur Vincent, Jean-Baptiste Gros, Demba Bamba, Cameron Woki, Louis Carbonel, Pierre-Louis Barrassi
(2) Dorian Aldegheri (30 ans), Uini Atonio (33 ans), Cyril Baille (30 ans), Bastien Chalureau (31 ans), Romain Taofifenua (33 ans), Charles Ollivon, Maxime Lucu (30 ans), Jonathan Danty (31 ans)
XV de France : les Bleuets frappent à la porte, faut-il les faire patienter ?
Par Arnaud David
Dans la construction du XV de France pour 2027, Fabien Galthié va pouvoir s’appuyer sur la génération victorieuse du Mondial des moins de 20 ans en juillet. Certains de ses joueurs brillent déjà en Top 14
« J’ai un trésor à disposition. C’est un bijou, je ne peux pas dire mieux. » Lorsque Fabien Galthié est revenu sur l’élimination du XV de France en quarts de finale de la Coupe du monde, il ne s’est pas seulement arrêté sur les raisons d’un échec, il a aussi souligné ce qu’il avait construit et s’est projeté vers l’avenir.
À l’heure d’entamer son deuxième mandat, l’entraîneur des Bleus peut effectivement se féliciter de disposer d’un cadre de travail qui fonctionne, de s’appuyer sur un groupe jeune mais déjà aguerri. Mais aussi de pouvoir baliser le chemin vers 2027 en puisant dans un vivier de qualité avec les Bleuets, sacrés champions du monde en Afrique du Sud.
« On le suit »
Tout comme les vainqueurs des éditions 2018 et 2019 (1), qui avaient rapidement intégré les rassemblements de l’équipe de France à partir de 2020, cette génération née en 2003-2004 devrait commencer à pointer le bout de ses crampons chez les grands dès le prochain Tournoi des Six-Nations. Louis Bielle-Biarrey, l’ailier de l’Union Bordeaux-Bègles, et Émilien Gailleton, le centre palois, en ont été les éclaireurs.

Dans quelles proportions Galthié fera-t-il appel à ces nouveaux talents ? Il y avait huit trentenaires parmi les mondialistes (2). Deux, Uini Atonio et Romain Taofifenua, ont annoncé qu’ils raccrochaient. Les autres peuvent-ils être au rendez-vous en Australie ou faut-il déjà tourner la page ? « Il faudra trouver le bon équilibre entre la performance, l’expérience et la projection à quatre ans », a indiqué le sélectionneur sur RMC, en contentant de ponctuer par un « on le suit », les noms qui lui étaient soumis.
Car quelques-unes des pépites de l’équipe des moins de 20 ans, sacrée en juillet dernier, ont commencé à briller dès la reprise du Top 14. C’est le cas de Hugo Reus, l’ouvreur de La Rochelle qui a signé la pénalité de la victoire contre Bayonne dimanche, de Paul Costes ou de Nicolas Depoortère, les trois-quarts centre du Stade Toulousain et de l’Union Bordeaux-Bègles, de Baptiste Jauneau, le demi-de-mêlée de Clermont et, bien sûr, de Posolo Tuilagi, le deuxième ligne de Perpignan.
Tuilagi l’exception
Le jeune colosse de l’Usap est devenu une attraction depuis le Mondial des moins de 20 ans et il fait figure d’exception. Rares sont en effet les joueurs de première ou de deuxième ligne qui parviennent à percer à cet âge dans un championnat aussi rude que le Top 14.
« Le niveau des moins de 20 ans, même s’ils ont dominé leur championnat du monde, est très loin de l’engagement requis en Top 14 pour ces postes », estime Yannick Bru, l’entraîneur de l’UBB. « Sur le cinq de devant, les exigences sont très élevées et il y a une marche à franchir plus haute que pour les trois-quarts », confirme Sébastien Piqueronies, le coach de Pau, ancien manager des Bleuets, en évoquant le cas du deuxième ligne Hugo Auradou. » « Il est en constante progression mais je sais qu’il lui manque quelques mois, quelques années de travail pour atteindre son meilleur niveau. Il faut assumer de lui construire un chemin. »
C’est aussi la démarche qu’a choisie Yannick Bru avec son numéro huit Marko Gazzotti, le benjamin des Mondialistes, peut-être le meilleur joueur de la finale contre l’Irlande. Ce transfuge de Grenoble compte trois titularisations avec l’UBB. « Il possède des qualités hors norme, assure Yannick Bru. Ce sera un crack mais il a encore du mal à répéter les efforts. Il ne faut pas oublier qu’il vient d’avoir 19 ans. On va l’accompagner, débriefer ses matches. Chaque fois qu’on le fait jouer, on investit sur le futur. »
(1) Romain Ntamack, Arthur Vincent, Jean-Baptiste Gros, Demba Bamba, Cameron Woki, Louis Carbonel, Pierre-Louis Barrassi
(2) Dorian Aldegheri (30 ans), Uini Atonio (33 ans), Cyril Baille (30 ans), Bastien Chalureau (31 ans), Romain Taofifenua (33 ans), Charles Ollivon, Maxime Lucu (30 ans), Jonathan Danty (31 ans)
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 37954
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 56
Re: XV de France (partie en cours)
atonio n'arrête plus l'edf, galthie l'ayant convaincu de continuer encore 1 ou 2 saisons
marchal- Centre de presse
- Nombre de messages : 4705
Localisation : bordeaux
Date d'inscription : 12/06/2013
Re: XV de France (partie en cours)
Pourquoi pas.marchal a écrit:atonio n'arrête plus l'edf, galthie l'ayant convaincu de continuer encore 1 ou 2 saisons
Mais s’il reste son titulaire indiscutable pendant 2 ans alors qu’on sait qu’il sera pas là en 2027, c’est incompréhensible.
