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Tournoi des 6 Nations 2024
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Re: Tournoi des 6 Nations 2024
XV de France : en l'absence d'Antoine Dupont, le Bordelais Maxime Lucu est "à disposition du staff" pour le prochain Tournoi des 6 Nations
https://www.ladepeche.fr/2023/11/20/xv-de-france-en-labsence-dantoine-dupont-le-bordelais-maxime-lucu-est-a-disposition-du-staff-pour-le-prochain-tournoi-des-6-nations-11591201.php
Il va falloir qu'il monte d'un cran, sa prestation d'hier ne plaide pas en sa faveur, après un match moyen face à Pau…
https://www.ladepeche.fr/2023/11/20/xv-de-france-en-labsence-dantoine-dupont-le-bordelais-maxime-lucu-est-a-disposition-du-staff-pour-le-prochain-tournoi-des-6-nations-11591201.php
Il va falloir qu'il monte d'un cran, sa prestation d'hier ne plaide pas en sa faveur, après un match moyen face à Pau…
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Re: Tournoi des 6 Nations 2024
Scalp a écrit:XV de France : en l'absence d'Antoine Dupont, le Bordelais Maxime Lucu est "à disposition du staff" pour le prochain Tournoi des 6 Nations
https://www.ladepeche.fr/2023/11/20/xv-de-france-en-labsence-dantoine-dupont-le-bordelais-maxime-lucu-est-a-disposition-du-staff-pour-le-prochain-tournoi-des-6-nations-11591201.php
Il va falloir qu'il monte d'un cran, sa prestation d'hier ne plaide pas en sa faveur, après un match moyen face à Pau…
Qu il envoie du lourd à l'UBB déjà parce que Le Garrec c est quelque chose en ce début de saison
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Re: Tournoi des 6 Nations 2024
Yatangaki a écrit:Scalp a écrit:XV de France : en l'absence d'Antoine Dupont, le Bordelais Maxime Lucu est "à disposition du staff" pour le prochain Tournoi des 6 Nations
https://www.ladepeche.fr/2023/11/20/xv-de-france-en-labsence-dantoine-dupont-le-bordelais-maxime-lucu-est-a-disposition-du-staff-pour-le-prochain-tournoi-des-6-nations-11591201.php
Il va falloir qu'il monte d'un cran, sa prestation d'hier ne plaide pas en sa faveur, après un match moyen face à Pau…
Qu il envoie du lourd à l'UBB déjà parce que Le Garrec c est quelque chose en ce début de saison
S'il ne réagit pas, il pourrait quand même conserver sa place…, de remplaçant.
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Re: Tournoi des 6 Nations 2024
XV de France - Qui va remplacer Antoine Dupont lors du Tournoi des 6 Nations 2024 ?
https://www.rugbyrama.fr/2023/11/21/xv-de-france-qui-va-remplacer-antoine-dupont-lors-du-tournoi-des-6-nations-2024-11591730.php
Max, il va falloir monter le curseur, ce dont je ne doute pas un seul instant !
https://www.rugbyrama.fr/2023/11/21/xv-de-france-qui-va-remplacer-antoine-dupont-lors-du-tournoi-des-6-nations-2024-11591730.php
Max, il va falloir monter le curseur, ce dont je ne doute pas un seul instant !
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Re: Tournoi des 6 Nations 2024
XV de France - Fabien Galthié : "Mon staff ? J’ai choisi les meilleurs"
https://www.rugbyrama.fr/2023/11/24/xv-de-france-fabien-galthie-mon-staff-jai-choisi-les-meilleurs-11600700.php
https://www.rugbyrama.fr/2023/11/24/xv-de-france-fabien-galthie-mon-staff-jai-choisi-les-meilleurs-11600700.php
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Re: Tournoi des 6 Nations 2024
"Je n'étais pas le plus "bankable" à postuler pour ce poste" : le Catalan Patrick Arlettaz raconte ses premiers pas en bleu
https://www.midilibre.fr/2023/11/25/je-netais-pas-le-plus-bankable-a-postuler-pour-ce-poste-le-catalan-patrick-arlettaz-raconte-ses-premiers-pas-en-bleu-11601397.php
https://www.midilibre.fr/2023/11/25/je-netais-pas-le-plus-bankable-a-postuler-pour-ce-poste-le-catalan-patrick-arlettaz-raconte-ses-premiers-pas-en-bleu-11601397.php
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Re: Tournoi des 6 Nations 2024
Scalp a écrit:XV de France : en l'absence d'Antoine Dupont, le Bordelais Maxime Lucu est "à disposition du staff" pour le prochain Tournoi des 6 Nations
https://www.ladepeche.fr/2023/11/20/xv-de-france-en-labsence-dantoine-dupont-le-bordelais-maxime-lucu-est-a-disposition-du-staff-pour-le-prochain-tournoi-des-6-nations-11591201.php
Il va falloir qu'il monte d'un cran, sa prestation d'hier ne plaide pas en sa faveur, après un match moyen face à Pau…
Y en a qui ne se pose pas la question et qui sortent la brosse à reluire.
https://www.rugbyrama.fr/2023/11/27/xv-de-france-gael-fickou-ma-confie-quil-attendait-plus-de-lui-meme-assure-fabien-galthie-le-selectionneur-des-bleus-11605396.php
Chapeau Gaël !
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Re: Tournoi des 6 Nations 2024
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Re: Tournoi des 6 Nations 2024
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Re: Tournoi des 6 Nations 2024
XV de France: Depoortère, Gailleton, Meafou, Lucu... à quoi peut ressembler Galthié 2.0 pour le Tournoi 2024
https://rmcsport.bfmtv.com/rugby/xv-de-france/videos/xv-de-france-depoortere-gailleton-meafou-a-quoi-peut-ressembler-galthie-2-0-pour-le-tournoi-2024_VN-202311270773.html
https://rmcsport.bfmtv.com/rugby/xv-de-france/videos/xv-de-france-depoortere-gailleton-meafou-a-quoi-peut-ressembler-galthie-2-0-pour-le-tournoi-2024_VN-202311270773.html
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Re: Tournoi des 6 Nations 2024
Tournoi des 6 Nations 2024 - Les arbitres des Bleus : Karl Dickson pour France-Irlande, Angus Gardner pour le crunch...
