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Raphaël Lakafia
2 participants
AllezUnion.com, Forum des supporters de l'Union Bordeaux Bègles - Rugby :: Union Bordeaux Bègles :: Côté tribune ... des sélectionneurs
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Raphaël Lakafia
https://twitter.com/UBBrugby/status/1689309895743471618?s=20
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« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
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Age : 56
Re: Raphaël Lakafia
Sympa cette vidéo ! Je découvre un tantinet ´le personnage ; ma foi de bonnes vibes !
le radis- Team modo
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Humeur : le radis noir ou blanc est d'or
Re: Raphaël Lakafia
le radis a écrit:Sympa cette vidéo ! Je découvre un tantinet ´le personnage ; ma foi de bonnes vibes !
Comme tu le disait, le club s'améliore en com ! et je suis d'accord avec toi, bon feeling avec Lakafia, il a l'air d'avoir bon esprit et de l'envie, ça devrait matcher avec l'UBB...
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« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
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Re: Raphaël Lakafia
https://www.sudouest.fr/sport/rugby/bordeaux-begles/union-bordeaux-begles-ubb-je-ne-suis-pas-en-train-de-faire-le-bilan-de-ma-carriere-dit-raphael-lakafia-16370964.php
Union Bordeaux-Bègles (UBB) : « Je ne suis pas en train de faire le bilan de ma carrière », dit Raphaël Lakafia
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Raphaël Lakafia : « Quand je me lève le matin ou quand je m’entraîne, je ne me dis pas : “Tu es joker Coupe du monde“. Je ne me prends pas la tête avec ça ».
Crédit photo : Jean-Maurice Chacun/SUD OUEST
Par Propos recueillis par Yoan Leshauriès - y.leshauries@sudouest.fr
Engagé par l’UBB comme joker Coupe du monde, Raphaël Lakafia (34 ans) sent que la fin approche. Mais il ne ferme pas la porte à l’idée de prolonger le plaisir
Non prolongé par Toulon après six années sur la Rade, Raphaël Lakafia (34 ans) a été engagé par l’Union Bordeaux-Bègles en tant que joker Coupe du monde. S’il sent que la fin de carrière approche, l’ex-international français (4 sélections) assure qu’il a « toujours envie de donner » et que l’heure du bilan n’est pas encore venue. Entré en jeu sur le terrain du Racing (23-18) le week-end dernier, il honorera sa première titularisation avec le club girondin face à Castres ce samedi (17 heures).
À 34 ans, dans quel état d’esprit êtes-vous à l’approche de la fin de carrière ?
Plein de choses s’entremêlent, c’est bizarre comme sensation. J’arrive au bout, je sais que c’est quasiment fini, qu’il ne reste pas beaucoup de temps. À l’intérieur de moi-même, il y a de la fierté de ce que j’ai fait, il y a toujours l’envie de jouer… Je veux profiter de tout, de toutes les séances, du bon comme du moins bon car parfois, c’est très dur. C’est vraiment ça qui m’anime aujourd’hui. Je me rappelle au quotidien que c’est vraiment cool de faire ça et que dans ma vie d’après, je ne retrouverai peut-être jamais ça. J’ai toujours adoré ce sport, je savais que je voulais être pro depuis que je suis gamin et franchement, j’en ai profité. J’ai eu de la chance d’avoir fait tout ça et il en reste encore un peu. J’ai toujours envie de donner.
Y a-t-il des choses qui étaient devenues de l’ordre de la routine et sur lesquelles vous portez plus attention ?
À chaque fois que j’ai changé de club et de contexte, ça m’a toujours fait du bien. On découvre de nouvelles choses, on partage des moments avec des personnes différentes. C’est toujours quelque chose de bénéfique. J’ai la chance de pouvoir évoluer à l’UBB cette saison. Les mecs que je côtoie ici m’apportent dans tous les secteurs : les entraîneurs, les prépas physiques, le nutritionniste… Ce sont de petites expériences qui s’accumulent et qui me renforcent en tant que personne.
« J’avais confiance, je savais qu’il y aurait une opportunité. Je me tenais prêt »
Non prolongé à Toulon, vous vous êtes retrouvé sans club pendant quelques semaines. Comment l’avez-vous vécu ?
Je ne l’ai pas mal vécu. J’avais confiance, je savais qu’il y aurait une opportunité. Sincèrement, je n’ai jamais douté. Je me tenais prêt. Je ne dis pas que ça a été tout le temps facile, que ça a été très confortable parce que quand on a une femme et deux enfants en bas âges, c’est une organisation. Mais j’étais sûr qu’il y aurait une opportunité. Il faut être clair, je n’aurais pas accepté n’importe quoi, je ne serais pas allé n’importe où en mettant mon petit équilibre familial en danger.
