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Re: Tournoi des 6 Nations 2024
Ici Tothor.
https://www.rugbyrama.fr/2024/02/11/6-nations-2024-la-liste-des-joueurs-proteges-par-le-xv-de-france-avec-nolann-le-garrec-et-paul-boudehent-11759221.php
https://www.rugbyrama.fr/2024/02/11/6-nations-2024-la-liste-des-joueurs-proteges-par-le-xv-de-france-avec-nolann-le-garrec-et-paul-boudehent-11759221.php
le radis- Team modo
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Re: Tournoi des 6 Nations 2024
De toute façon les dés sont pipés dès le début !!
Pour avoir un fond de jeu aussi propre que les irlandais il faudrait faire comme eux et regrouper l'EDF dans un même club et travailler au quotidien les déplacements off, def, ......
Ou alors prendre encore plus de toulousain puisqu'ils sont la référence rugbystique!!
Nous sommes largement superieur individuellement mais le collectif est au dessus de ça.
Quel carnage cela serait si l'on pouvait avoir juste 50% de leur jeu !!!!
Pour avoir un fond de jeu aussi propre que les irlandais il faudrait faire comme eux et regrouper l'EDF dans un même club et travailler au quotidien les déplacements off, def, ......
Ou alors prendre encore plus de toulousain puisqu'ils sont la référence rugbystique!!
Nous sommes largement superieur individuellement mais le collectif est au dessus de ça.
Quel carnage cela serait si l'on pouvait avoir juste 50% de leur jeu !!!!
coach2rugby- J'aime l'Union à la folie
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Re: Tournoi des 6 Nations 2024
latine a écrit:biscouette a écrit:C’est ça.Switch a écrit:Pour moi c'est très clair ce qu'il se passe : depuis 4 ans, Galthié a construit une équipe, un jeu et un projet autour de 2 mecs : Dupont et RNT, proclamés leaders suprêmes du rugby français, et oubliant la règle n°1 du rugby, voulant que ce sport est un sport d'équipe et pas un sport individuel.
Le problème est qu'aujourd'hui, et même avant la CdM, il a fallu se passer de l'un puis des deux joueurs en questions. De fait, on se retrouve à devoir faire jouer un XV de France avec une charnière pour laquelle le projet n'est pas du tout fait. Et donc on force ces joueurs à jouer dans un style qui n'est pas le leur.
Le résultat est net : on a des joueurs contraints (Lucu et Jalibert notamment) qui ne se plaisent pas et jouent contre nature. A l'inverse de leur club où le jeu est dans leur style. Et bizarrement, il y excelle là où ils sont mauvais ou médiocres en sélection.
Il n'y a rien d'autre à dire. La situation était prévisible. J'espère juste qu'il n'y aurait pas de répercutions physiques ou mentales sur nos gars.
Concernant ce match contre l'Ecosse, que j'ai pu voir après coup, je pense qu'on a pas du tout à faire les fiers. C'est un beau hold-up, avec un essai parfaitement valable pour moi en fin de match. Le ballon est clairement aplatit, et on est sur la ligne. C'est juste un vol, le énième concernant les écossais qui n'ont pas la chance d'être anglais ou sudafs, et d'avoir l'aura qui va avec.
L'équipe moyenne de la CdM est devenue médiocre. Mais surtout, je ne vois pas le début d'une vraie remise en question pertinente. On tape sur 2-3 joueurs, de préférence bordelais (c'est toujours çà de pris, pour le Midol), au lieu de remettre en question les vraies causes : le projet de jeu et le staff.
Continuons, mais qu'on nous renvoie en club notre charnière si merdique, et qu'on exhausse la parole divine de ce cher Mourad.
Rajoutons à ce carcan contraignant, l’environnement médiatique et des RS, et on a les conditions réunies pour que Max et MJ déjouent (et même si les joueurs sont blindés, personne ne peut résister éternellement, on se met dans une bulle, il y a toujours qqn pour rappeler ou relayer ce qu’il se dit).
J'avais lu les confidences d'une athlète hors du commun, Sydney McLaughlin, qui a vraiment tout pour elle, mais sous cette apparence de perfection, de force inatteignable, etc. se cachait la vulnérabilité d'une très jeune fille (elle a atteint les sommets très jeune) qui avouait avoir été profondément atteinte par la violence des RS et des médias, à la limite de la dépression si je me souviens bien (et d'autres y sont tombés pour les mêmes raisons).
C’est bien beau de penser à un préparateur mental et un psy mais cette dimension doit être un minimum intégrée par tout le monde. C’est comme en médecine, certains considèrent qu’il y a les psy pour ce boulot, en oubliant que la base du soin c’est l’écoute, la considération de la personne et la bienveillance.
On sait ce qu’il faut faire pour que les choses fonctionnent, pour avoir du résultat, et on sait aussi l’inverse, et force est de constater que beaucoup de choses sont faites pour générer de l’échec.
