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Finale Top 14 saison 2021/2022 - Castres / MHR
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Finale Top 14 saison 2021/2022 - Castres / MHR
Crunch, le podcast rugby de L'Équipe : pas si mal, cette finale Castres-Montpellier
https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Crunch-le-podcast-rugby-de-l-equipe-pas-si-mal-cette-finale-castres-montpellier/1339680
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« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
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Re: Finale Top 14 saison 2021/2022 - Castres / MHR
Scalp a écrit:Crunch, le podcast rugby de L'Équipe : pas si mal, cette finale Castres-Montpellier
https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Crunch-le-podcast-rugby-de-l-equipe-pas-si-mal-cette-finale-castres-montpellier/1339680
m'en fous: je serai dans l'avion à l'heure du coup d'envoi, et le temps de rentrer chez moi depuis l'aéroport, je constaterai juste quel sera la gazier qui soulèvera le Brennus...
J'ai beau ne pas apprécier le ST, par dogme, (hein ! ), j'aime tout de même comment ça joue là-bas...
Une finale entre les frères siamois (dixit Bru) ST - UBB aurait eu vraiment de la gueule...la saison prochaine sûrement !
Dr. Gregory Bouse- J'aime l'Union à la folie
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Re: Finale Top 14 saison 2021/2022 - Castres / MHR
Finale Top 14. Loïc Jacquet (Castres) : "Désolé pour les gens qui ne nous trouvent pas glamours"
https://actu.fr/sports/rugby/pro/finale-top-14-loic-jacquet-castres-desole-pour-les-gens-qui-ne-nous-trouvent-pas-glamours_51914570.html
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Re: Finale Top 14 saison 2021/2022 - Castres / MHR
Je confirme que la finale la plus glamour (??!!) était bien UBB -ST même si on sait que Mola aurait axé dans un premier temps sa stratégie de jeu sur sa Panzer Division... avec obligation aux Gucci's Men de faire la différence ensuite...
Dr. Gregory Bouse- J'aime l'Union à la folie
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Re: Finale Top 14 saison 2021/2022 - Castres / MHR
Castres-Montpellier: Ouedraogo ne sera pas dans le groupe pour son dernier match
https://rmcsport.bfmtv.com/rugby/top-14/castres-montpellier-ouedraogo-ne-sera-pas-dans-le-groupe-pour-son-dernier-match_AV-202206220742.html
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Re: Finale Top 14 saison 2021/2022 - Castres / MHR
Top 14 : pourquoi Kockott, l'icône de Castres, a disparu des radars
https://www.lefigaro.fr/sports/rugby/top-14/top-14-pourquoi-kockott-l-icone-de-castres-a-disparu-des-radars-20220623
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Re: Finale Top 14 saison 2021/2022 - Castres / MHR
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Re: Finale Top 14 saison 2021/2022 - Castres / MHR
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Re: Finale Top 14 saison 2021/2022 - Castres / MHR
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Re: Finale Top 14 saison 2021/2022 - Castres / MHR
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Re: Finale Top 14 saison 2021/2022 - Castres / MHR
https://www.sudouest.fr/sport/rugby/top14/top-14-castres-montpellier-une-finale-sans-stars-et-sans-paillettes-mais-un-duel-de-gros-caracteres-11394921.php
Top 14 : Castres – Montpellier, une finale sans stars et sans paillettes mais un duel de gros caractères
Lecture 2 min
Par Arnaud David - a.david@sudouest.fr
Castres et Montpellier ne sont pas les équipes les plus brillantes du Top 14 mais leur confrontation en finale ce vendredi soir (20 h 45) va opposer deux formations irréprochables sur les fondamentaux du rugby
Une finale sans stars, ni paillettes, et alors ? Non, l’épilogue du Top 14 qui mettra aux prises Castres et Montpellier, ce vendredi soir au Stade de France, n’est pas l’affiche la plus « glamour » que le rugby français puisse proposer. À l’heure où les diffuseurs, comme sous l’influence de Netflix, semblent vouloir scénariser le sport, un directeur de casting aurait sans doute choisi d’autres acteurs pour boucler cette édition.
À Nice, samedi soir, à l’issue des demi-finales, on a croisé des responsables de marketing et des communicants qui ne dissimulaient pas leur contrariété en se projetant sur le dernier rendez-vous de la saison. On a entendu des choses comme « Mon Dieu, mais quelle image on va donner au grand public ? » Comme si Castres et Montpellier étaient incapables d’offrir à ce feuilleton un dernier épisode de qualité.
Une finale « détox »
Une finale vaut d’abord par sa dramaturgie. Demandez aux supporters de Leicester s’ils ont boudé leur plaisir samedi dernier en voyant les Tigers remporter le championnat d’Angleterre face aux Saracens (15-12) sur un drop de Freddie Burns à trente secondes de la fin d’un match à 105 coups de pied ?
D’ailleurs la présence de deux formations réputées joueuses et constellées d’internationaux n’est pas la garantie d’un feu d’artifice. Il suffit de se souvenir de ce que fut la confrontation du Stade Toulousain et de La Rochelle l’an passé.
À bien y regarder, il y a quelque chose de réjouissant et de vertueux à ce que le dénouement du championnat de France oppose deux équipes qui ont construit leur parcours sur les vraies fondations du rugby : le combat, la solidarité, la générosité.
Loin de TikTok et des NFT, du décorum que le rugby a cru bon d’adopter dans sa quête de nouveaux marchés, cette finale Castres - Montpellier, c’est une cure d’assainissement. On vous l’accorde, le côté « détox » risque d’être un peu brutal. Mais sportivement, difficile d’en contester la légitimité.
Castres, c’est le club qui depuis dix ans, impose aux têtes enflées du rugby français un petit examen de conscience
Si les Toulousains peuvent arguer que les doublons et les reports de matchs liés au Covid ont plombé leurs chances d’éviter la case barrage pour mieux défendre leur titre, Castres et Montpellier n’ont rien usurpé en finissant aux deux premières places de la phase régulière la plus acharnée de l’histoire du Top 14.
Castres, c’est le club qui, depuis dix ans, impose aux têtes enflées du rugby français un petit examen de conscience. Depuis 2013, les Castrais, dixième masse salariale du Top 14, se sont invités quatre fois en finale du championnat, l’ont remporté deux fois (2013, 2018). Une telle récurrence ne doit rien au hasard. Elle repose forcément sur un alignement entre la direction du club, son environnement, la relation entre l’entraîneur et son effectif, la qualité du jeu proposé.
Ce qui est frappant dans le voyage du CO jusqu’au Stade de France, c’est qu’il s’est effectué sur de toutes petites marges. Aucune équipe n’a aligné autant de victoires que celle de Pierre-Henry Broncan : 17. Mais le score moyen des matches des Tarnais durant la phase régulière a été de 21,7 à 20,3. Et si un chiffre devait résumer un état d’esprit, une volonté de ne jamais renoncer, c’est peut-être celui-là.
Les revanchards
Et Montpellier ? C’est la troisième fois que le club héraultais se hisse en finale. La première fois, en 2011, il était porté par une dynamique rafraîchissante, la jeunesse des Fulgence Ouedraogo et François Trinh-Duc et le savoir-faire de Fabien Galthié. Il s’était cassé les dents sur le Stade Toulousain. La deuxième, il était arrivé en grandissime favori mais il traînait le capital antipathie accumulé par son trop-plein de Springboks et il était tombé dans le piège tendu par les Castrais de Christophe Urios.