Comment prenez-vous ce rôle de joker Coupe du monde ? N’est-ce pas ingrat ?
Franchement, je ne me prends pas la tête avec ça. Quand je me lève le matin ou quand je m’entraîne, je ne me dis pas : « Tu es joker Coupe du monde ». Je prépare le match du week-end normalement. Alors oui, on peut se dire que ce statut n’est pas très confortable mais je ne le vis pas comme une pression négative. Je suis là pour apporter quelque chose, j’essaie de faire au mieux. Pour le reste, on verra bien ce qui se passera.
On compte sur vous à l’UBB pour votre expérience en ce début de saison. Ce rôle auprès des plus jeunes, c’est quelque chose de naturel chez vous ? Ou vous vous faites violence ?
Il n’y a pas de magie dans le rugby ou le sport de haut niveau. Quand on est là depuis un moment, ce n’est pas notre rôle d’attraper un jeune et de lui dire : « Écoute, je vais te montrer, moi, je sais ». Pas du tout. Les jeunes vous voient évoluer, regardent votre manière de vous entraîner. Si on peut leur apporter quelque chose par ce biais-là, on est là pour ça. Pour moi, ce rôle de transmission passe plus par de l’exemplarité plutôt que d’expliquer des choses.
Malgré votre âge, vous vous retrouvez dans le rôle du petit nouveau et vous n’avez pas échappé aux chambrages de Nans Ducuing. Ça fait bizarre ?
Il y a eu un petit bizutage, ça m’a fait rigoler… Enfin non, pas trop (rires). Ça fait partie du job, on arrive dans un nouveau club, il faut s’intégrer. Qu’on soit jeune ou vieux, il n’y a pas de passe-droit. J’ai joué le jeu, c’était plutôt cool. Mais je n’en veux pas qu’à Nans, j’en veux aussi à Ugo Boniface. Je n’en dirai pas plus.
Le compte-à-rebours de la fin de carrière est-il lancé dans votre tête ?
Non. Me connaissant, je ne me vois pas me dire : « Ça y est, c’est terminé ». Se dire que chaque jour qui passe est un jour en moins, c’est horrible. Le jour où ça s’arrêtera, je n’aurais absolument aucun regret sur ma carrière. Je suis fier de mon parcours. Un jour, ça va forcément s’arrêter : peut-être bientôt, peut-être plus tard. Mais je ne me mets pas de pression.
Quelle est votre plus grande fierté ?
(Il réfléchit) Je ne retiens pas un souvenir en particulier mais plutôt ce que le rugby m’a apporté. Ce dont je suis le plus fier, c’est d’avoir réussi à faire cette carrière, d’avoir une jolie femme et de beaux enfants. Que mes parents soient venus me voir jouer à l’autre bout du monde, qu’ils m’aient vu porter le maillot de l’équipe de France. Je ne retiens pas un match en particulier. Ma carrière, on l’a tous vécue avec ma famille. Dans dix ans, on parlera toujours de ça.
« Ce sont plus les gens de l’extérieur qui me parlent d’arrêter que moi-même. C’est un peu bizarre »
Avez-vous peur du vide après le rugby ?
Pas du tout, parce que je compte rester dans le rugby. Je vais devoir trouver des choses pour me challenger et continuer à m’entraîner parce que c’est ce que j’ai toujours fait et c’est ce qui me fait avancer.
Est-ce plus facile de se dire qu’on termine avec quelques titres sur son CV ?
Moi, je n’ai pas dit que j’arrêtais, hein (rires).
On vous a proposé quelque chose après le contrat de joker Coupe du monde ?
On ne m’a rien laissé entendre. C’est juste que moi, je ne suis pas en train de faire le bilan de ma carrière. Ce sont plus les gens de l’extérieur qui me parlent d’arrêter que moi-même. C’est un peu bizarre. J’aurais le temps de réfléchir à tout ça une fois que j’aurais fini.
Vous avez en tête de poursuivre après ce contrat de joker à l’UBB, ou même la saison prochaine ?
Je ne sais pas, je ne sais pas (rires).
En quoi le Raphaël Lakafia qui est arrivé à Biarritz en 2009 et celui d’aujourd’hui sont-ils différents ?