On peut certes se dépasser dans l’adversité, mais ça ne marche pas tout le temps, et surtout pour l’affronter il faut des ressources, un environnement proche positif, etc.
Une des voies possibles est une rébellion intelligente des joueurs pour prendre le jeu à leur compte et de créer un halo positif solidaire autour de MJ (dont les détracteurs et les champions de la mauvaise foi ont déjà oublié son match excellent contre les AB ou celui contre les Sud Af très bon à 90%). Mais sans doute je rêve un peu.
Sinon, je sais que Raphaël Ibañez a bcp été critiqué, cependant peut-être que sa présence permettait un peu de sérénité ou un cadre pour éviter que Galthié soit seul maître à bord (peut-être qu’il faisait un peu tampon entre les différentes parties et aussi avec la presse). Son chgt de fonction est peut-être à mettre au crédit d’une ambiance tendue après la CdM et d’une volonté de s’écarter (ou l’écarter) du staff ?
Le fait est que le harcèlement moral médiatiquement orchestré peut faire beaucoup de mal et dire c’est des pro donc ils doivent encaisser est une connerie… Matthieu est le seul joueur de l’EDF à avoir désactivé les commentaires sur son compte Instagram pourquoi ? Parce qu’il est le seul à être harcelé à un tel niveau… c’est peut-être pas organisé mais clairement c’est attisé à dessein par les médias….
Quand tu vois qu’il a des vieux ou des vieilles qui ont l’âge d’être ses parents qui le harcèlent sur les réseaux… y’en a même une qui poste sur l’instagram de France rugby pour le poursuivre … y’a vraiment y des c…
Et pour Douthe, il a 3 (plutôt 2 en fait !) de QI : il a juste à regarder les stat au placage et à fermer sa grande g…
Et merci Biscouette c’est toujours aussi agréable de te lire 🥰
De rien Latine
C’est ignoble, je ne savais pas que ça allait aussi loin… Ah ça on est bon en lynchage, harcèlement, sadisme… Le courage, la solidarité, le respect par contre… La baisse généralisée de QI se confirme.
Allez l’UBB ! Et soutien sans faille à nos joueurs. Nous on a confiance en vous.
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« Si le seul outil que vous avez est un marteau, vous tendez à voir tout problème comme un clou. » Abraham Maslow
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biscouette- Centre de presse
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Humeur : Consterné par le traitement réservé à MJ, la mentalité d'une partie des commentateurs (journalistes et supporters), etc.
Re: Tournoi des 6 Nations 2024
Tournoi des 6 Nations : Lucu-Jalibert, touches, ballons aériens... Ces secteurs de jeu défaillants qui ont plombé le XV de France en Ecosse
https://www.ladepeche.fr/2024/02/11/tournoi-des-6-nations-lucu-jalibert-touches-ballons-aeriens-ces-secteurs-de-jeu-defaillants-qui-ont-plombe-le-xv-de-france-en-ecosse-11759240.php
https://www.ladepeche.fr/2024/02/11/tournoi-des-6-nations-lucu-jalibert-touches-ballons-aeriens-ces-secteurs-de-jeu-defaillants-qui-ont-plombe-le-xv-de-france-en-ecosse-11759240.php
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Re: Tournoi des 6 Nations 2024
le radis a écrit:Ici Tothor.
https://www.rugbyrama.fr/2024/02/11/6-nations-2024-la-liste-des-joueurs-proteges-par-le-xv-de-france-avec-nolann-le-garrec-et-paul-boudehent-11759221.php
Top merci
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Re: Tournoi des 6 Nations 2024
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Re: Tournoi des 6 Nations 2024
Pour les actions de week-end il me semble qu'il valait mieux regarder jouer les irlandais
sudiste- Unioniste de la première heure
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Localisation : partout et nulle part, Sudiste est un concept ...
Date d'inscription : 27/01/2008
Humeur : Comme le dit mon cochon : "dans le gascon tout est bon"
Re: Tournoi des 6 Nations 2024
Après avoir monté l'échafaud tout au long de la semaine dernière c'est maintenant l'heure de réclamer les têtes de Maxime et Matthieu
sudiste- Unioniste de la première heure
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Localisation : partout et nulle part, Sudiste est un concept ...
