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Re: Coupe du Monde 2023 en France
nadoloubb a écrit:Scalp a écrit:SEB34 a écrit:Scalp a écrit:SEB34 a écrit:Scalp a écrit:https://www.courrierinternational.com/article/rugby-irlande-afrique-du-sud-poeme-epique-et-spectacle-magnifique
Rugby. Irlande - Afrique du Sud, “poème épique” et “spectacle magnifique”
Le XV du Trèfle s’est imposé 13-8 face aux champions du monde en titre, les Springboks. La presse internationale revient sur un match de poule aux allures de finale avant l’heure.
Courrier international
Lors du match Irlande-Afrique du Sud, le 23 septembre au Stade de France. PHOTO ANTONIN THUILLIER / AFP
“Pour une fois, la grande fête du rugby aura répondu aux attentes. Cette affiche correspondait à une finale avant l’heure, et la vraie finale, dans cinq semaines, aura bien du mal à égaler ce que ce match a montré : une détermination à la limite de la brutalité, des sensations fortes et des frissons offensifs.”
Si le quotidien britannique The Times, qui évoque “un spectacle magnifique du début à la fin”, s’enthousiasme autant dans son compte rendu du match de la Coupe du monde de rugby opposant l’Irlande à l’Afrique du Sud, remporté samedi 23 septembre 13-8 par les Irlandais, c’est que ce combat entre les deux premières nations au classement mondial était largement attendu.
Et effectivement, “les 40 premières minutes ont de loin été les meilleures de cette Coupe du monde. La férocité de la défense de chaque équipe était à peine croyable, tout comme la vitesse et la précision des lignes jouant sous une pression immense”, assure le quotidien sud-africain The Daily Maverick, qui salue un match de “très grande qualité”.
“Plus proche du combat de rue”
La bataille s’annonçait surtout physique : les Springboks, champions du monde en titre, avaient placé sept avants sur le banc des remplaçants, le genre de feuille de match destinée à faire savoir aux Irlandais “leur intention de grosso modo les enterrer sous la pelouse du Stade de France”, relate News 24.
Selon Rito Hlungwani, un entraîneur cité par le média sud-africain, l’objectif de départ des Springboks était clair : “Après la première mi-temps, les Irlandais ne devaient plus jamais avoir envie de jouer au rugby.”
“L’équipe la plus costaude du rugby mondial voulait montrer que la taille, ça compte”, renchérit The Irish Independent. Un avis partagé par le quotidien britannique The Guardian :
“Contre les Boks, le porteur du ballon a à peine le temps de prendre une demi-respiration que le plaqueur se jette déjà sur lui. Fermez les yeux une seconde et vous vous réveillerez quelques jours plus tard avec à votre chevet un médecin qui, si tout va bien, vous déclarera apte à rejouer au printemps.”
Sauf que le plan sud-africain n’a pas tout à fait fonctionné. Le combat a donné lieu à une défense rugueuse et agressive des Irlandais qui ont résisté à la puissance physique sud-africaine. “L’immense défense de l’Irlande et sa magie noire ont arrêté les Boks”, commente The Daily Maverick.
Pour The Guardian, le match, serré, a surtout opposé “les combinaisons offensives complexes et extrêmement bien ficelées de l’Irlande à la folle défense blitz de l’Afrique du Sud.”
Pour The Irish Examiner, qui regrette un spectacle violent, “plus proche du combat de rue que d’un match de rugby”, la victoire est pourtant moins liée au talent du XV du Trèfle qu’aux points perdus au pied, 11 au total, par l’Afrique du Sud :
“Malgré leur bravoure et leur agressivité, les Irlandais peuvent remercier leurs adversaires, qui ont passé une sale soirée devant les poteaux.”
Un constat partagé par l’ensemble de la presse sportive anglo-saxonne, qui s’interroge sur le choix d’un nouveau buteur sud-africain pour le reste de la compétition, notamment pour le quart de finale qui pourrait les opposer à la France le 15 octobre. Si les Bleus finissent bien premiers de leur poule, l’Irlande sera, elle, probablement opposée à la Nouvelle-Zélande, sauf exploit de l’Italie dans la poule A.
Le XV du Trèfle devrait pour ses prochains matchs pouvoir continuer à compter sur ses hordes de supporters chantants, qui font l’objet de plusieurs articles dans la presse irlandaise. The Irish Times rapporte ainsi les paroles du capitaine irlandais, Johnny Sexton, impressionné par la foule verte présente dans les rues parisiennes, et qui était estimée à plus de 24 000 personnes au Stade de France : “Je n’avais jamais, jamais vu une telle foule.”
Selon The Irish Independent, ces supporters irlandais ont vécu une “nuit magique”. Et la rencontre entre les Springboks et le XV du Trèfle, “ce poème épique, ce combat sauvage, hypnotique et captivant, a donné lieu à une victoire historique”, qui a confirmé de manière éclatante les prétentions irlandaises en Coupe du monde.
Emmanuelle Bour
Citation article :
"Cette affiche correspondait à une finale avant l’heure, et la vraie finale, dans cinq semaines, aura bien du mal à égaler ce que ce match a montré : une détermination à la limite de la brutalité, des sensations fortes et des frissons offensifs.”
Mouais Bof bof... a vrai dire je m'attendais à pire dans la démonstration de force.
et c'est ce qui m'intéresse beaucoup aujourd'hui....
Les boks n'ont pas joué avec leur détermination habituelle de faire mal malgré le banc 7/1.
A vrai dire je ne sais pas vraiment pourquoi, même si je commence à avoir une idée.
Quelques questions que je me pose et que j'ai tenté d'aborder plus haut :
Voulaient ils vraiment gagner ce match ?
Est ce qu'ils ont pris conscience que casser des bonhommes n'était plus suffisant pour envisager leur Rugby et la victoire dans cette coupe (arbitrage) ?
Est ce que leur volonté d'ouverture du jeu vient plus focaliser les joueurs que le combat de rue ?
Est ce que l'age moyen des springboks de devant à entamer leur conviction profonde ?
Est ce que cette équipe est capable de se sublimer ?
j'en ai d'autres mais j'imagine qu'il faut commencer par répondre à celles là...
Mon ressenti, c'est que les Boks étaient très déterminés, on l'a vu dès l'entame, ils voulaient rouler sur les Irlandais, ils étaient confiants dans leur puissance, et de fait ils étaient supérieurs à ce niveau aux Irlandais, simplement, ils n'ont pas pu faire ce qu'ils voulaient, ils ont rencontré une grosse résistance dans les rucks, ils ont globalement perdu la guerre des rucks sur le match, leur défense n'a pas pu être aussi efficace qu'habituellement, l'animation offensive des Irlandais les a perturbés, ils ont pris plus de turnover que les Bocks, leurs lancements de jeu n'ont pas été opérants.
Il y a eu plusieurs signes d'énervement, comme celui de Willemse, qui montrait bien leur frustration à ne pas autant dominer qu'ils auraient pu, ou qu'ils le pensaient, même avec leur banc 7/1...
Pour te répondre plus directement, je crois que les Boks voulaient vraiment gagner ce match, que globalement, ça a été très brutal, mais les Boks n'ont pas pu concrétiser leur supériorité physique, contré par l'intelligence tactique des Irlandais qui se sont aussi impliqué avec une totale abnégation et il fallait au moins ça. Malgré tout, les Boks auraient pu gagner ce match, sans leur faillite au pied, et l'arbitrage a été plutôt favorable aux Irlandais.
Ce que je retiens de ce match, c'est que c'est l'équipe la plus intelligente tactiquement qui a gagné, mais que même avec moins de maitrise, les Boks pouvaient largement emporter la victoire. Si les Sud-Africains avaient le même niveau d'intelligence tactique (sur ce match les Irlandais avait un plan pour conter les boks dans les Rucks et perturber leur défense) que les Irlandais et la même précision chirurgicale dans sa mise en application, aucunes équipes ne leur résisterait plus d'une mi-temps, ils seraient carrément injouables.
OK, En gros tu dis, si j'ai bien compris, qu'ils se sont fait prendre à leur propre jeu et ils n'ont pas su réagir tactiquement, individuellement et collectivement ?
Si c'est ça je suis assez d'accord.
Se pose donc donc la question de leur détermination (je suis toujours pas convaincu à 100%) de leur capacité d'adaptation et donc de leur sublimation (élever le niveau de jeu par rapport à la consigne tactique)
Pour moi, c'est très clairement leur talon d'Achille... (remise en question, adaptation, sublimation).
Donc à mon avis, ce 1/4, on le gagnera parcequ'il me semble que l'on est capables de s'adapter et de se sublimer comme les irlandais mais différemment. je pourrais donner des exemples mais vous me comprendrez.
On pourra revenir sur la compo idéale mais elle est pas loin du match de 2022.
sauf que Ntamak et Marx ne seront pas sur la feuille de match ça c'est sur.
et que nos incertitudes à ce jour tournent autour de Dupont et Willemse.
Je mets de côté l'arbitrage pour l'instant, pour rappel Wayne Barnes était l'arbitre en 2022.
Les Irlandais avaient un plan tactique pour contrer les Bocks, je n'en ai pas eu l'impression chez les Bocks envers les Irlandais, à part balancer parfois du jeu, mais pas spécialement à bon escient, ils pensaient surtout à imposer leur jeu.
Une petite vidéo qui pointe l'arbitrage, je te laisse juger
Je trouve pas que les Irlandais aient eu un plan tactique spécifique au boks, pour moi ils ont joué leur propre jeu (bien sûr tu t'adaptes au montée offensive mais globalement ils ont fait de la possession c a d leur jeu). Par contre je te suis les boks n'ont pas de plan si ce n'est marquer l'adversaire force et de constater que c'est efficace ils ont gagné en 2019 comme ca
Oui les Irlandais sont resté fidéle à leur jeu de possesion, mais...