https://www.rugbyrama.fr/2023/12/06/tournoi-des-6-nations-2024-les-arbitres-des-bleus-karl-dickson-pour-france-irlande-angus-gardner-pour-le-crunch-11624139.php
https://www.rugbyrama.fr/2023/12/06/tournoi-des-6-nations-2024-les-arbitres-des-bleus-karl-dickson-pour-france-irlande-angus-gardner-pour-le-crunch-11624139.php
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Re: Tournoi des 6 Nations 2024
Tournoi des 6 Nations - Info Midol. 400 000 demandes de billets pour 175 000 places disponibles : le XV de France déchaîne les passions
https://www.rugbyrama.fr/2023/12/13/tournoi-des-6-nations-info-midol-400-000-demandes-de-billets-pour-175-000-places-disponibles-le-xv-de-france-dechaine-les-passions-11639346.php
https://www.rugbyrama.fr/2023/12/13/tournoi-des-6-nations-info-midol-400-000-demandes-de-billets-pour-175-000-places-disponibles-le-xv-de-france-dechaine-les-passions-11639346.php
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Re: Tournoi des 6 Nations 2024
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Pilier-droit-un-poste-qui-peine-a-seduire-et-une-releve-qui-tarde-a-arriver-chez-les-bleus/1438596
Pilier droit, un poste qui peine à séduire et une relève qui tarde à arriver chez les Bleus
Si le staff des Bleus a fait le forcing pour convaincre Uini Atonio de prolonger sa carrière, c'est que la relève au poste de pilier droit peine à s'affirmer.
)
Romain Bergogne et Guillaume Dufy
Uini Atonio (33 ans) avait prévu d'arrêter sa carrière internationale après la Coupe du monde. Il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis. Le staff de l'équipe de France l'a convaincu de poursuivre, d'abord un peu, lors du Tournoi des Six Nations, et puis peut-être plus, si le physique, la tête et l'envie suivent.
Fabien Galthié a besoin du pilier droit de La Rochelle parce qu'il est très bon, sans doute l'un des meilleurs au monde, mais aussi parce que derrière cet immense pilier droit, c'est le calme plat. En tout cas, aucun concurrent ne possède aujourd'hui les armes pour faire oublier le géant aux 57 sélections. Lors de la Coupe du monde, il laissait un véritable vide quand il quittait le terrain, remplacé par Dorian Aldegheri ou Sipili Falatea.
Le Toulousain et le Bordelais ont des qualités indéniables, progressent, mais ont aussi des gros manques. Thomas Laclayat (26 ans), qui a rejoint le Racing 92, s'est déjà entraîné avec les Bleus. Très joueur, très remuant, auteur de très nombreux essais avec Oyonnax, en Pro D2, et cette saison (4) il est perfectible en mêlée, et son gabarit (1,77 m) apparaît comme un handicap. Le staff des Bleus le suit comme il suit Tevita Tatafu, le Tonguien de Bayonne, âgé de 21 ans et Jiff (joueurs issus de la formation française). Titulaire à sept reprises sur les neuf premières journées, il ne possède pas de passeport français.
Une adaptation au monde professionnel compliquée à ce poste
Autre profil apprécié, celui de Joel Merkler, le Toulousain de 22 ans, international espagnol, mais les règles sont souples, et les changements de maillot possibles. On entend aussi le plus grand bien de Zaccharie Affane, champion du monde des moins de 20 ans en juillet dernier, une force de la nature... Mais cette saison, le Bordelais n'a aucune feuille de match avec les professionnels, tout comme Thomas Duchène, le Clermontois, l'autre pilier droit choisi par Sébastien Calvet, le sélectionneur des moins de 20 ans. D'ailleurs, quelques semaines après le triomphe de son équipe, ce dernier nous avait fait remarquer que les seuls jeunes à ne pas croquer encore à pleines dents dans le monde professionnel étaient ses premières lignes...
« Cela demande pas mal de maturité, explique Joan Caudullo, le responsable du centre de formation de Montpellier. On voit des joueurs qui performent en Crabos et Espoirs et qui, une fois arrivés en pro, se retrouvent face à un gap assez énorme. Tu ne peux pas sortir un bon pilier droit en Espoirs directement en Top 14 comme tu le fais avec d'autres postes. Le cursus est plus long pour ce poste et en France, on n'a que la compétition Espoirs pour les développer. Et ça ne suffit pas pour les amener jouer en Top 14. Il faut arriver à favoriser des prêts pour que ces garçons puissent jouer. »
Des prêts en pro D2 notamment avec l'obligation pour les clubs qui accueillent d'offrir du temps de jeu... Toulouse a par exemple prêté Paul Mallez (22 ans) à Aix-en-Provence où il joue régulièrement.
« C'est le poste le plus dur et ça peut en rebuter certains en jeunes qui passent à gauche. »
Didier Bès, consultant à Montpellier sur la mêlée
« Avant, regrette Didier Bès, consultant à Montpellier sur la mêlée, tu avais des équipes B et tu allais ferrailler contre des vieux briscards... C'était l'école de la vie (rires). Et tu t'en sortais plus facilement à haut niveau. Aujourd'hui, entre les Espoirs et le Top 14, le gap est énorme. » Caudullo, qui entraîne également les moins de 19 ans français, milite aussi pour que la FFR organise des matches internationaux avec des joueurs de 22 ans, 23 ans.
« L'autre problème, explique Pierre-Henry Broncan, le coach de Brive, c'est la nature même du Top 14 où la mêlée fermée joue un rôle capital, donc les clubs n'ont pas le temps et l'envie de lancer des jeunes car la mêlée est un enjeu et peut modifier le sens d'une partie, ils préfèrent des valeurs sûres, des joueurs très forts dans ce secteur. » Et ces joueurs ne sont ni jeunes, ni français. Depuis le début de la saison, en moyenne, et par journée, il y a moins de sept piliers droits français à commencer un match, concurrencés la plupart du temps par des Géorgiens ou des Sud-Africains, des rugbymen qui adorent l'exercice de la mêlée, et font le bonheur de leur staff, même s'ils sont défaillants avec un ballon dans les mains. « C'est la pierre angulaire de la mêlée, poursuit Didier Bès. Le pilier droit prend beaucoup de pression sur les épaules. Quand ta carrière professionnelle se joue à 20-21 ans et que tu n'arrives pas à passer le cap, tu te poses des questions. »
« Physiquement, conclut Didier Bès, c'est le poste le plus dur et ça peut en rebuter certains en jeunes qui passent à gauche. Tu dois à la fois avoir une énorme résistance physique mais aussi une technique très fine, qui demande beaucoup de boulot, sur les postures. Je vois chez certains jeunes des postures où tu te dis que le mec doit changer beaucoup de choses s'il veut passer le cap. Il faut aussi un gros renforcement, la force est capitale à ce poste. Et il faut bosser techniquement car même si tu es le plus fort mais que tu n'as aucune technique, ça ne sert à rien... Ça peut même les mettre en danger. »
Servat : « Une vraie carence sur la détection »
Membre du staff de l'équipe de France, William Servat s'occupe tout particulièrement de la mêlée. Sur ce sujet du pilier droit, il estime que la France a certainement failli sur « la formation et le développement. » Il considère par ailleurs qu'un bon pilier, pour réussir, et aller haut, doit avoir de l'appétit pour la mêlée fermée.