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Humeur : Comme le dit mon cochon : "dans le gascon tout est bon"
Re: Tournoi des 6 Nations 2024
https://www.sudouest.fr/sport/rugby/vi-nations/xv-de-france-des-postes-en-balance-en-vue-de-l-italie-18528444.php
XV de France : des postes en balance en vue de l’Italie
Par Yoan Leshauriès
Continuer avec les mêmes ou apporter un nouveau souffle ? La question se pose à certains postes chez les Bleus en vue du prochain match le 25 février
Quelle équipe aligner pour le prochain match face à l’Italie ? Après les deux premiers rendez-vous du Tournoi des Six-Nations avec quasiment la même équipe (2 changements en Écosse), le XV de France doit-il faire bouger les lignes à certains postes pour apporter un nouveau souffle ? « Les Irlandais ont fait tourner contre les Italiens. Moi, je pense que c’est le moment de donner la chance à certains », juge l’ex-international Denis Charvet (23 sélections), consultant sur RMC. « On est dans une période où on n’a pas de marge de manœuvre. Il faudra peut-être tenter des choses face à l’Italie mais ne pas tout révolutionner non plus », prévient l’ex-international Vincent Clerc (67 sél.), consultant sur France 2.
La charnière
En grande difficulté face à l’Irlande, la charnière bordelaise Lucu – Jalibert était très attendue en Écosse. Le demi d’ouverture n’a pas été plus à son aise à Murrayfield. « Le jeu de dépossession ne lui correspond pas, ça peut le perturber de devoir toujours taper au pied et d’être moins sur les prises de décision comme il peut l’être avec l’UBB », souligne Denis Charvet.
Maxime Lucu a quant à lui un peu relevé la tête. « On l’a senti regagner de la longueur au pied. Il était dans un rôle d’éjecteur mais il avait beaucoup de pression sur ses épaules, rappelle Vincent Clerc. Il a moins pesé autour des rucks. »
À son entrée en jeu, Nolann Le Garrec a apporté plus de vitesse. « La question qui se pose, c’est de continuer avec Lucu pour lui donner confiance ou récompenser Le Garrec. Les deux options se valent », estime Vincent Clerc.
Au centre
Amorphe face à l’Irlande, Gaël Fickou a réagi en Écosse où il a inscrit le premier essai tricolore. « Il a été un des seuls à transpercer le rideau écossais, on l’a senti plus agressif, retient Vincent Clerc. Dans cette période de transition, les leaders doivent répondre présent. Il a été l’élément déclencheur de la révolte en première période ». En revanche, Jonathan Danty est resté aussi discret que sur le premier match. « Il a du mal à revenir de sa blessure, il manque de rythme », note Denis Charvet.
À son entrée en jeu, Yoram Moefana a apporté des choses sur un poste qui est vraiment le sien. « C’est une option intéressante au vu de sa forme, il faut peut-être faire tourner », juge Vincent Clerc. Quant à l’option Nicolas Depoortere ? « Ça viendra, calme l’ex-ailier du Stade Toulousain. Mais il faut faire attention à ces matchs a priori plus faibles et qui ne le sont pas toujours. Surtout quand on manque de confiance. »
En deuxième ligne
Les choix ne sont pas légion en deuxième ligne (Willemse suspendu, Flament, Meafou, R. Taofifenua blessés). Titulaire en Écosse, Cameron Woki n’a pas permis à l’alignement tricolore de rectifier le tir, tandis que Paul Gabrillagues n’a pas eu l’apport espéré, même s’il s’est attaché au travail de l’ombre. « L’attelage a souffert de la comparaison », reconnaît Denis Charvet. « La touche est un secteur collectif, tempère Vincent Clerc. Après, on a très peu porté le ballon donc Woki a été discret. » À leur entrée en jeu, Alexandre Roumat et Posolo Tuilagi se sont mis en évidence. De là à les mettre titulaires ? « Pas en même temps mais l’un des deux pourquoi pas ? », s’interroge Vincent Clerc.
Au talonnage
Titulaire lors des deux premiers matchs, Peato Mauvaka a commis des erreurs sur les bases du poste et a eu bien du mal à montrer ses qualités d’explosivité. Sur son entrée en jeu à Murrayfield, Julien Marchand, son coéquipier du Stade Toulousain, a été bien plus convaincant. De là à retrouver une place dans le XV face à l’Italie ?
XV de France : des postes en balance en vue de l’Italie
Par Yoan Leshauriès
Continuer avec les mêmes ou apporter un nouveau souffle ? La question se pose à certains postes chez les Bleus en vue du prochain match le 25 février
Quelle équipe aligner pour le prochain match face à l’Italie ? Après les deux premiers rendez-vous du Tournoi des Six-Nations avec quasiment la même équipe (2 changements en Écosse), le XV de France doit-il faire bouger les lignes à certains postes pour apporter un nouveau souffle ? « Les Irlandais ont fait tourner contre les Italiens. Moi, je pense que c’est le moment de donner la chance à certains », juge l’ex-international Denis Charvet (23 sélections), consultant sur RMC. « On est dans une période où on n’a pas de marge de manœuvre. Il faudra peut-être tenter des choses face à l’Italie mais ne pas tout révolutionner non plus », prévient l’ex-international Vincent Clerc (67 sél.), consultant sur France 2.
