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Message  le radis Sam 1 Oct 2016 - 15:46

Bon bon bon.
Effectivement le joueur LB Madaule est attendu aussi...

Sinon je ne déteste pas ce genre de discours :chambreur:
:clap:
Cela me rappelle celui d'Ole Avei.

le radis
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Message  biscouette Sam 1 Oct 2016 - 16:14

Bien, Jeff  Yesss

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Message  patrick Ven 7 Oct 2016 - 15:08

SO :

Jefferson Poirot : A l'UBB, "le meilleur est à venir"
Arnaud David

"Sud Ouest". Une semaine après avoir prolongé pour trois ans votre contrat avec l'UBB, vous sentez-vous libéré d'un poids ?

Jefferson Poirot. Oui. J'ai été indécis jusqu'au bout. Jusqu'à la veille de ma signature, j'étais un peu perdu. Si je me sens libéré c'est que j'ai eu le déclic, j'ai compris quel challenge m'intéressait le plus. Maintenant, il faut assumer et tout faire pour que Bordeaux passe le cap. C'est le challenge que je voulais.

Qu'est ce qui a fait pencher votre décision en faveur de Bordeaux plutôt que de Clermont ?

Réellement, ça a été dur. Après avoir rencontré Laurent Marti qui m'a rassuré par son discours, j'ai vu Gershon Pinon, le préparateur mental avec qui je travaille depuis deux ans. Il connaît mes moteurs. On s'est projeté sur les trois ans à venir, sur ce qui m'intéressait le plus. Clermont m'offrait la garantie de disputer des matches de phases finales en Top 14 et sans doute en Coupe d'Europe. Mais poursuivre à l'UBB, c'était continuer de construire ce que j'avais commencé avec d'autres depuis mon arrivée en 2012. En pensant à la courbe d'évolution de l'UBB, je me suis dis que le meilleur était à venir. Il y avait aussi le fait d'être porteur d'un projet, d'avoir des responsabilités. C'est une opportunité rare quand on a à 23 ans.

Financièrement, les offres des deux clubs étaient-elles proches ?

Les propositions sont égales.

Quand Clermont vous a approché, y avez-vous vu une forme de reconnaissance ?

Cela a été une fierté. Clermont, c'est du très haut niveau. Il y avait aussi la perspective de jouer avec Rabah Slimani mon équipier en équipe de France. Au premier abord, il y avait beaucoup d'éléments réunis pour que j'aille à Clermont. Après, la réflexion s'est installée. J'ai vraiment pesé le pour et le contre. J'ai même fait un tableau avec les points positifs de chaque club. Sur mon tableau, il y avait 22 points pour chacun. D'où mon indécision.

Cette incertitude a-t-elle parasité votre début de saison ?

Oui. Il y a eu des moments ou sur le terrain, je me sentais un pied dedans, un pied dehors. Il y a des actions où j'étais à fond, d'autres où je ne faisais pas l'effort. Quand je débriefais mon match, je me disais que ça ne venait pas de rien. Mon indécision se révélait dans mes actions.

Vous semblez être dans l'introspection permanente.

J'essaie de tout analyser. Il y a de petits points dans l'attitude par exemple qui participent à créer l'image d'un joueur. Quand j'ai commencé en pro, je mettais toujours mes mains derrière la tête pour récupérer. Cela renvoyait une image de joueur fatigué. J'ai changé cela. Avant je mettais mes chaussettes en bas des mollets. Maintenant je les plie car le bourrelet en bas des chevilles, donne aussi une image lourde, fatiguée. C'est Christian Ramos, le préparateur mental de l'équipe de France qui m'a sensibilisé à ces petits détails. Bizarrement, c'est quand j'ai commencé à y faire attention que les sélectionneurs ont commencé à s'intéresser à moi. Dans mon approche, j'essaie de gagner ces petits pourcentages qui permettent de s'améliorer.

En début de saison, vous avez réclamé du temps de jeu. Il y avait une forme de prise de risque dans cette revendication.

Je sentais que c'était le moment, que j'étais plus qu'avant capable de l'assumer. Je l'ai exprimé publiquement. À Bordeaux, j'ai toujours été placé dans un environnement confortable. J'ai été c ouvé. Raphaël Ibanez m'a beaucoup protégé. Mais il faut savoir aussi prendre des risques.

Etre un leader, qu'est que cela signifie au quotidien ?

C'est être exigeant, s'entraîner un peu plus. C'est être à l'écoute de mes équipiers si quelque chose ne va pas. Je suis remplaçant ce week-end mais j'essaie de donner le maximum à l'entraînement. Et puis, c'est d'abord être au meilleur niveau sur le terrain. Le vrai leader dans notre groupe c'est Louis Benoit Madaule. Lui, il est toujours à 100 %. Si on était tous comme lui, on passerait sur beaucoup plus de monde.

Êtes-vous plusieurs à l'UBB à partager cette ambition ?

Oui. C'est pour aussi que je suis resté. On possède un noyau dur solide. C'est plutôt très bon pour l'avenir.