Cette fois, il débarque en faisant profil bas mais en étant sûr de ses forces. Il y a dix-huit mois, le MHR était aux urgences. Depuis, Philippe Saint-André l’a reconstruit, entouré d’un staff revanchard, comme lui. Ensemble, ils ont mis en place un cadre de jeu simple et clair, en insistant sur la défense, l’occupation de camp adverse par du jeu au pied, l’efficacité dans les zones de marque. La manière dont ils ont étouffé l’UBB, samedi, a impressionné.
À quoi va ressembler la confrontation « des deux équipes les plus engagées de la saison », selon les mots de Christophe Urios, l’entraîneur de l’Union Bordeaux-Bègles ? Il y a un scénario attendu.
Combat acharné en conquête et dans les rucks, défense, jeu au pied de pression : il est rare qu’une finale sorte de ce canevas. Mais si elles sont expertes dans l’art de faire déjouer l’adversaire, Castres comme Montpellier possèdent aussi des joueurs pour casser les conventions.
Top 14 : Castres – Montpellier, une finale sans stars et sans paillettes mais un duel de gros caractères
Lecture 2 min
Par Arnaud David - a.david@sudouest.fr
Castres et Montpellier ne sont pas les équipes les plus brillantes du Top 14 mais leur confrontation en finale ce vendredi soir (20 h 45) va opposer deux formations irréprochables sur les fondamentaux du rugby
Une finale sans stars, ni paillettes, et alors ? Non, l’épilogue du Top 14 qui mettra aux prises Castres et Montpellier, ce vendredi soir au Stade de France, n’est pas l’affiche la plus « glamour » que le rugby français puisse proposer. À l’heure où les diffuseurs, comme sous l’influence de Netflix, semblent vouloir scénariser le sport, un directeur de casting aurait sans doute choisi d’autres acteurs pour boucler cette édition.
À Nice, samedi soir, à l’issue des demi-finales, on a croisé des responsables de marketing et des communicants qui ne dissimulaient pas leur contrariété en se projetant sur le dernier rendez-vous de la saison. On a entendu des choses comme « Mon Dieu, mais quelle image on va donner au grand public ? » Comme si Castres et Montpellier étaient incapables d’offrir à ce feuilleton un dernier épisode de qualité.
Une finale « détox »
Une finale vaut d’abord par sa dramaturgie. Demandez aux supporters de Leicester s’ils ont boudé leur plaisir samedi dernier en voyant les Tigers remporter le championnat d’Angleterre face aux Saracens (15-12) sur un drop de Freddie Burns à trente secondes de la fin d’un match à 105 coups de pied ?
D’ailleurs la présence de deux formations réputées joueuses et constellées d’internationaux n’est pas la garantie d’un feu d’artifice. Il suffit de se souvenir de ce que fut la confrontation du Stade Toulousain et de La Rochelle l’an passé.
À bien y regarder, il y a quelque chose de réjouissant et de vertueux à ce que le dénouement du championnat de France oppose deux équipes qui ont construit leur parcours sur les vraies fondations du rugby : le combat, la solidarité, la générosité.
Loin de TikTok et des NFT, du décorum que le rugby a cru bon d’adopter dans sa quête de nouveaux marchés, cette finale Castres - Montpellier, c’est une cure d’assainissement. On vous l’accorde, le côté « détox » risque d’être un peu brutal. Mais sportivement, difficile d’en contester la légitimité.
Castres, c’est le club qui depuis dix ans, impose aux têtes enflées du rugby français un petit examen de conscience
Si les Toulousains peuvent arguer que les doublons et les reports de matchs liés au Covid ont plombé leurs chances d’éviter la case barrage pour mieux défendre leur titre, Castres et Montpellier n’ont rien usurpé en finissant aux deux premières places de la phase régulière la plus acharnée de l’histoire du Top 14.
Castres, c’est le club qui, depuis dix ans, impose aux têtes enflées du rugby français un petit examen de conscience. Depuis 2013, les Castrais, dixième masse salariale du Top 14, se sont invités quatre fois en finale du championnat, l’ont remporté deux fois (2013, 2018). Une telle récurrence ne doit rien au hasard. Elle repose forcément sur un alignement entre la direction du club, son environnement, la relation entre l’entraîneur et son effectif, la qualité du jeu proposé.
Ce qui est frappant dans le voyage du CO jusqu’au Stade de France, c’est qu’il s’est effectué sur de toutes petites marges. Aucune équipe n’a aligné autant de victoires que celle de Pierre-Henry Broncan : 17. Mais le score moyen des matches des Tarnais durant la phase régulière a été de 21,7 à 20,3. Et si un chiffre devait résumer un état d’esprit, une volonté de ne jamais renoncer, c’est peut-être celui-là.
Les revanchards
Et Montpellier ? C’est la troisième fois que le club héraultais se hisse en finale. La première fois, en 2011, il était porté par une dynamique rafraîchissante, la jeunesse des Fulgence Ouedraogo et François Trinh-Duc et le savoir-faire de Fabien Galthié. Il s’était cassé les dents sur le Stade Toulousain. La deuxième, il était arrivé en grandissime favori mais il traînait le capital antipathie accumulé par son trop-plein de Springboks et il était tombé dans le piège tendu par les Castrais de Christophe Urios.
Cette fois, il débarque en faisant profil bas mais en étant sûr de ses forces. Il y a dix-huit mois, le MHR était aux urgences. Depuis, Philippe Saint-André l’a reconstruit, entouré d’un staff revanchard, comme lui. Ensemble, ils ont mis en place un cadre de jeu simple et clair, en insistant sur la défense, l’occupation de camp adverse par du jeu au pied, l’efficacité dans les zones de marque. La manière dont ils ont étouffé l’UBB, samedi, a impressionné.
À quoi va ressembler la confrontation « des deux équipes les plus engagées de la saison », selon les mots de Christophe Urios, l’entraîneur de l’Union Bordeaux-Bègles ? Il y a un scénario attendu.
Combat acharné en conquête et dans les rucks, défense, jeu au pied de pression : il est rare qu’une finale sorte de ce canevas. Mais si elles sont expertes dans l’art de faire déjouer l’adversaire, Castres comme Montpellier possèdent aussi des joueurs pour casser les conventions.
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Re: Finale Top 14 saison 2021/2022 - Castres / MHR
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Castres-et-montpellier-revaient-d-une-finale-desormais-bien-reelle/1340053
Premier et deuxième de la saison, Castres et Montpellier sont deux finalistes méritants du Top 14
Vous attendiez une finale Toulouse-UBB ? Ce sont pourtant Castres et Montpellier, qui n'ont rien volé, qui s'affronteront ce vendredi soir (20h45) au Stade de France dans une partie aussi indécise que féroce.
Laurent Campistron mis à jour le 24 juin 2022 à 00h10
À écouter certains observateurs, il faudra coucher les enfants de bonne heure, ce vendredi soir, pour leur éviter de tomber sur la finale du Top 14. La météo annonce une épaisse tempête de plaquages offensifs sur la pelouse du Stade de France, et ça pourrait ne pas être très beau à voir.
Beaucoup espéraient un choc entre deux équipes au rugby un peu plus sexy, mais dans une saison où l'essoufflement a fini par gagner les spécialistes supposés du beau jeu, ce sont finalement les deux formations les plus constantes du Championnat, Castres et Montpellier, respectivement première et deuxième de la saison régulière, qui ont gagné le droit de se disputer le titre, comme en 2018 (victoire du CO 29-13).