La charnière
En grande difficulté face à l’Irlande, la charnière bordelaise Lucu – Jalibert était très attendue en Écosse. Le demi d’ouverture n’a pas été plus à son aise à Murrayfield. « Le jeu de dépossession ne lui correspond pas, ça peut le perturber de devoir toujours taper au pied et d’être moins sur les prises de décision comme il peut l’être avec l’UBB », souligne Denis Charvet.
Maxime Lucu a quant à lui un peu relevé la tête. « On l’a senti regagner de la longueur au pied. Il était dans un rôle d’éjecteur mais il avait beaucoup de pression sur ses épaules, rappelle Vincent Clerc. Il a moins pesé autour des rucks. »
À son entrée en jeu, Nolann Le Garrec a apporté plus de vitesse. « La question qui se pose, c’est de continuer avec Lucu pour lui donner confiance ou récompenser Le Garrec. Les deux options se valent », estime Vincent Clerc.
Au centre
Amorphe face à l’Irlande, Gaël Fickou a réagi en Écosse où il a inscrit le premier essai tricolore. « Il a été un des seuls à transpercer le rideau écossais, on l’a senti plus agressif, retient Vincent Clerc. Dans cette période de transition, les leaders doivent répondre présent. Il a été l’élément déclencheur de la révolte en première période ». En revanche, Jonathan Danty est resté aussi discret que sur le premier match. « Il a du mal à revenir de sa blessure, il manque de rythme », note Denis Charvet.
À son entrée en jeu, Yoram Moefana a apporté des choses sur un poste qui est vraiment le sien. « C’est une option intéressante au vu de sa forme, il faut peut-être faire tourner », juge Vincent Clerc. Quant à l’option Nicolas Depoortere ? « Ça viendra, calme l’ex-ailier du Stade Toulousain. Mais il faut faire attention à ces matchs a priori plus faibles et qui ne le sont pas toujours. Surtout quand on manque de confiance. »
En deuxième ligne
Les choix ne sont pas légion en deuxième ligne (Willemse suspendu, Flament, Meafou, R. Taofifenua blessés). Titulaire en Écosse, Cameron Woki n’a pas permis à l’alignement tricolore de rectifier le tir, tandis que Paul Gabrillagues n’a pas eu l’apport espéré, même s’il s’est attaché au travail de l’ombre. « L’attelage a souffert de la comparaison », reconnaît Denis Charvet. « La touche est un secteur collectif, tempère Vincent Clerc. Après, on a très peu porté le ballon donc Woki a été discret. » À leur entrée en jeu, Alexandre Roumat et Posolo Tuilagi se sont mis en évidence. De là à les mettre titulaires ? « Pas en même temps mais l’un des deux pourquoi pas ? », s’interroge Vincent Clerc.
Au talonnage
Titulaire lors des deux premiers matchs, Peato Mauvaka a commis des erreurs sur les bases du poste et a eu bien du mal à montrer ses qualités d’explosivité. Sur son entrée en jeu à Murrayfield, Julien Marchand, son coéquipier du Stade Toulousain, a été bien plus convaincant. De là à retrouver une place dans le XV face à l’Italie ?
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Re: Tournoi des 6 Nations 2024
sudiste a écrit:Après avoir monté l'échafaud tout au long de la semaine dernière c'est maintenant l'heure de réclamer les têtes de Maxime et Matthieu
Si notre charnière fait un bon match contre l'Italie, on lira dans la presse qu'elle n'est bonne que contre des équipes plus faibles, et à la moindre erreur, elle se fera dézinguer, c'est quasiment sans issue…
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Re: Tournoi des 6 Nations 2024
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Bielle-biarrey-sprinteur-d-essais/1448301
Vitesse et technique : Bielle-Biarrey, l'ailier qui impressionne les spécialistes du sprint
Auteur de l'essai décisif face à l'Écosse, son sixième en bleu, Louis Bielle-Biarrey a une nouvelle fois fait parler sa vitesse pour faire la différence, avec un style qui interpelle les puristes de l'athlétisme.
Romain Donneux
Il y a quelques mois, quand la douceur automnale berçait les longues journées d'attente entre deux purges du Mondial français, on avait eu envie de creuser une vidéo aperçue sur la toile où l'ailier gallois Louis Rees-Zammit annonçait un 10''4 sur 100 m dans le cadre d'une publicité. Un coup de fil au spécialiste d'athlétisme Renaud Longuèvre avait vite fait redescendre la marque autour des 10''90. L'ex-entraîneur du champion du monde de 110 m haies, Ladji Doucouré, était beaucoup plus affable sur « le Français au casque rouge ».
