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Staff 2017-2018
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Re: Staff 2017-2018
Oui et puis pas sûr que ce soit Teague qui rédigeait la compo d'équipe. Brunel était le décisionnaire.
Curieux de voir ce que va réaliser un duo d'anglo-saxons ayant les mains libres !
Curieux de voir ce que va réaliser un duo d'anglo-saxons ayant les mains libres !
Switch- Centre de presse
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Re: Staff 2017-2018
Switch a écrit:Oui et puis pas sûr que ce soit Teague qui rédigeait la compo d'équipe. Brunel était le décisionnaire.
Curieux de voir ce que va réaliser un duo d'anglo-saxons ayant les mains libres !
Je pense que ça va être moins force tranquille le management. Je les vois bien les deux être plus rentre dedans avec les joueurs que Brunel qui avait un ton paternaliste
D ailleurs Teague avait des déclarations plus " virulentes" sur les joueurs et leurs prestations que Brunel , là en plus il aura pas son devoir de réserve du au fait qu il n était que l adjoint en charge des arriéres, ça va peut-être maintenant décoiffer
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Re: Staff 2017-2018
Possible que les choses changent effectivement, plus pragmatique, "tu est le meilleur du moment, tu joue"ce qui permet à tout le monde de se situer.
Je ne crois pas que l'on assistera à de la gestion aux sentiments.Seul le résultat du groupe prime.
Je ne crois pas que l'on assistera à de la gestion aux sentiments.Seul le résultat du groupe prime.
léopold- J'aime l'Union à la folie
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Re: Staff 2017-2018
https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Laurent-marti-president-de-bordeaux-begles-difficile-d-exister-sans-chef/863785
marchal- Centre de presse
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Re: Staff 2017-2018
http://www.sudouest.fr/2018/01/04/top-14-rory-teague-nomme-manager-de-l-ubb-4083301-773.php
Davidson semble plus froid et c'est souvent Teague qu'on voyait parler au groupe lors des matchs. Le choix semble assez logique même si on peut imaginer que les décisions se prendront à 2 voire même peut-être à 3 avec Worsley. Par contre, le flou n'existe plus pour les joueurs, ils savent maintenant qui sera officiellement en charge de leur botter le cul
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Allez UBB
Re: Staff 2017-2018
SO :
Teague, nouveau manager de l'UBB
BORDEAUX-BÈGLES Entraîneur des arrières depuis le début de la saison, l'Anglais remplace Jacques Brunel
YOAN LESHAURIÈS
Laurent Marti a tranché. Suite au départ de Jacques Brunel pour le XV de France, le président de l'Union Bordeaux-Bègles a nommé un nouveau patron sportif. Et comme pressenti, il a choisi de piocher en interne. Entraîneur des arrières du club girondin depuis le début de la saison, Rory Teague (32 ans) est l'heureux élu et occupe désormais également la fonction de manager.
" Trouver quelqu'un à cette époque de l'année, ça me paraît quand même assez compliqué, a expliqué Laurent Marti, hier. Et puis de toute façon, nous savions qu'entre Rory (Teague), Jeremy (Davidson, entraîneur des avants) et Joe (Worsley, en charge de la défense), on a de grandes compétences au club. Il fallait juste que je décide, en tant que président, lequel prendrait le management. C'est difficile d'exister sans chef, il faut un responsable. Et j'ai choisi Rory. C'est une décision personnelle, c'est toujours subjectif. Il m'a semblé que Rory était celui qui était le plus fait pour le job. Il en avait envie, c'est quelqu'un d'ambitieux. "
À seulement 32 ans, le technicien anglais, arrivé cet été à l'UBB pour prendre en charge les lignes arrière, continue de prendre du galon. Cet ancien demi d'ouverture, passé par Gloucester, Bristol, et la Pro D2 française (Limoges, Tarbes, Aurillac, Grenoble), a commencé sa carrière d'entraîneur à la Harrow School et à l'Academie des Saracens. Entraîneur des arrières de l'équipe d'Angleterre des moins de 20 ans la saison dernière, il avait rejoint le staff du XV de la Rose lors de la tournée de novembre 2016 et du dernier Tournoi des Six-Nations, où il était en charge des skills.
Ayant bonne presse en Angleterre, " l'envie de travailler au quotidien avec un club " l'a poussé à rejoindre l'UBB cet été. " Rory est un garçon que j'avais décrit comme un surdoué dès le début et je le pense toujours, insiste Laurent Marti. Par rapport à son âge, il fait preuve d'une grande maturité. Il a une expérience sympathique, même s'il n'a pas managé de club pro. Il ne faut pas s'enfermer avec l'âge. "
La rigueur anglo-saxonne
En nommant Rory Teague manager, l'UBB mise sur la continuité du projet de jeu mis en place par Jacques Brunel et met l'accent sur la rigueur " anglo-saxonne ". " On ne peut pas nier qu'ils ont certainement pris le virage du professionnalisme un peu mieux que nous, juge Laurent Marti. Ça ne veut pas dire qu'ils sont meilleurs, ça veut dire tout simplement qu'ils sont un peu mieux préparés. "
Le technicien anglais a la confiance de son président, qui l'a nommé manager jusqu'à la fin de son contrat, qui court jusqu'en juin 2020. À la tête d'un staff 100 % britannique, Rory Teague aura donc pour adjoints Jeremy Davidson (avants) et Joe Worsley (défense). Ce dernier, en fin de contrat en juin prochain, devrait rencontrer Laurent Marti pour discuter de son avenir.
Teague, nouveau manager de l'UBB
BORDEAUX-BÈGLES Entraîneur des arrières depuis le début de la saison, l'Anglais remplace Jacques Brunel
YOAN LESHAURIÈS
Laurent Marti a tranché. Suite au départ de Jacques Brunel pour le XV de France, le président de l'Union Bordeaux-Bègles a nommé un nouveau patron sportif. Et comme pressenti, il a choisi de piocher en interne. Entraîneur des arrières du club girondin depuis le début de la saison, Rory Teague (32 ans) est l'heureux élu et occupe désormais également la fonction de manager.
" Trouver quelqu'un à cette époque de l'année, ça me paraît quand même assez compliqué, a expliqué Laurent Marti, hier. Et puis de toute façon, nous savions qu'entre Rory (Teague), Jeremy (Davidson, entraîneur des avants) et Joe (Worsley, en charge de la défense), on a de grandes compétences au club. Il fallait juste que je décide, en tant que président, lequel prendrait le management. C'est difficile d'exister sans chef, il faut un responsable. Et j'ai choisi Rory. C'est une décision personnelle, c'est toujours subjectif. Il m'a semblé que Rory était celui qui était le plus fait pour le job. Il en avait envie, c'est quelqu'un d'ambitieux. "
À seulement 32 ans, le technicien anglais, arrivé cet été à l'UBB pour prendre en charge les lignes arrière, continue de prendre du galon. Cet ancien demi d'ouverture, passé par Gloucester, Bristol, et la Pro D2 française (Limoges, Tarbes, Aurillac, Grenoble), a commencé sa carrière d'entraîneur à la Harrow School et à l'Academie des Saracens. Entraîneur des arrières de l'équipe d'Angleterre des moins de 20 ans la saison dernière, il avait rejoint le staff du XV de la Rose lors de la tournée de novembre 2016 et du dernier Tournoi des Six-Nations, où il était en charge des skills.
Ayant bonne presse en Angleterre, " l'envie de travailler au quotidien avec un club " l'a poussé à rejoindre l'UBB cet été. " Rory est un garçon que j'avais décrit comme un surdoué dès le début et je le pense toujours, insiste Laurent Marti. Par rapport à son âge, il fait preuve d'une grande maturité. Il a une expérience sympathique, même s'il n'a pas managé de club pro. Il ne faut pas s'enfermer avec l'âge. "
La rigueur anglo-saxonne
En nommant Rory Teague manager, l'UBB mise sur la continuité du projet de jeu mis en place par Jacques Brunel et met l'accent sur la rigueur " anglo-saxonne ". " On ne peut pas nier qu'ils ont certainement pris le virage du professionnalisme un peu mieux que nous, juge Laurent Marti. Ça ne veut pas dire qu'ils sont meilleurs, ça veut dire tout simplement qu'ils sont un peu mieux préparés. "
Le technicien anglais a la confiance de son président, qui l'a nommé manager jusqu'à la fin de son contrat, qui court jusqu'en juin 2020. À la tête d'un staff 100 % britannique, Rory Teague aura donc pour adjoints Jeremy Davidson (avants) et Joe Worsley (défense). Ce dernier, en fin de contrat en juin prochain, devrait rencontrer Laurent Marti pour discuter de son avenir.
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Re: Staff 2017-2018
Pour Worsley effectivement peut-être veut-il rejoindre le futur projet d'Ibanez ?
Faut-il une tête nouvelle à ce poste ?
