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Re: Pro D2 : Autres matchs
https://www.midi-olympique.fr/2019/05/19/chocolatine-ou-pain-au-chocolat,8209324.php
La déception des joueurs de Vannes après la défaite contre Brive en demi-finale de Pro D2
Chocolatine ou pain au chocolat ?
C’est une thématique immuable au moment des phases finales, quand l’avenir immédiat du rugby français se décide au gré des matchs vérités. Sa transformation géographique devient à tous coups un sujet sensible, urticant même, dans un sport accroché à ses clochers autant qu’à son histoire. L’émergence de nouveaux territoires induit la chute de bastions historiques.
Nous n’y coupons pas cette saison encore, avec les jolis parcours de Vannes et Rouen qui ont joué les trouble-fêtes printaniers au point d’augurer une énième redistribution des forces sur l’axe Sud/Nord. Si les Bretons se sont arrêtés en demi-finale de Pro D2, vaincus par Brive, les Normands eux espèrent encore briser leur plafond de verre en Fédérale 1 face à un autre bastion régional, Albi, après avoir éliminé Dax.
Ces progressions -qui font directement écho aux avènements de Bourg-en-Bresse, Nevers ou Oyonnax- ont fait sortir de leurs gonds quelques zélés « traditionalistes » du rugby d’avant-hier certainement apeurés par l’ouverture qui se dessine sous leurs pieds. En tendant l’oreille, vous pourrez également capter le signal de drôles d’observateurs, confits de préjugés, qui s’engagent volontiers sur le fil de la grande cause cantonale à défendre comme certains, sur la route d’autres flux migratoires, iront racoler sans fin au nom de l’identité nationale.
La peur ? Certainement, comme un vieux réflexe d’auto-défense de fiefs historiques directement menacés par l’émergence de nouveaux territoires. Mais qui peut raisonnablement affirmer que ces Normands et autres Bretons vont manger le pain des Corréziens ou des Tarnais, quand nombre d’expatriés ont depuis tant d’années prêché la bonne parole dans ces terres où le rugby était inconnu ? Qui peut jurer que notre sport tout entier est en danger, à force de s’ouvrir au monde, à faire bouger ses frontières et à partager sa culture ?
Au contraire, nous pourrions parier qu’il a tout à gagner en levant la tête vers de nouveaux supporters et en élargissant son périmètre. C’est bien à ce prix qu’il pourra rivaliser avec d’autres disciplines, casser la dimension régionale qui lui colle aux crampons et enrayer la lente mais profonde érosion de son socle de licenciés.
Surtout, notre sport ne peut échapper à la société qui l’entoure, quand la population délaisse certaines campagnes pour rallier les villes et densifier toujours plus les métropoles.
Le rugby serait inconscient de l’ignorer, et de croire qu’il peut vivre figé dans le passé, autour de ses seuls bastions traditionnels en ignorant le monde qui bouge autour de lui. Fédération et Ligue l’ont bien compris, eux qui jouent l’ouverture dans leur quête d’accession à la reconnaissance nationale. N’empêche, ne rêvons pas : pour gagner leur pari, il faudra bien que les instances trouvent le juste équilibre entre ce désir de conquête et l’accompagnement de notre univers traditionnel, où est ancrée l’histoire de ce jeu, parfois même ses légendes.
Tout ne sera jamais qu’une question d’équilibre, de bon sens et de respect. Entre les clubs, et les générations. Entre les accents, les cultures et les particularismes. C’est cette diversité, conjuguant différentes formes de jeu, qui fait la force de notre rugby français.
La dérive des continents a donc placé Vannes au cœur de l’Ovalie. Il faut s’en féliciter et applaudir, aussi, la détermination du président rouennais, Jean-Louis Louvel, à apprendre et partager les codes d’un monde qui n’est pas le sien. Albi lui a bien rendu, en déjouant les pronostics…
Vendredi prochain, on saura donc où se situe désormais l’épicentre du rugby pro français. Et si le pain au chocolat a définitivement détrôné la chocolatine… Mais soyez sûrs d’une chose : qu’importe l’issue, tous méritent notre plus profond respect.
Emmanuel Massicard
La déception des joueurs de Vannes après la défaite contre Brive en demi-finale de Pro D2
Chocolatine ou pain au chocolat ?
C’est une thématique immuable au moment des phases finales, quand l’avenir immédiat du rugby français se décide au gré des matchs vérités. Sa transformation géographique devient à tous coups un sujet sensible, urticant même, dans un sport accroché à ses clochers autant qu’à son histoire. L’émergence de nouveaux territoires induit la chute de bastions historiques.
Nous n’y coupons pas cette saison encore, avec les jolis parcours de Vannes et Rouen qui ont joué les trouble-fêtes printaniers au point d’augurer une énième redistribution des forces sur l’axe Sud/Nord. Si les Bretons se sont arrêtés en demi-finale de Pro D2, vaincus par Brive, les Normands eux espèrent encore briser leur plafond de verre en Fédérale 1 face à un autre bastion régional, Albi, après avoir éliminé Dax.
Ces progressions -qui font directement écho aux avènements de Bourg-en-Bresse, Nevers ou Oyonnax- ont fait sortir de leurs gonds quelques zélés « traditionalistes » du rugby d’avant-hier certainement apeurés par l’ouverture qui se dessine sous leurs pieds. En tendant l’oreille, vous pourrez également capter le signal de drôles d’observateurs, confits de préjugés, qui s’engagent volontiers sur le fil de la grande cause cantonale à défendre comme certains, sur la route d’autres flux migratoires, iront racoler sans fin au nom de l’identité nationale.
La peur ? Certainement, comme un vieux réflexe d’auto-défense de fiefs historiques directement menacés par l’émergence de nouveaux territoires. Mais qui peut raisonnablement affirmer que ces Normands et autres Bretons vont manger le pain des Corréziens ou des Tarnais, quand nombre d’expatriés ont depuis tant d’années prêché la bonne parole dans ces terres où le rugby était inconnu ? Qui peut jurer que notre sport tout entier est en danger, à force de s’ouvrir au monde, à faire bouger ses frontières et à partager sa culture ?
Au contraire, nous pourrions parier qu’il a tout à gagner en levant la tête vers de nouveaux supporters et en élargissant son périmètre. C’est bien à ce prix qu’il pourra rivaliser avec d’autres disciplines, casser la dimension régionale qui lui colle aux crampons et enrayer la lente mais profonde érosion de son socle de licenciés.
Surtout, notre sport ne peut échapper à la société qui l’entoure, quand la population délaisse certaines campagnes pour rallier les villes et densifier toujours plus les métropoles.
Le rugby serait inconscient de l’ignorer, et de croire qu’il peut vivre figé dans le passé, autour de ses seuls bastions traditionnels en ignorant le monde qui bouge autour de lui. Fédération et Ligue l’ont bien compris, eux qui jouent l’ouverture dans leur quête d’accession à la reconnaissance nationale. N’empêche, ne rêvons pas : pour gagner leur pari, il faudra bien que les instances trouvent le juste équilibre entre ce désir de conquête et l’accompagnement de notre univers traditionnel, où est ancrée l’histoire de ce jeu, parfois même ses légendes.
Tout ne sera jamais qu’une question d’équilibre, de bon sens et de respect. Entre les clubs, et les générations. Entre les accents, les cultures et les particularismes. C’est cette diversité, conjuguant différentes formes de jeu, qui fait la force de notre rugby français.
La dérive des continents a donc placé Vannes au cœur de l’Ovalie. Il faut s’en féliciter et applaudir, aussi, la détermination du président rouennais, Jean-Louis Louvel, à apprendre et partager les codes d’un monde qui n’est pas le sien. Albi lui a bien rendu, en déjouant les pronostics…
Vendredi prochain, on saura donc où se situe désormais l’épicentre du rugby pro français. Et si le pain au chocolat a définitivement détrôné la chocolatine… Mais soyez sûrs d’une chose : qu’importe l’issue, tous méritent notre plus profond respect.
Emmanuel Massicard
Dernière édition par Scalp le Ven 24 Mai 2019 - 18:59, édité 1 fois
Scalp- Team modo
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Date d'inscription : 11/09/2018
Re: Pro D2 : Autres matchs
https://www.midi-olympique.fr/2019/05/23/un-hameau-deux-montagnes,8216811.php
Brive - Bayonne : un hameau, deux montagnes
Dans une enceinte paloise chauffée à blanc et qui sera pleine à craquer ce dimanche, l’euphorique armada bayonnaise défiera la terrible machine briviste pour une finale de feu. avec, à la clé, un billet pour les limbes ennivrantes du Top 14.
Il y a trois semaines, à la sortie de la pelouse Amédée-Domenech, le manager de l’Aviron bayonnais Yannick Bru confiait au sujet de son adversaire : "Félicitations à Brive, qui est un cran au-dessus, qui mérite d’être tout en haut du Pro D2 et à qui je souhaite d’intégrer le Top 14." Son équipe venait, pour le compte de la 30e et dernière journée, de s’incliner de peu (18-20) sur le terrain du leader de la phase régulière. Serait-il prêt à réitérer ces mêmes propos à ce jour ? Peut-être, histoire d’évacuer la pression sur un CABCL qui fait figure de favori au regard des huit points qui ont séparé le meilleur élève de l’exercice du troisième au classement final. Mais il est bien connu que la méritocratie n’a qu’une place toute relative à l’heure où il convient de s’engager dans l’ultime ligne droite d’un marathon long de huit mois et demi.
Dimanche soir, il n’en restera qu’un… Du moins, pour une semaine, puisque le perdant de la finale d’accession se verra offrir une nouvelle chance le week-end suivant face à Grenoble. Mais l’ancien entraîneur des avants du XV de France, s’il s’était montré au minimum poli et même peut-être sincère à l’encontre des Corréziens, rêve désormais de bousculer l’ordre établi. Ce qui n’était pas prévu au programme l’été dernier quand l’Aviron se présentait sur la ligne de départ avec autant d’espoirs que d’incertitudes. Et un mode d’ordre : le temps de la reconstruction avant celui de l’ambition. "On avait dit que, dans deux ou trois ans, on essaierait de remonter, expliquait le président Philippe Tayeb, après la fabuleuse victoire de ses joueurs à Oyonnax. Aujourd’hui, nous sommes aux portes du Top 14 et nous allons à Pau pour gagner cette finale. On ne peut plus reculer et se mentir à nous-mêmes. Il faut vivre cette finale pour revenir en Top 14. Nous ne pouvions pas l’annoncer il y a un an, c’était vraiment trop prétentieux de notre part."