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Message  patrick Jeu 13 Oct 2016 - 18:50

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Message  enzo Jeu 13 Oct 2016 - 21:24

Gamin de Périgueux, en cadet de mémoire (il y a + de 40 ans), j'ai joué deux fois contre Lalinde. Je me souviens d'un stade sur les bords de la Dordogne et des maillots aux couleurs identiques à ceux de Narbonne (noir et orange). Il y avait aussi une piste d'athlétisme en cendrée autour.
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Message  biscouette Sam 15 Oct 2016 - 1:36

enzo a écrit:Gamin de Périgueux, en cadet de mémoire (il y a + de 40 ans), j'ai joué deux fois contre Lalinde. Je me souviens d'un stade sur les bords de la Dordogne et des maillots aux couleurs identiques à ceux de Narbonne (noir et orange). Il y avait aussi une piste d'athlétisme en cendrée autour.
Héhé, je ne me souviens plus bien… je sais que j'ai joué contre Lalinde mais peut-être pas là-bas… Quelques temps après toi (80s)… C'est drôle il parle de Jo Baladier dans l'article, tu as dû le connaître aussi Enzo, non ? Il était intervenu à l'école de rugby pour nous faire travailler le jeu au pied… Un bon souvenir.
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Message  marchal Mer 4 Jan 2017 - 12:49

voila ce qui arrive quand on reprend "trop tot"
http://rugby-scapulaire.com/breves/40798-trois-mois-dabsence-pour-poirot

ceci dit bon courage jeff
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Message  le radis Mer 4 Jan 2017 - 13:39

Pour compléter le lien de marchal
https://www.francebleu.fr/sports/rugby/ubb-ecarte-des-terrains-pour-trois-mois-jefferson-poirot-va-manquer-le-tournoi-des-6-nations-1483528878

Donc Poux n'est pas prévu pour entrer dans la rotation à gauche, mais Auzqui oui.
Pour ce qui est de X Civil à droite...
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Message  sudiste Mer 4 Jan 2017 - 13:52

3 mois pour une blessure à l'échauffement Shocked Shocked

Là franchement le logiciel de prévention des blessures déconne complet mad2 mad2
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Message  léopold Mer 4 Jan 2017 - 16:03

Pour les 6 nations pas grave on s'en remettra, pour nous c'est autre chose.
Sudiste à raison, ce nouveau logiciel se comporte comme le chat noir,nos gars n'ont décidément pas de chance.
Tout ce travail physique n'est il pas propice à toutes ses blessures, tendons, muscles etc...
Le rugby est de plus en plus une machine à casser. :siffle:
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Message  biscouette Ven 6 Jan 2017 - 1:45

Vraiment pas de bol, bon c'est quand même bizarre… le froid peut-être ? En tout cas bon courage à lui ! yesbx
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Message  le radis Mer 19 Avr 2017 - 14:04

Vu sur RS qui reprend l'interview de TV7 diffusée lundi 17 avril (2017 :chambreur: )

: « Notre championnat est un championnat d’avants, où il faut être costauds, avoir une grosse conquête. Mais il y a aussi une identité UBB. On est identifié par nos supporters et le rugby français par rapport à ça et je pense qu’il ne faut pas que l’on se perde par rapport à ça. On n’est pas une équipe comme les autres. On est différent et on veut cultiver cette différence. C’est ce qui nous a aidés à monter en Top 14 et à y rester, à aller chercher la Champions Cup et à avoir le premier public d’Europe. On ne doit pas s’éloigner de cette identité mais être conscient que le Top 14 est un championnat rude. Devant, il faut peut-être que l’on monte le curseur et que l’on se mette sur un niveau d’agressivité autre, avec un peu moins de sympathie. On a toujours été une équipe un peu sympathique et peut-être que parfois on se perd là-dedans. On est capable d’être agressifs sur les gros matchs, quand il y a un fort enjeu, que l’on a un peu le couteau sous la gorge. On va peut-être devoir maintenant plus dicter notre loi et ne pas attendre que les autres fassent les choses

Là toute de suite, je m'y retrouve bp plus.


Dernière édition par le radis le Mer 19 Avr 2017 - 17:52, édité 1 fois
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Message  Force483 Mer 19 Avr 2017 - 17:29

100% d'accord avec ces propos, mais attention ! Agressivité ne veut pas dire multiplication de fautes ! Or, chez nous, il semble que çà aille de paire !
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Message  patrick Ven 23 Juin 2017 - 23:22

L'Equipe :

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Message  patrick Ven 6 Oct 2017 - 11:43

L'Equipe :

« Je sentais que j'étais entamé » Jefferson Poirot , le pilier de l'UBB, a mis du temps à digérer la lourde préparation physique des internationaux, qui a du même coup retardé son intégration dans l'équipe.
AB

DE NOTRE ENVOYÉ SPÉCIAL PERMANENT à BORDEAUX

« Un début de saison difficile »

« On peut parler d'un début difficile, même s'il y a eu une nette évolution samedi dernier à Oyonnax. Je me suis senti bien sur une demi-heure (il est entré en jeu à la place de Sébastien Taofifenua à la 52 minute). Sur tous les autres matches, j'étais plus dans le dur, en manque d'énergie, de dynamisme. Je sentais que j'étais entamé. Dans l'impact, j'étais moins solide, moins "gazé", sans pouvoir d'accélération sur le dernier pas. Mais, depuis mon premier match à Castres (2E j., 2 septembre), où j'avais vraiment été très en difficulté, ç'a été de mieux en mieux. Et contre "Oyo", j'ai senti que je pouvais enfin enchaîner les phases. »