Roberto Miopalmo- J'aime l'Union à la folie
- Nombre de messages : 3105
Localisation : sur la table de massage
Date d'inscription : 25/10/2017
Re: XV de France (partie en cours)
Roberto Miopalmo a écrit:Pourquoi pas.marchal a écrit:atonio n'arrête plus l'edf, galthie l'ayant convaincu de continuer encore 1 ou 2 saisons
Mais s’il reste son titulaire indiscutable pendant 2 ans alors qu’on sait qu’il sera pas là en 2027, c’est incompréhensible.
Pour rebondir sur le tournoi à venir, ou il faut viser le grand Chelem, effectivement pourquoi pas, mais pour préparer l'avenir, évidement que non.
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 37954
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 56
Re: XV de France (partie en cours)
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Le-staff-de-fabien-galthie-a-convaincu-uini-atonio-de-continuer-en-selection/1431974
Le staff de Fabien Galthié a convaincu Uini Atonio de continuer en sélection
Alors que sa retraite internationale avait été annoncée le soir de l'élimination en quarts de finale de la Coupe du monde, Uini Atonio, le pilier droit de La Rochelle va finalement poursuivre son aventure chez les Bleus, au moins pour le Tournoi 2024, et plus si affinités. Fabien Galthié et son staff l'ont convaincu.
Maxime Raulin et Jean-François Paturaud
Revenons au dimanche 15 octobre. Il est un peu plus de 23 heures à Saint-Denis. L'équipe de France vient de s'incliner en quart de finale de la Coupe du monde face aux futurs champions sud-africains (28-29). La désillusion est terrible dans les travées du Stade de France. Dans l'intimité du vestiaire, le pilier Uini Atonio (33 ans) et le deuxième-ligne Romain Taofifenua (33 ans) annoncent qu'ils mettent un terme à leur carrière internationale.
Environ une heure plus tard, lorsque Fabien Galthié se présente en conférence de presse, le sélectionneur officialise la nouvelle : « Il y a deux joueurs qui arrêtent, ça c'est sûr. C'est Uini Atonio et Romain Taofifenua. Ils nous ont annoncé qu'ils arrêtaient. » Dans la nuit du 15 au 16 octobre, le compte officiel France Rugby sur X publie un message sans équivoque : « Votre histoire avec le XV de France se termine ce soir, nous sommes fiers de vous et de tout ce que vous avez donné pour cette équipe ». Ce tweet est destiné aux partants, avec photos à l'appui de : Atonio et Taofifenua, mais aussi les entraîneurs adjoints Laurent Labit et Karim Ghezal (qui ont rejoint le Stade Français quelques jours plus tard), du directeur de la performance Thibault Giroud (nouveau membre du staff de l'UBB) et du médecin Philippe Turblin. Dans les vingt-quatre heures qui suivent, ce tweet est fortement relayé sur les réseaux sociaux par le monde du rugby.
Un mois s'est écoulé. Si Romain Taofifenua (49 sélections) a confirmé de vive voix sa décision, Uini Atonio (57 sélections) est resté muet. Jusqu'à jeudi dernier. Le pilier rochelais s'est présenté en conférence de presse, à deux jours de la réception de Bayonne, qui marquait son retour à la compétition avec le Stade Rochelais (victoire 18-15, il est entré à la 41e minute de jeu). À la question : « Avez-vous échangé avec Fabien Galthié depuis l'élimination ? », Uini Atonio répond en souriant : « J'ai eu Fabien au téléphone... Mais c'est privé. C'est entre lui et moi. » Un journaliste relance le pilier d'origine néo-zélandaise afin de savoir si le sélectionneur lui avait demandé de revenir sur sa décision. « Je ne sais pas », bafouille, gêné, Uini Atonio. « On verra bien » conclut-il dans un nouveau sourire.
