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Re: Staff 2019-2020
Après être tombé sur deux trois articles sur Urios dont un dans le magazine Tampon (que je recommande) autant le bonhomme me fait une bonne impression, autant sa vision du rugby commence à légèrement m'inquiéter : le combat, le combat, le combat!!! Peut être suffisant pour mieux figurer dans le top 14, mais est ce suffisant pour voir un jeu plus enthousiasmant ? Il ne conçoit pas la notion de spectacle.
On verra bien...
On verra bien...
Roberto Miopalmo- J'aime l'Union à la folie
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Re: Staff 2019-2020
Roberto Miopalmo a écrit:Après être tombé sur deux trois articles sur Urios dont un dans le magazine Tampon (que je recommande) autant le bonhomme me fait une bonne impression, autant sa vision du rugby commence à légèrement m'inquiéter : le combat, le combat, le combat!!! Peut être suffisant pour mieux figurer dans le top 14, mais est ce suffisant pour voir un jeu plus enthousiasmant ? Il ne conçoit pas la notion de spectacle.
On verra bien...
Il a dit aussi ça : Il va donc falloir préparer quelque chose qui nous fasse gagner mais aussi qui plaise, parce que le rugby à Bordeaux est un peu différent de celui de Castres.
J’espère bien qu'avec le matos qu'il aura à l’arrière et qu'il n'a jamais eu dans ses précédents clubs, il s'en servira, ce que je pense, à voir....
Scalp- Team modo
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Re: Staff 2019-2020
SCALP a écrit:Roberto Miopalmo a écrit:Après être tombé sur deux trois articles sur Urios dont un dans le magazine Tampon (que je recommande) autant le bonhomme me fait une bonne impression, autant sa vision du rugby commence à légèrement m'inquiéter : le combat, le combat, le combat!!! Peut être suffisant pour mieux figurer dans le top 14, mais est ce suffisant pour voir un jeu plus enthousiasmant ? Il ne conçoit pas la notion de spectacle.
On verra bien...
Il a dit aussi ça : Il va donc falloir préparer quelque chose qui nous fasse gagner mais aussi qui plaise, parce que le rugby à Bordeaux est un peu différent de celui de Castres.
J’espère bien qu'avec le matos qu'il aura à l’arrière et qu'il n'a jamais eu dans ses précédents clubs, il s'en servira, ce que je pense, à voir....
Je pense que Urios impose son style de jeu basé sur les hommes qu'il a à sa disposition. A Oyo c'était tout basé sur le 8 de devant avec un excellent buteur. A Castres c'est le combat rugueux devant avec des pates derrières et un bon buteur. A Bordeaux je pense qu'il évoluera vers des avants costaux et des pates derrières et de la fluidité et un bon buteur
_________________
«On prend goût aux douleurs que le rugby provoque. Un match qui ne fait pas mal est un match raté.» (Walter Spanghero)
Re: Staff 2019-2020
Hello Biscouette, ce qui t’intéresse est à la fin de l'article ;-)
L'ÉQUIPE : https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Pour-ou-contre-le-rugby-nba/986002
Y a-t-il trop d'essais dans le rugby actuel ?
Publié le jeudi 7 février 2019 à 12:00
C'est un paradoxe : il n'y a jamais eu autant d'essais, de scores fleuves dans le rugby. Et pourtant, certains sont inquiets. Ils nous expliquent pourquoi.
Certains de nos contemporains cultivent à merveille l'art du contre-pied. Le journaliste gallois Stephen Jones fait partie de ce club plutôt smart. Fin 2018, ce reporter du Times s'est fendu d'un article pour expliquer que le rugby moderne commençait sérieusement à le lasser. Au fil des lignes, l'expert a feint de ne rien comprendre à ces scores « NBA » du type 58-52 qui se sont installés depuis quelques saisons. Ils n'auraient rien à faire, selon lui, avec le jeu vernaculaire réclamant pugnacité et sens stratégique qui a suscité sa vocation de reporter à la fin des années 1970.
Le « rugby champagne » actuel mené tambour battant par les trois-quarts délurés de Premiership marquant essai sur essai, comme ce Leicester-Newcastle du début de Championnat (49-33, dix essais au total) ? Il n'en peut plus. Le titre du Times annonçait la couleur. « Marquer tant d'essais, n'est-ce pas barbant ? » Jones déplorait de ne plus assister aux joutes des avants d'antan. Il regrettait la disparition des petits tas à l'ancienne à chaque coin du terrain, les mauls fignolés, les mêlées où les hommes forts ne s'échappaient pas.
Des statistiques éloquentes
Nostalgie ou passéisme, les statistiques donnent en tout cas raison au journaliste. Il n'y a jamais eu de scores aussi lourds que depuis le début de la saison. Quelques cas parlants. En Coupe d'Europe : 51-20 (Ospreys-Stade Français), 24-50 (UBB-Sale Sharks), 45-27 (Leicester-Scarlets). En Top 14 : 67-23 (Clermont-Agen), 55-13 (Lyon-Montpellier), 48-28 (Racing-Pau), 49-20 (Toulouse-Stade Français). Lors de la 13e journée du Top 14, on a battu le nombre du record d'essais : 45. La journée précédente, le premier essai du match Racing-Perpignan a été marqué au bout de 74 secondes... Score final : 64-28 ! La tendance inflationniste est galopante. Entre la saison 2013-2014 et aujourd'hui, le nombre moyen d'essais marqués en Premiership est passé de 4,27 à 6,28.
« Il faut un jeu perceptible par le plus grand nombre » Thomas Lombard
Dans l'hémisphère Sud, les 18 franchises du Super Rugby ont marqué 7,32 essais en moyenne par match cette saison contre 4,83 il y a quatre ans. En France, on est passé de 3,80 essais par match à 4,84 dans le Top 14. « C'est même 5,4 en ce moment », précise Thomas Lombard, commentateur sur Canal + et ancien joueur du Stade Français. Lombard est curieux de tout ce qui touche à son sport, alors il s'est penché sur l'article de Stephen Jones.
