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Coupe du Monde 2023 en France
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
https://x.com/SudRadioRugby/status/1706737725464813758?s=20
Scalp- Team modo
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
Scalp a écrit:SEB34 a écrit:Scalp a écrit:Coupe du monde de rugby 2023 - Vexée par l'affront irlandais, l’Afrique du Sud a pointé trois secteurs à travailler avant le Tonga
https://www.rugbyrama.fr/2023/09/27/coupe-du-monde-de-rugby-2023-vexee-par-laffront-irlandais-lafrique-du-sud-a-pointe-trois-secteurs-a-travailler-avant-le-tonga-11479742.php
On pourrait aussi parler des 7 ballons grattés dans les rucks par les Irlandais...
ca c'est la spécialité de Marx qui est revenu à la maison.
Nienaber qualifie Marx : "c'est notre dupont à nous"... ca veut tout dire au niveau des grattages...au moins... sans compter la qualité du lancer en touche, sans compter le leadership dans la mêlée et ailleurs etc... et évidemment qu'il ne reste plus qu'un talonneur de métier... Son absence va beaucoup compter pour la suite...
C'est sûr que l'absence de Marx est une grosse perte, mais ça n'explique pas pourquoi les Boks se sont fait autant gratter et pourrir les rucks..., c'est peut-être un peu la faute des Irlandais.
C'est sur que les irlandais n'y sont pas pour rien...
mais les boks ne peuvent plus se jeter dans les rucks offensifs la tête en avant si tu vois ce que je veux dire... et ça modifie considérablement les choses...
SEB34- J'aime l'Union à la folie
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
Ouep, les Boks doivent un peu flipper de se prendre des cartons en y allant trop frontal, il y a toujours des risques..., mais sur ce match, c'est la maitrise irlandaise que je retiens, ils avaient défini une tactique pour ne pas trop subir la puissance des Boks, plaquer aux jambes, faire tomber vite pour pouvoir gratter, avec un assistant plaqueur pour éviter la continuité du jeu côté boks, et ils l'ont très bien fait.SEB34 a écrit:Scalp a écrit:SEB34 a écrit:Scalp a écrit:Coupe du monde de rugby 2023 - Vexée par l'affront irlandais, l’Afrique du Sud a pointé trois secteurs à travailler avant le Tonga
https://www.rugbyrama.fr/2023/09/27/coupe-du-monde-de-rugby-2023-vexee-par-laffront-irlandais-lafrique-du-sud-a-pointe-trois-secteurs-a-travailler-avant-le-tonga-11479742.php
On pourrait aussi parler des 7 ballons grattés dans les rucks par les Irlandais...
ca c'est la spécialité de Marx qui est revenu à la maison.
Nienaber qualifie Marx : "c'est notre dupont à nous"... ca veut tout dire au niveau des grattages...au moins... sans compter la qualité du lancer en touche, sans compter le leadership dans la mêlée et ailleurs etc... et évidemment qu'il ne reste plus qu'un talonneur de métier... Son absence va beaucoup compter pour la suite...
C'est sûr que l'absence de Marx est une grosse perte, mais ça n'explique pas pourquoi les Boks se sont fait autant gratter et pourrir les rucks..., c'est peut-être un peu la faute des Irlandais.
C'est sur que les irlandais n'y sont pas pour rien...
mais les boks ne peuvent plus se jeter dans les rucks offensifs la tête en avant si tu vois ce que je veux dire... et ça modifie considérablement les choses...
Ils sont de plus suffisamment précis pour jouer avec la règle, être borderline et que ça passe au niveau de l'arbitrage, on peut appeler ça de la triche, penser qu'il y a de la complaisance arbitrale, mais si on était irlandais, on dirait que c'est malin. En tout cas, ils savent où placer le curseur, et c'est les seuls à savoir le faire d'une manière aussi rouée et efficace, le genre de truc hyper énervant pour l'adversaire.
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Scalp- Team modo
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
Série : c'est quoi... les écrans ?
https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Serie-c-est-quoi-les-ecrans/1419474
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Scalp- Team modo
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
Scalp a écrit:Coupe du monde 2023. Voici les quarts de finale selon les parieurs, et leurs pronostics surprenants
https://www.rugbyrama.fr/2023/09/27/video-coupe-du-monde-de-rugby-2023-jai-une-confiance-totale-en-lucu-et-couilloud-xv-de-france-11478970.php
@Scalp
il y a une coquille dans ton post, tu n'as pas mis le bon lien, ça renvoie vers l'article sur lucu et couilloud
je le mets ici
https://actu.fr/sports/rugby/pro/coupe-du-monde-2023-voici-les-quarts-de-finale-selon-les-parieurs-et-leurs-pronostics-surprenants_60130568.html
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S.K.I.T.O- J'aime l'Union à la folie
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
Les Fidji qui sont vus déjà perdant face à l'Angleterre, on croit rêver...
Big'Ben- J'aime l'Union à la folie
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
Je me suis arrêté à la 11 ieme minute, les Irlandais sont au sommet de la maîtrise de la règle, et l’arbitre laisse faire. Disons que ce qu’ils font est à la limite. 2 neck roll, 2 cheap charge , 3 joueurs retenus dans les rucks, le ballon smatché de Lowe, alors certes il y 2/3 fautes sudafs, mais la balance est nettement en faveur des Irishs.Scalp a écrit:SEB34 a écrit:Scalp a écrit:SEB34 a écrit:Scalp a écrit:https://www.courrierinternational.com/article/rugby-irlande-afrique-du-sud-poeme-epique-et-spectacle-magnifique
Rugby. Irlande - Afrique du Sud, “poème épique” et “spectacle magnifique”
Le XV du Trèfle s’est imposé 13-8 face aux champions du monde en titre, les Springboks. La presse internationale revient sur un match de poule aux allures de finale avant l’heure.
Courrier international
Lors du match Irlande-Afrique du Sud, le 23 septembre au Stade de France. PHOTO ANTONIN THUILLIER / AFP
“Pour une fois, la grande fête du rugby aura répondu aux attentes. Cette affiche correspondait à une finale avant l’heure, et la vraie finale, dans cinq semaines, aura bien du mal à égaler ce que ce match a montré : une détermination à la limite de la brutalité, des sensations fortes et des frissons offensifs.”
Si le quotidien britannique The Times, qui évoque “un spectacle magnifique du début à la fin”, s’enthousiasme autant dans son compte rendu du match de la Coupe du monde de rugby opposant l’Irlande à l’Afrique du Sud, remporté samedi 23 septembre 13-8 par les Irlandais, c’est que ce combat entre les deux premières nations au classement mondial était largement attendu.
Et effectivement, “les 40 premières minutes ont de loin été les meilleures de cette Coupe du monde. La férocité de la défense de chaque équipe était à peine croyable, tout comme la vitesse et la précision des lignes jouant sous une pression immense”, assure le quotidien sud-africain The Daily Maverick, qui salue un match de “très grande qualité”.
“Plus proche du combat de rue”
La bataille s’annonçait surtout physique : les Springboks, champions du monde en titre, avaient placé sept avants sur le banc des remplaçants, le genre de feuille de match destinée à faire savoir aux Irlandais “leur intention de grosso modo les enterrer sous la pelouse du Stade de France”, relate News 24.
Selon Rito Hlungwani, un entraîneur cité par le média sud-africain, l’objectif de départ des Springboks était clair : “Après la première mi-temps, les Irlandais ne devaient plus jamais avoir envie de jouer au rugby.”
“L’équipe la plus costaude du rugby mondial voulait montrer que la taille, ça compte”, renchérit The Irish Independent. Un avis partagé par le quotidien britannique The Guardian :
“Contre les Boks, le porteur du ballon a à peine le temps de prendre une demi-respiration que le plaqueur se jette déjà sur lui. Fermez les yeux une seconde et vous vous réveillerez quelques jours plus tard avec à votre chevet un médecin qui, si tout va bien, vous déclarera apte à rejouer au printemps.”
Sauf que le plan sud-africain n’a pas tout à fait fonctionné. Le combat a donné lieu à une défense rugueuse et agressive des Irlandais qui ont résisté à la puissance physique sud-africaine. “L’immense défense de l’Irlande et sa magie noire ont arrêté les Boks”, commente The Daily Maverick.
Pour The Guardian, le match, serré, a surtout opposé “les combinaisons offensives complexes et extrêmement bien ficelées de l’Irlande à la folle défense blitz de l’Afrique du Sud.”
Pour The Irish Examiner, qui regrette un spectacle violent, “plus proche du combat de rue que d’un match de rugby”, la victoire est pourtant moins liée au talent du XV du Trèfle qu’aux points perdus au pied, 11 au total, par l’Afrique du Sud :
“Malgré leur bravoure et leur agressivité, les Irlandais peuvent remercier leurs adversaires, qui ont passé une sale soirée devant les poteaux.”
Un constat partagé par l’ensemble de la presse sportive anglo-saxonne, qui s’interroge sur le choix d’un nouveau buteur sud-africain pour le reste de la compétition, notamment pour le quart de finale qui pourrait les opposer à la France le 15 octobre. Si les Bleus finissent bien premiers de leur poule, l’Irlande sera, elle, probablement opposée à la Nouvelle-Zélande, sauf exploit de l’Italie dans la poule A.
Le XV du Trèfle devrait pour ses prochains matchs pouvoir continuer à compter sur ses hordes de supporters chantants, qui font l’objet de plusieurs articles dans la presse irlandaise. The Irish Times rapporte ainsi les paroles du capitaine irlandais, Johnny Sexton, impressionné par la foule verte présente dans les rues parisiennes, et qui était estimée à plus de 24 000 personnes au Stade de France : “Je n’avais jamais, jamais vu une telle foule.”
Selon The Irish Independent, ces supporters irlandais ont vécu une “nuit magique”. Et la rencontre entre les Springboks et le XV du Trèfle, “ce poème épique, ce combat sauvage, hypnotique et captivant, a donné lieu à une victoire historique”, qui a confirmé de manière éclatante les prétentions irlandaises en Coupe du monde.
Emmanuelle Bour
Citation article :
"Cette affiche correspondait à une finale avant l’heure, et la vraie finale, dans cinq semaines, aura bien du mal à égaler ce que ce match a montré : une détermination à la limite de la brutalité, des sensations fortes et des frissons offensifs.”
Mouais Bof bof... a vrai dire je m'attendais à pire dans la démonstration de force.
et c'est ce qui m'intéresse beaucoup aujourd'hui....
Les boks n'ont pas joué avec leur détermination habituelle de faire mal malgré le banc 7/1.
A vrai dire je ne sais pas vraiment pourquoi, même si je commence à avoir une idée.
Quelques questions que je me pose et que j'ai tenté d'aborder plus haut :
Voulaient ils vraiment gagner ce match ?
Est ce qu'ils ont pris conscience que casser des bonhommes n'était plus suffisant pour envisager leur Rugby et la victoire dans cette coupe (arbitrage) ?
Est ce que leur volonté d'ouverture du jeu vient plus focaliser les joueurs que le combat de rue ?
Est ce que l'age moyen des springboks de devant à entamer leur conviction profonde ?
Est ce que cette équipe est capable de se sublimer ?
j'en ai d'autres mais j'imagine qu'il faut commencer par répondre à celles là...
Mon ressenti, c'est que les Boks étaient très déterminés, on l'a vu dès l'entame, ils voulaient rouler sur les Irlandais, ils étaient confiants dans leur puissance, et de fait ils étaient supérieurs à ce niveau aux Irlandais, simplement, ils n'ont pas pu faire ce qu'ils voulaient, ils ont rencontré une grosse résistance dans les rucks, ils ont globalement perdu la guerre des rucks sur le match, leur défense n'a pas pu être aussi efficace qu'habituellement, l'animation offensive des Irlandais les a perturbés, ils ont pris plus de turnover que les Bocks, leurs lancements de jeu n'ont pas été opérants.
Il y a eu plusieurs signes d'énervement, comme celui de Willemse, qui montrait bien leur frustration à ne pas autant dominer qu'ils auraient pu, ou qu'ils le pensaient, même avec leur banc 7/1...
Pour te répondre plus directement, je crois que les Boks voulaient vraiment gagner ce match, que globalement, ça a été très brutal, mais les Boks n'ont pas pu concrétiser leur supériorité physique, contré par l'intelligence tactique des Irlandais qui se sont aussi impliqué avec une totale abnégation et il fallait au moins ça. Malgré tout, les Boks auraient pu gagner ce match, sans leur faillite au pied, et l'arbitrage a été plutôt favorable aux Irlandais.
Ce que je retiens de ce match, c'est que c'est l'équipe la plus intelligente tactiquement qui a gagné, mais que même avec moins de maitrise, les Boks pouvaient largement emporter la victoire. Si les Sud-Africains avaient le même niveau d'intelligence tactique (sur ce match les Irlandais avait un plan pour conter les boks dans les Rucks et perturber leur défense) que les Irlandais et la même précision chirurgicale dans sa mise en application, aucunes équipes ne leur résisterait plus d'une mi-temps, ils seraient carrément injouables.