« J'ai lu qu'on ne faisait pas rêver les gens par notre jeu, que la finale la plus glamour aurait été Toulouse-UBB, observait cette semaine le deuxième-ligne castrais Loïc Jacquet. On est désolés pour les gens qui pensent ça. Mais d'autres se retrouvent dans nos valeurs, et ça, ça fait plaisir. »
Les valeurs du CO ? Ce sont les mêmes que celles du MHR. Castres et Montpellier, ce sont les Dupond et Dupont actuels du Top 14, même s'ils font moins marrer que les policiers gaffeurs de Tintin. Les deux clubs n'ont peut-être pas les mêmes moyens, ni le même budget, mais ils se retrouvent sur presque tout le reste.
Sur le parcours depuis dix-huit mois, d'abord, quasiment jumeau. Celui de deux clubs complètement paumés au coeur de l'hiver 2020-2021, qui ont réussi à remonter la pente et à créer une dynamique positive sous la direction de deux managers inspirés, Pierre-Henry Broncan (Castres) et Philippe Saint-André (Montpellier), bien aidés par leurs adjoints.
Deux styles de jeu similaires
Sur leur état d'esprit, ensuite. Truffé de joueurs habités et affamés, le MHR semble s'être enfin trouvé une âme qui le rend de plus en plus sympathique, quand le CO est resté cet admirable empêcheur de tourner en rond enclavé dans la campagne tarnaise, qui fait régulièrement la nique aux clubs des grandes villes par un art de la sublimation assez vertigineux en phase finale.
Sur leur rugby, enfin. Un rugby de gros bras, d'occupation, de pression défensive. Mais rassurez-vous, le traditionnel attaque-défense en alternance, qui sied généralement à ce genre de sommet, ne se transformera pas pour autant en un défense-défense. Sinon, ça risque d'être aussi long qu'un quart d'heure de serrage de pognes du président Emmanuel Macron lors de la cérémonie de présentation des joueurs.
Les deux finalistes savent aussi marquer de beaux essais, ils l'ont prouvé tout au long de la saison. Et s'ils ont passé une bonne partie de la semaine afin de réfléchir à comment faire déjouer un adversaire dont ils savent qu'il cherchera aussi à les faire déjouer (bonjour la prise de tête !), ils n'ont certainement pas abandonné l'idée de le surprendre sur une combinaison d'école ou une inspiration de génie.
Comme souvent, entre deux équipes aussi proches sur le papier, ça se jouera probablement à une conquête un peu plus dominante d'un côté, ou à un buteur un peu plus en réussite de l'autre. Montpellier a eu un jour de récupération en moins ? Il tentera de compenser son déficit de fraîcheur par ce supplément d'âme qu'apporte la perspective de soulever le premier Brennus de l'histoire du club. « La semaine a été très courte, admet Saint-André. On a surtout veillé à récupérer, à se régénérer et à travailler la stratégie à la vidéo. »
Castres paraît moins armé en touche et en mêlée ? Il essaiera de rattraper le coup en gagnant la bataille des rucks. Des deux côtés, qu'ils démarrent sur le pré, sur le banc ou en tribunes, plusieurs joueurs emblématiques raccrocheront à l'issue du match, ce qui rajoutera quelques échelons à la dimension émotionnelle de l'événement. On pense à Guilhem Guirado, Rory Kockott, Fulgence Ouedraogo ou Loïc Jacquet. u moins deux d'entre eux termineront sur un titre. Rien que pour ça, cette finale vaudra déjà le coup d'oeil.
Et puis, comme le rappelle David Darricarrère, l'entraîneur des trois-quarts du CO, « il n'y a pas que le rugby des grandes envolées, que le rugby champagne. Il y a aussi un autre rugby, de culture, de valeurs, de territoire. Il est certes différent, mais tout aussi passionnant ». S'il le faut, même la coupe mulet du deuxième-ligne castrais Tom Staniforth vous paraîtra sexy ce soir...
Premier et deuxième de la saison, Castres et Montpellier sont deux finalistes méritants du Top 14
Vous attendiez une finale Toulouse-UBB ? Ce sont pourtant Castres et Montpellier, qui n'ont rien volé, qui s'affronteront ce vendredi soir (20h45) au Stade de France dans une partie aussi indécise que féroce.
Laurent Campistron mis à jour le 24 juin 2022 à 00h10
À écouter certains observateurs, il faudra coucher les enfants de bonne heure, ce vendredi soir, pour leur éviter de tomber sur la finale du Top 14. La météo annonce une épaisse tempête de plaquages offensifs sur la pelouse du Stade de France, et ça pourrait ne pas être très beau à voir.
Beaucoup espéraient un choc entre deux équipes au rugby un peu plus sexy, mais dans une saison où l'essoufflement a fini par gagner les spécialistes supposés du beau jeu, ce sont finalement les deux formations les plus constantes du Championnat, Castres et Montpellier, respectivement première et deuxième de la saison régulière, qui ont gagné le droit de se disputer le titre, comme en 2018 (victoire du CO 29-13).
« J'ai lu qu'on ne faisait pas rêver les gens par notre jeu, que la finale la plus glamour aurait été Toulouse-UBB, observait cette semaine le deuxième-ligne castrais Loïc Jacquet. On est désolés pour les gens qui pensent ça. Mais d'autres se retrouvent dans nos valeurs, et ça, ça fait plaisir. »
Les valeurs du CO ? Ce sont les mêmes que celles du MHR. Castres et Montpellier, ce sont les Dupond et Dupont actuels du Top 14, même s'ils font moins marrer que les policiers gaffeurs de Tintin. Les deux clubs n'ont peut-être pas les mêmes moyens, ni le même budget, mais ils se retrouvent sur presque tout le reste.
Sur le parcours depuis dix-huit mois, d'abord, quasiment jumeau. Celui de deux clubs complètement paumés au coeur de l'hiver 2020-2021, qui ont réussi à remonter la pente et à créer une dynamique positive sous la direction de deux managers inspirés, Pierre-Henry Broncan (Castres) et Philippe Saint-André (Montpellier), bien aidés par leurs adjoints.
Deux styles de jeu similaires
Sur leur état d'esprit, ensuite. Truffé de joueurs habités et affamés, le MHR semble s'être enfin trouvé une âme qui le rend de plus en plus sympathique, quand le CO est resté cet admirable empêcheur de tourner en rond enclavé dans la campagne tarnaise, qui fait régulièrement la nique aux clubs des grandes villes par un art de la sublimation assez vertigineux en phase finale.
Sur leur rugby, enfin. Un rugby de gros bras, d'occupation, de pression défensive. Mais rassurez-vous, le traditionnel attaque-défense en alternance, qui sied généralement à ce genre de sommet, ne se transformera pas pour autant en un défense-défense. Sinon, ça risque d'être aussi long qu'un quart d'heure de serrage de pognes du président Emmanuel Macron lors de la cérémonie de présentation des joueurs.
Les deux finalistes savent aussi marquer de beaux essais, ils l'ont prouvé tout au long de la saison. Et s'ils ont passé une bonne partie de la semaine afin de réfléchir à comment faire déjouer un adversaire dont ils savent qu'il cherchera aussi à les faire déjouer (bonjour la prise de tête !), ils n'ont certainement pas abandonné l'idée de le surprendre sur une combinaison d'école ou une inspiration de génie.
