Re: Nans Ducuing

**marchal** Lun 13 Nov 2017 - 14:37

+ 1000 krakh
n'oublions pas que ducuing aprés ce match contre le racing avait du etre arréter Xtemps pour son probleme à la cuisse

**patrick** Dim 24 Déc 2017 - 9:38

L'Equipe :

« Nans, réveille-toi, tu es pris en équipe de France » En douze mois, Nans Ducuing a connu une ascension fulgurante qui l'a conduit chez les Bleus. L'arrière de l'UBB, qui défie La Rochelle, est l'un des éléments les plus constants de son club.
HIM

DE NOTRE ENVOYÉ SPÉCIAL PERMANENT

BORDEAUX - Il a attaqué la saison comme il avait fini la précédente, à toute vitesse. Nans Ducuing (26 ans), appelé chez les Bleus en juin dernier, maintenu lors de la récente tournée automnale, a été titularisé en club à chaque fois qu'il a été disponible lors de cette phase aller. Relanceur véloce et élégant, le Girondin s'apprête à boucler une année qu'il a vécue avec entrain et bonheur. Et humilité aussi. Récemment une cliente d'un restaurant, pas sûre de l'avoir reconnu, lui demanda son nom et à quel poste il jouait.

« que du SKI jusqu'à 14 ans »

Natif de Tarbes, issu de Bazus-Aure, un village situé à trois kilomètres de Saint-Lary-Soulan (Hautes-Pyrénées), le montagnard a évidemment grandi les planches aux pieds. « De trois à quatorze ans, je n'ai fait que du ski, même au collège, où j'étais en section ski. J'avais un bon niveau et j'ai eu quelques distinctions, dont deux titres de champion des Pyrénées en géant et en slalom. J'avais douze ans. Il n'y a qu'en super-G que j'étais catastrophique, j'étais tellement lent. À quatorze ans, on m'a proposé de partir en pôle Espoirs dans les Alpes, mais moi, je n'avais jamais quitté ma vallée d'Aure. J'étais très proche de ma famille, ça m'a fait un peu peur, j'ai préféré rester où j'étais. Puis, je suis parti au lycée à Lannemezan (Hautes-Pyrénées), où j'ai basculé vers le rugby. Je venais d'un sport individuel et j'ai découvert l'autre versant, l'aspect collectif, qui m'a plu tout de suite. À dix-sept ans, je suis parti à Bayonne pour intégrer l'école d'ostéopathie. Pendant quatre ans, j'ai joué à l'Aviron. Le rugby se passait bien, les études aussi, puisque j'ai eu mon diplôme, mais j'ai eu beaucoup de blessures et il fallait que je reparte vers quelque chose de nouveau. Puis, je voulais privilégier les études. »

« LAURENT MARTI m'a envoyé un sms mais j'ai cru à un canular »

« Je voulais avoir une double casquette kiné-ostéo, et comme je savais que Perpignan avait un partenariat avec l'école de kiné de Gérone (Espagne) , j'ai contacté directement le club, en 2013. L'USAP m'a pris en Espoirs et j'ai intégré l'école. En décembre 2014, Laurent Marti m'a appelé pour venir à l'UBB comme joker médical de Darly Domvo. Il m'a envoyé un SMS, mais je n'y ai pas répondu car je croyais que c'était un canular. Du coup, il m'a rappelé, et là, j'ai reconnu sa voix. L'USAP n'a pas voulu me laisser partir en pleine saison et je suis parti à Bordeaux à l'été 2015. J'ai arrêté l'école de kiné... Un an plus tard, en août 2016, à la première journée du Top 14, on reçoit le Racing et je me pète aux adducteurs. Il y a cette action où j'intercepte un ballon et où je peux aller marquer au bout après 50 mètres de course, mais où je suis rattrapé par Carter... Ç'a fait un buzz terrible, mais sur la course, mes adducteurs avaient déjà pété... Je me suis fait opérer et j'ai repris en novembre avec les Espoirs. »