J’ai quinze ans de plus. Forcément, j’ai plus d’expérience, je suis plus réfléchi. J’accorde moins d’importance à des choses extérieures. Quand on est plus jeune, on essaie de plaire un peu à tout le monde. Aujourd’hui, je suis juste concentré sur moi, ma petite famille, que tous ceux qui m’entourent soient heureux.
CV Raphaël Lakafia
Né le 28 octobre 1988 (34 ans) à Tours
Nationalité Français
Mensurations 1,91 m, 110 kg
Postes Troisième ligne centre ou aile
Clubs successifs Bordeaux-Bègles (depuis 2023, joker CDM), Toulon (2017-2022), Stade Français (2014-2017), Biarritz (2009-2013), Grenoble (2007-2009)
International 4 sélections avec le XV de France (2011-2016)
Palmarès Champion de France (2015), Challenge européen (2012, 2017)
Union Bordeaux-Bègles (UBB) : « Je ne suis pas en train de faire le bilan de ma carrière », dit Raphaël Lakafia
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Raphaël Lakafia : « Quand je me lève le matin ou quand je m’entraîne, je ne me dis pas : “Tu es joker Coupe du monde“. Je ne me prends pas la tête avec ça ».

Par Propos recueillis par Yoan Leshauriès - y.leshauries@sudouest.fr
Engagé par l’UBB comme joker Coupe du monde, Raphaël Lakafia (34 ans) sent que la fin approche. Mais il ne ferme pas la porte à l’idée de prolonger le plaisir
Non prolongé par Toulon après six années sur la Rade, Raphaël Lakafia (34 ans) a été engagé par l’Union Bordeaux-Bègles en tant que joker Coupe du monde. S’il sent que la fin de carrière approche, l’ex-international français (4 sélections) assure qu’il a « toujours envie de donner » et que l’heure du bilan n’est pas encore venue. Entré en jeu sur le terrain du Racing (23-18) le week-end dernier, il honorera sa première titularisation avec le club girondin face à Castres ce samedi (17 heures).
À 34 ans, dans quel état d’esprit êtes-vous à l’approche de la fin de carrière ?
Plein de choses s’entremêlent, c’est bizarre comme sensation. J’arrive au bout, je sais que c’est quasiment fini, qu’il ne reste pas beaucoup de temps. À l’intérieur de moi-même, il y a de la fierté de ce que j’ai fait, il y a toujours l’envie de jouer… Je veux profiter de tout, de toutes les séances, du bon comme du moins bon car parfois, c’est très dur. C’est vraiment ça qui m’anime aujourd’hui. Je me rappelle au quotidien que c’est vraiment cool de faire ça et que dans ma vie d’après, je ne retrouverai peut-être jamais ça. J’ai toujours adoré ce sport, je savais que je voulais être pro depuis que je suis gamin et franchement, j’en ai profité. J’ai eu de la chance d’avoir fait tout ça et il en reste encore un peu. J’ai toujours envie de donner.
Y a-t-il des choses qui étaient devenues de l’ordre de la routine et sur lesquelles vous portez plus attention ?
À chaque fois que j’ai changé de club et de contexte, ça m’a toujours fait du bien. On découvre de nouvelles choses, on partage des moments avec des personnes différentes. C’est toujours quelque chose de bénéfique. J’ai la chance de pouvoir évoluer à l’UBB cette saison. Les mecs que je côtoie ici m’apportent dans tous les secteurs : les entraîneurs, les prépas physiques, le nutritionniste… Ce sont de petites expériences qui s’accumulent et qui me renforcent en tant que personne.
« J’avais confiance, je savais qu’il y aurait une opportunité. Je me tenais prêt »
Non prolongé à Toulon, vous vous êtes retrouvé sans club pendant quelques semaines. Comment l’avez-vous vécu ?
Je ne l’ai pas mal vécu. J’avais confiance, je savais qu’il y aurait une opportunité. Sincèrement, je n’ai jamais douté. Je me tenais prêt. Je ne dis pas que ça a été tout le temps facile, que ça a été très confortable parce que quand on a une femme et deux enfants en bas âges, c’est une organisation. Mais j’étais sûr qu’il y aurait une opportunité. Il faut être clair, je n’aurais pas accepté n’importe quoi, je ne serais pas allé n’importe où en mettant mon petit équilibre familial en danger.
Comment prenez-vous ce rôle de joker Coupe du monde ? N’est-ce pas ingrat ?
