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Message  biscouette Lun 16 Mar 2020 - 19:00

Nombreux Parisiens fuient la capitale… Donc faut s'attendre à ce que l'épidémie s'étale…

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Message  sudiste Lun 16 Mar 2020 - 19:04

biscouette a écrit:Nombreux Parisiens fuient la capitale… Donc faut s'attendre à ce que l'épidémie s'étale…

Gestes de "survie" qui en l'occurrence seront peut-être contreproductifs . Mais peut-on blâmer les gens ?
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Message  biscouette Lun 16 Mar 2020 - 19:12

sudiste a écrit:
biscouette a écrit:Nombreux Parisiens fuient la capitale… Donc faut s'attendre à ce que l'épidémie s'étale…

Gestes de "survie" qui en l'occurrence seront peut-être contreproductifs . Mais peut-on blâmer les gens ?  
Oui ça se comprend, mais pour les trains, espérons qu'ils prennent le plus de précautions possibles (gants, masques de fortune, etc.). Là les gares sont des lieux de contamination XXL (il paraît que Montparnasse était bondée, etc.).
D'un autre côté si ça décongestionne un peu Paris, ce n'est pas plus mal ! Et si certain-e-s ont les moyens de se refaire une santé à la campagne ou de bien s'y soigner, ça sera autant de cas en moins à traiter en ville !
On aura aussi moins de pollution, donc sans doute moins de certaines affections habituelles.

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Message  Scalp Lun 16 Mar 2020 - 19:19

biscouette a écrit:Nombreux Parisiens fuient la capitale… Donc faut s'attendre à ce que l'épidémie s'étale…

J'ai déjà deux clientes à Paris, que si replient chez leurs parents en province, pour vivre cette période en télétravail...

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Message  Scalp Lun 16 Mar 2020 - 19:27

TOP 14 - Une finale entre le 1er et le 2e ? La proposition inédite du président du LOU

https://www.lerugbynistere.fr/news/top-14-une-finale-entre-le-1er-et-le-2e-la-proposition-inedit-du-president-du-lou-1603201645.php

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Message  le radis Lun 16 Mar 2020 - 19:37

Scalp a écrit:
biscouette a écrit:Nombreux Parisiens fuient la capitale… Donc faut s'attendre à ce que l'épidémie s'étale…

J'ai déjà deux clientes à Paris, que si replient chez leurs parents en province, pour vivre cette période en télétravail...

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Message  Scalp Lun 16 Mar 2020 - 21:00

https://www.midi-olympique.fr/2020/03/16/marti-on-ne-peut-pas-effacer-cette-saison,8803611.php

Marti : « On ne peut pas effacer cette saison ! »

Malgré la tempête, le président de l'UBB garde son sang-froid. Il fait un point sur la situation des clubs professionnels de rugby et sur les perspectives qui s'offrent à eux.

On vous a entendu tenir des propos alarmistes en parlant du « bord du gouffre ». Peut-on refaire un point sur les dommages de l'épidémie de coronavirus sur le fonctionnement d'un club de Top 14 ?

C'est facile à comprendre. Si vous mettez bout à bout tous les manques à gagner, il y a de quoi s'inquiéter. Je pense au recettes guichets, aux recettes de la buvette, aux prestations offertes aux VIP, au merchandising. Imaginez tout l'argent qu'on va perdre ou plutôt qui ne rentrera pas . J'allais oublier les recettes des quarts de finale européens à domicile et les recettes liées à ceux qui vont continuer les phases finales de la Coupe d'Europe. Pour les clubs comme par exemple l'UBB, Toulouse, La Rochelle qui sont dans l'économie réelle, le coup peut-être très très dur.

On suppose que vos réserves ne suffiraient pas à surmonter ça...

Evidemment, et il faut ajouter une chose. Que vont dire nos abonnés et nos partenaires ? Ils nous ont versés de l'argent en avance pour vivre des matchs qui sont en suspens et qui n'auront peut-être jamais lieu. Mais je le reconnais, de ce point de vue-là, les premières réactions sont plutôt favorables.

Mais la LNR va prendre des mesures financières pour vous aider, non ?


Oui mais à mon avis, la LNR ne pourra pas tout compenser en redistribuant l'argent mis de côté dans ce qu'on appelle la caisse de blocage, financée par les recettes des demies et de la finale du Top 14. Il ne faut pas se faire d'illusions.

Pouvez-vous nous rappeler les mesures que vous avez prises pour votre club ?

Nous sommes en chômage partiel, les joueurs et le staff ne devaient plus venir au club à partir de lundi. Ils ne sont plus salariés du club officiellement.

Quel est l'avantage de cette solution ? L'Etat va -t-il payer une partie du salaire des joueurs ? On voit le chiffre de 84 pour cent circuler. C'est l'conomie que vous allez faire ?

Non, il faut comprendre une chose : cette mesure permet aux clubs d'économiser en gros les charges sociales qui pèsent sur chaque salaire. Pour les joueurs, ça ne change pas grand-chose finalement.

Une réunion de la LNR est prévue mercredi. Quelle décisions va-t-elle générer ?

Je ne sais pas si on doit s'attendre à des décisions spectaculaires ou décisives. Imaginez que deJsts mesures de confinement soient décidées (la discussion a eu lieu lundi après-midi, NDLR) Je pense que nous allons parler des dates butoirs et des différents scénarios possibles.

Justement, parlons du sportif. Qu'est ce qui se dessine au sujet de l'épilogue de ce Top 14, dont votre club est premier ?


J'ai une conviction. On ne peut pas, on ne doit pas effacer cette saison. Trop de matchs ont été joués (17, NDLR). Quelque-chose doit en ressortir. Après, il faudra examiner les intérêts de tous les clubs selon leur position au classement. Après, si on ne peut vraiment plus jouer , et bien on ne jouera plus.

Mais j'espère qu'il n'y aura pas des thèses comparables à celles défendues par Jean-Michel Aulas en football qui veut geler la saison en cours, c'est à dire la considérer comme une saison blanche. L'équité sportive me semble encore une valeur qu'on doit respecter même si je pense bien sûr à la situation sanitaire et au contexte économique.

Est ce que votre expérience de chef d'entreprise vous sert dans une situation comme celle-ci ?

Oui quand on se lance dans les affaires et qu'on prend des responsabilités, la première chose qu'on apprend, c'est que des coups durs, on en vit tous les jours. Alors, on s'accroche, sinon on s'effondre.
Jérôme Prévot

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Message  Scalp Lun 16 Mar 2020 - 21:08

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le sexe barrière, sans jamais oser le demander :chambreur:

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Message  Scalp Lun 16 Mar 2020 - 21:38

https://www.lemonde.fr/politique/article/2020/03/16/deplacements-reduits-fermeture-des-frontieres-de-l-ue-report-des-municipales-ce-qu-il-faut-retenir-de-l-allocution-d-emmanuel-macron_6033317_823448.html

Déplacements réduits, fermeture des frontières de l’UE, report des municipales… ce qu’il faut retenir de l’allocution d’Emmanuel Macron

Quatre jours après l’annonce de premières mesures, le chef de l’Etat s’est de nouveau exprimé lundi soir.

« Nous sommes en guerre sanitaire. » C’est par ces mots répétés plusieurs fois sur un ton martial que le chef de l’Etat a égrainé, lors de son allocution télévisée depuis l’Elysée lundi 16 mars, les principales mesures prises pour tenter d’endiguer l’épidémie de coronavirus en France.

Déplacements réduits dès mardi midi et pour quinze jours, report du second tour des municipales, fermeture des frontières de l’Union européenne, soutien économique aux Français… voici ce qu’il faut retenir.

   Déplacements « fortement réduits » dès mardi midi pour quinze jours au moins


Le chef de l’Etat a annoncé que, dès demain midi et pour quinze jours au moins, nos déplacements seront très fortement réduits, pour « limiter au maximum les contacts ». Les déplacements doivent être réduits au « strict minimum », les regroupements, qu’ils soient en extérieur ou en intérieur, ne seront plus permis, il ne sera ainsi plus possible de « retrouver ses amis ou [d’]aller au parc ». Seuls resteront autorisés, « en métropole comme outre-mer », les trajets « absolument nécessaires » pour :

   faire ses courses

   se soigner

   aller travailler lorsque le travail à distance n’est plus possible

   faire un peu d’activité physique.

« Nous sommes en guerre, en guerre sanitaire certes. Nous ne luttons ni contre une armée, ni contre une autre nation. Mais l’ennemi est là, invisible, insaisissable, qui progresse. Et cela requiert notre mobilisation générale », a martelé le président en appelant à « éviter l’esprit de panique » et à ne pas croire « les fausses rumeurs, les demi-experts ou les faux sachant » :

« Nous devons tous avoir l’esprit de responsabilité. »

« Toute infraction à ces règles sera sanctionnée », a-t-il ajouté en soulignant que « nul ne peut savoir combien de temps ça va durer ». Le gouvernement précisera les détails de ces mesures dès ce soir. Il a aussi appelé les Français contraints de rester chez eux à être solidaires entre voisins, à appeler leurs proches et à « inventer de nouvelles solidarités » et de retrouver « le sens de l’essentiel », par exemple pour lire des livres.

Le gouvernement doit préciser « dès ce soir », les modalités de ces nouvelles règles, a dit M. Macron.

   Report du second tour des municipales

Emmanuel Macron a également annoncé le report du second tour des élections municipales, prévu dimanche prochain, après avoir consulté les présidents des deux assemblées et ses prédécesseurs, Nicolas Sarkozy et François Hollande.

« Le premier ministre en a informé aujourd’hui même les chefs de parti représentés au Parlement », a-t-il poursuivi. « Cette décision a fait l’objet d’un accueil unanime », a affirmé le chef de l’Etat.

   Suspension de toutes les réformes en cours, dont celle sur les retraites

Autre annonce : « toutes les réformes en cours ser[o]nt suspendues », à commencer par celle « des retraites ».