« NANS, ON T'ATTEND CE SOIR À L'AVION POUR LA RÉUNION »

« Début mai, on venait de jouer le dernier match de la saison, à Colombes contre le Racing. Dans le TGV du retour, Émile Ntamack vient me voir : "Nans, réveille-toi, tu es pris en équipe de France pour le stage à Granville, Huget est blessé." Dans la même journée, j'ai fait Paris-Bordeaux en TGV et Bordeaux-Rennes en avion. Mais c'était juste un stage... Trois semaines plus tard, le dimanche où le premier groupe de l'équipe de France doit partir pour l'Afrique du Sud, je suis à Toulouse, le midi, je fais un barbecue avec des copains. Mon téléphone sonne, c'est Jeff Dubois. "Nans, Djibril Camara a un souci, on te prend pour l'Afrique du Sud, on t'attend ce soir à l'avion pour La Réunion." J'étais comme un gosse. Je suis reparti à Bordeaux récupérer mon passeport et je suis monté à Roissy, où je suis arrivé le dernier dans l'avion. Tout le monde était installé dans la cabine business. Je salue tous les joueurs et je me présente aussi aux personnes que je ne connaissais pas : "Bonsoir, Nans..." Je croyais que toute la cabine était réservée pour la FFR, et j'ai serré la main des passagers lambda, qui ne comprenaient pas trop... Les joueurs et le staff étaient fendus en deux... »

« QUATRE SéLECTIONS, 140 POINTS ENCAISSÉS »

« L'équipe de France, pour moi, c'est quatre sélections et 140 points encaissés ou presque. C'est un constat amer : 37-15 et 35-12 en Afrique du Sud en juin, puis 18-38 contre la Nouvelle-Zélande et 17-18 contre l'Afrique du Sud à Saint-Denis en novembre. Soit 128 points, en fait. Tout a été en accéléré pour moi puisque en un an, presque jour pour jour du 6 novembre 2016 au 11 novembre 2017, je suis passé d'un match de reprise en Espoirs à Moga après l'opération aux adducteurs, aux All Blacks à Saint-Denis (photo en bas à gauche) . C'est un ascenseur incroyable. En équipe de France, j'ai découvert la surexposition, et c'est la première fois de ma petite carrière où ça ne s'est pas passé super bien. J'ai fait des boulettes, comme cet en-avant sur réception aérienne contre la Nouvelle-Zélande, qui a abouti à un essai. C'est dommage parce que, hormis cette boulette, j'ai fait un match plutôt propre, je crois. Contre l'Afrique du Sud, une semaine plus tard, ç'a été plus compliqué, et j'ai eu du mal à l'accepter parce que j'ai lâché beaucoup de ballons en l'air, un domaine qui fait partie de mes points forts. Maintenant, mon envie, c'est évidemment de faire le Tournoi, mais d'abord de rendre au club et au président la confiance qu'ils m'ont donnée. Donc, je me dois de tirer l'équipe vers le haut. » Dès aujourd'hui contre La Rochelle...

**patrick** Mar 2 Jan 2018 - 8:51

Puisque c'est lui qui a perdu, c'est sur le sujet "Ducuing" que je pose cette magnifique vidéo :

Spéciale dédicace à GrosPack :chambreur:

**le radis** Mar 2 Jan 2018 - 10:06

Très bon !!