Le plan des Irlandais dans les rucks, c'était de plaquer aux jambes très rapidement pour éviter l'affrontement physique au maximum et permettre le grattage, avec souvent un deuxiéme joueurs pour empêcher les offloads, ils ont quand même gratté 7 ballons, face au Sud-Aff, c'est pas mal.
Pour contrer la défense agressive des Boks, les Irlandais ont changé leur classique animation offensive, ça a perturbé considerablement les montés des Boks, mais je suis d'accord, ils ne se sont pas créé beaucoup d'occasion quand même, mais ils ont pris beaucoup moins la pression, ce qui est une arme redoutable des Boks...
Dernière édition par Scalp le Mar 26 Sep 2023 - 14:42, édité 1 fois
Scalp- Team modo
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
nadoloubb a écrit:Scalp a écrit:nadoloubb a écrit:Scalp a écrit:SEB34 a écrit:Scalp a écrit:https://www.courrierinternational.com/article/rugby-irlande-afrique-du-sud-poeme-epique-et-spectacle-magnifique
Rugby. Irlande - Afrique du Sud, “poème épique” et “spectacle magnifique”
Le XV du Trèfle s’est imposé 13-8 face aux champions du monde en titre, les Springboks. La presse internationale revient sur un match de poule aux allures de finale avant l’heure.
Courrier international
Lors du match Irlande-Afrique du Sud, le 23 septembre au Stade de France. PHOTO ANTONIN THUILLIER / AFP
“Pour une fois, la grande fête du rugby aura répondu aux attentes. Cette affiche correspondait à une finale avant l’heure, et la vraie finale, dans cinq semaines, aura bien du mal à égaler ce que ce match a montré : une détermination à la limite de la brutalité, des sensations fortes et des frissons offensifs.”
Si le quotidien britannique The Times, qui évoque “un spectacle magnifique du début à la fin”, s’enthousiasme autant dans son compte rendu du match de la Coupe du monde de rugby opposant l’Irlande à l’Afrique du Sud, remporté samedi 23 septembre 13-8 par les Irlandais, c’est que ce combat entre les deux premières nations au classement mondial était largement attendu.
Et effectivement, “les 40 premières minutes ont de loin été les meilleures de cette Coupe du monde. La férocité de la défense de chaque équipe était à peine croyable, tout comme la vitesse et la précision des lignes jouant sous une pression immense”, assure le quotidien sud-africain The Daily Maverick, qui salue un match de “très grande qualité”.
“Plus proche du combat de rue”
La bataille s’annonçait surtout physique : les Springboks, champions du monde en titre, avaient placé sept avants sur le banc des remplaçants, le genre de feuille de match destinée à faire savoir aux Irlandais “leur intention de grosso modo les enterrer sous la pelouse du Stade de France”, relate News 24.
Selon Rito Hlungwani, un entraîneur cité par le média sud-africain, l’objectif de départ des Springboks était clair : “Après la première mi-temps, les Irlandais ne devaient plus jamais avoir envie de jouer au rugby.”
“L’équipe la plus costaude du rugby mondial voulait montrer que la taille, ça compte”, renchérit The Irish Independent. Un avis partagé par le quotidien britannique The Guardian :
“Contre les Boks, le porteur du ballon a à peine le temps de prendre une demi-respiration que le plaqueur se jette déjà sur lui. Fermez les yeux une seconde et vous vous réveillerez quelques jours plus tard avec à votre chevet un médecin qui, si tout va bien, vous déclarera apte à rejouer au printemps.”
Sauf que le plan sud-africain n’a pas tout à fait fonctionné. Le combat a donné lieu à une défense rugueuse et agressive des Irlandais qui ont résisté à la puissance physique sud-africaine. “L’immense défense de l’Irlande et sa magie noire ont arrêté les Boks”, commente The Daily Maverick.
Pour The Guardian, le match, serré, a surtout opposé “les combinaisons offensives complexes et extrêmement bien ficelées de l’Irlande à la folle défense blitz de l’Afrique du Sud.”
Pour The Irish Examiner, qui regrette un spectacle violent, “plus proche du combat de rue que d’un match de rugby”, la victoire est pourtant moins liée au talent du XV du Trèfle qu’aux points perdus au pied, 11 au total, par l’Afrique du Sud :
“Malgré leur bravoure et leur agressivité, les Irlandais peuvent remercier leurs adversaires, qui ont passé une sale soirée devant les poteaux.”
Un constat partagé par l’ensemble de la presse sportive anglo-saxonne, qui s’interroge sur le choix d’un nouveau buteur sud-africain pour le reste de la compétition, notamment pour le quart de finale qui pourrait les opposer à la France le 15 octobre. Si les Bleus finissent bien premiers de leur poule, l’Irlande sera, elle, probablement opposée à la Nouvelle-Zélande, sauf exploit de l’Italie dans la poule A.
Le XV du Trèfle devrait pour ses prochains matchs pouvoir continuer à compter sur ses hordes de supporters chantants, qui font l’objet de plusieurs articles dans la presse irlandaise. The Irish Times rapporte ainsi les paroles du capitaine irlandais, Johnny Sexton, impressionné par la foule verte présente dans les rues parisiennes, et qui était estimée à plus de 24 000 personnes au Stade de France : “Je n’avais jamais, jamais vu une telle foule.”
Selon The Irish Independent, ces supporters irlandais ont vécu une “nuit magique”. Et la rencontre entre les Springboks et le XV du Trèfle, “ce poème épique, ce combat sauvage, hypnotique et captivant, a donné lieu à une victoire historique”, qui a confirmé de manière éclatante les prétentions irlandaises en Coupe du monde.
Emmanuelle Bour
Citation article :
"Cette affiche correspondait à une finale avant l’heure, et la vraie finale, dans cinq semaines, aura bien du mal à égaler ce que ce match a montré : une détermination à la limite de la brutalité, des sensations fortes et des frissons offensifs.”
Mouais Bof bof... a vrai dire je m'attendais à pire dans la démonstration de force.
et c'est ce qui m'intéresse beaucoup aujourd'hui....
Les boks n'ont pas joué avec leur détermination habituelle de faire mal malgré le banc 7/1.
A vrai dire je ne sais pas vraiment pourquoi, même si je commence à avoir une idée.
Quelques questions que je me pose et que j'ai tenté d'aborder plus haut :
Voulaient ils vraiment gagner ce match ?
Est ce qu'ils ont pris conscience que casser des bonhommes n'était plus suffisant pour envisager leur Rugby et la victoire dans cette coupe (arbitrage) ?
Est ce que leur volonté d'ouverture du jeu vient plus focaliser les joueurs que le combat de rue ?
Est ce que l'age moyen des springboks de devant à entamer leur conviction profonde ?
Est ce que cette équipe est capable de se sublimer ?
j'en ai d'autres mais j'imagine qu'il faut commencer par répondre à celles là...
Mon ressenti, c'est que les Boks étaient très déterminés, on l'a vu dès l'entame, ils voulaient rouler sur les Irlandais, ils étaient confiants dans leur puissance, et de fait ils étaient supérieurs à ce niveau aux Irlandais, simplement, ils n'ont pas pu faire ce qu'ils voulaient, ils ont rencontré une grosse résistance dans les rucks, ils ont globalement perdu la guerre des rucks sur le match, leur défense n'a pas pu être aussi efficace qu'habituellement, l'animation offensive des Irlandais les a perturbés, ils ont pris plus de turnover que les Bocks, leurs lancements de jeu n'ont pas été opérants.
Il y a eu plusieurs signes d'énervement, comme celui de Willemse, qui montrait bien leur frustration à ne pas autant dominer qu'ils auraient pu, ou qu'ils le pensaient, même avec leur banc 7/1...
Pour te répondre plus directement, je crois que les Boks voulaient vraiment gagner ce match, que globalement, ça a été très brutal, mais les Boks n'ont pas pu concrétiser leur supériorité physique, contré par l'intelligence tactique des Irlandais qui se sont aussi impliqué avec une totale abnégation et il fallait au moins ça. Malgré tout, les Boks auraient pu gagner ce match, sans leur faillite au pied, et l'arbitrage a été plutôt favorable aux Irlandais.
Ce que je retiens de ce match, c'est que c'est l'équipe la plus intelligente tactiquement qui a gagné, mais que même avec moins de maitrise, les Boks pouvaient largement emporter la victoire. Si les Sud-Africains avaient le même niveau d'intelligence tactique (sur ce match les Irlandais avait un plan pour conter les boks dans les Rucks et perturber leur défense) que les Irlandais et la même précision chirurgicale dans sa mise en application, aucunes équipes ne leur résisterait plus d'une mi-temps, ils seraient carrément injouables.
Moi je pense différemment, pour moi, les Irlandais ont été martyrisé dans tout les secteurs du combat : mêlée, touche, impact. Il y a qu'à voir la stat des placages off on est à plus de 25 côté boks et seulement 5 côtés irlandais.
Les Irlandais qui ont probablement le jeu le plus précis au monde, toute est fait à la perfection et pourtant ils ont eu très peu d'occasion (contrairement au match du tournois contre nous ou ils sont allez plus de 4 fois dans l enbut). J'avais rarement vu les cellules offensives autant malmené parfois les Irlandais allez péter seul ce qui n'arrive jamais.
Pour moi il n'y avait pas eu match si les boks avaient un buteur correct ( même pas un bon buteur) et même sans buteur il vendange 2 actions essais assez facile.
Pour moi le score ne reflète pas l'écart qu'il y a eu sur ce match.
En tout cas si on affronte les boks, on sait la stratégie qu'on doit adopter m, il faut surtout ne pas faire comme les Irlandais qui maîtrisent parfaitement la possession.
Ça va peut être pas faire plaisir aux supporters mais pour moi il faut les arroser toute la partie pour faire courir ce fond de terrain qui n'a pas de long jeu au pied. Et user de coup de pied tactique car leur ailiers montent fort très fort
Mais justement, avec une telle domination physique et au niveau de la conquête, si en plus les Irlandais s'étaient fait bouffer dans les rucks, il n'y aurait pas eu photo, c'était la branlée assurée, pour une fois, on n'est pas d'accord
Après on parle de deux des 3 meilleurs équipes du monde.