« Contraint à taper dans les réserves »

« J'étais dans le groupe dit "déplacement", le plus difficile selon le staff de l'équipe de France. C'était un programme avec beaucoup de courses longues, de fond, qui m'a contraint à beaucoup taper dans les réserves. Pour tout le monde, les semaines comportaient cinq jours de travail. Moi, il me fallait courir cinq jours par semaine, et c'était compliqué. Quand on joue première-ligne, qu'on est un peu lourd (118 kg), c'est bien aussi de trancher et d'aller sur le vélo parfois, comme on le fait en club. Ce n'était jamais hyper long, mais toujours très intensif avec plusieurs modules par jour et une grosse séance de course minimum, donc, parfois couplée avec des répétitions d'exercices d'haltérophilie cumulés à des courses sur le terrain. Comment je vivais d'être à part de l'équipe pendant cette préparation ? Il y a eu une forme de frustration, l'impression de ne rien avoir à faire avec l'équipe. En gros, quelque chose se construit, l'équipe a commencé la saison sans toi, et tu es sur le côté. Tu essaies de retrouver ta place, mais tu n'as rien à dire. Et quand tu reprends la compétition, tu sens en plus que tu es en dessous, presque un poids pour l'équipe, que sur le terrain tu n'es pas légitime alors que tu as un statut d'international, c'est hyper compliqué. »

« Je ne me suis pas affolé »

« Julien Deloire (responsable de la cellule de préparation physique à la FFR ) m'avait dit : "Pendant deux ou trois semaines, tu ne seras pas super bien." Donc, je ne me suis pas affolé. Puis, j'ai aussi été très bien géré par l'UBB. Avant la réception du Stade Français (3E j., 9 septembre) , le club m'a mis toute la fin de semaine au repos. Je me suis bloqué le dos le mardi, et ça faisait aussi un moment que je me plaignais des ischios, des adducteurs, de tensions, de douleurs musculaires, où l'on sent qu'on ne peut pas accélérer parce qu'on n'est pas en confiance sur le corps. Donc, le club m'a permis de me reposer sur quatre, cinq jours et de repartir sur des bases saines. Comment je vis de ne plus être le numéro 1 à mon poste en club (derrière Sébastien Taofifenua) ? Heureusement pour l'UBB qu'il n'y avait pas que des joueurs à mon niveau sur le terrain (il rit) . Mais il faut essayer de se dire que c'est normal, que les coéquipiers ont commencé un mois et demi avant toi, et que le décalage ne se comble pas comme ça ! Il faut se refermer sur soi-même et se fixer des objectifs intermédiaires, se montrer un peu mieux chaque week-end. Mais je sais qu'en interne, à l'UBB, ç'a été un problème. Jusqu'à la semaine dernière, les coaches ne comprenaient pas pourquoi j'étais un peu à côté, que je ne disais rien. Or j'avais besoin de me replier sur moi, de regarder ma progression. »

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Message  patrick Ven 10 Aoû 2018 - 15:22

Midol :

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Puisse sa nouvelle responsabilité faire murir Jefferson et lui permettre d'être le fer de lance régulier de nos gros comme il en a sans doute les moyens.

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Message  patrick Lun 21 Jan 2019 - 9:38

Quelques images de la remise de l'oscar du Midol à JP.







Marty le président catalan, Worsley entraineur de l'UBB, on sent que ça bosse sérieux dans l'organisation Magellan rire

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Message  Scalp Mar 16 Avr 2019 - 12:48

L'ÉQUIPE : https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Jefferson-poirot-je-me-suis-dit-c-est-mort-je-ne-fais-pas-la-coupe-du-monde/1009574

Jefferson Poirot (UBB) : «Je me suis dit : ''C'est mort, je ne fais pas la Coupe du monde''»

Touché au genou droit face à l'Irlande mi-mars, le pilier gauche de Bordeaux-Bègles a cru sur le coup dire adieu à son rêve de Mondial. Moins gravement blessé que prévu, il a démarré sa rééducation avec le Japon dans le viseur.

Immobilisé une quinzaine de jours à la suite de son opération du genou droit (rupture du ligament latéral interne), Jefferson Poirot (26 ans) a retrouvé le chemin du centre d'entraînement de Bordeaux-Bègles pour entamer sa rééducation début avril. Après une semaine de soins, le pilier de l'équipe de France (26 sélections) s'est remis au vélo la semaine dernière et espère reprendre la course d'ici à début mai. Vendredi 5 avril, après un déjeuner au stade Moga, Jefferson Poirot s'est confié à L'Équipe. Le capitaine de l'UBB est revenu sur sa blessure au genou, le Tournoi raté avec l'équipe de France, son absence jusqu'à la fin de saison avec son club, l'épisode du capitanat de Guilhem Guirado et la Coupe du monde qui se profile au Japon (20 septembre-2 novembre).

Sa blessure : «L'ascenseur émotionnel»

«Avez-vous revu les images de votre blessure (le 10 mars, contre l'Irlande) ?
J'ai vu une image arrêtée, mais pas la vidéo. Je n'en ai pas envie. J'ai du mal à regarder ce type d'images. Le genou, c'était ma hantise...

Est-ce volontaire de la part de Cian Healy ?

L'action est arrêtée. Il a le temps de visualiser ce qu'il va faire. Il y a donc une part intentionnelle dans son geste. Il voit ma jambe...