**patrick** Ven 28 Sep 2018 - 18:06

SO : https://www.sudouest.fr/2018/09/28/je-mets-plus-de-serieux-5430569-773.php

UBB : « Je mets plus de sérieux », dit Nans Ducuing
Yoan Leshauriès

UBB : « Je mets plus de sérieux », dit Nans DucuingA La UneRugbyPublié le 28/09/2018 à 8h26 par Yoan Leshauriès.S'abonner à partir de 1€ 0 commentaireNans Ducuing : « Après la saison dernière, faite de hauts et de bas, j'ai eu besoin de couper pour repartir du bon pied. Je suis revenu avec plein de bonne volonté, l'envie de mettre un peu plus d'application et de sérieux, ce qui m'a été reproché par le passé ».photo l. T.premiumSi on ne lui enlèvera jamais sa bonne humeur, Nans Ducuing, l'arrière de l'Union Bordeaux-Bègles, a pris conscience de certaines choses dans l'approche des matchs.Un autre homme?? Si Nans Ducuing (26 ans) ne se séparera jamais de la bonne humeur qui le caractérise, l'arrière de l'Union Bordeaux-Bègles a en tout cas pris conscience qu'il devait mettre plus de sérieux dans l'approche des matchs. Après un doublé face à Pau en ouverture du Top 14, il a dû couper en raison d'une douleur au ménisque. Ayant fait son retour le week-end dernier face à Clermont, il est prêt à enchaîner demain (18 heures) face à La Rochelle.

« Sud Ouest ». Vous avez dû couper après un bon match face à Pau lors de la 1re journée. N'était-ce pas trop frustrant??

Nans Ducuing. Si, parce que me sentais bien, je voulais enchaîner sur cette confiance. J'ai coupé un peu, je me suis entretenu. Là, je reviens, j'ai encore de l'appétit, je suis bien physiquement et mentalement. J'espère attaquer pied au plancher ce week-end. Je me suis senti bien samedi dernier face à Clermont (NDLR : il est entré en jeu à la XXe minute). On est content d'avoir gagné parce qu'on avait un peu le couteau sous la gorge. Comptablement, ce n'était pas catastrophique mais sur les prestations, on avait à coeur de faire taire les critiques, on savait que ce n'était pas notre vrai visage. On s'est tous pris en mains. C'est un match sur lequel on va pouvoir s'appuyer. J'espère que ça va servir de déclic pour enchaîner face à La Rochelle et lancer enfin notre saison.

Pour revenir sur votre match face à la Section Paloise, ça faisait longtemps que vous n'aviez pas réalisé une aussi belle prestation...

Après la saison dernière, faite de hauts et de bas, j'ai eu besoin de couper pour repartir du bon pied. Je suis revenu avec plein de bonne volonté, l'envie de mettre un peu plus d'application et de sérieux aussi, ce qui m'a été reproché par le passé. Je ne dis pas que je suis un autre homme, je suis toujours le même. Mais je m'applique à faire les choses plus sérieusement dans la préparation, dans le travail.

Vous avez été rappelé à l'ordre sur ce point par Rory Teague (le manager) pendant la préparation. Vous en avez besoin pour aller plus haut??

J'écoute, je suis comme je suis. J'aime mettre beaucoup de bonne humeur dans le travail mais c'est vrai qu'il y a des moments où je ne me rends peut-être pas compte que j'en abuse un peu. Aujourd'hui, j'essaie de trouver le juste équilibre entre le sérieux et la bonne humeur dans la vie de groupe. Je suis plus impliqué dans la stratégie, dans l'approche des matchs, de la tactique mise en place pendant la semaine. Je me sens aussi plus légitime maintenant car c'est ma quatrième saison ici, j'ai pris un peu d'expérience. Je pense que les petites piques qu'on m'adresse sont bienveillantes. Justement, Rory pense que ça peut me faire du bien et m'aider à aller encore plus haut. Ce n'est pas la première fois qu'on me le dit. J'ai fait les efforts, ça n'a pas été facile...

Vous avez dû vous faire violence?? C'était contre nature??

Au début, c'était un peu contre-nature. J'ai dû accentuer le trait pour que ça devienne quelque chose d'un peu plus naturel. Mais ce ne sont pas non plus des efforts incommensurables. Et puis ça a porté ses fruits sur le premier match. J'ai envie de continuer dans ce sens.

Au quotidien, comment ça se traduit??