Franchement, je ne me prends pas la tête avec ça. Quand je me lève le matin ou quand je m’entraîne, je ne me dis pas : « Tu es joker Coupe du monde ». Je prépare le match du week-end normalement. Alors oui, on peut se dire que ce statut n’est pas très confortable mais je ne le vis pas comme une pression négative. Je suis là pour apporter quelque chose, j’essaie de faire au mieux. Pour le reste, on verra bien ce qui se passera.
On compte sur vous à l’UBB pour votre expérience en ce début de saison. Ce rôle auprès des plus jeunes, c’est quelque chose de naturel chez vous ? Ou vous vous faites violence ?
Il n’y a pas de magie dans le rugby ou le sport de haut niveau. Quand on est là depuis un moment, ce n’est pas notre rôle d’attraper un jeune et de lui dire : « Écoute, je vais te montrer, moi, je sais ». Pas du tout. Les jeunes vous voient évoluer, regardent votre manière de vous entraîner. Si on peut leur apporter quelque chose par ce biais-là, on est là pour ça. Pour moi, ce rôle de transmission passe plus par de l’exemplarité plutôt que d’expliquer des choses.
Malgré votre âge, vous vous retrouvez dans le rôle du petit nouveau et vous n’avez pas échappé aux chambrages de Nans Ducuing. Ça fait bizarre ?
Il y a eu un petit bizutage, ça m’a fait rigoler… Enfin non, pas trop (rires). Ça fait partie du job, on arrive dans un nouveau club, il faut s’intégrer. Qu’on soit jeune ou vieux, il n’y a pas de passe-droit. J’ai joué le jeu, c’était plutôt cool. Mais je n’en veux pas qu’à Nans, j’en veux aussi à Ugo Boniface. Je n’en dirai pas plus.
Le compte-à-rebours de la fin de carrière est-il lancé dans votre tête ?
Non. Me connaissant, je ne me vois pas me dire : « Ça y est, c’est terminé ». Se dire que chaque jour qui passe est un jour en moins, c’est horrible. Le jour où ça s’arrêtera, je n’aurais absolument aucun regret sur ma carrière. Je suis fier de mon parcours. Un jour, ça va forcément s’arrêter : peut-être bientôt, peut-être plus tard. Mais je ne me mets pas de pression.
Quelle est votre plus grande fierté ?
(Il réfléchit) Je ne retiens pas un souvenir en particulier mais plutôt ce que le rugby m’a apporté. Ce dont je suis le plus fier, c’est d’avoir réussi à faire cette carrière, d’avoir une jolie femme et de beaux enfants. Que mes parents soient venus me voir jouer à l’autre bout du monde, qu’ils m’aient vu porter le maillot de l’équipe de France. Je ne retiens pas un match en particulier. Ma carrière, on l’a tous vécue avec ma famille. Dans dix ans, on parlera toujours de ça.
« Ce sont plus les gens de l’extérieur qui me parlent d’arrêter que moi-même. C’est un peu bizarre »
Avez-vous peur du vide après le rugby ?
Pas du tout, parce que je compte rester dans le rugby. Je vais devoir trouver des choses pour me challenger et continuer à m’entraîner parce que c’est ce que j’ai toujours fait et c’est ce qui me fait avancer.
Est-ce plus facile de se dire qu’on termine avec quelques titres sur son CV ?
Moi, je n’ai pas dit que j’arrêtais, hein (rires).
On vous a proposé quelque chose après le contrat de joker Coupe du monde ?
On ne m’a rien laissé entendre. C’est juste que moi, je ne suis pas en train de faire le bilan de ma carrière. Ce sont plus les gens de l’extérieur qui me parlent d’arrêter que moi-même. C’est un peu bizarre. J’aurais le temps de réfléchir à tout ça une fois que j’aurais fini.
Vous avez en tête de poursuivre après ce contrat de joker à l’UBB, ou même la saison prochaine ?
Je ne sais pas, je ne sais pas (rires).
En quoi le Raphaël Lakafia qui est arrivé à Biarritz en 2009 et celui d’aujourd’hui sont-ils différents ?
J’ai quinze ans de plus. Forcément, j’ai plus d’expérience, je suis plus réfléchi. J’accorde moins d’importance à des choses extérieures. Quand on est plus jeune, on essaie de plaire un peu à tout le monde. Aujourd’hui, je suis juste concentré sur moi, ma petite famille, que tous ceux qui m’entourent soient heureux.
CV Raphaël Lakafia
Né le 28 octobre 1988 (34 ans) à Tours
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Mensurations 1,91 m, 110 kg
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