« C'est un poste difficile et c'est un poste où il faut aimer la mêlée et tout son travail de l'ombre pour être bon. Nicolas Mas aimait la mêlée. Moi j'étais nul jusqu'à mes 24 ans, jusqu'à ma blessure aux cervicales et mon opération. Ma carrière a évolué quand je me suis mis à l'aimer. Il y a aussi eu une vraie carence sur la détection, la formation, le développement. On est allé chercher des étrangers pour faire vite, gérer l'urgence, et on a un petit peu délaissé la formation en recrutant ces étrangers qui ont coupé la progression des jeunes. Quand tu formes des jeunes longtemps à des postes spécifiques, tu en récoltes les fruits. Et on n'est jamais aussi bon que lorsque l'on joue. Celui-ci a pour particularité d'être à maturité un peu plus tardive. Mais je reviens à la nécessité d'aimer la mêlée pour être performant à ce poste comme aux autres de la première ligne. Les mecs qui pensent pouvoir être performants à ce poste juste en tenant en mêlée ou en étant bons, ils n'y arrivent pas. Parce qu'il faut aimer souffrir, c'est un don de soi pour les autres en réalité et ça, tout le monde n'en n'est pas capable. »
Pilier droit, un poste qui peine à séduire et une relève qui tarde à arriver chez les Bleus
Si le staff des Bleus a fait le forcing pour convaincre Uini Atonio de prolonger sa carrière, c'est que la relève au poste de pilier droit peine à s'affirmer.
)
Romain Bergogne et Guillaume Dufy
Uini Atonio (33 ans) avait prévu d'arrêter sa carrière internationale après la Coupe du monde. Il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis. Le staff de l'équipe de France l'a convaincu de poursuivre, d'abord un peu, lors du Tournoi des Six Nations, et puis peut-être plus, si le physique, la tête et l'envie suivent.
Fabien Galthié a besoin du pilier droit de La Rochelle parce qu'il est très bon, sans doute l'un des meilleurs au monde, mais aussi parce que derrière cet immense pilier droit, c'est le calme plat. En tout cas, aucun concurrent ne possède aujourd'hui les armes pour faire oublier le géant aux 57 sélections. Lors de la Coupe du monde, il laissait un véritable vide quand il quittait le terrain, remplacé par Dorian Aldegheri ou Sipili Falatea.
Le Toulousain et le Bordelais ont des qualités indéniables, progressent, mais ont aussi des gros manques. Thomas Laclayat (26 ans), qui a rejoint le Racing 92, s'est déjà entraîné avec les Bleus. Très joueur, très remuant, auteur de très nombreux essais avec Oyonnax, en Pro D2, et cette saison (4) il est perfectible en mêlée, et son gabarit (1,77 m) apparaît comme un handicap. Le staff des Bleus le suit comme il suit Tevita Tatafu, le Tonguien de Bayonne, âgé de 21 ans et Jiff (joueurs issus de la formation française). Titulaire à sept reprises sur les neuf premières journées, il ne possède pas de passeport français.
Une adaptation au monde professionnel compliquée à ce poste
Autre profil apprécié, celui de Joel Merkler, le Toulousain de 22 ans, international espagnol, mais les règles sont souples, et les changements de maillot possibles. On entend aussi le plus grand bien de Zaccharie Affane, champion du monde des moins de 20 ans en juillet dernier, une force de la nature... Mais cette saison, le Bordelais n'a aucune feuille de match avec les professionnels, tout comme Thomas Duchène, le Clermontois, l'autre pilier droit choisi par Sébastien Calvet, le sélectionneur des moins de 20 ans. D'ailleurs, quelques semaines après le triomphe de son équipe, ce dernier nous avait fait remarquer que les seuls jeunes à ne pas croquer encore à pleines dents dans le monde professionnel étaient ses premières lignes...
« Cela demande pas mal de maturité, explique Joan Caudullo, le responsable du centre de formation de Montpellier. On voit des joueurs qui performent en Crabos et Espoirs et qui, une fois arrivés en pro, se retrouvent face à un gap assez énorme. Tu ne peux pas sortir un bon pilier droit en Espoirs directement en Top 14 comme tu le fais avec d'autres postes. Le cursus est plus long pour ce poste et en France, on n'a que la compétition Espoirs pour les développer. Et ça ne suffit pas pour les amener jouer en Top 14. Il faut arriver à favoriser des prêts pour que ces garçons puissent jouer. »
Des prêts en pro D2 notamment avec l'obligation pour les clubs qui accueillent d'offrir du temps de jeu... Toulouse a par exemple prêté Paul Mallez (22 ans) à Aix-en-Provence où il joue régulièrement.
« C'est le poste le plus dur et ça peut en rebuter certains en jeunes qui passent à gauche. »
Didier Bès, consultant à Montpellier sur la mêlée
« Avant, regrette Didier Bès, consultant à Montpellier sur la mêlée, tu avais des équipes B et tu allais ferrailler contre des vieux briscards... C'était l'école de la vie (rires). Et tu t'en sortais plus facilement à haut niveau. Aujourd'hui, entre les Espoirs et le Top 14, le gap est énorme. » Caudullo, qui entraîne également les moins de 19 ans français, milite aussi pour que la FFR organise des matches internationaux avec des joueurs de 22 ans, 23 ans.
« L'autre problème, explique Pierre-Henry Broncan, le coach de Brive, c'est la nature même du Top 14 où la mêlée fermée joue un rôle capital, donc les clubs n'ont pas le temps et l'envie de lancer des jeunes car la mêlée est un enjeu et peut modifier le sens d'une partie, ils préfèrent des valeurs sûres, des joueurs très forts dans ce secteur. » Et ces joueurs ne sont ni jeunes, ni français. Depuis le début de la saison, en moyenne, et par journée, il y a moins de sept piliers droits français à commencer un match, concurrencés la plupart du temps par des Géorgiens ou des Sud-Africains, des rugbymen qui adorent l'exercice de la mêlée, et font le bonheur de leur staff, même s'ils sont défaillants avec un ballon dans les mains. « C'est la pierre angulaire de la mêlée, poursuit Didier Bès. Le pilier droit prend beaucoup de pression sur les épaules. Quand ta carrière professionnelle se joue à 20-21 ans et que tu n'arrives pas à passer le cap, tu te poses des questions. »
« Physiquement, conclut Didier Bès, c'est le poste le plus dur et ça peut en rebuter certains en jeunes qui passent à gauche. Tu dois à la fois avoir une énorme résistance physique mais aussi une technique très fine, qui demande beaucoup de boulot, sur les postures. Je vois chez certains jeunes des postures où tu te dis que le mec doit changer beaucoup de choses s'il veut passer le cap. Il faut aussi un gros renforcement, la force est capitale à ce poste. Et il faut bosser techniquement car même si tu es le plus fort mais que tu n'as aucune technique, ça ne sert à rien... Ça peut même les mettre en danger. »
Servat : « Une vraie carence sur la détection »
Membre du staff de l'équipe de France, William Servat s'occupe tout particulièrement de la mêlée. Sur ce sujet du pilier droit, il estime que la France a certainement failli sur « la formation et le développement. » Il considère par ailleurs qu'un bon pilier, pour réussir, et aller haut, doit avoir de l'appétit pour la mêlée fermée.