Selon nos informations, Fabien Galthié s'est bien entretenu avec Uini Atonio pour le convaincre de revenir sur sa décision. D'autres membres de son staff en auraient fait de même. Résultat : ils ont obtenu gain de cause. Le pilier droit a accepté de poursuivre sa carrière sous le maillot du XV de France. Il devrait ainsi être convoqué pour participer au Tournoi 2024. L'idée serait que Rochelais fasse au moins une, voire deux années supplémentaires en Bleu. On l'imagine mal, même avec un temps de jeu réduit, pousser jusqu'à la Coupe du monde 2027 en Australie. Il aurait 37 ans !
Derrière Atonio, le poste de pilier droit en souffrance
Mais Atonio est bien indispensable aujourd'hui. Celui qui a longtemps été considéré comme un « impact player » hors pair est parvenu, depuis la tournée de novembre 2021, à s'imposer clairement comme le numéro un des numéros trois en sélection. Avec ou sans lui, c'est très différent. Comme déjà évoqué à la suite de l'élimination de l'équipe de France et la retraite annoncée d'Atonio, le poste de pilier droit se retrouvait clairement en souffrance. Derrière le colosse de 145 kilos, aucun joueur n'avait réussi à convaincre le staff tricolore. Ni Dorian Aldegheri, Sipili Falatea, Demba Bamba ou Thomas Laclayat. Seul Mohamed Haouas avait réussi à se faire une place, mais ses démêlés judiciaires l'ont mis hors-jeu de la sélection.
En convainquant Atonio de poursuivre sa carrière internationale, Fabien Galthié se laisse un peu de temps pour trouver le remplaçant idoine. Il s'assure également de conserver des garanties dans le secteur de la mêlée fermée pour attaquer le Tournoi face à l'Irlande (2 février, 21h à Marseille). D'autant que le sélectionneur devra déjà se passer de son capitaine Antoine Dupont, réquisitionné par France 7 pour préparer les Jeux Olympiques de Paris 2024. En revanche, concernant le deuxième-ligne Romain Taofifenua, la décision est définitive. Au poste de numéro 5, Fabien Galthié devrait s'appuyer sur Thibaud Flament (26 ans), le titulaire au poste durant la Coupe du monde, et d'Emmanuel Meafou (25 ans), qui sera enfin sélectionnable à compter du mois de décembre. Il aura aussi sans doute un oeil sur le champion du monde des moins de 20 Posolo Tuilagi (19 ans).
Le staff de Fabien Galthié a convaincu Uini Atonio de continuer en sélection
Alors que sa retraite internationale avait été annoncée le soir de l'élimination en quarts de finale de la Coupe du monde, Uini Atonio, le pilier droit de La Rochelle va finalement poursuivre son aventure chez les Bleus, au moins pour le Tournoi 2024, et plus si affinités. Fabien Galthié et son staff l'ont convaincu.
Maxime Raulin et Jean-François Paturaud
Revenons au dimanche 15 octobre. Il est un peu plus de 23 heures à Saint-Denis. L'équipe de France vient de s'incliner en quart de finale de la Coupe du monde face aux futurs champions sud-africains (28-29). La désillusion est terrible dans les travées du Stade de France. Dans l'intimité du vestiaire, le pilier Uini Atonio (33 ans) et le deuxième-ligne Romain Taofifenua (33 ans) annoncent qu'ils mettent un terme à leur carrière internationale.
Environ une heure plus tard, lorsque Fabien Galthié se présente en conférence de presse, le sélectionneur officialise la nouvelle : « Il y a deux joueurs qui arrêtent, ça c'est sûr. C'est Uini Atonio et Romain Taofifenua. Ils nous ont annoncé qu'ils arrêtaient. » Dans la nuit du 15 au 16 octobre, le compte officiel France Rugby sur X publie un message sans équivoque : « Votre histoire avec le XV de France se termine ce soir, nous sommes fiers de vous et de tout ce que vous avez donné pour cette équipe ». Ce tweet est destiné aux partants, avec photos à l'appui de : Atonio et Taofifenua, mais aussi les entraîneurs adjoints Laurent Labit et Karim Ghezal (qui ont rejoint le Stade Français quelques jours plus tard), du directeur de la performance Thibault Giroud (nouveau membre du staff de l'UBB) et du médecin Philippe Turblin. Dans les vingt-quatre heures qui suivent, ce tweet est fortement relayé sur les réseaux sociaux par le monde du rugby.