Comme souvent, entre deux équipes aussi proches sur le papier, ça se jouera probablement à une conquête un peu plus dominante d'un côté, ou à un buteur un peu plus en réussite de l'autre. Montpellier a eu un jour de récupération en moins ? Il tentera de compenser son déficit de fraîcheur par ce supplément d'âme qu'apporte la perspective de soulever le premier Brennus de l'histoire du club. « La semaine a été très courte, admet Saint-André. On a surtout veillé à récupérer, à se régénérer et à travailler la stratégie à la vidéo. »
Castres paraît moins armé en touche et en mêlée ? Il essaiera de rattraper le coup en gagnant la bataille des rucks. Des deux côtés, qu'ils démarrent sur le pré, sur le banc ou en tribunes, plusieurs joueurs emblématiques raccrocheront à l'issue du match, ce qui rajoutera quelques échelons à la dimension émotionnelle de l'événement. On pense à Guilhem Guirado, Rory Kockott, Fulgence Ouedraogo ou Loïc Jacquet. u moins deux d'entre eux termineront sur un titre. Rien que pour ça, cette finale vaudra déjà le coup d'oeil.
Et puis, comme le rappelle David Darricarrère, l'entraîneur des trois-quarts du CO, « il n'y a pas que le rugby des grandes envolées, que le rugby champagne. Il y a aussi un autre rugby, de culture, de valeurs, de territoire. Il est certes différent, mais tout aussi passionnant ». S'il le faut, même la coupe mulet du deuxième-ligne castrais Tom Staniforth vous paraîtra sexy ce soir...
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Re: Finale Top 14 saison 2021/2022 - Castres / MHR
Finale du Top 14 : sur quelles chaînes suivre le match Castres-Montpellier au Stade de France ?
https://www.ladepeche.fr/2022/06/24/top-14-sur-quelles-chaines-suivre-la-finale-opposant-castres-a-montpellier-10393685.php
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Re: Finale Top 14 saison 2021/2022 - Castres / MHR
Une finale bas de gamme cette année, où l'on retrouve les 2 clubs qui ont su jouer au mieux avec les aléas de la saison : doublons à gogo, coupes d'europe sans queue ni tête, blessures etc... Castrais et Montpellierains ont au final été très peu impactés par les doublons, ont plus ou moins balancé la coupe d'europe, et sur ces derniers mois sont passés entre les gouttes des blessures massives. Au final, ce sont les 2 équipes les plus fraiches qui arrivent au bout (une certaine logique), mais certainement pas les meilleures (je dirai meme plus 2 équipes parmi les pires en top 14 en terme de jeu), et c'est cela qui est regrettable dans le rugby actuel, où chacun tire dans son sens lnr, ffr, ecr etc... au détriment des joueurs, des clubs et surtout du JEU!
kolpezkolpe- J'aime l'Union à la folie
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Re: Finale Top 14 saison 2021/2022 - Castres / MHR
kolpezkolpe a écrit:Une finale bas de gamme cette année, où l'on retrouve les 2 clubs qui ont su jouer au mieux avec les aléas de la saison : doublons à gogo, coupes d'europe sans queue ni tête, blessures etc... Castrais et Montpellierains ont au final été très peu impactés par les doublons, ont plus ou moins balancé la coupe d'europe, et sur ces derniers mois sont passés entre les gouttes des blessures massives. Au final, ce sont les 2 équipes les plus fraiches qui arrivent au bout (une certaine logique), mais certainement pas les meilleures (je dirai meme plus 2 équipes parmi les pires en top 14 en terme de jeu), et c'est cela qui est regrettable dans le rugby actuel, où chacun tire dans son sens lnr, ffr, ecr etc... au détriment des joueurs, des clubs et surtout du JEU!
"Bas de gamme", je trouve le terme un peu fort, et pourtant je ne suis pas emballé non plus. Mais faut reconnaître que le CO exploite et représente à merveille certains caractéristiques majeures du rugby, comme le combat, le courage, l'esprit d'équipe ou la solidarité. Je me suis fait une raison : on ne peut pas avoir tous les ans des finales dignes de Super Rugby avec 10 essais marqués et des gestes techniques de dingue dans tous les sens.
Après, c'est vrai que le CO, comme Montpellier, auront été relativement épargnés par les blessures, auront peu été usés par la coupe d'Europe, et auront été relativement peu impactés par les ponctions du XV de France. On peut d'ailleurs s'interroger sur le fait que les deux finalistes du Top14 soient parmi les équipes qui fournissent le moins d'internationaux français, alors que les gros pourvoyeurs (Toulouse, La Rochelle, UBB) ont été éliminés en demies, voir plus tôt
En tout cas, c'est vrai que sur le papier, cette finale fait moins rêver, mais bon. Encore une fois, le fait que le CO, étiqueté comme la modeste petite équipe de campagne à l'ancienne, parvienne à sa 4ème finale en 8 ans devrait quand même faire se poser des questions à beaucoup de monde, tant sur le plan sportif que financier, médiatique ou marketing. Et je mets l'UBB dans le lot des gens amenés à s'interroger
Ce club, qu'on l'aime ou pas, prouve encore une fois qu'on a pas forcément besoin de millions à outrance, de pelletés d'internationaux, de coach renommés ou d'une grosse exposition médiatique pour réussir et se hisser en finale. A méditer
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Switch- Centre de presse
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Re: Finale Top 14 saison 2021/2022 - Castres / MHR
C’est plutôt le Racing/ Sf /Toulon qui devraient s’interroger, nous on était pas invités depuis notre remontée, on goûte depuis 2/3 saisons , et même pas la finale.Switch a écrit:kolpezkolpe a écrit:Une finale bas de gamme cette année, où l'on retrouve les 2 clubs qui ont su jouer au mieux avec les aléas de la saison : doublons à gogo, coupes d'europe sans queue ni tête, blessures etc... Castrais et Montpellierains ont au final été très peu impactés par les doublons, ont plus ou moins balancé la coupe d'europe, et sur ces derniers mois sont passés entre les gouttes des blessures massives. Au final, ce sont les 2 équipes les plus fraiches qui arrivent au bout (une certaine logique), mais certainement pas les meilleures (je dirai meme plus 2 équipes parmi les pires en top 14 en terme de jeu), et c'est cela qui est regrettable dans le rugby actuel, où chacun tire dans son sens lnr, ffr, ecr etc... au détriment des joueurs, des clubs et surtout du JEU!
"Bas de gamme", je trouve le terme un peu fort, et pourtant je ne suis pas emballé non plus. Mais faut reconnaître que le CO exploite et représente à merveille certains caractéristiques majeures du rugby, comme le combat, le courage, l'esprit d'équipe ou la solidarité. Je me suis fais une raison : on ne peut pas avoir tous les ans des finales dignes de Super Rugby avec 10 essais marqués et des gestes techniques de dingue dans tous les sens.