Je mets plus de sérieux lors des séances d'entraînement ou lors des séances de musculation. À des moments, je me mets un peu à l'écart, je suis plus sérieux, je blague moins lors des séances vidéos. En fait, j'essaie d'éviter d'embarquer les autres dans ma connerie. Ça, je le garde pour après, car je ne peux pas non plus m'en passer.

Vous avez envie de casser cette image de joueur « sympa »??

Les coachs ou des membres de ma famille me l'ont dit : cette image de gai-luron, de mec qui fout l'ambiance, pouvait me desservir. On pouvait avoir l'impression que j'étais là juste pour déconner et que je n'en avais rien à foutre du rugby. Mais j'ai toujours fonctionné comme ça, j'ai toujours aimé déconner... Derrière, même si je ne le montre pas et que je ne le dis pas, pour ne pas paraître prétentieux, j'ai de grandes ambitions personnelles, je sais où je veux aller. Ça, les gens ne le voient pas, ils voient juste le côté déconneur. À certains moments, ça me dessert. Quand ça ne se passe pas bien sur le terrain, on se dit que je ne suis pas bon car je ne suis pas sérieux.

Après avoir découvert le Top 14, l'équipe de France (4 sélections), n'avez-vous pas fait preuve d'un certain relâchement en fin de saison dernière??

Ce n'est pas du tout dans ma nature. J'ai goûté à l'équipe de France, ça a été très vite pour moi, j'ai vécu des moments magnifiques, même si le contexte était difficile. À la fin de la saison dernière avec l'UBB, on s'est tous dit que nous n'étions pas à notre place, qu'on devait se faire pardonner auprès de notre public et qu'il fallait tout donner. Rory a inculqué ça : être beaucoup plus pros, travailler plus dur, avoir une grosse exigence envers nous-mêmes. Il apporte de la rigueur. Ça commence à rentrer, même si ce n'est pas forcément l'esprit français.

Pour un joueur comme vous, le changement est brutal??

Il avait déjà annoncé l'an dernier que ça allait changer de musique. Et clairement, ça a changé. Mais tu as envie de suivre car je sens cette année que nous sommes tous sur la même longueur d'onde, qu'on va tous dans le même sens. Il y a quelque chose de plus que l'an dernier. Bien sûr, le fait d'avoir des facteurs-X comme Radradra, Tamanivalu qui va nous rejoindre, Eto (Nabuli), ça apporte un plus à l'équipe. Et nous, les joueurs à côté, on a envie de se mettre au niveau. Ces mecs-là tirent les autres vers le haut donc on doit se mettre au diapason.

La saison dernière, en raison des nombreuses absences dans l'équipe, la question de vous voir titulaire ne se posait pas (il a joué 21 matchs). Cette saison, la concurrence change-t-elle la donne??

La concurrence permet à tout le monde de ne pas se reposer sur ses lauriers. L'an dernier, j'ai enchaîné et j'étais un peu cuit après l'équipe de France. J'aurais aimé me reposer un peu plus pour être à 100 %. Mais la concurrence ne me fait pas peur. Ça amène une émulation positive. Je m'entends très bien avec Romain Buros. On est en concurrence mais on s'aide mutuellement.

**biscouette** Jeu 6 Déc 2018 - 10:50

Un article sur Nans dans RR
https://www.rugbyrama.fr/rugby/top-14/2018-2019/top-14-nans-ducuing-bordeaux-bien-dans-ma-tete-et-mes-chaussures_sto7039099/story.shtml

grospaquet31 Jeu 6 Déc 2018 - 18:59

Nans prolonge jusqu’en 2021!
Bravo à lui.