« Franchement, j'ai eu l'impression de lire une supplique pour un retour au rugby suranné du siècle dernier. En France, les diffuseurs veulent du show (Canal + a acheté pour 96 M€ les droits de diffusion du Top 14 jusqu'à 2023). Ils souhaitent aussi attirer davantage de spectateurs dans les stades, il faut donc un jeu perceptible par le plus grand nombre. Ça passe par l'attaque. Le néophyte, quand on l'amenait voir Saint-Girons - Lavelanet, en hiver, il y a quarante ans, conclu par un 4-3, je ne suis pas sûr qu'il aurait été prêt à revenir le week-end d'après. »
« Dans les matches des années 1960 ou 1970, il ne pouvait parfois rien se passer à part aller d'une touche à une autre, renchérit Francis Deltéral, comparse de Lombard sur Canal + et ancien journaliste rugby de L'Équipe. Quand je jouais à l'arrière de Bègles (au début des années 1970), il m'arrivait de ne toucher le ballon qu'une ou deux fois dans le match, et encore pour botter en touche. En rugby, les équipes qui sont rentrées dans l'histoire ont pour nom Lourdes, Béziers, Toulouse. Elles dominaient en plantant beaucoup plus d'essais que les autres. Quand je me morfondais à l'arrière de Bègles, qu'est-ce que j'aurais donné à l'époque pour faire du jeu à Béziers ! »
Bien qu'ayant débuté sa carrière à l'ASB, Yannick Nyanga, 35 ans, est trop jeune pour avoir poussé derrière Michel Palmié et Olivier Saïsset. Mais celui qui est désormais directeur sportif du Racing 92 a, comme ses glorieux aînés, remporté des matches avec une grande amplitude de score tout comme sur une différence de points riquiqui : « Il y a différentes intensités dans le rugby actuel, c'est ce qui fait d'ailleurs sa beauté. C'est pour ça que je trouve notre Top 14 équilibré. Il est plutôt ouvert, quand arrive l'été avec de gros scores. En revanche, en hiver, on a un Championnat qui devient beaucoup plus physique, privilégiant le jeu d'avants, avec moins de gros scores au tableau d'affichage. Il y a de la variété. Du suspense. C'est souvent serré. Alors, en voyant le Premiership, je peux comprendre qu'on se pose certaines questions avec ces essais en pagaille. Je me suis moi-même désintéressé du Super Rugby. 55-45 tous les week-ends, est-ce que ça a vraiment du sens ? »
Une comparaison inutile ?
Pour Serge Blanco, auteur de 38 essais sous le maillot de l'équipe de France entre 1980 et 1991, l'évolution des règles explique ces scores élevés. « Tout a été fait pour accélérer le jeu. On a eu le droit de lever le preneur de balle en touche et c'est désormais une rampe de lancement pour l'attaque. De même, le coaching fait qu'avec 23 joueurs susceptibles de rentrer sur le terrain, plus personne n'est cuit au bout de 60 minutes comme ça pouvait être le cas auparavant, ce qui permettait à celle des deux équipes qui s'était le mieux préparée ou qui défendait le mieux de prendre le dessus. » Pour l'ancien arrière du quinze de France, comparer les scores étriqués des années 1980 aux cartons actuels ne rime à rien. « Dans l'ensemble, les règles ont un peu dénaturé notre rugby pour privilégier l'offensive. Le résultat se traduit par ces phases de scores amplifiés, à la valeur excessive. »
« Les équipes qui sont uniquement basées sur l'attaque, elles me font chier » Christophe Urios, coach de Castres
Christophe Urios ne lit pas le Times tous les jours, mais quand on restitue au charismatique coach de Castres, champion de France 2018, la teneur du papier de Stephen Jones, il déclare spontanément : « Je suis 100 % d'accord. On veut faire de notre sport un spectacle total avec plein de rebondissements et beaucoup de jeu d'attaque, mais moi, je ne m'y retrouve pas. L'attaque n'est qu'une partie du rugby. L'autre partie, fondamentale à mes yeux, c'est l'affrontement collectif. » Il choisit un exemple précis.
« On a gagné contre Clermont (le 26 janvier) en Championnat (24-16). Or, deux week-ends auparavant, ils avaient eux-mêmes battu Northampton en Coupe d'Europe sur un score de 48-40. Treize essais en tout, je crois. Ce match, je ne l'ai même pas visionné car il ne signifie rien pour moi. Je ne regarde pas beaucoup non plus le Super Rugby car je considère que nous ne pratiquons pas le même sport. »
La question du beau jeu
Pour l'ancien talonneur, qui fut déjà champion de France comme joueur avec le Castres Olympique en 1993, « on fait un mauvais procès au rugby en réclamant du beau jeu. Mais c'est quoi, le beau jeu ? Le beau jeu commence originellement par la dimension physique car le rugby reste du combat, du labeur. Certains disent qu'on va faire partir les gens, mais le public de Toulon, de La Rochelle, de Castres, il se reconnaît dans son équipe. La stratégie à Castres, c'est aussi de parvenir à faire déjouer l'adversaire soit par un affrontement direct avec des mauls, des mêlées, soit par des affrontements indirects sur les avantages. Ensuite, tu places ton jeu. Mais les équipes qui ne défendent pas ou qui sont uniquement basées sur l'attaque, elles me font chier. »
Quand on lui rétorque que des joueurs de l'hémisphère Sud qui jouent tout en noir ne combinent pas trop mal stratégie et spectacle, Urios retoque : « Ils me font rire, les mecs qui disent que les Blacks, ce sont des artistes. Les Blacks, c'est une équipe de combat. Elle broie ses adversaires. Elle est capable de te faire mal à chaque plaquage, chaque percussion. C'est comme le jeu de Clermont, dont on dit qu'elle est l'équipe la plus joueuse du Championnat. Mais c'est quoi, le jeu de Clermont ? C'est d'abord gagner la dimension physique, puis la conquête... »
L'an prochain, Christophe Urios entraînera l'Union Bègles-Bordeaux. Avec l'Audois, la dramaturgie passera encore et toujours par l'âpreté des combats sur le terrain. « Plus qu'un sport de spectacle, je qualifierais le rugby de sport d'émotions. Je ne dis pas qu'il faut contrarier son évolution, ce serait débile. L'idéal serait d'avoir un rugby conjuguant affrontement, vitesse et émotions. On reviendrait à une vision assez romantique du rugby. Et ce sport, il plaira à tout le monde. »
L'ÉQUIPE : https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Pour-ou-contre-le-rugby-nba/986002
Y a-t-il trop d'essais dans le rugby actuel ?
