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Laurent Marti : « seule la réussite nous intéresse » S.O du 24/08/10
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Laurent Marti : « seule la réussite nous intéresse » S.O du 24/08/10
http://www.sudouest.fr/2010/08/24/laurent-marti-seule-la-reussite-nous-interesse-167973-773.php
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<< SUD OUEST>> Dans quel état d'ésprit abordez vous cette saison ?
Laurent Marti. Sportivement, on est conscient qu’il y a un gros renouvellement du groupe, beaucoup de recrues et donc qu’il va falloir certainement un petit temps d’adaptation. Mais on sait aussi qu’on n’a pas le choix : on commence par deux matches à la maison et il faut impérativement deux victoires. Nous avons repris assez tôt, nous avons eu une préparation sérieuse, on a joué quatre matches amicaux, donc nous devrons être prêts.
Le choix d’autant modifier l’effectif est-il un pari ?
S’il n’y avait pas eu la crise de cet hiver, le renouvellement aurait sans doute était moins important car, cela nous aurait permis de nous occuper avant de certains qu’on voulait absolument garder. Mais, d’un autre côté, je crois qu’on arrivait au bout d’un cycle de trois ans avec des résultats relativement modestes, à part peut-être la dernière saison où il y a eu des bonne schoses. Qu’il y ait du sang neuf et qu’on parte sur un nouveau cycle ce n’est peut-être pas plus mal.
Le groupe précédent construit sur trois ans n’a pas permis d’atteindre les demi-finales. Tirez-vous un constat d’échec ou est-ce seulement logique en raison des moyens du club ?
Des erreurs, on en commet tous. Après, il faut se rappeler notre point de départ : on avait un groupe de joueurs en fin de cycle, on n’avait pas d’aura, pas d’image, pas de crédibilité et pas d’argent. Donc je crois qu’on peut dire qu’on est pas loin d’avoir tiré la quintescence des moyens dont on disposait. Après, je dirais que la principale erreur, qui n’en est pas réellement une, est de ne pas avoir réussi à convaincre des joueurs que l’on voulait et qui aujourd’hui ont explosé en Pro D2 voire en Top 14. Ces garçons, on les a reçus, on leur a parlé pour qu’ils nous rejoignent mais à l’époque on n’était pas assez attractif.
Vous sentez que vous l’êtes plus aujourd’hui ?
Oui. Lors de cet intersaison, et c’est nouveau, personne n’a reculé en s’interrogeant sur l’avenir de Bordeaux-Bègles tant sportivement que sur la pérennité du club. On a désormais l’image d’un club sérieux, ambitieux, qui se structure et qui sait où il veut aller. Et on a toujours cet avantage, qui est parfois un inconvénient, d’être à Bordeaux : chacun sait qu’il y a un potentiel économique, et donc un projet crédible, et connaît la qualité de vie.
Qu’est-ce qui a changé en un an ?
Je dirais que la crise traversée a fait prendre conscience au monde politique et économique de la difficulté de notre situation, notre fragilité quelque part et on a pu prendre tous les Bordelais à témoin. Des efforts ont été fait, des efforts encore insuffisants, mais j’y vois deux conséquences positives : la première est que le renouvellement du partenariat a été plus facile et je crois que l’on peut dire aujourd’hui que, même si je devais partir dans les deux ans, la pérennité du club est assurée. C’est un grand pas en avant. Si j’avais dû me retirer dès l’hiver dernier, j’étais inquiet pour l’avenir du club et ce n’est pas ce que je souhaite : si je m’en vais un jour, j’ai envie de pouvoir me dire que j’ai mis ce club sur de bons rails.
Vous envisagez de partir dans les deux ans ?
Pas dans l’immédiat, car je repars sur un cycle de cette durée. Mais on ne sait jamais, je reste très engagé à titre personnel, on a réinvesti tout l’argent du partenariat que la crise a amené de partenariats et on a besoin de sentir un constat croissant. Et il ne faut pas se voiler la face si les résultats sont moins bons que la saison dernière, ce sera un énorme échec et il sera difficile de rebondir.