Agone Jeu 6 Déc 2018 - 20:41

Très sympa la photo de sa prolongation

Envoyé depuis l'appli Topic'it

Vince33 Ven 7 Déc 2018 - 12:22

Agone a écrit:Très sympa la photo de sa prolongation

Envoyé depuis l'appli Topic'it

Oui excellent Laughing

Il joue bien, ne se prend pas la tète et il est plein d'humour :clap:

**marchal** Ven 7 Déc 2018 - 14:22

tout ce que j'aime

**biscouette** Ven 7 Déc 2018 - 16:39

Un 'UBB Spirit Oscar' pour Nans et pour notre président ! rire

Heureux de la relève des Hugh, Ole and co.

grospaquet31 Ven 7 Déc 2018 - 23:12

marchal a écrit:tout ce que j'aime

C’est son côté Clark Kent que tu aimes bien hein...allez avoue :chambreur:

**marchal** Mer 26 Déc 2018 - 15:51

petit article sur nans
https://www.nrpyrenees.fr/2018/12/26/nans-le-bordelais-ducuing,5995461.php

**patrick** Dim 30 Déc 2018 - 10:42

La Nouvelle République des Pyrénées :

Nans Ducuing, l'arrière de Bazus-Aure, a récemment prolongé son contrat de deux saisons avec l'Union Bordeaux/Bègles. Le Haut-Pyrénéen porte dans son coeur le club girondin qui l'avait engagé en 2015. Il a aussi furieusement envie d'y réussir.

Nans, le Bordelais Ducuing
Valentin Vié

Le 6 décembre, Nans Ducuing, arrière international français (4 sélections) de 27 ans, officialisait sa prolongation de contrat de deux saisons avec l'Union Bordeaux/Bègles d'une photo pour le moins originale. Lui, en costume cravate, serrant la main de son président, Laurent Marti, habillé en tenue de match. Un cliché diffusé sur les réseaux sociaux de l'UBB qui a bien fait rire les amateurs de rugby sur la Toile. Une manière originale d'affirmer sa fidélité au vestiaire girondin et qui rappelle la personnalité de boute-en-train du joueur originaire de Bazus-Aure.

« Ma priorité était de rester à l'UBB »

Loin de la plaisanterie de l'officialisation, Nans Ducuing a fait le choix du coeur en restant à Bordeaux. Le rugbyman formé à Saint-Lary a fait aussi celui de l'ambition.

« C'était ma priorité de rester à l'UBB, même si j'avais peut-être l'opportunité de partir ailleurs, explique l'ancien Perpignanais. Je suis très bien dans ce club depuis quatre saisons. Je commence à grandir avec cette formation. On a un centre d'entraînement qui est des plus performants, un projet en place, Christophe Urios qui a signé, tout ça faisait que j'avais envie de continuer avec ce club. Je veux aussi aller chercher quelque chose de grand avec Bordeaux, qui n'a connu ni phases finales ni titres. Je veux faire partie intégrante des joueurs qui marqueront l'histoire de ce club. »

La saison prochaine, Nans Ducuing évoluera sous les ordres de Christophe Urios, le technicien qui a amené le Castres Olympique au Bouclier de Brennus en 2018. Même si le Haut-Pyrénéen aurait continué l'aventure avec la formation girondine « quel que soit le coach sur le banc », la venue de l'ancien entraîneur d'Oyonnax a fini de le persuader que son choix était le bon.

« Le fait que Christophe Urios arrive a été un atout de plus, explique ce dernier. On voit que partout où il est passé, il a réussi à fédérer et à faire de belles choses. Je me suis renseigné pour savoir ce qu'il pensait de moi et il compte sur moi pour les années à venir. Ça m'a encore plus conforté. Il a signé quatre ans et on part vraiment sur quelque chose de solide. Il a refusé le XV de France et partir avec un club sur une durée aussi longue veut dire qu'il a des ambitions. Ça n'a fait que conforter mon choix. Pour l'UBB, c'est très bien. Dans son évolution et dans son ambition d'accéder au top 6 et glaner, peut-être, le premier titre de son histoire, ça passe par engager des entraîneurs comme ça. En France, Urios est l'un des meilleurs. »

Le XV de France « dans un coin de la tête »

En continuant sa progression avec l'UBB, Nans Ducuing espère aussi, au fond de lui, retrouver le maillot bleu, qu'il n'a plus porté depuis novembre 2017.