Alors, à l’arrogance, les Basques ont préféré l’insouciance. Laquelle les a portés jusqu’au Hameau, là où les désirs les plus fous sont permis. "Nous sommes des compétiteurs et on se décarcasse toute la saison pour jouer ce genre de match, clame le demi de mêlée Guillaume Rouet. Quand on y est, on a bien sûr envie d’aller au bout." Pour placer un point d’honneur en guise de terme à une aventure exceptionnelle pour un effectif encore immature dans son vécu commun. "L’an passé, une partie de ce groupe disputait la demi-finale espoirs contre Pau, s’enthousiasme l’entraîneur des avants Joël Rey. Ces mêmes joueurs sont en finale de Pro D2." Derrière le court revers de ses troupes à Brive le 5 mai, Bru tirait déjà les enseignements du rendez-vous dominical et de l’exercice dans son ensemble : "Nous avons une équipe jeune, qui a beaucoup progressé tout au long de la saison. Nous sommes venus embêter Brive, y compris sur ses points forts. Cela valide un peu le travail, on sait que c’est une année de construction pour nous. Ces efforts ne sont pas vains et les garçons ont appris." La preuve est dorénavant implacable.
L’enfer tant convoité de l’élite
Portée par son euphorie, qui l’a conduit à combler ses dix-huit points de retard à Oyonnax pour signer une victoire de prestige, la joyeuse bande d’Antoine Battut n’a finalement plus grand-chose à perdre. Ce qui la rend d’autant plus dangereuse. Si elle s’incline dimanche, une forme de logique sportive sera respectée - bien qu’elle soit sûrement la formation à avoir posé le plus de tracas au CABCL cette saison. Si elle l’emporte, elle pourra alors définitivement chavirer. Et apprécier le retour dans l’enfer tant convoité de l’élite, là où tout promu est condamné avant l’heure. Est-elle seulement prête pour l’affronter ? Là n’est pas la question. Elle se posera ce lundi, peut-être celui d’après. Ou même une autre année.
Qu’importe, il s’agit de goûter la fête à sa juste valeur. "Cette finale à Pau, à une heure de Bayonne, c’est un peu un cadeau que nous offrons à nos supporters", se félicite d’ailleurs le capitaine. Le tableau est jusque-là idyllique. Le problème ? C’est qu’une autre montagne se dresse en face. Plus solide et impressionnante que jamais. Ce ne serait faire offense à personne que de défendre la théorie selon laquelle Brive possède la flotte la plus complète et armée de Pro D2. Sûrement celle la plus à même de batailler à l’échelon supérieur. Mais tout ça ne sera plus que doctrine et philosophie au moment où Basques et Corréziens s’avanceront sur le gazon palois.
Quand Davidson répondait à Etcheto…
Enfin, s’il paraît qu’un ogre averti en vaut deux, alors les Noir et Blanc devraient être redoutables dimanche. D’abord en vertu de la piqûre de rappel de la 30e journée. Ensuite car la folie bayonnaise de Charles-Mathon a de quoi refroidir les ardeurs de ceux qui voudraient verser dans le moindre orgueil déplacé. "Comme tout le monde, je me suis dit que c’était fait pour Oyonnax, qui avait quasiment tué le match à la mi-temps, avoue l’ailier Franck Romanet. Mais les Bayonnais ont été incroyables en se montrant capables de renverser une équipe aussi dense qu’Oyonnax. Ils ont de l’expérience mais aussi de la fougue. Leur principale qualité, c’est la vitesse qu’ils sont capables d’imprimer à leur jeu. Ils n’ont jamais peur d’aller au large. Ils jouent la moindre opportunité… Finalement, on savait que les Bayonnais avaient la faculté de faire ce genre d’exploit puisqu’ils ont failli s’imposer chez nous il y a peu."
Ce fameux duel, âpre et accroché, dans tous les esprits. "Après ce match, on s’est vraiment resserrés parce qu’on est passés tout près de la défaite, poursuit l’ancien Lyonnais. Depuis, on se dit qu’on ne peut pas se permettre de relâcher nos efforts, même à cinq minutes du coup de sifflet final. " Son troisième ligne de coéquipier Mathieu Voisin prophétisait, justement au coup de sifflet final : "ça nous prépare pour la suite." Il ne croyait pas si bien dire. Mais la vérité d’un jour reflétant rarement celle du lendemain, faut-il dénicher des instructions dans cet affrontement récent ? Jeremy Davidson botte en touche : "Les deux équipes ont beaucoup évolué depuis le début de la saison." Le manager du CABCL, dont la propension ces derniers temps à jeter de l’huile sur le feu à la veille d’un rendez-vous décisif est à peu près aussi évidente que les chances de voir la France sacrée championne au monde au Japon, est dans son rôle. Autant que lorsqu’il ajoute : "Bayonne sera plus favori que nous."
Référence au contexte populaire qui devrait être en faveur de ses adversaires puisque, sur les places en vente depuis deux mois (4 000 étant réservées à chacun des deux finalistes pour 18 000 places au total) et qui le restaient le week-end passé, les Basques ont profité de leur avance de programmation pour rafler la mise samedi soir, vingt-quatre heures avant la qualification corrézienne. Davidson se rappelle peut-être, aussi, avoir répliqué aux taquineries de Vincent Etcheto en 2016, alors qu’il était à la tête d’Aurillac et qu’il allait affronter… l’Aviron en finale d’accession : "Lui, je ne l’écoute jamais, il dit n’importe quoi. Il serait bien toute la semaine chez le coiffeur je pense." Les Cantaliens s’étaient inclinés (16-21). L’Irlandais retrouvera dimanche, sur le banc opposé, la même chevelure parfaite et brune, à peine grisonnante. Il espère cette fois le coiffer au poteau.
Jérémy Fadat
Brive - Bayonne : un hameau, deux montagnes
Dans une enceinte paloise chauffée à blanc et qui sera pleine à craquer ce dimanche, l’euphorique armada bayonnaise défiera la terrible machine briviste pour une finale de feu. avec, à la clé, un billet pour les limbes ennivrantes du Top 14.
Il y a trois semaines, à la sortie de la pelouse Amédée-Domenech, le manager de l’Aviron bayonnais Yannick Bru confiait au sujet de son adversaire : "Félicitations à Brive, qui est un cran au-dessus, qui mérite d’être tout en haut du Pro D2 et à qui je souhaite d’intégrer le Top 14." Son équipe venait, pour le compte de la 30e et dernière journée, de s’incliner de peu (18-20) sur le terrain du leader de la phase régulière. Serait-il prêt à réitérer ces mêmes propos à ce jour ? Peut-être, histoire d’évacuer la pression sur un CABCL qui fait figure de favori au regard des huit points qui ont séparé le meilleur élève de l’exercice du troisième au classement final. Mais il est bien connu que la méritocratie n’a qu’une place toute relative à l’heure où il convient de s’engager dans l’ultime ligne droite d’un marathon long de huit mois et demi.
Dimanche soir, il n’en restera qu’un… Du moins, pour une semaine, puisque le perdant de la finale d’accession se verra offrir une nouvelle chance le week-end suivant face à Grenoble. Mais l’ancien entraîneur des avants du XV de France, s’il s’était montré au minimum poli et même peut-être sincère à l’encontre des Corréziens, rêve désormais de bousculer l’ordre établi. Ce qui n’était pas prévu au programme l’été dernier quand l’Aviron se présentait sur la ligne de départ avec autant d’espoirs que d’incertitudes. Et un mode d’ordre : le temps de la reconstruction avant celui de l’ambition. "On avait dit que, dans deux ou trois ans, on essaierait de remonter, expliquait le président Philippe Tayeb, après la fabuleuse victoire de ses joueurs à Oyonnax. Aujourd’hui, nous sommes aux portes du Top 14 et nous allons à Pau pour gagner cette finale. On ne peut plus reculer et se mentir à nous-mêmes. Il faut vivre cette finale pour revenir en Top 14. Nous ne pouvions pas l’annoncer il y a un an, c’était vraiment trop prétentieux de notre part."
Alors, à l’arrogance, les Basques ont préféré l’insouciance. Laquelle les a portés jusqu’au Hameau, là où les désirs les plus fous sont permis. "Nous sommes des compétiteurs et on se décarcasse toute la saison pour jouer ce genre de match, clame le demi de mêlée Guillaume Rouet. Quand on y est, on a bien sûr envie d’aller au bout." Pour placer un point d’honneur en guise de terme à une aventure exceptionnelle pour un effectif encore immature dans son vécu commun. "L’an passé, une partie de ce groupe disputait la demi-finale espoirs contre Pau, s’enthousiasme l’entraîneur des avants Joël Rey. Ces mêmes joueurs sont en finale de Pro D2." Derrière le court revers de ses troupes à Brive le 5 mai, Bru tirait déjà les enseignements du rendez-vous dominical et de l’exercice dans son ensemble : "Nous avons une équipe jeune, qui a beaucoup progressé tout au long de la saison. Nous sommes venus embêter Brive, y compris sur ses points forts. Cela valide un peu le travail, on sait que c’est une année de construction pour nous. Ces efforts ne sont pas vains et les garçons ont appris." La preuve est dorénavant implacable.
L’enfer tant convoité de l’élite
Portée par son euphorie, qui l’a conduit à combler ses dix-huit points de retard à Oyonnax pour signer une victoire de prestige, la joyeuse bande d’Antoine Battut n’a finalement plus grand-chose à perdre. Ce qui la rend d’autant plus dangereuse. Si elle s’incline dimanche, une forme de logique sportive sera respectée - bien qu’elle soit sûrement la formation à avoir posé le plus de tracas au CABCL cette saison. Si elle l’emporte, elle pourra alors définitivement chavirer. Et apprécier le retour dans l’enfer tant convoité de l’élite, là où tout promu est condamné avant l’heure. Est-elle seulement prête pour l’affronter ? Là n’est pas la question. Elle se posera ce lundi, peut-être celui d’après. Ou même une autre année.