Il fallait évidemment reconnaître Louis Bielle-Biarrey, auteur quelques jours plus tôt d'un essai d'athlète face à la Namibie (96-0, le 21 septembre). On joue alors la 63e minute, « LBB » est décalé par Penaud le long de la ligne de touche, au niveau des 22 mètres de l'équipe de France. S'en suit une course de 80 m en plusieurs temps, avec un premier sprint pour déposer son vis-à-vis, une baisse des gaz pour se recentrer, puis une nouvelle longue accélération en diagonale pour finir de l'autre côté du terrain, le tout avec une pointe à 37 km/h, qu'on se gardera de confirmer.
« II ouvre vraiment bien sa foulée alors qu'on a l'habitude des rugbymen avec des foulées plus raccourcies pour pouvoir changer rapidement d'appuis »
Renaud Longuèvre, spécialiste d'athlétisme
« En qualités athlétiques, je trouve qu'il est impressionnant, d'autant plus qu'il va encore prendre de la force, détaille Longuèvre, qui connaît le rugby pour avoir fait travailler la vitesse aux joueurs du Stade Français en 2008, sous l'ère Fabien Galthié. Il ouvre vraiment bien sa foulée alors qu'on a l'habitude des rugbymen avec des foulées plus raccourcies pour pouvoir changer rapidement d'appuis et de direction. » Samedi, pour marquer l'essai décisif face à l'Écosse (16-20), l'ailier de l'UBB n'a pas eu besoin de traverser le terrain mais son enchaînement petit coup de pied au-dessus et accélération fulgurante ont une nouvelle fois démontré qu'il pouvait vite passer d'un joueur de rugby à un athlète, tel un Sébastien Carrat moderne, top 20 français tous temps sur 60m et champion d'Europe avec le CA Brive en 1997.
« Il est très impressionnant sur une quinzaine de mètres, indique Laurent Meuwly, entraîneur de Femke Bol, la championne du monde du 400 m haies. Il a une très bonne technique en cycle avant. Quand le pied quitte le sol, il court devant son corps, pas comme on peut le voir souvent avec des joueurs qui sont penchés en avant et qui courent en cycle arrière. Il a une belle technique pour un non athlète. »
Rappelons-le, un joueur de rugby n'est pas un pur-sang lancé sur une piste en tartan avec des pointes et, comme objectif, de penser à sa technique pour aller le plus vite possible sur 100 ou 200 m. « Tu ne peux pas prendre un sprinteur à 10'' et en faire un ailier international, lance Longuèvre. Un vrai sprinteur utilise ses bras comme des balanciers. Un joueur de rugby n'est pas habitué à utiliser ses bras pour courir car les bras doivent être disponibles pour le ballon, et donc dissociés du bas alors qu'en sprint c'est l'inverse. Si on demande à (Noah) Lyles (champion du monde sur 100 et 200 m) de prendre un ballon dans les mains, ça va provoquer une asymétrie. »
Pour Bielle-Biarrey, 20 ans, ce ballon ovale ne semble pas particulièrement détériorer sa foulée. « Il ne bloque pas le ballon complètement contre lui et il se sert du ballon pour courir, remarque Meuwly. Ce n'est pas le même mouvement des bras qu'un sprinteur. »
« Quand tu le vois, tu as l'impression que quelqu'un l'a conseillé pour courir ainsi car c'est vraiment propre »
Laurent Meuwly, l'entraîneur de Femke Bol
L'action de la Namibie est d'ailleurs la meilleure pour illustrer cette foulée qui tire vers l'avant, comme on peut le voir avec des sprinteurs dans des proportions plus importantes. « Il est assez longiligne, il reste assez élancé, il n'est pas bodybuildé comme d'autres, détaille Pierre-Jean Vazel, spécialiste du sprint. Il est fluide dans ses mouvements. Il est capable d'une grande coordination, d'une capacité à changer de rythme qui est assez particulière. Il court, par exemple, un peu moins penché que Mbappé, moins en cycle arrière même si c'est difficilement comparable. »
« Il faudrait savoir pourquoi il court mieux techniquement que la moyenne », lance Meuwly. À part le fait qu'il soit né en 2003, année magique de l'athlé français (8 médailles dont 3 en or aux Mondiaux au Stade de France), Bielle-Biarrey a surtout tâté le cuir du côté de Grenoble. « Quand tu le vois, tu as l'impression que quelqu'un l'a conseillé pour courir ainsi car c'est vraiment propre, prolonge Meuwly. En sprint, tu produis ton accélération d'une position basse. Les joueurs de rugby, eux, se redressent vite pour avoir une vision du jeu. Tu dois avoir une bonne qualité de relâchement et de contraction. Lui, comme il est très relâché dans le jeu il peut mettre sa puissance au bon moment. » Et les essais qui vont avec.
Vitesse et technique : Bielle-Biarrey, l'ailier qui impressionne les spécialistes du sprint
Auteur de l'essai décisif face à l'Écosse, son sixième en bleu, Louis Bielle-Biarrey a une nouvelle fois fait parler sa vitesse pour faire la différence, avec un style qui interpelle les puristes de l'athlétisme.