Après, c'est vrai que le CO comme Montpellier auront été relativement épargnés par les blessures, auront peu été usés par la coupe d'Europe, et auront été relativement peu impactés par les ponctions du XV de France. On peut d'ailleurs s'interroger sur le fait que les deux finalistes du Top14 soient parmi les équipes qui fournissent le moins d'internationaux français, alors que les gros pourvoyeurs (Toulouse, La Rochelle, UBB) ont été éliminés en demies, voir plus tôt
En tout vas, c'est vrai que sur le papier, cette finale fait moins rêver, mais bon. Le fait que le CO, étiqueté comme la modeste petite équipe à l'ancienne, parvienne à sa 4ème finales en 8 ans devrait quand même faire se poser des questions à beaucoup de monde, tant sur le plan sportif que financier, médiatique ou marketing. Et je mets l'UBB dans le lot des gens amenés à s'interroger
densnewzealand- J'aime l'Union à la folie
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Re: Finale Top 14 saison 2021/2022 - Castres / MHR
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Les-compos-de-castres-montpellier-decryptees-par-rodrigo-capo-ortega-et-kelian-galletier/1340143
Les compos de Castres-Montpellier décryptées par Rodrigo Capo Ortega et Kélian Galletier
Nous avons demandé à Rodrigo Capo Ortega, l'ancien deuxième-ligne de Castres, et Kélian Galletier, le troisième-ligne de Montpellier, d'analyser les joueurs qui vont s'affronter ce vendredi (20h45) en finale du Top 14.
L. C. et R. Be.
La compo de Castres vue par Rodrigo Capo Ortega
15 - Julien Dumora
34 ans, 1,84 m, 96 kg.
« Un joueur carré, très pro, qui rassure. Quand t'as un arrière comme lui qui va sous les chandelles, qui relance quand il faut relancer, qui occupe au pied quand il faut occuper, t'es plutôt tranquille. Tous ses choix sont d'une justesse incroyable. Il aurait mérité une ou deux sélections en bleu. »
14 - Geoffrey Palis
30 ans, 1,89 m, 96 kg.
« Un mec adorable qui n'a pas eu de chance avec ses blessures. Mais comme je le lui ai dit le week-end dernier, la vie te donne toujours une revanche. Il est hyper complémentaire avec Dumora, notamment pour le jeu au pied. C'est aussi un joueur qui rentabilise à merveille les temps forts de l'équipe. »
13 - Thomas Combezou
35 ans, 1,82 m, 96 kg
« Un super défenseur avec qui tu peux entrer sur un terrain les yeux bandés. C'est un trois-quarts avant qui aime beaucoup aller au chocolat (sic). Il va dans les rucks, s'incruste dans les ballons portés. Il se fait souvent taper sur les doigts parce qu'il n'est pas toujours là où il devrait être. »
12 - Vilimoni Botitu (FIJ)
24 ans, 1, 79 m, 93 kg.
« Quand il est arrivé, il jouait à l'aile. C'est "Darri'' (David Darricarrère, entraîneur des trois-quarts) qui l'a mis au centre. Il ne s'est pas trompé. Techniquement et physiquement, ce mec est monstrueux. En plus, il arrive à jouer sans réfléchir avec Nakosi. Ils s'entendent à la perfection. »
11 - Filipo Nakosi (FIJ)
30 ans, 1,82 m, 108 kg.
« Son frère (le Lyonnais Josua Tuisova) est hyper costaud mais c'est uniquement un puncheur. Filipo, lui, est à la fois un puncheur et un joueur de rugby. Il n'est pas seulement là pour rentrer dans la gueule d'un mec. Il sait faire une passe, il sent les coups, et quelle complicité avec Botitu ! »
10 - Benjamin Urpadilleta (ARG)
36 ans, 1,78 m, 86 kg.
« Un compétiteur qui marche au mental, intelligent. Pour un 10, il ne s'échappe pas. S'il faut mettre son épaule face au plus costaud d'en face, il le fait. Ça peut lui arriver d'avoir des coups de moins bien, mais quand ça compte vraiment, il est toujours à 100 %. »
9 - Santiago Arata (URU)
25 ans, 1, 74 m, 76 kg.
« Je le connais depuis mes deux dernières sélections avec l'Uruguay. J'ai vu tout de suite que c'était un joueur différent. Lui, c'est un vrai 9 qui aime bien chamailler les gros. La saison dernière, il s'était fait péter une ou deux côtes comme ça. Bah, on ne fait pas une tortilla sans casser des oeufs (rires) ! »
8 - Teariki Ben-Nicholas (NZL)
26 ans, 1,95 m, 110 kg.
« Son gabarit n'est pas impressionnant. Mais comme tout joueur néo-zélandais, on voit qu'il a été habitué à toucher le ballon depuis son plus jeune âge. Techniquement, il est remarquable, et son timing sur les plaquages est parfait. C'est d'un mec comme lui qu'il faudrait s'inspirer pour faire travailler nos jeunes. »
7 - Nick De Crespigny (AUS)
26 ans, 1,93 m, 110 kg.
« Un mec avec qui tu peux aller au charbon, agressif, actif, percutant. C'est le troisième-ligne moderne, le joueur que tu vois partout et qui arrive à faire mal à l'adversaire dans les règles. À chaque fois qu'on se croise, c'est comme avec Staniforth, on se chamaille un peu, on rigole. Pour moi, c'est ça la vie ! »
6 - Mathieu Babillot (cap.)
28 ans, 1,90 m, 110 kg.
« Mathieu, il venait parfois s'entraîner avec nous quand il était en Espoirs. Une fois, il y était allé un peu fort et j'avais voulu le couper en deux sur l'action d'après. Par chance, je ne l'avais pas bien pris. En fait, c'est un mec généreux et un super capitaine, qui a montré son amour du club en y prolongeant récemment son contrat. »
5 - Tom Staniforth (AUS)
27 ans, 1,98 m, 119 kg.
« Un type exceptionnel et d'une grande simplicité. C'est le 5 qu'il nous fallait, celui qui fait avancer l'équipe, qui plaque. Je me retrouve un peu en lui, même si j'avais plus de vice. Je lui ai souvent dit que s'il arrivait à faire un pas de plus au moment de plaquer, il ferait encore plus mal. »
4 - Florent Vanverberghe
21 ans, 1,95 m, 120 kg.
« Un super mec, avec un potentiel énorme. S'il était resté à Toulon, il y serait sûrement titulaire aujourd'hui. Mais il a préféré partir et je respecte beaucoup ce choix. Sortir du confort, c'est ce qui te permet d'avancer dans la vie. ''Flo'', c'est le mec qui cherche à progresser en se remettant toujours en question. »
3 - Wilfried Hounkpatin
30 ans, 1,92 m, 132 kg.
« Mon chouchou. Je l'aime beaucoup. Il ne cesse de franchir des caps en mêlée et dans le jeu courant. Il se déplace de plus en plus, marque beaucoup d'essais en percussion près de la ligne. Mais ce n'est plus aussi simple : les adversaires s'y mettent désormais à trois pour l'arrêter ! »
2 - Gaëtan Barlot
25 ans, 1,84 m, 107 kg.
« Un leader par l'exemple et un athlète qui répond à toutes les exigences : il court, enchaîne les tâches et franchit la ligne d'avantage dès qu'il prend le ballon. Il est peut-être réservé dans la vie, mais dès qu'il entre sur un terrain, il se lâche pendant quatre-vingts minutes et tout le reste s'envole. »
1 - Quentin Walcker
26 ans, 1,81 m ; 105 kg.
« Il est arrivé cette saison de Pro D2 (Perpignan) et a mis du temps à s'adapter à la mêlée du Top 14. En Pro D2, un pilier cherche surtout à gagner son duel face à son vis-à-vis, alors qu'en Top 14, c'est plus un travail collectif. Avec un entraîneur psychopédagogue comme Wihongi, il progresse très vite. »
La compo de Montpellier vue par Kélian Galletier
15 - Anthony Bouthier
30 ans, 1,82 m, 86 kg.