Publié le jeudi 7 février 2019 à 12:00
C'est un paradoxe : il n'y a jamais eu autant d'essais, de scores fleuves dans le rugby. Et pourtant, certains sont inquiets. Ils nous expliquent pourquoi.
Certains de nos contemporains cultivent à merveille l'art du contre-pied. Le journaliste gallois Stephen Jones fait partie de ce club plutôt smart. Fin 2018, ce reporter du Times s'est fendu d'un article pour expliquer que le rugby moderne commençait sérieusement à le lasser. Au fil des lignes, l'expert a feint de ne rien comprendre à ces scores « NBA » du type 58-52 qui se sont installés depuis quelques saisons. Ils n'auraient rien à faire, selon lui, avec le jeu vernaculaire réclamant pugnacité et sens stratégique qui a suscité sa vocation de reporter à la fin des années 1970.
Le « rugby champagne » actuel mené tambour battant par les trois-quarts délurés de Premiership marquant essai sur essai, comme ce Leicester-Newcastle du début de Championnat (49-33, dix essais au total) ? Il n'en peut plus. Le titre du Times annonçait la couleur. « Marquer tant d'essais, n'est-ce pas barbant ? » Jones déplorait de ne plus assister aux joutes des avants d'antan. Il regrettait la disparition des petits tas à l'ancienne à chaque coin du terrain, les mauls fignolés, les mêlées où les hommes forts ne s'échappaient pas.
Des statistiques éloquentes
Nostalgie ou passéisme, les statistiques donnent en tout cas raison au journaliste. Il n'y a jamais eu de scores aussi lourds que depuis le début de la saison. Quelques cas parlants. En Coupe d'Europe : 51-20 (Ospreys-Stade Français), 24-50 (UBB-Sale Sharks), 45-27 (Leicester-Scarlets). En Top 14 : 67-23 (Clermont-Agen), 55-13 (Lyon-Montpellier), 48-28 (Racing-Pau), 49-20 (Toulouse-Stade Français). Lors de la 13e journée du Top 14, on a battu le nombre du record d'essais : 45. La journée précédente, le premier essai du match Racing-Perpignan a été marqué au bout de 74 secondes... Score final : 64-28 ! La tendance inflationniste est galopante. Entre la saison 2013-2014 et aujourd'hui, le nombre moyen d'essais marqués en Premiership est passé de 4,27 à 6,28.
« Il faut un jeu perceptible par le plus grand nombre » Thomas Lombard
Dans l'hémisphère Sud, les 18 franchises du Super Rugby ont marqué 7,32 essais en moyenne par match cette saison contre 4,83 il y a quatre ans. En France, on est passé de 3,80 essais par match à 4,84 dans le Top 14. « C'est même 5,4 en ce moment », précise Thomas Lombard, commentateur sur Canal + et ancien joueur du Stade Français. Lombard est curieux de tout ce qui touche à son sport, alors il s'est penché sur l'article de Stephen Jones.
« Franchement, j'ai eu l'impression de lire une supplique pour un retour au rugby suranné du siècle dernier. En France, les diffuseurs veulent du show (Canal + a acheté pour 96 M€ les droits de diffusion du Top 14 jusqu'à 2023). Ils souhaitent aussi attirer davantage de spectateurs dans les stades, il faut donc un jeu perceptible par le plus grand nombre. Ça passe par l'attaque. Le néophyte, quand on l'amenait voir Saint-Girons - Lavelanet, en hiver, il y a quarante ans, conclu par un 4-3, je ne suis pas sûr qu'il aurait été prêt à revenir le week-end d'après. »
« Dans les matches des années 1960 ou 1970, il ne pouvait parfois rien se passer à part aller d'une touche à une autre, renchérit Francis Deltéral, comparse de Lombard sur Canal + et ancien journaliste rugby de L'Équipe. Quand je jouais à l'arrière de Bègles (au début des années 1970), il m'arrivait de ne toucher le ballon qu'une ou deux fois dans le match, et encore pour botter en touche. En rugby, les équipes qui sont rentrées dans l'histoire ont pour nom Lourdes, Béziers, Toulouse. Elles dominaient en plantant beaucoup plus d'essais que les autres. Quand je me morfondais à l'arrière de Bègles, qu'est-ce que j'aurais donné à l'époque pour faire du jeu à Béziers ! »
Bien qu'ayant débuté sa carrière à l'ASB, Yannick Nyanga, 35 ans, est trop jeune pour avoir poussé derrière Michel Palmié et Olivier Saïsset. Mais celui qui est désormais directeur sportif du Racing 92 a, comme ses glorieux aînés, remporté des matches avec une grande amplitude de score tout comme sur une différence de points riquiqui : « Il y a différentes intensités dans le rugby actuel, c'est ce qui fait d'ailleurs sa beauté. C'est pour ça que je trouve notre Top 14 équilibré. Il est plutôt ouvert, quand arrive l'été avec de gros scores. En revanche, en hiver, on a un Championnat qui devient beaucoup plus physique, privilégiant le jeu d'avants, avec moins de gros scores au tableau d'affichage. Il y a de la variété. Du suspense. C'est souvent serré. Alors, en voyant le Premiership, je peux comprendre qu'on se pose certaines questions avec ces essais en pagaille. Je me suis moi-même désintéressé du Super Rugby. 55-45 tous les week-ends, est-ce que ça a vraiment du sens ? »
Une comparaison inutile ?