Faut-il une tête nouvelle à ce poste ?
le radis- Team modo
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Humeur : le radis noir ou blanc est d'or
Re: Staff 2017-2018
https://www.lanouvellerepublique.fr/actu/top-14-teague-bordeaux-begles-espere-de-la-regularite-dans-les-performances
marchal- Centre de presse
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Re: Staff 2017-2018
https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Rory-teague-bordeaux-begles-je-suis-ambitieux/864108
marchal- Centre de presse
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Re: Staff 2017-2018
Il a un message assez clair ...
le radis- Team modo
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Humeur : le radis noir ou blanc est d'or
Re: Staff 2017-2018
SO :
" Je suis ambitieux "
BORDEAUX-BÈGLES - LYON Nommé manager de l'UBB en remplacement de Jacques Brunel, l'Anglais Rory Teague (32 ans) veut faire changer les mentalités pour tendre vers plus de régularité
PROPOS RECUEILLIS PAR YOAN LESHAURIÈS
" Sud Ouest " Est-ce que cette fonction de manager change quelque chose dans votre quotidien ?
Rory Teague Il n'y a pas beaucoup de choses qui changent. Jacques (Brunel) est parti pour prendre la tête de l'équipe de France. Nous, on continue à travailler ensemble. Bien sûr, je suis le manager, mais on va toujours discuter des options et des choix avec les gens qui travaillent autour de moi.
Avez-vous réfléchi à votre façon de manager ?
On va continuer à établir un planning encore plus précis, améliorer l'identité de cette équipe. Je trouve qu'on est déjà sur le bon chemin. C'est important de garder un certain état d'esprit mais on finit 11e l'année dernière, alors dans les semaines et les années qui arrivent, il faut changer quelque chose. On ne va pas changer tout le club : il y a un président qui donne tout, un staff qui travaille dur... Il faut juste ajouter un peu de pression sur les joueurs pour faire les meilleures performances possibles. L'objectif, c'est de trouver de la régularité dans les performances car on fait un très bon match contre La Rochelle (victoire 29-19) et contre le Stade Français (défaite 22-12), il n'y a pas eu la même intensité, la même envie. Et ça, ce n'est pas bien.
Vous disiez en début de saison que c'était la mentalité française. Votre objectif, en tant que manager, va être de changer les mentalités ?
Oui. L'objectif du rugby français est de garder son identité. Mais l'objectif, c'est aussi de trouver de la régularité dans les performances. Si tu joues à domicile ou à l'extérieur, pour gagner le championnat, tu ne peux pas continuer comme ça. Si tu veux gagner un titre, il faut être à 100 % tous les week-ends. Notre objectif va donc être de mettre plus d'engagement et de ne pas trouver d'excuses.
Manage-t-on différemment des joueurs anglo-saxons et français ?
Oui, il faut faire attention avec l'histoire personnelle de chaque joueur. On ne parle pas de la même manière à un joueur qui vient d'Afrique du Sud, ou un autre qui vient du Pays Basque. Tu dois construire une relation spécifique avec chacun car ils aiment avoir des retours différents. Mais ce qui est important, c'est de mettre des règles en place.
Quand on passe d'entraîneur à manager, doit-on prendre un peu de distance ?
Je n'ai pas beaucoup réfléchi à ça. Je continue de m'occuper de l'attaque, du mouvement général et des lignes arrière. Il ne faut pas forcément prendre de la distance. Je ne vais pas beaucoup changer à ce niveau.
Vous voilà manager de l'UBB à 32 ans. Quand vous avez commencé à entraîner à la Harrow School ou à l'académie des Saracens, aviez-vous en tête l'objectif de devenir manager d'un club pro ?
Quand j'étais chez les Saracens, mon objectif, c'était de trouver un travail auprès d'une équipe pro, pour m'occuper de l'attaque. C'était mon premier objectif. Après ça, franchement, j'ai changé de poste tous les six mois. Je suis resté avec les moins de 20 ans de l'équipe d'Angleterre, puis je suis monté avec Eddie Jones (XV de la Rose). Avec l'équipe nationale, on passe 7 semaines ensemble et pendant trois mois, tu fais les plannings, tu attends, tu vas voir les joueurs... Moi, j'aime faire du coaching au quotidien. Je suis arrivé à l'UBB en tant qu'entraîneur des arrières et aujourd'hui, je suis aussi manager. Je ne pense jamais au prochain poste. Je suis juste ambitieux, courageux...
Qui sont vos modèles où vos sources d'inspirations ?
J'ai eu la chance de travailler chez les Saracens, le meilleur club d'Europe, et d'être ensuite passé à la RFU (Fédération anglaise). Avoir travaillé avec Eddie Jones m'a apporté quelque chose. C'est un manager avec beaucoup d'expérience, il comprend très bien le rugby, la prépa physique, le côté mental. Et à côté de ça, il y a aussi eu Mark McCall (Saracens), un excellent manager avec un très bon état d'esprit. Mais je réfléchis aussi par moi-même. J'essaie de faire les choses à ma manière et de suivre mon chemin. Si je donne tout pour l'équipe et que je mets en place le meilleur environnement pour les joueurs, je suis content.
Ce match face à Lyon va être très important pour l'UBB...
Oui, il va y avoir un peu de pression, je suis passé manager. Mais avant La Rochelle, je disais que les équipes françaises aiment réagir avec un peu de pression. Alors je suis content de jouer ce match-là.
SO : http://www.sudouest.fr/2018/01/06/la-vie-suit-so-n-cours-4087981-773.php
La vie suit son cours
BORDEAUX-BÈGLES - LYON La nomination de Rory Teague au poste de manager n'a pas changé les habitudes des joueurs de l'UBB dans la préparation du match du jour
YOAN LESHAURIÈS
Du changement, dans la continuité. Du côté de l'Union Bordeaux-Bègles, ces derniers jours ont été marqués par le départ de Jacques Brunel pour le XV de France et la nomination de Rory Teague au poste de manager. " Ça suit son cours ", observe le demi de mêlée Yann Lesgourgues, pas perturbé pour un sou. " Il y a eu des décisions prises en début de semaine mais on est restés concentrés sur ce match face à Lyon, qui est important pour nous, dans le but de conserver notre invincibilité à domicile. "
Mais après avoir été agacés, voire excédés pour certains, par tous les remous médiatiques autour de la réorganisation de leur staff, les joueurs de l'UBB vivent comme un vrai soulagement le fait de passer à autre chose. " C'est sûr, ça va être plus facile pour nous maintenant. Ça va nous aider ", avoue le capitaine Jandre Marais.
La nomination de Rory Teague n'a pas bouleversé le quotidien des joueurs. Et pour cause : l'Anglais était l'entraîneur des lignes arrière et avait déjà apporté sa patte depuis son arrivé cet été. " Pas grand-chose n'a changé, on a continué sur notre rythme habituel ", explique Yann Lesgourgues.
Un manager sur le terrain
La seule nouveauté qui saute au premier coup d'oeil, c'est de voir le manager sur le terrain, de par son autre fonction d'entraîneur des lignes arrière et du mouvement général. " C'est comme ce qu'on connaît en Afrique du Sud, en Nouvelle-Zélande ou en Australie. J'ai l'habitude de ça, se réjouit Jandre Marais. Quand je suis arrivé ici, c'était un peu le bazar dans ma tête car le manager n'était pas sur le terrain. Pour moi, c'est quelque chose de normal qu'il y soit. "
Si Rory Teague est le premier manager étranger de l'histoire de l'UBB, à 32 ans, il est surtout le plus jeune. " Il connaît très bien les joueurs car il passe beaucoup de temps avec nous, c'est un avantage, juge Jandre Marais. On va pouvoir profiter de ça. Après, on va voir comment se passe la saison mais il a une bonne façon de penser le rugby. "
Au-delà de son âge, " c'est surtout les discours et les commentaires qu'il peut nous apporter qui sont importants, poursuit Yann Lesgourgues. Depuis le début de la saison, il apporte de l'enthousiasme et il a le sens du détail, c'est ce qui nous manquait un peu. Il apporte son oeil sur les courses, les passes, les placements... Il est vraiment pointilleux là-dessus. Et dans ce championnat, les détails sont importants. Tout le monde sait jouer au rugby mais c'est sur les détails que tu gagnes les matchs ou pas. "
Les joueurs de l'UBB ont déjà fait connaissance avec la rigueur " anglo-saxonne " de leur nouveau manager depuis le mois d'août. " Ce n'est pas une nouveauté pour nous. Il a juste plus d'autorité maintenant ", constate Jandre Marais.
Aiguiser le mental
La volonté de Rory Teague de changer les mentalités dans le but de tendre vers plus de régularité dans les résultats n'effraie pas au sein du vestiaire girondin. Au contraire, les joueurs sont conscients des lacunes. " C'est chiant parce qu'à domicile, on fait des matchs de qualité et à l'extérieur, on s'écroule. Je pense que c'est mental, confirme Yann Lesgourgues. À domicile, on peut battre n'importe qui mais à l'extérieur, on change de visage. Il faut vraiment travailler là-dessus car ça ne peut pas durer comme ça si on veut se qualifier. " Ça tombe bien, le nouveau manager a la volonté de mettre l'accent là-dessus.
" Je suis ambitieux "
BORDEAUX-BÈGLES - LYON Nommé manager de l'UBB en remplacement de Jacques Brunel, l'Anglais Rory Teague (32 ans) veut faire changer les mentalités pour tendre vers plus de régularité
PROPOS RECUEILLIS PAR YOAN LESHAURIÈS
" Sud Ouest " Est-ce que cette fonction de manager change quelque chose dans votre quotidien ?