« Parce que nous sommes en guerre, toute l’action du gouvernement et du parlement doit être désormais tournée vers le combat contre l’épidémie. De jour comme de nuit, rien ne doit nous en divertir. C’est pourquoi, j’ai décidé que toutes les réformes en cours seraient suspendues à commencer par la réforme des retraites. »

   Fermeture des frontières à l’entrée de l’UE et de Schengen dès mardi midi

Emmanuel Macron a annoncé que les « frontières à l’entrée de l’Union européenne et de l’espace Schengen seront fermées » dès mardi midi pour 30 jours, exception faite pour « les Français actuellement à l’étranger » qui pourront rentrer en France.

« Concrètement, tous les voyages entre les pays non européens et les pays de l’UE seront suspendus pendant 30 jours », a déclaré le président de la République, expliquant que « nous devons dans la durée nous protéger ». « Les Français qui sont actuellement à l’étranger et qui souhaitent rentrer pourront bien entendu rejoindre leur pays », a-t-il précisé, leur demandant de se « rapprocher des ambassades et consulats ».

   « Aucune entreprise ne sera livrée au risque de faillite »


« Aucun Français laissé sans ressources », grâce au chômage partiel et à un « fonds de solidarité », a insisté le chef de l’Etat, promettant également qu’« aucune entreprise ne sera livrée au risque de faillite ».

« Celles qui font face à des difficultés n’auront rien à débourser, ni les impôts, ni les cotisations sociales », a-t-il souligné dans son allocution en évoquant aussi les loyers et les factures d’eau, gaz et électricité suspendus pour les PME en difficulté.

   Des masques de protection livrés dans les « 25 départements les plus touchés dès mercredi »


Un hôpital de campagne du service de santé des armées « va être déployé dans les jours à venir en Alsace », a également annoncé le chef de l’Etat. Les armées « apporteront aussi leur concours pour déplacer les malades des régions les plus affectées ».

Il avait auparavant annoncé la distribution de masques en priorité à partir de mardi aux personnels hospitaliers et aux médecins de ville et de campagne « dans les 25 départements les plus touchés », les autres départements devant être servis à partir de mercredi.




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Message  Scalp Mar 17 Mar 2020 - 9:40

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https://www.interieur.gouv.fr/Actualites/L-actu-du-Ministere/Attestation-de-deplacement-derogatoire

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Message  léopold Mar 17 Mar 2020 - 11:12

Pour ceux qui comme moi sont en panne d'imprimante il suffit de recopier en manuscrit la partie qui vous intèresse.
Bon Courage
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Message  krahknardz Mar 17 Mar 2020 - 11:33

A noter qu'on peut la remplir sur ordinateur et la télécharger ensuite sur un téléphone portable pour la montrer aux forces de l'ordre. Ou se l'envoyer par mail
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Message  Scalp Mar 17 Mar 2020 - 11:54

https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Pour-les-joueurs-le-risque-d-oublier-l-intensite-du-haut-niveau/1120343

Pour les joueurs, le risque d'oublier l'intensité du haut niveau

Les joueurs ne vont pouvoir assurer qu'un simple entretien physique dans les prochaines semaines. Rien qui ne puisse les préparer au combat et à l'intensité du haut niveau.


Yann Sternis (avec R. Bo.)

Comment travailler individuellement et de chez soi un sport d'équipe et de contact, défini notamment par son combat, rythmé par ses regroupements, dont l'intensité au plus haut niveau n'a cessé d'augmenter ? L'équation semble insoluble. D'autant que les mesures prises par le gouvernement pour lutter contre la pandémie se durcissent de jour en jour. Dans un premier temps, les staffs avaient imaginé mettre en place des ateliers de travail en groupes restreints, en salles de musculation - pas encore interdites - ou dans des espaces non confinés. Solutions abandonnées ces dernières heures.

Seuls des programmes d'exercices physiques individualisés devraient être envoyés aux joueurs. Et encore... Ces derniers ont été ou devraient être mis au chômage technique ou partiel. Les clubs pourraient donc ne pas pouvoir leur donner la moindre consigne d'entraînement, notamment pour des questions d'assurance (qui payerait en cas de blessure ?). La problématique de la rééducation des joueurs blessés, qui n'auraient plus accès au matériel ou aux kinés, se pose aussi. « On ne sait pas encore ce qu'on pourra faire avec des joueurs au chômage, plusieurs réunions sont prévues par les instances, on est dans l'attente, admet Xavier Péméja, manager de Nevers (Pro D2). Il faudra trouver une solution, si on laisse les joueurs inactifs plusieurs mois, on va essuyer un désastre à la reprise. »

«Ça va être un gros bordel, les joueurs perdront la capacité à reproduire ces efforts»

Grégory Marquet, préparateur physique de Rouen

Confinés au moins pour les quinze prochains jours et même en disposant d'un grand jardin ou de matériel de musculation à la maison, les joueurs ne bénéficieront que d'un entretien très faible par rapport aux exigences du haut niveau où les entraînements tendent à imiter les conditions de matches. En outre, les corps risquent de se déshabituer au combat habituellement mené. « Ils peuvent faire des tombés-relevés, pour simuler un passage au sol, mais le contact n'y sera pas, estime Grégory Marquet, le préparateur physique de Rouen (Pro D2). Pour le travail en mêlée, ça va être un gros bordel, les joueurs perdront la capacité à reproduire ces efforts. On ne pourra pas les relancer en compétition sans qu'ils soient de nouveau préparés à subir ce genre de chocs, d'affrontements. »

« Du contact, on ne pourra pas leur en proposer, confirme Péméja. Il y a d'autres possibilités pour la mêlée, même sans matériel, comme travailler techniquement des positions, des postures, mais ça doit être encadré par un entraîneur. Sinon, c'est infaisable. » Un sentiment partagé par Jean-Baptiste Poux, entraîneur de la mêlée à l'UBB : « À part se maintenir physiquement de chez soi, avec des exercices type gainage, de la course, c'est compliqué. Ils resteront sur du basique. »

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Message  Scalp Mar 17 Mar 2020 - 12:12

https://www.liberation.fr/france/2020/03/16/on-s-est-dit-qu-il-y-aurait-plus-de-risques-d-etre-contamines-dans-une-grande-ville-qu-a-la-campagne_1781980

«On s’est dit qu’il y aurait plus de risques d’être contaminés dans une grande ville qu’à la campagne»

Par Christophe Alix, (sur l’île d’Yeu) , Sibylle Vincendon , Catherine Mallaval , Sylvain Mouillard , Marie Piquemal , Laure Bretton , Marie Ottavi , Juliette Deborde et Dounia Hadni

Au fil des multiples annonces de fermetures de lieux publics et à l’approche d’un possible confinement total, certains Parisiens décident de quitter la capitale afin de se mettre au vert pour un temps. En quête d’espace.


Quelle curieuse ambiance… Lundi midi, gare Montparnasse, rien n’est ordinaire. Ni la foule (conséquente), ni les bagages (énormes), ni les postures (assis par terre), ni ces masques sur les visages. A peine Edouard Philippe avait-il annoncé le renforcement des mesures de confinement dimanche soir que les réservations grandes lignes ont grimpé. Pas de chance, la SNCF, pour sa part, avait prévu de réduire la voilure, avec 20 % de TGV en moins. Le résultat de ces approches contradictoires se constate sur place. A voir le chargement que la plupart des voyageurs trimballent, il est clair qu’ils ne partent pas pour vingt-quatre heures.

Vade retro coronas, tous aux abris, fuyons la ville, carapatons-nous, partons à la campagne : c’est la tentation qui monte en puissance chez les Français vivant en ville en écho à l’escalade de l’épidémie mais aussi des mesures prises pour l’endiguer. Et la perspective d’un prévisible confinement généralisé l’accentue. Tous ces départs ont un point commun : ils se font dans l’urgence. Comme pour Pauline (1), 26 ans, habitante du XIe arrondissement de Paris, qui a pris dimanche la tangente pour l’Yonne et la maison de campagne de ses parents. «J’avais un entretien d’embauche pour un poste à Barcelone cette semaine, il a été annulé dimanche, alors j’ai rempli une valise, pris mon ordi et des trucs un peu cons, genre du cash et des bijoux, car je me suis dit qu’il y aurait peut-être des cambriolages vu que tout le monde allait quitter Paris !» Pour pouvoir se distraire, elle a emporté un peu de matériel de couture, des livres et son chat. Son cas est loin d’être isolé, dit-elle : «Tous mes amis se sont barrés dimanche soir, ou ce [lundi] matin tôt.» Ses parents, eux, sont restés au débotté dans l’Yonne, où ils étaient venus voter, sans avoir prévu d’affaires.

Même urgence palpable du côté de Judith (1), sociologue, la soixantaine : poussés par leurs enfants inquiets, elle et son mari architecte à la retraite ont préparé lundi matin leurs valises, direction leur maison de campagne en Vendée. «On avait prévu de partir mercredi parce que j’avais des rendez-vous médicaux aujourd’hui et demain. Quand j’ai vu tout s’accélérer, j’ai tout annulé. On se sentira plus en sécurité là-bas. On a plusieurs échos mais une amie médecin m’a dit qu’il valait mieux être près d’un hôpital de province qu’à proximité des hôpitaux parisiens saturés.» Le trajet vers l’exil a été lui-même sujet à stress : «Même pour se déplacer à la gare, on a hésité entre le métro et le taxi. Les enfants ont insisté pour le taxi…»

«Ça devenait très anxiogène»


Pour Pauline, mère d’une fillette de 3 ans, «le sentiment d’urgence a commencé dès vendredi, avec l’allocution de Macron». Avec la fermeture des lieux de moins de 100 places, tous les concerts de son compagnon musicien ont été annulés et comme elle peut télétravailler, la décision de partir chez sa mère dans le fin fond du Lot s’est imposée. «On s’est dit qu’il y aurait plus de risques d’être contaminés dans une grande ville qu’à la campagne.» Mais non sans hésitation : «En faisant ma valise, j’ai craqué. Me dire "je suis en train de mettre une robe d’été dans ma valise", voir Jérôme cacher ses guitares au cas où on se ferait cambrioler, me demander "j’y vais jusqu’à quand ?", tout ça est très bizarre.».