OK, En gros tu dis, si j'ai bien compris, qu'ils se sont fait prendre à leur propre jeu et ils n'ont pas su réagir tactiquement, individuellement et collectivement ?
Si c'est ça je suis assez d'accord.
Se pose donc donc la question de leur détermination (je suis toujours pas convaincu à 100%) de leur capacité d'adaptation et donc de leur sublimation (élever le niveau de jeu par rapport à la consigne tactique)
Pour moi, c'est très clairement leur talon d'Achille... (remise en question, adaptation, sublimation).
Donc à mon avis, ce 1/4, on le gagnera parcequ'il me semble que l'on est capables de s'adapter et de se sublimer comme les irlandais mais différemment. je pourrais donner des exemples mais vous me comprendrez.
On pourra revenir sur la compo idéale mais elle est pas loin du match de 2022.
sauf que Ntamak et Marx ne seront pas sur la feuille de match ça c'est sur.
et que nos incertitudes à ce jour tournent autour de Dupont et Willemse.
Je mets de côté l'arbitrage pour l'instant, pour rappel Wayne Barnes était l'arbitre en 2022.
Les Irlandais avaient un plan tactique pour contrer les Bocks, je n'en ai pas eu l'impression chez les Bocks envers les Irlandais, à part balancer parfois du jeu, mais pas spécialement à bon escient, ils pensaient surtout à imposer leur jeu.
Une petite vidéo qui pointe l'arbitrage, je te laisse juger
densnewzealand- J'aime l'Union à la folie
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
S.K.I.T.O.c.m.f a écrit:Scalp a écrit:Coupe du monde 2023. Voici les quarts de finale selon les parieurs, et leurs pronostics surprenants
https://www.rugbyrama.fr/2023/09/27/video-coupe-du-monde-de-rugby-2023-jai-une-confiance-totale-en-lucu-et-couilloud-xv-de-france-11478970.php
@Scalp
il y a une coquille dans ton post, tu n'as pas mis le bon lien, ça renvoie vers l'article sur lucu et couilloud
je le mets ici
https://actu.fr/sports/rugby/pro/coupe-du-monde-2023-voici-les-quarts-de-finale-selon-les-parieurs-et-leurs-pronostics-surprenants_60130568.html
Merci
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
densnewzealand a écrit:Je me suis arrêté à la 11 ieme minute, les Irlandais sont au sommet de la maîtrise de la règle, et l’arbitre laisse faire. Disons que ce qu’ils font est à la limite. 2 neck roll, 2 cheap charge , 3 joueurs retenus dans les rucks, le ballon smatché de Lowe, alors certes il y 2/3 fautes sudafs, mais la balance est nettement en faveur des Irishs.Scalp a écrit:SEB34 a écrit:Scalp a écrit:SEB34 a écrit:Scalp a écrit:https://www.courrierinternational.com/article/rugby-irlande-afrique-du-sud-poeme-epique-et-spectacle-magnifique
Rugby. Irlande - Afrique du Sud, “poème épique” et “spectacle magnifique”
Le XV du Trèfle s’est imposé 13-8 face aux champions du monde en titre, les Springboks. La presse internationale revient sur un match de poule aux allures de finale avant l’heure.
Courrier international
Lors du match Irlande-Afrique du Sud, le 23 septembre au Stade de France. PHOTO ANTONIN THUILLIER / AFP
“Pour une fois, la grande fête du rugby aura répondu aux attentes. Cette affiche correspondait à une finale avant l’heure, et la vraie finale, dans cinq semaines, aura bien du mal à égaler ce que ce match a montré : une détermination à la limite de la brutalité, des sensations fortes et des frissons offensifs.”
Si le quotidien britannique The Times, qui évoque “un spectacle magnifique du début à la fin”, s’enthousiasme autant dans son compte rendu du match de la Coupe du monde de rugby opposant l’Irlande à l’Afrique du Sud, remporté samedi 23 septembre 13-8 par les Irlandais, c’est que ce combat entre les deux premières nations au classement mondial était largement attendu.
Et effectivement, “les 40 premières minutes ont de loin été les meilleures de cette Coupe du monde. La férocité de la défense de chaque équipe était à peine croyable, tout comme la vitesse et la précision des lignes jouant sous une pression immense”, assure le quotidien sud-africain The Daily Maverick, qui salue un match de “très grande qualité”.
“Plus proche du combat de rue”
La bataille s’annonçait surtout physique : les Springboks, champions du monde en titre, avaient placé sept avants sur le banc des remplaçants, le genre de feuille de match destinée à faire savoir aux Irlandais “leur intention de grosso modo les enterrer sous la pelouse du Stade de France”, relate News 24.
Selon Rito Hlungwani, un entraîneur cité par le média sud-africain, l’objectif de départ des Springboks était clair : “Après la première mi-temps, les Irlandais ne devaient plus jamais avoir envie de jouer au rugby.”
“L’équipe la plus costaude du rugby mondial voulait montrer que la taille, ça compte”, renchérit The Irish Independent. Un avis partagé par le quotidien britannique The Guardian :
“Contre les Boks, le porteur du ballon a à peine le temps de prendre une demi-respiration que le plaqueur se jette déjà sur lui. Fermez les yeux une seconde et vous vous réveillerez quelques jours plus tard avec à votre chevet un médecin qui, si tout va bien, vous déclarera apte à rejouer au printemps.”
Sauf que le plan sud-africain n’a pas tout à fait fonctionné. Le combat a donné lieu à une défense rugueuse et agressive des Irlandais qui ont résisté à la puissance physique sud-africaine. “L’immense défense de l’Irlande et sa magie noire ont arrêté les Boks”, commente The Daily Maverick.
Pour The Guardian, le match, serré, a surtout opposé “les combinaisons offensives complexes et extrêmement bien ficelées de l’Irlande à la folle défense blitz de l’Afrique du Sud.”
Pour The Irish Examiner, qui regrette un spectacle violent, “plus proche du combat de rue que d’un match de rugby”, la victoire est pourtant moins liée au talent du XV du Trèfle qu’aux points perdus au pied, 11 au total, par l’Afrique du Sud :
“Malgré leur bravoure et leur agressivité, les Irlandais peuvent remercier leurs adversaires, qui ont passé une sale soirée devant les poteaux.”
Un constat partagé par l’ensemble de la presse sportive anglo-saxonne, qui s’interroge sur le choix d’un nouveau buteur sud-africain pour le reste de la compétition, notamment pour le quart de finale qui pourrait les opposer à la France le 15 octobre. Si les Bleus finissent bien premiers de leur poule, l’Irlande sera, elle, probablement opposée à la Nouvelle-Zélande, sauf exploit de l’Italie dans la poule A.
Le XV du Trèfle devrait pour ses prochains matchs pouvoir continuer à compter sur ses hordes de supporters chantants, qui font l’objet de plusieurs articles dans la presse irlandaise. The Irish Times rapporte ainsi les paroles du capitaine irlandais, Johnny Sexton, impressionné par la foule verte présente dans les rues parisiennes, et qui était estimée à plus de 24 000 personnes au Stade de France : “Je n’avais jamais, jamais vu une telle foule.”
Selon The Irish Independent, ces supporters irlandais ont vécu une “nuit magique”. Et la rencontre entre les Springboks et le XV du Trèfle, “ce poème épique, ce combat sauvage, hypnotique et captivant, a donné lieu à une victoire historique”, qui a confirmé de manière éclatante les prétentions irlandaises en Coupe du monde.
Emmanuelle Bour
Citation article :
"Cette affiche correspondait à une finale avant l’heure, et la vraie finale, dans cinq semaines, aura bien du mal à égaler ce que ce match a montré : une détermination à la limite de la brutalité, des sensations fortes et des frissons offensifs.”
Mouais Bof bof... a vrai dire je m'attendais à pire dans la démonstration de force.
et c'est ce qui m'intéresse beaucoup aujourd'hui....
Les boks n'ont pas joué avec leur détermination habituelle de faire mal malgré le banc 7/1.
A vrai dire je ne sais pas vraiment pourquoi, même si je commence à avoir une idée.
Quelques questions que je me pose et que j'ai tenté d'aborder plus haut :
Voulaient ils vraiment gagner ce match ?
Est ce qu'ils ont pris conscience que casser des bonhommes n'était plus suffisant pour envisager leur Rugby et la victoire dans cette coupe (arbitrage) ?
Est ce que leur volonté d'ouverture du jeu vient plus focaliser les joueurs que le combat de rue ?
Est ce que l'age moyen des springboks de devant à entamer leur conviction profonde ?
Est ce que cette équipe est capable de se sublimer ?
j'en ai d'autres mais j'imagine qu'il faut commencer par répondre à celles là...
Mon ressenti, c'est que les Boks étaient très déterminés, on l'a vu dès l'entame, ils voulaient rouler sur les Irlandais, ils étaient confiants dans leur puissance, et de fait ils étaient supérieurs à ce niveau aux Irlandais, simplement, ils n'ont pas pu faire ce qu'ils voulaient, ils ont rencontré une grosse résistance dans les rucks, ils ont globalement perdu la guerre des rucks sur le match, leur défense n'a pas pu être aussi efficace qu'habituellement, l'animation offensive des Irlandais les a perturbés, ils ont pris plus de turnover que les Bocks, leurs lancements de jeu n'ont pas été opérants.
Il y a eu plusieurs signes d'énervement, comme celui de Willemse, qui montrait bien leur frustration à ne pas autant dominer qu'ils auraient pu, ou qu'ils le pensaient, même avec leur banc 7/1...
Pour te répondre plus directement, je crois que les Boks voulaient vraiment gagner ce match, que globalement, ça a été très brutal, mais les Boks n'ont pas pu concrétiser leur supériorité physique, contré par l'intelligence tactique des Irlandais qui se sont aussi impliqué avec une totale abnégation et il fallait au moins ça. Malgré tout, les Boks auraient pu gagner ce match, sans leur faillite au pied, et l'arbitrage a été plutôt favorable aux Irlandais.
Ce que je retiens de ce match, c'est que c'est l'équipe la plus intelligente tactiquement qui a gagné, mais que même avec moins de maitrise, les Boks pouvaient largement emporter la victoire. Si les Sud-Africains avaient le même niveau d'intelligence tactique (sur ce match les Irlandais avait un plan pour conter les boks dans les Rucks et perturber leur défense) que les Irlandais et la même précision chirurgicale dans sa mise en application, aucunes équipes ne leur résisterait plus d'une mi-temps, ils seraient carrément injouables.
OK, En gros tu dis, si j'ai bien compris, qu'ils se sont fait prendre à leur propre jeu et ils n'ont pas su réagir tactiquement, individuellement et collectivement ?
Si c'est ça je suis assez d'accord.
Se pose donc donc la question de leur détermination (je suis toujours pas convaincu à 100%) de leur capacité d'adaptation et donc de leur sublimation (élever le niveau de jeu par rapport à la consigne tactique)
Pour moi, c'est très clairement leur talon d'Achille... (remise en question, adaptation, sublimation).
Donc à mon avis, ce 1/4, on le gagnera parcequ'il me semble que l'on est capables de s'adapter et de se sublimer comme les irlandais mais différemment. je pourrais donner des exemples mais vous me comprendrez.
On pourra revenir sur la compo idéale mais elle est pas loin du match de 2022.
sauf que Ntamak et Marx ne seront pas sur la feuille de match ça c'est sur.
et que nos incertitudes à ce jour tournent autour de Dupont et Willemse.
Je mets de côté l'arbitrage pour l'instant, pour rappel Wayne Barnes était l'arbitre en 2022.
Les Irlandais avaient un plan tactique pour contrer les Bocks, je n'en ai pas eu l'impression chez les Bocks envers les Irlandais, à part balancer parfois du jeu, mais pas spécialement à bon escient, ils pensaient surtout à imposer leur jeu.
Une petite vidéo qui pointe l'arbitrage, je te laisse juger
Se sont les spécialistes dans le domaine
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Scalp- Team modo
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
Scalp a écrit:Ouep, les Boks doivent un peu flipper de se prendre des cartons en y allant trop frontal, il y a toujours des risques..., mais sur ce match, c'est la maitrise irlandaise que je retiens, ils avaient défini une tactique pour ne pas trop subir la puissance des Boks, plaquer aux jambes, faire tomber vite pour pouvoir gratter, avec un assistant plaqueur pour éviter la continuité du jeu côté boks, et ils l'ont très bien fait.SEB34 a écrit:Scalp a écrit:SEB34 a écrit:Scalp a écrit:Coupe du monde de rugby 2023 - Vexée par l'affront irlandais, l’Afrique du Sud a pointé trois secteurs à travailler avant le Tonga
https://www.rugbyrama.fr/2023/09/27/coupe-du-monde-de-rugby-2023-vexee-par-laffront-irlandais-lafrique-du-sud-a-pointe-trois-secteurs-a-travailler-avant-le-tonga-11479742.php
On pourrait aussi parler des 7 ballons grattés dans les rucks par les Irlandais...
ca c'est la spécialité de Marx qui est revenu à la maison.
Nienaber qualifie Marx : "c'est notre dupont à nous"... ca veut tout dire au niveau des grattages...au moins... sans compter la qualité du lancer en touche, sans compter le leadership dans la mêlée et ailleurs etc... et évidemment qu'il ne reste plus qu'un talonneur de métier... Son absence va beaucoup compter pour la suite...