Ressentez-vous de la rancoeur ?
Oui, je le garde dans un coin de la tête...

Quand vous vous blessez, qu'est-ce qui vous traverse l'esprit ?
Je sens mon genou partir et je l'entends craquer. Je me dis que tout a lâché, croisés, ménisque, latéral interne... Je me suis dit tout de suite : ''C'est mort, je ne fais pas la Coupe du monde.'' Le kiné arrive auprès de moi et je lui répète la même chose. Du coup, il ne teste pas mon genou.

Vous pensiez souvent à une éventuelle blessure ?
Non, mais je m'étais déjà dit : "Si je me fais le genou maintenant, c'est foutu." Ça n'a jamais été un frein pour jouer, mais cette peur remontait à la surface de temps en temps. Quand je rentre aux vestiaires, je croise le docteur qui venait de recoudre Demba (Bamba). Il teste mon genou et me dit : "Les croisés sont en place." Ça me rassure un peu, mais j'ai du mal à y croire. Le soir, je n'arrive pas à dormir. Je regarde un film, deux films et vers quatre heures du matin, ma femme m'envoie un message pour me dire qu'elle a des contractions et me demande de rentrer au plus vite ! Pourtant, la veille du départ en Irlande, son gynécologue lui avait dit qu'elle n'avait aucune chance d'accoucher pendant mon absence. Ma blessure a dû tout déclencher. Nouveau coup de stress. Je cherche un billet pour rentrer, mais le Dublin-Bordeaux est complet. Heureusement, la Fédération, qui avait affrété un vol, m'a trouvé une place. J'ai rallié Bordeaux le lundi en fin d'après-midi. Le soir à 22 heures, on a filé à la maternité. Ma fille est née le mardi matin à 10h30. À 13 heures, j'avais mon IRM du genou... Le verdict est tombé : ligament latéral interne rompu et opération. Ça a été l'ascenseur émotionnel pendant quarante-huit heures.

L'opération était-elle obligatoire ?

Non. Mais sans opération, il y avait plus d'incertitudes. Là, je savais que j'en avais pour trois mois, jusqu'au 15 juin, soit juste avant l'annonce de la liste pour le Mondial (18 juin). Ça me laisse une chance de prétendre à la Coupe du monde.

Dans quel état d'esprit êtes-vous aujourd'hui ?

Ça a été dur sur le coup car j'avais idéalisé mon retour en club avec de beaux objectifs en vue. Mais j'ai vite rebasculé sur un nouveau challenge, sur moi-même, pour optimiser ma récupération. Ça me laissait trois mois pour me préparer pour la Coupe du monde. Même si je n'ai aucune certitude d'y être. Car jusqu'à l'annonce de la liste, les autres pourront s'exprimer, pas moi. C'est pour cette raison que je veux être acteur de ma rééducation, c'est très important pour moi.

Seriez-vous prêt à prendre un risque pour rejouer avec l'UBB ?
Oui. Mais le risque doit être mesuré. Je ne ferai pas n'importe quoi. Je ne veux surtout pas adapter ma rééducation à cette éventualité. C'est trop dangereux. L'autre question primordiale sera : est-ce que l'équipe a besoin de moi ? En ce moment, au poste de pilier gauche, il n'y a pas de problème. Donc la question ne se pose pas. Perso, j'ai déjà fait une croix sur la fin de saison. Au mieux, il y aura une bonne surprise.

Son absence en club : «Dans un rôle différent, je me freine»


Comment garder votre influence en tant que capitaine sans jouer ?

C'est frustrant, mais j'essaie d'être dans un rôle différent. Je parle aux joueurs plus informellement, individuellement. J'essaie aussi de m'effacer vis-à-vis des capitaines en place (Serin, Lesgourgues). Je me freine pour ne pas créer de confusion au sein du groupe. C'est très compliqué. Je m'interroge beaucoup sur l'influence que je dois garder. J'ai proposé de faire l'interface entre le groupe et le staff pour que les joueurs n'aient qu'à s'occuper du terrain. Je reste très proche de notre groupe de leaders (Dubié, Lesgourgues, Serin, Maynadier, Marais, Amosa, Diaby, Roumat). Depuis que j'ai pris ce rôle de capitaine (en début de saison), on partage tout. Le capitanat n'est pas exclusif, je n'impose rien. On décide ensemble. C'est impossible d'être seul.

C'est ce qui fait la force de l'UBB aujourd'hui ?

C'est ce qui nous a permis de ne pas partir dans tous les sens au moment de l'éviction de Rory Teague (remplacé par Joe Worsley mi-novembre). Si j'avais été un capitaine autoritaire et que j'avais fait passer les choses en force uniquement parce que j'avais l'appui du manager, tout aurait explosé à son départ. Au contraire, j'ai toujours tout partagé, même avec les joueurs qui ne font pas partie du groupe de leaders. Je pense notamment aux jeunes qui ont une grosse importance. Joe (Worsley) a également eu l'intelligence de nous responsabiliser.