« C'est un poste difficile et c'est un poste où il faut aimer la mêlée et tout son travail de l'ombre pour être bon. Nicolas Mas aimait la mêlée. Moi j'étais nul jusqu'à mes 24 ans, jusqu'à ma blessure aux cervicales et mon opération. Ma carrière a évolué quand je me suis mis à l'aimer. Il y a aussi eu une vraie carence sur la détection, la formation, le développement. On est allé chercher des étrangers pour faire vite, gérer l'urgence, et on a un petit peu délaissé la formation en recrutant ces étrangers qui ont coupé la progression des jeunes. Quand tu formes des jeunes longtemps à des postes spécifiques, tu en récoltes les fruits. Et on n'est jamais aussi bon que lorsque l'on joue. Celui-ci a pour particularité d'être à maturité un peu plus tardive. Mais je reviens à la nécessité d'aimer la mêlée pour être performant à ce poste comme aux autres de la première ligne. Les mecs qui pensent pouvoir être performants à ce poste juste en tenant en mêlée ou en étant bons, ils n'y arrivent pas. Parce qu'il faut aimer souffrir, c'est un don de soi pour les autres en réalité et ça, tout le monde n'en n'est pas capable. »
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Re: Tournoi des 6 Nations 2024
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Pierre-louis-barassi-centre-du-stade-toulousain-j-ai-mis-beaucoup-de-temps-a-m-adapter/1438568
Pierre-Louis Barassi, centre du Stade Toulousain : « J'ai mis beaucoup de temps à m'adapter »
En forme internationale, le centre toulousain Pierre-Louis Barassi a eu besoin d'une saison pour assimiler le rugby de sa nouvelle équipe. Désormais, il s'éclate et sera encore titulaire face à Toulon, samedi soir, au Stadium.
Laurent Campistron, à Toulouse
Les deux derniers matches du Stade Toulousain en Coupe des champions face à Cardiff (52-7) et sur la pelouse des Harlequins (19-47) ont mis en lumière le talent de Pierre-Louis Barassi (25 ans, 3 sélections). Le centre a été aussi efficace en défense qu'en attaque, assénant quelques plaquages offensifs par-ci, inscrivant deux essais aux Anglais par-là. Mais où était-il donc passé depuis un an ? Il se familiarisait avec le jeu à la toulousaine, tout simplement, ce qui demande parfois un peu de temps.
« Avez-vous le souvenir d'avoir déjà été aussi performant qu'en ce moment ?
Je me sens bien, c'est vrai, mais ça ne veut pas dire que je n'ai jamais vécu de telles périodes dans le passé. Après, je viens juste d'enchaîner deux bons matches, il n'y a pas de quoi s'emballer. Pour moi, il ne s'est encore rien passé.
Ça fait pourtant dix-huit mois que vous évoluez au Stade Toulousain...
Oui, mais ma première saison a été gâchée par quelques blessures. J'ai mis aussi beaucoup de temps à m'adapter au jeu de ma nouvelle équipe. Ici, c'est très différent de ce que j'ai pu connaître à Lyon. L'entraînement, les méthodes, le jeu... Il faut plus travailler, mieux récupérer, accroître sans cesse son niveau d'exigence.
« J'ai découvert ici un jeu très désordonné. Et ça commence très tôt, dès la formation. Quand je m'attarde à regarder les Espoirs ou les Crabos, je m'aperçois que ça joue à 2000, que ça joue debout, que les piliers osent des grandes sautées, etc. »
Ne vous attendiez-vous donc pas à ça ?
Ah non ! J'ai été vachement surpris. Mais dans le bon sens. J'ai découvert ici un jeu très désordonné. Et ça commence très tôt, dès la formation. Quand je m'attarde à regarder les Espoirs ou les Crabos, je m'aperçois que ça joue à 2000, que ça joue debout, que les piliers osent des grandes sautées, etc. Au début, je n'arrivais pas trop à me retrouver là-dedans. Maintenant, j'y parviens, ça devient même naturel.
Aviez-vous un jeu plus stéréotypé avant d'arriver à Toulouse ?
Pas tant que ça, mais j'étais plus organisé. Jusque-là, j'avais été formaté pour un rugby qui s'appuyait sur des combinaisons bien écrites à l'avance, avec deux ou trois temps de jeu préétablis après le premier lancement sur touche ou sur mêlée. Ici, c'est complètement différent. Il y a certes une structure au départ, mais ça joue ensuite très vite à l'instinct. Ce sont des initiatives, beaucoup de liberté, et une adaptation permanente aux inspirations des mecs à côté qui sont tous des gros porteurs et des joueurs de duel.
Pourriez-vous revenir à un jeu plus rationnel, désormais ?
Je ne sais pas. En tout cas, si ça devait arriver, j'espère que je ne mettrai pas un an pour me réadapter (rires). Après, je n'ai pas forcément envie de revenir en arrière parce que je commence à prendre du plaisir dans ce jeu. Là, j'ai plutôt envie de m'approprier encore plus le projet.
« Ici, personne n'est installé. Ce sont des remises en question perpétuelles, une concurrence énorme. »
Vous ne vous sentez pas encore complètement installé ?
Ici, personne n'est installé. Ce sont des remises en question perpétuelles, une concurrence énorme, des joueurs qui veulent être dans le quinze de départ toutes les semaines. C'est pour ça que les entraînements sont aussi durs.
Ce qui frappe, chez vous, c'est votre défense agressive. Prenez-vous autant de plaisir à plaquer qu'à attaquer ?
Oui. C'est aussi mon job de centre de bien défendre. Depuis que je suis tout gamin, on me dit qu'il faut plaquer en bas pour que ça tombe plus vite. Alors, c'est ce que je fais.
Rêviez-vous de jouer au Stade Toulousain, gamin, lorsque vous avez commencé à pratiquer le rugby à Narbonne ?