« Ilian Perraux, un copain qui jouait à Biarritz et l'avait affronté quand il était à Vannes (en Pro D2), m'avait dit ''tu vas voir, il traverse le terrain''. Et il avait raison (rires). Il revient très fort cette saison, avec toutes les qualités au poste : bon en l'air, très puissant au pied et bon attaquant. »
14 - Arthur Vincent
22 ans, 1,83 m, 90 kg.
« Il s'est fait un ligament croisé, est revenu début juin comme s'il n'avait pas été blessé ! Un joueur de grande classe et un talent pur qu'on a senti dès qu'il est arrivé en pro. Un gros bosseur qui ne s'arrête jamais de courir et un homme intelligent, gentil... C'est le présent et l'avenir de ce club. »
13 - Geoffrey Doumayrou
32 ans, 1,86 m, 95 kg.
« On se connaît depuis qu'on est nés, nos deux pères jouaient ensemble à Montpellier. Il est parti faire une super carrière avant de revenir l'été dernier. Qu'est-ce que ce serait beau pour l'histoire qu'on gagne ce premier titre (du club) ! C'est le papa des trois-quarts avec une analyse parfaite du jeu. »
12 - Jan Serfontein (AFS)
29 ans, 1,87 m, 97 kg.
« L'expression "mettre son corps sur la ligne'', c'est lui ! Il a un tel dévouement pour l'équipe, un dur au mal, essentiel dans notre ligne de trois-quarts, pour attaquer la ligne ou la défendre. Il encourage beaucoup sur le terrain, et montre l'exemple. »
11 - Vincent Rattez
30 ans, 1,80 m, 85 kg.
« Un mec important dans le vestiaire, qui amène de l'enthousiasme et qui est capable de faire des différences sur le terrain même si, dans notre système de jeu, il ne touche pas beaucoup le ballon (rires). »
10 - Paolo Garbisi (ITA)
22 ans, 1,83 m, 93 kg.
« Lui aussi, arrivé l'été dernier, a amené une belle plus-value en plus de parler français dès son arrivée. Un garçon brillant, mature, qui a tout de suite assumé les responsabilités du poste malgré son jeune âge. Il a des qualités de vitesse, bon au pied, bon défenseur à un poste capital. »
9 - Benoît Paillaugue
34 ans, 1,72 m, 74 kg.
« La "Paille''... Il est revenu très fort de blessure, il m'a bluffé. Il a pris le relais de Reinach (blessé), qui avait ce profil de dynamiteur. Benoît n'est pas dans ce style mais il excelle dans sa capacité à amener le groupe, organiser le jeu et être stratégiquement propre. Bon buteur aussi. »
8 - Zach Mercer (ANG)
25 ans, 1,91 m, 111 kg.
« La recrue de l'année et le meilleur 8 du Championnat cette saison pour moi. Un mec agile, qui se déplace, qui sent les coups... Toujours bien placé avec une science de jeu rare, qui nous a aussi fait avancer toute la saison avec une telle régularité... Et il a des cannes ! »
7 - Yacouba Camara (cap.)
28 ans, 1,95 m, 112 kg.
« Ce n'est pas un grand causeur mais leader par l'exemple. C'est le joueur complet : coureur, plaqueur, très bon défenseur, sauteur en touche, endurant... Et un mec en or, qui avait eu des mots très forts pour moi dans les moments difficiles, que je n'oublierai pas. »
6 - Alexandre Bécognée
25 ans, 1,88 m, 108 kg.
« Il est arrivé de Pro D2 (en 2020 de Mont-de-Marsan), il a une très grosse activité défensive, notamment au sol. Un gros lutteur qui est capable de répéter les efforts qu'on ne voit pas forcément mais qui sont capitaux. En face, il va retrouver le même profil. »
5 - Bastien Chalureau
30 ans, 2,02 m, 120 kg.
« On était ensemble dans les équipes de France jeunes il y a très longtemps (rires) et c'était le meilleur. Il a eu des hauts et des bas et je suis content qu'il montre aujourd'hui tout son talent. Ultra-puissant, gros combattant avec une qualité de déplacement rare pour son gabarit. »
4 - Florian Verhaege
25 ans, 2,03 m, 110 kg.
« Un joueur très rugueux malgré les apparences, ferrailleur qui adore la défense et le jeu au sol. Toutes les grandes équipes ont un joueur comme ça, qui bosse dans l'ombre dans le jeu courant et excelle en touche, un domaine qui le passionne et qui sera une clé de cette finale. »
3 - Mohamed Haouas
28 ans, 1,85 m, 127 kg.
« Le mec atypique de notre équipe, un profil particulier qui sort un peu du cadre, qui a besoin d'être maîtrisé à des moments. Des qualités physiques exceptionnelles pour un pilier droit. Il a beaucoup progressé en mêlée fermée pour quelqu'un qui est arrivé au rugby sur le tard. »
2 - Guilhem Guirado
36 ans, 1,83 m, 109 kg.
« J'ai un immense respect pour le joueur et l'homme. Un très grand monsieur du rugby qui va s'arrêter. Je l'ai côtoyé en équipe de France aussi et j'ai adoré passer du temps auprès de ce mec. Il a une envie folle de finir du mieux possible et j'admire sa détermination jusqu'au bout. »
1 - Titi Lamositele (USA)
27 ans, 1,83 m, 132 kg.
« Il est arrivé des Saracens il y a deux ans, avec l'exigence du très haut niveau. Droitier de formation, il finit la saison pilier gauche après notamment la blessure d'Enzo Forletta (touché aux cervicales début mai) et il s'y est très bien adapté. C'est un mec discret mais qui fait le boulot.
Les compos de Castres-Montpellier décryptées par Rodrigo Capo Ortega et Kélian Galletier
Nous avons demandé à Rodrigo Capo Ortega, l'ancien deuxième-ligne de Castres, et Kélian Galletier, le troisième-ligne de Montpellier, d'analyser les joueurs qui vont s'affronter ce vendredi (20h45) en finale du Top 14.
L. C. et R. Be.
La compo de Castres vue par Rodrigo Capo Ortega
15 - Julien Dumora
34 ans, 1,84 m, 96 kg.
« Un joueur carré, très pro, qui rassure. Quand t'as un arrière comme lui qui va sous les chandelles, qui relance quand il faut relancer, qui occupe au pied quand il faut occuper, t'es plutôt tranquille. Tous ses choix sont d'une justesse incroyable. Il aurait mérité une ou deux sélections en bleu. »
14 - Geoffrey Palis
30 ans, 1,89 m, 96 kg.
« Un mec adorable qui n'a pas eu de chance avec ses blessures. Mais comme je le lui ai dit le week-end dernier, la vie te donne toujours une revanche. Il est hyper complémentaire avec Dumora, notamment pour le jeu au pied. C'est aussi un joueur qui rentabilise à merveille les temps forts de l'équipe. »
13 - Thomas Combezou
35 ans, 1,82 m, 96 kg
« Un super défenseur avec qui tu peux entrer sur un terrain les yeux bandés. C'est un trois-quarts avant qui aime beaucoup aller au chocolat (sic). Il va dans les rucks, s'incruste dans les ballons portés. Il se fait souvent taper sur les doigts parce qu'il n'est pas toujours là où il devrait être. »
12 - Vilimoni Botitu (FIJ)
24 ans, 1, 79 m, 93 kg.