Qu’importe, il s’agit de goûter la fête à sa juste valeur. "Cette finale à Pau, à une heure de Bayonne, c’est un peu un cadeau que nous offrons à nos supporters", se félicite d’ailleurs le capitaine. Le tableau est jusque-là idyllique. Le problème ? C’est qu’une autre montagne se dresse en face. Plus solide et impressionnante que jamais. Ce ne serait faire offense à personne que de défendre la théorie selon laquelle Brive possède la flotte la plus complète et armée de Pro D2. Sûrement celle la plus à même de batailler à l’échelon supérieur. Mais tout ça ne sera plus que doctrine et philosophie au moment où Basques et Corréziens s’avanceront sur le gazon palois.
Quand Davidson répondait à Etcheto…
Enfin, s’il paraît qu’un ogre averti en vaut deux, alors les Noir et Blanc devraient être redoutables dimanche. D’abord en vertu de la piqûre de rappel de la 30e journée. Ensuite car la folie bayonnaise de Charles-Mathon a de quoi refroidir les ardeurs de ceux qui voudraient verser dans le moindre orgueil déplacé. "Comme tout le monde, je me suis dit que c’était fait pour Oyonnax, qui avait quasiment tué le match à la mi-temps, avoue l’ailier Franck Romanet. Mais les Bayonnais ont été incroyables en se montrant capables de renverser une équipe aussi dense qu’Oyonnax. Ils ont de l’expérience mais aussi de la fougue. Leur principale qualité, c’est la vitesse qu’ils sont capables d’imprimer à leur jeu. Ils n’ont jamais peur d’aller au large. Ils jouent la moindre opportunité… Finalement, on savait que les Bayonnais avaient la faculté de faire ce genre d’exploit puisqu’ils ont failli s’imposer chez nous il y a peu."
Ce fameux duel, âpre et accroché, dans tous les esprits. "Après ce match, on s’est vraiment resserrés parce qu’on est passés tout près de la défaite, poursuit l’ancien Lyonnais. Depuis, on se dit qu’on ne peut pas se permettre de relâcher nos efforts, même à cinq minutes du coup de sifflet final. " Son troisième ligne de coéquipier Mathieu Voisin prophétisait, justement au coup de sifflet final : "ça nous prépare pour la suite." Il ne croyait pas si bien dire. Mais la vérité d’un jour reflétant rarement celle du lendemain, faut-il dénicher des instructions dans cet affrontement récent ? Jeremy Davidson botte en touche : "Les deux équipes ont beaucoup évolué depuis le début de la saison." Le manager du CABCL, dont la propension ces derniers temps à jeter de l’huile sur le feu à la veille d’un rendez-vous décisif est à peu près aussi évidente que les chances de voir la France sacrée championne au monde au Japon, est dans son rôle. Autant que lorsqu’il ajoute : "Bayonne sera plus favori que nous."
Référence au contexte populaire qui devrait être en faveur de ses adversaires puisque, sur les places en vente depuis deux mois (4 000 étant réservées à chacun des deux finalistes pour 18 000 places au total) et qui le restaient le week-end passé, les Basques ont profité de leur avance de programmation pour rafler la mise samedi soir, vingt-quatre heures avant la qualification corrézienne. Davidson se rappelle peut-être, aussi, avoir répliqué aux taquineries de Vincent Etcheto en 2016, alors qu’il était à la tête d’Aurillac et qu’il allait affronter… l’Aviron en finale d’accession : "Lui, je ne l’écoute jamais, il dit n’importe quoi. Il serait bien toute la semaine chez le coiffeur je pense." Les Cantaliens s’étaient inclinés (16-21). L’Irlandais retrouvera dimanche, sur le banc opposé, la même chevelure parfaite et brune, à peine grisonnante. Il espère cette fois le coiffer au poteau.
Jérémy Fadat
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Re: Pro D2 : Autres matchs
SUD-OUEST : https://www.sudouest.fr/2019/05/24/l-aviron-pret-a-monter-6118663-8.php
Pro D2 : l’Aviron prêt à monter en Top 14 ?
par Laurent Zègre.
Le club basque, qui dispute la finale de Pro D2, dimanche face à Brive, est à une victoire de retrouver le Top 14. Pour y faire quoi et avec quels moyens ?.
1 La dernière préoccupation des joueurs et du staff
Sur la liste de leurs soucis, il arriverait tout en bas. Loin derrière une partie de tennis entre amis ou la balade dominicale avec le chien. Savoir si l’Aviron est prêt pour le Top 14 est le dernier des problèmes des joueurs bayonnais. « Jouer une finale, avoir la possibilité de remporter le championnat, ça se suffit, livre le capitaine Antoine Battut. Il n’y a pas à penser que si l’on gagne, il se passera ci ou ça. »
Lui et ses équipiers affrontent Brive, dimanche à 14 heures à Pau, en finale de Pro D2. Le vainqueur retrouvera l’exigeante élite du rugby français quand le perdant se verra offrir une deuxième chance, le week-end suivant contre Grenoble, 13e de Top 14 et barragiste. « Est-ce qu’on est structuré pour monter ? Je n’ai pas envie de me poser la question, balaie tout autant l’entraîneur des avants Joël Rey. On s’en fout, il faut jouer ! Le sport, c’est fait pour gagner, pas pour gérer. »
Vincent Etcheto, son homologue des lignes arrière, partage le point de vue. « Si on peut, feu ! Il faut y aller. Je le dis d’autant plus facilement que je n’y serai pas. » Le contrat du technicien n’a pas été renouvelé. Cela ne change rien à sa logique : « Est-ce qu’on veut être petit parmi les grands ou grand parmi les petits ? Moi, je préfère jouer une fois Federer que quinze fois contre un 15/5. Le Top 14, ce n’est pas un combat de boxe contre Mike Tyson, hein. Sinon, on serait mort. »
2 La crainte d’un « Perpignan bis »
Certains en ressortent bien groggy. Champion de Pro D2 en titre, Perpignan a été rossé sans ménagement : 23 défaites en 25 matchs et un retour illico au tapis. Grenoble, l’autre promu de l’été dernier, pourrait suivre la même voie. « Agen est monté à l’arrache (en 2017) et ils sont toujours là, nuance Joël Rey. La question est légitime mais nous, avec les joueurs, on ne se la pose pas. »
Tournons-nous vers son président. En janvier dernier, Philippe Tayeb estimait « prématuré de monter » : « Est-ce qu’on prend du plaisir sur deux jours et 363 autres de malheur derrière ou est-ce que je perds du plaisir sur deux jours pour 363 de bonheur ? La question est là. On n’est pas prêt à monter au niveau des infrastructures, des joueurs. Si c’est pour vivre un Perpignan bis… » Malgré cette hantise de servir de punching-ball à toute une division, Philippe Tayeb est obligé de revoir sa position. « On ne peut pas priver des compétiteurs de toucher le plus haut niveau […] Mais il faudrait changer cette formule du championnat avec cette montée très tardive qui pénalise les clubs de Pro D2. »
En attendant d’avoir une quelconque influence dans les instances, le président devra s’en remettre à l’optimisme de son ami et manager Yannick Bru : « La marche est haute mais je sais aussi que les joueurs se mettent au niveau des compétitions qu’ils disputent. Le corps humain est bien fait. »
3 Un petit budget… supérieur à celui d’Agen
L’Aviron Bayonnais dispose de la troisième enveloppe financière de Pro D2 (11 millions d’euros), derrière Nevers et Brive. En cas de montée, le club viserait 16 ou 17 M€. A titre de comparaison, seul le SUA s’appuie sur une manne inférieure (13,8 M€) cette saison. « C’est un budget nécessaire et indispensable la première année mais pas suffisant dans le temps, pense Tayeb, agent général d’assurance quand il n’est pas président de l’Aviron. On annonce 50 M€ au Stade Français et d’autres clubs à 35. Bientôt, les équipes qui se battront pour le maintien disposeront de 25 M€. » Le club, qui a procédé à sept licenciements cette année au sein de ses services administratifs, devra donc se réinventer en dénichant des partenaires nationaux. « Mais le budget, ce n’est pas la première préoccupation. C’est le temps pour recruter si on monte le 2 juin. »
4 Huit recrues supplémentaires en cas de montée
L’Aviron a quasiment bouclé son recrutement : Monribot (Toulon), Maka (Racing), Galarza, Lamothe (UBB), Alofa Alofa (Harlequins), Fajardo (Colomiers), Graaff, Gorin (Massy), De Clercq (Oloron) et Cormenier (Albi). Le pilier droit Census Johnston (Racing) devrait suivre. Solide pour jouer la montée l’an prochain en Pro D2, plus léger pour se maintenir en Top 14. Avec les engagements existants et le délestage de plusieurs contrats prévus, l’Aviron pourrait s’offrir huit recrues supplémentaires. A quel prix ? « On ne rentrera pas dans la folie de vivre au-dessus de nos moyens », jure Tayeb.
En cas de promotion, l’Aviron se tournera vers le marché des étrangers, moins onéreux. Les promus bénéficient d’une tolérance sur le nombre de non-Jiff (joueurs issus des filières de formation). Heureusement car en année de Coupe du monde, il reste autant de Français disponibles (et pas chers) début juin que de produits frais sur les étals en fin de matinée un jour de marché.
Pro D2 : l’Aviron prêt à monter en Top 14 ?
par Laurent Zègre.
Le club basque, qui dispute la finale de Pro D2, dimanche face à Brive, est à une victoire de retrouver le Top 14. Pour y faire quoi et avec quels moyens ?.