Rory Teague Il n'y a pas beaucoup de choses qui changent. Jacques (Brunel) est parti pour prendre la tête de l'équipe de France. Nous, on continue à travailler ensemble. Bien sûr, je suis le manager, mais on va toujours discuter des options et des choix avec les gens qui travaillent autour de moi.
Avez-vous réfléchi à votre façon de manager ?
On va continuer à établir un planning encore plus précis, améliorer l'identité de cette équipe. Je trouve qu'on est déjà sur le bon chemin. C'est important de garder un certain état d'esprit mais on finit 11e l'année dernière, alors dans les semaines et les années qui arrivent, il faut changer quelque chose. On ne va pas changer tout le club : il y a un président qui donne tout, un staff qui travaille dur... Il faut juste ajouter un peu de pression sur les joueurs pour faire les meilleures performances possibles. L'objectif, c'est de trouver de la régularité dans les performances car on fait un très bon match contre La Rochelle (victoire 29-19) et contre le Stade Français (défaite 22-12), il n'y a pas eu la même intensité, la même envie. Et ça, ce n'est pas bien.
Vous disiez en début de saison que c'était la mentalité française. Votre objectif, en tant que manager, va être de changer les mentalités ?
Oui. L'objectif du rugby français est de garder son identité. Mais l'objectif, c'est aussi de trouver de la régularité dans les performances. Si tu joues à domicile ou à l'extérieur, pour gagner le championnat, tu ne peux pas continuer comme ça. Si tu veux gagner un titre, il faut être à 100 % tous les week-ends. Notre objectif va donc être de mettre plus d'engagement et de ne pas trouver d'excuses.
Manage-t-on différemment des joueurs anglo-saxons et français ?
Oui, il faut faire attention avec l'histoire personnelle de chaque joueur. On ne parle pas de la même manière à un joueur qui vient d'Afrique du Sud, ou un autre qui vient du Pays Basque. Tu dois construire une relation spécifique avec chacun car ils aiment avoir des retours différents. Mais ce qui est important, c'est de mettre des règles en place.
Quand on passe d'entraîneur à manager, doit-on prendre un peu de distance ?
Je n'ai pas beaucoup réfléchi à ça. Je continue de m'occuper de l'attaque, du mouvement général et des lignes arrière. Il ne faut pas forcément prendre de la distance. Je ne vais pas beaucoup changer à ce niveau.
Vous voilà manager de l'UBB à 32 ans. Quand vous avez commencé à entraîner à la Harrow School ou à l'académie des Saracens, aviez-vous en tête l'objectif de devenir manager d'un club pro ?
Quand j'étais chez les Saracens, mon objectif, c'était de trouver un travail auprès d'une équipe pro, pour m'occuper de l'attaque. C'était mon premier objectif. Après ça, franchement, j'ai changé de poste tous les six mois. Je suis resté avec les moins de 20 ans de l'équipe d'Angleterre, puis je suis monté avec Eddie Jones (XV de la Rose). Avec l'équipe nationale, on passe 7 semaines ensemble et pendant trois mois, tu fais les plannings, tu attends, tu vas voir les joueurs... Moi, j'aime faire du coaching au quotidien. Je suis arrivé à l'UBB en tant qu'entraîneur des arrières et aujourd'hui, je suis aussi manager. Je ne pense jamais au prochain poste. Je suis juste ambitieux, courageux...
Qui sont vos modèles où vos sources d'inspirations ?
J'ai eu la chance de travailler chez les Saracens, le meilleur club d'Europe, et d'être ensuite passé à la RFU (Fédération anglaise). Avoir travaillé avec Eddie Jones m'a apporté quelque chose. C'est un manager avec beaucoup d'expérience, il comprend très bien le rugby, la prépa physique, le côté mental. Et à côté de ça, il y a aussi eu Mark McCall (Saracens), un excellent manager avec un très bon état d'esprit. Mais je réfléchis aussi par moi-même. J'essaie de faire les choses à ma manière et de suivre mon chemin. Si je donne tout pour l'équipe et que je mets en place le meilleur environnement pour les joueurs, je suis content.
Ce match face à Lyon va être très important pour l'UBB...
Oui, il va y avoir un peu de pression, je suis passé manager. Mais avant La Rochelle, je disais que les équipes françaises aiment réagir avec un peu de pression. Alors je suis content de jouer ce match-là.
SO : http://www.sudouest.fr/2018/01/06/la-vie-suit-so-n-cours-4087981-773.php
La vie suit son cours
BORDEAUX-BÈGLES - LYON La nomination de Rory Teague au poste de manager n'a pas changé les habitudes des joueurs de l'UBB dans la préparation du match du jour
YOAN LESHAURIÈS
Du changement, dans la continuité. Du côté de l'Union Bordeaux-Bègles, ces derniers jours ont été marqués par le départ de Jacques Brunel pour le XV de France et la nomination de Rory Teague au poste de manager. " Ça suit son cours ", observe le demi de mêlée Yann Lesgourgues, pas perturbé pour un sou. " Il y a eu des décisions prises en début de semaine mais on est restés concentrés sur ce match face à Lyon, qui est important pour nous, dans le but de conserver notre invincibilité à domicile. "
Mais après avoir été agacés, voire excédés pour certains, par tous les remous médiatiques autour de la réorganisation de leur staff, les joueurs de l'UBB vivent comme un vrai soulagement le fait de passer à autre chose. " C'est sûr, ça va être plus facile pour nous maintenant. Ça va nous aider ", avoue le capitaine Jandre Marais.
La nomination de Rory Teague n'a pas bouleversé le quotidien des joueurs. Et pour cause : l'Anglais était l'entraîneur des lignes arrière et avait déjà apporté sa patte depuis son arrivé cet été. " Pas grand-chose n'a changé, on a continué sur notre rythme habituel ", explique Yann Lesgourgues.
Un manager sur le terrain
La seule nouveauté qui saute au premier coup d'oeil, c'est de voir le manager sur le terrain, de par son autre fonction d'entraîneur des lignes arrière et du mouvement général. " C'est comme ce qu'on connaît en Afrique du Sud, en Nouvelle-Zélande ou en Australie. J'ai l'habitude de ça, se réjouit Jandre Marais. Quand je suis arrivé ici, c'était un peu le bazar dans ma tête car le manager n'était pas sur le terrain. Pour moi, c'est quelque chose de normal qu'il y soit. "
Si Rory Teague est le premier manager étranger de l'histoire de l'UBB, à 32 ans, il est surtout le plus jeune. " Il connaît très bien les joueurs car il passe beaucoup de temps avec nous, c'est un avantage, juge Jandre Marais. On va pouvoir profiter de ça. Après, on va voir comment se passe la saison mais il a une bonne façon de penser le rugby. "
Au-delà de son âge, " c'est surtout les discours et les commentaires qu'il peut nous apporter qui sont importants, poursuit Yann Lesgourgues. Depuis le début de la saison, il apporte de l'enthousiasme et il a le sens du détail, c'est ce qui nous manquait un peu. Il apporte son oeil sur les courses, les passes, les placements... Il est vraiment pointilleux là-dessus. Et dans ce championnat, les détails sont importants. Tout le monde sait jouer au rugby mais c'est sur les détails que tu gagnes les matchs ou pas. "
Les joueurs de l'UBB ont déjà fait connaissance avec la rigueur " anglo-saxonne " de leur nouveau manager depuis le mois d'août. " Ce n'est pas une nouveauté pour nous. Il a juste plus d'autorité maintenant ", constate Jandre Marais.
Aiguiser le mental
La volonté de Rory Teague de changer les mentalités dans le but de tendre vers plus de régularité dans les résultats n'effraie pas au sein du vestiaire girondin. Au contraire, les joueurs sont conscients des lacunes. " C'est chiant parce qu'à domicile, on fait des matchs de qualité et à l'extérieur, on s'écroule. Je pense que c'est mental, confirme Yann Lesgourgues. À domicile, on peut battre n'importe qui mais à l'extérieur, on change de visage. Il faut vraiment travailler là-dessus car ça ne peut pas durer comme ça si on veut se qualifier. " Ça tombe bien, le nouveau manager a la volonté de mettre l'accent là-dessus.
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Tombé tout jaune dans le rugby.
Clear eyes, full hearts, can't lose!
Allez UBB
Re: Staff 2017-2018
MIDOL de demain
Les tourbillons de la vie
Rory Teague - manager de l’UBB Il fut un Joueur doué mais trahi par son corps.
le nouveau manager de l’UBB s’est rattrapé via une carrière de technicien assez fulgurante.
à 32 ans, il savoure discrètement cet agréable revers du destin.