Pour Serge Blanco, auteur de 38 essais sous le maillot de l'équipe de France entre 1980 et 1991, l'évolution des règles explique ces scores élevés. « Tout a été fait pour accélérer le jeu. On a eu le droit de lever le preneur de balle en touche et c'est désormais une rampe de lancement pour l'attaque. De même, le coaching fait qu'avec 23 joueurs susceptibles de rentrer sur le terrain, plus personne n'est cuit au bout de 60 minutes comme ça pouvait être le cas auparavant, ce qui permettait à celle des deux équipes qui s'était le mieux préparée ou qui défendait le mieux de prendre le dessus. » Pour l'ancien arrière du quinze de France, comparer les scores étriqués des années 1980 aux cartons actuels ne rime à rien. « Dans l'ensemble, les règles ont un peu dénaturé notre rugby pour privilégier l'offensive. Le résultat se traduit par ces phases de scores amplifiés, à la valeur excessive. »
« Les équipes qui sont uniquement basées sur l'attaque, elles me font chier » Christophe Urios, coach de Castres
Christophe Urios ne lit pas le Times tous les jours, mais quand on restitue au charismatique coach de Castres, champion de France 2018, la teneur du papier de Stephen Jones, il déclare spontanément : « Je suis 100 % d'accord. On veut faire de notre sport un spectacle total avec plein de rebondissements et beaucoup de jeu d'attaque, mais moi, je ne m'y retrouve pas. L'attaque n'est qu'une partie du rugby. L'autre partie, fondamentale à mes yeux, c'est l'affrontement collectif. » Il choisit un exemple précis.
« On a gagné contre Clermont (le 26 janvier) en Championnat (24-16). Or, deux week-ends auparavant, ils avaient eux-mêmes battu Northampton en Coupe d'Europe sur un score de 48-40. Treize essais en tout, je crois. Ce match, je ne l'ai même pas visionné car il ne signifie rien pour moi. Je ne regarde pas beaucoup non plus le Super Rugby car je considère que nous ne pratiquons pas le même sport. »
La question du beau jeu
Pour l'ancien talonneur, qui fut déjà champion de France comme joueur avec le Castres Olympique en 1993, « on fait un mauvais procès au rugby en réclamant du beau jeu. Mais c'est quoi, le beau jeu ? Le beau jeu commence originellement par la dimension physique car le rugby reste du combat, du labeur. Certains disent qu'on va faire partir les gens, mais le public de Toulon, de La Rochelle, de Castres, il se reconnaît dans son équipe. La stratégie à Castres, c'est aussi de parvenir à faire déjouer l'adversaire soit par un affrontement direct avec des mauls, des mêlées, soit par des affrontements indirects sur les avantages. Ensuite, tu places ton jeu. Mais les équipes qui ne défendent pas ou qui sont uniquement basées sur l'attaque, elles me font chier. »
Quand on lui rétorque que des joueurs de l'hémisphère Sud qui jouent tout en noir ne combinent pas trop mal stratégie et spectacle, Urios retoque : « Ils me font rire, les mecs qui disent que les Blacks, ce sont des artistes. Les Blacks, c'est une équipe de combat. Elle broie ses adversaires. Elle est capable de te faire mal à chaque plaquage, chaque percussion. C'est comme le jeu de Clermont, dont on dit qu'elle est l'équipe la plus joueuse du Championnat. Mais c'est quoi, le jeu de Clermont ? C'est d'abord gagner la dimension physique, puis la conquête... »
L'an prochain, Christophe Urios entraînera l'Union Bègles-Bordeaux. Avec l'Audois, la dramaturgie passera encore et toujours par l'âpreté des combats sur le terrain. « Plus qu'un sport de spectacle, je qualifierais le rugby de sport d'émotions. Je ne dis pas qu'il faut contrarier son évolution, ce serait débile. L'idéal serait d'avoir un rugby conjuguant affrontement, vitesse et émotions. On reviendrait à une vision assez romantique du rugby. Et ce sport, il plaira à tout le monde. »
Dernière édition par Scalp le Ven 8 Mar 2019 - 19:38, édité 1 fois
Scalp- Team modo
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Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Staff 2019-2020
Merci Scalp !!
Bon, s'il s'inspire des AB et s'adapte à ce qu'on aime ici, ça me va…
Perso ce n'est pas des essais à la pelle que je réclame, mais une petite touche façon Cordorniou-Sella.
Bon, s'il s'inspire des AB et s'adapte à ce qu'on aime ici, ça me va…
Perso ce n'est pas des essais à la pelle que je réclame, mais une petite touche façon Cordorniou-Sella.
biscouette- Centre de presse
- Nombre de messages : 2991
Localisation : Paris (et Bordeaux)
Date d'inscription : 08/01/2016
Humeur : « En ce moment, quand je vois les solutions aux problèmes, je me dis que juste le problème, c’est mieux. » Grégoire Quartier
Re: Staff 2019-2020
Je viens de regarder le Late Rugby spécial Ch. Urios. 1 heure de bonheur en pensant à l'an prochain. Avec lui, c'est vraiment du lourd qui arrive à l'Union la saison prochaine. Que l'on gagne ou qu'on perde, je pense que joueurs et public vont retrouver l’enthousiasme et de la communion de l'époque de notre montée. Ce gars est un véritable leader mais surtout avec beaucoup d'intelligence et de franchise qui vont nous changer des dernières années.
_________________
Tombé tout jaune dans le rugby.
Clear eyes, full hearts, can't lose!
