Derniers sujets
» UBB: Prolongations signatures Départs Saison 2025/2026par Kerquillas Hier à 23:09
» Adam Coleman
par Bordelais exilé ds le 31 Hier à 22:46
» 5ᵉ journée : UBB / Bayonne
par Scalp Hier à 20:44
» Matthieu Jalibert
par Scalp Hier à 20:36
» 6ᵉ journée : UBB / Perpignan
par Scalp Hier à 20:33
» Bourse des places des matchs de l'UBB
par krahknardz Hier à 19:44
» Que deviennent nos anciens joueurs ?
par Scalp Hier à 17:34
» Top14 : autres matchs
par Scalp Hier à 17:23
» Musique !!!
par Scalp Hier à 17:07
» Ligue pronostic top 14 [All rugby]
par Big'Ben Hier à 10:53
» Fédération Française de Rugby
par Scalp Hier à 9:27
» Demandes de billets et déplacements saison 24/25
par krahknardz Hier à 1:54
» Top Rugby sur TV7
par le radis Dim 6 Oct 2024 - 19:07
» Les Lionnes 2024-2025
par marchal Dim 6 Oct 2024 - 17:30
» Transferts (Autres clubs)
par Scalp Dim 6 Oct 2024 - 17:30
» Mateo GARCIA
par Scalp Dim 6 Oct 2024 - 16:14
» XV de France (partie en cours)
par Lawrence the Hammer Dim 6 Oct 2024 - 16:10
» Jonny Gray
par Dr. Gregory Bouse Dim 6 Oct 2024 - 14:44
» Autres joueurs
par Scalp Sam 5 Oct 2024 - 20:37
» Président, Président, Président ... Président, Président, Président
par Yatangaki Sam 5 Oct 2024 - 20:37
» Mahamadou Diaby
par Scalp Sam 5 Oct 2024 - 14:51
» Podcast de l'UBB : En Bord Terrain
par Scalp Ven 4 Oct 2024 - 20:55
» 4ᵉ journée : Stade Toulousain / UBB
par Scalp Ven 4 Oct 2024 - 19:05
» Louis Bielle-Biarrey
par Scalp Ven 4 Oct 2024 - 18:31
» Romain Gardrat
par Scalp Ven 4 Oct 2024 - 17:27
» Autres Clubs
par Scalp Ven 4 Oct 2024 - 17:19
» WXV Féminin
par Scalp Ven 4 Oct 2024 - 16:29
» C'est beau, c'est Bordeaux !
par densnewzealand Ven 4 Oct 2024 - 10:32
» Lachlan Swinton
par Scalp Jeu 3 Oct 2024 - 23:04
» Nans Ducuing
par marchal Jeu 3 Oct 2024 - 19:11
Damian Penaud
+22
léopold
Scalp
Bordelais exilé ds le 31
Roberto Miopalmo
FrenchKick
grospaquet31
densnewzealand
LaRuine33
zizou46
Charles_ubb
Tothor
Big'Ben
patrick
biscouette
tire-bouchon
krahknardz
Dr. Gregory Bouse
sudiste
Switch
Adrien
Yatangaki
le radis
26 participants
AllezUnion.com, Forum des supporters de l'Union Bordeaux Bègles - Rugby :: Union Bordeaux Bègles :: Côté tribune ... des sélectionneurs
Page 6 sur 9
Page 6 sur 9 • 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9
Re: Damian Penaud
krahknardz a écrit:Scalp a écrit:Bordelais exilé ds le 31 a écrit:Scalp a écrit:
https://x.com/top14rugby/status/1704964446806765740?s=20
Quel attaquant, belle doublette avec LBB
Ils vont faire mal en championnat !
Yep ça va baliser en face....
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 48170
Date d'inscription : 11/09/2018
Re: Damian Penaud
Meilleure note de Rugbyrama :
14. Damian Penaud : 8,5 sur 10
Décalé en bout de ligne par un jeu au pied de Dupont, à 5m de la ligne d’en-but et avec 15m de largeur pour travailler, c’était un penalty sans gardien pour un finisseur de la classe de Penaud. Il inscrit alors le 31e essai de sa carrière internationale. La suite de son match supporte le même constat : trop rapide, trop puissant et simplement trop fort pour la défense namibienne, l’ailier tricolore a inscrit trois essais de plus, portant son total à 33. Et déjà quatre dans cette Coupe du monde. Impressionnant.
14. Damian Penaud : 8,5 sur 10
Décalé en bout de ligne par un jeu au pied de Dupont, à 5m de la ligne d’en-but et avec 15m de largeur pour travailler, c’était un penalty sans gardien pour un finisseur de la classe de Penaud. Il inscrit alors le 31e essai de sa carrière internationale. La suite de son match supporte le même constat : trop rapide, trop puissant et simplement trop fort pour la défense namibienne, l’ailier tricolore a inscrit trois essais de plus, portant son total à 33. Et déjà quatre dans cette Coupe du monde. Impressionnant.
Bordelais exilé ds le 31- J'aime l'Union à la folie
- Nombre de messages : 1049
Localisation : Fontenilles
Date d'inscription : 14/02/2023
Humeur : Si ubb gagne, joyeux
Re: Damian Penaud
https://www.rugbyrama.fr/2023/09/21/france-namibie-lhomme-du-match-docteur-penaud-dites-33-11469928.php
France - Namibie - L'homme du match : Docteur Penaud, dites 33 !
Léo Faure
En inscrivant trois essais contre la Namibie, Damian Penaud a porté son compteur d’essais en bleu à 33 et est entré encore un peu plus dans l’histoire du XV de France. Explications.
Damian Penaud n’en finit plus d’affoler les compteurs. Lors de sa dernière titularisation en Bleu, lors du match d’ouverture du Mondial contre la Nouvelle-Zélande, par-delà le fait qu’il avait concrétisé l’excellent début de seconde période du XV de France, son premier essai dans la compétition lui avait permis d’égaler Philippe Sella, troisième au classement des meilleurs marqueurs de l’histoire de la sélection, avec 30 réalisations. Jeudi soir dans un stade Vélodrome incandescent, prêt à bouillir aux exploits des Bleus, le futur ailier bordelais a encore été le premier à s’illustrer. Une première banderille plantée le long de sa ligne après une passe au pied (avec rebond) peu académique d’Antoine Dupont (6e).
Une deuxième, un peu plus tard, qui doit tout à une somptueuse chistera du talonneur Peato Mauvaka (21e). Avec ces deux nouveaux essais, Damian Penaud a dépassé en cours de match non seulement Philippe Sella, mais il est revenu à la hauteur de Philippe Saint-André (32). Pour son troisième essai de la rencontre, il a fallu un peu attendre. Pas si longtemps, nous direz-vous. Sauf qu’avec Penaud, on en deviendrait presque aussi gourmand qu’exigeant. Bref, un peu avant l’heure de jeu, après avoir été salement oublié par Melvyn Jaminet, il a tout de même été servi par Thomas Ramos dans son couloir pour un joli triplé (54e). Exit donc PSA. Les mauvaises langues rétorqueront que le « serial-marqueur » des Bleus n’affrontera pas la Namibie toutes les semaines. Mais quand même… Au passage, il a aussi égalé le record du nombre d’essais inscrit sur une année civile. Jusque-là, Philippe Saint-André était seul au panthéon du rugby français avec douze réalisations en 1995. Désormais, ils sont deux.