Romain Donneux
Il y a quelques mois, quand la douceur automnale berçait les longues journées d'attente entre deux purges du Mondial français, on avait eu envie de creuser une vidéo aperçue sur la toile où l'ailier gallois Louis Rees-Zammit annonçait un 10''4 sur 100 m dans le cadre d'une publicité. Un coup de fil au spécialiste d'athlétisme Renaud Longuèvre avait vite fait redescendre la marque autour des 10''90. L'ex-entraîneur du champion du monde de 110 m haies, Ladji Doucouré, était beaucoup plus affable sur « le Français au casque rouge ».
Il fallait évidemment reconnaître Louis Bielle-Biarrey, auteur quelques jours plus tôt d'un essai d'athlète face à la Namibie (96-0, le 21 septembre). On joue alors la 63e minute, « LBB » est décalé par Penaud le long de la ligne de touche, au niveau des 22 mètres de l'équipe de France. S'en suit une course de 80 m en plusieurs temps, avec un premier sprint pour déposer son vis-à-vis, une baisse des gaz pour se recentrer, puis une nouvelle longue accélération en diagonale pour finir de l'autre côté du terrain, le tout avec une pointe à 37 km/h, qu'on se gardera de confirmer.
« II ouvre vraiment bien sa foulée alors qu'on a l'habitude des rugbymen avec des foulées plus raccourcies pour pouvoir changer rapidement d'appuis »
Renaud Longuèvre, spécialiste d'athlétisme
« En qualités athlétiques, je trouve qu'il est impressionnant, d'autant plus qu'il va encore prendre de la force, détaille Longuèvre, qui connaît le rugby pour avoir fait travailler la vitesse aux joueurs du Stade Français en 2008, sous l'ère Fabien Galthié. Il ouvre vraiment bien sa foulée alors qu'on a l'habitude des rugbymen avec des foulées plus raccourcies pour pouvoir changer rapidement d'appuis et de direction. » Samedi, pour marquer l'essai décisif face à l'Écosse (16-20), l'ailier de l'UBB n'a pas eu besoin de traverser le terrain mais son enchaînement petit coup de pied au-dessus et accélération fulgurante ont une nouvelle fois démontré qu'il pouvait vite passer d'un joueur de rugby à un athlète, tel un Sébastien Carrat moderne, top 20 français tous temps sur 60m et champion d'Europe avec le CA Brive en 1997.
« Il est très impressionnant sur une quinzaine de mètres, indique Laurent Meuwly, entraîneur de Femke Bol, la championne du monde du 400 m haies. Il a une très bonne technique en cycle avant. Quand le pied quitte le sol, il court devant son corps, pas comme on peut le voir souvent avec des joueurs qui sont penchés en avant et qui courent en cycle arrière. Il a une belle technique pour un non athlète. »
Rappelons-le, un joueur de rugby n'est pas un pur-sang lancé sur une piste en tartan avec des pointes et, comme objectif, de penser à sa technique pour aller le plus vite possible sur 100 ou 200 m. « Tu ne peux pas prendre un sprinteur à 10'' et en faire un ailier international, lance Longuèvre. Un vrai sprinteur utilise ses bras comme des balanciers. Un joueur de rugby n'est pas habitué à utiliser ses bras pour courir car les bras doivent être disponibles pour le ballon, et donc dissociés du bas alors qu'en sprint c'est l'inverse. Si on demande à (Noah) Lyles (champion du monde sur 100 et 200 m) de prendre un ballon dans les mains, ça va provoquer une asymétrie. »
Pour Bielle-Biarrey, 20 ans, ce ballon ovale ne semble pas particulièrement détériorer sa foulée. « Il ne bloque pas le ballon complètement contre lui et il se sert du ballon pour courir, remarque Meuwly. Ce n'est pas le même mouvement des bras qu'un sprinteur. »
« Quand tu le vois, tu as l'impression que quelqu'un l'a conseillé pour courir ainsi car c'est vraiment propre »
Laurent Meuwly, l'entraîneur de Femke Bol
L'action de la Namibie est d'ailleurs la meilleure pour illustrer cette foulée qui tire vers l'avant, comme on peut le voir avec des sprinteurs dans des proportions plus importantes. « Il est assez longiligne, il reste assez élancé, il n'est pas bodybuildé comme d'autres, détaille Pierre-Jean Vazel, spécialiste du sprint. Il est fluide dans ses mouvements. Il est capable d'une grande coordination, d'une capacité à changer de rythme qui est assez particulière. Il court, par exemple, un peu moins penché que Mbappé, moins en cycle arrière même si c'est difficilement comparable. »
« Il faudrait savoir pourquoi il court mieux techniquement que la moyenne », lance Meuwly. À part le fait qu'il soit né en 2003, année magique de l'athlé français (8 médailles dont 3 en or aux Mondiaux au Stade de France), Bielle-Biarrey a surtout tâté le cuir du côté de Grenoble. « Quand tu le vois, tu as l'impression que quelqu'un l'a conseillé pour courir ainsi car c'est vraiment propre, prolonge Meuwly. En sprint, tu produis ton accélération d'une position basse. Les joueurs de rugby, eux, se redressent vite pour avoir une vision du jeu. Tu dois avoir une bonne qualité de relâchement et de contraction. Lui, comme il est très relâché dans le jeu il peut mettre sa puissance au bon moment. » Et les essais qui vont avec.