Allez UBB
Re: Staff 2019-2020
Je suis d'accord avec toi.
le radis- Team modo
- Nombre de messages : 13082
Localisation : talence
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Humeur : le radis noir ou blanc est d'or
Re: Staff 2019-2020
Oui et ça risque de faire des étincelles avec quelques permanents bien ancrés dans leur petit gruyére,là aussi va falloir se bouger le cul.
léopold- J'aime l'Union à la folie
- Nombre de messages : 9910
Localisation : A Musard derrière les espoirs
Date d'inscription : 29/01/2008
Re: Staff 2019-2020
Ça vaut aussi pour le forum ! Va falloir se surpasser !léopold a écrit:Oui et ça risque de faire des étincelles avec quelques permanents bien ancrés dans leur petit gruyére,là aussi va falloir se bouger le cul.
biscouette- Centre de presse
- Nombre de messages : 2991
Localisation : Paris (et Bordeaux)
Date d'inscription : 08/01/2016
Humeur : « En ce moment, quand je vois les solutions aux problèmes, je me dis que juste le problème, c’est mieux. » Grégoire Quartier
Re: Staff 2019-2020
Il est grand temps qu'un mec secoue le cocotier UBB. Mais attention, avec intelligence, pas comme Teague. On va enfin avoir du caractère à l'UBB, ca va changer et ca va faire plaisir !
Je pense aussi qu'il va sortir tout le monde de sa zone de confort, que l'UBB va cesser d'être le club sympa où il fait bon vivre, et que ca va se sentir à tous les niveaux ! Et pour tout le monde ! Voilà qui va changer et faire du bien !
Je pense aussi qu'il va sortir tout le monde de sa zone de confort, que l'UBB va cesser d'être le club sympa où il fait bon vivre, et que ca va se sentir à tous les niveaux ! Et pour tout le monde ! Voilà qui va changer et faire du bien !
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Le rugby c'est comme la dinde : sans les marrons, c'est vulgaire.
Switch- Centre de presse
- Nombre de messages : 11249
Localisation : Savoie / Edinburgh
Date d'inscription : 30/04/2011
Humeur : Fonction de l'UBB
Age : 34
Re: Staff 2019-2020
Switch a écrit:Il est grand temps qu'un mec secoue le cocotier UBB. Mais attention, avec intelligence, pas comme Teague. On va enfin avoir du caractère à l'UBB, ca va changer et ca va faire plaisir !
Je pense aussi qu'il va sortir tout le monde de sa zone de confort, que l'UBB va cesser d'être le club sympa où il fait bon vivre, et que ca va se sentir à tous les niveaux ! Et pour tout le monde ! Voilà qui va changer et faire du bien !
Teague n'était un tyran, il n'a pas su fédérer autour de lui lorsqu'il a essayé de faire bouger les lignes. Maladroit avec les joueurs qui ne voulaient pas rentrer dans cette nouvelle dynamique, il a préféré les exclure du groupe.
Mais ne vous y trompez pas Ch. Urios fera de même avec le groupe qu'il va récupérer, ceux qui ne rentreront pas dans son moule ne seront pas conservés et remplacés par d'autres afin que le jeu qu'il souhaite mettre en place soit une réalité.
Par contre je pense que c'est un manager hors pair, un grand technicien, il planifie tout dans les moindres détails et sait s'entourer. Il sera tirer la quintessence des joueurs qui seront formatés pour son style de jeu.
_________________
«On prend goût aux douleurs que le rugby provoque. Un match qui ne fait pas mal est un match raté.» (Walter Spanghero)
Re: Staff 2019-2020
jaja69 a écrit:Switch a écrit:Il est grand temps qu'un mec secoue le cocotier UBB. Mais attention, avec intelligence, pas comme Teague. On va enfin avoir du caractère à l'UBB, ca va changer et ca va faire plaisir !
Je pense aussi qu'il va sortir tout le monde de sa zone de confort, que l'UBB va cesser d'être le club sympa où il fait bon vivre, et que ca va se sentir à tous les niveaux ! Et pour tout le monde ! Voilà qui va changer et faire du bien !
Teague n'était un tyran, il n'a pas su fédérer autour de lui lorsqu'il a essayé de faire bouger les lignes. Maladroit avec les joueurs qui ne voulaient pas rentrer dans cette nouvelle dynamique, il a préféré les exclure du groupe.
Mais ne vous y trompez pas Ch. Urios fera de même avec le groupe qu'il va récupérer, ceux qui ne rentreront pas dans son moule ne seront pas conservés et remplacés par d'autres afin que le jeu qu'il souhaite mettre en place soit une réalité.
Par contre je pense que c'est un manager hors pair, un grand technicien, il planifie tout dans les moindres détails et sait s'entourer. Il sera tirer la quintessence des joueurs qui seront formatés pour son style de jeu.
Teague était surtout illégitime...et pas très malin
Tout le contraire d’Urios, c’est clairement le meilleur recrutement que pouvait faire Laurent, bravo à lui au passage
gael33- J'aime l'Union à la folie
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Re: Staff 2019-2020
gael33 a écrit:jaja69 a écrit:Switch a écrit:Il est grand temps qu'un mec secoue le cocotier UBB. Mais attention, avec intelligence, pas comme Teague. On va enfin avoir du caractère à l'UBB, ca va changer et ca va faire plaisir !
Je pense aussi qu'il va sortir tout le monde de sa zone de confort, que l'UBB va cesser d'être le club sympa où il fait bon vivre, et que ca va se sentir à tous les niveaux ! Et pour tout le monde ! Voilà qui va changer et faire du bien !
Teague n'était un tyran, il n'a pas su fédérer autour de lui lorsqu'il a essayé de faire bouger les lignes. Maladroit avec les joueurs qui ne voulaient pas rentrer dans cette nouvelle dynamique, il a préféré les exclure du groupe.
Mais ne vous y trompez pas Ch. Urios fera de même avec le groupe qu'il va récupérer, ceux qui ne rentreront pas dans son moule ne seront pas conservés et remplacés par d'autres afin que le jeu qu'il souhaite mettre en place soit une réalité.