C'est sûr que l'absence de Marx est une grosse perte, mais ça n'explique pas pourquoi les Boks se sont fait autant gratter et pourrir les rucks..., c'est peut-être un peu la faute des Irlandais.
C'est sur que les irlandais n'y sont pas pour rien...
mais les boks ne peuvent plus se jeter dans les rucks offensifs la tête en avant si tu vois ce que je veux dire... et ça modifie considérablement les choses...
Ils sont de plus suffisamment précis pour jouer avec la règle, être borderline et que ça passe au niveau de l'arbitrage, on peut appeler ça de la triche, penser qu'il y a de la complaisance arbitrale, mais si on était irlandais, on dirait que c'est malin. En tout cas, ils savent où placer le curseur, et c'est les seuls à savoir le faire d'une manière aussi rouée et efficace, le genre de truc hyper énervant pour l'adversaire.
Je suis d'accord que les irlandais ont fait déjouer les boks en jouant avec la limite des règles et qu'ils ont été malins et pour le moins énervants...
je reste focus pour l"instant sur l'analyse de l'afrique du sud :
Effectivement, les boks ont peur de se faire sanctionner notamment dans les rucks mais pas que là.
Sanction = carton ou pénalités et ils savent que face aux top 3 qui ont des buteurs et des tactiques bien plus abouties, c'est muerto.
Donc à mon avis, ils jouent avec le frein à main... et ils n'ont pas encore réussi comme les français à adapter leur jeu aux règles (on est en dessous des irlandais, ok avec ça).
SEB34- J'aime l'Union à la folie
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
SEB34 a écrit:Scalp a écrit:Ouep, les Boks doivent un peu flipper de se prendre des cartons en y allant trop frontal, il y a toujours des risques..., mais sur ce match, c'est la maitrise irlandaise que je retiens, ils avaient défini une tactique pour ne pas trop subir la puissance des Boks, plaquer aux jambes, faire tomber vite pour pouvoir gratter, avec un assistant plaqueur pour éviter la continuité du jeu côté boks, et ils l'ont très bien fait.SEB34 a écrit:Scalp a écrit:SEB34 a écrit:Scalp a écrit:Coupe du monde de rugby 2023 - Vexée par l'affront irlandais, l’Afrique du Sud a pointé trois secteurs à travailler avant le Tonga
https://www.rugbyrama.fr/2023/09/27/coupe-du-monde-de-rugby-2023-vexee-par-laffront-irlandais-lafrique-du-sud-a-pointe-trois-secteurs-a-travailler-avant-le-tonga-11479742.php
On pourrait aussi parler des 7 ballons grattés dans les rucks par les Irlandais...
ca c'est la spécialité de Marx qui est revenu à la maison.
Nienaber qualifie Marx : "c'est notre dupont à nous"... ca veut tout dire au niveau des grattages...au moins... sans compter la qualité du lancer en touche, sans compter le leadership dans la mêlée et ailleurs etc... et évidemment qu'il ne reste plus qu'un talonneur de métier... Son absence va beaucoup compter pour la suite...
C'est sûr que l'absence de Marx est une grosse perte, mais ça n'explique pas pourquoi les Boks se sont fait autant gratter et pourrir les rucks..., c'est peut-être un peu la faute des Irlandais.
C'est sur que les irlandais n'y sont pas pour rien...
mais les boks ne peuvent plus se jeter dans les rucks offensifs la tête en avant si tu vois ce que je veux dire... et ça modifie considérablement les choses...
Ils sont de plus suffisamment précis pour jouer avec la règle, être borderline et que ça passe au niveau de l'arbitrage, on peut appeler ça de la triche, penser qu'il y a de la complaisance arbitrale, mais si on était irlandais, on dirait que c'est malin. En tout cas, ils savent où placer le curseur, et c'est les seuls à savoir le faire d'une manière aussi rouée et efficace, le genre de truc hyper énervant pour l'adversaire.
Je suis d'accord que les irlandais ont fait déjouer les boks en jouant avec la limite des règles et qu'ils ont été malins et pour le moins énervants...
je reste focus pour l"instant sur l'analyse de l'afrique du sud :
Effectivement, les boks ont peur de se faire sanctionner notamment dans les rucks mais pas que là.
Sanction = carton ou pénalités et ils savent que face aux top 3 qui ont des buteurs et des tactiques bien plus abouties, c'est muerto.
Donc à mon avis, ils jouent avec le frein à main... et ils n'ont pas encore réussi comme les français à adapter leur jeu aux règles (on est en dessous des irlandais, ok avec ça).
Je ne dirais pas que les Boks jouent avec le frein à main quand même. Quant aux Irlandais, ils nous sont supérieurs dans l'organisation, la précision de leur jeu, ce n'est pas facile de dérégler cette machine...
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
Scalp a écrit:SEB34 a écrit:Scalp a écrit:Ouep, les Boks doivent un peu flipper de se prendre des cartons en y allant trop frontal, il y a toujours des risques..., mais sur ce match, c'est la maitrise irlandaise que je retiens, ils avaient défini une tactique pour ne pas trop subir la puissance des Boks, plaquer aux jambes, faire tomber vite pour pouvoir gratter, avec un assistant plaqueur pour éviter la continuité du jeu côté boks, et ils l'ont très bien fait.SEB34 a écrit:Scalp a écrit:SEB34 a écrit:Scalp a écrit:Coupe du monde de rugby 2023 - Vexée par l'affront irlandais, l’Afrique du Sud a pointé trois secteurs à travailler avant le Tonga
https://www.rugbyrama.fr/2023/09/27/coupe-du-monde-de-rugby-2023-vexee-par-laffront-irlandais-lafrique-du-sud-a-pointe-trois-secteurs-a-travailler-avant-le-tonga-11479742.php
On pourrait aussi parler des 7 ballons grattés dans les rucks par les Irlandais...
ca c'est la spécialité de Marx qui est revenu à la maison.
Nienaber qualifie Marx : "c'est notre dupont à nous"... ca veut tout dire au niveau des grattages...au moins... sans compter la qualité du lancer en touche, sans compter le leadership dans la mêlée et ailleurs etc... et évidemment qu'il ne reste plus qu'un talonneur de métier... Son absence va beaucoup compter pour la suite...
C'est sûr que l'absence de Marx est une grosse perte, mais ça n'explique pas pourquoi les Boks se sont fait autant gratter et pourrir les rucks..., c'est peut-être un peu la faute des Irlandais.
C'est sur que les irlandais n'y sont pas pour rien...
mais les boks ne peuvent plus se jeter dans les rucks offensifs la tête en avant si tu vois ce que je veux dire... et ça modifie considérablement les choses...
Ils sont de plus suffisamment précis pour jouer avec la règle, être borderline et que ça passe au niveau de l'arbitrage, on peut appeler ça de la triche, penser qu'il y a de la complaisance arbitrale, mais si on était irlandais, on dirait que c'est malin. En tout cas, ils savent où placer le curseur, et c'est les seuls à savoir le faire d'une manière aussi rouée et efficace, le genre de truc hyper énervant pour l'adversaire.
Je suis d'accord que les irlandais ont fait déjouer les boks en jouant avec la limite des règles et qu'ils ont été malins et pour le moins énervants...
je reste focus pour l"instant sur l'analyse de l'afrique du sud :
Effectivement, les boks ont peur de se faire sanctionner notamment dans les rucks mais pas que là.
Sanction = carton ou pénalités et ils savent que face aux top 3 qui ont des buteurs et des tactiques bien plus abouties, c'est muerto.
Donc à mon avis, ils jouent avec le frein à main... et ils n'ont pas encore réussi comme les français à adapter leur jeu aux règles (on est en dessous des irlandais, ok avec ça).
Je ne dirais pas que les Boks jouent avec le frein à main quand même. Quant aux Irlandais, ils nous sont supérieurs dans l'organisation, la précision de leur jeu, ce n'est pas facile de dérégler cette machine...
C'était pour imager le fait qu'ils sont obligés de calmer leur génétique... je suppose que t'es d'accord sur le fait que l'on va rencontrer les sudaff en 1/4 pas les irlandais ?
Et comme nous n'avons pas les mêmes qualités que les irlandais, il va falloir en trouver d'autres pour gagner ?
Donc mon point de départ, c'est de savoir quels sont les points faibles des sudaffs, pas de savoir si les irlandais sont plus intelligents que nous... je parle au rugby bien évidemment
Tu crois pas ?
SEB34- J'aime l'Union à la folie
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
SEB34 a écrit:Scalp a écrit:SEB34 a écrit:Scalp a écrit:Ouep, les Boks doivent un peu flipper de se prendre des cartons en y allant trop frontal, il y a toujours des risques..., mais sur ce match, c'est la maitrise irlandaise que je retiens, ils avaient défini une tactique pour ne pas trop subir la puissance des Boks, plaquer aux jambes, faire tomber vite pour pouvoir gratter, avec un assistant plaqueur pour éviter la continuité du jeu côté boks, et ils l'ont très bien fait.SEB34 a écrit:Scalp a écrit:SEB34 a écrit:Scalp a écrit:Coupe du monde de rugby 2023 - Vexée par l'affront irlandais, l’Afrique du Sud a pointé trois secteurs à travailler avant le Tonga
https://www.rugbyrama.fr/2023/09/27/coupe-du-monde-de-rugby-2023-vexee-par-laffront-irlandais-lafrique-du-sud-a-pointe-trois-secteurs-a-travailler-avant-le-tonga-11479742.php
On pourrait aussi parler des 7 ballons grattés dans les rucks par les Irlandais...
ca c'est la spécialité de Marx qui est revenu à la maison.
Nienaber qualifie Marx : "c'est notre dupont à nous"... ca veut tout dire au niveau des grattages...au moins... sans compter la qualité du lancer en touche, sans compter le leadership dans la mêlée et ailleurs etc... et évidemment qu'il ne reste plus qu'un talonneur de métier... Son absence va beaucoup compter pour la suite...
C'est sûr que l'absence de Marx est une grosse perte, mais ça n'explique pas pourquoi les Boks se sont fait autant gratter et pourrir les rucks..., c'est peut-être un peu la faute des Irlandais.
C'est sur que les irlandais n'y sont pas pour rien...
mais les boks ne peuvent plus se jeter dans les rucks offensifs la tête en avant si tu vois ce que je veux dire... et ça modifie considérablement les choses...
Ils sont de plus suffisamment précis pour jouer avec la règle, être borderline et que ça passe au niveau de l'arbitrage, on peut appeler ça de la triche, penser qu'il y a de la complaisance arbitrale, mais si on était irlandais, on dirait que c'est malin. En tout cas, ils savent où placer le curseur, et c'est les seuls à savoir le faire d'une manière aussi rouée et efficace, le genre de truc hyper énervant pour l'adversaire.
Je suis d'accord que les irlandais ont fait déjouer les boks en jouant avec la limite des règles et qu'ils ont été malins et pour le moins énervants...
je reste focus pour l"instant sur l'analyse de l'afrique du sud :
Effectivement, les boks ont peur de se faire sanctionner notamment dans les rucks mais pas que là.
Sanction = carton ou pénalités et ils savent que face aux top 3 qui ont des buteurs et des tactiques bien plus abouties, c'est muerto.
Donc à mon avis, ils jouent avec le frein à main... et ils n'ont pas encore réussi comme les français à adapter leur jeu aux règles (on est en dessous des irlandais, ok avec ça).
Je ne dirais pas que les Boks jouent avec le frein à main quand même. Quant aux Irlandais, ils nous sont supérieurs dans l'organisation, la précision de leur jeu, ce n'est pas facile de dérégler cette machine...
C'était pour imager le fait qu'ils sont obligés de calmer leur génétique... je suppose que t'es d'accord sur le fait que l'on va rencontrer les sudaff en 1/4 pas les irlandais ?
Et comme nous n'avons pas les mêmes qualités que les irlandais, il va falloir en trouver d'autres pour gagner ?
Donc mon point de départ, c'est de savoir quels sont les points faibles des sudaffs, pas de savoir si les irlandais sont plus intelligents que nous... je parle au rugby bien évidemment
Tu crois pas ?
En effet, on ne rencontrera les Irlandais qu’en finale
Nadolo avait esquissé une piste, user du jeu au pied, comme on l’a fait avec les Blacks, qu’on la joue tactique, dans un secteur qui n’est pas leur force, je crois qu’on n’a pas trop le choix…
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Scalp- Team modo
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
Scalp a écrit:SEB34 a écrit:Scalp a écrit:SEB34 a écrit:Scalp a écrit:Ouep, les Boks doivent un peu flipper de se prendre des cartons en y allant trop frontal, il y a toujours des risques..., mais sur ce match, c'est la maitrise irlandaise que je retiens, ils avaient défini une tactique pour ne pas trop subir la puissance des Boks, plaquer aux jambes, faire tomber vite pour pouvoir gratter, avec un assistant plaqueur pour éviter la continuité du jeu côté boks, et ils l'ont très bien fait.SEB34 a écrit:Scalp a écrit:SEB34 a écrit:Scalp a écrit:Coupe du monde de rugby 2023 - Vexée par l'affront irlandais, l’Afrique du Sud a pointé trois secteurs à travailler avant le Tonga
https://www.rugbyrama.fr/2023/09/27/coupe-du-monde-de-rugby-2023-vexee-par-laffront-irlandais-lafrique-du-sud-a-pointe-trois-secteurs-a-travailler-avant-le-tonga-11479742.php
On pourrait aussi parler des 7 ballons grattés dans les rucks par les Irlandais...
ca c'est la spécialité de Marx qui est revenu à la maison.