À cinq essais du record de Blanco
Mais, à ce stade-là, force est de s’interroger si le record de Serge Blanco – 38 essais inscrits en Bleu – tiendra encore bien longtemps. Avant, l’ancien Clermontois aura à surclasser Vincent Clerc (34). Un objectif, au rythme qu’il affiche, qu’il devrait atteindre durant cette Coupe du monde. "Damian, c’est un athlète, disait de lui l’entraîneur de l’attaque tricolore Laurent Labit à l’issue de la victoire inaugurale sur les Blacks. C’est un joueur qui, offensivement, arrive à bien se placer et à utiliser les situations." D’un tout petit rien, il en fait (souvent) des merveilles, quitte à se faire oublier parfois durant de trop longues minutes, selon ses rares détracteurs. Laurent Labit, lui, est un hyperexigeant. "On aimerait que Damian fasse plus, disait-il encore au cours du "débriefing" d’après-match face à la Nouvelle-Zélande, il y a deux situations de turnover sur lesquelles au lieu de passer le ballon, il se déplace et il perd un peu nos joueurs dans le circuit. Défensivement, il y a aussi des domaines dans lesquels il peut s’améliorer. Dans pas longtemps, il deviendra sûrement le meilleur marqueur de l’équipe de France. À l’âge qu’il a, c’est formidable. Mais il est à 70 % de ce qu’il peut faire au niveau international. Il le sait et il doit travailler." Toutefois, c’est désormais une question de semaines ou de quelques mois avant de voir le nom mythique de Serge Blanco être effacé définitivement du tableau d’honneur du XV de France.
33 !, à double titre
France - Namibie - L'homme du match : Docteur Penaud, dites 33 !
Léo Faure
En inscrivant trois essais contre la Namibie, Damian Penaud a porté son compteur d’essais en bleu à 33 et est entré encore un peu plus dans l’histoire du XV de France. Explications.
Damian Penaud n’en finit plus d’affoler les compteurs. Lors de sa dernière titularisation en Bleu, lors du match d’ouverture du Mondial contre la Nouvelle-Zélande, par-delà le fait qu’il avait concrétisé l’excellent début de seconde période du XV de France, son premier essai dans la compétition lui avait permis d’égaler Philippe Sella, troisième au classement des meilleurs marqueurs de l’histoire de la sélection, avec 30 réalisations. Jeudi soir dans un stade Vélodrome incandescent, prêt à bouillir aux exploits des Bleus, le futur ailier bordelais a encore été le premier à s’illustrer. Une première banderille plantée le long de sa ligne après une passe au pied (avec rebond) peu académique d’Antoine Dupont (6e).
Une deuxième, un peu plus tard, qui doit tout à une somptueuse chistera du talonneur Peato Mauvaka (21e). Avec ces deux nouveaux essais, Damian Penaud a dépassé en cours de match non seulement Philippe Sella, mais il est revenu à la hauteur de Philippe Saint-André (32). Pour son troisième essai de la rencontre, il a fallu un peu attendre. Pas si longtemps, nous direz-vous. Sauf qu’avec Penaud, on en deviendrait presque aussi gourmand qu’exigeant. Bref, un peu avant l’heure de jeu, après avoir été salement oublié par Melvyn Jaminet, il a tout de même été servi par Thomas Ramos dans son couloir pour un joli triplé (54e). Exit donc PSA. Les mauvaises langues rétorqueront que le « serial-marqueur » des Bleus n’affrontera pas la Namibie toutes les semaines. Mais quand même… Au passage, il a aussi égalé le record du nombre d’essais inscrit sur une année civile. Jusque-là, Philippe Saint-André était seul au panthéon du rugby français avec douze réalisations en 1995. Désormais, ils sont deux.
À cinq essais du record de Blanco
Mais, à ce stade-là, force est de s’interroger si le record de Serge Blanco – 38 essais inscrits en Bleu – tiendra encore bien longtemps. Avant, l’ancien Clermontois aura à surclasser Vincent Clerc (34). Un objectif, au rythme qu’il affiche, qu’il devrait atteindre durant cette Coupe du monde. "Damian, c’est un athlète, disait de lui l’entraîneur de l’attaque tricolore Laurent Labit à l’issue de la victoire inaugurale sur les Blacks. C’est un joueur qui, offensivement, arrive à bien se placer et à utiliser les situations." D’un tout petit rien, il en fait (souvent) des merveilles, quitte à se faire oublier parfois durant de trop longues minutes, selon ses rares détracteurs. Laurent Labit, lui, est un hyperexigeant. "On aimerait que Damian fasse plus, disait-il encore au cours du "débriefing" d’après-match face à la Nouvelle-Zélande, il y a deux situations de turnover sur lesquelles au lieu de passer le ballon, il se déplace et il perd un peu nos joueurs dans le circuit. Défensivement, il y a aussi des domaines dans lesquels il peut s’améliorer. Dans pas longtemps, il deviendra sûrement le meilleur marqueur de l’équipe de France. À l’âge qu’il a, c’est formidable. Mais il est à 70 % de ce qu’il peut faire au niveau international. Il le sait et il doit travailler." Toutefois, c’est désormais une question de semaines ou de quelques mois avant de voir le nom mythique de Serge Blanco être effacé définitivement du tableau d’honneur du XV de France.
33 !, à double titre
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 48170
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Damian Penaud
Avec Penaud comme semeur de merde partout un LBB bien sage mais dispo, adroit et rapide, que viendrait faire villiére, sinon apporter du désordre.
léopold- J'aime l'Union à la folie
- Nombre de messages : 9910
Localisation : A Musard derrière les espoirs
Date d'inscription : 29/01/2008
Re: Damian Penaud
https://x.com/UBBrugby/status/1706241232748314982?s=20
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 48170
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Damian Penaud
https://x.com/optajonny/status/1707017604701851867?s=61&t=rsjujGWE_4Tp-YLu87EwkQ
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 48170
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Damian Penaud
https://www.sudouest.fr/sport/rugby/coupe-du-monde-de-rugby/xv-de-france-damian-penaud-du-ballon-rond-au-ballon-ovale-16856276.php
XV de France : Damian Penaud, du ballon rond au ballon ovale
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Par Yoan Leshauriès - y.leshauries@sudouest.fr
L’international français Damian Penaud a mis du temps à choisir entre le football et le rugby. Il n’a pris vraiment goût au ballon ovale qu’à l’âge de 15 ans, avec sa bande de potes à Malemort en Corrèze, guidé par le plaisir
Une efficacité redoutable doublée d’une décontraction étonnante à un tel niveau de compétition. Considéré comme un des meilleurs ailiers du monde, Damian Penaud (27 ans, 46 sélections) court sans pression après les records. Avec 33 essais au compteur, l’ailier est devenu le troisième meilleur marqueur de l’histoire du XV de France, derrière Serge Blanco (38) et Vincent Clerc (34). Avec lui, les Bleus possèdent une arme précieuse dans leur quête du titre mondial. Avec des années de recul, du côté de Malemort (Corrèze), où il a retrouvé le plaisir sur les terrains de rugby lorsqu’il était minime, on se dit soulagé qu’il ne soit pas resté au football, son premier sport. « Vu ce qu’il fait aujourd’hui, ça aurait été du gâchis », reconnaît Thierry Maurin, son éducateur à l’EVMBO.