Par Jérôme PRÉVÔT
jerome.prevot@midi-olympique.fr
Il existe comme ça des périodes où l’Histoire d’un club s’accélère subitement. Personne n’aurait pu imaginer l’été dernier que l’UBB se ferait dépouiller de son manager par une main extérieure De ces périodes de bouleversement intenses surgit toujours un outsider, jeune ou ancien. Celui des Bleus, Jacques Brunel, est un sexagénaire, celui de Bordeaux-Bègles n’a que 32 ans. Après quelques jours de réflexion à New York, Laurent Marti a donc choisi de nommer Rory Teague manager de son club: nouvelle étape dans un parcours de technicien assez saisissant. Qui se souvenait il y a encore un an de l’existence de cet Anglais de Gloucester? Rory Teague a pourtant joué pour quatre clubs français entre2007 et2011: Limoges, Tarbes, Aurillac et Grenoble, au cœur du Pro D2. Il en a gardé un Français passable et sans doute la conviction que son destin se jouerait davantage en survêtement que crampons aux pieds.
COUSIN DU GRAND MIKE TEAGUE
Il avait pourtant débuté à 17 ans en équipe première à Gloucester, mais sans y faire son trou. « Oui, je suis fier d’avoir joué pour le club de ma ville, comme mon grand-père l’avait fait avant moi, ainsi que mon cousin Mike même si je suis trop jeune pour l’avoir vu jouer (troisième ligne international très connu des années 90, sélectionné aussi chez les Lions, prototype du flanker rude, N.D.L.R.). Mais il y avait beaucoup de concurrence et j’ai eu des pépins. Comme joueur, je me suis beaucoup blessé. À 19 ans, j’ai commencé par une pubalgie qui m’a laissé une année sans jouer. J’ai accumulé les pépins jusqu’à mes douleurs à l’épaule. » Il dut se rabattre vers des clubs moins huppés, Bristol d’abord puis la D2 française. Fabrice Landreau, ex-coach de Grenoble se souvient: « C’était un bon demi d’ouverture mais il n’est resté qu’une année chez nous. Il avait une bonne vision, un bon jeu au pied, il jouait plutôt en profondeur. C’est vrai qu’il n’a pas énormément joué (dix matchs, N.D.L.R.) car il était en concurrence avec le Néo-Zélandais Blair Stewart qui attaquait d’avantage la ligne. Je garde un bon souvenir de lui en tant que personne mais c’est vrai que je ne pensais pas le retrouver si jeune au poste d’entraîneur, il a su bien évoluer… » Ironie du sort, Rory Teague faisait partie de l’équipe de Grenoble qui frôla le retour en Top14 en 2011 battue in extremis en barrages à domicile… par Bordeaux-Bègles. Mais il ne jouait pas ce jour-là. Souffrant vraiment salement d’une épaule, il s’apprêtait à arrêter sa carrière à 27 ans seulement.
DEUX CARRIÈRES SI OPPOSÉES
Pierre-Henry Broncan, qui l’eut sous ses ordres à Aurillac en 2009-2010 n’a pas oublié ce joueur: « Il avait une bonne cote en Pro D2 à l’époque. Il avait fait une excellente saison à Tarbes et je me souviens qu’il devait signer à Agen, un club qui visait la remontée en Top 14. Mais au dernier moment, ça ne s’était pas fait. Son agent m’avait appelé pour me dire qu’il était libre et dans ma voiture, j’avais exulté. Je l’avais tout de suite pris à Aurillac. Avec nous, il avait été titulaire pour les dix premiers matchs de la saison. Il aurait continué s’il n’avait pas dû arrêter sa saison à cause de son épaule. Moi, je le trouvais très offensif et très fiable en tant que buteur et je pense qu’il avait le niveau pour jouer en Top 14, même s’il n’était pas un grand défenseur. Le plus drôle, c’est que quelques années plus tard, je l’ai revu jouer lors du France-Angleterre amateurs, à l’ouverture, il était clairement au-dessus du lot. » De retour dans son pays, Teague avait joué pour Blackheath, le plus vieux club du pays, avant d’entamer l’ascension du très haut niveau par une autre face. Celle de l’entraînement, avec sans doute la rage d’y vivre ce dont les trahisons de son corps l’avaient privé, même si l’homme n’est pas du genre à l’exprimer par de grandes phrases.
À LA MÊME ÉCOLE QUE WINSTON CHURCHILL ET MARO ITOJE
Il démarra sa seconde vie par la filière scolaire, au sein de la prestigieuse Harrow School, collège chic par excellence qui a formé Winston Churchill, Lord Byron et même (fictivement) Brett Sinclair dans «Amicalement Votre». Rory Teague y rencontra une autre étoile, Maro Itoje en personne: « Il était déjà très costaud et très fort dans sa tête. Mais il était aussi capable de se concentrer sur ses études et ça m’a beaucoup impressionné. » L’atmosphère d’excellence de ce vénérable établissement lui a permis, comme à son élève vedette, de franchir la passerelle et de se retrouver dans le monde du rugby professionnel, celui des Saracens, le club le plus performant du royaume: « J’ai contribué à l’éclosion d’autres jeunes talents comme Nick Isiekwe, Nathan Earle ou Nick Tompkins. »
Rory Teague venait de rencontrer son vrai destin, lui qui, joueur, s’était retrouvé prisonnier d’une logique laborieuse, s’est retrouvé pris dans un tourbillon vertueux: « Oui, je le reconnais, j’ai monté les échelons assez vite et je suis ambitieux », a-t-il expliqué peu après sa prise de fonction. La RFU le repère vite pour lui confier l’entraînement des moins de 20 ans, champions du monde en 2016. « Je ne vais pas citer trop de références car je crois que j’ai un caractère fort, assez fort pour appliquer mes propres idées. Mais si je dois citer deux gars qui m’ont marqué, ce serait Rick Shuttleworth ou Kevin Barring, deux techniciens de la RFU. En Angleterre, la formation des entraîneurs est très cadrée. »
REPÉRÉ PAR EDDIE JONES Dans le milieu, Teague avait commencé à faire son trou. Il lui restait à franchir la dernière limite, la reconnaissance du grand public. Le titre de 2016 lui a offert ce dernier déclic. Oui car c’est vrai que quand son nom est sorti du chapeau pour entraîner les trois-quarts de Bordeaux dans la torpeur de l’intersaison 2017, son nom n’a pas claqué au vent de l’actualité et pourtant Laurent Marti l’a carrément débauché du staff du XV de la Rose, excusez du peu! En janvier2017, Eddie Jones en personne avait manœuvré pour l’inclure à plein temps dans son état major. Il avait entendu dire que Northampton lui tournait autour pour remplacer Alex King (ex-Clermont aujourd’hui à Montpellier) et le boss de l’équipe d’Angleterre voulait garder auprès de lui un gars qu’il venait de tester à l automne 2016. « C’est un très bon jeune entraîneur, très curieux… » avait-il commenté sur le moment. Rory Teague s’est notamment occupé de James Haskell et Ben Teo’o lui ont rendu de beaux hommages quant à son travail technique jusqu’à lui donner une paternité sur la relance décisive qui aboutit à l’essai d’Eliott Daly à Cardiff en ouverture du dernier Tournoi. Haskell: « C’est Jéremy Davison qui nous a soufflé le nom de Rory Teague. Il ne le connaissait pas personnellement, mais il avait entendu beaucoup de bien de lui. Je lui ai téléphoné et 48 heures après il était à Bordeaux. Nous sommes tombés d’accord au premier rendez-vous, » explique Laurent Marti avant d’ajouter: « Il m’a tout de suite dit qu’il savait bien que sa décision serait vue bizarrement, mais qu’il assumait ça totalement. Il m’a expliqué qu’il se sentait jeune et qu’il avait bien le temps de travailler pour une sélection et qu’il préférait s’occuper d’un groupe au quotidien.» Rory Teague nous l’a confirmé : “Je voulais entraîner chaque jour, c’est vrai. En sélection tu ne fais ça que pendant sept semaines. Et puis, je sors d’une période où j’ai changé de psote tous les six mois...”.
Le président bordelais sait qu’il prête le flanc à certaines critiques quant au côté british de son staff. « En plus, il compte favoriser l’éclosion des jeunes Bordelais comme il l’a fait chez les Saracens. Il va voir jouer les espoirs, il s’intéresse aux jeunes bien plus que certains Français. » Quel style Rory Teague va-t-il donc tenter d’imprimer à l’UBB. Vendredi après sa nomination, il a évoqué le fameux Graal du rugby français: jouer de la même façon à l’extérieur et à domicile, vaste chantier. « Et ne pas chercher d’excuse, nous devons mettre le même engagement à chaque match. Ceci dit, il n’y aura pas d’énormes changements dans notre façon de fonctionner. Je m’occuperai toujours de l’attaque et du mouvement général. » On le décrit très fort dans l’approche des détails qui changent une séquence offensive (le replacement par exemple). Laurent Marti ne fait pas mystère des qualités qui l’ont séduit chez son technicien anglais (de plus en plus) francophone: « Le pragmatisme anglo-saxon, » La formule n’est pas creuse quand on sait que le président bordelais se méfie du rugby qui se saoûle de discours trop vertueux basés sur l’offensive à tout va. Le match UBB-Lyon l’a sans doute rassuré. Il fut un modèle parfait de rugby tactique.
«... Quelques années plus tard, je l’ai revu jouer lors du France-Angleterre amateurs, à l’ouverture, il était clairement au dessus du lot.»
Pierre-Henry BRONCAN
Coentraîneur de Toulouse
Photo Midi Olympique - Bernard Garcia
Né le : 12 février 1985 à Gloucester.