Nienaber qualifie Marx : "c'est notre dupont à nous"... ca veut tout dire au niveau des grattages...au moins... sans compter la qualité du lancer en touche, sans compter le leadership dans la mêlée et ailleurs etc... et évidemment qu'il ne reste plus qu'un talonneur de métier... Son absence va beaucoup compter pour la suite...
C'est sûr que l'absence de Marx est une grosse perte, mais ça n'explique pas pourquoi les Boks se sont fait autant gratter et pourrir les rucks..., c'est peut-être un peu la faute des Irlandais.
C'est sur que les irlandais n'y sont pas pour rien...
mais les boks ne peuvent plus se jeter dans les rucks offensifs la tête en avant si tu vois ce que je veux dire... et ça modifie considérablement les choses...
Ils sont de plus suffisamment précis pour jouer avec la règle, être borderline et que ça passe au niveau de l'arbitrage, on peut appeler ça de la triche, penser qu'il y a de la complaisance arbitrale, mais si on était irlandais, on dirait que c'est malin. En tout cas, ils savent où placer le curseur, et c'est les seuls à savoir le faire d'une manière aussi rouée et efficace, le genre de truc hyper énervant pour l'adversaire.
Je suis d'accord que les irlandais ont fait déjouer les boks en jouant avec la limite des règles et qu'ils ont été malins et pour le moins énervants...
je reste focus pour l"instant sur l'analyse de l'afrique du sud :
Effectivement, les boks ont peur de se faire sanctionner notamment dans les rucks mais pas que là.
Sanction = carton ou pénalités et ils savent que face aux top 3 qui ont des buteurs et des tactiques bien plus abouties, c'est muerto.
Donc à mon avis, ils jouent avec le frein à main... et ils n'ont pas encore réussi comme les français à adapter leur jeu aux règles (on est en dessous des irlandais, ok avec ça).
Je ne dirais pas que les Boks jouent avec le frein à main quand même. Quant aux Irlandais, ils nous sont supérieurs dans l'organisation, la précision de leur jeu, ce n'est pas facile de dérégler cette machine...
C'était pour imager le fait qu'ils sont obligés de calmer leur génétique... je suppose que t'es d'accord sur le fait que l'on va rencontrer les sudaff en 1/4 pas les irlandais ?
Et comme nous n'avons pas les mêmes qualités que les irlandais, il va falloir en trouver d'autres pour gagner ?
Donc mon point de départ, c'est de savoir quels sont les points faibles des sudaffs, pas de savoir si les irlandais sont plus intelligents que nous... je parle au rugby bien évidemment
Tu crois pas ?
En effet, on ne rencontrera les Irlandais qu’en finale
Nadolo avait esquissé une piste, user du jeu au pied, comme on l’a fait avec les Blacks, qu’on la joue tactique, dans un secteur qui n’est pas leur force, je crois qu’on n’a pas trop le choix…
Nadolo a raison, on jouera avec nos qualités... Mais y a pas que le pied... avant de parler tactique, il faut, à mon sens, analyser les qualités des joueurs de part et d'autre pour voir ou on en est et aussi le collectif. Concernant l'arbitrage, j'ai déjà presque donné mon avis. A savoir que si les Boks jouent au combat de rue, l'arbitrage sera en notre faveur et nous aurons des pénalités et ça les boks le savent d'autant plus avec la métronomie de Ramos... qui est la meilleure du monde aujourd'hui... sans prétention bien évidemment...
SEB34- J'aime l'Union à la folie
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
Raynal n'ira pas faire de safari en Nanibie, à qui il a distribué les biscottes, ce qui a fait l'affaire d'un petit Urugay soutenu par ce brave Magne à qui on devrait donner le sifflet de l'homme du milieu
A part en mêlée et sur groupés pauvre jeu des sud américains, incapable à 15 contre 13 de faire bonnes passe.
A part en mêlée et sur groupés pauvre jeu des sud américains, incapable à 15 contre 13 de faire bonnes passe.
léopold- J'aime l'Union à la folie
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
léopold a écrit:Raynal n'ira pas faire de safari en Nanibie, à qui il a distribué les biscottes, ce qui a fait l'affaire d'un petit Urugay soutenu par ce brave Magne à qui on devrait donner le sifflet de l'homme du milieu
A part en mêlée et sur groupés pauvre jeu des sud américains, incapable à 15 contre 13 de faire bonnes passe.
ouais mais quand tu compares le score de la France B contre l'Uruguay et le score de la france A face à la namibie... Au secours...
Quant à Raynal, je trouve qu'il a fait un très bon match e j'ai envie de dire comme d'habitude...
2 arbitres français dans ce mondial... 1 terrain et 1 de touche... Alors que l'on a le championnat le plus relevé du monde... Comment dire en Irlandais, FUCK YOUR GUINESS...
SEB34- J'aime l'Union à la folie
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
SEB34 a écrit:léopold a écrit:Raynal n'ira pas faire de safari en Nanibie, à qui il a distribué les biscottes, ce qui a fait l'affaire d'un petit Urugay soutenu par ce brave Magne à qui on devrait donner le sifflet de l'homme du milieu
A part en mêlée et sur groupés pauvre jeu des sud américains, incapable à 15 contre 13 de faire bonnes passe.
ouais mais quand tu compares le score de la France B contre l'Uruguay et le score de la france A face à la namibie... Au secours...
Quant à Raynal, je trouve qu'il a fait un très bon match e j'ai envie de dire comme d'habitude...
2 arbitres français dans ce mondial... 1 terrain et 1 de touche... Alors que l'on a le championnat le plus relevé du monde... Comment dire en Irlandais, FUCK YOUR GUINESS...
Et l'un des problèmes est bien là. Qui à part Raynal on verrait à arbitrer des matchs internationaux, des pauvres exemplaires que nous avons en Top14? Moi perso je vois pas.
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
Afrique du Sud : Pollard de retour face aux Tonga
https://www.rugby365.fr/afrique-sud-pollard-de-retour-face-aux-tonga-10496172.html
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
krahknardz a écrit:SEB34 a écrit:léopold a écrit:Raynal n'ira pas faire de safari en Nanibie, à qui il a distribué les biscottes, ce qui a fait l'affaire d'un petit Urugay soutenu par ce brave Magne à qui on devrait donner le sifflet de l'homme du milieu
A part en mêlée et sur groupés pauvre jeu des sud américains, incapable à 15 contre 13 de faire bonnes passe.
ouais mais quand tu compares le score de la France B contre l'Uruguay et le score de la france A face à la namibie... Au secours...
Quant à Raynal, je trouve qu'il a fait un très bon match e j'ai envie de dire comme d'habitude...
2 arbitres français dans ce mondial... 1 terrain et 1 de touche... Alors que l'on a le championnat le plus relevé du monde... Comment dire en Irlandais, FUCK YOUR GUINESS...
Et l'un des problèmes est bien là. Qui à part Raynal on verrait à arbitrer des matchs internationaux, des pauvres exemplaires que nous avons en Top14? Moi perso je vois pas.
Ça, c'est un sujet pour Doc
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
Scalp a écrit:krahknardz a écrit:SEB34 a écrit:léopold a écrit:Raynal n'ira pas faire de safari en Nanibie, à qui il a distribué les biscottes, ce qui a fait l'affaire d'un petit Urugay soutenu par ce brave Magne à qui on devrait donner le sifflet de l'homme du milieu
A part en mêlée et sur groupés pauvre jeu des sud américains, incapable à 15 contre 13 de faire bonnes passe.
ouais mais quand tu compares le score de la France B contre l'Uruguay et le score de la france A face à la namibie... Au secours...
Quant à Raynal, je trouve qu'il a fait un très bon match e j'ai envie de dire comme d'habitude...
2 arbitres français dans ce mondial... 1 terrain et 1 de touche... Alors que l'on a le championnat le plus relevé du monde... Comment dire en Irlandais, FUCK YOUR GUINESS...
Et l'un des problèmes est bien là. Qui à part Raynal on verrait à arbitrer des matchs internationaux, des pauvres exemplaires que nous avons en Top14? Moi perso je vois pas.
Ça, c'est un sujet pour Doc
Perso, je pense que Trainini pourrait faire la maille.
Et à terme, peut-être Ramos.
Dr. Gregory Bouse- J'aime l'Union à la folie
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
https://www.rugbyrama.fr/2023/09/27/coupe-du-monde-de-rugby-2023-damain-penaud-perce-muraille-avec-la-france-antoine-dupont-declencheur-les-statistiques-de-cette-premiere-partie-du-mondial-11481407.php
la ligne de 3/4 de l'union me fait rêver...
la stat de dupont sur les offload est intéressante...j'ai dans l'idée que s'il joue, elle ne va pas s'améliorer au profit du slip made in france.
la ligne de 3/4 de l'union me fait rêver...
la stat de dupont sur les offload est intéressante...j'ai dans l'idée que s'il joue, elle ne va pas s'améliorer au profit du slip made in france.
SEB34- J'aime l'Union à la folie
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
https://www.courrierinternational.com/article/rugby-les-supporteurs-irlandais-en-france-une-armee-zombie-galvanisee-par-the-cranberries
Rugby. Les supporteurs irlandais en France, une “armée zombie” galvanisée par The Cranberries
Le tube “Zombie”, du groupe de rock irlandais, s’est imposé comme hymne officieux des supporteurs venus encourager le XV du Trèfle pour la Coupe du monde de rugby 2023. Ce succès anime aussi de vieux débats sur la guerre d’indépendance et le conflit nord-irlandais.
Des supporteurs irlandais exhultent pendant le match face à l’Afrique du Sud, au Stade de France le 23 septembre 2023. PHOTO LAURENCE GRIFFITHS/Getty Images/AFP
La voix de Dolores O’Riordan a résonné dans l’enceinte du Stade de France samedi 23 septembre au soir, soutenue par celle des dizaines de milliers de supporteurs irlandais venus soutenir le XV du Trèfle. La victoire face à l’Afrique du Sud acquise à l’issue d’un match “palpitant” ( 13-8 ), la “Zombie army” irlandaise était prête à “prendre d’assaut” les terrasses parisiennes, écrit The Irish Times.
Sorti en septembre 1994, le tube des Cranberries est une “protest song”, une chanson engagée, écrite en mémoire de deux jeunes garçons tués par un attentat de l’IRA provisoire en mars 1993 à Warrington, dans le nord-ouest de l’Angleterre.
“Enchaînant les complaintes aux faux airs de jodel et les hurlements saccadés”, Dolores O’Riordan y dénonce la violence aveugle et l’acharnement de l’insurrection républicaine contre la présence britannique sur l’île, depuis les “Pâques sanglantes” en 1916 jusqu’aux Troubles de la seconde moitié du XXe siècle.
“Comment les supporteurs [irlandais] en sont-ils arrivés à adopter un chant dénonçant la futilité de la violence nationaliste ?”, s’interroge le quotidien irlandais dans un autre article.
Avant d’être l’hymne officieux des Irlandais en France, Zombie est d’abord celui de la province de Munster, décrit The Journal. À Limerick, ville natale de Dolores O’Riordan, au sud-ouest de l’Irlande, les supporteurs du Munster Rugby l’entonnent depuis plusieurs années dans les travées du Thomond Park. En France, selon The Telegraph, c’est à la demande de la Fédération irlandaise que le titre a été joué pour saluer les victoires irlandaises à Bordeaux, à Nantes puis au Stade de France, chaque fédération étant invitée à sélectionner des chants de célébration en cas de victoire.
En 1921, l’île d’Irlande a été scindée entre la République d’Irlande et l’Irlande du Nord, qui fait partie du Royaume-Uni. Courrier international
Un choix qui n’a pas manqué de provoquer un début de polémique, rapporte la presse locale. Alors que le Sinn Féin, longtemps perçu comme l’aile politique de l’IRA, gagne en popularité en Irlande du Nord, “certains détracteurs du morceau voient dans ses paroles une critique implicite du mouvement républicain irlandais”, observe The Journal.
Paix et patriotisme
Certains médias vont jusqu’à interroger les proches des victimes de l’attentat de Warrington, dont Colin Parry, père de Tim, 12 ans en 1993. Il est cité par The Irish News : “Je ne peux pas croire que la diffusion de cette chanson cache une quelconque motivation politique. Je suis sûr que la plupart des fans n’ont aucune idée du caractère potentiellement sensible de ce choix.”
“L’équipe irlandaise représente l’ensemble de l’île, pas uniquement la République. Je pense que les supporteurs savent que ce morceau n’est pas partisan, c’est un chant de paix.”