Damian Penaud a beau être né à Brive en 1996, sur une terre de rugby, avoir un père ancien international français (32 sélections), champion d’Europe avec le CAB en 1997… L’histoire n’était pourtant pas cousue de fil blanc puisqu’à l’âge de 7 ans, il choisit d’être inscrit au club de foot de l’ESA Brive où il évolue pendant deux saisons. « Ça n’a jamais été pour moi une volonté ou une exigence qu’il fasse du rugby », explique Alain Penaud, le paternel. « Le sport, dans la famille, ça a toujours été au choix. Il n’y a jamais eu d’aiguillage vers telle ou telle discipline ».
La tentative OL avant le LOU
À 9 ans, Damian Penaud déménage à Lyon où son père termine sa carrière en tant qu’entraîneur-joueur. Et il garde le ballon rond accroché au bout des crampons. « De manière très naïve, on avait essayé de l’inscrire à l’Olympique Lyonnais mais on avait oublié que dès 9 ans, les tests étaient déjà très poussés », s’amuse Alain Penaud, qui se rabat alors sur un club plus modeste de l’agglomération lyonnaise.
Mais l’année suivante, le fiston suit finalement ses potes de classe au rugby et obtient sa première licence au LOU en U10. De quoi ravir son père ? « Très franchement, j’étais aussi ravi d’aller le voir sur les terrains de foot ».
Du CAB à l’ESA Brive
La carrière d’Alain Penaud terminée, toute la famille rentre au bercail et s’installe définitivement à Brive en 2007. Damian est alors inscrit au CAB et semble marcher tout naturellement dans les traces de son père. Mais au bout de trois mois, l’aventure rugbystique tourne court. La greffe ne prend pas. « Il m’a dit qu’il voulait arrêter », se souvient Alain.
« Quel que soit le sport dans lequel il évolue, il a besoin de s’exprimer à travers le jeu » (Alain Penaud)
Scolarisé dans un collège près d’Objat, Damian n’a pas vraiment de potes à Brive où son père l’emmène à l’entraînement dès la sortie des cours : « Je restais sur place en attendant qu’il ait terminé, je voyais bien que ce n’était pas la franche rigolade, il ne s’amusait pas. Il découvrait le club, de nouvelles gens. Il ne baignait pas encore dans cet univers-là. Il n’y était pas arrivé par le biais de connaissances comme à Lyon. J’étais d’accord pour qu’il arrête mais je voulais qu’il garde une activité. Il est alors revenu au football. Même pour moi, le rugby n’était plus une priorité à ce moment-là. Alors quand il m’a dit qu’il voulait passer à autre chose, ça ne m’a posé aucun souci. »
Retour au foot à l’Étoile sportive aiglons (ESA) briviste. Damian a 13 ans et retrouve des potes quittés trois ans plus tôt. « Pendant un an, il a repris du plaisir », se souvient son père. « Quel que soit le sport dans lequel il évolue, il a besoin de s’exprimer à travers le jeu. Au rugby à Brive, c’était surtout des entraînements où il touchait très peu de ballons. Il n’y avait pas de plaisir, ça l’a lassé. Au foot, il touchait beaucoup plus le ballon, il était vraiment heureux d’évoluer avec les mecs à côté ».
Malemort, la révélation
Damian Penaud joue avant-centre. « Il était déjà plus grand et plus costaud que tout le monde », se souvient Antonin Bramat, coéquipier de l’époque et fils de l’actuel président du club de foot briviste. « Il était très puissant, il allait très vite mais techniquement, c’était très moyen. Ce qui nous marquait le plus à l’époque, c’est que son père était toujours présent. Il suivait tout le temps l’équipe, que ce soit à domicile ou à l’extérieur, c’était la figure locale du rugby. C’était impressionnant pour nous. Aujourd’hui, quand je vois Damian à la télé jouer la Coupe du monde de rugby, je dis à mes potes : « Les gars, j’ai joué au foot avec ce mec ! » », se marre-t-il.
Après deux saisons sur les terrains de football, Damian Penaud se laisse encore convaincre de revenir au rugby par des potes de classe licenciés à Malemort. Le plaisir avant tout. Il les suit sans hésiter à l’âge de 15 ans et ne quittera plus jamais le ballon ovale. « On dit que le plaisir ne vaut que quand il est partagé. Lui, il fallait qu’il partage ça avec ses potes. Il faut qu’il ait autour de lui des gens avec qui il a envie d’évoluer et prendre ce plaisir », souligne le paternel.
La joyeuse bande s’amuse sans se prendre la tête. « Ils faisaient des conneries de gamins, en se jetant de la terre dessus, en sautant les deux pieds dans les flaques… », se remémore Thierry Maurin, l’éducateur de l’époque à l’EVMBO. Son fils Romain était un coéquipier de Damian. « Une fois, il s’était fait enfermer dans la soute du car. Je ne sais pas comment il s’était retrouvé dedans », s’amuse-t-il.
« S’il était resté au foot, ça n’aurait pas changé radicalement les choses dans la mesure où il aurait fait quelque chose qui lui plaît »
Sur le terrain, c’est carte blanche. « On leur a donné les bases pour pouvoir s’éclater au rugby, explique Thierry Maurin. On les laissait jouer, on n’avait pas de consigne particulière. Même s’il fallait relancer de l’en-but, on les laissait faire. C’était notre philosophie. Le plus important, c’était qu’ils ressortent du terrain avec la banane, aussi bien aux entraînements qu’en matchs. »
Damian Penaud a toujours gardé ce sourire et ce brin de folie. Depuis ces belles années à Malemort, il a grimpé les échelons, de Brive (2010-2014) à Clermont (2016-2023), jusqu’au XV de France. « S’il était resté au foot, il aurait évidemment eu du mal à devenir ce joueur de rugby. Mais il aurait eu une autre vie, il aurait vécu des choses différentes », explique Alain Penaud. « Ça n’aurait pas changé radicalement les choses dans la mesure où il aurait fait quelque chose qui lui plaît. Quand il prend du plaisir sur le terrain, tout va bien. » Et ça se voit, c’est la même chose avec le XV de France.