Poste : manager de l’UBB.
Clubs successifs : Gloucester, Bristol, Limoges, Tarbes, Aurillac, Grenoble, Blackheath.
Parcours d’entraîneur : Harrow, Saracens (académie), moins de vingt ans anglais, XV de la Rose.
Sélections nationales : moins de vingt ans, universitaires.
«Il m’a expliqué qu’il se sentait jeune et qu’il avait bien le temps de travailler pour une sélection et qu’il préférait s’occuper d’un groupe au quotidien.»
Laurent MARTI
Président de l’UBB
Les tourbillons de la vie
Rory Teague - manager de l’UBB Il fut un Joueur doué mais trahi par son corps.
le nouveau manager de l’UBB s’est rattrapé via une carrière de technicien assez fulgurante.
à 32 ans, il savoure discrètement cet agréable revers du destin.
Par Jérôme PRÉVÔT
jerome.prevot@midi-olympique.fr
Il existe comme ça des périodes où l’Histoire d’un club s’accélère subitement. Personne n’aurait pu imaginer l’été dernier que l’UBB se ferait dépouiller de son manager par une main extérieure De ces périodes de bouleversement intenses surgit toujours un outsider, jeune ou ancien. Celui des Bleus, Jacques Brunel, est un sexagénaire, celui de Bordeaux-Bègles n’a que 32 ans. Après quelques jours de réflexion à New York, Laurent Marti a donc choisi de nommer Rory Teague manager de son club: nouvelle étape dans un parcours de technicien assez saisissant. Qui se souvenait il y a encore un an de l’existence de cet Anglais de Gloucester? Rory Teague a pourtant joué pour quatre clubs français entre2007 et2011: Limoges, Tarbes, Aurillac et Grenoble, au cœur du Pro D2. Il en a gardé un Français passable et sans doute la conviction que son destin se jouerait davantage en survêtement que crampons aux pieds.
COUSIN DU GRAND MIKE TEAGUE
Il avait pourtant débuté à 17 ans en équipe première à Gloucester, mais sans y faire son trou. « Oui, je suis fier d’avoir joué pour le club de ma ville, comme mon grand-père l’avait fait avant moi, ainsi que mon cousin Mike même si je suis trop jeune pour l’avoir vu jouer (troisième ligne international très connu des années 90, sélectionné aussi chez les Lions, prototype du flanker rude, N.D.L.R.). Mais il y avait beaucoup de concurrence et j’ai eu des pépins. Comme joueur, je me suis beaucoup blessé. À 19 ans, j’ai commencé par une pubalgie qui m’a laissé une année sans jouer. J’ai accumulé les pépins jusqu’à mes douleurs à l’épaule. » Il dut se rabattre vers des clubs moins huppés, Bristol d’abord puis la D2 française. Fabrice Landreau, ex-coach de Grenoble se souvient: « C’était un bon demi d’ouverture mais il n’est resté qu’une année chez nous. Il avait une bonne vision, un bon jeu au pied, il jouait plutôt en profondeur. C’est vrai qu’il n’a pas énormément joué (dix matchs, N.D.L.R.) car il était en concurrence avec le Néo-Zélandais Blair Stewart qui attaquait d’avantage la ligne. Je garde un bon souvenir de lui en tant que personne mais c’est vrai que je ne pensais pas le retrouver si jeune au poste d’entraîneur, il a su bien évoluer… » Ironie du sort, Rory Teague faisait partie de l’équipe de Grenoble qui frôla le retour en Top14 en 2011 battue in extremis en barrages à domicile… par Bordeaux-Bègles. Mais il ne jouait pas ce jour-là. Souffrant vraiment salement d’une épaule, il s’apprêtait à arrêter sa carrière à 27 ans seulement.
DEUX CARRIÈRES SI OPPOSÉES
Pierre-Henry Broncan, qui l’eut sous ses ordres à Aurillac en 2009-2010 n’a pas oublié ce joueur: « Il avait une bonne cote en Pro D2 à l’époque. Il avait fait une excellente saison à Tarbes et je me souviens qu’il devait signer à Agen, un club qui visait la remontée en Top 14. Mais au dernier moment, ça ne s’était pas fait. Son agent m’avait appelé pour me dire qu’il était libre et dans ma voiture, j’avais exulté. Je l’avais tout de suite pris à Aurillac. Avec nous, il avait été titulaire pour les dix premiers matchs de la saison. Il aurait continué s’il n’avait pas dû arrêter sa saison à cause de son épaule. Moi, je le trouvais très offensif et très fiable en tant que buteur et je pense qu’il avait le niveau pour jouer en Top 14, même s’il n’était pas un grand défenseur. Le plus drôle, c’est que quelques années plus tard, je l’ai revu jouer lors du France-Angleterre amateurs, à l’ouverture, il était clairement au-dessus du lot. » De retour dans son pays, Teague avait joué pour Blackheath, le plus vieux club du pays, avant d’entamer l’ascension du très haut niveau par une autre face. Celle de l’entraînement, avec sans doute la rage d’y vivre ce dont les trahisons de son corps l’avaient privé, même si l’homme n’est pas du genre à l’exprimer par de grandes phrases.
À LA MÊME ÉCOLE QUE WINSTON CHURCHILL ET MARO ITOJE
Il démarra sa seconde vie par la filière scolaire, au sein de la prestigieuse Harrow School, collège chic par excellence qui a formé Winston Churchill, Lord Byron et même (fictivement) Brett Sinclair dans «Amicalement Votre». Rory Teague y rencontra une autre étoile, Maro Itoje en personne: « Il était déjà très costaud et très fort dans sa tête. Mais il était aussi capable de se concentrer sur ses études et ça m’a beaucoup impressionné. » L’atmosphère d’excellence de ce vénérable établissement lui a permis, comme à son élève vedette, de franchir la passerelle et de se retrouver dans le monde du rugby professionnel, celui des Saracens, le club le plus performant du royaume: « J’ai contribué à l’éclosion d’autres jeunes talents comme Nick Isiekwe, Nathan Earle ou Nick Tompkins. »
Rory Teague venait de rencontrer son vrai destin, lui qui, joueur, s’était retrouvé prisonnier d’une logique laborieuse, s’est retrouvé pris dans un tourbillon vertueux: « Oui, je le reconnais, j’ai monté les échelons assez vite et je suis ambitieux », a-t-il expliqué peu après sa prise de fonction. La RFU le repère vite pour lui confier l’entraînement des moins de 20 ans, champions du monde en 2016. « Je ne vais pas citer trop de références car je crois que j’ai un caractère fort, assez fort pour appliquer mes propres idées. Mais si je dois citer deux gars qui m’ont marqué, ce serait Rick Shuttleworth ou Kevin Barring, deux techniciens de la RFU. En Angleterre, la formation des entraîneurs est très cadrée. »
REPÉRÉ PAR EDDIE JONES Dans le milieu, Teague avait commencé à faire son trou. Il lui restait à franchir la dernière limite, la reconnaissance du grand public. Le titre de 2016 lui a offert ce dernier déclic. Oui car c’est vrai que quand son nom est sorti du chapeau pour entraîner les trois-quarts de Bordeaux dans la torpeur de l’intersaison 2017, son nom n’a pas claqué au vent de l’actualité et pourtant Laurent Marti l’a carrément débauché du staff du XV de la Rose, excusez du peu! En janvier2017, Eddie Jones en personne avait manœuvré pour l’inclure à plein temps dans son état major. Il avait entendu dire que Northampton lui tournait autour pour remplacer Alex King (ex-Clermont aujourd’hui à Montpellier) et le boss de l’équipe d’Angleterre voulait garder auprès de lui un gars qu’il venait de tester à l automne 2016. « C’est un très bon jeune entraîneur, très curieux… » avait-il commenté sur le moment. Rory Teague s’est notamment occupé de James Haskell et Ben Teo’o lui ont rendu de beaux hommages quant à son travail technique jusqu’à lui donner une paternité sur la relance décisive qui aboutit à l’essai d’Eliott Daly à Cardiff en ouverture du dernier Tournoi. Haskell: « C’est Jéremy Davison qui nous a soufflé le nom de Rory Teague. Il ne le connaissait pas personnellement, mais il avait entendu beaucoup de bien de lui. Je lui ai téléphoné et 48 heures après il était à Bordeaux. Nous sommes tombés d’accord au premier rendez-vous, » explique Laurent Marti avant d’ajouter: « Il m’a tout de suite dit qu’il savait bien que sa décision serait vue bizarrement, mais qu’il assumait ça totalement. Il m’a expliqué qu’il se sentait jeune et qu’il avait bien le temps de travailler pour une sélection et qu’il préférait s’occuper d’un groupe au quotidien.» Rory Teague nous l’a confirmé : “Je voulais entraîner chaque jour, c’est vrai. En sélection tu ne fais ça que pendant sept semaines. Et puis, je sors d’une période où j’ai changé de psote tous les six mois...”.