Mais pour moi il y aurait du avoir comme le irlande france de 2023 c a d 13 points d'écart, juste avec un buteur et un peu plus de réussite dans les zones de marques (kriel ce n'est pas am et ca se voit, comme fourie n'est pas marx)
Les Boks pouvait largement gagner ce match, mais c'est souvent comme ça un match de Rugby, ce n'est pas forcément le plus fort qui gagne, parfois, c'est le plus malin, le plus rusé, ou le plus tricheur, selon comment on voit les choses
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
SEB34 a écrit:Scalp a écrit:SEB34 a écrit:Scalp a écrit:SEB34 a écrit:Scalp a écrit:https://www.courrierinternational.com/article/rugby-irlande-afrique-du-sud-poeme-epique-et-spectacle-magnifique
Rugby. Irlande - Afrique du Sud, “poème épique” et “spectacle magnifique”
Le XV du Trèfle s’est imposé 13-8 face aux champions du monde en titre, les Springboks. La presse internationale revient sur un match de poule aux allures de finale avant l’heure.
Courrier international
Lors du match Irlande-Afrique du Sud, le 23 septembre au Stade de France. PHOTO ANTONIN THUILLIER / AFP
“Pour une fois, la grande fête du rugby aura répondu aux attentes. Cette affiche correspondait à une finale avant l’heure, et la vraie finale, dans cinq semaines, aura bien du mal à égaler ce que ce match a montré : une détermination à la limite de la brutalité, des sensations fortes et des frissons offensifs.”
Si le quotidien britannique The Times, qui évoque “un spectacle magnifique du début à la fin”, s’enthousiasme autant dans son compte rendu du match de la Coupe du monde de rugby opposant l’Irlande à l’Afrique du Sud, remporté samedi 23 septembre 13-8 par les Irlandais, c’est que ce combat entre les deux premières nations au classement mondial était largement attendu.
Et effectivement, “les 40 premières minutes ont de loin été les meilleures de cette Coupe du monde. La férocité de la défense de chaque équipe était à peine croyable, tout comme la vitesse et la précision des lignes jouant sous une pression immense”, assure le quotidien sud-africain The Daily Maverick, qui salue un match de “très grande qualité”.
“Plus proche du combat de rue”
La bataille s’annonçait surtout physique : les Springboks, champions du monde en titre, avaient placé sept avants sur le banc des remplaçants, le genre de feuille de match destinée à faire savoir aux Irlandais “leur intention de grosso modo les enterrer sous la pelouse du Stade de France”, relate News 24.
Selon Rito Hlungwani, un entraîneur cité par le média sud-africain, l’objectif de départ des Springboks était clair : “Après la première mi-temps, les Irlandais ne devaient plus jamais avoir envie de jouer au rugby.”
“L’équipe la plus costaude du rugby mondial voulait montrer que la taille, ça compte”, renchérit The Irish Independent. Un avis partagé par le quotidien britannique The Guardian :
“Contre les Boks, le porteur du ballon a à peine le temps de prendre une demi-respiration que le plaqueur se jette déjà sur lui. Fermez les yeux une seconde et vous vous réveillerez quelques jours plus tard avec à votre chevet un médecin qui, si tout va bien, vous déclarera apte à rejouer au printemps.”
Sauf que le plan sud-africain n’a pas tout à fait fonctionné. Le combat a donné lieu à une défense rugueuse et agressive des Irlandais qui ont résisté à la puissance physique sud-africaine. “L’immense défense de l’Irlande et sa magie noire ont arrêté les Boks”, commente The Daily Maverick.
Pour The Guardian, le match, serré, a surtout opposé “les combinaisons offensives complexes et extrêmement bien ficelées de l’Irlande à la folle défense blitz de l’Afrique du Sud.”
Pour The Irish Examiner, qui regrette un spectacle violent, “plus proche du combat de rue que d’un match de rugby”, la victoire est pourtant moins liée au talent du XV du Trèfle qu’aux points perdus au pied, 11 au total, par l’Afrique du Sud :
“Malgré leur bravoure et leur agressivité, les Irlandais peuvent remercier leurs adversaires, qui ont passé une sale soirée devant les poteaux.”
Un constat partagé par l’ensemble de la presse sportive anglo-saxonne, qui s’interroge sur le choix d’un nouveau buteur sud-africain pour le reste de la compétition, notamment pour le quart de finale qui pourrait les opposer à la France le 15 octobre. Si les Bleus finissent bien premiers de leur poule, l’Irlande sera, elle, probablement opposée à la Nouvelle-Zélande, sauf exploit de l’Italie dans la poule A.
Le XV du Trèfle devrait pour ses prochains matchs pouvoir continuer à compter sur ses hordes de supporters chantants, qui font l’objet de plusieurs articles dans la presse irlandaise. The Irish Times rapporte ainsi les paroles du capitaine irlandais, Johnny Sexton, impressionné par la foule verte présente dans les rues parisiennes, et qui était estimée à plus de 24 000 personnes au Stade de France : “Je n’avais jamais, jamais vu une telle foule.”
Selon The Irish Independent, ces supporters irlandais ont vécu une “nuit magique”. Et la rencontre entre les Springboks et le XV du Trèfle, “ce poème épique, ce combat sauvage, hypnotique et captivant, a donné lieu à une victoire historique”, qui a confirmé de manière éclatante les prétentions irlandaises en Coupe du monde.
Emmanuelle Bour
Citation article :
"Cette affiche correspondait à une finale avant l’heure, et la vraie finale, dans cinq semaines, aura bien du mal à égaler ce que ce match a montré : une détermination à la limite de la brutalité, des sensations fortes et des frissons offensifs.”
Mouais Bof bof... a vrai dire je m'attendais à pire dans la démonstration de force.
et c'est ce qui m'intéresse beaucoup aujourd'hui....
Les boks n'ont pas joué avec leur détermination habituelle de faire mal malgré le banc 7/1.
A vrai dire je ne sais pas vraiment pourquoi, même si je commence à avoir une idée.
Quelques questions que je me pose et que j'ai tenté d'aborder plus haut :
Voulaient ils vraiment gagner ce match ?
Est ce qu'ils ont pris conscience que casser des bonhommes n'était plus suffisant pour envisager leur Rugby et la victoire dans cette coupe (arbitrage) ?
Est ce que leur volonté d'ouverture du jeu vient plus focaliser les joueurs que le combat de rue ?
Est ce que l'age moyen des springboks de devant à entamer leur conviction profonde ?
Est ce que cette équipe est capable de se sublimer ?
j'en ai d'autres mais j'imagine qu'il faut commencer par répondre à celles là...
Mon ressenti, c'est que les Boks étaient très déterminés, on l'a vu dès l'entame, ils voulaient rouler sur les Irlandais, ils étaient confiants dans leur puissance, et de fait ils étaient supérieurs à ce niveau aux Irlandais, simplement, ils n'ont pas pu faire ce qu'ils voulaient, ils ont rencontré une grosse résistance dans les rucks, ils ont globalement perdu la guerre des rucks sur le match, leur défense n'a pas pu être aussi efficace qu'habituellement, l'animation offensive des Irlandais les a perturbés, ils ont pris plus de turnover que les Bocks, leurs lancements de jeu n'ont pas été opérants.
Il y a eu plusieurs signes d'énervement, comme celui de Willemse, qui montrait bien leur frustration à ne pas autant dominer qu'ils auraient pu, ou qu'ils le pensaient, même avec leur banc 7/1...
Pour te répondre plus directement, je crois que les Boks voulaient vraiment gagner ce match, que globalement, ça a été très brutal, mais les Boks n'ont pas pu concrétiser leur supériorité physique, contré par l'intelligence tactique des Irlandais qui se sont aussi impliqué avec une totale abnégation et il fallait au moins ça. Malgré tout, les Boks auraient pu gagner ce match, sans leur faillite au pied, et l'arbitrage a été plutôt favorable aux Irlandais.
Ce que je retiens de ce match, c'est que c'est l'équipe la plus intelligente tactiquement qui a gagné, mais que même avec moins de maitrise, les Boks pouvaient largement emporter la victoire. Si les Sud-Africains avaient le même niveau d'intelligence tactique (sur ce match les Irlandais avait un plan pour conter les boks dans les Rucks et perturber leur défense) que les Irlandais et la même précision chirurgicale dans sa mise en application, aucunes équipes ne leur résisterait plus d'une mi-temps, ils seraient carrément injouables.
OK, En gros tu dis, si j'ai bien compris, qu'ils se sont fait prendre à leur propre jeu et ils n'ont pas su réagir tactiquement, individuellement et collectivement ?
Si c'est ça je suis assez d'accord.
Se pose donc donc la question de leur détermination (je suis toujours pas convaincu à 100%) de leur capacité d'adaptation et donc de leur sublimation (élever le niveau de jeu par rapport à la consigne tactique)
Pour moi, c'est très clairement leur talon d'Achille... (remise en question, adaptation, sublimation).
Donc à mon avis, ce 1/4, on le gagnera parcequ'il me semble que l'on est capables de s'adapter et de se sublimer comme les irlandais mais différemment. je pourrais donner des exemples mais vous me comprendrez.
On pourra revenir sur la compo idéale mais elle est pas loin du match de 2022.
sauf que Ntamak et Marx ne seront pas sur la feuille de match ça c'est sur.
et que nos incertitudes à ce jour tournent autour de Dupont et Willemse.
Je mets de côté l'arbitrage pour l'instant, pour rappel Wayne Barnes était l'arbitre en 2022.
Les Irlandais avaient un plan tactique pour contrer les Bocks, je n'en ai pas eu l'impression chez les Bocks envers les Irlandais, à part balancer parfois du jeu, mais pas spécialement à bon escient, ils pensaient surtout à imposer leur jeu.