XV de France : Damian Penaud, du ballon rond au ballon ovale
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Par Yoan Leshauriès - y.leshauries@sudouest.fr
L’international français Damian Penaud a mis du temps à choisir entre le football et le rugby. Il n’a pris vraiment goût au ballon ovale qu’à l’âge de 15 ans, avec sa bande de potes à Malemort en Corrèze, guidé par le plaisir
Une efficacité redoutable doublée d’une décontraction étonnante à un tel niveau de compétition. Considéré comme un des meilleurs ailiers du monde, Damian Penaud (27 ans, 46 sélections) court sans pression après les records. Avec 33 essais au compteur, l’ailier est devenu le troisième meilleur marqueur de l’histoire du XV de France, derrière Serge Blanco (38) et Vincent Clerc (34). Avec lui, les Bleus possèdent une arme précieuse dans leur quête du titre mondial. Avec des années de recul, du côté de Malemort (Corrèze), où il a retrouvé le plaisir sur les terrains de rugby lorsqu’il était minime, on se dit soulagé qu’il ne soit pas resté au football, son premier sport. « Vu ce qu’il fait aujourd’hui, ça aurait été du gâchis », reconnaît Thierry Maurin, son éducateur à l’EVMBO.
Damian Penaud a beau être né à Brive en 1996, sur une terre de rugby, avoir un père ancien international français (32 sélections), champion d’Europe avec le CAB en 1997… L’histoire n’était pourtant pas cousue de fil blanc puisqu’à l’âge de 7 ans, il choisit d’être inscrit au club de foot de l’ESA Brive où il évolue pendant deux saisons. « Ça n’a jamais été pour moi une volonté ou une exigence qu’il fasse du rugby », explique Alain Penaud, le paternel. « Le sport, dans la famille, ça a toujours été au choix. Il n’y a jamais eu d’aiguillage vers telle ou telle discipline ».
La tentative OL avant le LOU
À 9 ans, Damian Penaud déménage à Lyon où son père termine sa carrière en tant qu’entraîneur-joueur. Et il garde le ballon rond accroché au bout des crampons. « De manière très naïve, on avait essayé de l’inscrire à l’Olympique Lyonnais mais on avait oublié que dès 9 ans, les tests étaient déjà très poussés », s’amuse Alain Penaud, qui se rabat alors sur un club plus modeste de l’agglomération lyonnaise.
Mais l’année suivante, le fiston suit finalement ses potes de classe au rugby et obtient sa première licence au LOU en U10. De quoi ravir son père ? « Très franchement, j’étais aussi ravi d’aller le voir sur les terrains de foot ».
Du CAB à l’ESA Brive
La carrière d’Alain Penaud terminée, toute la famille rentre au bercail et s’installe définitivement à Brive en 2007. Damian est alors inscrit au CAB et semble marcher tout naturellement dans les traces de son père. Mais au bout de trois mois, l’aventure rugbystique tourne court. La greffe ne prend pas. « Il m’a dit qu’il voulait arrêter », se souvient Alain.
« Quel que soit le sport dans lequel il évolue, il a besoin de s’exprimer à travers le jeu » (Alain Penaud)
Scolarisé dans un collège près d’Objat, Damian n’a pas vraiment de potes à Brive où son père l’emmène à l’entraînement dès la sortie des cours : « Je restais sur place en attendant qu’il ait terminé, je voyais bien que ce n’était pas la franche rigolade, il ne s’amusait pas. Il découvrait le club, de nouvelles gens. Il ne baignait pas encore dans cet univers-là. Il n’y était pas arrivé par le biais de connaissances comme à Lyon. J’étais d’accord pour qu’il arrête mais je voulais qu’il garde une activité. Il est alors revenu au football. Même pour moi, le rugby n’était plus une priorité à ce moment-là. Alors quand il m’a dit qu’il voulait passer à autre chose, ça ne m’a posé aucun souci. »
Retour au foot à l’Étoile sportive aiglons (ESA) briviste. Damian a 13 ans et retrouve des potes quittés trois ans plus tôt. « Pendant un an, il a repris du plaisir », se souvient son père. « Quel que soit le sport dans lequel il évolue, il a besoin de s’exprimer à travers le jeu. Au rugby à Brive, c’était surtout des entraînements où il touchait très peu de ballons. Il n’y avait pas de plaisir, ça l’a lassé. Au foot, il touchait beaucoup plus le ballon, il était vraiment heureux d’évoluer avec les mecs à côté ».
Malemort, la révélation
Damian Penaud joue avant-centre. « Il était déjà plus grand et plus costaud que tout le monde », se souvient Antonin Bramat, coéquipier de l’époque et fils de l’actuel président du club de foot briviste. « Il était très puissant, il allait très vite mais techniquement, c’était très moyen. Ce qui nous marquait le plus à l’époque, c’est que son père était toujours présent. Il suivait tout le temps l’équipe, que ce soit à domicile ou à l’extérieur, c’était la figure locale du rugby. C’était impressionnant pour nous. Aujourd’hui, quand je vois Damian à la télé jouer la Coupe du monde de rugby, je dis à mes potes : « Les gars, j’ai joué au foot avec ce mec ! » », se marre-t-il.
Après deux saisons sur les terrains de football, Damian Penaud se laisse encore convaincre de revenir au rugby par des potes de classe licenciés à Malemort. Le plaisir avant tout. Il les suit sans hésiter à l’âge de 15 ans et ne quittera plus jamais le ballon ovale. « On dit que le plaisir ne vaut que quand il est partagé. Lui, il fallait qu’il partage ça avec ses potes. Il faut qu’il ait autour de lui des gens avec qui il a envie d’évoluer et prendre ce plaisir », souligne le paternel.
La joyeuse bande s’amuse sans se prendre la tête. « Ils faisaient des conneries de gamins, en se jetant de la terre dessus, en sautant les deux pieds dans les flaques… », se remémore Thierry Maurin, l’éducateur de l’époque à l’EVMBO. Son fils Romain était un coéquipier de Damian. « Une fois, il s’était fait enfermer dans la soute du car. Je ne sais pas comment il s’était retrouvé dedans », s’amuse-t-il.
« S’il était resté au foot, ça n’aurait pas changé radicalement les choses dans la mesure où il aurait fait quelque chose qui lui plaît »
Sur le terrain, c’est carte blanche. « On leur a donné les bases pour pouvoir s’éclater au rugby, explique Thierry Maurin. On les laissait jouer, on n’avait pas de consigne particulière. Même s’il fallait relancer de l’en-but, on les laissait faire. C’était notre philosophie. Le plus important, c’était qu’ils ressortent du terrain avec la banane, aussi bien aux entraînements qu’en matchs. »
Damian Penaud a toujours gardé ce sourire et ce brin de folie. Depuis ces belles années à Malemort, il a grimpé les échelons, de Brive (2010-2014) à Clermont (2016-2023), jusqu’au XV de France. « S’il était resté au foot, il aurait évidemment eu du mal à devenir ce joueur de rugby. Mais il aurait eu une autre vie, il aurait vécu des choses différentes », explique Alain Penaud. « Ça n’aurait pas changé radicalement les choses dans la mesure où il aurait fait quelque chose qui lui plaît. Quand il prend du plaisir sur le terrain, tout va bien. » Et ça se voit, c’est la même chose avec le XV de France.