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Re: Tournoi des 6 Nations 2024
RUGBY. Danty, Depoortere, Fickou, etc. Comment le XV de France peut-il se révolutionner au centre ?
https://www.lerugbynistere.fr/news/rugby-danty-depoortere-fickou-etc-comment-le-xv-de-france-peut-il-se-revolutionner-au-centre-1102241950.php
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Re: Tournoi des 6 Nations 2024
https://www.lerugbynistere.fr/news/xv-de-france-dezingue-sur-les-reseaux-on-vous-explique-pourquoi-jalibert-a-ete-loin-detre-cata-face-a-lecosse-1202241337.php
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Re: Tournoi des 6 Nations 2024
je vous l'annonce sur ce forum, on ne connait pas le rugby et on ne sait pas reconnaitre les talents :):)
la preuve
https://www.quinzemondial.com/xv-de-france/6-nations--un-bleu-parmi-les-quatre-nommes-au-titre-de-joueur-de-la-2eme-journee-795487
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Re: Tournoi des 6 Nations 2024
marchal a écrit:je vous l'annonce sur ce forum, on ne connait pas le rugby et on ne sait pas reconnaitre les talents :):)
la preuve
https://www.quinzemondial.com/xv-de-france/6-nations--un-bleu-parmi-les-quatre-nommes-au-titre-de-joueur-de-la-2eme-journee-795487
Il lui a fallu une coupe du monde, et une branlée contre les Irlandais pour commencer à se réveiller…, ébouriffant
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Re: Tournoi des 6 Nations 2024
marchal a écrit:https://www.lerugbynistere.fr/news/xv-de-france-dezingue-sur-les-reseaux-on-vous-explique-pourquoi-jalibert-a-ete-loin-detre-cata-face-a-lecosse-1202241337.php
Bordelais exilé ds le 31- J'aime l'Union à la folie
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Humeur : Si ubb gagne, joyeux
Re: Tournoi des 6 Nations 2024
Merci pour le partage !
Mon intervention ne va pas être très populaire, mais avec ce nouveau staff, je laisse le bénéfice du doute à l'EDF au moins jusqu'à mars 2025 ! On a encore le temps de retrouver notre vrai niveau, et c'est peut-être simplement une question de temps d'adaptation ! Et je vais aller plus loin : il est encore possible de gagner la CDM 2027 avec des joueurs à 50 sélections, comme le souhaite Galthié. Avec un Fickou titulaire à 100 sélections... c'est possible !
Maintenant, c'est vrai, j'aurais peut-être préféré conserver le staff en place, empêcher la petite brouille entre Ibanez et Galthié qui, je trouve, n'est pas bon signe, et changer 2-3 joueurs, notamment là où des petits jeunes très vifs émergent très clairement.
Et Fickou peut aussi faire 20 sélections de plus en finisseur comme on dit
Tomuel- J'aime l'Union passionnément
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Re: Tournoi des 6 Nations 2024
https://www.rugbyrama.fr/2024/02/13/6-nations-2024-la-tendance-du-midol-2011-les-naufrages-de-la-defaite-historique-en-italie-11758397.php
6 Nations 2024 - La tendance du Midol : 2011, les naufragés de la défaite historique en Italie
Par Marc DUZAN
Cette semaine, notre journaliste Marc Duzan se projette sur la suite du Tournoi des 6 Nations et met en garde les Tricolores : l'Italie a par le passé saccagé de multiples carrières...
Il n'y a souvent rien à gagner, dans un match contre l'Italie. On peut en revanche y perdre gros. Le 12 mars 2011, la bande à Lièvremont, tout auréolée d'un Grand Chelem dans le Tournoi précédent, affronte donc la squadra azzurra avec un statut à défendre. Cet après-midi-là, la squadra azzurra est pourtant en état de grâce et, au bout du bout, les Bleus quittent Rome avec, dans leurs bagages, une défaite historique (22-21). À ce sujet, l’ancien deuxième ligne des Bleus Jérôme Thion nous confiait récemment : "Ce fut un vrai match de merde, un match en bois comme on en connaît des dizaines dans une carrière..."