Une petite vidéo qui pointe l'arbitrage, je te laisse juger
Comme nous, ils sont en transition dans leur jeu sauf que je pense que l'on aura moins de problème à le faire évoluer qu'eux (génétique)... Sans parler de l'aspect générationnel qui est à notre avantage (au niveau des avants).
Pour l'arbitrage, il y a beaucoup de chose à dire contextuellement.
Et au niveau Tactique, on en parlera, mais Galthié est l'homme de la situation face aux boks.... ça j'en suis certain.
J'espère que tu auras raison
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Scalp- Team modo
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
Scalp a écrit:nadoloubb a écrit:Scalp a écrit:SEB34 a écrit:Scalp a écrit:SEB34 a écrit:Scalp a écrit:https://www.courrierinternational.com/article/rugby-irlande-afrique-du-sud-poeme-epique-et-spectacle-magnifique
Rugby. Irlande - Afrique du Sud, “poème épique” et “spectacle magnifique”
Le XV du Trèfle s’est imposé 13-8 face aux champions du monde en titre, les Springboks. La presse internationale revient sur un match de poule aux allures de finale avant l’heure.
Courrier international
Lors du match Irlande-Afrique du Sud, le 23 septembre au Stade de France. PHOTO ANTONIN THUILLIER / AFP
“Pour une fois, la grande fête du rugby aura répondu aux attentes. Cette affiche correspondait à une finale avant l’heure, et la vraie finale, dans cinq semaines, aura bien du mal à égaler ce que ce match a montré : une détermination à la limite de la brutalité, des sensations fortes et des frissons offensifs.”
Si le quotidien britannique The Times, qui évoque “un spectacle magnifique du début à la fin”, s’enthousiasme autant dans son compte rendu du match de la Coupe du monde de rugby opposant l’Irlande à l’Afrique du Sud, remporté samedi 23 septembre 13-8 par les Irlandais, c’est que ce combat entre les deux premières nations au classement mondial était largement attendu.
Et effectivement, “les 40 premières minutes ont de loin été les meilleures de cette Coupe du monde. La férocité de la défense de chaque équipe était à peine croyable, tout comme la vitesse et la précision des lignes jouant sous une pression immense”, assure le quotidien sud-africain The Daily Maverick, qui salue un match de “très grande qualité”.
“Plus proche du combat de rue”
La bataille s’annonçait surtout physique : les Springboks, champions du monde en titre, avaient placé sept avants sur le banc des remplaçants, le genre de feuille de match destinée à faire savoir aux Irlandais “leur intention de grosso modo les enterrer sous la pelouse du Stade de France”, relate News 24.
Selon Rito Hlungwani, un entraîneur cité par le média sud-africain, l’objectif de départ des Springboks était clair : “Après la première mi-temps, les Irlandais ne devaient plus jamais avoir envie de jouer au rugby.”
“L’équipe la plus costaude du rugby mondial voulait montrer que la taille, ça compte”, renchérit The Irish Independent. Un avis partagé par le quotidien britannique The Guardian :
“Contre les Boks, le porteur du ballon a à peine le temps de prendre une demi-respiration que le plaqueur se jette déjà sur lui. Fermez les yeux une seconde et vous vous réveillerez quelques jours plus tard avec à votre chevet un médecin qui, si tout va bien, vous déclarera apte à rejouer au printemps.”
Sauf que le plan sud-africain n’a pas tout à fait fonctionné. Le combat a donné lieu à une défense rugueuse et agressive des Irlandais qui ont résisté à la puissance physique sud-africaine. “L’immense défense de l’Irlande et sa magie noire ont arrêté les Boks”, commente The Daily Maverick.
Pour The Guardian, le match, serré, a surtout opposé “les combinaisons offensives complexes et extrêmement bien ficelées de l’Irlande à la folle défense blitz de l’Afrique du Sud.”
Pour The Irish Examiner, qui regrette un spectacle violent, “plus proche du combat de rue que d’un match de rugby”, la victoire est pourtant moins liée au talent du XV du Trèfle qu’aux points perdus au pied, 11 au total, par l’Afrique du Sud :
“Malgré leur bravoure et leur agressivité, les Irlandais peuvent remercier leurs adversaires, qui ont passé une sale soirée devant les poteaux.”
Un constat partagé par l’ensemble de la presse sportive anglo-saxonne, qui s’interroge sur le choix d’un nouveau buteur sud-africain pour le reste de la compétition, notamment pour le quart de finale qui pourrait les opposer à la France le 15 octobre. Si les Bleus finissent bien premiers de leur poule, l’Irlande sera, elle, probablement opposée à la Nouvelle-Zélande, sauf exploit de l’Italie dans la poule A.
Le XV du Trèfle devrait pour ses prochains matchs pouvoir continuer à compter sur ses hordes de supporters chantants, qui font l’objet de plusieurs articles dans la presse irlandaise. The Irish Times rapporte ainsi les paroles du capitaine irlandais, Johnny Sexton, impressionné par la foule verte présente dans les rues parisiennes, et qui était estimée à plus de 24 000 personnes au Stade de France : “Je n’avais jamais, jamais vu une telle foule.”
Selon The Irish Independent, ces supporters irlandais ont vécu une “nuit magique”. Et la rencontre entre les Springboks et le XV du Trèfle, “ce poème épique, ce combat sauvage, hypnotique et captivant, a donné lieu à une victoire historique”, qui a confirmé de manière éclatante les prétentions irlandaises en Coupe du monde.
Emmanuelle Bour
Citation article :
"Cette affiche correspondait à une finale avant l’heure, et la vraie finale, dans cinq semaines, aura bien du mal à égaler ce que ce match a montré : une détermination à la limite de la brutalité, des sensations fortes et des frissons offensifs.”
Mouais Bof bof... a vrai dire je m'attendais à pire dans la démonstration de force.
et c'est ce qui m'intéresse beaucoup aujourd'hui....
Les boks n'ont pas joué avec leur détermination habituelle de faire mal malgré le banc 7/1.
A vrai dire je ne sais pas vraiment pourquoi, même si je commence à avoir une idée.
Quelques questions que je me pose et que j'ai tenté d'aborder plus haut :
Voulaient ils vraiment gagner ce match ?
Est ce qu'ils ont pris conscience que casser des bonhommes n'était plus suffisant pour envisager leur Rugby et la victoire dans cette coupe (arbitrage) ?
Est ce que leur volonté d'ouverture du jeu vient plus focaliser les joueurs que le combat de rue ?
Est ce que l'age moyen des springboks de devant à entamer leur conviction profonde ?
Est ce que cette équipe est capable de se sublimer ?
j'en ai d'autres mais j'imagine qu'il faut commencer par répondre à celles là...
Mon ressenti, c'est que les Boks étaient très déterminés, on l'a vu dès l'entame, ils voulaient rouler sur les Irlandais, ils étaient confiants dans leur puissance, et de fait ils étaient supérieurs à ce niveau aux Irlandais, simplement, ils n'ont pas pu faire ce qu'ils voulaient, ils ont rencontré une grosse résistance dans les rucks, ils ont globalement perdu la guerre des rucks sur le match, leur défense n'a pas pu être aussi efficace qu'habituellement, l'animation offensive des Irlandais les a perturbés, ils ont pris plus de turnover que les Bocks, leurs lancements de jeu n'ont pas été opérants.
Il y a eu plusieurs signes d'énervement, comme celui de Willemse, qui montrait bien leur frustration à ne pas autant dominer qu'ils auraient pu, ou qu'ils le pensaient, même avec leur banc 7/1...
Pour te répondre plus directement, je crois que les Boks voulaient vraiment gagner ce match, que globalement, ça a été très brutal, mais les Boks n'ont pas pu concrétiser leur supériorité physique, contré par l'intelligence tactique des Irlandais qui se sont aussi impliqué avec une totale abnégation et il fallait au moins ça. Malgré tout, les Boks auraient pu gagner ce match, sans leur faillite au pied, et l'arbitrage a été plutôt favorable aux Irlandais.
Ce que je retiens de ce match, c'est que c'est l'équipe la plus intelligente tactiquement qui a gagné, mais que même avec moins de maitrise, les Boks pouvaient largement emporter la victoire. Si les Sud-Africains avaient le même niveau d'intelligence tactique (sur ce match les Irlandais avait un plan pour conter les boks dans les Rucks et perturber leur défense) que les Irlandais et la même précision chirurgicale dans sa mise en application, aucunes équipes ne leur résisterait plus d'une mi-temps, ils seraient carrément injouables.
OK, En gros tu dis, si j'ai bien compris, qu'ils se sont fait prendre à leur propre jeu et ils n'ont pas su réagir tactiquement, individuellement et collectivement ?
Si c'est ça je suis assez d'accord.
Se pose donc donc la question de leur détermination (je suis toujours pas convaincu à 100%) de leur capacité d'adaptation et donc de leur sublimation (élever le niveau de jeu par rapport à la consigne tactique)
Pour moi, c'est très clairement leur talon d'Achille... (remise en question, adaptation, sublimation).
Donc à mon avis, ce 1/4, on le gagnera parcequ'il me semble que l'on est capables de s'adapter et de se sublimer comme les irlandais mais différemment. je pourrais donner des exemples mais vous me comprendrez.
On pourra revenir sur la compo idéale mais elle est pas loin du match de 2022.
sauf que Ntamak et Marx ne seront pas sur la feuille de match ça c'est sur.
et que nos incertitudes à ce jour tournent autour de Dupont et Willemse.
Je mets de côté l'arbitrage pour l'instant, pour rappel Wayne Barnes était l'arbitre en 2022.
Les Irlandais avaient un plan tactique pour contrer les Bocks, je n'en ai pas eu l'impression chez les Bocks envers les Irlandais, à part balancer parfois du jeu, mais pas spécialement à bon escient, ils pensaient surtout à imposer leur jeu.