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 48170
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Damian Penaud
Damian Penaud dépasse Vincent Clerc et devient le deuxième meilleur marqueur des Bleus, à deux essais de Blanco
https://www.rugbyrama.fr/2023/10/06/coupe-du-monde-de-rugby-2023-xv-de-france-damian-penaud-depasse-vincent-clerc-et-devient-le-deuxieme-meilleur-marqueur-des-bleus-a-deux-essais-de-blanco-11502227.php
https://www.rugbyrama.fr/2023/10/06/coupe-du-monde-de-rugby-2023-xv-de-france-damian-penaud-depasse-vincent-clerc-et-devient-le-deuxieme-meilleur-marqueur-des-bleus-a-deux-essais-de-blanco-11502227.php
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 48170
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Damian Penaud
https://x.com/OptaJean/status/1710383684434460906?s=20
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 48170
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Damian Penaud
https://x.com/SixNations_FR/status/1710570913907818772?s=20
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 48170
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Damian Penaud
https://x.com/SixNations_FR/status/1715346666801287335?s=20
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 48170
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Damian Penaud
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 48170
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Damian Penaud
Et ça commence samedi
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 48170
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Damian Penaud
https://www.sudouest.fr/sport/rugby/bordeaux-begles/ubb-la-premiere-semaine-d-un-damian-penaud-tres-attendu-17403604.php
UBB : la première semaine d’un Damian Penaud très attendu
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Par Marjorie Queuille - sport@sudouest.fr
Damian Penaud, transfuge de l’ASM cette saison, fera ses premiers pas avec l’UBB ce week-end, à l’occasion de la 6e journée à Pau (samedi à 17 heures). Si l’ailier international, remplaçant pour cette rentrée, se montre particulièrement discret avec les médias, il n’en cristallise pas moins tous les espoirs cette saison en Gironde
Si l’attente suscitée par l’arrivée d’un nouveau joueur dans une équipe se mesure à la hausse du volume sonore lors de son apparition, même furtive, sur un écran géant dans un stade, alors pas de doute : les supporters de l’UBB attendent énormément de Damian Penaud. À deux reprises, son visage s’est affiché dans le stade Chaban-Delmas, samedi en fin de journée, lors de la réception victorieuse de Montpellier (26-13) à laquelle il n’a pas pris part, profitant de ses derniers instants de vacances post-Coupe du monde.
Deux fois, le principal intéressé a souri, visiblement autant ravi qu’embarrassé par ce débordement d’affection pas vraiment naissante. Damian Penaud n’est évidemment pas une recrue quelconque, et l’annonce de son recrutement avait autant désespéré en Auvergne, qui voyait là son dernier joueur d’envergure sur la scène internationale quitter le bercail, qu’enthousiasmé sur les bords de la Garonne.
Avec 35 essais, dont six inscrits lors du Mondial en France, le natif de Brive est même devenu depuis sa signature le deuxième marqueur de l’histoire du XV de France, à trois réalisations de Serge Blanco. Et, à seulement 27 ans, depuis le 25 septembre. En Top 14 avec l’ASM, il en est à 40. Là aussi, la série est largement en cours. Mais c’est en élargissant le regard que les espérances bordelaises, et l’engouement qui va avec, prennent toute leur ampleur. C’est ni plus ni moins que la quasi-intégralité de la ligne de trois-quarts de l’équipe de France que l’UBB s’apprête à faire jouer.
« Sa vitesse va nous servir »
Si les déductions tirées d’un effectif imprimé sur une feuille de papier n’ont jamais valu vérité sur le terrain, ce serait trop simple, une chose est sûre : l’apport de l’ancien Clermontois sera conséquent, et ce malgré le discours prudent affiché par Christophe Laussucq, l’entraîneur des arrières bordelais. « Il y a quand même beaucoup de choses nouvelles pour lui, il n’a qu’une semaine d’entraînement », justifie le technicien pour expliquer son absence dans le XV de départ à Pau. « Mais on connaît tous ses qualités physiques. Et puis les bons joueurs sont toujours plus faciles à intégrer. » « Sa vitesse va nous servir cette saison », prédit déjà l’arrière Romain Buros.
Si quelques (tout petits) points d’interrogation demeurent concernant ses capacités à se fondre dans le collectif bordelais, et, surtout, son état de forme après une saison déjà bien entamée avec la Coupe du monde, laquelle a aussi marqué le moral des troupes, son adaptation dans le groupe de manière plus large ne semble en revanche pas faire l’ombre d’un doute, alors qu’il connaissait déjà, pour les avoir côtoyés en équipe de France, une bonne partie de ses nouveaux coéquipiers, notamment Matthieu Jalibert dont il semble proche.
« Il n’y a pas de souci pour son intégration, son acclimatation est déjà réussie », tranche Romain Buros, qui apprécie le bonhomme. « C’est quelqu’un de très naturel et qui ne se pose pas de questions. » Confirmation enthousiaste de Nans Ducuing, « historique » de l’UBB où il évolue depuis 2015, et connu pour sa propension à mettre de la bonne humeur dans le groupe. « C’est une très bonne plus-value dans le vestiaire, apprécie-t-il. Malgré son statut de super star mondiale du rugby, il est très simple, il adore faire le con. »
L’arrière bordelais révèle d’ailleurs que son bizutage est déjà prévu, attribué par le hasard du tirage au sort d’une boule de Kinder garnie d’un gage, version artisanale du jeu « Motus » à l’UBB : « Il devra faire des crêpes pendant une heure au premier étage du Ceva Campus ».
« Un personnage solaire »
Son père, l’ancien international Alain Penaud, acquiesce. « Damian, c’est un personnage solaire. Quand il arrive quelque part, il y a quelque chose qui se passe. Il montre beaucoup de joie de vivre, de bienveillance. Il a plutôt tendance à prendre le leadership pour tout ce qui est animation (rire). Il est à la fois très bon public et il sait tirer le groupe vers plus de légèreté. En plus, je crois qu’il a retrouvé à Bordeaux quelques vedettes comme lui : je pense que ça promet pour les soirées de fin d’année ! (rire) »
Son imitation, plus ou moins volontaire, de Jim Carrey lors d’une séance vidéo avec le XV de France ou ses célébrations d’essai, souvent agrémentées d’un tirage de langue facétieux, contribuent à donner de lui une image éminemment sympathique. Mais dans ce domaine aussi, les évidences sont parfois trompeuses. Son exubérance sur un terrain et sa bonhomie avec ses proches laissent place à une grande discrétion dès qu’il sort de ces cadres familiers. Une réserve poussée parfois à l’extrême : c’est ainsi le seul joueur de l’équipe de France à ne s’être jamais présenté en conférence de presse pendant la Coupe du monde.