Le premier match de rugby que j'ai vu dans ma vie, c'était ici, à Ernest-Wallon. J'étais venu avec mon père (Martial, ancien joueur professionnel de hand), je ne sais plus contre qui c'était. Mais à ce moment-là, je ne me disais pas que je voulais porter le maillot du Stade Toulousain. Mon rêve absolu était de jouer au Parc des Sports de Narbonne. Hélas, je n'ai jamais pu le faire parce que je suis parti à 18 ans en Espoirs au LOU. Mais ce n'est peut-être pas trop tard, je n'ai que 25 ans (sourire). »
Pierre-Louis Barassi, centre du Stade Toulousain : « J'ai mis beaucoup de temps à m'adapter »
En forme internationale, le centre toulousain Pierre-Louis Barassi a eu besoin d'une saison pour assimiler le rugby de sa nouvelle équipe. Désormais, il s'éclate et sera encore titulaire face à Toulon, samedi soir, au Stadium.
Laurent Campistron, à Toulouse
Les deux derniers matches du Stade Toulousain en Coupe des champions face à Cardiff (52-7) et sur la pelouse des Harlequins (19-47) ont mis en lumière le talent de Pierre-Louis Barassi (25 ans, 3 sélections). Le centre a été aussi efficace en défense qu'en attaque, assénant quelques plaquages offensifs par-ci, inscrivant deux essais aux Anglais par-là. Mais où était-il donc passé depuis un an ? Il se familiarisait avec le jeu à la toulousaine, tout simplement, ce qui demande parfois un peu de temps.
« Avez-vous le souvenir d'avoir déjà été aussi performant qu'en ce moment ?
Je me sens bien, c'est vrai, mais ça ne veut pas dire que je n'ai jamais vécu de telles périodes dans le passé. Après, je viens juste d'enchaîner deux bons matches, il n'y a pas de quoi s'emballer. Pour moi, il ne s'est encore rien passé.
Ça fait pourtant dix-huit mois que vous évoluez au Stade Toulousain...
Oui, mais ma première saison a été gâchée par quelques blessures. J'ai mis aussi beaucoup de temps à m'adapter au jeu de ma nouvelle équipe. Ici, c'est très différent de ce que j'ai pu connaître à Lyon. L'entraînement, les méthodes, le jeu... Il faut plus travailler, mieux récupérer, accroître sans cesse son niveau d'exigence.
« J'ai découvert ici un jeu très désordonné. Et ça commence très tôt, dès la formation. Quand je m'attarde à regarder les Espoirs ou les Crabos, je m'aperçois que ça joue à 2000, que ça joue debout, que les piliers osent des grandes sautées, etc. »
Ne vous attendiez-vous donc pas à ça ?
Ah non ! J'ai été vachement surpris. Mais dans le bon sens. J'ai découvert ici un jeu très désordonné. Et ça commence très tôt, dès la formation. Quand je m'attarde à regarder les Espoirs ou les Crabos, je m'aperçois que ça joue à 2000, que ça joue debout, que les piliers osent des grandes sautées, etc. Au début, je n'arrivais pas trop à me retrouver là-dedans. Maintenant, j'y parviens, ça devient même naturel.
Aviez-vous un jeu plus stéréotypé avant d'arriver à Toulouse ?
Pas tant que ça, mais j'étais plus organisé. Jusque-là, j'avais été formaté pour un rugby qui s'appuyait sur des combinaisons bien écrites à l'avance, avec deux ou trois temps de jeu préétablis après le premier lancement sur touche ou sur mêlée. Ici, c'est complètement différent. Il y a certes une structure au départ, mais ça joue ensuite très vite à l'instinct. Ce sont des initiatives, beaucoup de liberté, et une adaptation permanente aux inspirations des mecs à côté qui sont tous des gros porteurs et des joueurs de duel.
Pourriez-vous revenir à un jeu plus rationnel, désormais ?
Je ne sais pas. En tout cas, si ça devait arriver, j'espère que je ne mettrai pas un an pour me réadapter (rires). Après, je n'ai pas forcément envie de revenir en arrière parce que je commence à prendre du plaisir dans ce jeu. Là, j'ai plutôt envie de m'approprier encore plus le projet.
« Ici, personne n'est installé. Ce sont des remises en question perpétuelles, une concurrence énorme. »
Vous ne vous sentez pas encore complètement installé ?
Ici, personne n'est installé. Ce sont des remises en question perpétuelles, une concurrence énorme, des joueurs qui veulent être dans le quinze de départ toutes les semaines. C'est pour ça que les entraînements sont aussi durs.
Ce qui frappe, chez vous, c'est votre défense agressive. Prenez-vous autant de plaisir à plaquer qu'à attaquer ?
Oui. C'est aussi mon job de centre de bien défendre. Depuis que je suis tout gamin, on me dit qu'il faut plaquer en bas pour que ça tombe plus vite. Alors, c'est ce que je fais.
Rêviez-vous de jouer au Stade Toulousain, gamin, lorsque vous avez commencé à pratiquer le rugby à Narbonne ?
Le premier match de rugby que j'ai vu dans ma vie, c'était ici, à Ernest-Wallon. J'étais venu avec mon père (Martial, ancien joueur professionnel de hand), je ne sais plus contre qui c'était. Mais à ce moment-là, je ne me disais pas que je voulais porter le maillot du Stade Toulousain. Mon rêve absolu était de jouer au Parc des Sports de Narbonne. Hélas, je n'ai jamais pu le faire parce que je suis parti à 18 ans en Espoirs au LOU. Mais ce n'est peut-être pas trop tard, je n'ai que 25 ans (sourire). »
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Re: Tournoi des 6 Nations 2024
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Leo-barre-le-nouveau-phenomene-du-stade-francais/1438538
Léo Barré, le nouveau phénomène du Stade Français
À 21 ans, Léo Barré a prouvé qu'il avait toutes les qualités pour devenir un phénomène au Stade Français. L'ouvreur de formation s'illustre actuellement à l'arrière. Sa marge de progression demeure encore importante dans plusieurs domaines.
Maxime Raulin
Dimanche dernier, Léo Barré a inscrit un essai de grande classe face à Leicester (24-27). Une relance de ses vingt-deux mètres, un petit par-dessus, une nouvelle accélération avant d'aplatir entre les poteaux. Ce n'est pas la première fois que l'arrière du Stade Français s'illustre. Quinze jours plus tôt face à Toulouse (27-12), il avait déjà fait parler son talent en inscrivant un doublé.
Avec ses longues guibolles et ses cheveux dorés, Léo Barré ne passe jamais inaperçu. Depuis ses débuts en Top 14 en 2021, le Parisien, passé par l'équipe de France des moins de 20 ans, est attendu. Pour la réception du Stade Rochelais ce samedi, il enchaîne une quatrième titularisation. L'heure de prendre définitivement son envol ?