Une petite vidéo qui pointe l'arbitrage, je te laisse juger
Je trouve pas que les Irlandais aient eu un plan tactique spécifique au boks, pour moi ils ont joué leur propre jeu (bien sûr tu t'adaptes au montée offensive mais globalement ils ont fait de la possession c a d leur jeu). Par contre je te suis les boks n'ont pas de plan si ce n'est marquer l'adversaire force et de constater que c'est efficace ils ont gagné en 2019 comme ca
Oui les Irlandais sont resté fidéle à leur jeu de possesion, mais...
Le plan des Irlandais dans les rucks, c'était de plaquer aux jambes très rapidement pour éviter l'affrontement physique au maximum et permettre le grattage, avec souvent un deuxiéme joueurs pour empêcher les offloads, ils ont quand même gratté 7 ballons, face au Sud-Aff, c'est pas mal.
Pour contrer la défense agressive des Boks, les Irlandais ont changé leur classique animation offensive, ça a perturbé considerablement les montés des Bocks, mais je suis d'accord, ils ne se sont pas créé beaucoup d'occasion quand même, mais ils ont pris beaucoup moins la pression, ce qui est une arme redoutable des Boks...
En tout cas pour nous, la guerre dans les rucks on pourra la faire avec danty, marchand, mauvaka aldritt. Par contre, l'animation offensive on est trop loin de la mécanique de précision irlandaise. Donc pour moi il faudra user du jeu au pied (comme on l'a fait contre les blacks), car les sud affs jouent trés peu au pied et ne maitrisent pas ce secteur (contre les irlandais seulement 16 jeux au pied, nous on était à 44 contre les black).
Et tu as raison il y a du déchets chez les boks (ils subissent pas mal de turn over) donc par contre faudra jouer à fond les ballons de contre attaque
nadoloubb- Quentin MARTIntino
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
Scalp a écrit:SEB34 a écrit:Scalp a écrit:SEB34 a écrit:Scalp a écrit:SEB34 a écrit:Scalp a écrit:https://www.courrierinternational.com/article/rugby-irlande-afrique-du-sud-poeme-epique-et-spectacle-magnifique
Rugby. Irlande - Afrique du Sud, “poème épique” et “spectacle magnifique”
Le XV du Trèfle s’est imposé 13-8 face aux champions du monde en titre, les Springboks. La presse internationale revient sur un match de poule aux allures de finale avant l’heure.
Courrier international
Lors du match Irlande-Afrique du Sud, le 23 septembre au Stade de France. PHOTO ANTONIN THUILLIER / AFP
“Pour une fois, la grande fête du rugby aura répondu aux attentes. Cette affiche correspondait à une finale avant l’heure, et la vraie finale, dans cinq semaines, aura bien du mal à égaler ce que ce match a montré : une détermination à la limite de la brutalité, des sensations fortes et des frissons offensifs.”
Si le quotidien britannique The Times, qui évoque “un spectacle magnifique du début à la fin”, s’enthousiasme autant dans son compte rendu du match de la Coupe du monde de rugby opposant l’Irlande à l’Afrique du Sud, remporté samedi 23 septembre 13-8 par les Irlandais, c’est que ce combat entre les deux premières nations au classement mondial était largement attendu.
Et effectivement, “les 40 premières minutes ont de loin été les meilleures de cette Coupe du monde. La férocité de la défense de chaque équipe était à peine croyable, tout comme la vitesse et la précision des lignes jouant sous une pression immense”, assure le quotidien sud-africain The Daily Maverick, qui salue un match de “très grande qualité”.
“Plus proche du combat de rue”
La bataille s’annonçait surtout physique : les Springboks, champions du monde en titre, avaient placé sept avants sur le banc des remplaçants, le genre de feuille de match destinée à faire savoir aux Irlandais “leur intention de grosso modo les enterrer sous la pelouse du Stade de France”, relate News 24.
Selon Rito Hlungwani, un entraîneur cité par le média sud-africain, l’objectif de départ des Springboks était clair : “Après la première mi-temps, les Irlandais ne devaient plus jamais avoir envie de jouer au rugby.”
“L’équipe la plus costaude du rugby mondial voulait montrer que la taille, ça compte”, renchérit The Irish Independent. Un avis partagé par le quotidien britannique The Guardian :
“Contre les Boks, le porteur du ballon a à peine le temps de prendre une demi-respiration que le plaqueur se jette déjà sur lui. Fermez les yeux une seconde et vous vous réveillerez quelques jours plus tard avec à votre chevet un médecin qui, si tout va bien, vous déclarera apte à rejouer au printemps.”
Sauf que le plan sud-africain n’a pas tout à fait fonctionné. Le combat a donné lieu à une défense rugueuse et agressive des Irlandais qui ont résisté à la puissance physique sud-africaine. “L’immense défense de l’Irlande et sa magie noire ont arrêté les Boks”, commente The Daily Maverick.
Pour The Guardian, le match, serré, a surtout opposé “les combinaisons offensives complexes et extrêmement bien ficelées de l’Irlande à la folle défense blitz de l’Afrique du Sud.”
Pour The Irish Examiner, qui regrette un spectacle violent, “plus proche du combat de rue que d’un match de rugby”, la victoire est pourtant moins liée au talent du XV du Trèfle qu’aux points perdus au pied, 11 au total, par l’Afrique du Sud :
“Malgré leur bravoure et leur agressivité, les Irlandais peuvent remercier leurs adversaires, qui ont passé une sale soirée devant les poteaux.”
Un constat partagé par l’ensemble de la presse sportive anglo-saxonne, qui s’interroge sur le choix d’un nouveau buteur sud-africain pour le reste de la compétition, notamment pour le quart de finale qui pourrait les opposer à la France le 15 octobre. Si les Bleus finissent bien premiers de leur poule, l’Irlande sera, elle, probablement opposée à la Nouvelle-Zélande, sauf exploit de l’Italie dans la poule A.
Le XV du Trèfle devrait pour ses prochains matchs pouvoir continuer à compter sur ses hordes de supporters chantants, qui font l’objet de plusieurs articles dans la presse irlandaise. The Irish Times rapporte ainsi les paroles du capitaine irlandais, Johnny Sexton, impressionné par la foule verte présente dans les rues parisiennes, et qui était estimée à plus de 24 000 personnes au Stade de France : “Je n’avais jamais, jamais vu une telle foule.”
Selon The Irish Independent, ces supporters irlandais ont vécu une “nuit magique”. Et la rencontre entre les Springboks et le XV du Trèfle, “ce poème épique, ce combat sauvage, hypnotique et captivant, a donné lieu à une victoire historique”, qui a confirmé de manière éclatante les prétentions irlandaises en Coupe du monde.
Emmanuelle Bour
Citation article :
"Cette affiche correspondait à une finale avant l’heure, et la vraie finale, dans cinq semaines, aura bien du mal à égaler ce que ce match a montré : une détermination à la limite de la brutalité, des sensations fortes et des frissons offensifs.”
Mouais Bof bof... a vrai dire je m'attendais à pire dans la démonstration de force.
et c'est ce qui m'intéresse beaucoup aujourd'hui....
Les boks n'ont pas joué avec leur détermination habituelle de faire mal malgré le banc 7/1.
A vrai dire je ne sais pas vraiment pourquoi, même si je commence à avoir une idée.
Quelques questions que je me pose et que j'ai tenté d'aborder plus haut :
Voulaient ils vraiment gagner ce match ?
Est ce qu'ils ont pris conscience que casser des bonhommes n'était plus suffisant pour envisager leur Rugby et la victoire dans cette coupe (arbitrage) ?
Est ce que leur volonté d'ouverture du jeu vient plus focaliser les joueurs que le combat de rue ?
Est ce que l'age moyen des springboks de devant à entamer leur conviction profonde ?
Est ce que cette équipe est capable de se sublimer ?
j'en ai d'autres mais j'imagine qu'il faut commencer par répondre à celles là...
Mon ressenti, c'est que les Boks étaient très déterminés, on l'a vu dès l'entame, ils voulaient rouler sur les Irlandais, ils étaient confiants dans leur puissance, et de fait ils étaient supérieurs à ce niveau aux Irlandais, simplement, ils n'ont pas pu faire ce qu'ils voulaient, ils ont rencontré une grosse résistance dans les rucks, ils ont globalement perdu la guerre des rucks sur le match, leur défense n'a pas pu être aussi efficace qu'habituellement, l'animation offensive des Irlandais les a perturbés, ils ont pris plus de turnover que les Bocks, leurs lancements de jeu n'ont pas été opérants.
Il y a eu plusieurs signes d'énervement, comme celui de Willemse, qui montrait bien leur frustration à ne pas autant dominer qu'ils auraient pu, ou qu'ils le pensaient, même avec leur banc 7/1...
Pour te répondre plus directement, je crois que les Boks voulaient vraiment gagner ce match, que globalement, ça a été très brutal, mais les Boks n'ont pas pu concrétiser leur supériorité physique, contré par l'intelligence tactique des Irlandais qui se sont aussi impliqué avec une totale abnégation et il fallait au moins ça. Malgré tout, les Boks auraient pu gagner ce match, sans leur faillite au pied, et l'arbitrage a été plutôt favorable aux Irlandais.
Ce que je retiens de ce match, c'est que c'est l'équipe la plus intelligente tactiquement qui a gagné, mais que même avec moins de maitrise, les Boks pouvaient largement emporter la victoire. Si les Sud-Africains avaient le même niveau d'intelligence tactique (sur ce match les Irlandais avait un plan pour conter les boks dans les Rucks et perturber leur défense) que les Irlandais et la même précision chirurgicale dans sa mise en application, aucunes équipes ne leur résisterait plus d'une mi-temps, ils seraient carrément injouables.
OK, En gros tu dis, si j'ai bien compris, qu'ils se sont fait prendre à leur propre jeu et ils n'ont pas su réagir tactiquement, individuellement et collectivement ?