Par contre je pense que c'est un manager hors pair, un grand technicien, il planifie tout dans les moindres détails et sait s'entourer. Il sera tirer la quintessence des joueurs qui seront formatés pour son style de jeu.
Teague était surtout illégitime...et pas très malin
Tout le contraire d’Urios, c’est clairement le meilleur recrutement que pouvait faire Laurent, bravo à lui au passage
Je rejoins tout ce qui vient d'être dit, Teague était un diviseur, Urios est un rassembleur, il y aura quand même une période d'adaptation à prévoir, Urios aura besoin d'un peu de temps pour modeler son groupe et mettre en place un système de
jeu dont il dit lui même qu'il sera différent de celui de Castres, sûrement plus offensif. Personnellement je serais patient si les résultats ne sont pas là tout de suite, l'UBB a vraiment besoin d'un profond changement de culture, ça ne se fera pas si facilement
que ça, il faudra peut être deux ans. Urios vient bâtir du solide sur la durée, un travail qui pour moi doit encrer le club dans l'élite et au delà de sa propre présence au club, encore une fois il faudra être patient...
Scalp- Team modo
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Re: Staff 2019-2020
Super, on va reprendre des couleurs alors !! Cela dit ça va ensemble…Scalp a écrit:gael33 a écrit:jaja69 a écrit:Switch a écrit:Il est grand temps qu'un mec secoue le cocotier UBB. Mais attention, avec intelligence, pas comme Teague. On va enfin avoir du caractère à l'UBB, ca va changer et ca va faire plaisir !
Je pense aussi qu'il va sortir tout le monde de sa zone de confort, que l'UBB va cesser d'être le club sympa où il fait bon vivre, et que ca va se sentir à tous les niveaux ! Et pour tout le monde ! Voilà qui va changer et faire du bien !
Teague n'était un tyran, il n'a pas su fédérer autour de lui lorsqu'il a essayé de faire bouger les lignes. Maladroit avec les joueurs qui ne voulaient pas rentrer dans cette nouvelle dynamique, il a préféré les exclure du groupe.
Mais ne vous y trompez pas Ch. Urios fera de même avec le groupe qu'il va récupérer, ceux qui ne rentreront pas dans son moule ne seront pas conservés et remplacés par d'autres afin que le jeu qu'il souhaite mettre en place soit une réalité.
Par contre je pense que c'est un manager hors pair, un grand technicien, il planifie tout dans les moindres détails et sait s'entourer. Il sera tirer la quintessence des joueurs qui seront formatés pour son style de jeu.
Teague était surtout illégitime...et pas très malin
Tout le contraire d’Urios, c’est clairement le meilleur recrutement que pouvait faire Laurent, bravo à lui au passage
Je rejoins tout ce qui vient d'être dit, Teague était un diviseur, Urios est un rassembleur, il y aura quand même une période d'adaptation à prévoir, Urios aura besoin d'un peu de temps pour modeler son groupe et mettre en place un système de
jeu dont il dit lui même qu'il sera différent de celui de Castres, sûrement plus offensif. Personnellement je serais patient si les résultats ne sont pas là tout de suite, l'UBB a vraiment besoin d'un profond changement de culture, ça ne se fera pas si facilement
que ça, il faudra peut être deux ans. Urios vient bâtir du solide sur la durée, un travail qui pour moi doit encrer le club dans l'élite et au delà de sa propre présence au club, encore une fois il faudra être patient...
Sinon en passant, Teague justifiait – maladroitement encore – sa nomination en arguant qu'il avait suivi une formation en managment ; bon, déjà quand on sait ce sur quoi reposent certaines de ces formations… Urios lui par contre en a suivi plusieurs et n'a cessé d'approfondir la question, ça permet déjà une vision un peu élargie.
Après, faut faire gaffe à ne pas l'attendre comme un messie, si son intelligence se mesurera à la façon dont il saura responsabiliser et porter chacun à son meilleur, tout ne pourra pas venir de lui non plus.
biscouette- Centre de presse
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Humeur : « En ce moment, quand je vois les solutions aux problèmes, je me dis que juste le problème, c’est mieux. » Grégoire Quartier
Re: Staff 2019-2020
Ça c’est certain mais si lui n’y arrive pas, je ne vois qui pourra le faireBiscouette a écrit:Après, faut faire gaffe à ne pas l'attendre comme un messie, si son intelligence se mesurera à la façon dont il saura responsabiliser et porter chacun à son meilleur, tout ne pourra pas venir de lui non plus.
Et alors là, on aura vraiment de quoi s’inquiéter
gael33- J'aime l'Union à la folie
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Re: Staff 2019-2020
Oui c'est sûr ! Après, il y a beaucoup d'attente : cohésion, tempérament, détermination, sérénité… et un jeu enthousiasmant, expressif. Mais tout cela est lié. Je pense qu'il prend cela comme un défi, qu'il a une sorte d'appétit à se confronter à autre chose, à évoluer, etc.gael33 a écrit:Ça c’est certain mais si lui n’y arrive pas, je ne vois qui pourra le faireBiscouette a écrit:Après, faut faire gaffe à ne pas l'attendre comme un messie, si son intelligence se mesurera à la façon dont il saura responsabiliser et porter chacun à son meilleur, tout ne pourra pas venir de lui non plus.
Et alors là, on aura vraiment de quoi s’inquiéter
Bon, il ne récupère pas non plus le club à la limite de la relégation et il le prend, vu d'ici, à un meilleur moment qu'à la période Teague. Mais il y a une insatisfaction quant au jeu depuis 4 saisons qui entraîne beaucoup d'impatience. Faut positiver, maintenant on sait ce qui ne marche pas !
biscouette- Centre de presse
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Humeur : « En ce moment, quand je vois les solutions aux problèmes, je me dis que juste le problème, c’est mieux. » Grégoire Quartier
Re: Staff 2019-2020
SUD-OUEST : https://www.sudouest.fr/2019/05/07/lairle-obliges-de-faire-mieux-6047125-773.php
Laïrle : « Obligés de faire mieux »
Un départ et un défi : celui qui a mis le SA XV sur les rails du succès exhorte ses successeurs à faire encore mieux.