« Damian n’est pas forcément à l’aise avec ce qu’implique la notoriété. Il n’aime pas s’exposer. C’est un affectif, il aime être dans son univers. Avec sa famille, ses copains, il est à l’aise. Dès qu’il en sort, eh bien c’est un peu plus compliqué et il va mettre une petite carapace », confirme Alain Penaud. Il ne faudra donc a priori pas s’attendre à de grandes envolées lyriques de sa part, l’ailier évite de s’exprimer. Mais après tout, c’est sur le terrain qu’elles sont attendues, et celles-là se passent souvent de commentaire. Nans Ducuing le pressent : « Il va nous apporter beaucoup. On sent que ce gars-là n’est pas venu en vacances. »
UBB : la première semaine d’un Damian Penaud très attendu
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Par Marjorie Queuille - sport@sudouest.fr
Damian Penaud, transfuge de l’ASM cette saison, fera ses premiers pas avec l’UBB ce week-end, à l’occasion de la 6e journée à Pau (samedi à 17 heures). Si l’ailier international, remplaçant pour cette rentrée, se montre particulièrement discret avec les médias, il n’en cristallise pas moins tous les espoirs cette saison en Gironde
Si l’attente suscitée par l’arrivée d’un nouveau joueur dans une équipe se mesure à la hausse du volume sonore lors de son apparition, même furtive, sur un écran géant dans un stade, alors pas de doute : les supporters de l’UBB attendent énormément de Damian Penaud. À deux reprises, son visage s’est affiché dans le stade Chaban-Delmas, samedi en fin de journée, lors de la réception victorieuse de Montpellier (26-13) à laquelle il n’a pas pris part, profitant de ses derniers instants de vacances post-Coupe du monde.
Deux fois, le principal intéressé a souri, visiblement autant ravi qu’embarrassé par ce débordement d’affection pas vraiment naissante. Damian Penaud n’est évidemment pas une recrue quelconque, et l’annonce de son recrutement avait autant désespéré en Auvergne, qui voyait là son dernier joueur d’envergure sur la scène internationale quitter le bercail, qu’enthousiasmé sur les bords de la Garonne.
Avec 35 essais, dont six inscrits lors du Mondial en France, le natif de Brive est même devenu depuis sa signature le deuxième marqueur de l’histoire du XV de France, à trois réalisations de Serge Blanco. Et, à seulement 27 ans, depuis le 25 septembre. En Top 14 avec l’ASM, il en est à 40. Là aussi, la série est largement en cours. Mais c’est en élargissant le regard que les espérances bordelaises, et l’engouement qui va avec, prennent toute leur ampleur. C’est ni plus ni moins que la quasi-intégralité de la ligne de trois-quarts de l’équipe de France que l’UBB s’apprête à faire jouer.
« Sa vitesse va nous servir »
Si les déductions tirées d’un effectif imprimé sur une feuille de papier n’ont jamais valu vérité sur le terrain, ce serait trop simple, une chose est sûre : l’apport de l’ancien Clermontois sera conséquent, et ce malgré le discours prudent affiché par Christophe Laussucq, l’entraîneur des arrières bordelais. « Il y a quand même beaucoup de choses nouvelles pour lui, il n’a qu’une semaine d’entraînement », justifie le technicien pour expliquer son absence dans le XV de départ à Pau. « Mais on connaît tous ses qualités physiques. Et puis les bons joueurs sont toujours plus faciles à intégrer. » « Sa vitesse va nous servir cette saison », prédit déjà l’arrière Romain Buros.
Si quelques (tout petits) points d’interrogation demeurent concernant ses capacités à se fondre dans le collectif bordelais, et, surtout, son état de forme après une saison déjà bien entamée avec la Coupe du monde, laquelle a aussi marqué le moral des troupes, son adaptation dans le groupe de manière plus large ne semble en revanche pas faire l’ombre d’un doute, alors qu’il connaissait déjà, pour les avoir côtoyés en équipe de France, une bonne partie de ses nouveaux coéquipiers, notamment Matthieu Jalibert dont il semble proche.
« Il n’y a pas de souci pour son intégration, son acclimatation est déjà réussie », tranche Romain Buros, qui apprécie le bonhomme. « C’est quelqu’un de très naturel et qui ne se pose pas de questions. » Confirmation enthousiaste de Nans Ducuing, « historique » de l’UBB où il évolue depuis 2015, et connu pour sa propension à mettre de la bonne humeur dans le groupe. « C’est une très bonne plus-value dans le vestiaire, apprécie-t-il. Malgré son statut de super star mondiale du rugby, il est très simple, il adore faire le con. »
L’arrière bordelais révèle d’ailleurs que son bizutage est déjà prévu, attribué par le hasard du tirage au sort d’une boule de Kinder garnie d’un gage, version artisanale du jeu « Motus » à l’UBB : « Il devra faire des crêpes pendant une heure au premier étage du Ceva Campus ».
« Un personnage solaire »
Son père, l’ancien international Alain Penaud, acquiesce. « Damian, c’est un personnage solaire. Quand il arrive quelque part, il y a quelque chose qui se passe. Il montre beaucoup de joie de vivre, de bienveillance. Il a plutôt tendance à prendre le leadership pour tout ce qui est animation (rire). Il est à la fois très bon public et il sait tirer le groupe vers plus de légèreté. En plus, je crois qu’il a retrouvé à Bordeaux quelques vedettes comme lui : je pense que ça promet pour les soirées de fin d’année ! (rire) »
Son imitation, plus ou moins volontaire, de Jim Carrey lors d’une séance vidéo avec le XV de France ou ses célébrations d’essai, souvent agrémentées d’un tirage de langue facétieux, contribuent à donner de lui une image éminemment sympathique. Mais dans ce domaine aussi, les évidences sont parfois trompeuses. Son exubérance sur un terrain et sa bonhomie avec ses proches laissent place à une grande discrétion dès qu’il sort de ces cadres familiers. Une réserve poussée parfois à l’extrême : c’est ainsi le seul joueur de l’équipe de France à ne s’être jamais présenté en conférence de presse pendant la Coupe du monde.
« Damian n’est pas forcément à l’aise avec ce qu’implique la notoriété. Il n’aime pas s’exposer. C’est un affectif, il aime être dans son univers. Avec sa famille, ses copains, il est à l’aise. Dès qu’il en sort, eh bien c’est un peu plus compliqué et il va mettre une petite carapace », confirme Alain Penaud. Il ne faudra donc a priori pas s’attendre à de grandes envolées lyriques de sa part, l’ailier évite de s’exprimer. Mais après tout, c’est sur le terrain qu’elles sont attendues, et celles-là se passent souvent de commentaire. Nans Ducuing le pressent : « Il va nous apporter beaucoup. On sent que ce gars-là n’est pas venu en vacances. »
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 48170
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Damian Penaud
Laussucq entraîneur des lignes arrières ? Ah c'est con,, on a déjà perdu McNamara...
krahknardz- Team modo
- Nombre de messages : 7422
Localisation : Bègles
Date d'inscription : 07/07/2013
Humeur : Un essai de l'UBB et c'est toute la semaine qui prend des couleurs....
Age : 51
Re: Damian Penaud
krahknardz a écrit:Laussucq entraîneur des lignes arrières ? Ah c'est con,, on a déjà perdu McNamara...
Il faut laisser le temps à Marjorie Queuille de s'adapter à l'UBB, ça va vite venir.