1 La dernière préoccupation des joueurs et du staff
Sur la liste de leurs soucis, il arriverait tout en bas. Loin derrière une partie de tennis entre amis ou la balade dominicale avec le chien. Savoir si l’Aviron est prêt pour le Top 14 est le dernier des problèmes des joueurs bayonnais. « Jouer une finale, avoir la possibilité de remporter le championnat, ça se suffit, livre le capitaine Antoine Battut. Il n’y a pas à penser que si l’on gagne, il se passera ci ou ça. »
Lui et ses équipiers affrontent Brive, dimanche à 14 heures à Pau, en finale de Pro D2. Le vainqueur retrouvera l’exigeante élite du rugby français quand le perdant se verra offrir une deuxième chance, le week-end suivant contre Grenoble, 13e de Top 14 et barragiste. « Est-ce qu’on est structuré pour monter ? Je n’ai pas envie de me poser la question, balaie tout autant l’entraîneur des avants Joël Rey. On s’en fout, il faut jouer ! Le sport, c’est fait pour gagner, pas pour gérer. »
Vincent Etcheto, son homologue des lignes arrière, partage le point de vue. « Si on peut, feu ! Il faut y aller. Je le dis d’autant plus facilement que je n’y serai pas. » Le contrat du technicien n’a pas été renouvelé. Cela ne change rien à sa logique : « Est-ce qu’on veut être petit parmi les grands ou grand parmi les petits ? Moi, je préfère jouer une fois Federer que quinze fois contre un 15/5. Le Top 14, ce n’est pas un combat de boxe contre Mike Tyson, hein. Sinon, on serait mort. »
2 La crainte d’un « Perpignan bis »
Certains en ressortent bien groggy. Champion de Pro D2 en titre, Perpignan a été rossé sans ménagement : 23 défaites en 25 matchs et un retour illico au tapis. Grenoble, l’autre promu de l’été dernier, pourrait suivre la même voie. « Agen est monté à l’arrache (en 2017) et ils sont toujours là, nuance Joël Rey. La question est légitime mais nous, avec les joueurs, on ne se la pose pas. »
Tournons-nous vers son président. En janvier dernier, Philippe Tayeb estimait « prématuré de monter » : « Est-ce qu’on prend du plaisir sur deux jours et 363 autres de malheur derrière ou est-ce que je perds du plaisir sur deux jours pour 363 de bonheur ? La question est là. On n’est pas prêt à monter au niveau des infrastructures, des joueurs. Si c’est pour vivre un Perpignan bis… » Malgré cette hantise de servir de punching-ball à toute une division, Philippe Tayeb est obligé de revoir sa position. « On ne peut pas priver des compétiteurs de toucher le plus haut niveau […] Mais il faudrait changer cette formule du championnat avec cette montée très tardive qui pénalise les clubs de Pro D2. »
En attendant d’avoir une quelconque influence dans les instances, le président devra s’en remettre à l’optimisme de son ami et manager Yannick Bru : « La marche est haute mais je sais aussi que les joueurs se mettent au niveau des compétitions qu’ils disputent. Le corps humain est bien fait. »
3 Un petit budget… supérieur à celui d’Agen
L’Aviron Bayonnais dispose de la troisième enveloppe financière de Pro D2 (11 millions d’euros), derrière Nevers et Brive. En cas de montée, le club viserait 16 ou 17 M€. A titre de comparaison, seul le SUA s’appuie sur une manne inférieure (13,8 M€) cette saison. « C’est un budget nécessaire et indispensable la première année mais pas suffisant dans le temps, pense Tayeb, agent général d’assurance quand il n’est pas président de l’Aviron. On annonce 50 M€ au Stade Français et d’autres clubs à 35. Bientôt, les équipes qui se battront pour le maintien disposeront de 25 M€. » Le club, qui a procédé à sept licenciements cette année au sein de ses services administratifs, devra donc se réinventer en dénichant des partenaires nationaux. « Mais le budget, ce n’est pas la première préoccupation. C’est le temps pour recruter si on monte le 2 juin. »
4 Huit recrues supplémentaires en cas de montée
L’Aviron a quasiment bouclé son recrutement : Monribot (Toulon), Maka (Racing), Galarza, Lamothe (UBB), Alofa Alofa (Harlequins), Fajardo (Colomiers), Graaff, Gorin (Massy), De Clercq (Oloron) et Cormenier (Albi). Le pilier droit Census Johnston (Racing) devrait suivre. Solide pour jouer la montée l’an prochain en Pro D2, plus léger pour se maintenir en Top 14. Avec les engagements existants et le délestage de plusieurs contrats prévus, l’Aviron pourrait s’offrir huit recrues supplémentaires. A quel prix ? « On ne rentrera pas dans la folie de vivre au-dessus de nos moyens », jure Tayeb.
En cas de promotion, l’Aviron se tournera vers le marché des étrangers, moins onéreux. Les promus bénéficient d’une tolérance sur le nombre de non-Jiff (joueurs issus des filières de formation). Heureusement car en année de Coupe du monde, il reste autant de Français disponibles (et pas chers) début juin que de produits frais sur les étals en fin de matinée un jour de marché.
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Re: Pro D2 : Autres matchs
SUD-OUEST : https://www.sudouest.fr/2019/05/23/finale-de-pro-d2-suivez-brive-bayonne-en-direct-commente-6115871-4575.php
Rugby : l’Aviron Bayonnais renverse Brive et remonte en Top 14
par Alexia Chartral.
Bayonne l’a fait : mené jusqu’à la dernière seconde par Brive, les Basques ont remporté la finale de Pro D2 grâce au pied de Bustos Moyano (21–19)
Rugby : l’Aviron Bayonnais renverse Brive et remonte en Top 14
par Alexia Chartral.
Bayonne l’a fait : mené jusqu’à la dernière seconde par Brive, les Basques ont remporté la finale de Pro D2 grâce au pied de Bustos Moyano (21–19)
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Re: Pro D2 : Autres matchs
L'ÉQUIPE : https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Pro-d2-sacre-champion-face-a-brive-bayonne-rejoint-le-top-14/1022949
Pro D2 : sacré champion face à Brive, Bayonne rejoint le Top 14
Victorieux des Brivistes (21-19) dimanche à Pau en finale de Pro D2, Bayonne sera en Top 14 la saison prochaine. Brive recevra Grenoble à Amédée-Domenech, dimanche prochain, en barrage d'accession.
Dimanche à Pau, l'Aviron Bayonnais a vaincu Brive (21-19) grâce à un but de pénalité de son Puma Martin Bustos -Moyano à la 80e. Bayonne rejoint donc le Top 14 tandis que Brive recevra Grenoble, dimanche prochain, en barrage d'accession.
Pro D2 : sacré champion face à Brive, Bayonne rejoint le Top 14
Victorieux des Brivistes (21-19) dimanche à Pau en finale de Pro D2, Bayonne sera en Top 14 la saison prochaine. Brive recevra Grenoble à Amédée-Domenech, dimanche prochain, en barrage d'accession.
Dimanche à Pau, l'Aviron Bayonnais a vaincu Brive (21-19) grâce à un but de pénalité de son Puma Martin Bustos -Moyano à la 80e. Bayonne rejoint donc le Top 14 tandis que Brive recevra Grenoble, dimanche prochain, en barrage d'accession.
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Re: Pro D2 : Autres matchs
En supporter du rugby je dis bravo à Bayonne pour avoir su trouver les ressources pour battre Brive lors de cette finale. Equipe jeune et enthousiaste avec un staff de qualité : Respect
_________________
«On prend goût aux douleurs que le rugby provoque. Un match qui ne fait pas mal est un match raté.» (Walter Spanghero)
Re: Pro D2 : Autres matchs
contente pour bayonne et nos anciens coachs ou joueurs ; etcheto, lousteau, jaulhac, saubusse, talebula (j'espére n'en avoir oublié aucun..)
c'est toujours un plaisir d'aller à jean daugé et d'entendre les chants basques..
Déçu pour nos amis brivistes et davidson qui auront une nouvelle chance d'accéder au top 14 la semaine prochaine contre grenoble à brive mais ce sera dur, ne pas enterrer trop tot grenoble.
A noter que félix le bourhis a finit hier soir en cellule de dégrisement.
c'est toujours un plaisir d'aller à jean daugé et d'entendre les chants basques..
Déçu pour nos amis brivistes et davidson qui auront une nouvelle chance d'accéder au top 14 la semaine prochaine contre grenoble à brive mais ce sera dur, ne pas enterrer trop tot grenoble.
A noter que félix le bourhis a finit hier soir en cellule de dégrisement.
marchal- Centre de presse
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Re: Pro D2 : Autres matchs
https://www.midi-olympique.fr/2019/05/26/moyano-envoie-bayonne-en-top-14,8222457.php
Moyano envoie Bayonne en Top 14
L’Aviron bayonnais a remporté la finale de Pro D2 en battant Brive ce dimanche au Hameau (19-21). Un triomphe au terme d’un match à rebondissements où Martin Bustos Moyano a inscrit la pénalité de la gagne après la sirène.
On peut le dire, l’Aviron bayonnais fait un bien beau champion de Pro D2. Une semaine après avoir déjà réalisé l’exploit à Oyonnax (34-38), les Ciel et Blanc nous ont une nouvelle fois gratifié d’un match au scenario fou. Menés de quatre points à huit minutes de la fin, contrés par une défense briviste des plus efficaces, les hommes du duo Etcheto – Bru ont été chercher leur montée avec force conviction en poussant les Coujoux à l’indiscipline.
Faute de pouvoir franchir, ils s’en sont remis à la précision de leur buteur de toujours Martin Bustos Moyano. Dans des dernières minutes suffocantes, après avoir récupéré un ballon suite à une chandelle cafouillée par deux Brivistes, les partenaires de l’Argentin lui ont offert la balle de match juste avant la sirène. Une pénalité sur la ligne des 22 mètres légèrement décalée sur la droite. Sous les cris de « Argentina, Argentina ! » repris par tous les supporters basques, Bustos Moyano n’a pas tremblé et libéré toute une équipe, toute une ville.
Brive trop indiscipliné
Un scenario autant extraordinaire pour Bayonne que cruel pour Brive, dont le rideau défensif n’a jamais cédé. Le seul essai du match est corrézien, l’œuvre de Galala après une grosse séquence d’avants (50e). Des avants qui ont dominé dans le jeu courant, bien moins en mêlée, où le CABCL a concédé des pénalités fatales. Une discipline générale qui coûte ce dimanche la montée. Les coéquipiers de Saïd Hirèche ont désormais une semaine pour se remettre se cet échec et rectifier le tir pour le barrage face à Grenoble.