Etrange sensation que de voir Adrien Buononato précéder celui à qui il succédera sous la guérite du stade Chanzy, dimanche en conférence de presse. À l’issue de la rencontre et au-delà de la victoire (SA XV – Oyonnax, 23–33), le futur ex-manageur d’Oyonnax saluait l’ambiance d’un stade qu’il aura amplement le temps de découvrir à compter du 1er juillet. « Il y avait beaucoup de bruit dans le stade, ce qui transcende les joueurs. On savait qu’on venait en terrain hostile. Ce n’était pas une surprise même si c’est toujours impressionnant. L’ambiance m’a plu. »
« Neuvième, c’est bien »
Dimanche, le futur et le passé se sont donc entrechoqués dans l’intimité de la salle de presse de l’enceinte angoumoisine. Où Julien Laïrle s’est épanché sur sa sixième et dernière saison angoumoisine. « L’objectif était le top 8, mais neuvième, c’est bien. L’année dernière, on avait fait une moins bonne saison que lors de notre première année en Pro D2. Il y a de la satisfaction parce qu’il y a de la progression. Ce sont les bonus qui font la différence. On ramène deux victoires de l’extérieur, comme depuis trois ans. Le classement est une satisfaction tout comme le nombre de points. Maintenant, ils sont obligés de faire mieux ! »
Une phrase lourde de sens, et un bon moyen de coller la pression sur les épaules de son successeur, mais également sur celles de son président Didier Pitcho, avec lesquelles les relations ont été rompues depuis que le second n’a pas prolongé le premier. « Il y a eu de l’émotion même si cela fait longtemps que j’ai fait le deuil », appuiera Laïrle, que la rancœur n’empêche pas de se projeter sur l’avenir. Avec gourmandise.
« Il y a un beau challenge qui m’attend en Top 14, et beaucoup de boulot ! C’est très positif et c’est ce qui me permet de partir avec le sourire. Il y a un peu d’appréhension. Je n’ai pas prévu de vacances. » D’autant que le boulot de ce stakhanoviste de l’ovale n’est pas tout à fait terminé. « Je suis sous contrat avec le club jusqu’au 30 juin. On a une semaine de bilan avec les joueurs dans deux semaines. »
« Une page qui se tourne »
Histoire de prendre un peu de recul, une fois l’émotion dissipée. Car dimanche, c’était plutôt les cœurs qui parlaient. L’ouvreur Guillaume Laforgue : « C’est une page qui se tourne. On est arrivé là grâce à beaucoup de personnes qui partent. On a essayé d’en faire abstraction pour préparer le match. On est triste de quitter des gens qu’on aime, avec qui on a partagé des choses fortes. » Ainsi va la vie du monde pro. Place désormais, aux premières lignes d’un nouveau chapitre.
Laïrle : « Obligés de faire mieux »
Un départ et un défi : celui qui a mis le SA XV sur les rails du succès exhorte ses successeurs à faire encore mieux.
Etrange sensation que de voir Adrien Buononato précéder celui à qui il succédera sous la guérite du stade Chanzy, dimanche en conférence de presse. À l’issue de la rencontre et au-delà de la victoire (SA XV – Oyonnax, 23–33), le futur ex-manageur d’Oyonnax saluait l’ambiance d’un stade qu’il aura amplement le temps de découvrir à compter du 1er juillet. « Il y avait beaucoup de bruit dans le stade, ce qui transcende les joueurs. On savait qu’on venait en terrain hostile. Ce n’était pas une surprise même si c’est toujours impressionnant. L’ambiance m’a plu. »
« Neuvième, c’est bien »
Dimanche, le futur et le passé se sont donc entrechoqués dans l’intimité de la salle de presse de l’enceinte angoumoisine. Où Julien Laïrle s’est épanché sur sa sixième et dernière saison angoumoisine. « L’objectif était le top 8, mais neuvième, c’est bien. L’année dernière, on avait fait une moins bonne saison que lors de notre première année en Pro D2. Il y a de la satisfaction parce qu’il y a de la progression. Ce sont les bonus qui font la différence. On ramène deux victoires de l’extérieur, comme depuis trois ans. Le classement est une satisfaction tout comme le nombre de points. Maintenant, ils sont obligés de faire mieux ! »
Une phrase lourde de sens, et un bon moyen de coller la pression sur les épaules de son successeur, mais également sur celles de son président Didier Pitcho, avec lesquelles les relations ont été rompues depuis que le second n’a pas prolongé le premier. « Il y a eu de l’émotion même si cela fait longtemps que j’ai fait le deuil », appuiera Laïrle, que la rancœur n’empêche pas de se projeter sur l’avenir. Avec gourmandise.
« Il y a un beau challenge qui m’attend en Top 14, et beaucoup de boulot ! C’est très positif et c’est ce qui me permet de partir avec le sourire. Il y a un peu d’appréhension. Je n’ai pas prévu de vacances. » D’autant que le boulot de ce stakhanoviste de l’ovale n’est pas tout à fait terminé. « Je suis sous contrat avec le club jusqu’au 30 juin. On a une semaine de bilan avec les joueurs dans deux semaines. »
« Une page qui se tourne »
Histoire de prendre un peu de recul, une fois l’émotion dissipée. Car dimanche, c’était plutôt les cœurs qui parlaient. L’ouvreur Guillaume Laforgue : « C’est une page qui se tourne. On est arrivé là grâce à beaucoup de personnes qui partent. On a essayé d’en faire abstraction pour préparer le match. On est triste de quitter des gens qu’on aime, avec qui on a partagé des choses fortes. » Ainsi va la vie du monde pro. Place désormais, aux premières lignes d’un nouveau chapitre.