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 48170
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Damian Penaud
https://www.sudouest.fr/sport/rugby/top14/avant-pau-ubb-quand-il-arrive-quelque-part-il-y-a-quelque-chose-qui-se-passe-confie-alain-penaud-sur-son-fils-damian-17372549.php
Avant Pau – UBB. “Quand il arrive quelque part, il y a quelque chose qui se passe”, confie Alain Penaud sur son fils Damian
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Par Recueilli par Marjorie Queuille
Ce samedi, au stade du Hameau de Pau, Damian Penaud fera ses premiers pas avec Bordeaux-Bègles. Dans les tribunes, son père Alain, ancien demi de mêlée international français, n’en ratera pas une miette. Entretien
Ce samedi, Alain Penaud ne dérogera pas à une règle, immuable depuis que son fils Damian fait du sport : il ira le voir jouer. Avec un petit pincement au coeur supplémentaire, certainement, alors que l’ailier international disputera sa première rencontre sous ses nouvelles couleurs, à l’occasion du déplacement de l’UBB à Pau (17 heures). “C’est toujours beaucoup d’émotion. De pouvoir partager ça avec lui en étant dans les tribunes, c’est un privilège”, glisse, visiblement ému, l’ancien international français (32 sélections). Lequel se confie sur la décision de Damian de quitter l’ASM pour la Gironde cette saison.
Avez-vous été surpris du choix de Damian de rejoindre l’UBB cette saison ?
Pour être tout à fait franc, quand il s’agit de rugby, je lui laisse son libre arbitre. Nous n’échangeons que quand il est disposé à le faire, à son initiative. Je suis là pour lui apporter une épaule réconfortante. Quand il a besoin, on échange avec plaisir, sans aucune pression ou quelque forme d’intrusion que ce soit dans sa vie professionnelle, qui lui appartient. C’est notre mode de fonctionnement. Quand il m’a dit qu’il souhaitait se remettre en question et se lancer un nouveau challenge, j’ai accepté l’idée. J’ai même trouvé que c’était courageux.
Vous a-t-il néanmoins demandé conseil ?
On en a discuté, car son départ a mis du temps à se dessiner. Il avait plusieurs choix possibles et il voulait pouvoir échanger avec chacune des personnes concernées dans chaque club pour pouvoir prendre sa décision en pleine connaissance de cause. Mais je ne lui ai donné aucune orientation. Son choix, il l’a fait seul.
De façon générale, échangez-vous beaucoup sur le rugby, sa carrière ?
Pas forcément. La situation a été un peu compliquée à vivre pour lui quand on était à Brive (Alain y a joué de 1987 à 1995 puis de 2001 à 2005, NDLR), il a toujours gardé de la distance sur le sujet. Il n’était pas très à l’aise avec mon exposition médiatique. Ce n’est sûrement pas simple d’être vu comme le fils de, quel que soit le domaine d’ailleurs.
Comment imaginez-vous son intégration à Bordeaux, aussi bien dans le jeu que dans le vestiaire ?
Damian, c’est un personnage solaire. Quand il arrive quelque part, il y a quelque chose qui se passe : il montre beaucoup de joie de vivre, de bienveillance alors je ne suis pas du tout inquiet pour son adaptation. Il a plutôt tendance à prendre le leadership pour tout ce qui est animation (rire). Il est à la fois très bon public et il sait tirer le groupe vers plus de légèreté. En plus je crois qu’il a retrouvé à Bordeaux quelques vedettes comme lui : je pense que ça promet pour les soirées de fin d’année ! (rire) Mais à côté de ça, c’est quelqu’un de très sérieux et qui ne laisse rien au hasard sur sa préparation. C’est juste qu’il a besoin de cette légèreté.
Le Damian public, que l’on voit sur le terrain, est-il très différent du Damian que vous connaissez en privé ?
Damian a toujours été surpris de la notoriété et de tout ce que ça peut comporter derrière. Tant mieux, je crois (rire). C’est quelqu’un qui est naturellement bienveillant et proche des gens, c’est pour ça que je pense qu’il sera très vite intégré au sein du groupe, mais il n’est pas forcément à l’aise avec ce qu’implique la notoriété. Il a parfois du mal à comprendre cette agitation, cette effervescence. Aujourd’hui, il est un personnage public et c’est... (il réfléchit) désorientant pour lui, oui. Il n’aime pas s’exposer. C’est un affectif, il aime être dans son univers. Avec sa famille, ses copains, il est à l’aise. Dès qu’il en sort, eh bien c’est un peu plus compliqué et il va mettre une petite carapace.
S’il n’avait pas été rugbyman professionnel, dans quel domaine l’auriez-vous vu évoluer ?
Je ne sais pas trop, je ne me suis jamais posé la question j’avoue (rire). Dans le sport quand même, car il bouge beaucoup, il en a besoin, il est un peu hyperactif. Damian, il faut qu’il ait des occupations, il s’ennuie vite. Il aurait donc choisi un métier où il y a de l’activité, et de la variété. Peut-être un métier tourné vers les autres... Après, je ne vais pas me prononcer plus car il risque de me dire : ‘”papa, tu dis n’importe quoi !” (rire).
Avez-vous toujours autant d’émotion à le voir jouer ?
Beaucoup d’émotion, oui. De pouvoir partager ça avec lui en étant dans les tribunes, c’est un privilège. Et pour moi, faire la route pour Clermont-Ferrand ou pour Bordeaux (il vit à Brive, NDLR), cela revient au même. Je serai juste un peu plus près de la mer (rire).
Avant Pau – UBB. “Quand il arrive quelque part, il y a quelque chose qui se passe”, confie Alain Penaud sur son fils Damian
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Par Recueilli par Marjorie Queuille
Ce samedi, au stade du Hameau de Pau, Damian Penaud fera ses premiers pas avec Bordeaux-Bègles. Dans les tribunes, son père Alain, ancien demi de mêlée international français, n’en ratera pas une miette. Entretien
Ce samedi, Alain Penaud ne dérogera pas à une règle, immuable depuis que son fils Damian fait du sport : il ira le voir jouer. Avec un petit pincement au coeur supplémentaire, certainement, alors que l’ailier international disputera sa première rencontre sous ses nouvelles couleurs, à l’occasion du déplacement de l’UBB à Pau (17 heures). “C’est toujours beaucoup d’émotion. De pouvoir partager ça avec lui en étant dans les tribunes, c’est un privilège”, glisse, visiblement ému, l’ancien international français (32 sélections). Lequel se confie sur la décision de Damian de quitter l’ASM pour la Gironde cette saison.
Avez-vous été surpris du choix de Damian de rejoindre l’UBB cette saison ?
Pour être tout à fait franc, quand il s’agit de rugby, je lui laisse son libre arbitre. Nous n’échangeons que quand il est disposé à le faire, à son initiative. Je suis là pour lui apporter une épaule réconfortante. Quand il a besoin, on échange avec plaisir, sans aucune pression ou quelque forme d’intrusion que ce soit dans sa vie professionnelle, qui lui appartient. C’est notre mode de fonctionnement. Quand il m’a dit qu’il souhaitait se remettre en question et se lancer un nouveau challenge, j’ai accepté l’idée. J’ai même trouvé que c’était courageux.