Ce cycle est votre dernière chance pour atteindre le Top 14 ?
Oui, à titre personnel, mais pas pour le club : cela peut être une rampe de lancement pour quelqu’un qui aurait plus de moyens que moi. Ce serait bien, mieux que de partir brutalement. Notre partenariat s’est consolidé et je n’ose pas penser que ces gens se retireront alors qu’ils verraient le club continuer à progresser.
Vous avez préféré investir essentiellement dans la masse salariale plutôt que sur la communication ou le marketing. Pourquoi ?
Là-dessus, idées très claires, peut-être que je me trompe, mais à Bordeaux ça ne sert à rien de s’offrir des campagnes de communication mirobolantes tant qu’on n’est pas au moins dans le haut du tableau se Pro D2. C’est vrai dans toutes les villes mais encore plus dans les grandes et ici, ce sont les résultats sportifs qui font venir des acteurs économqiues et sensibilisent le monde politique.
C’est la leçon du match à Chaban-Delmas de l’an dernier ?
Il est évident que si, ce jour-là, on avait gagné et on était rentré dans les cinq premiers, il n’y aurait sans doute pas eu de crise. Chaban reste un énorme succès populaire, un souvenir magique, mais tout est retombé ensuite.
Vous imaginez y retourner si la saison se déroulait bien ?
Pas cette année car je ne vois pas d’affiche en Pro D2 qui le justifierait. Pour cela, il nous fallait la Rochelle, Agen, ou le Toulon de l’époque… après, si par grand bonheur on venait à jouer une demi-finale, il n’est pas évident que l’on jouerait à Chaban car on priviligierait l’aspect sportif et on opterait pour la disputer dans notre chaudron. Je mets quand même un petit bémol car ça pourrait dépendre de la saison et de l’équipe qu’on affronterait à ce moment-là.
De nouvelles entreprises se sont engagées à vos côtés, certaines amenées via des intermédiaires. Vous on-elles demandé des choses en retour ?
Non. J’ai fait plein de rencontres humaines intéressantes et enrichissantes de gens qui, certes, avaient été sollicités mais qui ont mis beaucoup de bonne volonté à le faire, qui ont vu combien on était sincère, passionné et sérieux. Je pense ces gens-là n’auront pas forcément envie de nous quitter. Et qu’il ont pris conscience de leur rôle d’acteurs pour la société.
Vous avez beaucoup misé sur des joueurs étrangers. Pourquoi ?
Marc (Delpoux, le manageur, NDLR) avait l’expérience de la gestion d’étrangers et ne craint pas ce mode de fonctionnement. Et c’est aussi la leçon des trois années que mon venons de vivre : la politique « gardons les meilleurs jeunes et faisons les progresser » est difficile à tenir car tant que tu n’es pas au haut niveau de Pro D2, tes meilleurs jeunes veulent partir et les autres vont ailleurs. Et à la fin tu tournes en rond : tu perds tes meilleurs jeunes donc tu n’as pas de résultat, et ça repart. Là, le recrutement s’est fait osmose avec Marc, Vincent (Etcheto) et Laurent (Armand) : on a chacun joueur fétiche, mais chacun écoutait les arguments de l’autre et s’il y a une déception personne ne reprochera à l’autre. On a décidé ensemble.
Et qu’avez-vous dit au groupe ?
Pour l’instant, je suis très peu intervenu, uniquement pour le discours de bienvenue. Je le ferai plus précisément avant le match de Colomiers. Je dirais simplement qu’il faut gagner, que seule la réussite nous intéresse. Personnellement, je ne ferai aucun cadeau car des sacrifices énormes ont été faits pour ce club, ces joueurs alors en retour une seule chose m’intéresse : la victoire.