Un poste à affiner
« En 15, il a plus de liberté »
Laurent Labit, directeur sportif du Stade Français
Léo Barré a été formé à l'ouverture. Mais depuis ses débuts au Stade Français, il a été baladé du poste d'ouvreur (14 titularisations) à celui de centre (6 titularisations) et d'arrière (17 titularisations). Un couteau suisse, souvent considéré comme le remplaçant idéal (56 % de titularisation). Avec en plus Joris Segonds, buteur hors pair (932 points en Top 14 depuis son arrivée à Paris en 2019), comme concurrent, difficile de s'approprier la tunique floquée du 10.
La donne semble évoluer positivement depuis début décembre. Installé à l'arrière, ce choix du staff booste sa confiance et ses performances. « Nous avons décidé d'arrêter de le balader car ça nuisait à sa progression, explique Laurent Labit, le directeur sportif du club de la capitale. Léo est un formidable relanceur. Il me fait penser à Matthieu Jalibert ou Finn Russell sur l'envie de tenter des choses. À l'arrière, il a plus de possibilités de le faire. En 10, ce désir nuit parfois à l'équipe. En 15, il a plus de liberté, plus de temps de réflexion et moins de responsabilités qu'à l'ouverture. »
« Léo a toutes les qualités pour devenir un grand numéro 10, estime Gonzalo Quesada, son ancien manager au Stade Français, aujourd'hui sélectionneur de l'Italie. Sans doute plus tard. Ce poste d'ouvreur demande du temps et de la maturité. C'est un poste à responsabilités où les prises d'informations, de décisions et les exécutions sont très exigeantes. Aujourd'hui, c'est à l'arrière qu'il peut exprimer au mieux ses qualités, comme la vitesse. Avec des espaces, c'est un atout offensif énorme. Il est également très bon dans le jeu aérien. »
Une marge de progression
« Il doit développer son jeu au pied »
Laurent Labit
Léo Barré est un joueur complet. « Il a tout », assure Quesada. Une belle passe, une bonne frappe, des qualités de buteur, de la vitesse, des appuis, de l'instinct. Le cocktail est explosif. « Il aime également comprendre les systèmes de jeu, précise l'Argentin. Il me fait penser à Maxime Lucu. »
Laurent Labit voit néanmoins un axe de progression majeur : « Il doit développer son jeu au pied. Il doit être plus précis dans l'occupation du terrain. Il doit également trouver un plus de longueur en tapant des coups de pied plus tendus, ce qui lui permettrait de trouver quelques 50-22. Léo doit parvenir à être plus efficace et régulier dans ce secteur. »
L'arrière, passé par Versailles puis Massy, a également l'avantage de buter, même s'il endosse rarement ce rôle (96 points). « Il doit améliorer son rendement, appuie Labit. Il s'entraîne, il est sérieux. C'est un atout important d'avoir un buteur de secours en cours de match. »
Une ascension à gérer
« Il ne doit pas se mettre trop de pression en voulant aller trop vite »
Gonzalo Quesada, ancien manager du Stade Français
Léo Barré peut-il voir plus loin ? « Le plus important est son éthique et sa volonté, assure Gonzalo Quesada. Léo est un joueur exceptionnel, mais surtout un gamin sain, qui aime le rugby, avec de grandes ambitions. Il sait exactement où il veut aller. C'est la base pour devenir un grand joueur. »
Alors qu'il entame sa troisième saison pleine chez les pros, tout n'a pas été rose sous les couleurs du Stade Français. Les matches compliqués, voire ratés, ont jalonné son ascension. « Son niveau d'engagement et de confiance n'a pas changé, souligne encore le sélectionneur de l'Italie. C'est un bosseur qui souhaite progresser au quotidien, mais il doit accepter le temps. Il doit trouver le bon équilibre entre travail et repos. Il ne doit pas se mettre trop de pression en voulant aller trop vite. »
Un défi d'autant plus difficile à relever que son nom commence à pointer le bout de son nez à l'approche du Tournoi des Six Nations (2 février-16 mars). « Il peut viser l'équipe de France, estime Laurent Labit, ancien entraîneur de l'attaque des Bleus. Il a les qualités, la motivation et l'avantage d'être polyvalent. » Nouveaux éléments de réponse ce samedi soir ?
Léo Barré, le nouveau phénomène du Stade Français
À 21 ans, Léo Barré a prouvé qu'il avait toutes les qualités pour devenir un phénomène au Stade Français. L'ouvreur de formation s'illustre actuellement à l'arrière. Sa marge de progression demeure encore importante dans plusieurs domaines.
Maxime Raulin
Dimanche dernier, Léo Barré a inscrit un essai de grande classe face à Leicester (24-27). Une relance de ses vingt-deux mètres, un petit par-dessus, une nouvelle accélération avant d'aplatir entre les poteaux. Ce n'est pas la première fois que l'arrière du Stade Français s'illustre. Quinze jours plus tôt face à Toulouse (27-12), il avait déjà fait parler son talent en inscrivant un doublé.
Avec ses longues guibolles et ses cheveux dorés, Léo Barré ne passe jamais inaperçu. Depuis ses débuts en Top 14 en 2021, le Parisien, passé par l'équipe de France des moins de 20 ans, est attendu. Pour la réception du Stade Rochelais ce samedi, il enchaîne une quatrième titularisation. L'heure de prendre définitivement son envol ?
Un poste à affiner
« En 15, il a plus de liberté »
Laurent Labit, directeur sportif du Stade Français
Léo Barré a été formé à l'ouverture. Mais depuis ses débuts au Stade Français, il a été baladé du poste d'ouvreur (14 titularisations) à celui de centre (6 titularisations) et d'arrière (17 titularisations). Un couteau suisse, souvent considéré comme le remplaçant idéal (56 % de titularisation). Avec en plus Joris Segonds, buteur hors pair (932 points en Top 14 depuis son arrivée à Paris en 2019), comme concurrent, difficile de s'approprier la tunique floquée du 10.