Ce rôle de capitaine vous plaît ?
J'avais prolongé à l'UBB (en 2016) pour avoir des responsabilités. Je voulais être acteur d'un truc et ne pas me laisser guider dans la grosse machine (il avait été contacté par Clermont). Mais le capitanat, je ne m'y attendais pas du tout. Je n'étais pas forcément prêt non plus. La préparation mentale m'a beaucoup aidé à adapter, mesurer mes discours, être sensible à l'aspect psychologique. Avant, j'étais plus impulsif. Ce rôle de capitaine m'a changé.

L'équipe de France : «Terrible d'avoir si peu de victoires...»


Est-ce vous qui avez proposé de transposer ce groupe de leaders à l'équipe de France pendant le Tournoi ?
Non. Le groupe de leaders existait depuis la tournée de novembre, mais ça n'avait pas bien fonctionné. C'était plus un groupe de vie. Pendant le Tournoi, ça a été mieux pensé et c'était plus représentatif des générations de notre équipe. Ce groupe avait plus de sens, même si ça ne s'est pas vu sur nos résultats.

Qu'est-ce qui vous a poussé à installer ce groupe de leaders ?
La défaite en Angleterre ( 44-8 ) est le déclencheur. Il fallait partager les responsabilités. Pas parce que Guilhem (Guirado) avait trop de responsabilités. Mais pour qu'on soit plusieurs. Le groupe a été composé par Guilhem et Jacques (Brunel).

«L'Équipe» a révélé que Jacques Brunel et Serge Simon ont tenté de destituer Guilhem Guirado de son capitanat pour vous confier la tâche. Comment avez-vous vécu cet épisode ?

La question du capitanat a été évoquée lors d'une réunion avec le groupe. Jacques m'avait consulté. Mais je ne voyais aucun malaise avec Guilhem. Il a l'adhésion du groupe. C'était remettre la faute sur une personne alors qu'on était tous responsables. Humainement, c'était impensable de se désolidariser. L'idée a donc été de plus s'impliquer auprès de Guilhem et de partager les responsabilités pour qu'il y ait des répercussions sur l'ensemble du groupe. Un changement de capitaine n'aurait pas été bénéfique.

À la suite de cet épisode, n'avez-vous pas craint de passer pour le chouchou de Jacques Brunel que vous aviez déjà côtoyé à Bordeaux ?

Non, ça ne m'a pas traversé l'esprit. Sous Guy Novès, je démarrais aussi tous les matches (il a été remplaçant une fois lors de sa première sélection). Je sais que Jacques Brunel souhaitait me nommer capitaine de l'UBB quand il en était le manager. Après, peut-être qu'en cas de changement en équipe de France, il aurait préféré me nommer pour avoir un capitaine avec qui il avait déjà travaillé.

Guilhem Guirado a annoncé qu'il mettrait sûrement un terme à sa carrière internationale en 2020. Capitaine de l'équipe de France, est-ce un rôle qui pourrait vous plaire ?
Oui, c'est très honorifique. Mais il faut être prêt à l'assumer. Aujourd'hui, ce n'est pas forcément le cas. Est-ce que ce sera le cas en 2020 si l'opportunité se présente ? On verra. Il faut aussi avoir l'adhésion de tout le monde. Un capitaine ne doit pas être l'unique choix du sélectionneur. Le groupe à son mot à dire.
Guilhem Guirado : «Après 2020, il sera temps de tourner la page bleue»

L'équipe de France ne gagne pas beaucoup. Comment le vivez-vous ?
C'est très dur, très frustrant. L'équipe de France, c'est le Graal, on a idéalisé plein de choses, on a fait beaucoup de sacrifices pour y parvenir. C'est terrible d'avoir si peu de victoires...

33 % vous concernant...
Putain ! (Il souffle.) Surtout que les scénarios se répètent et qu'on n'est pas capables d'apprendre de ça. On n'arrive pas à mettre le doigt sur le problème. On a l'impression d'être si proches, mais on est très loin aussi. En revanche, ce qui n'est pas assez souligné, c'est que cette équipe ne se laisse pas mourir.

N'est-ce pas une fausse excuse ?

Non, les fausses excuses, ce serait de dire : "On n'est pas loin", "C'est le Top 14", "On est mal préparés", etc. O.K., on ne gagne pas. Mais on ne lâche pas. Sauf peut-être l'Angleterre où ç'a été trop vite. C'est comme en Italie (14-25), tout le monde dit qu'on ne méritait pas de gagner. Mais pour une fois qu'on est bien payés, il faut positiver.

La Coupe du monde, vous y croyez ? Beaucoup voient les Bleus sortir en poule...
Ça m'énerve ! Pourquoi on considère cette équipe d'Argentine largement supérieure à nous ? Depuis mes débuts en équipe de France, j'ai affronté les Pumas trois fois. On a perdu une fois de peu et on a gagné deux fois de trente points. On va se préparer à fond et on va se nourrir du fait que peu de gens croient en nous. C'est ce qu'on a fait face à l'Écosse (27-10). Mais il faut que ça dure dans le temps et que ce ne soit pas un one shot. On doit mieux utiliser ce côté revanchard qui est en nous. Mais je n'ai pas le sentiment qu'on soit largués et je fais confiance aux joueurs qui m'entourent. C'est pour cette raison que je ne suis pas résigné. Il y a un vrai groupe avec beaucoup de qualités humaines et rugbytisques. C'est pour ça qu'il n'explose pas malgré les mauvais résultats. J'y crois.