Anthony TALLIEU
Moyano envoie Bayonne en Top 14
L’Aviron bayonnais a remporté la finale de Pro D2 en battant Brive ce dimanche au Hameau (19-21). Un triomphe au terme d’un match à rebondissements où Martin Bustos Moyano a inscrit la pénalité de la gagne après la sirène.
On peut le dire, l’Aviron bayonnais fait un bien beau champion de Pro D2. Une semaine après avoir déjà réalisé l’exploit à Oyonnax (34-38), les Ciel et Blanc nous ont une nouvelle fois gratifié d’un match au scenario fou. Menés de quatre points à huit minutes de la fin, contrés par une défense briviste des plus efficaces, les hommes du duo Etcheto – Bru ont été chercher leur montée avec force conviction en poussant les Coujoux à l’indiscipline.
Faute de pouvoir franchir, ils s’en sont remis à la précision de leur buteur de toujours Martin Bustos Moyano. Dans des dernières minutes suffocantes, après avoir récupéré un ballon suite à une chandelle cafouillée par deux Brivistes, les partenaires de l’Argentin lui ont offert la balle de match juste avant la sirène. Une pénalité sur la ligne des 22 mètres légèrement décalée sur la droite. Sous les cris de « Argentina, Argentina ! » repris par tous les supporters basques, Bustos Moyano n’a pas tremblé et libéré toute une équipe, toute une ville.
Brive trop indiscipliné
Un scenario autant extraordinaire pour Bayonne que cruel pour Brive, dont le rideau défensif n’a jamais cédé. Le seul essai du match est corrézien, l’œuvre de Galala après une grosse séquence d’avants (50e). Des avants qui ont dominé dans le jeu courant, bien moins en mêlée, où le CABCL a concédé des pénalités fatales. Une discipline générale qui coûte ce dimanche la montée. Les coéquipiers de Saïd Hirèche ont désormais une semaine pour se remettre se cet échec et rectifier le tir pour le barrage face à Grenoble.
Anthony TALLIEU
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Re: Pro D2 : Autres matchs
https://www.midi-olympique.fr/2019/05/23/davidson-lecole-de-la-rigueur,8216860.php
Portraits
Davidson : l’école de la rigueur
Arrivé à la tête du CABCL l’été dernier comme manager général, le Nord-Irlandais Jeremy Davidson a su en très peu de temps mettre en place sa philosophie de jeu avec des préceptes bien ancrés, teintés de rigueur et de travail à l’anglo-saxonne. Décryptage d’une méthode qui porte ses fruits et qui ne laisse personne indifférent.
Il y a la méthode douce, il y a la méthode forte. Et puis, il y a la méthode Jeremy Davidson. Être entraîné sous les ordres du Nord-Irlandais n’est pas vraiment ce qu’on pourrait assimiler à une partie de plaisir. Demandez donc plutôt à ses anciens joueurs aurillacois qui ont eu pendant six saisons entre 2011 et 2017 les directives du géant de Belfast. « Jeremy est très exigeant. Je crois que, quand il est arrivé à Aurillac, les avants n’ont jamais autant fait de touches et de mêlées de leur vie », se remémore Maxime Petitjean, capitaine emblématique du Stade aurillacois.
"Chaque nouveau jour est comme une journée à l'école"
« Il était très, très dur et certains joueurs ont pu quitter l’entraînement avec les larmes aux yeux », renchérit l’actuel entraîneur des trois-quarts cantaliens. Qui garde un œil positif voire admiratif sur tout ce qu’a apporté l’Ulsterman à Aurillac. « Il nous a apporté énormément de rigueur. C’est sans doute ce qui nous a amenés en demi-finale (2013, N.D.L.R.) et en finale (2016) avec Aurillac aussi. Il y a des joueurs qui chargeaient vraiment aux séances d’entraînement mais au final avec un peu de recul ils se disaient que c’était pour leur bien. Il était dans le vrai. »
Nourri par son expérience internationale
Effectivement, Adrien Pélissié, actuel talonneur de l’UBB, passé entre les mains de Jeremy Davidson dans le Cantal et durant son passage en Gironde au cours de la saison 2017-2018 se souvient en avoir bavé à ses débuts. « Lorsque je suis arrivé à Aurillac des Espoirs de Castres, je n’avais aucune minute en Pro D2. Il y a des jours où il m’a dit ce qu’il avait à me dire, que je n’étais pas au niveau sur les lancers en touche. Lorsque je ne lançais pas bien et que l’après-midi nous avions des séances de mêlées, il m’envoyait au poteau tout seul », livre celui qui sait ce qu’il doit au technicien. « À force de travailler, il m’a fait jouer.
J’ai énormément progressé grâce à lui. » Jusqu’à pouvoir prétendre à la sélection nationale sous le maillot bleu il y a peu. Preuve s’il en est des compétences de l’ancien deuxième ligne de devoir, international irlandais (32 sélections) et Lion britannique à l’occasion de deux tournées (1997,2001). Le joueur et futur entraîneur a été façonné au cours de sa carrière par des pointures telles que Warren Gatland, Graham Henry, Andy Robinson, Clive Woodward, Declan Kidney, Les Kiss, Mike Ford, Ian McGeechan, Jim Telfer, excusez du peu.
« Pour moi, chaque nouveau jour est comme une journée à l’école. On peut apprendre des petits jeunes, on peut apprendre des autres entraîneurs, des joueurs à des postes différents. On apprend dans les séances défensives, en attaque, à la vidéo. Il faut en permanence être en recherche, poser des questions. Il faut toujours se nourrir des autres car rien n’est acquis. Le rugby est toujours en mouvement, évolutif. » Telle est en substance la philosophie de Jeremy Davidson. Celle d’un bourreau de travail, amoureux du terrain - qui s’en est d’ailleurs rapproché en match depuis deux mois alors qu’il était en tribunes avant - humble, qui ne prétend en rien avoir la science infuse. Et qui s’appuie naturellement sur les compétences de ses adjoints et de son staff.
De l’importance d’être cadré
À Brive, son arrivée a été accompagnée de celle du manager de la performance et camarade nord-irlandais Tristan Sharp, ancien sociétaire du Stade français et du Connacht, ainsi que du vidéaste Maxime Claux, recruté en 2014 à Aurillac et qui l’avait suivi à l’UBB. « Le staff en poste était déjà compétent mais on avait besoin d’amener un nouvel allant et une nouvelle approche. On avait besoin d’amener plus de professionnalisme dans tous les domaines, que ce soit sur la préparation physique, le projet de jeu, l’organisation en dehors du terrain, l’organisation des déplacements, la nutrition, l’aspect vidéo », détaille Jeremy Davidson qui exerce sur les bancs depuis bientôt quatorze ans, déjà.
Preuve du changement à Brive cette saison, chaque joueur a son propre GPS à chaque séance d’entraînement et se retrouve pesé tous les deux à trois jours. L’autre facette réside dans son fonctionnement managérial, au sens strict du terme. « Jeremy, c’est un entraîneur avec du caractère mais il sait être juste. Si tu es un bosseur, il va te faire jouer. S’il voit que tu as l’envie de progresser, il va te récompenser », appuie Adrien Pélissié. Force est de constater la véracité de ce propos puisque cette saison, à Brive, bon nombre de jeunes joueurs et de joueurs plus expérimentés, comme les Vivien Devisme, Peet Marais, Thomas Laranjeira, Franck Romanet pour ne citer qu’eux ont gagné du temps de jeu par rapport aux saisons précédentes. C’est aussi ça la patte Davidson. Le fonctionnement à la méritocratie. Assorti d’un sens du détail très aigu. « Moins il y a de place à l’imprévu, mieux c’est pour lui. Dans son projet tout le monde sait où il va et ce qu’il a à faire.
Il programme tout comme les Anglo-Saxons savent le faire avec notamment une grosse conquête, une grosse défense. Il aime le jeu de mouvement mais il veut que les choses à la base soient bien faites. Il ne mâche pas toujours ses mots et il n’y a pas de demi-mesure. Il sait ce qu’il veut mais il sait rendre aussi », témoigne dans un profond respect Paul Boisset, le demi de mêlée du Stade aurillacois.
Les Brivistes ont pu s’en rendre compte rapidement même si pour le capitaine Saïd Hirèche qui connaissait déjà l’homme depuis Aurillac, la surprise ne fut pas si grande.
« Je savais qu’il était très exigeant, très pointilleux que ce soit dans les attitudes sur le terrain et en dehors. Son arrivée avec un staff étoffé notamment a poussé l’exigence encore plus loin pour coller au projet de jeu. Ils ont essayé de faire en sorte qu’on soit le plus compétitif et le plus performant possible. » Jusqu’ici, ça n’a pas trop mal marché.
Enzo Diaz
Portraits
Davidson : l’école de la rigueur
Arrivé à la tête du CABCL l’été dernier comme manager général, le Nord-Irlandais Jeremy Davidson a su en très peu de temps mettre en place sa philosophie de jeu avec des préceptes bien ancrés, teintés de rigueur et de travail à l’anglo-saxonne. Décryptage d’une méthode qui porte ses fruits et qui ne laisse personne indifférent.
Il y a la méthode douce, il y a la méthode forte. Et puis, il y a la méthode Jeremy Davidson. Être entraîné sous les ordres du Nord-Irlandais n’est pas vraiment ce qu’on pourrait assimiler à une partie de plaisir. Demandez donc plutôt à ses anciens joueurs aurillacois qui ont eu pendant six saisons entre 2011 et 2017 les directives du géant de Belfast. « Jeremy est très exigeant. Je crois que, quand il est arrivé à Aurillac, les avants n’ont jamais autant fait de touches et de mêlées de leur vie », se remémore Maxime Petitjean, capitaine emblématique du Stade aurillacois.