Caroline (1), 40 ans, travailleuse indépendante à Paris, a pris la route lundi avec son compagnon. Direction leur maison de campagne récemment achetée, à une heure de la capitale. En quête d’apaisement : «Le métro bondé, les gens avec les masques, ça devenait très anxiogène et ingérable. A la campagne, on sera plus à notre aise pour travailler et surtout accueillir les enfants qu’on a en garde partagée et qui ont 9 et 10 ans.» Le risque de disposer de moins d’hôpitaux est pris en compte : «Mais on se dit aussi qu’on va faire attention et rester vraiment confinés. D’autant qu’on n’a pas de symptômes et qu’on ne fait pas partie de la population à risques. On sera sûrement moins en danger là-bas que dans une cabine d’ascenseur à Paris, ou à faire la queue pour les courses.»

A l’inverse, Geneviève et Etienne, 73 et 76 ans, prof et ingénieur agronome à la retraite, ont décidé, sereins, de rester à Paris alors que leur fils est parti dare-dare lundi avec femme et enfant dans leur maison de campagne. Geneviève : «Mais je ne suis pas du tout sûre qu’ils aient fait le bon choix. Certes, le petit pourra courir, mais ils n’ont pas l’habitude d’y vivre seuls. Je suis en train d’écrire un long mail avec toutes les consignes : la cave, le fonctionnement du poêle à bois, capricieux et délicat.» Etienne : «Partir à la campagne pour se mettre en sécurité ? Non, on est mieux dans un appartement chauffé à Paris. Et puis bon, on est quand même à deux pas de l’hôpital. Même s’ils sont débordés, cela me semble plus sécurisant.»

«Au moins, là, si on pète un boulon…»

Retraitée, Marie est parti pour donner un coup de main à son fils : «Il s’est tourné vers nous pour garder le petit de 3 ans, je me suis demandé que faire. Nous avons une maison de campagne à deux heures de Paris, c’est devenu la solution.» Pourtant, son mari de 70 ans fait partie des personnes fragiles, a de l’hypertension et a eu la tuberculose, «et les petits sont paraît-il très contaminants. Mais là-bas, la maison est grande, et ce sera plus simple pour mon mari de se tenir à distance». Leur fils, qui est du voyage, télétravaillera.

Le lock-out de la France, la perspective prévisible de se retrouver coincé entre quatre murs, est aussi un tremplin pour l’exode. C’est une collègue italienne qui a décidé Charlotte (1), 28 ans, à quitter Paris lundi, pour la Savoie : «Elle m’a dit qu’à Milan c’était de plus en plus dur, qu’ils perdent le lien avec la vie normale, et m’a recommandé de partir si j’avais l’occasion.» Son exode est groupé, familial et amical : «Je pars avec mon frère, sa copine, un ami à eux et une amie à moi, qui est paniquée et qui voulait partir aussi. Mes parents restent à Paris pour être avec mes grands-parents.»

Jennifer, elle, est rentrée dans le Finistère maternel samedi, à l’annonce de la fermeture des commerces. Pour préserver sa santé mentale : «Je préfère être confinée dans une maison avec jardin, avec forêt à proximité, que dans un petit appartement à Paris où je deviendrai folle au bout de trois jours.» Antoine, employé de banque de 27 ans qui s’apprête à rallier mardi la maison parentale à Poitiers, veut pour sa part éviter la surchauffe de son couple : «Je vis avec ma copine dans un 30 m², télétravailler dans ces conditions c’est compliqué. Chez mes parents, on sera dans une grande maison avec un jardin.» Il parle d’expérience : «On a déjà expérimenté le télétravail ensemble lors des grèves. Au début, on se dit que c’est cool d’être à la maison, mais rapidement, ça devient désagréable. Au moins, là, si on pète un boulon, on pourra faire un tour dans le jardin.»

Le soulagement, la décompression, la bouffée d’air, voilà ce qui est majoritairement escompté dans cet exode par temps de coronavirus, pas l’échappée belle et insouciante. Pauline : «Je pensais qu’on allait se faire des soirées raclette et jeux de société mais ma sœur qui est médecin nous a vraiment dit de prendre nos distances. Comme je n’ai pas vraiment pris mes précautions à Paris, je reste à au moins un mètre de mes parents. Hier on a regardé un film, ils étaient dans le canapé et moi dans le fauteuil… Au moins, ici, je peux sortir dans le jardin, aller courir dans la forêt. Il y a 300 habitants dans le village, et je n’ai jamais croisé personne en forêt. Mais cinq semaines, ça va être long.»

Charlotte : «On part avec un thermomètre et un stock de paracétamol. Après, on est tous en voiture, donc si quelqu’un l’a, les autres pourront l’attraper…» Et le doute, voire la culpabilité, peuvent être de la partie. Antoine : «C’est un geste un peu égoïste, puisqu’on privilégie notre confort par rapport au respect des règles collectives. Mais on se dit qu’à Paris, pour faire les courses, on va sortir davantage qu’en prenant une fois le train puis en restant barricadés chez mes parents.»

Isabelle, son compagnon asthmatique et leurs deux enfants de 5 et 8 ans, dont une avec des problèmes aux bronches réguliers, sont au vert dans leur maison de campagne en Bourgogne depuis vendredi. C’est bel et bien une vie en repli qu’Isabelle raconte : «Depuis notre arrivée, on n’a vu personne, même pas nos amis qui habitent à côté. On est reclus sur nous-mêmes, tous les quatre. Heureusement, on a un jardin, on est privilégiés. Depuis qu’on est là, c’est moi qui fais les courses parce que mon compagnon est un peu angoissé, on essaye de faire des pleins pour trois jours minimum. Ce matin, j’ai dû aller acheter une imprimante parce qu’on a reçu le programme de l’école pour mon fils de 8 ans, et il y a beaucoup de feuilles à remplir. On a établi un programme pour s’imposer un cadre : le matin on joue et on se détend, puis on fait les devoirs à heure fixe après le déjeuner. Mon fils me dit que je vais expérimenter le métier de professeur des écoles.» S’imposer un cadre rassurant, du solide, quand tout semble vaciller.

«Irresponsable de venir comme ça»


Mais ces exilés volontaires peuvent à leur tour déstabiliser. C’est le cas à l’île d’Yeu, en Vendée, qui voit depuis plusieurs jours déjà affluer les résidents secondaires et touristes qui viennent y chercher refuge en prévision du confinement. Plusieurs bateaux affichent complet depuis samedi et les esprits n’ont pas tardé à s’échauffer avec ces arrivées massives susceptibles de répandre l’épidémie sur cette petite étendue de 13,5 km de long au large de la côte vendéenne. «C’est irresponsable de venir comme ça, estime Isabelle, un des médecins du cabinet médical de l’île, qui compte habituellement environ 4 500 habitants et où tous les cafés et commerces à l’exception des magasins alimentaires ont fermé leurs portes. La consigne est de rester chez soi et nous n’avons que des moyens limités pour soigner les gens sur place.» A la demande du maire, Bruno Noury, la préfecture de Vendée a décidé d’annuler le bateau prévu lundi soir. Et dès ce mardi, les passagers seront limités à 100 personnes et la traversée réservée aux titulaires d’une carte d’insulaire (les résidents permanents) et aux professionnels «remplissant une fonction essentielle au système de santé et à la continuité de la vie et de l’activité».

«Il n’est pas possible que les gens viennent se mettre au vert ici, a expliqué le maire lundi, sur l’antenne de la radio locale Neptune FM. L’île d’Yeu n’est pas à l’abri du coronavirus et nous avons déjà eu des suspicions de personnes contaminées. A voir 2 000 à 3 000 résidents de plus dans les prochains jours ne ferait qu’augmenter le risque de propagation.» Un rappel que tout le monde est dans le même bateau, en somme.

(1) Le prénom a été changé.

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Message  krahknardz Mar 17 Mar 2020 - 12:14

Euh, encadré par un entraîneur c'est faisable je pense. Hier j'ai fait mon entraînement dans mon salon avec mon prof en direct vidéo sur Facebook! rire rire rire
Me dites pas que les clubs peuvent pas organiser des choses semblables. Il faut juste leur laisser le temps d'y penser. Ce sera des séances individuelles par contre...
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Message  krahknardz Mar 17 Mar 2020 - 12:18

Ah que ces beaux tous ces rats qui quittent le navire en ne pensant qu'à leur tronche, et tant pis pour les bouseux qu'on ira contaminer. Et après on se demande pourquoi il faut coller des prunes pour empêcher les gens de faire des conneries.... Le manque de civisme m'écoeurera toujous autant. mad mad mad
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Message  Scalp Mar 17 Mar 2020 - 12:42

https://www.lemonde.fr/sciences/article/2020/03/17/covid-19-les-scenarios-decisifs-de-modelisateurs-britanniques_6033393_1650684.html

Covid-19 : les scénarios décisifs de modélisateurs britanniques

L’équipe de Neil Ferguson (Imperial College) a rendu publiques, lundi 16 mars, des projections qui suggèrent que l’endiguement du virus nécessitera des mois. Des chiffres frappants qui ont contribué au renforcement des mesures de distanciation en France.

Par Hervé Morin, Paul Benkimoun et Chloé Hecketsweiler Publié aujourd’hui à 11h33

Face à un virus tel que le SARS-CoV-2, contre lequel n’existent encore ni vaccin ni traitement à l’efficacité cliniquement éprouvée, quel serait l’impact de mesures non pharmaceutiques pour réduire la mortalité et la pression sur le système de santé ? C’est la question à laquelle s’est attachée l’équipe de Neil Ferguson (Imperial College, Londres), spécialisée dans les modélisations des épidémies, et qui a fait porter ses analyses sur les cas du Royaume-Uni et des Etats-Unis.

Déjà en surchauffe


La réponse est glaçante : quelles que soient les stratégies mises en œuvre, le nouveau coronavirus aura des répercussions « profondes » et de longue durée sur ces pays et les nations comparables, et les mesures ne garantiront pas contre un éventuel rebond de l’épidémie.