Passé la purge, Marc Lièvremont renversa la table et décida d’écarter du groupe France quelques-uns des joueurs les plus capés de l'histoire à leur poste. "Derrière ça, enchaînait Thion, j'ai pris une belle carotte. J'avais pour objectif de participer la Coupe du monde 2011 et puis boum... Plus rien... Rideau..." La carrière du grand Biarrot s'arrêterait donc brutalement à Rome. Elle ne serait pas la seule. "Il y a eu un écrémage en bonne et due forme, enchaînait-il au fil de cette même interview. J'ai fait partie de la fameuse liste des bannis avec Yannick Jauzion, Sébastien Chabal ou Gros Marco (Sylvain Marconnet)..."
Marconnnet: "On a servi d'alibi, de fusibles... "
Après cet Italie-France, Thion (54 sélections de 2003 à 2011), Jauzion (73 sélections de 2001 à 2011) et Chabal (62 sélections de 2000 à 2011) ne porteraient plus jamais le maillot de l'équipe de France. Sylvain Marconnet ? Il aurait bien l'occasion de connaître après ça une ultime Marseillaise mais avec le sélectionneur, le courant fut bel et bien rompu. Il racontait à son tour : "Marc avait décidé de nous mettre cette défaite à Rome sur le dos. On a servi d'alibi, de fusibles. A-t-on été nuls ? Je ne sais pas. Ce jour-là, j'avais Julien (Pierre) et Jérôme (Thion) au cul, en mêlée ; je n'ai pas l'impression que l'on se soit fait remuer… Je crois simplement que le sélectionneur ne comptait plus sur les anciens et ne savait pas comment nous le dire..." Dimanche, à Lille et face au propriétaire historique de la cuillère de bois, les Tricolores de Fabien Galthié n’auront pas grand-chose à gagner. Mais ils peuvent, en cas de glissade et comme les naufragés de l’hiver 2011, mettre tout un pan de leur carrière en danger…
6 Nations 2024 - La tendance du Midol : 2011, les naufragés de la défaite historique en Italie
Par Marc DUZAN
Cette semaine, notre journaliste Marc Duzan se projette sur la suite du Tournoi des 6 Nations et met en garde les Tricolores : l'Italie a par le passé saccagé de multiples carrières...
Il n'y a souvent rien à gagner, dans un match contre l'Italie. On peut en revanche y perdre gros. Le 12 mars 2011, la bande à Lièvremont, tout auréolée d'un Grand Chelem dans le Tournoi précédent, affronte donc la squadra azzurra avec un statut à défendre. Cet après-midi-là, la squadra azzurra est pourtant en état de grâce et, au bout du bout, les Bleus quittent Rome avec, dans leurs bagages, une défaite historique (22-21). À ce sujet, l’ancien deuxième ligne des Bleus Jérôme Thion nous confiait récemment : "Ce fut un vrai match de merde, un match en bois comme on en connaît des dizaines dans une carrière..."
Passé la purge, Marc Lièvremont renversa la table et décida d’écarter du groupe France quelques-uns des joueurs les plus capés de l'histoire à leur poste. "Derrière ça, enchaînait Thion, j'ai pris une belle carotte. J'avais pour objectif de participer la Coupe du monde 2011 et puis boum... Plus rien... Rideau..." La carrière du grand Biarrot s'arrêterait donc brutalement à Rome. Elle ne serait pas la seule. "Il y a eu un écrémage en bonne et due forme, enchaînait-il au fil de cette même interview. J'ai fait partie de la fameuse liste des bannis avec Yannick Jauzion, Sébastien Chabal ou Gros Marco (Sylvain Marconnet)..."
Marconnnet: "On a servi d'alibi, de fusibles... "
Après cet Italie-France, Thion (54 sélections de 2003 à 2011), Jauzion (73 sélections de 2001 à 2011) et Chabal (62 sélections de 2000 à 2011) ne porteraient plus jamais le maillot de l'équipe de France. Sylvain Marconnet ? Il aurait bien l'occasion de connaître après ça une ultime Marseillaise mais avec le sélectionneur, le courant fut bel et bien rompu. Il racontait à son tour : "Marc avait décidé de nous mettre cette défaite à Rome sur le dos. On a servi d'alibi, de fusibles. A-t-on été nuls ? Je ne sais pas. Ce jour-là, j'avais Julien (Pierre) et Jérôme (Thion) au cul, en mêlée ; je n'ai pas l'impression que l'on se soit fait remuer… Je crois simplement que le sélectionneur ne comptait plus sur les anciens et ne savait pas comment nous le dire..." Dimanche, à Lille et face au propriétaire historique de la cuillère de bois, les Tricolores de Fabien Galthié n’auront pas grand-chose à gagner. Mais ils peuvent, en cas de glissade et comme les naufragés de l’hiver 2011, mettre tout un pan de leur carrière en danger…
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