La liste pour la Coupe du monde, vous l'appréhendez ?
Oui, forcément. Je ne maîtrise rien car je ne peux pas m'exprimer sur le terrain. Là, je vais me préparer pour quelque chose qui n'arrivera peut-être pas.»
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Message  DODO974 Mar 16 Avr 2019 - 13:24

Scalp a écrit:L'ÉQUIPE : https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Jefferson-poirot-je-me-suis-dit-c-est-mort-je-ne-fais-pas-la-coupe-du-monde/1009574

Jefferson Poirot (UBB) : «Je me suis dit : ''C'est mort, je ne fais pas la Coupe du monde''»

Touché au genou droit face à l'Irlande mi-mars, le pilier gauche de Bordeaux-Bègles a cru sur le coup dire adieu à son rêve de Mondial. Moins gravement blessé que prévu, il a démarré sa rééducation avec le Japon dans le viseur.

Immobilisé une quinzaine de jours à la suite de son opération du genou droit (rupture du ligament latéral interne), Jefferson Poirot (26 ans) a retrouvé le chemin du centre d'entraînement de Bordeaux-Bègles pour entamer sa rééducation début avril. Après une semaine de soins, le pilier de l'équipe de France (26 sélections) s'est remis au vélo la semaine dernière et espère reprendre la course d'ici à début mai. Vendredi 5 avril, après un déjeuner au stade Moga, Jefferson Poirot s'est confié à L'Équipe. Le capitaine de l'UBB est revenu sur sa blessure au genou, le Tournoi raté avec l'équipe de France, son absence jusqu'à la fin de saison avec son club, l'épisode du capitanat de Guilhem Guirado et la Coupe du monde qui se profile au Japon (20 septembre-2 novembre).

Sa blessure : «L'ascenseur émotionnel»

«Avez-vous revu les images de votre blessure (le 10 mars, contre l'Irlande) ?
J'ai vu une image arrêtée, mais pas la vidéo. Je n'en ai pas envie. J'ai du mal à regarder ce type d'images. Le genou, c'était ma hantise...

Est-ce volontaire de la part de Cian Healy ?

L'action est arrêtée. Il a le temps de visualiser ce qu'il va faire. Il y a donc une part intentionnelle dans son geste. Il voit ma jambe...

Ressentez-vous de la rancoeur ?
Oui, je le garde dans un coin de la tête...

Quand vous vous blessez, qu'est-ce qui vous traverse l'esprit ?
Je sens mon genou partir et je l'entends craquer. Je me dis que tout a lâché, croisés, ménisque, latéral interne... Je me suis dit tout de suite : ''C'est mort, je ne fais pas la Coupe du monde.'' Le kiné arrive auprès de moi et je lui répète la même chose. Du coup, il ne teste pas mon genou.

Vous pensiez souvent à une éventuelle blessure ?
Non, mais je m'étais déjà dit : "Si je me fais le genou maintenant, c'est foutu." Ça n'a jamais été un frein pour jouer, mais cette peur remontait à la surface de temps en temps. Quand je rentre aux vestiaires, je croise le docteur qui venait de recoudre Demba (Bamba). Il teste mon genou et me dit : "Les croisés sont en place." Ça me rassure un peu, mais j'ai du mal à y croire. Le soir, je n'arrive pas à dormir. Je regarde un film, deux films et vers quatre heures du matin, ma femme m'envoie un message pour me dire qu'elle a des contractions et me demande de rentrer au plus vite ! Pourtant, la veille du départ en Irlande, son gynécologue lui avait dit qu'elle n'avait aucune chance d'accoucher pendant mon absence. Ma blessure a dû tout déclencher. Nouveau coup de stress. Je cherche un billet pour rentrer, mais le Dublin-Bordeaux est complet. Heureusement, la Fédération, qui avait affrété un vol, m'a trouvé une place. J'ai rallié Bordeaux le lundi en fin d'après-midi. Le soir à 22 heures, on a filé à la maternité. Ma fille est née le mardi matin à 10h30. À 13 heures, j'avais mon IRM du genou... Le verdict est tombé : ligament latéral interne rompu et opération. Ça a été l'ascenseur émotionnel pendant quarante-huit heures.

L'opération était-elle obligatoire ?

Non. Mais sans opération, il y avait plus d'incertitudes. Là, je savais que j'en avais pour trois mois, jusqu'au 15 juin, soit juste avant l'annonce de la liste pour le Mondial (18 juin). Ça me laisse une chance de prétendre à la Coupe du monde.

Dans quel état d'esprit êtes-vous aujourd'hui ?

Ça a été dur sur le coup car j'avais idéalisé mon retour en club avec de beaux objectifs en vue. Mais j'ai vite rebasculé sur un nouveau challenge, sur moi-même, pour optimiser ma récupération. Ça me laissait trois mois pour me préparer pour la Coupe du monde. Même si je n'ai aucune certitude d'y être. Car jusqu'à l'annonce de la liste, les autres pourront s'exprimer, pas moi. C'est pour cette raison que je veux être acteur de ma rééducation, c'est très important pour moi.

Seriez-vous prêt à prendre un risque pour rejouer avec l'UBB ?
Oui. Mais le risque doit être mesuré. Je ne ferai pas n'importe quoi. Je ne veux surtout pas adapter ma rééducation à cette éventualité. C'est trop dangereux. L'autre question primordiale sera : est-ce que l'équipe a besoin de moi ? En ce moment, au poste de pilier gauche, il n'y a pas de problème. Donc la question ne se pose pas. Perso, j'ai déjà fait une croix sur la fin de saison. Au mieux, il y aura une bonne surprise.