La donne semble évoluer positivement depuis début décembre. Installé à l'arrière, ce choix du staff booste sa confiance et ses performances. « Nous avons décidé d'arrêter de le balader car ça nuisait à sa progression, explique Laurent Labit, le directeur sportif du club de la capitale. Léo est un formidable relanceur. Il me fait penser à Matthieu Jalibert ou Finn Russell sur l'envie de tenter des choses. À l'arrière, il a plus de possibilités de le faire. En 10, ce désir nuit parfois à l'équipe. En 15, il a plus de liberté, plus de temps de réflexion et moins de responsabilités qu'à l'ouverture. »
« Léo a toutes les qualités pour devenir un grand numéro 10, estime Gonzalo Quesada, son ancien manager au Stade Français, aujourd'hui sélectionneur de l'Italie. Sans doute plus tard. Ce poste d'ouvreur demande du temps et de la maturité. C'est un poste à responsabilités où les prises d'informations, de décisions et les exécutions sont très exigeantes. Aujourd'hui, c'est à l'arrière qu'il peut exprimer au mieux ses qualités, comme la vitesse. Avec des espaces, c'est un atout offensif énorme. Il est également très bon dans le jeu aérien. »
Une marge de progression
« Il doit développer son jeu au pied »
Laurent Labit
Léo Barré est un joueur complet. « Il a tout », assure Quesada. Une belle passe, une bonne frappe, des qualités de buteur, de la vitesse, des appuis, de l'instinct. Le cocktail est explosif. « Il aime également comprendre les systèmes de jeu, précise l'Argentin. Il me fait penser à Maxime Lucu. »
Laurent Labit voit néanmoins un axe de progression majeur : « Il doit développer son jeu au pied. Il doit être plus précis dans l'occupation du terrain. Il doit également trouver un plus de longueur en tapant des coups de pied plus tendus, ce qui lui permettrait de trouver quelques 50-22. Léo doit parvenir à être plus efficace et régulier dans ce secteur. »
L'arrière, passé par Versailles puis Massy, a également l'avantage de buter, même s'il endosse rarement ce rôle (96 points). « Il doit améliorer son rendement, appuie Labit. Il s'entraîne, il est sérieux. C'est un atout important d'avoir un buteur de secours en cours de match. »
Une ascension à gérer
« Il ne doit pas se mettre trop de pression en voulant aller trop vite »
Gonzalo Quesada, ancien manager du Stade Français
Léo Barré peut-il voir plus loin ? « Le plus important est son éthique et sa volonté, assure Gonzalo Quesada. Léo est un joueur exceptionnel, mais surtout un gamin sain, qui aime le rugby, avec de grandes ambitions. Il sait exactement où il veut aller. C'est la base pour devenir un grand joueur. »
Alors qu'il entame sa troisième saison pleine chez les pros, tout n'a pas été rose sous les couleurs du Stade Français. Les matches compliqués, voire ratés, ont jalonné son ascension. « Son niveau d'engagement et de confiance n'a pas changé, souligne encore le sélectionneur de l'Italie. C'est un bosseur qui souhaite progresser au quotidien, mais il doit accepter le temps. Il doit trouver le bon équilibre entre travail et repos. Il ne doit pas se mettre trop de pression en voulant aller trop vite. »
Un défi d'autant plus difficile à relever que son nom commence à pointer le bout de son nez à l'approche du Tournoi des Six Nations (2 février-16 mars). « Il peut viser l'équipe de France, estime Laurent Labit, ancien entraîneur de l'attaque des Bleus. Il a les qualités, la motivation et l'avantage d'être polyvalent. » Nouveaux éléments de réponse ce samedi soir ?
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« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
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Re: Tournoi des 6 Nations 2024
Vite, installons le au sein du XV de France et faisons en le nouveau Dupont, vite !!!
Allez, encore une fois, un mec fait quelques bons matchs, et paf, c'est la nouvelle star naissante du rugby français !
Allez, encore une fois, un mec fait quelques bons matchs, et paf, c'est la nouvelle star naissante du rugby français !
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Le rugby c'est comme la dinde : sans les marrons, c'est vulgaire.
Switch- Centre de presse
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Re: Tournoi des 6 Nations 2024
Switch a écrit:Vite, installons le au sein du XV de France et faisons en le nouveau Dupont, vite !!!
Allez, encore une fois, un mec fait quelques bons matchs, et paf, c'est la nouvelle star naissante du rugby français !
Oui, juste hallucinant. Sur France Info dans la bagnole, ils présentaient le match du SF en parlant quasiment que de lui.
En gros le.gars est formé ouvreur, mais ne joue pas à ce poste, a été mis à l'arrière mais n'a pas le pied pour. Et on nous bassine avec sa nécessaire inclusion dans le XV de France????
krahknardz- Team modo
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Humeur : Un essai de l'UBB et c'est toute la semaine qui prend des couleurs....
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Re: Tournoi des 6 Nations 2024
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Re: Tournoi des 6 Nations 2024
RUGBY. Comme le XV de France, l'Irlande perd un joueur pour l'intégralité du Tournoi des 6 Nations
https://www.lerugbynistere.fr/news/rugby-comme-le-xv-de-france-lirlande-perd-un-joueur-pour-lintegralite-du-tournoi-des-6-nations-060124954.php
https://www.lerugbynistere.fr/news/rugby-comme-le-xv-de-france-lirlande-perd-un-joueur-pour-lintegralite-du-tournoi-des-6-nations-060124954.php
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Re: Tournoi des 6 Nations 2024
Charles Ollivon, l’absence remarquée à l’approche du Tournoi des 6 Nations
https://www.xvovalie.com/charles-ollivon-labsence-remarquee-a-lapproche-du-tournoi-des-6-nations/
https://www.xvovalie.com/charles-ollivon-labsence-remarquee-a-lapproche-du-tournoi-des-6-nations/
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Re: Tournoi des 6 Nations 2024
https://www.sudouest.fr/sport/rugby/xv-de-france/xv-de-france-des-novices-attendus-certains-cadres-au-repos-18058828.php
XV de France : des novices attendus, certains cadres au repos ?
Par Denys Kappès-Grangé
À près d’une semaine de l’annonce de la liste des 34 pour la préparation du Six-Nations, Fabien Galthié songe à lancer des jeunes et à laisser souffler des joueurs expérimentés
Triste « moiniversaire » en perspective. Lundi prochain, ça fera très exactement trois mois que l’équipe de France a été éliminée en quart de finale de « sa » Coupe du monde par l’Afrique du Sud. Mais pour ceux qui sont encore hantés par le « presque en-avant » d’Eben Etzebeth ou la course anticipée de Cheslin Kolbe, cette journée marquera aussi le début d’une semaine synonyme de nouveau départ pour les Bleus. Celle lors de laquelle le sélectionneur Fabien Galthié dévoilera les noms des 34 joueurs désignés pour préparer, à Marcoussis, le premier match du Tournoi des Six-Nations 2024, face à l’Irlande, le vendredi 2 février à Marseille.
Son staff a encore une journée de Champions Cup à observer avant d’arrêter une liste marquée, on le sait, par l’absence d’Antoine Dupont : le capitaine et demi de mêlée se prépare désormais avec France 7 en vue des Jeux Olympiques. Mais déjà, des tendances se dessinent. Des « nouvelles » têtes devraient apparaître dans le groupe élargi.
Le large profil du deuxième ligne toulousain Emmanuel Meafou (25 ans) devrait évidemment focaliser l’attention. Espéré par le staff avant même la dernière Coupe du monde, convoqué d’ailleurs en tant que joueur supplémentaire lors du Tournoi 2023 « pour prendre date », le puissant joueur d’origine australienne est désormais sélectionnable.
Depoortère, première ?