Chronologie : en Irlande du Nord, un siècle de tensions
1916 : en pleine Première Guerre mondiale, trois groupes nationalistes irlandais organisent à Dublin l’insurrection de Pâques et proclament la république d’Irlande. Le soulèvement est réprimé dans le sang par les Britanniques, qui administrent directement l’île depuis 1800.
1919-1921 : une guérilla lancée par l’Armée républicaine irlandaise (IRA), branche armée du parti nationaliste Sinn Féin, marque le début de la guerre d’indépendance. Le conflit, au cours duquel quelque 1 500 personnes sont tuées, débouche sur la signature du traité anglo-irlandais et la partition de l’île : 6 comtés du nord restent rattachés à la Grande-Betagne, tandis que le reste du territoire devient l’État libre d’Irlande, un dominion, indépendant donc de la couronne d’Angleterre.
1922-1923 : le traité est ratifié par la toute jeune chambre basse de Dublin mais cause de profondes divisions au sein du camp nationaliste. Une guerre civile survient : entre 2 000 et 4 000 personnes perdent la vie.
1937 : le nationaliste Éamon de Valera, Premier ministre, proclame la fin de l’État libre d’Irlande et décrète, par une nouvelle Constitution, la naissance de l’Éire (“Irlande” en gaélique), État souverain, indépendant et démocratique.
1949 : l’Éire devient la république d’Irlande et quitte le Commonwealth, groupement d’anciennes colonies britanniques devenues indépendantes. Au fil du temps, l’identité catholique et gaélique du pays est affirmée, en opposition au protestantisme des Britanniques.
1967-1969 : pendant le premier demi-siècle d’existence de l’Irlande du Nord, la minorité catholique est durement discriminée, alors que les protestants, partisans de l’union avec la Grande-Bretagne, cherchent à asseoir leur pouvoir. S’inspirant du mouvement des droits civiques aux États-Unis, les catholiques commencent à réclamer l’égalité, notamment à partir de l’été 1968. (La principale revendication est “Un homme égale une voix”. À cette époque, seules les personnes payant des impôts ont le droit de vote. Les catholiques étant souvent plus pauvres que les protestants, nombre d’entre eux ne sont pas imposables et se trouvent donc privés de participation aux élections locales.)
1969 : début de la période dite “des Troubles”. En août, des troupes britanniques sont envoyées au Bogside, fief de l’IRA, dans la banlieue de Derry-Londonderry, pour mettre fin à trois jours de violences. S’ensuivent des années d’un conflit larvé, entre attentats de l’IRA, qui se bat pour l’unification de l’île, et représailles des groupes paramilitaires unionistes.
1972 : le dimanche 30 janvier, 14 civils catholiques sont tués par l’armée britannique lors d’une marche pour les droits civiques à Derry-Londonderry. C’est le Bloody Sunday.
1980-1981 : se considérant comme des prisonniers de guerre et non des criminels de droit commun, 7 nationalistes se lancent dans une grève de la faim de près de deux mois, à la fin de l’année 1980, dans la prison de Maze (Irlande du Nord). La tactique est employée à nouveau à partir du 1er mars 1981. Bobby Sands, alors leader de l’IRA dans l’établissement pénitentiaire, refuse de s’alimenter afin de réclamer le retour du “statut spécial”, supprimé cinq ans plus tôt jour pour jour et qui autorisait notamment les détenus de son organisation à se réunir librement. Il est élu député à la Chambre des communes depuis sa cellule en avril avant de mourir un mois plus tard. Neuf autres grévistes de la faim meurent au cours de l’année.
1998 : après trente années de conflit et près de 3 600 morts, l’accord du Vendredi saint met fin aux Troubles, le 10 avril. Le traité, approuvé par une écrasante majorité d’électeurs en Irlande du Nord et en république d’Irlande, prévoit le désarmement des groupes paramilitaires et la création d’une assemblée locale, à Belfast, au pouvoir partagé entre nationalistes et unionistes.
2021 : dans le cadre du Brexit, une frontière douanière est créée entre la Grande-Bretagne et l’Irlande du Nord. Pensée pour éviter le rétablissement d’une démarcation physique entre la république d’Irlande, membre de l’UE, et l’Irlande du Nord, et ainsi prévenir tout risque de retour des violences dans le camp nationaliste, celle-ci provoque l’ire des unionistes.
Sources : RTÉ, BBC, The Daily Telegraph Courrier International
Voilà qu’une chanson entonnée à l’issue de matchs de rugby nourrit des débats sur la partition de l’Irlande et le statut de l’Irlande du Nord. Car l’équipe de rugby d’Irlande représente l’Irlande unifiée, réunissant des joueurs irlandais et nord-irlandais, et pour laquelle a été composée Ireland’s Call, l’hymne joué avant les matchs du XV du Trèfle.
“Peu d’équipes – voire aucune – peuvent se targuer de faire s’époumoner de fervents presbytériens d’Ulster aux côtés de types de Limerick, unis gaiement par une même cause patriotique. Mais le rugby a le mérite d’avoir réussi cet exploit”, commente le média Gript.
On n’imagine pas les supporteurs irlandais fêter les succès de leur équipe en chantant Sunday Bloody Sunday de U2, autre tube consacré aux Troubles. “Ces chansons manquent de subtilité, admet The Irish Times. La plupart d’entre elles doivent moins leur succès – ou leur impopularité – au message véhiculé par leurs paroles qu’à leur rythme entraînant et leur capacité à fédérer les foules.”
Selon le journal de Dublin, Zombie est à ranger “dans la même catégorie que d’autres titres fétiches des supporteurs issus de la génération X”, comme Seven Nation Army des White Stripes ou Song 2 de Blur.
Et si certains médias spécialisés s’étendent sur la qualité du titre – “la pire chanson jamais écrite sur les Troubles”, selon Louder –, c’est le commentaire de l’ancien joueur international Shane Byrne qui trouve le plus d’écho dans la presse irlandaise : “Parfois, un bon morceau n’est rien d’autre qu’un bon morceau.”
Rugby. Les supporteurs irlandais en France, une “armée zombie” galvanisée par The Cranberries
Le tube “Zombie”, du groupe de rock irlandais, s’est imposé comme hymne officieux des supporteurs venus encourager le XV du Trèfle pour la Coupe du monde de rugby 2023. Ce succès anime aussi de vieux débats sur la guerre d’indépendance et le conflit nord-irlandais.
Des supporteurs irlandais exhultent pendant le match face à l’Afrique du Sud, au Stade de France le 23 septembre 2023. PHOTO LAURENCE GRIFFITHS/Getty Images/AFP
La voix de Dolores O’Riordan a résonné dans l’enceinte du Stade de France samedi 23 septembre au soir, soutenue par celle des dizaines de milliers de supporteurs irlandais venus soutenir le XV du Trèfle. La victoire face à l’Afrique du Sud acquise à l’issue d’un match “palpitant” ( 13-8 ), la “Zombie army” irlandaise était prête à “prendre d’assaut” les terrasses parisiennes, écrit The Irish Times.
Sorti en septembre 1994, le tube des Cranberries est une “protest song”, une chanson engagée, écrite en mémoire de deux jeunes garçons tués par un attentat de l’IRA provisoire en mars 1993 à Warrington, dans le nord-ouest de l’Angleterre.
“Enchaînant les complaintes aux faux airs de jodel et les hurlements saccadés”, Dolores O’Riordan y dénonce la violence aveugle et l’acharnement de l’insurrection républicaine contre la présence britannique sur l’île, depuis les “Pâques sanglantes” en 1916 jusqu’aux Troubles de la seconde moitié du XXe siècle.
“Comment les supporteurs [irlandais] en sont-ils arrivés à adopter un chant dénonçant la futilité de la violence nationaliste ?”, s’interroge le quotidien irlandais dans un autre article.
Avant d’être l’hymne officieux des Irlandais en France, Zombie est d’abord celui de la province de Munster, décrit The Journal. À Limerick, ville natale de Dolores O’Riordan, au sud-ouest de l’Irlande, les supporteurs du Munster Rugby l’entonnent depuis plusieurs années dans les travées du Thomond Park. En France, selon The Telegraph, c’est à la demande de la Fédération irlandaise que le titre a été joué pour saluer les victoires irlandaises à Bordeaux, à Nantes puis au Stade de France, chaque fédération étant invitée à sélectionner des chants de célébration en cas de victoire.
En 1921, l’île d’Irlande a été scindée entre la République d’Irlande et l’Irlande du Nord, qui fait partie du Royaume-Uni. Courrier international
Un choix qui n’a pas manqué de provoquer un début de polémique, rapporte la presse locale. Alors que le Sinn Féin, longtemps perçu comme l’aile politique de l’IRA, gagne en popularité en Irlande du Nord, “certains détracteurs du morceau voient dans ses paroles une critique implicite du mouvement républicain irlandais”, observe The Journal.
Paix et patriotisme
Certains médias vont jusqu’à interroger les proches des victimes de l’attentat de Warrington, dont Colin Parry, père de Tim, 12 ans en 1993. Il est cité par The Irish News : “Je ne peux pas croire que la diffusion de cette chanson cache une quelconque motivation politique. Je suis sûr que la plupart des fans n’ont aucune idée du caractère potentiellement sensible de ce choix.”
“L’équipe irlandaise représente l’ensemble de l’île, pas uniquement la République. Je pense que les supporteurs savent que ce morceau n’est pas partisan, c’est un chant de paix.”
Chronologie : en Irlande du Nord, un siècle de tensions
1916 : en pleine Première Guerre mondiale, trois groupes nationalistes irlandais organisent à Dublin l’insurrection de Pâques et proclament la république d’Irlande. Le soulèvement est réprimé dans le sang par les Britanniques, qui administrent directement l’île depuis 1800.
1919-1921 : une guérilla lancée par l’Armée républicaine irlandaise (IRA), branche armée du parti nationaliste Sinn Féin, marque le début de la guerre d’indépendance. Le conflit, au cours duquel quelque 1 500 personnes sont tuées, débouche sur la signature du traité anglo-irlandais et la partition de l’île : 6 comtés du nord restent rattachés à la Grande-Betagne, tandis que le reste du territoire devient l’État libre d’Irlande, un dominion, indépendant donc de la couronne d’Angleterre.
1922-1923 : le traité est ratifié par la toute jeune chambre basse de Dublin mais cause de profondes divisions au sein du camp nationaliste. Une guerre civile survient : entre 2 000 et 4 000 personnes perdent la vie.
1937 : le nationaliste Éamon de Valera, Premier ministre, proclame la fin de l’État libre d’Irlande et décrète, par une nouvelle Constitution, la naissance de l’Éire (“Irlande” en gaélique), État souverain, indépendant et démocratique.
1949 : l’Éire devient la république d’Irlande et quitte le Commonwealth, groupement d’anciennes colonies britanniques devenues indépendantes. Au fil du temps, l’identité catholique et gaélique du pays est affirmée, en opposition au protestantisme des Britanniques.
1967-1969 : pendant le premier demi-siècle d’existence de l’Irlande du Nord, la minorité catholique est durement discriminée, alors que les protestants, partisans de l’union avec la Grande-Bretagne, cherchent à asseoir leur pouvoir. S’inspirant du mouvement des droits civiques aux États-Unis, les catholiques commencent à réclamer l’égalité, notamment à partir de l’été 1968. (La principale revendication est “Un homme égale une voix”. À cette époque, seules les personnes payant des impôts ont le droit de vote. Les catholiques étant souvent plus pauvres que les protestants, nombre d’entre eux ne sont pas imposables et se trouvent donc privés de participation aux élections locales.)
1969 : début de la période dite “des Troubles”. En août, des troupes britanniques sont envoyées au Bogside, fief de l’IRA, dans la banlieue de Derry-Londonderry, pour mettre fin à trois jours de violences. S’ensuivent des années d’un conflit larvé, entre attentats de l’IRA, qui se bat pour l’unification de l’île, et représailles des groupes paramilitaires unionistes.
1972 : le dimanche 30 janvier, 14 civils catholiques sont tués par l’armée britannique lors d’une marche pour les droits civiques à Derry-Londonderry. C’est le Bloody Sunday.
1980-1981 : se considérant comme des prisonniers de guerre et non des criminels de droit commun, 7 nationalistes se lancent dans une grève de la faim de près de deux mois, à la fin de l’année 1980, dans la prison de Maze (Irlande du Nord). La tactique est employée à nouveau à partir du 1er mars 1981. Bobby Sands, alors leader de l’IRA dans l’établissement pénitentiaire, refuse de s’alimenter afin de réclamer le retour du “statut spécial”, supprimé cinq ans plus tôt jour pour jour et qui autorisait notamment les détenus de son organisation à se réunir librement. Il est élu député à la Chambre des communes depuis sa cellule en avril avant de mourir un mois plus tard. Neuf autres grévistes de la faim meurent au cours de l’année.
1998 : après trente années de conflit et près de 3 600 morts, l’accord du Vendredi saint met fin aux Troubles, le 10 avril. Le traité, approuvé par une écrasante majorité d’électeurs en Irlande du Nord et en république d’Irlande, prévoit le désarmement des groupes paramilitaires et la création d’une assemblée locale, à Belfast, au pouvoir partagé entre nationalistes et unionistes.