Le président bordelais sait qu’il prête le flanc à certaines critiques quant au côté british de son staff. « En plus, il compte favoriser l’éclosion des jeunes Bordelais comme il l’a fait chez les Saracens. Il va voir jouer les espoirs, il s’intéresse aux jeunes bien plus que certains Français. » Quel style Rory Teague va-t-il donc tenter d’imprimer à l’UBB. Vendredi après sa nomination, il a évoqué le fameux Graal du rugby français: jouer de la même façon à l’extérieur et à domicile, vaste chantier. « Et ne pas chercher d’excuse, nous devons mettre le même engagement à chaque match. Ceci dit, il n’y aura pas d’énormes changements dans notre façon de fonctionner. Je m’occuperai toujours de l’attaque et du mouvement général. » On le décrit très fort dans l’approche des détails qui changent une séquence offensive (le replacement par exemple). Laurent Marti ne fait pas mystère des qualités qui l’ont séduit chez son technicien anglais (de plus en plus) francophone: « Le pragmatisme anglo-saxon, » La formule n’est pas creuse quand on sait que le président bordelais se méfie du rugby qui se saoûle de discours trop vertueux basés sur l’offensive à tout va. Le match UBB-Lyon l’a sans doute rassuré. Il fut un modèle parfait de rugby tactique.
«... Quelques années plus tard, je l’ai revu jouer lors du France-Angleterre amateurs, à l’ouverture, il était clairement au dessus du lot.»
Pierre-Henry BRONCAN
Coentraîneur de Toulouse
Photo Midi Olympique - Bernard Garcia
Né le : 12 février 1985 à Gloucester.
Poste : manager de l’UBB.
Clubs successifs : Gloucester, Bristol, Limoges, Tarbes, Aurillac, Grenoble, Blackheath.
Parcours d’entraîneur : Harrow, Saracens (académie), moins de vingt ans anglais, XV de la Rose.
Sélections nationales : moins de vingt ans, universitaires.
«Il m’a expliqué qu’il se sentait jeune et qu’il avait bien le temps de travailler pour une sélection et qu’il préférait s’occuper d’un groupe au quotidien.»
Laurent MARTI
Président de l’UBB
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Humeur : le radis noir ou blanc est d'or
Re: Staff 2017-2018
latine a écrit:Gahet a écrit:Switch a écrit:Je pense hélas que ca ne changera rien. En 1 mois (pour le VI Nations) et en 18 mois (Coupe du monde), personne ne pourrait redresser cette équipe pour en faire un cador mondial, pas même S. Hansen ou C. Woodward, car on part de trop loin et on ne prend que des mesurettes.
De mémoire ; Mandela élu en mai 94 - victoire de la première équipe Arc en Ciel Juin 95 , 11 mois
Et dans des conditions beaucoup plus difficiles que la FFR de 2017/18,
Il y a quand même aussi de forts soupçons en tout genre... Dopage notamment avec la maladie de Charcot (une maladie abominable ) de 3 joueurs de l'équipe alors qu'elle a plutôt une fréquence 4 cas sur 100 000.
Pas sûre, malgré Mandela et Invictus, qu'il faille donner cet exemple d'une autre époque (et qui avait un sens politique... là franchement l'avenir de la nation n'est pas en jeu !!!).
+1
(ouais, petite panne d'inspiration)
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Ça daille, enfigaye !
hurluberlu- Team modo
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Localisation : "Spectateur, supporter, abandonne aux orages Ceux qui n’ont pas connu l’amertume des mers. Sache borner ton rêve à suivre du rivage L’éphémère sillon que trace Hugh Chalmers."
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Re: Staff 2017-2018
mon jambon star a écrit:latine a écrit:Gahet a écrit:Switch a écrit:Je pense hélas que ca ne changera rien. En 1 mois (pour le VI Nations) et en 18 mois (Coupe du monde), personne ne pourrait redresser cette équipe pour en faire un cador mondial, pas même S. Hansen ou C. Woodward, car on part de trop loin et on ne prend que des mesurettes.
De mémoire ; Mandela élu en mai 94 - victoire de la première équipe Arc en Ciel Juin 95 , 11 mois
Et dans des conditions beaucoup plus difficiles que la FFR de 2017/18,
Il y a quand même aussi de forts soupçons en tout genre... Dopage notamment avec la maladie de Charcot (une maladie abominable ) de 3 joueurs de l'équipe alors qu'elle a plutôt une fréquence 4 cas sur 100 000.
Pas sûre, malgré Mandela et Invictus, qu'il faille donner cet exemple d'une autre époque (et qui avait un sens politique... là franchement l'avenir de la nation n'est pas en jeu !!!).
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P'tain Jambon, t'as chopé la grippe???
krahknardz- Team modo
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Humeur : Un essai de l'UBB et c'est toute la semaine qui prend des couleurs....
Age : 51
Re: Staff 2017-2018
mon jambon star a écrit:latine a écrit:Gahet a écrit:Switch a écrit:Je pense hélas que ca ne changera rien. En 1 mois (pour le VI Nations) et en 18 mois (Coupe du monde), personne ne pourrait redresser cette équipe pour en faire un cador mondial, pas même S. Hansen ou C. Woodward, car on part de trop loin et on ne prend que des mesurettes.
De mémoire ; Mandela élu en mai 94 - victoire de la première équipe Arc en Ciel Juin 95 , 11 mois
Et dans des conditions beaucoup plus difficiles que la FFR de 2017/18,
Il y a quand même aussi de forts soupçons en tout genre... Dopage notamment avec la maladie de Charcot (une maladie abominable ) de 3 joueurs de l'équipe alors qu'elle a plutôt une fréquence 4 cas sur 100 000.
Pas sûre, malgré Mandela et Invictus, qu'il faille donner cet exemple d'une autre époque (et qui avait un sens politique... là franchement l'avenir de la nation n'est pas en jeu !!!).
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Une isée : Nous expliquer l'origine Gauloise du Dopage
Ou une récente Pilosité de l'avatar
Gahet- J'aime l'Union à la folie
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Humeur : Hasta la victoria siempre
Re: Staff 2017-2018
krahknardz a écrit:mon jambon star a écrit:latine a écrit:Gahet a écrit:Switch a écrit:Je pense hélas que ca ne changera rien. En 1 mois (pour le VI Nations) et en 18 mois (Coupe du monde), personne ne pourrait redresser cette équipe pour en faire un cador mondial, pas même S. Hansen ou C. Woodward, car on part de trop loin et on ne prend que des mesurettes.
De mémoire ; Mandela élu en mai 94 - victoire de la première équipe Arc en Ciel Juin 95 , 11 mois
Et dans des conditions beaucoup plus difficiles que la FFR de 2017/18,
Il y a quand même aussi de forts soupçons en tout genre... Dopage notamment avec la maladie de Charcot (une maladie abominable ) de 3 joueurs de l'équipe alors qu'elle a plutôt une fréquence 4 cas sur 100 000.
Pas sûre, malgré Mandela et Invictus, qu'il faille donner cet exemple d'une autre époque (et qui avait un sens politique... là franchement l'avenir de la nation n'est pas en jeu !!!).
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P'tain Jambon, t'as chopé la grippe???
Là ça fait carrément peur !!!
latine- J'aime l'Union à la folie
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Re: Staff 2017-2018
Il se dit du côté d'Aurillac que l'historique et unique (!) préparateur physique Sébastien Delpiroux 42 ans rejoindrait l'UBB.
https://www.lamontagne.fr/aurillac/sports/rugby/2016/01/07/sebastien-delpirou-lhomme-de-lombre_11729689.html
https://www.lamontagne.fr/aurillac/sports/rugby/2016/01/07/sebastien-delpirou-lhomme-de-lombre_11729689.html
le radis- Team modo
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Humeur : le radis noir ou blanc est d'or
Re: Staff 2017-2018
Sur Rugby Scapulaire: Interrogé par le Telegraph, notre manager Rory Teague, revient sur les changements qu’il veut faire pour rendre l’UBB plus compétitive en vue d’une place dans le Top 6 : « Nous avons besoin de changement ici. Il y a beaucoup d’habitudes qui ont fait petit à petit leur chemin et qui doivent être mis à plat. Nous sommes dans cette phase d’acceptation, de transition. Je sens un peu de résistance de la part des joueurs et du staff, ce qui est normal pour un coach plus jeune, qui arrive d’Angleterre avec des idées fortes. J’apprécie que ça perturbe certaines personnes. L’autre côté, c’est que je reçoit un retour vraiment positif des jeunes joueurs et des gars qui ont faim de faire avancer les choses« .
Il a aussi une pensée pour les supporters de l’UBB : « Leur temps de gloire remontent à il y a longtemps. Le public a besoin d’être récompensé pour ses encouragements. Le président a tout donné à son club. Il cherche un retour sur investissement maintenant. Nous voulons écrire l’histoire maintenant« .
Bon ben maintenant on sait pourquoi certains partent et aussi pourquoi Marti l'a nomme coach.
Il a aussi une pensée pour les supporters de l’UBB : « Leur temps de gloire remontent à il y a longtemps. Le public a besoin d’être récompensé pour ses encouragements. Le président a tout donné à son club. Il cherche un retour sur investissement maintenant. Nous voulons écrire l’histoire maintenant« .
Bon ben maintenant on sait pourquoi certains partent et aussi pourquoi Marti l'a nomme coach.