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Urios, Poux, Charrier, Lairle, me plait bien ce staff, ne nous trompons pas , il ne s'agit pas d'envoyer une fusée sur la lune non plus. Ils vont juste remettre l'église au milieu du village, je pense que les egos, les directeurs de la performance , et patati et patata, les joueurs vont sûrement moins s'écouter. Après le pudding des Teague, Worsley, Narraway, on va passer au magret/pomme de terre .
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Re: Staff 2019-2020
densnewzealand a écrit:Urios, Poux, Charrier, Lairle, me plait bien ce staff, ne nous trompons pas , il ne s'agit pas d'envoyer une fusée sur la lune non plus. Ils vont juste remettre l'église au milieu du village, je pense que les egos, les directeurs de la performance , et patati et patata, les joueurs vont sûrement moins s'écouter. Après le pudding des Teague, Worsley, Narraway, on va passer au magret/pomme de terre .
Ahah, j'aime bien l'image, perso je préfère un bon magret avec une quille de rouge et pas forcement du Bordeaux...
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Scalp a écrit:densnewzealand a écrit:Urios, Poux, Charrier, Lairle, me plait bien ce staff, ne nous trompons pas , il ne s'agit pas d'envoyer une fusée sur la lune non plus. Ils vont juste remettre l'église au milieu du village, je pense que les egos, les directeurs de la performance , et patati et patata, les joueurs vont sûrement moins s'écouter. Après le pudding des Teague, Worsley, Narraway, on va passer au magret/pomme de terre .
Ahah, j'aime bien l'image, perso je préfère un bon magret avec une quille de rouge et pas forcement du Bordeaux...
Un ribera del duero à14,5 çà te conviendras pour accompagner ?
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densnewzealand a écrit:Scalp a écrit:densnewzealand a écrit:Urios, Poux, Charrier, Lairle, me plait bien ce staff, ne nous trompons pas , il ne s'agit pas d'envoyer une fusée sur la lune non plus. Ils vont juste remettre l'église au milieu du village, je pense que les egos, les directeurs de la performance , et patati et patata, les joueurs vont sûrement moins s'écouter. Après le pudding des Teague, Worsley, Narraway, on va passer au magret/pomme de terre .
Ahah, j'aime bien l'image, perso je préfère un bon magret avec une quille de rouge et pas forcement du Bordeaux...
Un ribera del duero à14,5 çà te conviendras pour accompagner ?
Pas de problème, je suis ouvert, quand j’étais jeune, j'ai fais une étude sur le vignoble Catalan pour un négociant Bordelais qui voulait acheter des vignes en Espagne (oui la Catalogne c'est en Espagne ), je lui avais conseillé le vignoble de Priorato, à l’époque ça valait que dalle, depuis comme l'ensemble des vins espagnol, les prix et la qualité ont bien progressés. Mais si on reste en France, mes vins préférés ce sont les Bourgognes, en Blancs et en Rouges, il n'y a pas plus pointu au niveau de l'expression du terroirs et pour moi le terroir c'est l'élément central. Dans le vin il y a des chapelles, celle du terroir avant tout, c'est la mienne
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Re: Staff 2019-2020
Pas de chapelle moi non plus, toujours curieux, et puis une bonne bouteille après une défaite çà rend la pilule moins amère, surtout en ce moment.Scalp a écrit:densnewzealand a écrit:Scalp a écrit:densnewzealand a écrit:Urios, Poux, Charrier, Lairle, me plait bien ce staff, ne nous trompons pas , il ne s'agit pas d'envoyer une fusée sur la lune non plus. Ils vont juste remettre l'église au milieu du village, je pense que les egos, les directeurs de la performance , et patati et patata, les joueurs vont sûrement moins s'écouter. Après le pudding des Teague, Worsley, Narraway, on va passer au magret/pomme de terre .
Ahah, j'aime bien l'image, perso je préfère un bon magret avec une quille de rouge et pas forcement du Bordeaux...
Un ribera del duero à14,5 çà te conviendras pour accompagner ?
Pas de problème, je suis ouvert, quand j’étais jeune, j'ai fais une étude sur le vignoble Catalan pour un négociant Bordelais qui voulait acheter des vignes en Espagne (oui la Catalogne c'est en Espagne ), je lui avais conseillé le vignoble de Priorato, à l’époque ça valait que dalle, depuis comme l'ensemble des vins espagnol, les prix et la qualité ont bien progressés. Mais si on reste en France, mes vins préférés ce sont les Bourgognes, en Blancs et en Rouges, il n'y a pas plus pointu au niveau de l'expression du terroirs et pour moi le terroir c'est l'élément central. Dans le vin il y a des chapelles, celle du terroir avant tout, c'est la mienne
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Re: Staff 2019-2020
Pour le côté positif, car je ne suis pas uniquement un cucurbitacée de négativité , on peut noter que c'est la 1ère depuis l'ère Delpoux/Ectheto/Armand que nous allons avoir un staff en sa totalité avec une réelle expérience.
Donc de l'espoir rationnellement ( ) nous pouvons nourrir.
Donc de l'espoir rationnellement ( ) nous pouvons nourrir.
le radis- Team modo
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Humeur : le radis noir ou blanc est d'or
Re: Staff 2019-2020
le radis a écrit:Pour le côté positif, car je ne suis pas uniquement un cucurbitacée de négativité , on peut noter que c'est la 1ère depuis l'ère Delpoux/Ectheto/Armand que nous allons avoir un staff en sa totalité avec une réelle expérience.
Donc de l'espoir rationnellement ( ) nous pouvons nourrir.
Alléluia le Radis, tu as vu la lumière au bout du tunnel
Scalp- Team modo
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Re: Staff 2019-2020
C'est probablement à l’approche des saints de glace, que je me protège psychologiquement !
le radis- Team modo
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Humeur : le radis noir ou blanc est d'or
Re: Staff 2019-2020
le radis a écrit:C'est probablement à l’approche des saints de glace, que je me protège psychologiquement !
Tu sais, avec le réchauffement climatique...
Scalp- Team modo
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