"Chaque nouveau jour est comme une journée à l'école"
« Il était très, très dur et certains joueurs ont pu quitter l’entraînement avec les larmes aux yeux », renchérit l’actuel entraîneur des trois-quarts cantaliens. Qui garde un œil positif voire admiratif sur tout ce qu’a apporté l’Ulsterman à Aurillac. « Il nous a apporté énormément de rigueur. C’est sans doute ce qui nous a amenés en demi-finale (2013, N.D.L.R.) et en finale (2016) avec Aurillac aussi. Il y a des joueurs qui chargeaient vraiment aux séances d’entraînement mais au final avec un peu de recul ils se disaient que c’était pour leur bien. Il était dans le vrai. »
Nourri par son expérience internationale
Effectivement, Adrien Pélissié, actuel talonneur de l’UBB, passé entre les mains de Jeremy Davidson dans le Cantal et durant son passage en Gironde au cours de la saison 2017-2018 se souvient en avoir bavé à ses débuts. « Lorsque je suis arrivé à Aurillac des Espoirs de Castres, je n’avais aucune minute en Pro D2. Il y a des jours où il m’a dit ce qu’il avait à me dire, que je n’étais pas au niveau sur les lancers en touche. Lorsque je ne lançais pas bien et que l’après-midi nous avions des séances de mêlées, il m’envoyait au poteau tout seul », livre celui qui sait ce qu’il doit au technicien. « À force de travailler, il m’a fait jouer.
J’ai énormément progressé grâce à lui. » Jusqu’à pouvoir prétendre à la sélection nationale sous le maillot bleu il y a peu. Preuve s’il en est des compétences de l’ancien deuxième ligne de devoir, international irlandais (32 sélections) et Lion britannique à l’occasion de deux tournées (1997,2001). Le joueur et futur entraîneur a été façonné au cours de sa carrière par des pointures telles que Warren Gatland, Graham Henry, Andy Robinson, Clive Woodward, Declan Kidney, Les Kiss, Mike Ford, Ian McGeechan, Jim Telfer, excusez du peu.
« Pour moi, chaque nouveau jour est comme une journée à l’école. On peut apprendre des petits jeunes, on peut apprendre des autres entraîneurs, des joueurs à des postes différents. On apprend dans les séances défensives, en attaque, à la vidéo. Il faut en permanence être en recherche, poser des questions. Il faut toujours se nourrir des autres car rien n’est acquis. Le rugby est toujours en mouvement, évolutif. » Telle est en substance la philosophie de Jeremy Davidson. Celle d’un bourreau de travail, amoureux du terrain - qui s’en est d’ailleurs rapproché en match depuis deux mois alors qu’il était en tribunes avant - humble, qui ne prétend en rien avoir la science infuse. Et qui s’appuie naturellement sur les compétences de ses adjoints et de son staff.
De l’importance d’être cadré
À Brive, son arrivée a été accompagnée de celle du manager de la performance et camarade nord-irlandais Tristan Sharp, ancien sociétaire du Stade français et du Connacht, ainsi que du vidéaste Maxime Claux, recruté en 2014 à Aurillac et qui l’avait suivi à l’UBB. « Le staff en poste était déjà compétent mais on avait besoin d’amener un nouvel allant et une nouvelle approche. On avait besoin d’amener plus de professionnalisme dans tous les domaines, que ce soit sur la préparation physique, le projet de jeu, l’organisation en dehors du terrain, l’organisation des déplacements, la nutrition, l’aspect vidéo », détaille Jeremy Davidson qui exerce sur les bancs depuis bientôt quatorze ans, déjà.
Preuve du changement à Brive cette saison, chaque joueur a son propre GPS à chaque séance d’entraînement et se retrouve pesé tous les deux à trois jours. L’autre facette réside dans son fonctionnement managérial, au sens strict du terme. « Jeremy, c’est un entraîneur avec du caractère mais il sait être juste. Si tu es un bosseur, il va te faire jouer. S’il voit que tu as l’envie de progresser, il va te récompenser », appuie Adrien Pélissié. Force est de constater la véracité de ce propos puisque cette saison, à Brive, bon nombre de jeunes joueurs et de joueurs plus expérimentés, comme les Vivien Devisme, Peet Marais, Thomas Laranjeira, Franck Romanet pour ne citer qu’eux ont gagné du temps de jeu par rapport aux saisons précédentes. C’est aussi ça la patte Davidson. Le fonctionnement à la méritocratie. Assorti d’un sens du détail très aigu. « Moins il y a de place à l’imprévu, mieux c’est pour lui. Dans son projet tout le monde sait où il va et ce qu’il a à faire.
Il programme tout comme les Anglo-Saxons savent le faire avec notamment une grosse conquête, une grosse défense. Il aime le jeu de mouvement mais il veut que les choses à la base soient bien faites. Il ne mâche pas toujours ses mots et il n’y a pas de demi-mesure. Il sait ce qu’il veut mais il sait rendre aussi », témoigne dans un profond respect Paul Boisset, le demi de mêlée du Stade aurillacois.
Les Brivistes ont pu s’en rendre compte rapidement même si pour le capitaine Saïd Hirèche qui connaissait déjà l’homme depuis Aurillac, la surprise ne fut pas si grande.
« Je savais qu’il était très exigeant, très pointilleux que ce soit dans les attitudes sur le terrain et en dehors. Son arrivée avec un staff étoffé notamment a poussé l’exigence encore plus loin pour coller au projet de jeu. Ils ont essayé de faire en sorte qu’on soit le plus compétitif et le plus performant possible. » Jusqu’ici, ça n’a pas trop mal marché.
Enzo Diaz
Scalp- Team modo
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Re: Pro D2 : Autres matchs
marchal a écrit:contente pour bayonne et nos anciens coachs ou joueurs ; etcheto, lousteau, jaulhac, saubusse, talebula (j'espére n'en avoir oublié aucun..)
c'est toujours un plaisir d'aller à jean daugé et d'entendre les chants basques..
Déçu pour nos amis brivistes et davidson qui auront une nouvelle chance d'accéder au top 14 la semaine prochaine contre grenoble à brive mais ce sera dur, ne pas enterrer trop tot grenoble.
A noter que félix le bourhis a finit hier soir en cellule de dégrisement.
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Re: Pro D2 : Autres matchs
Ouep, très heureux pour eux aussi ! Bravo.marchal a écrit:contente pour bayonne et nos anciens coachs ou joueurs ; etcheto, lousteau, jaulhac, saubusse, talebula (j'espére n'en avoir oublié aucun..)
c'est toujours un plaisir d'aller à jean daugé et d'entendre les chants basques..
Déçu pour nos amis brivistes et davidson qui auront une nouvelle chance d'accéder au top 14 la semaine prochaine contre grenoble à brive mais ce sera dur, ne pas enterrer trop tot grenoble.
A noter que félix le bourhis a finit hier soir en cellule de dégrisement.
https://www.rugbyrama.fr/rugby/pro-d2/2018-2019/pro-d2-vincent-etcheto-bayonne-je-ne-veux-pas-quon-salisse-ces-quatre-annees-passees_sto7293556/story.shtml
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Humeur : Consterné par le traitement réservé à MJ, la mentalité d'une partie des commentateurs (journalistes et supporters), etc.
Re: Pro D2 : Autres matchs
Biscouette a écrit:Ouep, très heureux pour eux aussi ! Bravo.marchal a écrit:contente pour bayonne et nos anciens coachs ou joueurs ; etcheto, lousteau, jaulhac, saubusse, talebula (j'espére n'en avoir oublié aucun..)
c'est toujours un plaisir d'aller à jean daugé et d'entendre les chants basques..
Déçu pour nos amis brivistes et davidson qui auront une nouvelle chance d'accéder au top 14 la semaine prochaine contre grenoble à brive mais ce sera dur, ne pas enterrer trop tot grenoble.
A noter que félix le bourhis a finit hier soir en cellule de dégrisement.
https://www.rugbyrama.fr/rugby/pro-d2/2018-2019/pro-d2-vincent-etcheto-bayonne-je-ne-veux-pas-quon-salisse-ces-quatre-annees-passees_sto7293556/story.shtml
Felix le bourhis n'était pas sur la feuille de match mais il a réussi à faire parler de lui, trop fort le gars
à la tienne Felix
_________________
«On prend goût aux douleurs que le rugby provoque. Un match qui ne fait pas mal est un match raté.» (Walter Spanghero)
Re: Pro D2 : Autres matchs
SUD-OUEST : https://www.sudouest.fr/2019/05/28/le-testament-d-etcheto-6136680-773.phphttps://www.sudouest.fr/2019/05/28/le-testament-d-etcheto-6136680-773.php
Rugby – Pro D2/Top 14 : le testament de Vincent Etcheto à l’Aviron Bayonnais
par Laurent Zègre et Pierre Mailharin.
Troisième finale de Pro D2 pour Vincent Etcheto, troisième victoire. La deuxième avec l’Aviron, qu’il dirigeait pour la dernière fois, dimanche face à Brive (19–21). L’entraîneur referme le chapitre. Dans son style.