Charles_ubb- J'aime l'Union à la folie
- Nombre de messages : 1241
Localisation : Paris
Date d'inscription : 22/04/2015
Humeur : Sus a l'arbitre
Re: Staff 2017-2018
Les paroles sont là mais pourtant sur le terrain c'est pas la même... Teague me plait vachement dans son discours mais je doute de ses capacités de meneur d'hommes et de coaching :/ En tout cas, le jeu est loin d'être flamboyant ^^
FrenchKick- J'aime l'Union à la folie
- Nombre de messages : 2837
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 07/07/2015
Humeur : Tant que l'ubb gagne tout va bien :)
Re: Staff 2017-2018
Discours très maladroit qui montre bien une cassure même avec des membres du staff...
Les jeunes contre les vieux, ceux qui veulent "avancer" contre ceux qui veulent la continuité... Discours qui divise au lieu de réunir, qui clive au lieu de rassembler, je ne pensais pas l équipe aussi divisée
Pas étonnant le peu d envie de se dépasser sur le terrain...
Les jeunes contre les vieux, ceux qui veulent "avancer" contre ceux qui veulent la continuité... Discours qui divise au lieu de réunir, qui clive au lieu de rassembler, je ne pensais pas l équipe aussi divisée
Pas étonnant le peu d envie de se dépasser sur le terrain...
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“Sous la mêlée, ça parle beaucoup; moi, j’étais un tribun.” Amédée DOMENECH International et orateur
kaze33- J'aime l'Union à la folie
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Re: Staff 2017-2018
Même s'il y a de moins en moins de "vieux" dans l'effectif, on aurait en effet pu faire une transition plus en douceur. Je pense aussi que le départ de Brunel n'était pas du tout prévu en début de saison et que l'urgence de la situation a obligé Marti à bricoler.
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Le rugby c'est comme la dinde : sans les marrons, c'est vulgaire.
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Re: Staff 2017-2018
Même extrait de l'interview reprise par SO ce jour.
http://www.sudouest.fr/2018/02/22/ubb-beaucoup-d-habitudes-se-sont-installees-et-ont-besoin-d-etre-remises-a-plat-selon-teague-4222693-773.php
On peut s'attendre à qq mouvements supplémentaires et peut-être d'envergure... ?
http://www.sudouest.fr/2018/02/22/ubb-beaucoup-d-habitudes-se-sont-installees-et-ont-besoin-d-etre-remises-a-plat-selon-teague-4222693-773.php
On peut s'attendre à qq mouvements supplémentaires et peut-être d'envergure... ?
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Re: Staff 2017-2018
Robbie Deans ou Ewen McKenzie à l'UBB ?
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Humeur : Fonction de l'UBB
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Re: Staff 2017-2018
Je pense d'ores et déjà à J Worsley . On sait qu'il devait il y avoir une rencontre avec L Marti il y a 15 jours ou 3 semaines.
Ensuite je ne vois pas qui est suffisamment ancien dans ce staff: L Loustau va rentrer après être parti chez les Crusaders depuis novembre dernier avec probablement comme objectif une novation (je sais je sais Biscouette ) dans l'approche holistique (et ça pète ça Biscouette, nan ? ) de la préparation d'avant saison des joueurs, H Adams est certes un ancien mais tout de même récent dans l'entraînement technique... idem pour N Zénoni, le secteur médical ayant été revu aussi récemment.
On peut s'interroger sur qui il vise dans ce staff... et si au final s'agissait-il de Davidson (qui ne répond certes à aucun des critères)... ?
Ensuite je ne vois pas qui est suffisamment ancien dans ce staff: L Loustau va rentrer après être parti chez les Crusaders depuis novembre dernier avec probablement comme objectif une novation (je sais je sais Biscouette ) dans l'approche holistique (et ça pète ça Biscouette, nan ? ) de la préparation d'avant saison des joueurs, H Adams est certes un ancien mais tout de même récent dans l'entraînement technique... idem pour N Zénoni, le secteur médical ayant été revu aussi récemment.
On peut s'interroger sur qui il vise dans ce staff... et si au final s'agissait-il de Davidson (qui ne répond certes à aucun des critères)... ?
le radis- Team modo
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Humeur : le radis noir ou blanc est d'or
Re: Staff 2017-2018
j’ai rien dit !…le radis a écrit: avec probablement comme objectif une novation (je sais je sais Biscouette )
ouais ça, ça me parle, c’est au cœur de mon approche… «depouis le début» !le radis a écrit: dans l'approche holistique (et ça pète ça Biscouette, nan ? )
je parle aussi de «complétude…» (d'un point de vue très concret) :)
Au fait, Régis Sonnes devrait s’engager avec le Stade Toulousain
https://rugby-scapulaire.com/breves/59384-regis-sonnes-devrait-sengager-avec-le-stade-toulousain
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Humeur : Consterné par le traitement réservé à MJ, la mentalité d'une partie des commentateurs (journalistes et supporters), etc.
Re: Staff 2017-2018
SO : http://www.sudouest.fr/2018/02/28/union-bordeaux-begles-rory-teague-assume-tout-4239756-773.php
Rory Teague veut faire bouger les lignes au sein de l'UBB
" J'assume tout "
Si la méthode employée peut paraître brutale, le manager anglais estime que les changements sont indispensables
PROPOS RECUEILLIS PAR YOAN LESHAURIÈS
Le changement, c'est maintenant à l'Union Bordeaux-Bègles. Et il est impulsé par le manager Rory Teague (33 ans). Dans son édition de lundi, " Midi Olympique " faisait état de la volonté du technicien anglais de se séparer de trois internationaux français, Loann Goujon, Clément Maynadier et Julien Rey, pourtant sous contrat jusqu'en juin 2019, ainsi que " des divergences de vue techniques " avec Jeremy Davidson, l'entraîneur des avants. Hier après-midi, au Grand Hôtel de Bordeaux, Rory Teague s'est longuement confié à " Sud Ouest ". Il assume ses décisions.
" Sud Ouest " Vous avez récemment déclaré ressentir des réticences aux changements que vous voulez impulser. Que vouliez-vous dire ?
Rory Teague La question portait sur la culture et l'environnement en général. J'ai répondu qu'en France, lorsqu'on parle d'évolution ou de changement, il y a naturellement des réticences. Ce n'est pas une critique, c'est un constat. Le changement est pourtant nécessaire contre de mauvaises habitudes, mais cela peut être compliqué à comprendre pour certains joueurs.
Chalmers a été libéré de son contrat. Goujon, Maynadier et Rey ne font plus partie de vos plans. Est-ce parce qu'ils se sont montrés réticents à ces changements ?
La décision de ne pas prolonger Hugh Chalmers a été prise quand Jacques Brunel était manager. Pour les autres joueurs cités, on ne souhaitait pas que ça sorte dans la presse.
Ces trois joueurs ont été reçus par le président Laurent Marti. Leur avez-vous aussi parlé ? Que leur avez-vous dit ?
J'ai parlé à deux des trois joueurs concernés (NDLR : Julien Rey, Clément Maynadier). Mais c'est confidentiel.
Vous ne comptez plus sur eux ?
J'ai expliqué à Julien (Rey) la direction qu'allait prendre le club la saison prochaine. Avec Clément (Maynadier), nous avons parlé de son futur, il sait à quoi s'en tenir. On doit faire des sacrifices et prendre des décisions.
Certains supporters estiment que vous êtes en train de rompre avec l'histoire de l'UBB...
Les joueurs passent, les coachs aussi... Le club, lui, reste. C'est comme en équipe de France : Marco Tauleigne et Adrien Pélissié y sont aujourd'hui, Loann Goujon et Clément Maynadier n'y sont plus. C'est un commentaire objectif, ce n'est pas une critique envers tel ou tel joueur.
Des préparateurs physiques et le coordinateur sportif vont aussi être remerciés. Pourquoi de tels changements en profondeur ?
Sur les trois ou quatre dernières saisons, l'UBB ressemble encore à une équipe qui vient d'être promue en Top 14. Or, l'objectif annoncé par le président est de remporter des titres. Pour ça, il y a des choses à organiser. Je m'appuie sur mon expérience qui est celle d'avoir remporté des titres en Angleterre et d'avoir travaillé au sein de l'équipe nationale (entraîneur en charge des skills au sein du XV de la Rose). Aux Saracens, j'ai pu voir comment on passe de la gestion d'un effectif à la performance. À partir de là, j'ai pris des décisions objectives qui vont permettre aux joueurs d'être dans les meilleures conditions. Cela passe par des choix de personnes.
Cela ressemble à un grand ménage...
Quand un jeune entraîneur anglais arrive et prend plein de nouvelles décisions, ça peut être vu comme ça. Mais les décisions que je prends découlent de toutes celles qui n'ont pas été prises depuis deux ou trois ans. Les décisions sont prises, en concertation avec le président, pour amener le club où il n'a pas réussi à aller ces dernières saisons.
Vous voulez dire que du retard a été pris à tous les niveaux à l'UBB ces dernières saisons ?
Je constate que l'UBB est en retard par rapport à d'autres clubs en France et à l'étranger. Pour un coach ou un joueur, c'est très stimulant de jouer à Chaban. Mais maintenant, il faut passer à l'étape suivante, celle de la performance. C'est une évolution, pas une révolution.