Son absence en club : «Dans un rôle différent, je me freine»


Comment garder votre influence en tant que capitaine sans jouer ?

C'est frustrant, mais j'essaie d'être dans un rôle différent. Je parle aux joueurs plus informellement, individuellement. J'essaie aussi de m'effacer vis-à-vis des capitaines en place (Serin, Lesgourgues). Je me freine pour ne pas créer de confusion au sein du groupe. C'est très compliqué. Je m'interroge beaucoup sur l'influence que je dois garder. J'ai proposé de faire l'interface entre le groupe et le staff pour que les joueurs n'aient qu'à s'occuper du terrain. Je reste très proche de notre groupe de leaders (Dubié, Lesgourgues, Serin, Maynadier, Marais, Amosa, Diaby, Roumat). Depuis que j'ai pris ce rôle de capitaine (en début de saison), on partage tout. Le capitanat n'est pas exclusif, je n'impose rien. On décide ensemble. C'est impossible d'être seul.

C'est ce qui fait la force de l'UBB aujourd'hui ?

C'est ce qui nous a permis de ne pas partir dans tous les sens au moment de l'éviction de Rory Teague (remplacé par Joe Worsley mi-novembre). Si j'avais été un capitaine autoritaire et que j'avais fait passer les choses en force uniquement parce que j'avais l'appui du manager, tout aurait explosé à son départ. Au contraire, j'ai toujours tout partagé, même avec les joueurs qui ne font pas partie du groupe de leaders. Je pense notamment aux jeunes qui ont une grosse importance. Joe (Worsley) a également eu l'intelligence de nous responsabiliser.

Ce rôle de capitaine vous plaît ?
J'avais prolongé à l'UBB (en 2016) pour avoir des responsabilités. Je voulais être acteur d'un truc et ne pas me laisser guider dans la grosse machine (il avait été contacté par Clermont). Mais le capitanat, je ne m'y attendais pas du tout. Je n'étais pas forcément prêt non plus. La préparation mentale m'a beaucoup aidé à adapter, mesurer mes discours, être sensible à l'aspect psychologique. Avant, j'étais plus impulsif. Ce rôle de capitaine m'a changé.

L'équipe de France : «Terrible d'avoir si peu de victoires...»


Est-ce vous qui avez proposé de transposer ce groupe de leaders à l'équipe de France pendant le Tournoi ?
Non. Le groupe de leaders existait depuis la tournée de novembre, mais ça n'avait pas bien fonctionné. C'était plus un groupe de vie. Pendant le Tournoi, ça a été mieux pensé et c'était plus représentatif des générations de notre équipe. Ce groupe avait plus de sens, même si ça ne s'est pas vu sur nos résultats.

Qu'est-ce qui vous a poussé à installer ce groupe de leaders ?
La défaite en Angleterre ( 44-8 ) est le déclencheur. Il fallait partager les responsabilités. Pas parce que Guilhem (Guirado) avait trop de responsabilités. Mais pour qu'on soit plusieurs. Le groupe a été composé par Guilhem et Jacques (Brunel).

«L'Équipe» a révélé que Jacques Brunel et Serge Simon ont tenté de destituer Guilhem Guirado de son capitanat pour vous confier la tâche. Comment avez-vous vécu cet épisode ?

La question du capitanat a été évoquée lors d'une réunion avec le groupe. Jacques m'avait consulté. Mais je ne voyais aucun malaise avec Guilhem. Il a l'adhésion du groupe. C'était remettre la faute sur une personne alors qu'on était tous responsables. Humainement, c'était impensable de se désolidariser. L'idée a donc été de plus s'impliquer auprès de Guilhem et de partager les responsabilités pour qu'il y ait des répercussions sur l'ensemble du groupe. Un changement de capitaine n'aurait pas été bénéfique.

À la suite de cet épisode, n'avez-vous pas craint de passer pour le chouchou de Jacques Brunel que vous aviez déjà côtoyé à Bordeaux ?

Non, ça ne m'a pas traversé l'esprit. Sous Guy Novès, je démarrais aussi tous les matches (il a été remplaçant une fois lors de sa première sélection). Je sais que Jacques Brunel souhaitait me nommer capitaine de l'UBB quand il en était le manager. Après, peut-être qu'en cas de changement en équipe de France, il aurait préféré me nommer pour avoir un capitaine avec qui il avait déjà travaillé.

Guilhem Guirado a annoncé qu'il mettrait sûrement un terme à sa carrière internationale en 2020. Capitaine de l'équipe de France, est-ce un rôle qui pourrait vous plaire ?
Oui, c'est très honorifique. Mais il faut être prêt à l'assumer. Aujourd'hui, ce n'est pas forcément le cas. Est-ce que ce sera le cas en 2020 si l'opportunité se présente ? On verra. Il faut aussi avoir l'adhésion de tout le monde. Un capitaine ne doit pas être l'unique choix du sélectionneur. Le groupe à son mot à dire.
Guilhem Guirado : «Après 2020, il sera temps de tourner la page bleue»

L'équipe de France ne gagne pas beaucoup. Comment le vivez-vous ?
C'est très dur, très frustrant. L'équipe de France, c'est le Graal, on a idéalisé plein de choses, on a fait beaucoup de sacrifices pour y parvenir. C'est terrible d'avoir si peu de victoires...