D’autres néophytes au niveau international pourraient être invités à franchir les portes du CNR. Si Maxime Lucu est LE candidat naturel à la succession d’Antoine Dupont derrière la mêlée, le Racingman Nolann Le Garrec pourrait bénéficier de son bon début de saison pour essayer la nouvelle dotation tricolore : coutumier des rassemblements du XV de France, présent sur la feuille de match en Italie en 2023, il n’a toujours pas été capé.
Ce pourrait également être le cas du troisième ligne de Toulon Esteban Abadie (26 ans) et, bien sûr, du centre champion du monde des moins de 20 ans de l’UBB Nicolas Depoortère (20 ans). Auteur d’un excellent début de saison, le Bordelais pourrait investir la résidence des Bleus. Les noms de l’arrière de l’UBB Romain Buros ou de l’ouvreur du Racing 92 Antoine Gibert reviennent aussi. Cela même si ce dernier évolue à un poste promis à un Matthieu Jalibert très en vue actuellement.
Titulaire lors de la dernière Coupe du monde, le numéro 10 devrait d’ailleurs retrouver bon nombre de « Mondialistes » à Marcoussis à la fin du mois. Si le cas des trentenaires interrogeait à l’issue de la compétition, ils ne devraient pas être mis de côté.
Questions en suspens
Le staff s’est appliqué à convaincre le pilier du Stade Rochelais Uini Atonio (33 ans, 57 sélections) et le deuxième ligne du Lou Romain Taofifenua (33 ans, 49 sél.) à ne pas prendre leur retraite internationale à des postes où les certitudes manquent. Preuve de cette recherche de continuité, Charles Ollivon (30 ans, 39 sél.) semble promis au rôle de capitaine.
Pour autant, Fabien Galthié semble agir au cas par cas. À l’aube de son second mandat, il s’interrogerait ainsi sur la nécessité de laisser souffler certains de ses cadres lors de ce Tournoi pour leur permettre de se régénérer. Une réflexion difficile tant sportivement qu’en termes managériaux qui porterait sur des éléments tels que le centre du Racing 92 Gaël Fickou ou le pilier gauche Cyril Baille. Aucune décision ne serait pour l’heure arrêtée. Le sélectionneur dispose encore de quelques jours pour affiner ses choix.
XV de France : des novices attendus, certains cadres au repos ?
Par Denys Kappès-Grangé
À près d’une semaine de l’annonce de la liste des 34 pour la préparation du Six-Nations, Fabien Galthié songe à lancer des jeunes et à laisser souffler des joueurs expérimentés
Triste « moiniversaire » en perspective. Lundi prochain, ça fera très exactement trois mois que l’équipe de France a été éliminée en quart de finale de « sa » Coupe du monde par l’Afrique du Sud. Mais pour ceux qui sont encore hantés par le « presque en-avant » d’Eben Etzebeth ou la course anticipée de Cheslin Kolbe, cette journée marquera aussi le début d’une semaine synonyme de nouveau départ pour les Bleus. Celle lors de laquelle le sélectionneur Fabien Galthié dévoilera les noms des 34 joueurs désignés pour préparer, à Marcoussis, le premier match du Tournoi des Six-Nations 2024, face à l’Irlande, le vendredi 2 février à Marseille.
Son staff a encore une journée de Champions Cup à observer avant d’arrêter une liste marquée, on le sait, par l’absence d’Antoine Dupont : le capitaine et demi de mêlée se prépare désormais avec France 7 en vue des Jeux Olympiques. Mais déjà, des tendances se dessinent. Des « nouvelles » têtes devraient apparaître dans le groupe élargi.
Le large profil du deuxième ligne toulousain Emmanuel Meafou (25 ans) devrait évidemment focaliser l’attention. Espéré par le staff avant même la dernière Coupe du monde, convoqué d’ailleurs en tant que joueur supplémentaire lors du Tournoi 2023 « pour prendre date », le puissant joueur d’origine australienne est désormais sélectionnable.
Depoortère, première ?
D’autres néophytes au niveau international pourraient être invités à franchir les portes du CNR. Si Maxime Lucu est LE candidat naturel à la succession d’Antoine Dupont derrière la mêlée, le Racingman Nolann Le Garrec pourrait bénéficier de son bon début de saison pour essayer la nouvelle dotation tricolore : coutumier des rassemblements du XV de France, présent sur la feuille de match en Italie en 2023, il n’a toujours pas été capé.
Ce pourrait également être le cas du troisième ligne de Toulon Esteban Abadie (26 ans) et, bien sûr, du centre champion du monde des moins de 20 ans de l’UBB Nicolas Depoortère (20 ans). Auteur d’un excellent début de saison, le Bordelais pourrait investir la résidence des Bleus. Les noms de l’arrière de l’UBB Romain Buros ou de l’ouvreur du Racing 92 Antoine Gibert reviennent aussi. Cela même si ce dernier évolue à un poste promis à un Matthieu Jalibert très en vue actuellement.
Titulaire lors de la dernière Coupe du monde, le numéro 10 devrait d’ailleurs retrouver bon nombre de « Mondialistes » à Marcoussis à la fin du mois. Si le cas des trentenaires interrogeait à l’issue de la compétition, ils ne devraient pas être mis de côté.
Questions en suspens
Le staff s’est appliqué à convaincre le pilier du Stade Rochelais Uini Atonio (33 ans, 57 sélections) et le deuxième ligne du Lou Romain Taofifenua (33 ans, 49 sél.) à ne pas prendre leur retraite internationale à des postes où les certitudes manquent. Preuve de cette recherche de continuité, Charles Ollivon (30 ans, 39 sél.) semble promis au rôle de capitaine.
Pour autant, Fabien Galthié semble agir au cas par cas. À l’aube de son second mandat, il s’interrogerait ainsi sur la nécessité de laisser souffler certains de ses cadres lors de ce Tournoi pour leur permettre de se régénérer. Une réflexion difficile tant sportivement qu’en termes managériaux qui porterait sur des éléments tels que le centre du Racing 92 Gaël Fickou ou le pilier gauche Cyril Baille. Aucune décision ne serait pour l’heure arrêtée. Le sélectionneur dispose encore de quelques jours pour affiner ses choix.
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Le rugby face à l’ère de la marchandisation : l’identité des joueurs sur les maillots, un tournant controversé
https://www.xvovalie.com/le-rugby-face-a-lere-de-la-marchandisation-lidentite-des-joueurs-sur-les-maillots-un-tournant-controverse/
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Scalp a écrit:Le rugby face à l’ère de la marchandisation : l’identité des joueurs sur les maillots, un tournant controversé
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Quel débat passionnant !!! Donc les novices vont se passionner pour notre sport au seul motif qu'ils pourront identifier les joueurs par leur nom ?
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Scalp a écrit:Le rugby face à l’ère de la marchandisation : l’identité des joueurs sur les maillots, un tournant controversé
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N'importe nawak !
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