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<< SUD OUEST>> Dans quel état d'ésprit abordez vous cette saison ?
Laurent Marti. Sportivement, on est conscient qu’il y a un gros renouvellement du groupe, beaucoup de recrues et donc qu’il va falloir certainement un petit temps d’adaptation. Mais on sait aussi qu’on n’a pas le choix : on commence par deux matches à la maison et il faut impérativement deux victoires. Nous avons repris assez tôt, nous avons eu une préparation sérieuse, on a joué quatre matches amicaux, donc nous devrons être prêts.
Le choix d’autant modifier l’effectif est-il un pari ?
S’il n’y avait pas eu la crise de cet hiver, le renouvellement aurait sans doute était moins important car, cela nous aurait permis de nous occuper avant de certains qu’on voulait absolument garder. Mais, d’un autre côté, je crois qu’on arrivait au bout d’un cycle de trois ans avec des résultats relativement modestes, à part peut-être la dernière saison où il y a eu des bonne schoses. Qu’il y ait du sang neuf et qu’on parte sur un nouveau cycle ce n’est peut-être pas plus mal.
Le groupe précédent construit sur trois ans n’a pas permis d’atteindre les demi-finales. Tirez-vous un constat d’échec ou est-ce seulement logique en raison des moyens du club ?
Des erreurs, on en commet tous. Après, il faut se rappeler notre point de départ : on avait un groupe de joueurs en fin de cycle, on n’avait pas d’aura, pas d’image, pas de crédibilité et pas d’argent. Donc je crois qu’on peut dire qu’on est pas loin d’avoir tiré la quintescence des moyens dont on disposait. Après, je dirais que la principale erreur, qui n’en est pas réellement une, est de ne pas avoir réussi à convaincre des joueurs que l’on voulait et qui aujourd’hui ont explosé en Pro D2 voire en Top 14. Ces garçons, on les a reçus, on leur a parlé pour qu’ils nous rejoignent mais à l’époque on n’était pas assez attractif.
Vous sentez que vous l’êtes plus aujourd’hui ?
Oui. Lors de cet intersaison, et c’est nouveau, personne n’a reculé en s’interrogeant sur l’avenir de Bordeaux-Bègles tant sportivement que sur la pérennité du club. On a désormais l’image d’un club sérieux, ambitieux, qui se structure et qui sait où il veut aller. Et on a toujours cet avantage, qui est parfois un inconvénient, d’être à Bordeaux : chacun sait qu’il y a un potentiel économique, et donc un projet crédible, et connaît la qualité de vie.
Qu’est-ce qui a changé en un an ?
Je dirais que la crise traversée a fait prendre conscience au monde politique et économique de la difficulté de notre situation, notre fragilité quelque part et on a pu prendre tous les Bordelais à témoin. Des efforts ont été fait, des efforts encore insuffisants, mais j’y vois deux conséquences positives : la première est que le renouvellement du partenariat a été plus facile et je crois que l’on peut dire aujourd’hui que, même si je devais partir dans les deux ans, la pérennité du club est assurée. C’est un grand pas en avant. Si j’avais dû me retirer dès l’hiver dernier, j’étais inquiet pour l’avenir du club et ce n’est pas ce que je souhaite : si je m’en vais un jour, j’ai envie de pouvoir me dire que j’ai mis ce club sur de bons rails.
Vous envisagez de partir dans les deux ans ?
Pas dans l’immédiat, car je repars sur un cycle de cette durée. Mais on ne sait jamais, je reste très engagé à titre personnel, on a réinvesti tout l’argent du partenariat que la crise a amené de partenariats et on a besoin de sentir un constat croissant. Et il ne faut pas se voiler la face si les résultats sont moins bons que la saison dernière, ce sera un énorme échec et il sera difficile de rebondir.
Ce cycle est votre dernière chance pour atteindre le Top 14 ?