Si c'est ça je suis assez d'accord.
Se pose donc donc la question de leur détermination (je suis toujours pas convaincu à 100%) de leur capacité d'adaptation et donc de leur sublimation (élever le niveau de jeu par rapport à la consigne tactique)
Pour moi, c'est très clairement leur talon d'Achille... (remise en question, adaptation, sublimation).
Donc à mon avis, ce 1/4, on le gagnera parcequ'il me semble que l'on est capables de s'adapter et de se sublimer comme les irlandais mais différemment. je pourrais donner des exemples mais vous me comprendrez.
On pourra revenir sur la compo idéale mais elle est pas loin du match de 2022.
sauf que Ntamak et Marx ne seront pas sur la feuille de match ça c'est sur.
et que nos incertitudes à ce jour tournent autour de Dupont et Willemse.
Je mets de côté l'arbitrage pour l'instant, pour rappel Wayne Barnes était l'arbitre en 2022.
Les Irlandais avaient un plan tactique pour contrer les Bocks, je n'en ai pas eu l'impression chez les Bocks envers les Irlandais, à part balancer parfois du jeu, mais pas spécialement à bon escient, ils pensaient surtout à imposer leur jeu.
Une petite vidéo qui pointe l'arbitrage, je te laisse juger
Comme nous, ils sont en transition dans leur jeu sauf que je pense que l'on aura moins de problème à le faire évoluer qu'eux (génétique)... Sans parler de l'aspect générationnel qui est à notre avantage (au niveau des avants).
Pour l'arbitrage, il y a beaucoup de chose à dire contextuellement.
Et au niveau Tactique, on en parlera, mais Galthié est l'homme de la situation face aux boks.... ça j'en suis certain.
J'espère que tu auras raison
Autant j'ai des doutes sur d'autres aspects du bonhomme autant pour ce match, j'en ai aucun. il sait comment jouer les boks et je suis intimement convaincu qu'il préfère prendre les boks que les irlandais en 1/4.
juste pour avancer un peu, physiquement les boks ne m'impressionnent pas plus que ça (vs EDF avec willemse) et au niveau intelligence pas plus. il faut les démystifier pour les battre.
SEB34- J'aime l'Union à la folie
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
nadoloubb a écrit:Scalp a écrit:nadoloubb a écrit:Scalp a écrit:SEB34 a écrit:Scalp a écrit:SEB34 a écrit:Scalp a écrit:https://www.courrierinternational.com/article/rugby-irlande-afrique-du-sud-poeme-epique-et-spectacle-magnifique
Rugby. Irlande - Afrique du Sud, “poème épique” et “spectacle magnifique”
Le XV du Trèfle s’est imposé 13-8 face aux champions du monde en titre, les Springboks. La presse internationale revient sur un match de poule aux allures de finale avant l’heure.
Courrier international
Lors du match Irlande-Afrique du Sud, le 23 septembre au Stade de France. PHOTO ANTONIN THUILLIER / AFP
“Pour une fois, la grande fête du rugby aura répondu aux attentes. Cette affiche correspondait à une finale avant l’heure, et la vraie finale, dans cinq semaines, aura bien du mal à égaler ce que ce match a montré : une détermination à la limite de la brutalité, des sensations fortes et des frissons offensifs.”
Si le quotidien britannique The Times, qui évoque “un spectacle magnifique du début à la fin”, s’enthousiasme autant dans son compte rendu du match de la Coupe du monde de rugby opposant l’Irlande à l’Afrique du Sud, remporté samedi 23 septembre 13-8 par les Irlandais, c’est que ce combat entre les deux premières nations au classement mondial était largement attendu.
Et effectivement, “les 40 premières minutes ont de loin été les meilleures de cette Coupe du monde. La férocité de la défense de chaque équipe était à peine croyable, tout comme la vitesse et la précision des lignes jouant sous une pression immense”, assure le quotidien sud-africain The Daily Maverick, qui salue un match de “très grande qualité”.
“Plus proche du combat de rue”
La bataille s’annonçait surtout physique : les Springboks, champions du monde en titre, avaient placé sept avants sur le banc des remplaçants, le genre de feuille de match destinée à faire savoir aux Irlandais “leur intention de grosso modo les enterrer sous la pelouse du Stade de France”, relate News 24.
Selon Rito Hlungwani, un entraîneur cité par le média sud-africain, l’objectif de départ des Springboks était clair : “Après la première mi-temps, les Irlandais ne devaient plus jamais avoir envie de jouer au rugby.”
“L’équipe la plus costaude du rugby mondial voulait montrer que la taille, ça compte”, renchérit The Irish Independent. Un avis partagé par le quotidien britannique The Guardian :
“Contre les Boks, le porteur du ballon a à peine le temps de prendre une demi-respiration que le plaqueur se jette déjà sur lui. Fermez les yeux une seconde et vous vous réveillerez quelques jours plus tard avec à votre chevet un médecin qui, si tout va bien, vous déclarera apte à rejouer au printemps.”
Sauf que le plan sud-africain n’a pas tout à fait fonctionné. Le combat a donné lieu à une défense rugueuse et agressive des Irlandais qui ont résisté à la puissance physique sud-africaine. “L’immense défense de l’Irlande et sa magie noire ont arrêté les Boks”, commente The Daily Maverick.
Pour The Guardian, le match, serré, a surtout opposé “les combinaisons offensives complexes et extrêmement bien ficelées de l’Irlande à la folle défense blitz de l’Afrique du Sud.”
Pour The Irish Examiner, qui regrette un spectacle violent, “plus proche du combat de rue que d’un match de rugby”, la victoire est pourtant moins liée au talent du XV du Trèfle qu’aux points perdus au pied, 11 au total, par l’Afrique du Sud :
“Malgré leur bravoure et leur agressivité, les Irlandais peuvent remercier leurs adversaires, qui ont passé une sale soirée devant les poteaux.”
Un constat partagé par l’ensemble de la presse sportive anglo-saxonne, qui s’interroge sur le choix d’un nouveau buteur sud-africain pour le reste de la compétition, notamment pour le quart de finale qui pourrait les opposer à la France le 15 octobre. Si les Bleus finissent bien premiers de leur poule, l’Irlande sera, elle, probablement opposée à la Nouvelle-Zélande, sauf exploit de l’Italie dans la poule A.
Le XV du Trèfle devrait pour ses prochains matchs pouvoir continuer à compter sur ses hordes de supporters chantants, qui font l’objet de plusieurs articles dans la presse irlandaise. The Irish Times rapporte ainsi les paroles du capitaine irlandais, Johnny Sexton, impressionné par la foule verte présente dans les rues parisiennes, et qui était estimée à plus de 24 000 personnes au Stade de France : “Je n’avais jamais, jamais vu une telle foule.”
Selon The Irish Independent, ces supporters irlandais ont vécu une “nuit magique”. Et la rencontre entre les Springboks et le XV du Trèfle, “ce poème épique, ce combat sauvage, hypnotique et captivant, a donné lieu à une victoire historique”, qui a confirmé de manière éclatante les prétentions irlandaises en Coupe du monde.
Emmanuelle Bour
Citation article :
"Cette affiche correspondait à une finale avant l’heure, et la vraie finale, dans cinq semaines, aura bien du mal à égaler ce que ce match a montré : une détermination à la limite de la brutalité, des sensations fortes et des frissons offensifs.”
Mouais Bof bof... a vrai dire je m'attendais à pire dans la démonstration de force.
et c'est ce qui m'intéresse beaucoup aujourd'hui....
Les boks n'ont pas joué avec leur détermination habituelle de faire mal malgré le banc 7/1.
A vrai dire je ne sais pas vraiment pourquoi, même si je commence à avoir une idée.
Quelques questions que je me pose et que j'ai tenté d'aborder plus haut :
Voulaient ils vraiment gagner ce match ?
Est ce qu'ils ont pris conscience que casser des bonhommes n'était plus suffisant pour envisager leur Rugby et la victoire dans cette coupe (arbitrage) ?
Est ce que leur volonté d'ouverture du jeu vient plus focaliser les joueurs que le combat de rue ?
Est ce que l'age moyen des springboks de devant à entamer leur conviction profonde ?
Est ce que cette équipe est capable de se sublimer ?
j'en ai d'autres mais j'imagine qu'il faut commencer par répondre à celles là...
Mon ressenti, c'est que les Boks étaient très déterminés, on l'a vu dès l'entame, ils voulaient rouler sur les Irlandais, ils étaient confiants dans leur puissance, et de fait ils étaient supérieurs à ce niveau aux Irlandais, simplement, ils n'ont pas pu faire ce qu'ils voulaient, ils ont rencontré une grosse résistance dans les rucks, ils ont globalement perdu la guerre des rucks sur le match, leur défense n'a pas pu être aussi efficace qu'habituellement, l'animation offensive des Irlandais les a perturbés, ils ont pris plus de turnover que les Bocks, leurs lancements de jeu n'ont pas été opérants.
Il y a eu plusieurs signes d'énervement, comme celui de Willemse, qui montrait bien leur frustration à ne pas autant dominer qu'ils auraient pu, ou qu'ils le pensaient, même avec leur banc 7/1...
Pour te répondre plus directement, je crois que les Boks voulaient vraiment gagner ce match, que globalement, ça a été très brutal, mais les Boks n'ont pas pu concrétiser leur supériorité physique, contré par l'intelligence tactique des Irlandais qui se sont aussi impliqué avec une totale abnégation et il fallait au moins ça. Malgré tout, les Boks auraient pu gagner ce match, sans leur faillite au pied, et l'arbitrage a été plutôt favorable aux Irlandais.