1 Son regard sur la finale
« Ce n’est pas le même contenu qu’à Oyonnax (34–38 en demi-finale), et vous savez que je suis attaché au contenu, mais l’issue est extraordinaire. »
« Le symbole, c’est Manu Ordas. Pour moi, il va devenir un très bon joueur. J’ai essayé de le faire rigoler, on sentait qu’il était sous pression depuis trois jours. Il a eu un jeu au pied excellent même s’il rate une pénaltouche. On savait que cette équipe allait l’agresser offensivement. Ils sont venus le chercher dans cette zone du 10. Il a eu du mal à se situer. »
« On n’a pas réussi à imposer notre tempo. A chaque collision, les Brivistes sont costauds. On a été costauds aussi. Au niveau de la stratégie en 2e mi-temps, on voulait les prendre dans l’axe, jouer dans les renversements, les petits côtés, ce qu’on a fait un peu. C’est dommage, parce qu’il y a deux ou trois fois où on doit marquer ou scorer des pénalités. Eux sont venus deux fois sur deux erreurs faciles, ils ont marqué. Mais on n’a jamais lâché, on a été costaud défensivement, mentalement. Et on gagne sur des mêlées qui n’ont pas été notre point fort toute l’année. Je félicite la première ligne, même si tout le monde pousse. On l’a gagné différemment de ce qu’on pensait, mais c’est aussi les mystères des finales. Dans cette équipe, il y avait un peu d’insouciance et un cœur énorme. »
« En voyant le stade avant le match, j’étais mitigé. C’est dur pour moi, ça fait six mois que je sais que je n’y suis plus. Il faut être pro, je le suis. Mais savoir qu’on travaille plutôt bien et qu’à l’arrivée on est viré – parce que c’est le mot – ce n’est pas évident. J’ai fait ma place dans le staff, mais je n’y ai pas navigué de façon très heureuse. Par contre, ma place avec les joueurs, elle était là. »
« Moi, j’avais envie de gagner cette finale, parce que c’est toujours beau à gagner. J’avais envie de boire des bières avec les joueurs, je ne vais pas dire me démâter, ça ne se dit pas, mais de prendre une belle cuite, de partager ces moments, de me retrouver dans les rues de Bayonne, de manger une omelette après une nuit blanche. Ça, c’est des moments qui me manquent, il y en a eu trop peu cette saison. »
2 Son avis sur la coulisse de l’Aviron
« Même si tout est nouveau, tout est bien depuis un an (ironique), il y a 90 % de l’équipe qui est là depuis quatre ans. Et les jeunes qui jouaient aujourd’hui ont été lancés par moi ou Pierre Berbizier. Je ne veux pas qu’on salisse ces quatre années passées. Celles d’avant aussi, avec Noriega et d’autres. L’Aviron, c’est une continuité et j’en suis fier. Je pense à Francis Salagoity, Christian Devèze, Nico Morlaes, Santa Maria, Yann Sivy, Pierre Lassus… Tous ces gens qui ont travaillé avec nous et qui ont fait qu’aujourd’hui, on a un groupe qui est prêt, même si le travail du nouveau staff est à mettre en exergue. L’Aviron n’était pas un navire en perdition ou un bateau qui coule. C’est un navire qui était à flot. Il fallait ramer un peu plus fort, mais il était à flot. »
« (La saison passée) On a travaillé, dans un contexte où les dirigeants se taclaient. C’était du Di Meco dans le texte. C’était tacles par-derrière, avec les deux pieds en avant. Le groupe est resté solide malgré toutes les branlées qu’on a prises il y a trois ans. Les dirigeants qui secouaient le navire, maintenant, ils sont aux commandes. Il ne faut pas qu’ils aient la mémoire courte, qu’ils sachent qu’il faut être costaud. L’Aviron a existé avant eux et existera après eux. »
3 L’aventure Top 14 qu’il ne connaîtra pas
« Franchement, je m’en fous, je sais que je n’y serais pas depuis six mois. Je n’ai pas les boules. J’aime ce club. Je ne vais pas faire le faux modeste, je travaille plutôt bien, j’ai ma façon de travailler. On a parlé beaucoup de rigueur, de se lever tôt à 6 heures du matin. Moi, quand la réunion est à 8 heures, j’arrive à 8 heures moins une, mais je suis prêt à la réunion. »
« J’espère que je vivrai le Top 14 ailleurs, ou peut-être ici dans quelques années, mais je n’ai pas ce sentiment de dire : ‘‘Rah, je ne suis pas en Top 14’’. Je leur souhaite bonne chance et je répète ce que j’ai dit à quelques-uns : anticipez l’échec, prévoyez le pire pour ne pas se détruire, détruire le club en interne. »
« J’espère que ça va être bien pour ce groupe en Top 14. Yannick (Bru) me dit toujours – parce que ça se passe très bien avec Yannick, malgré tout ce que je dis – toi, t’es toujours optimiste ! Je dis, ouais. Mais je vois Perpignan… Je le redis, j’en ai pris plein la gueule pendant l’année du Top 14. Perpignan a gagné deux matchs alors qu’ils ont survolé la Pro D2 l’an dernier. Grenoble a gagné 5 matchs. Nous, on en a gagné 6 avec 3 matchs nuls l’année de la descente. Il va falloir que l’Aviron soit costaud, mais ce n’est plus mon problème. »
4 Son avenir
« C’est ma femme, ma fille et… le golf ! Non, j’ai plein de projets en tête. J’ai envie de continuer dans le rugby, parce que je n’ai pas envie de devenir aigri et j’ai encore plein de choses à proposer. Je vais laisser un projet de jeu, je crois que Yannick l’a adoubé. J’ai envie que mes idées puissent se perpétuer. J’ai envie de continuer le rugby, mais je ne me travestirai pas. Si je ne plais pas, je n’irai pas forcer le destin. Peut-être que je repartirai en amateur. Le président de Bardos (Fédérale 3) m’a appelé, j’étais très flatté. Vous rigolez, mais j’étais très flatté. C’était peut-être donner un coup de main sur la technique, je ne sais pas. Bon si les All Blacks m’appellent, je vais hésiter, mais pour l’instant, ce n’est pas le cas. J’aime le rugby et ce qu’il y a autour. Ça fait 4 ans que je suis là et j’ai jamais fait une pige au comité Côte Basque, alors que je suis un technicien à peu près compétent. Je suis un peu mal aimé, je m’en fous. »
« Revenir à Bayonne un jour ? Ça dépend. Je dis souvent qu’un club, c’est ni les murs, ni les bureaux, c’est les gens qu’il y a dedans. Il faudra que les gens qu’il y a dedans, non seulement aient envie que je vienne, mais que j’ai envie de travailler avec eux. Et puis, je verrai de quoi demain sera fait. J’ai le BO qui risque de m’appeler (sourire) donc on verra… J’aime bien finir sur ça. »
Rugby – Pro D2/Top 14 : le testament de Vincent Etcheto à l’Aviron Bayonnais
par Laurent Zègre et Pierre Mailharin.
Troisième finale de Pro D2 pour Vincent Etcheto, troisième victoire. La deuxième avec l’Aviron, qu’il dirigeait pour la dernière fois, dimanche face à Brive (19–21). L’entraîneur referme le chapitre. Dans son style.
1 Son regard sur la finale
« Ce n’est pas le même contenu qu’à Oyonnax (34–38 en demi-finale), et vous savez que je suis attaché au contenu, mais l’issue est extraordinaire. »
« Le symbole, c’est Manu Ordas. Pour moi, il va devenir un très bon joueur. J’ai essayé de le faire rigoler, on sentait qu’il était sous pression depuis trois jours. Il a eu un jeu au pied excellent même s’il rate une pénaltouche. On savait que cette équipe allait l’agresser offensivement. Ils sont venus le chercher dans cette zone du 10. Il a eu du mal à se situer. »
« On n’a pas réussi à imposer notre tempo. A chaque collision, les Brivistes sont costauds. On a été costauds aussi. Au niveau de la stratégie en 2e mi-temps, on voulait les prendre dans l’axe, jouer dans les renversements, les petits côtés, ce qu’on a fait un peu. C’est dommage, parce qu’il y a deux ou trois fois où on doit marquer ou scorer des pénalités. Eux sont venus deux fois sur deux erreurs faciles, ils ont marqué. Mais on n’a jamais lâché, on a été costaud défensivement, mentalement. Et on gagne sur des mêlées qui n’ont pas été notre point fort toute l’année. Je félicite la première ligne, même si tout le monde pousse. On l’a gagné différemment de ce qu’on pensait, mais c’est aussi les mystères des finales. Dans cette équipe, il y avait un peu d’insouciance et un cœur énorme. »
« En voyant le stade avant le match, j’étais mitigé. C’est dur pour moi, ça fait six mois que je sais que je n’y suis plus. Il faut être pro, je le suis. Mais savoir qu’on travaille plutôt bien et qu’à l’arrivée on est viré – parce que c’est le mot – ce n’est pas évident. J’ai fait ma place dans le staff, mais je n’y ai pas navigué de façon très heureuse. Par contre, ma place avec les joueurs, elle était là. »
« Moi, j’avais envie de gagner cette finale, parce que c’est toujours beau à gagner. J’avais envie de boire des bières avec les joueurs, je ne vais pas dire me démâter, ça ne se dit pas, mais de prendre une belle cuite, de partager ces moments, de me retrouver dans les rues de Bayonne, de manger une omelette après une nuit blanche. Ça, c’est des moments qui me manquent, il y en a eu trop peu cette saison. »
2 Son avis sur la coulisse de l’Aviron
« Même si tout est nouveau, tout est bien depuis un an (ironique), il y a 90 % de l’équipe qui est là depuis quatre ans. Et les jeunes qui jouaient aujourd’hui ont été lancés par moi ou Pierre Berbizier. Je ne veux pas qu’on salisse ces quatre années passées. Celles d’avant aussi, avec Noriega et d’autres. L’Aviron, c’est une continuité et j’en suis fier. Je pense à Francis Salagoity, Christian Devèze, Nico Morlaes, Santa Maria, Yann Sivy, Pierre Lassus… Tous ces gens qui ont travaillé avec nous et qui ont fait qu’aujourd’hui, on a un groupe qui est prêt, même si le travail du nouveau staff est à mettre en exergue. L’Aviron n’était pas un navire en perdition ou un bateau qui coule. C’est un navire qui était à flot. Il fallait ramer un peu plus fort, mais il était à flot. »
« (La saison passée) On a travaillé, dans un contexte où les dirigeants se taclaient. C’était du Di Meco dans le texte. C’était tacles par-derrière, avec les deux pieds en avant. Le groupe est resté solide malgré toutes les branlées qu’on a prises il y a trois ans. Les dirigeants qui secouaient le navire, maintenant, ils sont aux commandes. Il ne faut pas qu’ils aient la mémoire courte, qu’ils sachent qu’il faut être costaud. L’Aviron a existé avant eux et existera après eux. »
3 L’aventure Top 14 qu’il ne connaîtra pas