« C'est quelque chose que j'ai dans un coin de ma tête, ça fait partie de mes ambitions personnelles, affirme l'arrière bordelais. J'espère retrouver l'équipe de France tôt ou tard avec, en ligne de mire, la Coupe du monde 2019. J'ai envie d'y goûter à nouveau, que ce soit pour le Tournoi des 6 nations, le Mondial ou même après. »

Dans l'effectif de l'Union Bordeaux/Bègles, Nans Ducuing évolue aux côtés de deux autres Haut-Pyrénéens : le Bagnérais Geoffrey Cros et l'Argelésien Jean-Baptiste Dubié. Un bon moyen de se rappeler au bon souvenir de ses Pyrénées auxquelles il reste profondément attaché. Licencié à Saint-Lary mais jouant sous les couleurs de Lannemezan en cadets et en Crabos, en raison d'un partenariat entre les deux clubs, le Bordelais va, en effet, voir jouer le CAL dès qu'il a l'occasion de rentrer chez lui. Il a assisté au derby contre Tarbes (victoire de Lannemezan 25-20) le 11 novembre.

« J'ai passé mes années lycée à Lannemezan, j'ai grandi entre la vallée et le Plateau et j'ai beaucoup de copains qui jouent encore au CAL. Je n'oublie pas d'où je viens et, dès que je rentre, j'essaye de venir les voir jouer. J'essaye aussi de suivre régulièrement la saison de fédérale 1. » Loin des yeux mais jamais très loin du coeur.

**patrick** Jeu 24 Jan 2019 - 14:57

Le fantasque pyrénéen ce soir dans le Late Rugby Club après @avironrugbypro / @OyonnaxRugby sur CANAL+ SPORT !

**marchal** Sam 11 Mai 2019 - 17:26

https://www.rugbyrama.fr/rugby/top-14/2018-2019/top-14-nans-ducuing-bordeaux-on-est-trop-tendre-c-est-un-fait-et-ca-m-enerve_sto7263574/story.shtml

**Scalp** Ven 11 Oct 2019 - 10:38

https://twitter.com/LateRugbyClub/status/1182415008078139392?ref_src=twsrc%5Etfw

**krahknardz** Ven 11 Oct 2019 - 12:11

Ils doivent pas souvent être moroses dans le vestiaires avec Nans... :clap:

grospaquet31 Ven 11 Oct 2019 - 13:14

Dimanche soir, Nans va mettre les gaz :chambreur:

**krahknardz** Ven 11 Oct 2019 - 14:14

grospaquet31 a écrit:Dimanche soir, Nans va mettre les gaz

La propulsion au méthane ça va faire mal à la défense clermontoise qui risque d'avoir les Michelins lisses!! rire

**marchal** Mar 19 Nov 2019 - 14:29

https://actu.fr/nouvelle-aquitaine/bordeaux_33063/rugby-bordeaux-begles-cinema-radio-nans-ducuing-releve-vincent-moscato_29491014.html

**Scalp** Mar 19 Nov 2019 - 14:43

marchal a écrit:https://actu.fr/nouvelle-aquitaine/bordeaux_33063/rugby-bordeaux-begles-cinema-radio-nans-ducuing-releve-vincent-moscato_29491014.html

Et pourquoi pas, par contre une carrière en tant que chanteur, c'est mort rire

**marchal** Mar 19 Nov 2019 - 16:15

oui c'est mort :)

**patrick** Lun 23 Déc 2019 - 19:06

A suivre demain

fan

**patrick** Mar 24 Déc 2019 - 17:18

**Scalp** Jeu 16 Jan 2020 - 10:21

https://www.sudouest.fr/2020/01/16/ubb-j-etais-plus-pret-qu-en-2017-dit-nans-ducuing-7068789-773.php

UBB : « J’étais plus prêt qu’en 2017 », dit Nans Ducuing

par Yoan Leshauriès.