Ce que je retiens de ce match, c'est que c'est l'équipe la plus intelligente tactiquement qui a gagné, mais que même avec moins de maitrise, les Boks pouvaient largement emporter la victoire. Si les Sud-Africains avaient le même niveau d'intelligence tactique (sur ce match les Irlandais avait un plan pour conter les boks dans les Rucks et perturber leur défense) que les Irlandais et la même précision chirurgicale dans sa mise en application, aucunes équipes ne leur résisterait plus d'une mi-temps, ils seraient carrément injouables.
OK, En gros tu dis, si j'ai bien compris, qu'ils se sont fait prendre à leur propre jeu et ils n'ont pas su réagir tactiquement, individuellement et collectivement ?
Si c'est ça je suis assez d'accord.
Se pose donc donc la question de leur détermination (je suis toujours pas convaincu à 100%) de leur capacité d'adaptation et donc de leur sublimation (élever le niveau de jeu par rapport à la consigne tactique)
Pour moi, c'est très clairement leur talon d'Achille... (remise en question, adaptation, sublimation).
Donc à mon avis, ce 1/4, on le gagnera parcequ'il me semble que l'on est capables de s'adapter et de se sublimer comme les irlandais mais différemment. je pourrais donner des exemples mais vous me comprendrez.
On pourra revenir sur la compo idéale mais elle est pas loin du match de 2022.
sauf que Ntamak et Marx ne seront pas sur la feuille de match ça c'est sur.
et que nos incertitudes à ce jour tournent autour de Dupont et Willemse.
Je mets de côté l'arbitrage pour l'instant, pour rappel Wayne Barnes était l'arbitre en 2022.
Les Irlandais avaient un plan tactique pour contrer les Bocks, je n'en ai pas eu l'impression chez les Bocks envers les Irlandais, à part balancer parfois du jeu, mais pas spécialement à bon escient, ils pensaient surtout à imposer leur jeu.
Une petite vidéo qui pointe l'arbitrage, je te laisse juger
Je trouve pas que les Irlandais aient eu un plan tactique spécifique au boks, pour moi ils ont joué leur propre jeu (bien sûr tu t'adaptes au montée offensive mais globalement ils ont fait de la possession c a d leur jeu). Par contre je te suis les boks n'ont pas de plan si ce n'est marquer l'adversaire force et de constater que c'est efficace ils ont gagné en 2019 comme ca
Oui les Irlandais sont resté fidéle à leur jeu de possesion, mais...
Le plan des Irlandais dans les rucks, c'était de plaquer aux jambes très rapidement pour éviter l'affrontement physique au maximum et permettre le grattage, avec souvent un deuxiéme joueurs pour empêcher les offloads, ils ont quand même gratté 7 ballons, face au Sud-Aff, c'est pas mal.
Pour contrer la défense agressive des Boks, les Irlandais ont changé leur classique animation offensive, ça a perturbé considerablement les montés des Bocks, mais je suis d'accord, ils ne se sont pas créé beaucoup d'occasion quand même, mais ils ont pris beaucoup moins la pression, ce qui est une arme redoutable des Boks...
En tout cas pour nous, la guerre dans les rucks on pourra la faire avec danty, marchand, mauvaka aldritt. Par contre, l'animation offensive on est trop loin de la mécanique de précision irlandaise. Donc pour moi il faudra user du jeu au pied (comme on l'a fait contre les blacks), car les sud affs jouent trés peu au pied et ne maitrisent pas ce secteur (contre les irlandais seulement 16 jeux au pied, nous on était à 44 contre les black).
Et tu as raison il y a du déchets chez les boks (ils subissent pas mal de turn over) donc par contre faudra jouer à fond les ballons de contre attaque
Tu as raison !, et on a les joueurs pour ça, avec Dupont (s'il joue), Jalibert, Ramos, sans oublier LBB, qui a un fantatisque coup de tatane, du coup si c'est notre strategie, je me dis que ça pourait peut-être faire pencher la balance en sa faveur , en tout cas, c'est un argument de plus pour qu'il soit titulaire...
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Scalp- Team modo
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
Scalp a écrit:nadoloubb a écrit:Scalp a écrit:nadoloubb a écrit:Scalp a écrit:SEB34 a écrit:Scalp a écrit:SEB34 a écrit:Scalp a écrit:https://www.courrierinternational.com/article/rugby-irlande-afrique-du-sud-poeme-epique-et-spectacle-magnifique
Rugby. Irlande - Afrique du Sud, “poème épique” et “spectacle magnifique”
Le XV du Trèfle s’est imposé 13-8 face aux champions du monde en titre, les Springboks. La presse internationale revient sur un match de poule aux allures de finale avant l’heure.
Courrier international
Lors du match Irlande-Afrique du Sud, le 23 septembre au Stade de France. PHOTO ANTONIN THUILLIER / AFP
“Pour une fois, la grande fête du rugby aura répondu aux attentes. Cette affiche correspondait à une finale avant l’heure, et la vraie finale, dans cinq semaines, aura bien du mal à égaler ce que ce match a montré : une détermination à la limite de la brutalité, des sensations fortes et des frissons offensifs.”
Si le quotidien britannique The Times, qui évoque “un spectacle magnifique du début à la fin”, s’enthousiasme autant dans son compte rendu du match de la Coupe du monde de rugby opposant l’Irlande à l’Afrique du Sud, remporté samedi 23 septembre 13-8 par les Irlandais, c’est que ce combat entre les deux premières nations au classement mondial était largement attendu.
Et effectivement, “les 40 premières minutes ont de loin été les meilleures de cette Coupe du monde. La férocité de la défense de chaque équipe était à peine croyable, tout comme la vitesse et la précision des lignes jouant sous une pression immense”, assure le quotidien sud-africain The Daily Maverick, qui salue un match de “très grande qualité”.
“Plus proche du combat de rue”
La bataille s’annonçait surtout physique : les Springboks, champions du monde en titre, avaient placé sept avants sur le banc des remplaçants, le genre de feuille de match destinée à faire savoir aux Irlandais “leur intention de grosso modo les enterrer sous la pelouse du Stade de France”, relate News 24.
Selon Rito Hlungwani, un entraîneur cité par le média sud-africain, l’objectif de départ des Springboks était clair : “Après la première mi-temps, les Irlandais ne devaient plus jamais avoir envie de jouer au rugby.”
“L’équipe la plus costaude du rugby mondial voulait montrer que la taille, ça compte”, renchérit The Irish Independent. Un avis partagé par le quotidien britannique The Guardian :
“Contre les Boks, le porteur du ballon a à peine le temps de prendre une demi-respiration que le plaqueur se jette déjà sur lui. Fermez les yeux une seconde et vous vous réveillerez quelques jours plus tard avec à votre chevet un médecin qui, si tout va bien, vous déclarera apte à rejouer au printemps.”
Sauf que le plan sud-africain n’a pas tout à fait fonctionné. Le combat a donné lieu à une défense rugueuse et agressive des Irlandais qui ont résisté à la puissance physique sud-africaine. “L’immense défense de l’Irlande et sa magie noire ont arrêté les Boks”, commente The Daily Maverick.
Pour The Guardian, le match, serré, a surtout opposé “les combinaisons offensives complexes et extrêmement bien ficelées de l’Irlande à la folle défense blitz de l’Afrique du Sud.”
Pour The Irish Examiner, qui regrette un spectacle violent, “plus proche du combat de rue que d’un match de rugby”, la victoire est pourtant moins liée au talent du XV du Trèfle qu’aux points perdus au pied, 11 au total, par l’Afrique du Sud :
“Malgré leur bravoure et leur agressivité, les Irlandais peuvent remercier leurs adversaires, qui ont passé une sale soirée devant les poteaux.”
Un constat partagé par l’ensemble de la presse sportive anglo-saxonne, qui s’interroge sur le choix d’un nouveau buteur sud-africain pour le reste de la compétition, notamment pour le quart de finale qui pourrait les opposer à la France le 15 octobre. Si les Bleus finissent bien premiers de leur poule, l’Irlande sera, elle, probablement opposée à la Nouvelle-Zélande, sauf exploit de l’Italie dans la poule A.
Le XV du Trèfle devrait pour ses prochains matchs pouvoir continuer à compter sur ses hordes de supporters chantants, qui font l’objet de plusieurs articles dans la presse irlandaise. The Irish Times rapporte ainsi les paroles du capitaine irlandais, Johnny Sexton, impressionné par la foule verte présente dans les rues parisiennes, et qui était estimée à plus de 24 000 personnes au Stade de France : “Je n’avais jamais, jamais vu une telle foule.”
Selon The Irish Independent, ces supporters irlandais ont vécu une “nuit magique”. Et la rencontre entre les Springboks et le XV du Trèfle, “ce poème épique, ce combat sauvage, hypnotique et captivant, a donné lieu à une victoire historique”, qui a confirmé de manière éclatante les prétentions irlandaises en Coupe du monde.
Emmanuelle Bour
Citation article :
"Cette affiche correspondait à une finale avant l’heure, et la vraie finale, dans cinq semaines, aura bien du mal à égaler ce que ce match a montré : une détermination à la limite de la brutalité, des sensations fortes et des frissons offensifs.”
Mouais Bof bof... a vrai dire je m'attendais à pire dans la démonstration de force.
et c'est ce qui m'intéresse beaucoup aujourd'hui....
Les boks n'ont pas joué avec leur détermination habituelle de faire mal malgré le banc 7/1.
A vrai dire je ne sais pas vraiment pourquoi, même si je commence à avoir une idée.
Quelques questions que je me pose et que j'ai tenté d'aborder plus haut :
Voulaient ils vraiment gagner ce match ?
Est ce qu'ils ont pris conscience que casser des bonhommes n'était plus suffisant pour envisager leur Rugby et la victoire dans cette coupe (arbitrage) ?
Est ce que leur volonté d'ouverture du jeu vient plus focaliser les joueurs que le combat de rue ?
Est ce que l'age moyen des springboks de devant à entamer leur conviction profonde ?
Est ce que cette équipe est capable de se sublimer ?
j'en ai d'autres mais j'imagine qu'il faut commencer par répondre à celles là...