Oui, à titre personnel, mais pas pour le club : cela peut être une rampe de lancement pour quelqu’un qui aurait plus de moyens que moi. Ce serait bien, mieux que de partir brutalement. Notre partenariat s’est consolidé et je n’ose pas penser que ces gens se retireront alors qu’ils verraient le club continuer à progresser.
Vous avez préféré investir essentiellement dans la masse salariale plutôt que sur la communication ou le marketing. Pourquoi ?
Là-dessus, idées très claires, peut-être que je me trompe, mais à Bordeaux ça ne sert à rien de s’offrir des campagnes de communication mirobolantes tant qu’on n’est pas au moins dans le haut du tableau se Pro D2. C’est vrai dans toutes les villes mais encore plus dans les grandes et ici, ce sont les résultats sportifs qui font venir des acteurs économqiues et sensibilisent le monde politique.
C’est la leçon du match à Chaban-Delmas de l’an dernier ?
Il est évident que si, ce jour-là, on avait gagné et on était rentré dans les cinq premiers, il n’y aurait sans doute pas eu de crise. Chaban reste un énorme succès populaire, un souvenir magique, mais tout est retombé ensuite.
Vous imaginez y retourner si la saison se déroulait bien ?
Pas cette année car je ne vois pas d’affiche en Pro D2 qui le justifierait. Pour cela, il nous fallait la Rochelle, Agen, ou le Toulon de l’époque… après, si par grand bonheur on venait à jouer une demi-finale, il n’est pas évident que l’on jouerait à Chaban car on priviligierait l’aspect sportif et on opterait pour la disputer dans notre chaudron. Je mets quand même un petit bémol car ça pourrait dépendre de la saison et de l’équipe qu’on affronterait à ce moment-là.
De nouvelles entreprises se sont engagées à vos côtés, certaines amenées via des intermédiaires. Vous on-elles demandé des choses en retour ?
Non. J’ai fait plein de rencontres humaines intéressantes et enrichissantes de gens qui, certes, avaient été sollicités mais qui ont mis beaucoup de bonne volonté à le faire, qui ont vu combien on était sincère, passionné et sérieux. Je pense ces gens-là n’auront pas forcément envie de nous quitter. Et qu’il ont pris conscience de leur rôle d’acteurs pour la société.
Vous avez beaucoup misé sur des joueurs étrangers. Pourquoi ?
Marc (Delpoux, le manageur, NDLR) avait l’expérience de la gestion d’étrangers et ne craint pas ce mode de fonctionnement. Et c’est aussi la leçon des trois années que mon venons de vivre : la politique « gardons les meilleurs jeunes et faisons les progresser » est difficile à tenir car tant que tu n’es pas au haut niveau de Pro D2, tes meilleurs jeunes veulent partir et les autres vont ailleurs. Et à la fin tu tournes en rond : tu perds tes meilleurs jeunes donc tu n’as pas de résultat, et ça repart. Là, le recrutement s’est fait osmose avec Marc, Vincent (Etcheto) et Laurent (Armand) : on a chacun joueur fétiche, mais chacun écoutait les arguments de l’autre et s’il y a une déception personne ne reprochera à l’autre. On a décidé ensemble.
Et qu’avez-vous dit au groupe ?
Pour l’instant, je suis très peu intervenu, uniquement pour le discours de bienvenue. Je le ferai plus précisément avant le match de Colomiers. Je dirais simplement qu’il faut gagner, que seule la réussite nous intéresse. Personnellement, je ne ferai aucun cadeau car des sacrifices énormes ont été faits pour ce club, ces joueurs alors en retour une seule chose m’intéresse : la victoire.
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« Patere ut Vinceres !!! » « Souffrir pour Vaincre !!! ». L'esprit champion n'est pas qu'une histoire de talent, mais aussi d'âme et de coeur. Il n'y aurait pas de victoires s'il n'y avait pas, par instants, des chutes, des défaites, des tentations de ployer les genoux.

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