Déçu de ne pas avoir été appelé par le XV de France avec qui il a connu 4 sélections en 2017, Nans Ducuing, l’arrière de l’Union Bordeaux-Bègles, regarde devant.

Il n’a pas été étranger à la qualification de l’Union Bordeaux-Bègles. Samedi dernier sur la pelouse de Chaban-Delmas, Nans Ducuing (28 ans) a livré une grosse prestation face à Édimbourg (32–17). « Sur ce match-là, il a dû donner des regrets au sélectionneur », glissait le président Laurent Marti. Comptant 4 sélections avec les Bleus en 2017 (Tournée de novembre face aux All Blacks, tournée de juin en Afrique du Sud), l’arrière girondin n’a pas été retenu dans la liste des 42 du XV de France pour préparer le début du Tournoi des 6-Nations. Un peu déçu, il regarde devant et se concentre sur sa saison avec l’UBB.

« Sud Ouest ». La qualification en poche en Challenge Cup, l’UBB a atteint son premier objectif. Qu’est ce que ça vous inspire ?

Nans Ducuing. En début d’année, on s’est tous dit qu’on voulait écrire l’histoire de l’UBB. Ça commence par là, c’est un premier petit pas, on a qualifié le club. On est très contents mais on n’a encore rien gagné. Il ne faut pas s’arrêter en si bon chemin.

Comment abordez-vous ce dernier match de poule chez les Wasps ?

Même si la qualification à domicile est acquise, on rêve tous d’un quart de finale à domicile. Ça serait fabuleux. On a envie de garder cette confiance et cette dynamique. On prend ce match très au sérieux.

Êtes-vous déçu de ne pas avoir été appelé par le XV de France ?

Je suis content pour mes coéquipiers (Poirot, Cazeaux, Woki, Jalibert, Lucu), ils le méritent. Je l’ai vécu en 2017, je sais l’émotion et la fierté qu’on peut avoir. Et à titre personnel, je suis déçu, je ne vais pas le cacher. Je sens que j’ai progressé, je me sens surtout mieux dans ma tête. J’étais plus prêt maintenant qu’en 2017. Ce sont des choix, c’est comme ça, il faut l’accepter. Il faut continuer à travailler pour accrocher le bon wagon. On avait été reçus au sein d’une liste un peu élargie par l’encadrement su staff du XV de France, je sais que Laurent Labit était revenu la semaine suivante pour en revoir certains. Pas moi. Donc j’avais commencé un peu mon deuil. Je m’attendais à ne pas y être. Quand ça tombe, le jour-J, tu es toujours un peu déçu, tu as du mal à l’avaler. Mais dès le lendemain, je me suis promis de laisser ça de côté. Si ça doit venir, ça viendra, mais je ne me prends pas la tête avec ça.

Ça ne fait pas se poser des questions ?

Ce n’est pas parce que tu n’es pas appelé que tu dois te remettre en question complètement. Je sais ce qu’il me reste à travailler. Je sais ce qu’il faut que j’accomplisse pour pouvoir prétendre et être légitime pour être appelé par le XV de France. La remise en question est permanente. Toutes les semaines. Il ne faut pas se mettre la tête au fond du seau mais être conscient de ses lacunes, savoir pourquoi on n’y est pas pour progresser.

Vous avez réalisé un gros match face à Édimbourg. Il y a une relation de cause à effet ?

Peut-être. Quand la liste est tombée, ça m’a un peu piqué. Après, il ne faut pas non plus être à réaction. Des matchs comme ça, je dois les sortir peut-être bien avant pour espérer mieux. Mais je ne choisis pas mes matchs, je les joue tous à fond pour essayer d’être le meilleur possible. J’ai fait le deuil, j’avance, j’ai envie d’être performant avec l’UBB. On est sur une super dynamique, il y a une bonne saison à faire. Je continue sur ce chemin-là.

Le match. Wasps – Bordeaux-Bègles, ce samedi (16 heures, heure française).

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