33 % vous concernant...
Putain ! (Il souffle.) Surtout que les scénarios se répètent et qu'on n'est pas capables d'apprendre de ça. On n'arrive pas à mettre le doigt sur le problème. On a l'impression d'être si proches, mais on est très loin aussi. En revanche, ce qui n'est pas assez souligné, c'est que cette équipe ne se laisse pas mourir.

N'est-ce pas une fausse excuse ?

Non, les fausses excuses, ce serait de dire : "On n'est pas loin", "C'est le Top 14", "On est mal préparés", etc. O.K., on ne gagne pas. Mais on ne lâche pas. Sauf peut-être l'Angleterre où ç'a été trop vite. C'est comme en Italie (14-25), tout le monde dit qu'on ne méritait pas de gagner. Mais pour une fois qu'on est bien payés, il faut positiver.

La Coupe du monde, vous y croyez ? Beaucoup voient les Bleus sortir en poule...
Ça m'énerve ! Pourquoi on considère cette équipe d'Argentine largement supérieure à nous ? Depuis mes débuts en équipe de France, j'ai affronté les Pumas trois fois. On a perdu une fois de peu et on a gagné deux fois de trente points. On va se préparer à fond et on va se nourrir du fait que peu de gens croient en nous. C'est ce qu'on a fait face à l'Écosse (27-10). Mais il faut que ça dure dans le temps et que ce ne soit pas un one shot. On doit mieux utiliser ce côté revanchard qui est en nous. Mais je n'ai pas le sentiment qu'on soit largués et je fais confiance aux joueurs qui m'entourent. C'est pour cette raison que je ne suis pas résigné. Il y a un vrai groupe avec beaucoup de qualités humaines et rugbytisques. C'est pour ça qu'il n'explose pas malgré les mauvais résultats. J'y crois.

La liste pour la Coupe du monde, vous l'appréhendez ?
Oui, forcément. Je ne maîtrise rien car je ne peux pas m'exprimer sur le terrain. Là, je vais me préparer pour quelque chose qui n'arrivera peut-être pas.»

et l'autre avantage d'être capitaine , c'est d'être aussi titulaire Rolling Eyes
alors qu'au niveaux EDF (Priso entres autre ) et UBB (Paeva) il est moins fort en poussée
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Message  marchal Sam 5 Oct 2019 - 16:38

https://france3-regions.francetvinfo.fr/nouvelle-aquitaine/dordogne/du-perigord-equipe-bleus-traces-du-capitaine-jefferson-poirot-1732411.html#xtor=EPR-521-[france3regions]-20191005-[info-titre1]&pid=726375-1458119039-318fb08f
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Message  Scalp Dim 20 Oct 2019 - 18:45

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Message  patrick Ven 29 Mai 2020 - 19:46

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Message  Roberto Miopalmo Dim 7 Juin 2020 - 17:48

Comme cette interview dans le midol pouvait le laisser entendre, Jefferson décide de s’en mettre en recul de l’EDF... c’est un choix étonnant, mais qui n’est plus si incroyable. On voit des internationaux renoncer aux sélections et des joueurs de top 14 arrêter le rugby pro.... et ce sont des mecs en moins de 30 ans. Même si ça reste marginal et qu’on pourrait vite penser que c’est un choix d’enfant gâté, je crois de plus en plus que le rugby est le sport pro le plus contraignant sur l’aspect coût/avantages. C’est un sport de combat éprouvant, les saisons sont longues, on y prendre des pets, les déplacements, les mises au vert. Il y a beaucoup d’inconvénients. Au foot par exemple, on joue plus, on se déplace plus, mais on se fait bien moins mal ( dans la préparation, à l’entraînement au quotidien et lors des matchs. ) et la rémunération aide globalement à faire avaler la pilule. Les tennismen pro ont des situations comparables, mais v’est Un sport individuel, ils peuvent maîtriser leur calendrier en faisant des impasses.
La bonne nouvelle, c’est que Jefferson a soif de titres en club: puisse t’il étancher sa soif pour notre plus grand plaisir!
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Message  le radis Dim 7 Juin 2020 - 20:08

Bien résumé Roberto . think
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Message  Vince33 Dim 7 Juin 2020 - 20:45

Oui bon résumé , je crois aussi que Jeff est particulièrement attaché à sa famille .

Le confinement a certainement accéléré sa décision .

Très bonne saison 2020/2021 avec l'UBB Jeff !!
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Message  sudiste Dim 7 Juin 2020 - 23:47

Je pense que Jefferson a vécu la double frustration d'avoir été mis un peu à l'écart du groupe France (non renouvellement du capitannat + perte de sa place de titulaire) et de ne vivre la superbe saison de l'UBB qu'en pointillé ...plus en spectateur qu'en acteur. Il a sans doute mesuré que dans un futur proche l'essentiel de ses émotions sportives seraient à partager avec sa famille naturelle : l'UBB !!!
Je pense que cette décision est susceptible de le galvaniser et du lui permettre de retrouver son meilleur niveau.
Welcome back home Jeff !!! :chambreur:
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