« Quand il est arrivé, il jouait à l'aile. C'est "Darri'' (David Darricarrère, entraîneur des trois-quarts) qui l'a mis au centre. Il ne s'est pas trompé. Techniquement et physiquement, ce mec est monstrueux. En plus, il arrive à jouer sans réfléchir avec Nakosi. Ils s'entendent à la perfection. »
11 - Filipo Nakosi (FIJ)
30 ans, 1,82 m, 108 kg.
« Son frère (le Lyonnais Josua Tuisova) est hyper costaud mais c'est uniquement un puncheur. Filipo, lui, est à la fois un puncheur et un joueur de rugby. Il n'est pas seulement là pour rentrer dans la gueule d'un mec. Il sait faire une passe, il sent les coups, et quelle complicité avec Botitu ! »
10 - Benjamin Urpadilleta (ARG)
36 ans, 1,78 m, 86 kg.
« Un compétiteur qui marche au mental, intelligent. Pour un 10, il ne s'échappe pas. S'il faut mettre son épaule face au plus costaud d'en face, il le fait. Ça peut lui arriver d'avoir des coups de moins bien, mais quand ça compte vraiment, il est toujours à 100 %. »
9 - Santiago Arata (URU)
25 ans, 1, 74 m, 76 kg.
« Je le connais depuis mes deux dernières sélections avec l'Uruguay. J'ai vu tout de suite que c'était un joueur différent. Lui, c'est un vrai 9 qui aime bien chamailler les gros. La saison dernière, il s'était fait péter une ou deux côtes comme ça. Bah, on ne fait pas une tortilla sans casser des oeufs (rires) ! »
8 - Teariki Ben-Nicholas (NZL)
26 ans, 1,95 m, 110 kg.
« Son gabarit n'est pas impressionnant. Mais comme tout joueur néo-zélandais, on voit qu'il a été habitué à toucher le ballon depuis son plus jeune âge. Techniquement, il est remarquable, et son timing sur les plaquages est parfait. C'est d'un mec comme lui qu'il faudrait s'inspirer pour faire travailler nos jeunes. »
7 - Nick De Crespigny (AUS)
26 ans, 1,93 m, 110 kg.
« Un mec avec qui tu peux aller au charbon, agressif, actif, percutant. C'est le troisième-ligne moderne, le joueur que tu vois partout et qui arrive à faire mal à l'adversaire dans les règles. À chaque fois qu'on se croise, c'est comme avec Staniforth, on se chamaille un peu, on rigole. Pour moi, c'est ça la vie ! »
6 - Mathieu Babillot (cap.)
28 ans, 1,90 m, 110 kg.
« Mathieu, il venait parfois s'entraîner avec nous quand il était en Espoirs. Une fois, il y était allé un peu fort et j'avais voulu le couper en deux sur l'action d'après. Par chance, je ne l'avais pas bien pris. En fait, c'est un mec généreux et un super capitaine, qui a montré son amour du club en y prolongeant récemment son contrat. »
5 - Tom Staniforth (AUS)
27 ans, 1,98 m, 119 kg.
« Un type exceptionnel et d'une grande simplicité. C'est le 5 qu'il nous fallait, celui qui fait avancer l'équipe, qui plaque. Je me retrouve un peu en lui, même si j'avais plus de vice. Je lui ai souvent dit que s'il arrivait à faire un pas de plus au moment de plaquer, il ferait encore plus mal. »
4 - Florent Vanverberghe
21 ans, 1,95 m, 120 kg.
« Un super mec, avec un potentiel énorme. S'il était resté à Toulon, il y serait sûrement titulaire aujourd'hui. Mais il a préféré partir et je respecte beaucoup ce choix. Sortir du confort, c'est ce qui te permet d'avancer dans la vie. ''Flo'', c'est le mec qui cherche à progresser en se remettant toujours en question. »
3 - Wilfried Hounkpatin
30 ans, 1,92 m, 132 kg.
« Mon chouchou. Je l'aime beaucoup. Il ne cesse de franchir des caps en mêlée et dans le jeu courant. Il se déplace de plus en plus, marque beaucoup d'essais en percussion près de la ligne. Mais ce n'est plus aussi simple : les adversaires s'y mettent désormais à trois pour l'arrêter ! »
2 - Gaëtan Barlot
25 ans, 1,84 m, 107 kg.
« Un leader par l'exemple et un athlète qui répond à toutes les exigences : il court, enchaîne les tâches et franchit la ligne d'avantage dès qu'il prend le ballon. Il est peut-être réservé dans la vie, mais dès qu'il entre sur un terrain, il se lâche pendant quatre-vingts minutes et tout le reste s'envole. »
1 - Quentin Walcker
26 ans, 1,81 m ; 105 kg.
« Il est arrivé cette saison de Pro D2 (Perpignan) et a mis du temps à s'adapter à la mêlée du Top 14. En Pro D2, un pilier cherche surtout à gagner son duel face à son vis-à-vis, alors qu'en Top 14, c'est plus un travail collectif. Avec un entraîneur psychopédagogue comme Wihongi, il progresse très vite. »
La compo de Montpellier vue par Kélian Galletier
15 - Anthony Bouthier
30 ans, 1,82 m, 86 kg.
« Ilian Perraux, un copain qui jouait à Biarritz et l'avait affronté quand il était à Vannes (en Pro D2), m'avait dit ''tu vas voir, il traverse le terrain''. Et il avait raison (rires). Il revient très fort cette saison, avec toutes les qualités au poste : bon en l'air, très puissant au pied et bon attaquant. »
14 - Arthur Vincent
22 ans, 1,83 m, 90 kg.
« Il s'est fait un ligament croisé, est revenu début juin comme s'il n'avait pas été blessé ! Un joueur de grande classe et un talent pur qu'on a senti dès qu'il est arrivé en pro. Un gros bosseur qui ne s'arrête jamais de courir et un homme intelligent, gentil... C'est le présent et l'avenir de ce club. »
13 - Geoffrey Doumayrou
32 ans, 1,86 m, 95 kg.
« On se connaît depuis qu'on est nés, nos deux pères jouaient ensemble à Montpellier. Il est parti faire une super carrière avant de revenir l'été dernier. Qu'est-ce que ce serait beau pour l'histoire qu'on gagne ce premier titre (du club) ! C'est le papa des trois-quarts avec une analyse parfaite du jeu. »
12 - Jan Serfontein (AFS)
29 ans, 1,87 m, 97 kg.
« L'expression "mettre son corps sur la ligne'', c'est lui ! Il a un tel dévouement pour l'équipe, un dur au mal, essentiel dans notre ligne de trois-quarts, pour attaquer la ligne ou la défendre. Il encourage beaucoup sur le terrain, et montre l'exemple. »
11 - Vincent Rattez
30 ans, 1,80 m, 85 kg.
« Un mec important dans le vestiaire, qui amène de l'enthousiasme et qui est capable de faire des différences sur le terrain même si, dans notre système de jeu, il ne touche pas beaucoup le ballon (rires). »
10 - Paolo Garbisi (ITA)
22 ans, 1,83 m, 93 kg.