2021 : dans le cadre du Brexit, une frontière douanière est créée entre la Grande-Bretagne et l’Irlande du Nord. Pensée pour éviter le rétablissement d’une démarcation physique entre la république d’Irlande, membre de l’UE, et l’Irlande du Nord, et ainsi prévenir tout risque de retour des violences dans le camp nationaliste, celle-ci provoque l’ire des unionistes.
Sources : RTÉ, BBC, The Daily Telegraph Courrier International
Voilà qu’une chanson entonnée à l’issue de matchs de rugby nourrit des débats sur la partition de l’Irlande et le statut de l’Irlande du Nord. Car l’équipe de rugby d’Irlande représente l’Irlande unifiée, réunissant des joueurs irlandais et nord-irlandais, et pour laquelle a été composée Ireland’s Call, l’hymne joué avant les matchs du XV du Trèfle.
“Peu d’équipes – voire aucune – peuvent se targuer de faire s’époumoner de fervents presbytériens d’Ulster aux côtés de types de Limerick, unis gaiement par une même cause patriotique. Mais le rugby a le mérite d’avoir réussi cet exploit”, commente le média Gript.
On n’imagine pas les supporteurs irlandais fêter les succès de leur équipe en chantant Sunday Bloody Sunday de U2, autre tube consacré aux Troubles. “Ces chansons manquent de subtilité, admet The Irish Times. La plupart d’entre elles doivent moins leur succès – ou leur impopularité – au message véhiculé par leurs paroles qu’à leur rythme entraînant et leur capacité à fédérer les foules.”
Selon le journal de Dublin, Zombie est à ranger “dans la même catégorie que d’autres titres fétiches des supporteurs issus de la génération X”, comme Seven Nation Army des White Stripes ou Song 2 de Blur.
Et si certains médias spécialisés s’étendent sur la qualité du titre – “la pire chanson jamais écrite sur les Troubles”, selon Louder –, c’est le commentaire de l’ancien joueur international Shane Byrne qui trouve le plus d’écho dans la presse irlandaise : “Parfois, un bon morceau n’est rien d’autre qu’un bon morceau.”
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« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
Histoire de démystifier cette équipe des sudaffs, j'ai réalisé ce tableau qui compare poids, taille, âge, nbre de sélection avec les moyennes et les cumuls.
Le tout sur la base de la sélection face au sudaff en 2022 (qui me semble toujours cohérente pour les affronter).
j'ai sorti Marx et tamak et fait rentrer Fourie (remp), jalibert (titu) et jaminet (remp) et je suis parti du principe que dupont et Willense ferait partie de l'aventure en titulaire.
Il en ressort juste 2 "anomalies" :
1/ Notre première ligne est plus light que la leur de 20kg, mais la nôtre est, à mon sens, plus mobile.
2/ le nombre de sélection de leur pack (570 pour 290 pour les bleus)
Nos joueurs sont en moyenne plus jeunes de 2 ans aussi bien pour l'avant que l'arrière.
Je sais pas si ça va bien s'afficher.
Bon apparemment ça a merdé. je réessaie.
Le tout sur la base de la sélection face au sudaff en 2022 (qui me semble toujours cohérente pour les affronter).
j'ai sorti Marx et tamak et fait rentrer Fourie (remp), jalibert (titu) et jaminet (remp) et je suis parti du principe que dupont et Willense ferait partie de l'aventure en titulaire.
Il en ressort juste 2 "anomalies" :
1/ Notre première ligne est plus light que la leur de 20kg, mais la nôtre est, à mon sens, plus mobile.
2/ le nombre de sélection de leur pack (570 pour 290 pour les bleus)
Nos joueurs sont en moyenne plus jeunes de 2 ans aussi bien pour l'avant que l'arrière.
Je sais pas si ça va bien s'afficher.
Bon apparemment ça a merdé. je réessaie.
SEB34- J'aime l'Union à la folie
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
Coupe du monde de rugby 2023 : Jacques Nienaber (Afrique du Sud) : "Il est évident que ce sera plus difficile si Dupont est en face de nou"
https://www.rugbyrama.fr/2023/09/28/coupe-du-monde-de-rugby-2023-jacques-nienaber-afrique-du-sud-il-est-evident-que-ce-sera-plus-difficile-si-dupont-est-en-face-de-nous-11483253.php
https://www.rugbyrama.fr/2023/09/28/coupe-du-monde-de-rugby-2023-jacques-nienaber-afrique-du-sud-il-est-evident-que-ce-sera-plus-difficile-si-dupont-est-en-face-de-nous-11483253.php
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Les-bleus-alternent-travail-physique-et-technique-et-temps-libre-dans-un-tunnel-de-deux-semaines-sans-match/1422307
Les Bleus alternent travail physique et technique et temps libre dans un tunnel de deux semaines sans match
Avec quinze jours pour préparer le match contre l'Italie, le 6 octobre à Lyon (21 heures), l'équipe de France alterne les grosses séances de travail et les jours de repos. Le temps est long mais offre surtout l'occasion de monter encore en puissance.
Jean-François Paturaud, à Aix-en-Provence
Si vous avez prévu de vous rendre à Aix-en-Provence prochainement, on ne saurait que trop vous conseiller de vous abonner aux réseaux sociaux des joueurs et des membres de l'encadrement de l'équipe de France. Comme depuis le 17 septembre, date de l'arrivée des Bleus dans la région, vous y découvrirez notamment les bonnes tables et les sorties à ne pas rater. Le ciel est bleu, le temps idéal. Long aussi parfois.
C'est un tunnel de quinze jours que traversent actuellement les hommes de Fabien Galthié entre le carton contre la Namibie (96-0), jeudi 21 septembre, à Marseille, et le prochain rendez-vous face à l'Italie, vendredi 6 octobre à Lyon. Une accalmie comme en réserve parfois la Coupe du monde, qui plus est avec ce format rallongé d'une semaine.
Mardi, c'était encore quartier libre pour toute la délégation. Au programme : virée en bateau pour William Servat, Reda Wardi et Peato Mauvaka, escapade marseillaise pour Gaël Fickou, shopping pour Thomas Ramos et Julien Marchand, ou encore déjeuner en terrasse avec des proches pour d'autres.
Rebelote ces jeudi et vendredi. « C'est long mais ça va vite à la fois, avoue le troisième-ligne François Cros. On est repartis sur une planification de préparation à la compétition, comme on a pu le faire pendant l'été avec des périodes intenses d'entraînement entrecoupées de jours de repos à chaque fois. C'est un rythme que nous avons l'habitude de suivre. On n'est pas perdu ni dans l'attente. On sait qu'on va basculer sur un huitième de finale contre l'Italie. Et une défaite mettrait fin à la compétition. » Le centre Arthur Vincent valide : « On a bien sûr envie d'enchaîner les matches et de jouer rapidement mais il est important de bien de bien se préparer. »
« On a voulu faire en sorte que cette semaine soit une vraie rampe de lancement pour la semaine prochaine sur la partie rugby, technique mais aussi physique »
William Servat, co-entraîneur de la conquête française
Au stade Georges-Carcassonne, où l'ancien gardien Fabien Barthez a régalé lors d'une séance de penaltys, ça bosse et plutôt fort d'ailleurs. « On repart sur une semaine de développement », avait récemment prévenu le sélectionneur. Deux séances par jour étaient ainsi programmées lundi et mardi avec des charges plus lourdes que lors d'une semaine classique de match. Ce jeudi, l'entraînement public devrait être encore dense. Tout a été pensé et calé dès le début de la préparation estivale par la cellule performance de Thibault Giroud et le reste de l'encadrement. L'idée est de poursuivre la montée en puissance avant les gros rendez-vous à venir, l'Italie bien sûr mais aussi - et surtout - la phase finale (quarts de finale à partir du 14 octobre).
« Il y a une vraie volonté de maintenir le plus possible nos joueurs au haut niveau et d'être performant sur les matches qui nous attendent, précise William Servat, co-entraîneur de la conquête française. On a fait deux journées avec des distances courues un peu plus longues que d'habitude, des temps de "ball in play" un peu plus longs que d'habitude, aussi, et la même idée pour les séances de musculation, de clarté (répétition des lancements en marchant) et les temps séparés du matin. Mardi, on a aussi fait un peu plus de mêlées en opposition que d'habitude. On a voulu faire en sorte que cette semaine soit une vraie rampe de lancement pour la semaine prochaine sur la partie rugby, technique mais aussi physique. C'est un gros travail avant que l'équipe ne soit en décharge avec ce match déjà couperet contre l'Italie. »
Plus de 2 000 personnes attendues à l'entraînement
Le stade Georges-Carcassonne affichera complet ce jeudi après-midi pour l'entraînement public des Bleus. Entre 2 100 et 2 200 privilégiés prendront place au bord du terrain et dans les tribunes pour suivre la séance à partir de 16 h 45. « Nous avons eu beaucoup de demandes, raconte Olivier Penin, directeur des sports de la ville d'Aix-en-Provence. Mais nous avons une capacité limitée. On a fait en fonction de la jauge autorisée mais je pense que nous aurions pu atteindre les 5 000 ou 6 000 personnes sans cette jauge. Certaines places ont été gagnées sur Internet, d'autres ont été distribuées dans les écoles, les collèges mais aussi au public senior ainsi que dans les quartiers prioritaires et, bien évidemment, aux clubs sportifs. Nous avons essayé d'organiser une répartition un peu homogène entre les différentes topologies de population sur Aix. L'équipe de France n'a pas d'obligation d'effectuer un entraînement public. Nous en avions demandé deux et on est déjà contents d'en avoir un. »
Après trois rencontres en treize jours, ponctuées par des succès contre la Nouvelle-Zélande (27-13, 8 septembre), l'Uruguay (27-12, 14 septembre) et donc la Namibie, le 21 à Marseille, le sprint initial a laissé place à un marathon durant lequel il faut savoir gérer ses temps forts et ses temps faibles pour mieux monter en intensité au bon moment. Le pic de forme est attendu pour la semaine prochaine, et pas avant.
Pour les blessés, cet entre-deux tombe à point nommé, en particulier pour Julien Marchand, indisponible depuis sa déchirure à la cuisse gauche contre les All Blacks. Le talonneur a repris la course et postule pour l'Italie mais le staff ne prendra aucun risque. Chaque jour qui passe à Aix-en-Provence le rapproche d'un retour sur les terrains.
Les Bleus alternent travail physique et technique et temps libre dans un tunnel de deux semaines sans match
Avec quinze jours pour préparer le match contre l'Italie, le 6 octobre à Lyon (21 heures), l'équipe de France alterne les grosses séances de travail et les jours de repos. Le temps est long mais offre surtout l'occasion de monter encore en puissance.
Jean-François Paturaud, à Aix-en-Provence
Si vous avez prévu de vous rendre à Aix-en-Provence prochainement, on ne saurait que trop vous conseiller de vous abonner aux réseaux sociaux des joueurs et des membres de l'encadrement de l'équipe de France. Comme depuis le 17 septembre, date de l'arrivée des Bleus dans la région, vous y découvrirez notamment les bonnes tables et les sorties à ne pas rater. Le ciel est bleu, le temps idéal. Long aussi parfois.
C'est un tunnel de quinze jours que traversent actuellement les hommes de Fabien Galthié entre le carton contre la Namibie (96-0), jeudi 21 septembre, à Marseille, et le prochain rendez-vous face à l'Italie, vendredi 6 octobre à Lyon. Une accalmie comme en réserve parfois la Coupe du monde, qui plus est avec ce format rallongé d'une semaine.
Mardi, c'était encore quartier libre pour toute la délégation. Au programme : virée en bateau pour William Servat, Reda Wardi et Peato Mauvaka, escapade marseillaise pour Gaël Fickou, shopping pour Thomas Ramos et Julien Marchand, ou encore déjeuner en terrasse avec des proches pour d'autres.
Rebelote ces jeudi et vendredi. « C'est long mais ça va vite à la fois, avoue le troisième-ligne François Cros. On est repartis sur une planification de préparation à la compétition, comme on a pu le faire pendant l'été avec des périodes intenses d'entraînement entrecoupées de jours de repos à chaque fois. C'est un rythme que nous avons l'habitude de suivre. On n'est pas perdu ni dans l'attente. On sait qu'on va basculer sur un huitième de finale contre l'Italie. Et une défaite mettrait fin à la compétition. » Le centre Arthur Vincent valide : « On a bien sûr envie d'enchaîner les matches et de jouer rapidement mais il est important de bien de bien se préparer. »
« On a voulu faire en sorte que cette semaine soit une vraie rampe de lancement pour la semaine prochaine sur la partie rugby, technique mais aussi physique »
William Servat, co-entraîneur de la conquête française
Au stade Georges-Carcassonne, où l'ancien gardien Fabien Barthez a régalé lors d'une séance de penaltys, ça bosse et plutôt fort d'ailleurs. « On repart sur une semaine de développement », avait récemment prévenu le sélectionneur. Deux séances par jour étaient ainsi programmées lundi et mardi avec des charges plus lourdes que lors d'une semaine classique de match. Ce jeudi, l'entraînement public devrait être encore dense. Tout a été pensé et calé dès le début de la préparation estivale par la cellule performance de Thibault Giroud et le reste de l'encadrement. L'idée est de poursuivre la montée en puissance avant les gros rendez-vous à venir, l'Italie bien sûr mais aussi - et surtout - la phase finale (quarts de finale à partir du 14 octobre).