« Franchement, je m’en fous, je sais que je n’y serais pas depuis six mois. Je n’ai pas les boules. J’aime ce club. Je ne vais pas faire le faux modeste, je travaille plutôt bien, j’ai ma façon de travailler. On a parlé beaucoup de rigueur, de se lever tôt à 6 heures du matin. Moi, quand la réunion est à 8 heures, j’arrive à 8 heures moins une, mais je suis prêt à la réunion. »
« J’espère que je vivrai le Top 14 ailleurs, ou peut-être ici dans quelques années, mais je n’ai pas ce sentiment de dire : ‘‘Rah, je ne suis pas en Top 14’’. Je leur souhaite bonne chance et je répète ce que j’ai dit à quelques-uns : anticipez l’échec, prévoyez le pire pour ne pas se détruire, détruire le club en interne. »
« J’espère que ça va être bien pour ce groupe en Top 14. Yannick (Bru) me dit toujours – parce que ça se passe très bien avec Yannick, malgré tout ce que je dis – toi, t’es toujours optimiste ! Je dis, ouais. Mais je vois Perpignan… Je le redis, j’en ai pris plein la gueule pendant l’année du Top 14. Perpignan a gagné deux matchs alors qu’ils ont survolé la Pro D2 l’an dernier. Grenoble a gagné 5 matchs. Nous, on en a gagné 6 avec 3 matchs nuls l’année de la descente. Il va falloir que l’Aviron soit costaud, mais ce n’est plus mon problème. »
4 Son avenir
« C’est ma femme, ma fille et… le golf ! Non, j’ai plein de projets en tête. J’ai envie de continuer dans le rugby, parce que je n’ai pas envie de devenir aigri et j’ai encore plein de choses à proposer. Je vais laisser un projet de jeu, je crois que Yannick l’a adoubé. J’ai envie que mes idées puissent se perpétuer. J’ai envie de continuer le rugby, mais je ne me travestirai pas. Si je ne plais pas, je n’irai pas forcer le destin. Peut-être que je repartirai en amateur. Le président de Bardos (Fédérale 3) m’a appelé, j’étais très flatté. Vous rigolez, mais j’étais très flatté. C’était peut-être donner un coup de main sur la technique, je ne sais pas. Bon si les All Blacks m’appellent, je vais hésiter, mais pour l’instant, ce n’est pas le cas. J’aime le rugby et ce qu’il y a autour. Ça fait 4 ans que je suis là et j’ai jamais fait une pige au comité Côte Basque, alors que je suis un technicien à peu près compétent. Je suis un peu mal aimé, je m’en fous. »
« Revenir à Bayonne un jour ? Ça dépend. Je dis souvent qu’un club, c’est ni les murs, ni les bureaux, c’est les gens qu’il y a dedans. Il faudra que les gens qu’il y a dedans, non seulement aient envie que je vienne, mais que j’ai envie de travailler avec eux. Et puis, je verrai de quoi demain sera fait. J’ai le BO qui risque de m’appeler (sourire) donc on verra… J’aime bien finir sur ça. »
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Scalp- Team modo
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Re: Pro D2 : Autres matchs
merçi scalp j'allais te demander de mettre l'article :) :)
marchal- Centre de presse
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Re: Pro D2 : Autres matchs
mauvaise nouvelle pour talebula et jaulhac qui ne devrait pas etre gardé à bayonne
https://www.sudouest.fr/2019/05/27/pro-d2-top-14-pour-l-aviron-bayonnais-le-chantier-est-lance-6134052-4565.php
https://www.sudouest.fr/2019/05/27/pro-d2-top-14-pour-l-aviron-bayonnais-le-chantier-est-lance-6134052-4565.php
marchal- Centre de presse
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Re: Pro D2 : Autres matchs
jaja69 a écrit:Biscouette a écrit:Ouep, très heureux pour eux aussi ! Bravo.marchal a écrit:contente pour bayonne et nos anciens coachs ou joueurs ; etcheto, lousteau, jaulhac, saubusse, talebula (j'espére n'en avoir oublié aucun..)
c'est toujours un plaisir d'aller à jean daugé et d'entendre les chants basques..
Déçu pour nos amis brivistes et davidson qui auront une nouvelle chance d'accéder au top 14 la semaine prochaine contre grenoble à brive mais ce sera dur, ne pas enterrer trop tot grenoble.
A noter que félix le bourhis a finit hier soir en cellule de dégrisement.
https://www.rugbyrama.fr/rugby/pro-d2/2018-2019/pro-d2-vincent-etcheto-bayonne-je-ne-veux-pas-quon-salisse-ces-quatre-annees-passees_sto7293556/story.shtml
Felix le bourhis n'était pas sur la feuille de match mais il a réussi à faire parler de lui, trop fort le gars
à la tienne Felix
https://www.rugbyrama.fr/rugby/pro-d2/2018-2019/pro-d2-felix-le-bourhis-mis-a-pied-par-le-ca-brive_sto7297449/story.shtml
Le Bourhis mis à pied par le CA Brive
Par Enzo Diaz via Midi Olympique
PRO D2 - Le directeur général du club de Brive Xavier Ric et l'ensemble du staff composé de Jeremy Davidson, Didier Casadei et Jean-Baptiste Péjoine ont annoncé la mise à pied pour cinq jours du centre international Félix Le Bourhis (1 sélection) après les événements de samedi soir dans la ville de Pau. Il n'était donc pas présent lors de la reprise d'entraînement ce mardi.
Pour rappel, des débordements la veille de la finale avaient eu lieu, ce qui avait conduit la police municipale à placer le trois-quart centre en cellule de dégrisement.
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
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Re: Pro D2 : Autres matchs
Scalp a écrit:jaja69 a écrit:Biscouette a écrit:Ouep, très heureux pour eux aussi ! Bravo.marchal a écrit:contente pour bayonne et nos anciens coachs ou joueurs ; etcheto, lousteau, jaulhac, saubusse, talebula (j'espére n'en avoir oublié aucun..)
c'est toujours un plaisir d'aller à jean daugé et d'entendre les chants basques..
Déçu pour nos amis brivistes et davidson qui auront une nouvelle chance d'accéder au top 14 la semaine prochaine contre grenoble à brive mais ce sera dur, ne pas enterrer trop tot grenoble.
A noter que félix le bourhis a finit hier soir en cellule de dégrisement.
https://www.rugbyrama.fr/rugby/pro-d2/2018-2019/pro-d2-vincent-etcheto-bayonne-je-ne-veux-pas-quon-salisse-ces-quatre-annees-passees_sto7293556/story.shtml
Felix le bourhis n'était pas sur la feuille de match mais il a réussi à faire parler de lui, trop fort le gars
à la tienne Felix
https://www.rugbyrama.fr/rugby/pro-d2/2018-2019/pro-d2-felix-le-bourhis-mis-a-pied-par-le-ca-brive_sto7297449/story.shtml
Le Bourhis mis à pied par le CA Brive
Par Enzo Diaz via Midi Olympique
PRO D2 - Le directeur général du club de Brive Xavier Ric et l'ensemble du staff composé de Jeremy Davidson, Didier Casadei et Jean-Baptiste Péjoine ont annoncé la mise à pied pour cinq jours du centre international Félix Le Bourhis (1 sélection) après les événements de samedi soir dans la ville de Pau. Il n'était donc pas présent lors de la reprise d'entraînement ce mardi.
Pour rappel, des débordements la veille de la finale avaient eu lieu, ce qui avait conduit la police municipale à placer le trois-quart centre en cellule de dégrisement.
Mise à pieds de 5 jours cela signifie : tu peux faire ton baluchon et déjà partir à Carcassonne !!!
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Re: Pro D2 : Autres matchs
https://www.msn.com/fr-fr/sport/football/pro-d2-le-biarritz-olympique-en-état-financier-critique/ar-BBYhfZ3?ocid=spartanntp
cela devient vraiment critique pour ce club
Cela m'attriste beaucoup mais si l'on regarde dans l'histoire du rugby, pour d'autres clubs mythiques, il n'y a pas eu autant de clémence
cela devient vraiment critique pour ce club
Cela m'attriste beaucoup mais si l'on regarde dans l'histoire du rugby, pour d'autres clubs mythiques, il n'y a pas eu autant de clémence
_________________
«On prend goût aux douleurs que le rugby provoque. Un match qui ne fait pas mal est un match raté.» (Walter Spanghero)
Re: Pro D2 : Autres matchs
Et Doubrere même pas sur la feuille ! blessé ?
willoush- J'aime l'Union à la folie
- Nombre de messages : 1405
Localisation : Au sud
Date d'inscription : 26/08/2018
Re: Pro D2 : Autres matchs
Tisley au centre on va voir des essais 🤫🥳
willoush- J'aime l'Union à la folie
- Nombre de messages : 1405
Localisation : Au sud
Date d'inscription : 26/08/2018
Re: Pro D2 : Autres matchs
Finalement, ce n’était pas si mal que je l'aurais cru ce match MHR-PAU, en grande partie grâce au suspens final et à la défaite du MHR, bravo aux Palois
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Scalp- Team modo
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Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Pro D2 : Autres matchs
fin de mach difficile pour Montpellier et notamment pour brennan qui est bien trop léger à droite
nadoloubb- Quentin MARTIntino
- Nombre de messages : 8720
Localisation : orléans
Date d'inscription : 13/04/2018
Re: Pro D2 : Autres matchs
nadoloubb a écrit:fin de mach difficile pour Montpellier et notamment pour brennan qui est bien trop léger à droite
Ouep, il a crié victoire un peu trop tôt sur une précédente mêlée...
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Scalp- Team modo
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Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Pro D2 : Autres matchs
Le droitier des Saracens c'était la même.
willoush- J'aime l'Union à la folie
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Localisation : Au sud
Date d'inscription : 26/08/2018
Re: Pro D2 : Autres matchs
exactement tu as raison mais il est jeune il a encore à apprendreScalp a écrit:nadoloubb a écrit:fin de mach difficile pour Montpellier et notamment pour brennan qui est bien trop léger à droite
Ouep, il a crié victoire un peu trop tôt sur une précédente mêlée...
nadoloubb- Quentin MARTIntino
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Localisation : orléans
Date d'inscription : 13/04/2018
Re: Pro D2 : Autres matchs
Sans déconner, le match amical contre Clermont a montré des actions bien plus abouties et du jeu bien mieux en place du côté des deux équipes, comparativement à ce que j'ai pu voir en 2ème mi-temps ce soir. Ou l'UBB et l'ASM sont des machines de guerre et vont faire des ravages, ou langueboks et palois ont vraiment du pain sur la planche.
krahknardz- Team modo
- Nombre de messages : 7622
Localisation : Bègles
Date d'inscription : 07/07/2013
Humeur : Un essai de l'UBB et c'est toute la semaine qui prend des couleurs....
Age : 51
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