Ces résultats, particulièrement frappants, présentés jeudi à l’exécutif français par le conseil scientifique Covid-19, ont incité le gouvernement à envisager des mesures fortes, les remontées des services hospitaliers déjà en surchauffe achevant de le convaincre de l’urgence à agir de façon décisive.

Neil Ferguson a voulu comparer deux options s’offrant aux décideurs politiques étant estimé d’emblée que l’alternative du « laisser-faire » se traduirait par 510 000 et 2,2 millions de morts respectivement au Royaume-Uni et aux Etats-Unis, avec un pic de mortalité fin mai début juin. Ces deux options sont qualifiées de « mitigation » (atténuation) et de « suppression » (endiguement), en jouant sur cinq types d’action : isolement des cas confirmés à domicile ; mise en quarantaine de leur famille ; distanciation sociale des personnes de plus de 70 ans, distanciation élargie à l’ensemble de la population ; fermeture des écoles et des universités.

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Projections du nombre de mort de Covid-19 au Royaume-Uni et aux Etats-Unis en cas d’absence de mesures de prévention. Imperial College COVID-19 Response Team

La première option, l’atténuation, n’a pas pour objectif premier d’interrompre complètement la circulation du virus mais de réduire l’impact sanitaire de l’épidémie. Pour y parvenir, différentes possibilités sont étudiées, comme la mise en quarantaine des cas identifiés et de leur famille, la fermeture des écoles et des mesures plus ou moins étendues de « distanciation sociale ».

Une protection immunitaire collective ?


Dans ce scénario, l’immunité de la population se renforce au fil de l’épidémie, conduisant, in fine, à un déclin du nombre de cas. C’est peu ou prou celle envisagée par le gouvernement de Boris Johnson jusqu’à ces dernières heures, misant sur une acquisition d’une protection immunitaire collective lorsqu’un pourcentage suffisant de la population a été atteint.

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Effet projeté de diverses mesures d’atténuation du Covid-19, en nombre de lits de soins intensifs occupés pour 100000 habitants au Royaume-Uni. La ligne rouge désigne la capacité de lits de soins intensifs après montée en charge. La partie bleutée correspond à la durée de ces mesures. Imperial College COVID-19 Response Team

La seconde option, l’endiguement, vise à, faire en sorte qu’un individu donné transmette le virus à moins d’une personne, conduisant à l’extinction de l’épidémie. Cette stratégie appliquée par la Chine de façon autoritaire suppose des mesures plus radicales allant jusqu’au confinement de la population entière. Mais après cinq mois d’un tel régime, l’épidémie risquerait de flamber en cas d’interruption de ces mesures.

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Effet de diverses stratégies de suppression du Covid-19 sur les besoins en lits de services de réanimation au Royaume-Uni. La ligne verte (zoom en bas) combine fermeture des écoles et universités, isolement des personnes infectées, et distanciation sociale au niveau dela population entière. Elle permet la prise en charge de tous les malades, mais se traduit par un rebond plus fort lorsque les mesures sont supprimées. Imperial College COVID-19 Response Team

L’équipe de l’Imperial College a donc imaginé une stratégie où les mesures de « suppression » seraient périodiquement allégées, puis réinstaurées dès que les cas se remettraient à menacer les capacités de prise en charge. A l’échelle de la Grande-Bretagne, elles devraient être en vigueur les deux tiers du temps jusqu’à ce qu’un vaccin ne soit disponible (ce qui n’est pas envisagé avant douze à dix-huit mois) et poseraient en pratique de grandes difficultés d’adaptation des structures collectives.

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Effet sur le nombre hebdomadaire de cas en réanimation d’une stratégie de mesures  intermittentes d’endiguement du Covid-19, dans un scénario concernant le Royaume-Uni. Imperial College COVID-19 Response Team

« Notre principale conclusion est que l’atténuation n’empêcherait pas une augmentation des cas qui excéderait jusqu’à huit fois les capacités en lits d’hôpitaux et de ranimation, dans le scénario le plus optimiste », écrivent les chercheurs. Et même si l’ensemble des patients pouvaient être pris en charge, il y aurait encore 250 000 morts au Royaume-Uni, et jusqu’à 1,2 million aux Etats-Unis.

Pour Neil Ferguson et ses collègues, la conclusion est que l’endiguement de l’épidémie « est la seule stratégie viable actuellement. Les effets sociaux et économiques des mesures nécessaires pour y parvenir seront profonds ». Ils notent que plusieurs pays les ont d’ores et déjà adoptées, mais que même ceux qui n’en sont encore qu’à un stade précoce de l’épidémie sur leur sol « tel que le Royaume-Uni, devront le faire de façon imminente ». La France vient de le précéder sur ce chemin.

Ces conclusions alarmantes font écho à des travaux du laboratoire Inserm-Sorbonne Université Epix-Lab dirigé par Vittoria Colizza (Inserm, Sorbonne-Université), montrant l’efficacité et les limites des fermetures d’écoles et du développement du télétravail.

« Réduire d’au moins 60 % les contacts »


« Les fourchettes données par l’équipe de Ferguson sur le nombre de cas et de décès sont tout à fait en ligne avec nos modèles. Elle a pris en compte deux stratégies qui tiennent compte des politiques adoptées au Royaume-Uni et aux Etats-Unis, sans inclure le télétravail dans les mesures à combiner, comme nous l’avons fait », souligne la chercheuse. En France, les équipes de modélisation commencent à intégrer les données en provenance d’Italie, qui permettront de se rapprocher davantage de la situation française.

« Dans quinze jours, nous verrons si les mesures qui entrent en vigueur en France marchent pour endiguer l’épidémie, mais le pic est encore éloigné. Elles devront rester en place suffisamment longtemps pour qu’une immunité de groupe soit présente dans la population afin d’éviter un rebond des infections. Nous travaillons à estimer quand il serait optimal de pouvoir les lever mais en attendant, il faut qu’elles soient strictement appliquées », insiste Vittoria Colizza.

Dans son avis du 12 mars, le conseil scientifique Covid-19 notait que par le passé, des modélisations avaient « souvent fait des prédictions exagérées ». Mais la transposition des résultats de l’équipe de Ferguson à la France semblait limpide : « Sans même se placer dans des scénarios extrêmes, ni dans les scénarios “les pires probables” au sens des modèles mathématiques, des hypothèses intermédiaires faisaient déjà apparaître avec un degré de plausibilité élevé, un écart important entre le nombre de cas sévères nécessitant une réanimation avec les capacités hospitalières françaises, même augmentées par des mesures appropriées. »

Pour éviter une vague de décès, les experts recommandaient des mesures « plus contraignantes », rappelant que « pour un virus comme SARS-CoV-2, il faut réduire d’au moins 60 % les contacts ». Les modèles de Neil Ferguson semblent avoir eu l’effet d’un électrochoc : le jour même de leur présentation à l’Elysée, le président de la République annonçait la fermeture des écoles, et dès le samedi celle des commerces, cafés et restaurants.

Dans leur dernier avis du 16 mars, les scientifiques s’alarmaient cependant de « la non-perception d’une partie de la population de la gravité de la situation » soulignant que les comportements ne s’étaient « pas suffisamment modifiés ». Quelques heures plus tard, le confinement général de la France était prononcé.

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Message  Scalp Mar 17 Mar 2020 - 12:56

On est pas sorti de l'auberge, en tout cas, en ce qui concerne la saison 2019-2020, ça parait complétement mort. Pour la prochaine saison, rien n'est sûr, mais le Rugby sera peut-être devenu secondaire, même pour nous. Il va falloir s'armer de patience, de civisme et s'attendre à en chier...

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Message  Scalp Mar 17 Mar 2020 - 14:04

https://www.lemonde.fr/sciences/article/2020/03/17/la-chloroquine-une-piste-pour-lutter-contre-le-sars-cov-2_6033364_1650684.html

La chloroquine, une piste pour lutter contre le SARS-CoV-2

Une vingtaine d’essais cliniques sont en cours en Chine pour évaluer l’effet de cet antipaludéen sur le coronavirus. Les résultats préliminaires d’un essai français semblent probants, mais cette approche thérapeutique ne fait pas l’unanimité.


Par Sandrine Cabut Publié aujourd’hui à 09h36, mis à jour à 13h45

La course aux traitements contre le nouveau coronavirus a remis sur le devant de la scène la chloroquine (Nivaquine), un antipaludéen commercialisé depuis soixante-dix ans. En Chine, près d’une vingtaine d’essais cliniques sont en cours pour explorer l’efficacité de cette molécule ou d’un analogue, l’hydroxychloroquine (Plaquenil), chez des patients infectés par le SARS-CoV-2, selon le registre chinois des essais cliniques.

En France, une étude clinique vient d’être lancée par le professeur Didier Raoult, directeur de l’IHU Méditerranée Infection (Marseille). Evoqués lundi 16 mars dans une vidéo par ce dernier, les résultats préliminaires semblent spectaculaires : au bout de six jours de traitement par Plaquenil, 25 % seulement des patients seraient encore porteurs du virus, la proportion étant de 90 % chez ceux ne recevant pas le traitement. La charge virale à J + 6 serait encore plus basse chez les malades traités en plus par un antibiotique, l’azithromycine.

Dans sa présentation, le professeur Raoult ne précise pas si ces résultats portent sur l’ensemble des 24 malades prévus dans le protocole, une publication scientifique est attendue.

Mais, pour ce spécialiste des maladies infectieuses, membre du conseil scientifique sur le nouveau coronavirus qui vient d’être mis en place par le ministre de la santé, il y a suffisamment d’arguments pour utiliser dès maintenant ce traitement, très peu onéreux, chez des malades du Covid-19. « En Chine, en Iran, en Corée du Sud, en Arabie saoudite, l’hydroxychloroquine et la chloroquine font déjà partie des protocoles thérapeutiques, conseillés par des experts, pour certains de renommée mondiale. Il y a urgence à organiser de telles recommandations en France, et c’est ce que j’ai proposé aux autorités sanitaires », indique-t-il. D’autres équipes hospitalières françaises ont manifesté leur intérêt pour le protocole marseillais, qui est proposé, on ne sait pas à quelle échelle, à des patients hospitalisés, hors cadre d’étude clinique.