« Il y a une vraie volonté de maintenir le plus possible nos joueurs au haut niveau et d'être performant sur les matches qui nous attendent, précise William Servat, co-entraîneur de la conquête française. On a fait deux journées avec des distances courues un peu plus longues que d'habitude, des temps de "ball in play" un peu plus longs que d'habitude, aussi, et la même idée pour les séances de musculation, de clarté (répétition des lancements en marchant) et les temps séparés du matin. Mardi, on a aussi fait un peu plus de mêlées en opposition que d'habitude. On a voulu faire en sorte que cette semaine soit une vraie rampe de lancement pour la semaine prochaine sur la partie rugby, technique mais aussi physique. C'est un gros travail avant que l'équipe ne soit en décharge avec ce match déjà couperet contre l'Italie. »
Plus de 2 000 personnes attendues à l'entraînement
Le stade Georges-Carcassonne affichera complet ce jeudi après-midi pour l'entraînement public des Bleus. Entre 2 100 et 2 200 privilégiés prendront place au bord du terrain et dans les tribunes pour suivre la séance à partir de 16 h 45. « Nous avons eu beaucoup de demandes, raconte Olivier Penin, directeur des sports de la ville d'Aix-en-Provence. Mais nous avons une capacité limitée. On a fait en fonction de la jauge autorisée mais je pense que nous aurions pu atteindre les 5 000 ou 6 000 personnes sans cette jauge. Certaines places ont été gagnées sur Internet, d'autres ont été distribuées dans les écoles, les collèges mais aussi au public senior ainsi que dans les quartiers prioritaires et, bien évidemment, aux clubs sportifs. Nous avons essayé d'organiser une répartition un peu homogène entre les différentes topologies de population sur Aix. L'équipe de France n'a pas d'obligation d'effectuer un entraînement public. Nous en avions demandé deux et on est déjà contents d'en avoir un. »
Après trois rencontres en treize jours, ponctuées par des succès contre la Nouvelle-Zélande (27-13, 8 septembre), l'Uruguay (27-12, 14 septembre) et donc la Namibie, le 21 à Marseille, le sprint initial a laissé place à un marathon durant lequel il faut savoir gérer ses temps forts et ses temps faibles pour mieux monter en intensité au bon moment. Le pic de forme est attendu pour la semaine prochaine, et pas avant.
Pour les blessés, cet entre-deux tombe à point nommé, en particulier pour Julien Marchand, indisponible depuis sa déchirure à la cuisse gauche contre les All Blacks. Le talonneur a repris la course et postule pour l'Italie mais le staff ne prendra aucun risque. Chaque jour qui passe à Aix-en-Provence le rapproche d'un retour sur les terrains.
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« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/-les-clowns-d-un-cote-et-les-grands-proprietaires-de-l-autre-le-fosse-se-creuse-entre-les-nations-du-rugby/1422311
« Les clowns d'un côté et les grands propriétaires de l'autre » : le fossé se creuse entre les nations du rugby
Le fossé se creuse entre les nations phares de la Coupe du monde et les autres. Et rien n'augure de profonds changements dans les années à venir.
Dominique Issartel
Tous les quatre ans, inlassablement, à la lumière de la Coupe du monde, le débat ressurgit mais « le cirque », terme employé par le sélectionneur du Chili Pablo Lemoine après la lourde défaite de ses joueurs face à l'Angleterre (71-0), reste le même, « avec les clowns d'un côté et les grands propriétaires de l'autre ». C'est David contre Goliath, les petits pays contre les nations puissantes sauf que, dans la bible du rugby, David ne peut pas l'emporter.
Bien sûr, il y a parfois un exploit comme en 2015, quand le Japon avait renversé l'Afrique du Sud (34-32), des résistants héroïques comme l'autre jour les Uruguayens face à la France (12-27), des géants qui trébuchent comme l'Angleterre en 2015 ou l'Australie cette année, mais depuis que la Coupe du monde existe, en 1987, il n'y a jamais eu un intrus dans le dernier carré, un de temps en temps en quarts de finale (Fidji 1987 et 2007, Samoa 1991 et 1995).
« On parle de l'Uruguay aujourd'hui, mais on était déjà là en 1999. Plus de 20 ans se sont écoulés et rien n'a changé. La Roumanie, la Namibie, les Samoa, les Tonga étaient déjà là : ont-ils progressé ? Au contraire, ils régressent »
« Le fond du problème, explique Pablo Lemoine, qui a participé à deux Coupes du monde sous les couleurs de l'Uruguay (1999 et 2003), c'est qu'on s'extasie devant les petits qui résistent, que tout le monde trouve super que le Chili participe à sa première Coupe du monde mais que derrière, il ne se passe rien. On est là parce qu'on a bénéficié d'une aide économique cette année (plan de haute performance) mais pour que ce soit efficace il faudrait pérenniser cela sur quatre, huit, 12 ans. On parle de l'Uruguay aujourd'hui, mais on était déjà là en 1999. Plus de 20 ans se sont écoulés et rien n'a changé. La Roumanie, la Namibie, les Samoa, les Tonga étaient déjà là : ont-ils progressé ? Au contraire, ils régressent. » Et le monde du rugby les qualifie, comme pour masquer la réalité, de « nations émergentes ».
Le cas des îles du Pacifique est parlant. Aux Fidji, aux Tonga et aux Samoa, le rugby est plus que centenaire et sa pratique tellement répandue que, lors du Mondial 2019, 20% des joueurs participants étaient originaires d'une de ces trois îles. Pourtant, aujourd'hui, seuls les Fidji peuvent aligner une équipe compétitive tandis que ses deux voisins rament depuis toujours pour garder leurs joueurs et disputer des matches de haut niveau.
« Les Fidji sont plus riches et plus peuplés (920 000 habitants contre 220 000 aux Samoa et 105 000 aux Tonga), explique Toutai Kefu, le sélectionneur des Tonga. Les clubs étrangers investissent là-bas, offrent des aides logistiques tandis que personne ne vient chez nous. Il n'y a même pas d'installation pour l'équipe nationale. »
« Les gamins sont sollicités dès l'âge de 13 ans par des écoles en Nouvelle-Zélande. D'autres vont au Japon et une clause de leur contrat stipule qu'ils devront jouer pour le Japon et pas pour les Tonga s'ils sont internationaux »
Ifa Taukafa, ancien talonneur tongien (30 sélections)
Minées encore aujourd'hui par la corruption de leurs dirigeants - des hommes politiques qui se servent du rugby pour asseoir leur popularité ou, parfois, pour remplir leurs poches -, les trois Fédérations sont régulièrement placées sous la surveillance de World Rugby (celle des Fidji est actuellement suspendue, celle des Tonga sous tutelle) mais les injections d'argent ne sont pas suffisantes pour offrir des infrastructures pérennes aux Samoa et aux Tonga, qui se font piller leurs joueurs dès le plus jeune âge.
« Tous les ans, les 20 meilleurs partent », constate Kefu, impuissant. Sur son île, la Tonga Rugby Academy est financée par la plus grande firme d'agents dans le monde. « Les pays étrangers viennent faire leur marché, raconte Ifa Taukafa, ancien talonneur tongien. Les gamins sont sollicités dès l'âge de 13 ans par des écoles en Nouvelle-Zélande. D'autres vont au Japon et une clause de leur contrat stipule qu'ils devront jouer pour le Japon et pas pour les Tonga s'ils sont internationaux. »
Pour les Fidji, la création d'une franchise qui participe au Super Rugby, la compétition phare de l'hémisphère Sud, depuis 2017 et basée à Suva, la capitale, a changé la donne et, grâce à l'investissement de World Rugby, permet d'éviter l'exil de beaucoup de joueurs. Sur le même modèle, la franchise Moana Pasifika, qui a vu le jour la saison passée, regroupe des Tongiens et des Samoans mais ne leur est pas exclusivement réservée, contrairement à celle des Fidji, et est basée à Auckland, en Nouvelle-Zélande, faute d'infrastructures locales.
Non-partage des richesses
Depuis des années, l'ancien capitaine des Samoa, Dan Leo, fondateur de PRPW, un syndicat de joueurs du Pacifique totalement indépendant puisqu'il ne perçoit aucune subvention de World Rugby, se bat pour que ces trois pays, mais aussi les autres, soient considérés à leur juste valeur. Il demande par exemple le partage des recettes quand les petites équipes, chez qui les grandes se déplacent rarement (la Nouvelle-Zélande est allée une fois aux Samoa dans toute son histoire, l'Angleterre deux fois aux Tonga), sont en tournée.
« Quand les joueurs anglais reçoivent une prime de 22 000 livres pour un match, les nôtres en touchent à peine 500 »
Dan Leo, ancien capitaine des Samoa (39 sélections)
« Twickenham à guichets fermés (82 000 places), c'est autour de dix millions de livres, explique Leo, mais ni notre fédération ni nos joueurs n'en bénéficient. Quand les joueurs anglais reçoivent une prime de 22 000 livres pour un match, les nôtres en touchent à peine 500. On ne demande pas un partage à 50% mais si on touchait 5% ou 10% à chaque fois, cela changerait tout pour nos pays qui, souvent, n'ont pas de stade adapté pour accueillir de tels matches. » En 2020, Brett Gosper, alors directeur général de World Rugby, lui avait répondu : « Il y a une souveraineté des nations sur leurs recettes, on ne peut pas interférer. »
Ces dernières années, les grandes nations se sont retranchées derrière la crise du Covid qui a vidé les caisses. « La France et l'Australie sont déficitaires à hauteur de 20 millions, constate Florian Grill, le nouveau président de la FFR. L'Angleterre et la Nouvelle-Zélande vont mal aussi. » Pour aider les fédérations participantes à la Coupe du monde (hors Rugby Championship et Six Nations), World Rugby a investi 40 millions de livres qui ont permis de maintenir à flot des équipes comme la Namibie, les Tonga et les Samoa, privées de rencontres pendant deux ans.
Mais avant la pandémie, les grandes nations n'étaient pas beaucoup plus généreuses. On se souvient, en 2019, de leur refus de la refonte totale du calendrier et de la création d'une Nations Cup à trois divisions (12 équipes à chaque fois) avec un système de promotion-relégation qui aurait permis à certaines équipes d'évoluer à un meilleur niveau. Le même genre de projet est dans les tuyaux - World Rugby prévoit une annonce à la fin de la Coupe du monde, mais les sélectionneurs des petites nations sont sceptiques.
« La Première Division de la Nations Cup avec les 12 plus grosses équipes semble validée, mais en circuit fermé. Si la promotion-relégation est acceptée, ce qui est loin d'être fait, ce ne sera pas avant 2030, lâche Pablo Lemoine. Ça va être comme le Tournoi des Six Nations. La Géorgie gagne tous ses matches à l'échelle en dessous (tournoi B européen) depuis plus de 15 ans, mais on lui refuse l'accès alors qu'elle a battu Galles et l'Italie récemment. Changer de catégorie est la seule perspective d'évolution mais on la lui refuse. Pourquoi ? »
Promesses non tenues
La réponse est que les grandes fédérations sont souveraines, comme le disait Gosper, et que la répartition des voix au sein du Conseil de World Rugby leur offre une majorité quoi qu'il arrive. Gosper toujours : « Changer cela (en offrant une voix par pays alors qu'actuellement les grandes puissances en ont trois chacune contre deux pour la Géorgie et une ou zéro pour les autres) ne représenterait ni l'histoire du rugby ni la contribution économique de chacun. »
Alors, au lieu de modifier le système en profondeur, impuissante face au pouvoir des nations historiques qui bloquent la Géorgie à la porte des Six Nations pour des raisons purement économiques (Tbilissi n'étant pas un marché assez porteur), World Rugby investit au coup par coup dans des structures, sans que l'on sache trop quels critères régissent la distribution. « On a mis 3,6 millions de livres dans les franchises Drua et Moana Pasifika, énumère un porte-parole de World Rugby, 1,9 million dans la Rugby Europe Super Cup (la 3e Division de la compétition européenne) et 4,3 millions dans le Super Rugby Americas (où évolue le Chili, l'Uruguay, le Brésil...) »
Quant à la Géorgie, World Rugby répond qu'elle finance en partie la franchise des Black Lions, qui sera invitée cette saison à participer au Challenge, et que son équipe nationale évoluera dans la Deuxième Division de la Nations Cup, si elle voit le jour, ce qui aurait pour conséquence de lui offrir moins de matches contre les grandes nations qu'elle en a actuellement. Car les tests amicaux de l'été et de l'automne n'auraient plus lieu qu'une fois tous les quatre ans, l'année de la Tournée des Lions britanniques, avec, peut-être, une semaine dédiée fin novembre.