« Lui aussi, arrivé l'été dernier, a amené une belle plus-value en plus de parler français dès son arrivée. Un garçon brillant, mature, qui a tout de suite assumé les responsabilités du poste malgré son jeune âge. Il a des qualités de vitesse, bon au pied, bon défenseur à un poste capital. »
9 - Benoît Paillaugue
34 ans, 1,72 m, 74 kg.
« La "Paille''... Il est revenu très fort de blessure, il m'a bluffé. Il a pris le relais de Reinach (blessé), qui avait ce profil de dynamiteur. Benoît n'est pas dans ce style mais il excelle dans sa capacité à amener le groupe, organiser le jeu et être stratégiquement propre. Bon buteur aussi. »
8 - Zach Mercer (ANG)
25 ans, 1,91 m, 111 kg.
« La recrue de l'année et le meilleur 8 du Championnat cette saison pour moi. Un mec agile, qui se déplace, qui sent les coups... Toujours bien placé avec une science de jeu rare, qui nous a aussi fait avancer toute la saison avec une telle régularité... Et il a des cannes ! »
7 - Yacouba Camara (cap.)
28 ans, 1,95 m, 112 kg.
« Ce n'est pas un grand causeur mais leader par l'exemple. C'est le joueur complet : coureur, plaqueur, très bon défenseur, sauteur en touche, endurant... Et un mec en or, qui avait eu des mots très forts pour moi dans les moments difficiles, que je n'oublierai pas. »
6 - Alexandre Bécognée
25 ans, 1,88 m, 108 kg.
« Il est arrivé de Pro D2 (en 2020 de Mont-de-Marsan), il a une très grosse activité défensive, notamment au sol. Un gros lutteur qui est capable de répéter les efforts qu'on ne voit pas forcément mais qui sont capitaux. En face, il va retrouver le même profil. »
5 - Bastien Chalureau
30 ans, 2,02 m, 120 kg.
« On était ensemble dans les équipes de France jeunes il y a très longtemps (rires) et c'était le meilleur. Il a eu des hauts et des bas et je suis content qu'il montre aujourd'hui tout son talent. Ultra-puissant, gros combattant avec une qualité de déplacement rare pour son gabarit. »
4 - Florian Verhaege
25 ans, 2,03 m, 110 kg.
« Un joueur très rugueux malgré les apparences, ferrailleur qui adore la défense et le jeu au sol. Toutes les grandes équipes ont un joueur comme ça, qui bosse dans l'ombre dans le jeu courant et excelle en touche, un domaine qui le passionne et qui sera une clé de cette finale. »
3 - Mohamed Haouas
28 ans, 1,85 m, 127 kg.
« Le mec atypique de notre équipe, un profil particulier qui sort un peu du cadre, qui a besoin d'être maîtrisé à des moments. Des qualités physiques exceptionnelles pour un pilier droit. Il a beaucoup progressé en mêlée fermée pour quelqu'un qui est arrivé au rugby sur le tard. »
2 - Guilhem Guirado
36 ans, 1,83 m, 109 kg.
« J'ai un immense respect pour le joueur et l'homme. Un très grand monsieur du rugby qui va s'arrêter. Je l'ai côtoyé en équipe de France aussi et j'ai adoré passer du temps auprès de ce mec. Il a une envie folle de finir du mieux possible et j'admire sa détermination jusqu'au bout. »
1 - Titi Lamositele (USA)
27 ans, 1,83 m, 132 kg.
« Il est arrivé des Saracens il y a deux ans, avec l'exigence du très haut niveau. Droitier de formation, il finit la saison pilier gauche après notamment la blessure d'Enzo Forletta (touché aux cervicales début mai) et il s'y est très bien adapté. C'est un mec discret mais qui fait le boulot.
Scalp- Team modo
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Re: Finale Top 14 saison 2021/2022 - Castres / MHR
J’ai quand même du mal à ne serait ce que à m’intéresser à ce match. Ça vends pas du rêve ces 2 équipes. On les connaît sur le bout des doigts. On sait comment ça joue et pourquoi elles sont là . Je penses que ça fera une audience moyenne. On avait un non pas un boulevard cette année mais une opportunité de ramener le bouclier. C’est ça qui fait râler . Parce que pour le champion de cette année il y’aura eu un sacré alignement de planètes .
densnewzealand- J'aime l'Union à la folie
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Re: Finale Top 14 saison 2021/2022 - Castres / MHR
densnewzealand a écrit:J’ai quand même du mal à ne serait ce que à m’intéresser à ce match. Ça vends pas du rêve ces 2 équipes. On les connaît sur le bout des doigts. On sait comment ça joue et pourquoi elles sont là . Je penses que ça fera une audience moyenne. On avait un non pas un boulevard cette année mais une opportunité de ramener le bouclier. C’est ça qui fait râler . Parce que pour le champion de cette année il y’aura eu un sacré alignement de planètes .
Autrement, dans 15 minutes, tu as le live du match France/Irlande de nos jeunes qui commence
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Re: Finale Top 14 saison 2021/2022 - Castres / MHR
Merci ScalpScalp a écrit:densnewzealand a écrit:J’ai quand même du mal à ne serait ce que à m’intéresser à ce match. Ça vends pas du rêve ces 2 équipes. On les connaît sur le bout des doigts. On sait comment ça joue et pourquoi elles sont là . Je penses que ça fera une audience moyenne. On avait un non pas un boulevard cette année mais une opportunité de ramener le bouclier. C’est ça qui fait râler . Parce que pour le champion de cette année il y’aura eu un sacré alignement de planètes .
Autrement, dans 15 minutes, tu as le live du match France/Irlande de nos jeunes qui commence
densnewzealand- J'aime l'Union à la folie
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Re: Finale Top 14 saison 2021/2022 - Castres / MHR
Castres, une stat vient de tomber... C'est juste la plus mauvaise mêlée du top 14 ET la plus mauvaise touche. Comment peuvent-ils être en final avec cette stat là ? 73 et 77% de réussite sur leur propres entrées...
Big'Ben- J'aime l'Union à la folie
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Re: Finale Top 14 saison 2021/2022 - Castres / MHR
Beau contre du MHR, par contre le jeu au pied de Palis... C'est limite une mauvaise blague...
Big'Ben- J'aime l'Union à la folie
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Re: Finale Top 14 saison 2021/2022 - Castres / MHR
Un essai en contre
Un essai d'avant
Un essai de 3/4
Le MHR donne une leçon de rugby au CO... En ce moment...
Mercer c'est vraiment un 8 qui fait avancer... Il nous faut un 8 de la même trempe.
Un essai d'avant
Un essai de 3/4
Le MHR donne une leçon de rugby au CO... En ce moment...
Mercer c'est vraiment un 8 qui fait avancer... Il nous faut un 8 de la même trempe.
Big'Ben- J'aime l'Union à la folie
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Re: Finale Top 14 saison 2021/2022 - Castres / MHR
C'est bien celui qui elemine l'Ubb en phase finale est champion :
L'année dernière bristol et 2 fois le stade toulousain
Cette année la Rochelle et peut être montpellier
L'année dernière bristol et 2 fois le stade toulousain
Cette année la Rochelle et peut être montpellier
nadoloubb- Quentin MARTIntino
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Re: Finale Top 14 saison 2021/2022 - Castres / MHR
nadoloubb a écrit:C'est bien celui qui elemine l'Ubb en phase finale est champion :
L'année dernière bristol et 2 fois le stade toulousain
Cette année la Rochelle et peut être montpellier
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