De son côté, le gouvernement britannique a récemment inscrit sur la liste des médicaments interdits à l’exportation parallèle la chloroquine, l’hydroxychloroquine, et une combinaison d’antiviraux, pour parer aux besoins éventuels de patients britanniques atteints de Covid-19 et anticiper des ruptures de stock de ces produits.

Des précautions en cas de grossesse


Les spécialistes français sont cependant partagés sur l’efficacité antivirale de ces molécules et sur leur rapport bénéfice-risque. La question est notamment posée du risque d’intoxication à forte dose et d’une potentielle génotoxicité (effet délétère sur les gènes). Depuis 2018, en France, les RCP (résumé des caractéristiques du produit) de la chloroquine puis de l’hydroxychloroquine – toutes deux commercialisées par Sanofi – ont été modifiés. Ces documents officiels d’information stipulent désormais que les femmes et hommes en âge de procréer doivent utiliser une contraception efficace pendant le traitement et jusqu’à huit mois après son arrêt.

La chloroquine ne doit pas être administrée pendant la grossesse, sauf en l’absence de thérapeutique plus sûre. Des précautions jugées excessives par des professionnels de santé, mais qui, après l’affaire de la Dépakine (responsable de malformations et de troubles du neurodéveloppement chez les enfants de femmes traitées avec cet antiépileptique pendant leur grossesse), ont de quoi interroger si la Nivaquine et le Plaquenil devaient être prescrits largement dans un contexte d’épidémie. Le point en cinq questions.

Quelles sont les indications actuelles de ces médicaments ?

Antipaludéen de synthèse mis au point dans les années 1930 en Allemagne, la chloroquine a été commercialisée en 1949. D’abord arme essentielle de prévention et de traitement du paludisme, son utilisation a décliné du fait du développement de résistances des plasmodiums et d’autres médicaments. Un arrêt de commercialisation de ce médicament, délivrable uniquement sur ordonnance, est désormais prévu en France. « Suite à la baisse de la demande, liée à la présence sur le marché d’autres options thérapeutiques, notre fournisseur a arrêté la production du principe actif », précise Sanofi.

La chloroquine, et surtout l’hydroxychloroquine, ont aussi des indications dans des maladies auto-immunes comme le lupus et la polyarthrite rhumatoïde, et en prévention des lucites (allergies au soleil). « Le Plaquenil est aujourd’hui l’un des traitements de base du lupus systémique, maladie qui touche une personne sur 2 000 », explique la professeure Nathalie Costedoat-Chalumeau, interniste (hôpital Cochin, AP-HP).

Que sait-on de leurs effets sur le SARS-CoV-2 ?

Les rares publications scientifiques sur le sujet sont, pour l’instant, issues du premier pays touché chronologiquement par le virus : la Chine. Un premier article publié le 25 janvier dans la revue Cell Research fait état d’une grande efficacité in vitro de la chloroquine sur ces virus. Rapidement, des essais cliniques ont été lancés en Chine et des résultats préliminaires positifs portant sur une centaine de malades ont été annoncés lors d’une conférence de presse le 15 février, puis repris le 19 février dans une lettre au journal spécialisé BioScience Trends, sans données chiffrées.

Fin février, Zhong Nanshan, scientifique de renom et principal conseiller médical du gouvernement chinois sur le sujet, a précisé, lors d’une conférence de presse, que le SARS-CoV-2 devenait indétectable en quatre jours chez les malades traités par chloroquine (alors que le temps moyen d’excrétion chez des patients dans d’autres études serait de l’ordre de douze, voire vingt jours). Face à ces données préliminaires, peu précises et non validées par les canaux habituels de la science, une partie du corps médical reste réservée.

Louant le pragmatisme des Chinois, Didier Raoult a lancé un essai clinique, qui a reçu l’approbation d’un comité de protection des personnes (CPP) et de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM). Prévue chez 24 malades, l’étude évalue les effets de 600 mg/jour d’hydroxychloroquine pendant dix jours, sur la durée d’excrétion du virus et la sévérité de l’infection. Il s’agit d’un essai ouvert, l’évolution des malades inclus étant comparée à celle de patients pris en charge ailleurs et traités de façon symptomatique. « Je connais bien l’hydroxychloroquine, dont j’ai découvert l’efficacité dans deux pathologies dues à des bactéries intracellulaires, la maladie de Wipple et la fièvre Q, et j’ai une expérience sur 4 000 patients », souligne le professeur Raoult, qui plaide, dans ce contexte, pour un partage en temps réel des résultats.

Sont-ils efficaces sur d’autres virus ?

Dans un article de synthèse de deux pages (Antiviral Research, en ligne le 5 mars), Frank Touret et Xavier de Lamballerie (unité des virus émergents, université de Marseille) appellent la communauté scientifique à considérer les publications sur la chloroquine et le nouveau coronavirus à la lumière de précédentes expériences avec cette molécule comme antiviral.

L’activité antivirale in vitro de la chloroquine a été identifiée dès la fin des années 1960, écrivent les deux chercheurs, en précisant que cette propriété, qui existe aussi avec l’hydroxychloroquine, concerne de nombreux virus différents, y compris le coronavirus du SRAS. Une efficacité contre une variété de virus (dont Zika, le virus grippal A H5N1) a été montrée chez des souris et d’autres modèles animaux. Mais, jusqu’ici, aucun essai clinique dans le cadre d’infection virale aiguë (chikungunya, dengue) ou chronique (HIV) n’a été couronné de succès, soulignent les deux chercheurs. « In vitro, la chloroquine a une activité antivirale directe. Elle empêche le cycle viral de s’effectuer normalement, en modifiant le pH, explique Xavier de Lamballerie. In vivo, c’est moins clair, l’action antivirale pourrait être plutôt indirecte, par des effets anti-inflammatoires, immunomodulateurs, comme avec la ribavirine. Je ne pense pas que l’activité antivirale de la chloroquine soit très puissante chez l’homme, mais l’immunomodulation qu’elle induit peut être intéressante à certaines phases d’une infection. »

Par ailleurs, certains soulignent la capacité de la chloroquine à faciliter l’entrée du zinc dans les cellules ciblées par le coronavirus, ce qui permettrait à ce métal sous forme ionique d’entraver sa réplication. Face à cette hypothèse, Xavier de Lamballerie invite à la prudence.

Ces médicaments sont-ils difficiles à manier ?


La chloroquine, considérée comme un médicament à marge thérapeutique étroite, est « hautement toxique en cas de surdosage, particulièrement chez les enfants », écrit le réseau français des centres régionaux de pharmacovigilance (CRPV) sur son site, dans un texte daté du 5 mars. La gravité de l’intoxication aiguë « provient du caractère précoce et brutal de survenue des troubles cardio-vasculaires », souligne le réseau.

« Chez l’adulte, la dose dangereuse est estimée à partir de 2 g de chloroquine en une prise » (une dose à comparer avec les 500 mg deux fois par jour recommandés dans le protocole chinois de traitement du Covid-19). « En l’état des connaissances actuelles, (…) la chloroquine ne présente pas une balance bénéfice-risque favorable dans la prise en charge des infections à coronavirus Covid-19, estime le réseau des CRPV. Ainsi, son utilisation dans cette indication doit donc être actuellement exclue, en dehors d’essais cliniques ou de prises en charge spécialisées. »

La chloroquine est-elle à risque pour les femmes enceintes ?


En 2018, Sanofi a demandé à l’ANSM une modification des informations concernant la chloroquine, les autorités japonaises ayant identifié en 2015-2016 un risque génotoxique (délétère sur les gènes) pour un médicament de la même famille, la primaquine.

L’analyse conduite par l’Agence, à partir de données de la littérature et de celles fournies par le laboratoire, « a mis en évidence que la chloroquine est génotoxique, qu’il existe des incertitudes sur le risque cancérogène et qu’elle a un impact sur la fertilité et des effets tératogènes [malformations] et fœto-létaux chez le rat », indique l’ANSM. Compte tenu de ces éléments et « conformément aux recommandations européennes », précise-t-elle, l’Agence a demandé de faire figurer sur les notices et les RCP la nécessité pour les femmes et les hommes d’une contraception pendant le traitement par chloroquine et jusqu’à 8 mois après son arrêt. Il est aussi précisé que cette molécule ne doit pas être utilisée en cas de grossesse, sauf en absence d’alternatives plus sûres. Le RCP de l’hydroxychloroquine a été modifié dans le même sens.

A la demande de l’ANSM, les laboratoires Sanofi sont en train de réaliser des études complémentaires pour mieux caractériser le risque génotoxique de ces deux molécules.

« La génotoxicité peut concerner les cellules reproductrices, spermatozoïdes et ovocytes. A un certain niveau de risque, cela pose donc la question de l’obligation de contraception et d’une contre-indication pendant la grossesse, explique la docteure Sophie Gautier (CRPV de Lille), membre du groupe de travail « grossesse » de l’ANSM. En ce qui concerne le risque tératogène de la chloroquine, on ne peut pas l’exclure mais il n’y a pas de signal clinique. »

En décalage avec ces mentions sur les RCP et les notices, le site Internet du centre de référence sur les agents tératogènes (CRAT), destiné aux médecins, écrit que, « dans le paludisme, l’utilisation de la chloroquine est possible, quel que soit le terme de la grossesse ». Dans les autres pathologies, « si la chloroquine est nécessaire à l’équilibre maternel, son utilisation est possible quel que soit le terme de la grossesse, à la dose efficace la plus faible possible ». Une discordance assumée par la docteure Elisabeth Elefant, responsable du CRAT, qui insiste sur les « très nombreuses et rassurantes » données chez les femmes enceintes exposées à la chloroquine.