La manière forte employée ne risque-t-elle pas de faire exploser le vestiaire ?
Ça dépend de la manière dont on voit les choses. Il y a toujours un risque. Mais l'an dernier ou il y a deux ans, les joueurs avaient plus de pouvoir que l'encadrement. Ça a changé dans l'autre sens maintenant.
Le dialogue est-il possible avec Rory Teague ?
Quand il y a un manque de règles au niveau du mode de fonctionnement et que ça change, je comprends que ce soit plus difficile à accepter. J'ai de très bons échanges avec certains joueurs français, certains joueurs étrangers...
Surtout avec les jeunes, qui discutent moins les décisions...
Pour moi, à l'UBB, il y a trois types de joueurs : ceux qui veulent changer, ceux qui ont besoin de changer mais qui ne le savent pas et ceux qui ne veulent pas changer.
Et ceux qui ne veulent pas changer, vous vous en séparez ?
Je me focalise davantage sur ceux qui ont le potentiel pour faire évoluer le club.
Quelles sont vos relations avec Jeremy Davidson ?
Elles sont bonnes. Il doit apprendre à ne pas écouter ce qui se dit dans la presse. Jeremy est un très bon entraîneur. Moi, j'ai la chance d'avoir suivi un processus de formation au coaching, que Jeremy et Joe (Worsley) n'ont pas eu, et qui doit me permettre de les aider à progresser.
Avec tous ces changements, plus ou moins bien perçus, êtes-vous conscient que vous n'aurez pas le droit à l'erreur ?
En tant que coach courageux et ambitieux, j'assume toutes les responsabilités, que ce soit en cas de victoire ou de défaite. À l'UBB, on se doit de développer cette responsabilisation. Mais je ne vais pas pointer du doigt les uns ou les autres quand on n'aura pas le résultat attendu.
Êtes-vous est un homme pressé ?
Je comprends qu'on puisse avoir cette impression. Mais on s'est donné un plan de route, il convient de l'appliquer.
Lors de votre prise de fonction au poste de manager, vous avez présenté à Laurent Marti un plan sur trois ans. Quels en sont les contours ?
J'ai dit à Laurent que pour arriver au succès en Top 14, il fallait des bases solides et qu'il fallait mettre des choses en place sur la première année et que sur la deuxième et la troisième, on récoltera les fruits du travail accompli.
Pouvez-vous assurer que l'UBB sera dans le top 6 la saison prochaine ?
Oui, l'UBB sera dans le top 6 la saison prochaine, sans aucun doute.
Rory Teague veut faire bouger les lignes au sein de l'UBB
" J'assume tout "
Si la méthode employée peut paraître brutale, le manager anglais estime que les changements sont indispensables
PROPOS RECUEILLIS PAR YOAN LESHAURIÈS
Le changement, c'est maintenant à l'Union Bordeaux-Bègles. Et il est impulsé par le manager Rory Teague (33 ans). Dans son édition de lundi, " Midi Olympique " faisait état de la volonté du technicien anglais de se séparer de trois internationaux français, Loann Goujon, Clément Maynadier et Julien Rey, pourtant sous contrat jusqu'en juin 2019, ainsi que " des divergences de vue techniques " avec Jeremy Davidson, l'entraîneur des avants. Hier après-midi, au Grand Hôtel de Bordeaux, Rory Teague s'est longuement confié à " Sud Ouest ". Il assume ses décisions.
" Sud Ouest " Vous avez récemment déclaré ressentir des réticences aux changements que vous voulez impulser. Que vouliez-vous dire ?
Rory Teague La question portait sur la culture et l'environnement en général. J'ai répondu qu'en France, lorsqu'on parle d'évolution ou de changement, il y a naturellement des réticences. Ce n'est pas une critique, c'est un constat. Le changement est pourtant nécessaire contre de mauvaises habitudes, mais cela peut être compliqué à comprendre pour certains joueurs.
Chalmers a été libéré de son contrat. Goujon, Maynadier et Rey ne font plus partie de vos plans. Est-ce parce qu'ils se sont montrés réticents à ces changements ?
La décision de ne pas prolonger Hugh Chalmers a été prise quand Jacques Brunel était manager. Pour les autres joueurs cités, on ne souhaitait pas que ça sorte dans la presse.
Ces trois joueurs ont été reçus par le président Laurent Marti. Leur avez-vous aussi parlé ? Que leur avez-vous dit ?
J'ai parlé à deux des trois joueurs concernés (NDLR : Julien Rey, Clément Maynadier). Mais c'est confidentiel.
Vous ne comptez plus sur eux ?
J'ai expliqué à Julien (Rey) la direction qu'allait prendre le club la saison prochaine. Avec Clément (Maynadier), nous avons parlé de son futur, il sait à quoi s'en tenir. On doit faire des sacrifices et prendre des décisions.
Certains supporters estiment que vous êtes en train de rompre avec l'histoire de l'UBB...
Les joueurs passent, les coachs aussi... Le club, lui, reste. C'est comme en équipe de France : Marco Tauleigne et Adrien Pélissié y sont aujourd'hui, Loann Goujon et Clément Maynadier n'y sont plus. C'est un commentaire objectif, ce n'est pas une critique envers tel ou tel joueur.
Des préparateurs physiques et le coordinateur sportif vont aussi être remerciés. Pourquoi de tels changements en profondeur ?
Sur les trois ou quatre dernières saisons, l'UBB ressemble encore à une équipe qui vient d'être promue en Top 14. Or, l'objectif annoncé par le président est de remporter des titres. Pour ça, il y a des choses à organiser. Je m'appuie sur mon expérience qui est celle d'avoir remporté des titres en Angleterre et d'avoir travaillé au sein de l'équipe nationale (entraîneur en charge des skills au sein du XV de la Rose). Aux Saracens, j'ai pu voir comment on passe de la gestion d'un effectif à la performance. À partir de là, j'ai pris des décisions objectives qui vont permettre aux joueurs d'être dans les meilleures conditions. Cela passe par des choix de personnes.
Cela ressemble à un grand ménage...
Quand un jeune entraîneur anglais arrive et prend plein de nouvelles décisions, ça peut être vu comme ça. Mais les décisions que je prends découlent de toutes celles qui n'ont pas été prises depuis deux ou trois ans. Les décisions sont prises, en concertation avec le président, pour amener le club où il n'a pas réussi à aller ces dernières saisons.
Vous voulez dire que du retard a été pris à tous les niveaux à l'UBB ces dernières saisons ?
Je constate que l'UBB est en retard par rapport à d'autres clubs en France et à l'étranger. Pour un coach ou un joueur, c'est très stimulant de jouer à Chaban. Mais maintenant, il faut passer à l'étape suivante, celle de la performance. C'est une évolution, pas une révolution.
La manière forte employée ne risque-t-elle pas de faire exploser le vestiaire ?
Ça dépend de la manière dont on voit les choses. Il y a toujours un risque. Mais l'an dernier ou il y a deux ans, les joueurs avaient plus de pouvoir que l'encadrement. Ça a changé dans l'autre sens maintenant.
Le dialogue est-il possible avec Rory Teague ?
Quand il y a un manque de règles au niveau du mode de fonctionnement et que ça change, je comprends que ce soit plus difficile à accepter. J'ai de très bons échanges avec certains joueurs français, certains joueurs étrangers...
Surtout avec les jeunes, qui discutent moins les décisions...
Pour moi, à l'UBB, il y a trois types de joueurs : ceux qui veulent changer, ceux qui ont besoin de changer mais qui ne le savent pas et ceux qui ne veulent pas changer.
Et ceux qui ne veulent pas changer, vous vous en séparez ?
Je me focalise davantage sur ceux qui ont le potentiel pour faire évoluer le club.
Quelles sont vos relations avec Jeremy Davidson ?
Elles sont bonnes. Il doit apprendre à ne pas écouter ce qui se dit dans la presse. Jeremy est un très bon entraîneur. Moi, j'ai la chance d'avoir suivi un processus de formation au coaching, que Jeremy et Joe (Worsley) n'ont pas eu, et qui doit me permettre de les aider à progresser.
Avec tous ces changements, plus ou moins bien perçus, êtes-vous conscient que vous n'aurez pas le droit à l'erreur ?
En tant que coach courageux et ambitieux, j'assume toutes les responsabilités, que ce soit en cas de victoire ou de défaite. À l'UBB, on se doit de développer cette responsabilisation. Mais je ne vais pas pointer du doigt les uns ou les autres quand on n'aura pas le résultat attendu.
Êtes-vous est un homme pressé ?
Je comprends qu'on puisse avoir cette impression. Mais on s'est donné un plan de route, il convient de l'appliquer.
Lors de votre prise de fonction au poste de manager, vous avez présenté à Laurent Marti un plan sur trois ans. Quels en sont les contours ?
J'ai dit à Laurent que pour arriver au succès en Top 14, il fallait des bases solides et qu'il fallait mettre des choses en place sur la première année et que sur la deuxième et la troisième, on récoltera les fruits du travail accompli.
Pouvez-vous assurer que l'UBB sera dans le top 6 la saison prochaine ?
Oui, l'UBB sera dans le top 6 la saison prochaine, sans aucun doute.
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