« Si on continue comme ça, dans 20 ans, ce sera quoi le rugby ? »
Pablo Lemoine
Une chose est sûre, l'écart financier et sportif se creuse entre les plus petits et les plus grands et le rugby met des dizaines d'années - « 20 à 25 ans minimum », peste Lemoine - à intégrer les nouveaux venus comme le Japon ou les Fidji qui sont désormais considérés comme Tiers 1 et feront partie de la Nations Cup à 12. « On ne peut pas dire que le rugby est un sport mondialisé, estime Grill. Pourtant, si on réfléchit sur le long terme, il est évident que pour continuer à fonctionner, il doit se développer. Pour cela, il faut sortir du cadre car tout le monde, y compris World Rugby, est tendu financièrement. En Afrique, par exemple (hors Afrique du Sud, Namibie et Kenya), l'investissement est de 1,5 million d'euros pour plus de 50 pays. À nous, les grandes nations, de sortir du cadre pour jouer un rôle sur chaque continent. En France et en Europe, la France peut aider au développement en s'associant à l'AFD (Agence française de développement) et à de grandes entreprises qui ont des intérêts dans les pays cibles. On peut lever des budgets de 5 à 10 millions d'euros qui feraient une différence. »
Cette différence, Pablo Lemoine, Toutai Kefu et les autres sélectionneurs des petits poucets n'y croient pas, ni dans un futur proche ni dans un futur lointain car ils ne voient jamais ce qu'on leur promet depuis des années : plus de matches contre les grosses équipes entre deux Coupes du monde. « J'espère que les dix puissants réfléchissent, conclut Pablo Lemoine. Si on continue comme ça, dans 20 ans, ce sera quoi le rugby ? »
« Les clowns d'un côté et les grands propriétaires de l'autre » : le fossé se creuse entre les nations du rugby
Le fossé se creuse entre les nations phares de la Coupe du monde et les autres. Et rien n'augure de profonds changements dans les années à venir.
Dominique Issartel
Tous les quatre ans, inlassablement, à la lumière de la Coupe du monde, le débat ressurgit mais « le cirque », terme employé par le sélectionneur du Chili Pablo Lemoine après la lourde défaite de ses joueurs face à l'Angleterre (71-0), reste le même, « avec les clowns d'un côté et les grands propriétaires de l'autre ». C'est David contre Goliath, les petits pays contre les nations puissantes sauf que, dans la bible du rugby, David ne peut pas l'emporter.
Bien sûr, il y a parfois un exploit comme en 2015, quand le Japon avait renversé l'Afrique du Sud (34-32), des résistants héroïques comme l'autre jour les Uruguayens face à la France (12-27), des géants qui trébuchent comme l'Angleterre en 2015 ou l'Australie cette année, mais depuis que la Coupe du monde existe, en 1987, il n'y a jamais eu un intrus dans le dernier carré, un de temps en temps en quarts de finale (Fidji 1987 et 2007, Samoa 1991 et 1995).
« On parle de l'Uruguay aujourd'hui, mais on était déjà là en 1999. Plus de 20 ans se sont écoulés et rien n'a changé. La Roumanie, la Namibie, les Samoa, les Tonga étaient déjà là : ont-ils progressé ? Au contraire, ils régressent »
« Le fond du problème, explique Pablo Lemoine, qui a participé à deux Coupes du monde sous les couleurs de l'Uruguay (1999 et 2003), c'est qu'on s'extasie devant les petits qui résistent, que tout le monde trouve super que le Chili participe à sa première Coupe du monde mais que derrière, il ne se passe rien. On est là parce qu'on a bénéficié d'une aide économique cette année (plan de haute performance) mais pour que ce soit efficace il faudrait pérenniser cela sur quatre, huit, 12 ans. On parle de l'Uruguay aujourd'hui, mais on était déjà là en 1999. Plus de 20 ans se sont écoulés et rien n'a changé. La Roumanie, la Namibie, les Samoa, les Tonga étaient déjà là : ont-ils progressé ? Au contraire, ils régressent. » Et le monde du rugby les qualifie, comme pour masquer la réalité, de « nations émergentes ».
Le cas des îles du Pacifique est parlant. Aux Fidji, aux Tonga et aux Samoa, le rugby est plus que centenaire et sa pratique tellement répandue que, lors du Mondial 2019, 20% des joueurs participants étaient originaires d'une de ces trois îles. Pourtant, aujourd'hui, seuls les Fidji peuvent aligner une équipe compétitive tandis que ses deux voisins rament depuis toujours pour garder leurs joueurs et disputer des matches de haut niveau.
« Les Fidji sont plus riches et plus peuplés (920 000 habitants contre 220 000 aux Samoa et 105 000 aux Tonga), explique Toutai Kefu, le sélectionneur des Tonga. Les clubs étrangers investissent là-bas, offrent des aides logistiques tandis que personne ne vient chez nous. Il n'y a même pas d'installation pour l'équipe nationale. »
« Les gamins sont sollicités dès l'âge de 13 ans par des écoles en Nouvelle-Zélande. D'autres vont au Japon et une clause de leur contrat stipule qu'ils devront jouer pour le Japon et pas pour les Tonga s'ils sont internationaux »
Ifa Taukafa, ancien talonneur tongien (30 sélections)
Minées encore aujourd'hui par la corruption de leurs dirigeants - des hommes politiques qui se servent du rugby pour asseoir leur popularité ou, parfois, pour remplir leurs poches -, les trois Fédérations sont régulièrement placées sous la surveillance de World Rugby (celle des Fidji est actuellement suspendue, celle des Tonga sous tutelle) mais les injections d'argent ne sont pas suffisantes pour offrir des infrastructures pérennes aux Samoa et aux Tonga, qui se font piller leurs joueurs dès le plus jeune âge.
« Tous les ans, les 20 meilleurs partent », constate Kefu, impuissant. Sur son île, la Tonga Rugby Academy est financée par la plus grande firme d'agents dans le monde. « Les pays étrangers viennent faire leur marché, raconte Ifa Taukafa, ancien talonneur tongien. Les gamins sont sollicités dès l'âge de 13 ans par des écoles en Nouvelle-Zélande. D'autres vont au Japon et une clause de leur contrat stipule qu'ils devront jouer pour le Japon et pas pour les Tonga s'ils sont internationaux. »
Pour les Fidji, la création d'une franchise qui participe au Super Rugby, la compétition phare de l'hémisphère Sud, depuis 2017 et basée à Suva, la capitale, a changé la donne et, grâce à l'investissement de World Rugby, permet d'éviter l'exil de beaucoup de joueurs. Sur le même modèle, la franchise Moana Pasifika, qui a vu le jour la saison passée, regroupe des Tongiens et des Samoans mais ne leur est pas exclusivement réservée, contrairement à celle des Fidji, et est basée à Auckland, en Nouvelle-Zélande, faute d'infrastructures locales.
Non-partage des richesses
Depuis des années, l'ancien capitaine des Samoa, Dan Leo, fondateur de PRPW, un syndicat de joueurs du Pacifique totalement indépendant puisqu'il ne perçoit aucune subvention de World Rugby, se bat pour que ces trois pays, mais aussi les autres, soient considérés à leur juste valeur. Il demande par exemple le partage des recettes quand les petites équipes, chez qui les grandes se déplacent rarement (la Nouvelle-Zélande est allée une fois aux Samoa dans toute son histoire, l'Angleterre deux fois aux Tonga), sont en tournée.
« Quand les joueurs anglais reçoivent une prime de 22 000 livres pour un match, les nôtres en touchent à peine 500 »
Dan Leo, ancien capitaine des Samoa (39 sélections)
« Twickenham à guichets fermés (82 000 places), c'est autour de dix millions de livres, explique Leo, mais ni notre fédération ni nos joueurs n'en bénéficient. Quand les joueurs anglais reçoivent une prime de 22 000 livres pour un match, les nôtres en touchent à peine 500. On ne demande pas un partage à 50% mais si on touchait 5% ou 10% à chaque fois, cela changerait tout pour nos pays qui, souvent, n'ont pas de stade adapté pour accueillir de tels matches. » En 2020, Brett Gosper, alors directeur général de World Rugby, lui avait répondu : « Il y a une souveraineté des nations sur leurs recettes, on ne peut pas interférer. »
Ces dernières années, les grandes nations se sont retranchées derrière la crise du Covid qui a vidé les caisses. « La France et l'Australie sont déficitaires à hauteur de 20 millions, constate Florian Grill, le nouveau président de la FFR. L'Angleterre et la Nouvelle-Zélande vont mal aussi. » Pour aider les fédérations participantes à la Coupe du monde (hors Rugby Championship et Six Nations), World Rugby a investi 40 millions de livres qui ont permis de maintenir à flot des équipes comme la Namibie, les Tonga et les Samoa, privées de rencontres pendant deux ans.
Mais avant la pandémie, les grandes nations n'étaient pas beaucoup plus généreuses. On se souvient, en 2019, de leur refus de la refonte totale du calendrier et de la création d'une Nations Cup à trois divisions (12 équipes à chaque fois) avec un système de promotion-relégation qui aurait permis à certaines équipes d'évoluer à un meilleur niveau. Le même genre de projet est dans les tuyaux - World Rugby prévoit une annonce à la fin de la Coupe du monde, mais les sélectionneurs des petites nations sont sceptiques.
« La Première Division de la Nations Cup avec les 12 plus grosses équipes semble validée, mais en circuit fermé. Si la promotion-relégation est acceptée, ce qui est loin d'être fait, ce ne sera pas avant 2030, lâche Pablo Lemoine. Ça va être comme le Tournoi des Six Nations. La Géorgie gagne tous ses matches à l'échelle en dessous (tournoi B européen) depuis plus de 15 ans, mais on lui refuse l'accès alors qu'elle a battu Galles et l'Italie récemment. Changer de catégorie est la seule perspective d'évolution mais on la lui refuse. Pourquoi ? »
Promesses non tenues
La réponse est que les grandes fédérations sont souveraines, comme le disait Gosper, et que la répartition des voix au sein du Conseil de World Rugby leur offre une majorité quoi qu'il arrive. Gosper toujours : « Changer cela (en offrant une voix par pays alors qu'actuellement les grandes puissances en ont trois chacune contre deux pour la Géorgie et une ou zéro pour les autres) ne représenterait ni l'histoire du rugby ni la contribution économique de chacun. »
Alors, au lieu de modifier le système en profondeur, impuissante face au pouvoir des nations historiques qui bloquent la Géorgie à la porte des Six Nations pour des raisons purement économiques (Tbilissi n'étant pas un marché assez porteur), World Rugby investit au coup par coup dans des structures, sans que l'on sache trop quels critères régissent la distribution. « On a mis 3,6 millions de livres dans les franchises Drua et Moana Pasifika, énumère un porte-parole de World Rugby, 1,9 million dans la Rugby Europe Super Cup (la 3e Division de la compétition européenne) et 4,3 millions dans le Super Rugby Americas (où évolue le Chili, l'Uruguay, le Brésil...) »
Quant à la Géorgie, World Rugby répond qu'elle finance en partie la franchise des Black Lions, qui sera invitée cette saison à participer au Challenge, et que son équipe nationale évoluera dans la Deuxième Division de la Nations Cup, si elle voit le jour, ce qui aurait pour conséquence de lui offrir moins de matches contre les grandes nations qu'elle en a actuellement. Car les tests amicaux de l'été et de l'automne n'auraient plus lieu qu'une fois tous les quatre ans, l'année de la Tournée des Lions britanniques, avec, peut-être, une semaine dédiée fin novembre.
« Si on continue comme ça, dans 20 ans, ce sera quoi le rugby ? »
Pablo Lemoine
Une chose est sûre, l'écart financier et sportif se creuse entre les plus petits et les plus grands et le rugby met des dizaines d'années - « 20 à 25 ans minimum », peste Lemoine - à intégrer les nouveaux venus comme le Japon ou les Fidji qui sont désormais considérés comme Tiers 1 et feront partie de la Nations Cup à 12. « On ne peut pas dire que le rugby est un sport mondialisé, estime Grill. Pourtant, si on réfléchit sur le long terme, il est évident que pour continuer à fonctionner, il doit se développer. Pour cela, il faut sortir du cadre car tout le monde, y compris World Rugby, est tendu financièrement. En Afrique, par exemple (hors Afrique du Sud, Namibie et Kenya), l'investissement est de 1,5 million d'euros pour plus de 50 pays. À nous, les grandes nations, de sortir du cadre pour jouer un rôle sur chaque continent. En France et en Europe, la France peut aider au développement en s'associant à l'AFD (Agence française de développement) et à de grandes entreprises qui ont des intérêts dans les pays cibles. On peut lever des budgets de 5 à 10 millions d'euros qui feraient une différence. »
Cette différence, Pablo Lemoine, Toutai Kefu et les autres sélectionneurs des petits poucets n'y croient pas, ni dans un futur proche ni dans un futur lointain car ils ne voient jamais ce qu'on leur promet depuis des années : plus de matches contre les grosses équipes entre deux Coupes du monde. « J'espère que les dix puissants réfléchissent, conclut Pablo Lemoine. Si on continue comme ça, dans 20 ans, ce sera quoi le rugby ? »
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