« Cette molécule a été très largement utilisée en Afrique pendant des décennies et il n’a pas été observé de malformations, précise-t-elle. Quant aux données de génotoxicité, ce sont des tests faits en premier lieu pour évaluer les risques cancérigènes et, de ce point de vue, nous n’avons pas d’inquiétude documentée pour la chloroquine. Enfin, s’agissant d’une potentielle atteinte des cellules reproductrices qui conduirait à des problèmes en cas de grossesse, on s’inspire des données des médicaments cancéreux comme le cyclophosphamide, mais ici c’est un risque théorique. »

Face aux nouvelles préconisations, « ingérables et infondées », selon les termes de la docteure Elefant, surtout pour l’hydroxychloroquine (Plaquenil) – largement plus prescrite que la chloroquine pour des maladies inflammatoires –, la responsable du CRAT et des sociétés savantes de médecine interne de rhumatologie et de dermatologie ont plaidé en 2018 auprès de l’ANSM pour faire évoluer le dossier. « La France est le seul pays à demander une contraception jusqu’à huit mois après la fin du traitement, alors même que le Plaquenil fait l’objet d’un essai chez des femmes, en prévention des fausses couches à répétition », note encore Mme Elefant.

Pour les prescripteurs, c’est surtout la perspective de contre-indication pendant la grossesse qui posait problème. « Je n’ai aucune arrière-pensée sur le rapport bénéfice-risque du Plaquenil dans le lupus. L’interdire pendant la grossesse, compte tenu des données rassurantes dont nous disposons, aurait été extrêmement problématique. Heureusement, en concertation avec l’ANSM, nous avons pu faire évoluer la mention sur la grossesse dans le RCP, avec des termes un peu plus positifs », souligne la médecin interniste Nathalie Costedoat-Chalumeau. En pratique, les médecins continuent à prescrire ce médicament chez les femmes enceintes qui en ont besoin. Quant à la contraception pendant le traitement et huit mois après, aucun des prescripteurs que nous avons interrogés ne l’exige.

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Message  krahknardz Mar 17 Mar 2020 - 17:11

La plus grosse interrogation à ce jour, pour laquelle le rugby est vraiment une quantité négligeable, est l'acquisition ou non d'une immunité par les personnes contaminées et guéries. Il a été apparemment rapporté au moins un cas de patient supposé guéri et de nouveau positif après deux semaines. Si cela n'a pas été une erreur de diagnostic, ou une aberration physiologique quelconque unique à la personne, alors les conséquences sont potentiellement catastrophiques, vu qu'elles impliqueraient le maintien de mesures de confinement épisodiques:
le Monde de ce jour "L’équipe de l’Imperial College a donc imaginé une stratégie où les mesures de « suppression » seraient périodiquement allégées, puis réinstaurées dès que les cas se remettraient à menacer les capacités de prise en charge. A l’échelle de la Grande-Bretagne, elles devraient être en vigueur les deux tiers du temps jusqu’à ce qu’un vaccin ne soit disponible (ce qui n’est pas envisagé avant douze à dix-huit mois) et poseraient en pratique de grandes difficultés d’adaptation des structures collectives."
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Dans ce dernier cas il faudrait alors attendre la mise au point effective d'un vaccin. Il convient de rappeler qu'aucun vaccin vraiment efficace n'avait été mis au point 2 ans après l'épidémie de SRAS. Bon, il faut dire aussi que nos politiciens, aidés en ce sens par le bon peuple, avait supprimé les financements à la recherche virologique dans la foulée une fois l'urgence passée.

Je me permets de reproduire ici un témoignage d'un chercheur spécialiste des rétrovirus. A méditer...


Un témoignage poignant ..... et d'actualité:

http://www.afmb.univ-mrs.fr/Bruno-Canard?lang=en



Le texte ci-dessous :



Bonne lecture,

Philippe



Témoignage de Bruno Canard, chercheur du CNRS spécialiste des Coronavirus,  #facsetlabosenlutte



"Je suis Bruno Canard, directeur de recherche CNRS à Aix-Marseille. Mon équipe travaille sur les virus à ARN (acide ribonucléique), dont font partie les coronavirus. En 2002, notre jeune équipe travaillait sur la dengue, ce qui m’a valu d’être invité à une conférence internationale où il a été question des coronavirus, une grande famille de virus que je ne connaissais pas. C’est à ce moment-là, en 2003, qu’a émergé l’épidémie de SRAS (syndrome respiratoire aigu sévère) et que l’Union européenne a lancé des grands programmes de recherche pour essayer de ne pas être pris au dépourvu en cas d’émergence. La démarche est très simple : comment anticiper le comportement d’un virus que l’on ne connaît pas ? Eh bien, simplement en étudiant l’ensemble des virus connus pour disposer de connaissances transposables aux nouveaux virus, notamment sur leur mode de réplication. Cette recherche est incertaine, les résultats non planifiables, et elle prend beaucoup de temps, d’énergie, de patience.

C’est une recherche fondamentale patiemment validée, sur des programmes de long terme, qui peuvent éventuellement avoir des débouchés thérapeutiques. Elle est aussi indépendante : c’est le meilleur vaccin contre un scandale Mediator-bis.



Dans mon équipe, nous avons participé à des réseaux collaboratifs européens, ce qui nous a conduits à trouver des résultats dès 2004. Mais, en recherche virale, en Europe comme en France, la tendance est plutôt à mettre le paquet en cas d’épidémie et, ensuite, on oublie. Dès 2006, l’intérêt des politiques pour le SARS-CoV avait disparu ; on ignorait s’il allait revenir. L’Europe s’est désengagée de ces grands projets d’anticipation au nom de la satisfaction du contribuable. Désormais, quand un virus émerge, on demande aux chercheur·ses de se mobiliser en urgence et de trouver une solution pour le lendemain.

Avec des collègues belges et hollandais·es, nous avions envoyé il y a cinq ans deux lettres d’intention à la Commission européenne pour dire qu’il fallait anticiper. Entre ces deux courriers, Zika est apparu…
La science ne marche pas dans l’urgence et la réponse immédiate.

Avec mon équipe, nous avons continué à travailler sur les coronavirus, mais avec des financements maigres et dans des conditions de travail que l’on a vu peu à peu se dégrader. Quand il m’arrivait de me plaindre, on m’a souvent rétorqué : « Oui, mais vous, les chercheur·ses, ce que vous faites est utile pour la société… Et vous êtes passionnés ».

Et j’ai pensé à tous les dossiers que j’ai évalués.
J’ai pensé à tous les papiers que j’ai revus pour publication.
J’ai pensé au rapport annuel, au rapport à 2 ans, et au rapport à 4 ans.
Je me suis demandé si quelqu’un lisait mes rapports, et si cette même personne lisait aussi mes publications.
J’ai pensé aux deux congés maternité et aux deux congés maladie non remplacés dans notre équipe de 22 personnes.
J’ai pensé aux pots de départs, pour retraite ou promotion ailleurs, et aux postes perdus qui n’avaient pas été remplacés.
J’ai pensé aux 11 ans de CDD de Sophia, ingénieure de recherche, qui ne pouvait pas louer un appart sans CDI, ni faire un emprunt à la banque.
J’ai pensé au courage de Pedro, qui a démissionné de son poste CR1 au CNRS pour aller faire de l’agriculture bio.
J’ai pensé aux dizaines de milliers d’euros que j’ai avancé de ma poche pour m’inscrire à des congrès internationaux très coûteux.
Je me suis souvenu d’avoir mangé une pomme et un sandwich en dehors du congrès pendant que nos collègues de l’industrie pharmaceutique allaient au banquet.

J’ai pensé au Crédit Impôt Recherche, passé de 1.5 milliards à 6 milliards annuels (soit deux fois le budget du CNRS) sous la présidence Sarkozy.
J’ai pensé au Président Hollande, puis au Président Macron qui ont continué sciemment ce hold-up qui fait que je passe mon temps à écrire des projets ANR.
J’ai pensé à tou·tes mes collègues à qui l’ont fait gérer la pénurie issue du hold-up. J’ai pensé à tous les projets ANR que j’ai écrits, et qui n’ont pas été sélectionnés.

J’ai pensé à ce projet ANR Franco-Allemande, qui n’a eu aucune critique négative, mais dont l’évaluation a tellement duré qu’on m’a dit de la re-déposer telle quelle un an après, et qu’on m’a finalement refusé faute de crédits.
J’ai pensé à l’appel Flash de l’ANR sur le coronavirus, qui vient juste d’être publié.
J’ai pensé que je pourrais arrêter d’écrire des projets ANR.
Mais j’ai pensé ensuite aux précaires qui travaillent sur ces projets dans notre équipe.
J’ai pensé que dans tout ça, je n’avais plus le temps de faire de la recherche comme je le souhaitais, ce pour quoi j’avais signé.
J’ai pensé que nous avions momentanément perdu la partie.



Je me suis demandé si tout cela était vraiment utile pour la société, et si j’étais toujours passionné par ce métier ?
Je me suis souvent demandé si j’allais changer pour un boulot inintéressant, nuisible pour la société et pour lequel on me paierait cher ?
Non, en fait.
J’espère par ma voix avoir fait entendre la colère légitime très présente dans le milieu universitaire et de la recherche publique en général."



Bruno Canard (CNRS)
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Message  Scalp Mar 17 Mar 2020 - 21:27

https://www.franceculture.fr/sciences/les-chiffres-essentiels-pour-comprendre-le-covid-19

Les chiffres essentiels pour comprendre le Covid-19

Par Diane Berger

Repères | La France se confine face au nouveau coronavirus : pour comprendre pourquoi des mesures aussi radicales ont été prises par l'exécutif, nous faisons le point sur la maladie et ses effets en quelques chiffres clés.


"Nous sommes en guerre, a répété six fois le président de la République Emmanuel Macron, ce lundi. En guerre sanitaire certes, mais l'ennemi est là, et cela requiert une mobilisation générale." A partir de ce mardi midi, des mesures strictes détaillées hier soir par Christophe Castaner ont donc été mises en place : confinement général, les déplacements réduits "au strict nécessaire" pendant 15 jours, avec un "document attestant sur l'honneur le motif" du déplacement, report du second tour des élections municipales, fermeture des frontières extérieures de l'espace Schengen et de l'Union européenne pour 30 jours... Des mesures radicales contre le coronavirus SARS-CoV-2, qui cause la maladie Covid-19.