Vous a-t-il néanmoins demandé conseil ?
On en a discuté, car son départ a mis du temps à se dessiner. Il avait plusieurs choix possibles et il voulait pouvoir échanger avec chacune des personnes concernées dans chaque club pour pouvoir prendre sa décision en pleine connaissance de cause. Mais je ne lui ai donné aucune orientation. Son choix, il l’a fait seul.
De façon générale, échangez-vous beaucoup sur le rugby, sa carrière ?
Pas forcément. La situation a été un peu compliquée à vivre pour lui quand on était à Brive (Alain y a joué de 1987 à 1995 puis de 2001 à 2005, NDLR), il a toujours gardé de la distance sur le sujet. Il n’était pas très à l’aise avec mon exposition médiatique. Ce n’est sûrement pas simple d’être vu comme le fils de, quel que soit le domaine d’ailleurs.
Comment imaginez-vous son intégration à Bordeaux, aussi bien dans le jeu que dans le vestiaire ?
Damian, c’est un personnage solaire. Quand il arrive quelque part, il y a quelque chose qui se passe : il montre beaucoup de joie de vivre, de bienveillance alors je ne suis pas du tout inquiet pour son adaptation. Il a plutôt tendance à prendre le leadership pour tout ce qui est animation (rire). Il est à la fois très bon public et il sait tirer le groupe vers plus de légèreté. En plus je crois qu’il a retrouvé à Bordeaux quelques vedettes comme lui : je pense que ça promet pour les soirées de fin d’année ! (rire) Mais à côté de ça, c’est quelqu’un de très sérieux et qui ne laisse rien au hasard sur sa préparation. C’est juste qu’il a besoin de cette légèreté.
Le Damian public, que l’on voit sur le terrain, est-il très différent du Damian que vous connaissez en privé ?
Damian a toujours été surpris de la notoriété et de tout ce que ça peut comporter derrière. Tant mieux, je crois (rire). C’est quelqu’un qui est naturellement bienveillant et proche des gens, c’est pour ça que je pense qu’il sera très vite intégré au sein du groupe, mais il n’est pas forcément à l’aise avec ce qu’implique la notoriété. Il a parfois du mal à comprendre cette agitation, cette effervescence. Aujourd’hui, il est un personnage public et c’est... (il réfléchit) désorientant pour lui, oui. Il n’aime pas s’exposer. C’est un affectif, il aime être dans son univers. Avec sa famille, ses copains, il est à l’aise. Dès qu’il en sort, eh bien c’est un peu plus compliqué et il va mettre une petite carapace.
S’il n’avait pas été rugbyman professionnel, dans quel domaine l’auriez-vous vu évoluer ?
Je ne sais pas trop, je ne me suis jamais posé la question j’avoue (rire). Dans le sport quand même, car il bouge beaucoup, il en a besoin, il est un peu hyperactif. Damian, il faut qu’il ait des occupations, il s’ennuie vite. Il aurait donc choisi un métier où il y a de l’activité, et de la variété. Peut-être un métier tourné vers les autres... Après, je ne vais pas me prononcer plus car il risque de me dire : ‘”papa, tu dis n’importe quoi !” (rire).
Avez-vous toujours autant d’émotion à le voir jouer ?
Beaucoup d’émotion, oui. De pouvoir partager ça avec lui en étant dans les tribunes, c’est un privilège. Et pour moi, faire la route pour Clermont-Ferrand ou pour Bordeaux (il vit à Brive, NDLR), cela revient au même. Je serai juste un peu plus près de la mer (rire).
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 48170
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Damian Penaud
Ce samedi, au stade du Hameau de Pau, Damian Penaud fera ses premiers pas avec Bordeaux-Bègles. Dans les tribunes, son père Alain, ancien demi de mêlée international français, n’en ratera pas une miette.
Décidément Marjorie a du mal…
Décidément Marjorie a du mal…
_________________
« Si le seul outil que vous avez est un marteau, vous tendez à voir tout problème comme un clou. » Abraham Maslow
« You can't kill what you can't see. » The Last Poets
« Il est plus facile de tromper les gens, que de les convaincre qu’ils ont été trompés. » Mark Twain
biscouette- Centre de presse
- Nombre de messages : 2987
Localisation : Paris (et Bordeaux)
Date d'inscription : 08/01/2016
Humeur : « En ce moment, quand je vois les solutions aux problèmes, je me dis que juste le problème, c’est mieux. » Grégoire Quartier
Re: Damian Penaud
biscouette a écrit:Ce samedi, au stade du Hameau de Pau, Damian Penaud fera ses premiers pas avec Bordeaux-Bègles. Dans les tribunes, son père Alain, ancien demi de mêlée international français, n’en ratera pas une miette.
Décidément Marjorie a du mal…
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 48170
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Damian Penaud
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 48170
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Damian Penaud
Ça calmera les journaleux? Même pas sûr....
krahknardz- Team modo
- Nombre de messages : 7422
Localisation : Bègles
Date d'inscription : 07/07/2013
Humeur : Un essai de l'UBB et c'est toute la semaine qui prend des couleurs....
Age : 51
Re: Damian Penaud
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 48170
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Damian Penaud
Scalp a écrit:
Je l'ai croisé à 13h00 rue Sainte Catherine, sans le déranger.
Une sacrée aura, on ressent une force tranquille et posée. il prends ses marques !
Allez Damien, tu vas aimer Bordeaux, même si cette rue Sainte Cat c'était pas le meilleur endroit à découvrir en premier
guillaume ubb- J'aime l'Union à la folie
- Nombre de messages : 433
Localisation : bordeaux
Date d'inscription : 21/12/2017
Age : 45
Re: Damian Penaud
guillaume ubb a écrit:Scalp a écrit:
Je l'ai croisé à 13h00 rue Sainte Catherine, sans le déranger.
Une sacrée aura, on ressent une force tranquille et posée. il prends ses marques !
Allez Damien, tu vas aimer Bordeaux, même si cette rue Sainte Cat c'était pas le meilleur endroit à découvrir en premier
sauf s'il avait besoin de fringues...
Dr. Gregory Bouse- J'aime l'Union à la folie
- Nombre de messages : 6263
Localisation : à l'arrière des taxis...
Date d'inscription : 17/02/2019
Re: Damian Penaud
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 48170
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Damian Penaud
Damian Penaud a marqué 4 essais : tous ces joueurs qui ont inscrit un quadruplé en Top 14
https://actu.fr/sports/rugby/pro/damian-penaud-a-marque-4-essais-tous-ces-joueurs-qui-ont-inscrit-un-quadruple-en-top-14_60384325.html
https://actu.fr/sports/rugby/pro/damian-penaud-a-marque-4-essais-tous-ces-joueurs-qui-ont-inscrit-un-quadruple-en-top-14_60384325.html
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 48170
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Page 6 sur 9 • 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9
AllezUnion.com, Forum des supporters de l'Union Bordeaux Bègles - Rugby :: Union Bordeaux Bègles :: Côté tribune ... des sélectionneurs
Page 6 sur 9
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|