Un mois s'est écoulé. Si Romain Taofifenua (49 sélections) a confirmé de vive voix sa décision, Uini Atonio (57 sélections) est resté muet. Jusqu'à jeudi dernier. Le pilier rochelais s'est présenté en conférence de presse, à deux jours de la réception de Bayonne, qui marquait son retour à la compétition avec le Stade Rochelais (victoire 18-15, il est entré à la 41e minute de jeu). À la question : « Avez-vous échangé avec Fabien Galthié depuis l'élimination ? », Uini Atonio répond en souriant : « J'ai eu Fabien au téléphone... Mais c'est privé. C'est entre lui et moi. » Un journaliste relance le pilier d'origine néo-zélandaise afin de savoir si le sélectionneur lui avait demandé de revenir sur sa décision. « Je ne sais pas », bafouille, gêné, Uini Atonio. « On verra bien » conclut-il dans un nouveau sourire.
Selon nos informations, Fabien Galthié s'est bien entretenu avec Uini Atonio pour le convaincre de revenir sur sa décision. D'autres membres de son staff en auraient fait de même. Résultat : ils ont obtenu gain de cause. Le pilier droit a accepté de poursuivre sa carrière sous le maillot du XV de France. Il devrait ainsi être convoqué pour participer au Tournoi 2024. L'idée serait que Rochelais fasse au moins une, voire deux années supplémentaires en Bleu. On l'imagine mal, même avec un temps de jeu réduit, pousser jusqu'à la Coupe du monde 2027 en Australie. Il aurait 37 ans !
Derrière Atonio, le poste de pilier droit en souffrance
Mais Atonio est bien indispensable aujourd'hui. Celui qui a longtemps été considéré comme un « impact player » hors pair est parvenu, depuis la tournée de novembre 2021, à s'imposer clairement comme le numéro un des numéros trois en sélection. Avec ou sans lui, c'est très différent. Comme déjà évoqué à la suite de l'élimination de l'équipe de France et la retraite annoncée d'Atonio, le poste de pilier droit se retrouvait clairement en souffrance. Derrière le colosse de 145 kilos, aucun joueur n'avait réussi à convaincre le staff tricolore. Ni Dorian Aldegheri, Sipili Falatea, Demba Bamba ou Thomas Laclayat. Seul Mohamed Haouas avait réussi à se faire une place, mais ses démêlés judiciaires l'ont mis hors-jeu de la sélection.
En convainquant Atonio de poursuivre sa carrière internationale, Fabien Galthié se laisse un peu de temps pour trouver le remplaçant idoine. Il s'assure également de conserver des garanties dans le secteur de la mêlée fermée pour attaquer le Tournoi face à l'Irlande (2 février, 21h à Marseille). D'autant que le sélectionneur devra déjà se passer de son capitaine Antoine Dupont, réquisitionné par France 7 pour préparer les Jeux Olympiques de Paris 2024. En revanche, concernant le deuxième-ligne Romain Taofifenua, la décision est définitive. Au poste de numéro 5, Fabien Galthié devrait s'appuyer sur Thibaud Flament (26 ans), le titulaire au poste durant la Coupe du monde, et d'Emmanuel Meafou (25 ans), qui sera enfin sélectionnable à compter du mois de décembre. Il aura aussi sans doute un oeil sur le champion du monde des moins de 20 Posolo Tuilagi (19 ans).
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 37954
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 56
Re: XV de France (partie en cours)
Scalp a écrit:Roberto Miopalmo a écrit:Pourquoi pas.marchal a écrit:atonio n'arrête plus l'edf, galthie l'ayant convaincu de continuer encore 1 ou 2 saisons
Mais s’il reste son titulaire indiscutable pendant 2 ans alors qu’on sait qu’il sera pas là en 2027, c’est incompréhensible.
Pour rebondir sur le tournoi à venir, ou il faut viser le grand Chelem, effectivement pourquoi pas, mais pour préparer l'avenir, évidement que non.
Galthié essaye de sauver son emploi.
Cela va retarder la succession à ce poste.
Le Td6N, on en a rien à cirer. On est dans une période post-CdM. Toutes les Nations vont entrer dans une phase de mue.
On va bien voir si les sélectionneurs irlandais ou anglais ont la même démarche.
tire-bouchon- J'aime l'Union à la folie
- Nombre de messages : 1592
Localisation : Ehpad St-Emilion
Date d'inscription : 06/06/2011
Humeur : végétative
Age : 72
Page 15 sur 15 • 1 ... 9 ... 13, 14, 15

» XV de France (partie en cours)
» XV de France (partie en cours)
» XV de France (partie en cours)
» Le XV de France (partie 1)
» Le XV de France (partie 2)
» XV de France (partie en cours)
» XV de France (partie en cours)
» Le XV de France (partie 1)
» Le XV de France (partie 2)
AllezUnion.com, Forum des supporters de l'Union Bordeaux Bègles - Rugby :: Union Bordeaux Bègles :: Côté terrain :: Equipes de France
Page 15 sur 15
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|