Focus sur les chiffres qui permettent de montrer la virulence de la pandémie.

6 633 cas

C'est le nombre de cas confirmés du Covid-19, le soir du lundi 16 mars, moment où Emmanuel Macron a annoncé que le pays passait à l'étape du confinement. Mais ce chiffre est en dessous de l'impact réel de la maladie : comme l'expliquent nos confrères de France 3, un cas est uniquement considéré comme "confirmé" lorsqu'un dépistage a été mené et est revenu positif. Or, en phase épidémique, les tests ne sont plus systématiques. Et la France est aujourd’hui très loin du dépistage massif demandé par l'OMS, explique ce mardi CheckNews. De plus, beaucoup de personnes infectées ne présentent pas ou peu de symptômes, et ne sont donc jamais détectées.

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L'évolution des courbes représentant les trajectoires d'épidémie montre l'augmentation exponentielle du nombre de contaminés.• Crédits : Visactu - Visactu

En France, les trois premiers cas officiels ont été recensés le 24 janvier 2020. Le premier décès, d'un enseignant de 60 ans affaibli par une autre pathologie, remonte au 26 février dernier. 148 personnes sont mortes de l'épidémie, selon le décompte ce lundi soir de Santé Publique France.

1 malade sur 5 hospitalisé

Si la plupart du temps, les symptômes du Covid-19 sont bénins, ou du moins gérables en restant à son domicile, certains patients peuvent souffrir de complications. D'après l'Organisation mondiale de la santé (OMS), une personne malade sur cinq doit être hospitalisée.  

Les connaissances scientifiques manquent encore pour savoir avec précision les facteurs aggravant la maladie. Mais l'étude la plus complète à ce jour, menée par le Centre de contrôle des maladies chinois (CCDC), montre que les patients les plus à risque sont les plus âgés. Des complications peuvent aussi toucher les personnes déjà atteintes d'autres maladies (hypertension artérielle, problèmes pulmonaires, cancer, diabète...).

3,9% de décès parmi les malades


C'est le pourcentage de patients décédés dans le monde : selon les chiffres du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies, on compte 6 507 morts sur 167 414  cas confirmés.

Mais là encore, il faut prendre en compte le fait que beaucoup de malades ne sont pas comptabilisés dans le nombre de cas confirmés, faute de dépistage.

Une personne infectée contamine 2 à 2,5 personnes

Le taux de contagiosité de la maladie était estimé le 6 mars entre 2 et 2,5, selon l'Organisation mondiale de la santé. Dans la pratique, cela signifie qu'une personne infectée va rendre malade un peu plus de deux personnes autour d'elle. Ce chiffre est "plus élevé que pour la grippe" (pour laquelle le taux de contagiosité se situe autour de 1), précise l'organisme.

Jusqu'à 14 jours d'incubation


Le délai d'incubation du coronavirus est de manière générale de 3 à 5 jours. Toutefois, il peut parfois s'étendre jusqu'à 14 jours. Or, le porteur du virus est contagieux avant même l'apparition des premiers symptômes : voilà pourquoi l'exécutif annonce que le confinement devrait durer au moins deux semaines avant de constater une évolution des chiffres de la maladie.  

   #COVIDー19 | Empêcher la circulation du virus en France nécessite le respect du confinement par chacun, pendant une période minimale de 15 jours. En transparence, nous informerons les Français s’il devait être reconduit, ou levé. #Le79Interhttps://t.co/gOzfkLQO4a
   — Olivier Véran (@olivierveran) March 17, 2020

Toujours contagieux 20 jours après les premiers symptômes


Nouveau signe de la virulence du Covid-19 : selon une étude publiée dans la revue The Lancet, réalisée dans les hôpitaux de Wuhan, les patients guéris restent contagieux. Dans la pratique, leur organisme peut continuer à rejeter des particules virales (aussi nommées excrétions) contagieuses plusieurs jours après leur guérison. Sur les 191 cas testés par les chercheurs, la durée médiane de ces excrétions était de 20 jours. L'un des patients était même encore contagieux 37 jours après l'apparition de la maladie.

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Message  Scalp Mar 17 Mar 2020 - 22:03

https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/03/17/coronavirus-l-une-des-premieres-malades-francaises-raconte-le-long-chemin-vers-la-guerison_6033444_3244.html

Coronavirus : l’une des premières malades françaises raconte le long chemin vers la guérison

Sandrine Houriez-Schuletzki fait partie des premiers Français testés positifs. Elle ne sait toujours pas si elle est totalement guérie et estime qu’une « cellule psychologique » serait utile pour accompagner les malades.

Propos recueillis par Elisabeth Pineau

Confinée depuis le 26 février, un temps hospitalisée, Sandrine Houriez-Schuletzki, 48 ans, fait partie des premiers Français affectés par le Covid-19. Principale adjointe du collège La Fontaine à Crépy-en-Valois (Oise), où enseignait le professeur de technologie de 60 ans mort dans la nuit du 25 au 26 février, elle a appris trois jours après qu’elle avait elle-même été testée positive.

Dans quelles circonstances s’est manifesté le virus ?


Lors des dernières vacances scolaires, j’ai passé une semaine chez ma mère en Normandie avec mon mari et ma fille cadette de 11 ans. En rentrant, le 21 février, je ne me suis pas sentie bien, j’ai eu une forte fièvre, des douleurs lombaires et dans les jambes.

Le lendemain, mon médecin m’a diagnostiqué une grippe. Je me suis tout de suite isolée à l’étage à la maison, ce qui explique pourquoi mon mari et ma fille ne sont pas malades, on a pris cette précaution sans savoir que c’était le coronavirus. Quatre jours après, j’ai recontacté mon médecin car j’avais une sinusite et des maux de tête, il m’a mise sous antibiotiques.

Le 26 février, j’apprends le décès d’un professeur de mon collège. Le médecin du rectorat me demande alors de me confiner et d’appeler le 15. Le SAMU est déjà débordé, je n’ai plus de nouvelles jusqu’au vendredi midi 28 février, où le CHU d’Amiens me dit de m’y rendre pour passer des tests. Mon mari et ma fille, eux n’avaient pas de symptômes. Il n’y a que moi qui aie été testée.

Comment s’est passée votre prise en charge à l’hôpital ?

Les gens ont été remarquables mais on s’est retrouvé à 25 personnes dans la même pièce en attente des tests, ça a duré longtemps car il fallait que tout le personnel de soin puisse se préparer, c’étaient les premiers tests pratiqués ici. A aucun moment le personnel n’a montré de réticences ni de peurs à notre égard.

Le samedi 29, je reçois un appel me disant que je suis positive, et je suis hospitalisée le lendemain. On me soumet à un deuxième test le lundi 2 mars, également positif le lendemain. Et puis je suis hospitalisée alors que je n’ai pas de fièvre ni de symptômes graves, « que » des céphalées, la diarrhée et, je ne m’en suis rendu compte qu’après, la perte de l’odorat.

Au bout de combien de temps avez-vous pu rentrer chez vous ?

Mon mari est venu me chercher le jeudi 5 mars, après un troisième test. Le lendemain, on me prévient que le test n’a pas été examiné, car il y en a trop. C’est une épreuve. Et on m’annonce que j’aurai un quatrième test à J + 7 le vendredi 13 mars.

Lundi 16 mars, on m’a annoncé que ce quatrième test était encore positif, mais que c’était moins prégnant qu’avant. On m’a indiqué qu’il n’y aurait plus de test et qu’à J + 7, j’aurai un appel de l’hôpital. Si je n’ai plus de symptômes, on considérera que je suis guérie. Et si j’en ai encore, il faudra que je me rende en consultation au CHU.

Vous êtes donc à nouveau dans l’attente…

J’avais tellement mal réagi les deux autres fois que cette fois je m’y suis préparée. Je fais de la méditation sur mon téléphone, et j’ai intégré le fait que dans une semaine je vais aller mieux. Ça fait vingt-six jours que je n’ai pas serré mon mari et fille cadette dans mes bras, c’est difficile.

On m’a dit que je pouvais retourner au rez-de-chaussée avec eux, mais je ne me l’y autorise pas, je veux être sûre de ne pas les contaminer du tout. Je ne suis plus à six jours près. On a quand même des contacts car on a la chance d’habiter à la campagne, on se fait une balade dans les champs, je mets un masque et un foulard par-dessus.

Avez-vous le sentiment d’avoir été bien accompagnée psychologiquement ?

Je ne m’étais pas intéressée à ce qui s’était passé en Chine ou de très loin donc pour moi au tout début, être infectée, ça voulait dire une issue fatale. Le médecin que j’ai eu en ligne m’a rassurée, mais j’ai mis du temps avant de l’être.

Moi, j’ai la chance d’avoir toute mon équipe du collège qui communique avec moi par WhatsApp, ma famille, nos amis et mon médecin traitant. C’est important d’un point de vue psychologique que les médecins traitants puissent avoir un contact avec leurs patients. Il y a des corps de métier qui pourraient, par une plate-forme téléphonique, prendre ce relais-là. Il faudrait qu’une cellule psychologique se mette en place.

Aujourd’hui, comment allez-vous ?

Depuis que je suis rentrée de l’hôpital, j’ai repris le dessus, ça va beaucoup mieux. Quand je suis partie, j’ai perdu du poids, j’avais des tremblements inexpliqués. Au plus grave de la maladie, j’avais de la fièvre, des courbatures dans le bas du dos que j’assimilerais à des contractions, et des maux de tête. Et de la diarrhée et un essoufflement.

Encore aujourd’hui, j’ai des céphalées, la diarrhée, et je n’ai toujours pas retrouvé l’odorat. Ce qui me préoccupe le plus aujourd’hui ce sont les éventuelles séquelles. On a l’air de nous dire que peut-être on en garde des traces.

Avez-vous subi le regard des autres ?


Quand on va se promener, j’ai le masque et un foulard mais parfois, les gens font un écart. On a appris que, dans notre village, quand les gens ont su qu’il y avait un cas, ils le recherchaient activement. On a fermé les volets côté extérieur. Peut-être que je me fais des films mais je n’ai pas envie d’exposer ma fille à ça.

Comment a évolué votre vie en confinement ?

Au début, j’étais plutôt sur le repli, je n’osais même pas ouvrir la porte de ma chambre de peur de faire sortir le virus, ce qui est irrationnel. Mais ce matin [mardi], je me suis autorisée à aller dans mon jardin. J’ai plein de groupes WhatsApp qui se sont créés avec des choses plus légères, d’anciens collègues, d’amis… Et puis j’ai éteint la télé, c’était trop dur. Surtout l’annonce sur l’ibuprofène, moi-même j’en avais pris. J’ai juste regardé l’allocution du président hier soir.

Comment avez-vous réagi aux annonces d’Emmanuel Macron ?


Mon exemple montre que ça peut durer. Je pense comme les scientifiques qu’il aurait fallu prévoir un confinement beaucoup plus contraint. Une crise sanitaire de cette ampleur-là ne semble pas avoir été anticipée. On devait bien imaginer que ça pouvait arriver.

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Message  Scalp Mer 18 Mar 2020 - 18:14

https://www.sudouest.fr/2020/03/18/coronavirus-les-attestations-sur-smartphone-ne-sont-pas-valables-7341141-10861.php

Coronavirus : les attestations sur smartphone ne sont pas valables

Depuis mardi, il faut se munir d’une attestation pour pouvoir sortir de chez soi. Mais forcément au format papier.

C’est désormais le quotidien : depuis mardi, une attestation est indispensable pour pouvoir sortir de chez soi. Seuls les trajets domicile/travail absolument nécessaires, pour aller faire ses courses, pour raisons de santé, ou encore pour "motif familial impérieux ou l’assistance de personnes vulnérables" sont autorisés.

Pour ce faire, toutes les personnes voulant quitter leur domicile pour ces raisons doivent au préalable télécharger et imprimer une attestation sur l’honneur. Un document disponible sur les sites du ministère de l’Intérieur et du gouvernement. En cas d’impossibilité, il est également possible de rédiger à la main et sur papier l’attestation.

Certains sites proposaient également de télécharger le document pour pouvoir le présenter sur son smartphone, sans avoir à l’imprimer. Seulement voilà, ce mercredi matin, le ministère de l’Intérieur a fait savoir, via son compte Twitter, que "les attestations officielles imprimées et les attestations sur l’honneur rédigées sur papier libre sont les seules valables". Inutile donc de présenter votre téléphone portable aux forces de l’ordre en cas de contrôle.

Par ailleurs, depuis ce mercredi matin, toute personne ne respectant pas ces règles peut se voir infliger une amende de 135 à 375 euros.

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Message  Scalp Mer 18 Mar 2020 - 18:29

https://www.liberation.fr/planete/2020/03/17/vaccin-l-allemagne-fait-bloc-face-a-l-offre-americaine_1782120

Vaccin : l’Allemagne fait bloc face à l’offre américaine

Par Stéphane Roland, Correspondance à Berlin

Berlin a opposé une fin de non-recevoir à Donald Trump, qui s’était rapproché du laboratoire CureVac pour s’approprier les résultats de ses recherches.


Pas question de céder le laboratoire CureVac aux Américains. Qu’importe le prix proposé en catimini par Donald Trump pour se réserver les droits exclusifs du vaccin développé par les scientifiques allemands ! Après la fin de non-recevoir de la chancelière allemande, Angela Merkel, c’est la présidente de la Commission européenne qui est passée à l’offensive en posant 80 millions de subventions sur la table pour stopper les convoitises de Washington. «Dans cette crise sanitaire, il est essentiel de soutenir nos chercheurs et nos industries technologiques de pointe. Nous sommes déterminés à alimenter financièrement CureVac pour accélérer le développement et la production d’un vaccin», a déclaré Ursula von der Leyen. L’enjeu est énorme : CureVac se dit en mesure de lancer les premiers tests cliniques dès juillet et mettre ce vaccin sur le marché à l’automne.

Coulisses


L’annonce n’a pas échappé à Donald Trump dont l’objectif est de servir l’Amérique d’abord. Surtout quand il s’agit de sauver des vies ! Le président américain n’a eu aucun scrupule à proposer début mars un milliard de dollars pour racheter ce laboratoire privé qui développe depuis janvier ce vaccin contre le Covid-19. L’offre malsaine de Trump a été démentie par Richard Grenell, l’ambassadeur américain à Berlin. Mais il ne s’agit aucunement de rumeurs, de fake news ou «d’exagérations» comme le font croire les sources diplomatiques américaines. «Je ne peux que confirmer ce que plusieurs membres du gouvernement m’ont déjà rapporté. Nous avons évoqué la question au sein de la cellule de crise», a assuré le ministre fédéral de l’Intérieur, Horst Seehofer.

Selon les informations du journal Die Welt am Sonntag, Trump a tenté de convaincre l’équipe de scientifiques de déménager aux Etats-Unis. L’objectif du Président étant, au final, d’obtenir ce vaccin «uniquement pour les Etats-Unis». On ignore ce qu’il s’est passé en coulisses. Mais une chose est sûre : l’ancien directeur du laboratoire, l’Américain Daniel Menichella, a rencontré Trump à la Maison Blanche le 3 mars, entouré des membres de la cellule de crise américaine sur le coronavirus, pour étudier les possibilités d’«accélérer la recherche sur ce vaccin». Trump aurait donc tenté d’amadouer à cette occasion le directeur avec des sommes d’argents importantes pour s’assurer ainsi l’exclusivité du vaccin. Quelques jours après cette visite, Menichella a été suspendu de ses fonctions «jusqu’à nouvel ordre» pour «raisons de santé». Son absence n’a rien à voir avec une infection au Covid-19, assure le laboratoire.

Artillerie

L’actionnaire de référence de cette entreprise créée en 2000 et installée à Tübingen dans le Bade-Wurtemberg a dû sortir de son silence pour assurer aux Européens qu’il ne céderait pas ses parts aux Américains. «Il n’est pas imaginable qu’une entreprise allemande développe un vaccin et que les Etats-Unis l’exploitent en exclusivité», a pesté Dietmar Hopp, l’une des plus grandes fortunes d’Allemagne. «Cela n’a jamais été une option pour moi», a-t-il ajouté dans une interview à la chaîne Sport 1. Dietmar Hopp est fondateur de la société de logiciels SAP et propriétaire de l’équipe de football d’Hoffenheim. Il a confirmé que Trump, avec lequel il n’est jamais entré en contact, avait approché les scientifiques. «[Le président américain] a parlé avec la société et on m’a demandé ce que j’en pensais. Avant même de répondre, je savais qu’il n’en serait jamais question, a-t-il dit. Nous voulons développer ce vaccin pour le monde entier et pas pour quelques Etats.»

Merkel et son gouvernement n’ont pas du tout apprécié les avances de Trump alors que le laboratoire travaille étroitement avec l’institut de sciences biomédicales Paul-Ehrlich qui appartient à l’Etat. Berlin a sorti la grosse artillerie avec des déclarations de plusieurs ministres. «Nous sommes déterminés à produire ce vaccin en Allemagne et en Europe», a contré Peter Altmaier, le ministre conservateur (CDU) de l’Economie, qui a promis d’utiliser son droit de veto, autorisé par une loi récente qui permet de retenir en Allemagne les entreprises jugées stratégiques.

Ses alliés sociaux-démocrates (SPD) ont fait bloc derrière la chancelière. «On doit tout faire pour empêcher la vente d’un vaccin aux Etats-Unis. Le capitalisme a ses limites», a critiqué le député Karl Lauterbach, porte-parole du SPD pour les questions de santé. «Nous devons combattre ce virus ensemble. Pas comme concurrents», a ajouté Heiko Maas, le ministre fédéral des Affaires étrangères, pour souligner l’égoïsme de Washington.
Stéphane Roland Correspondance à Berlin

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Message  Scalp Mer 18 Mar 2020 - 21:31

https://www.ladepeche.fr/2020/03/18/coronavirus-le-rugby-professionnel-se-donne-le-temps,8807831.php

Coronavirus : le rugby professionnel se donne le temps

Ni championnat gelé, ni championnat reporté. Pour l'heure, le rugby professionnel se donne le temps. Le temps de la réflexion et le temps de juger comment la situation sanitaire évolue.

La réunion téléphonique de ce mercredi, qui a réuni les représentants des trente clubs pros de Top 14 et de Pro D2, sans exception, fut surtout une réunion de travail. Les trente présidents ou représentants ont pu chacun à tour de rôle exprimer leurs points de vue.

Trois groupes de travail


Beaucoup de questions ont été posées sur les conditions du chômage partiel. À partir de tous les faits exposés, il a été décidé de constituer trois groupes de travail comprenant chacun cinq clubs de Top 14 et cinq clubs de Pro D2.

Le premier devra étudier tous les scénarios possibles concernant la reprise de la compétition. Sachant que les préparateurs physiques ont demandé une période de trois semaines pour remettre les moteurs des joueurs en ordre de marche. Si la fin du confinement était prévue fin avril, le championnat ne pourrait alors reprendre qu'aux alentours du 23 mai...

Le deuxième groupe de travail va considérer l'impact financier que les différents scénario vont générer. Et le troisième traitera des versements et du partenariat avec la Ligue.

À travers cette réunion téléphonique, les acteurs du rugby professionnel français ont surtout cherché une méthode de travail entre eux avant de se précipiter. Dans cet ordre d'idées, ils se réuniront une fois par semaine jusqu'à la fin de la crise. Une réunion qui sera précédée la veille d'une réunion du comité directeur de la Ligue. La Ligue décide donc d'avancer sans se brusquer. Semaine après semaine.

Philippe Lauga

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Message  Scalp Jeu 19 Mar 2020 - 12:26

Confinement : les joueurs de l’UBB tuent le temps

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