Mon ressenti, c'est que les Boks étaient très déterminés, on l'a vu dès l'entame, ils voulaient rouler sur les Irlandais, ils étaient confiants dans leur puissance, et de fait ils étaient supérieurs à ce niveau aux Irlandais, simplement, ils n'ont pas pu faire ce qu'ils voulaient, ils ont rencontré une grosse résistance dans les rucks, ils ont globalement perdu la guerre des rucks sur le match, leur défense n'a pas pu être aussi efficace qu'habituellement, l'animation offensive des Irlandais les a perturbés, ils ont pris plus de turnover que les Bocks, leurs lancements de jeu n'ont pas été opérants.
Il y a eu plusieurs signes d'énervement, comme celui de Willemse, qui montrait bien leur frustration à ne pas autant dominer qu'ils auraient pu, ou qu'ils le pensaient, même avec leur banc 7/1...
Pour te répondre plus directement, je crois que les Boks voulaient vraiment gagner ce match, que globalement, ça a été très brutal, mais les Boks n'ont pas pu concrétiser leur supériorité physique, contré par l'intelligence tactique des Irlandais qui se sont aussi impliqué avec une totale abnégation et il fallait au moins ça. Malgré tout, les Boks auraient pu gagner ce match, sans leur faillite au pied, et l'arbitrage a été plutôt favorable aux Irlandais.
Ce que je retiens de ce match, c'est que c'est l'équipe la plus intelligente tactiquement qui a gagné, mais que même avec moins de maitrise, les Boks pouvaient largement emporter la victoire. Si les Sud-Africains avaient le même niveau d'intelligence tactique (sur ce match les Irlandais avait un plan pour conter les boks dans les Rucks et perturber leur défense) que les Irlandais et la même précision chirurgicale dans sa mise en application, aucunes équipes ne leur résisterait plus d'une mi-temps, ils seraient carrément injouables.
OK, En gros tu dis, si j'ai bien compris, qu'ils se sont fait prendre à leur propre jeu et ils n'ont pas su réagir tactiquement, individuellement et collectivement ?
Si c'est ça je suis assez d'accord.
Se pose donc donc la question de leur détermination (je suis toujours pas convaincu à 100%) de leur capacité d'adaptation et donc de leur sublimation (élever le niveau de jeu par rapport à la consigne tactique)
Pour moi, c'est très clairement leur talon d'Achille... (remise en question, adaptation, sublimation).
Donc à mon avis, ce 1/4, on le gagnera parcequ'il me semble que l'on est capables de s'adapter et de se sublimer comme les irlandais mais différemment. je pourrais donner des exemples mais vous me comprendrez.
On pourra revenir sur la compo idéale mais elle est pas loin du match de 2022.
sauf que Ntamak et Marx ne seront pas sur la feuille de match ça c'est sur.
et que nos incertitudes à ce jour tournent autour de Dupont et Willemse.
Je mets de côté l'arbitrage pour l'instant, pour rappel Wayne Barnes était l'arbitre en 2022.
Les Irlandais avaient un plan tactique pour contrer les Bocks, je n'en ai pas eu l'impression chez les Bocks envers les Irlandais, à part balancer parfois du jeu, mais pas spécialement à bon escient, ils pensaient surtout à imposer leur jeu.
Une petite vidéo qui pointe l'arbitrage, je te laisse juger
Je trouve pas que les Irlandais aient eu un plan tactique spécifique au boks, pour moi ils ont joué leur propre jeu (bien sûr tu t'adaptes au montée offensive mais globalement ils ont fait de la possession c a d leur jeu). Par contre je te suis les boks n'ont pas de plan si ce n'est marquer l'adversaire force et de constater que c'est efficace ils ont gagné en 2019 comme ca
Oui les Irlandais sont resté fidéle à leur jeu de possesion, mais...
Le plan des Irlandais dans les rucks, c'était de plaquer aux jambes très rapidement pour éviter l'affrontement physique au maximum et permettre le grattage, avec souvent un deuxiéme joueurs pour empêcher les offloads, ils ont quand même gratté 7 ballons, face au Sud-Aff, c'est pas mal.
Pour contrer la défense agressive des Boks, les Irlandais ont changé leur classique animation offensive, ça a perturbé considerablement les montés des Bocks, mais je suis d'accord, ils ne se sont pas créé beaucoup d'occasion quand même, mais ils ont pris beaucoup moins la pression, ce qui est une arme redoutable des Boks...
En tout cas pour nous, la guerre dans les rucks on pourra la faire avec danty, marchand, mauvaka aldritt. Par contre, l'animation offensive on est trop loin de la mécanique de précision irlandaise. Donc pour moi il faudra user du jeu au pied (comme on l'a fait contre les blacks), car les sud affs jouent trés peu au pied et ne maitrisent pas ce secteur (contre les irlandais seulement 16 jeux au pied, nous on était à 44 contre les black).
Et tu as raison il y a du déchets chez les boks (ils subissent pas mal de turn over) donc par contre faudra jouer à fond les ballons de contre attaque
Tu as raison !, et on a les joueurs pour ça, avec Dupont (s'il joue), Jalibert, Ramos, sans oublier LBB, qui a un fantatisque coup de tatane, du coup si c'est notre strategie, je me dis que ça pourait peut-être faire pencher la balance en sa faveur , en tout cas, c'est un argument de plus pour qu'il soit titulaire...
Connaissant galthié, je doute fort que BB soit aligné. La feuille de match de 2022 est quasi parfaite avec willemse en titulaire. Jalibert était remplaçant et ce qui me gêne c'est qu'il sera remplacé par Jaminet... Dulin aurait été bien mieux (bordel...!)...
SEB34- J'aime l'Union à la folie
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
SEB34 a écrit:Scalp a écrit:nadoloubb a écrit:Scalp a écrit:nadoloubb a écrit:Scalp a écrit:SEB34 a écrit:Scalp a écrit:SEB34 a écrit:Scalp a écrit:https://www.courrierinternational.com/article/rugby-irlande-afrique-du-sud-poeme-epique-et-spectacle-magnifique
Rugby. Irlande - Afrique du Sud, “poème épique” et “spectacle magnifique”
Le XV du Trèfle s’est imposé 13-8 face aux champions du monde en titre, les Springboks. La presse internationale revient sur un match de poule aux allures de finale avant l’heure.
Courrier international
Lors du match Irlande-Afrique du Sud, le 23 septembre au Stade de France. PHOTO ANTONIN THUILLIER / AFP
“Pour une fois, la grande fête du rugby aura répondu aux attentes. Cette affiche correspondait à une finale avant l’heure, et la vraie finale, dans cinq semaines, aura bien du mal à égaler ce que ce match a montré : une détermination à la limite de la brutalité, des sensations fortes et des frissons offensifs.”
Si le quotidien britannique The Times, qui évoque “un spectacle magnifique du début à la fin”, s’enthousiasme autant dans son compte rendu du match de la Coupe du monde de rugby opposant l’Irlande à l’Afrique du Sud, remporté samedi 23 septembre 13-8 par les Irlandais, c’est que ce combat entre les deux premières nations au classement mondial était largement attendu.
Et effectivement, “les 40 premières minutes ont de loin été les meilleures de cette Coupe du monde. La férocité de la défense de chaque équipe était à peine croyable, tout comme la vitesse et la précision des lignes jouant sous une pression immense”, assure le quotidien sud-africain The Daily Maverick, qui salue un match de “très grande qualité”.
“Plus proche du combat de rue”
La bataille s’annonçait surtout physique : les Springboks, champions du monde en titre, avaient placé sept avants sur le banc des remplaçants, le genre de feuille de match destinée à faire savoir aux Irlandais “leur intention de grosso modo les enterrer sous la pelouse du Stade de France”, relate News 24.
Selon Rito Hlungwani, un entraîneur cité par le média sud-africain, l’objectif de départ des Springboks était clair : “Après la première mi-temps, les Irlandais ne devaient plus jamais avoir envie de jouer au rugby.”
“L’équipe la plus costaude du rugby mondial voulait montrer que la taille, ça compte”, renchérit The Irish Independent. Un avis partagé par le quotidien britannique The Guardian :
“Contre les Boks, le porteur du ballon a à peine le temps de prendre une demi-respiration que le plaqueur se jette déjà sur lui. Fermez les yeux une seconde et vous vous réveillerez quelques jours plus tard avec à votre chevet un médecin qui, si tout va bien, vous déclarera apte à rejouer au printemps.”
Sauf que le plan sud-africain n’a pas tout à fait fonctionné. Le combat a donné lieu à une défense rugueuse et agressive des Irlandais qui ont résisté à la puissance physique sud-africaine. “L’immense défense de l’Irlande et sa magie noire ont arrêté les Boks”, commente The Daily Maverick.
Pour The Guardian, le match, serré, a surtout opposé “les combinaisons offensives complexes et extrêmement bien ficelées de l’Irlande à la folle défense blitz de l’Afrique du Sud.”
Pour The Irish Examiner, qui regrette un spectacle violent, “plus proche du combat de rue que d’un match de rugby”, la victoire est pourtant moins liée au talent du XV du Trèfle qu’aux points perdus au pied, 11 au total, par l’Afrique du Sud :
“Malgré leur bravoure et leur agressivité, les Irlandais peuvent remercier leurs adversaires, qui ont passé une sale soirée devant les poteaux.”
Un constat partagé par l’ensemble de la presse sportive anglo-saxonne, qui s’interroge sur le choix d’un nouveau buteur sud-africain pour le reste de la compétition, notamment pour le quart de finale qui pourrait les opposer à la France le 15 octobre. Si les Bleus finissent bien premiers de leur poule, l’Irlande sera, elle, probablement opposée à la Nouvelle-Zélande, sauf exploit de l’Italie dans la poule A.
Le XV du Trèfle devrait pour ses prochains matchs pouvoir continuer à compter sur ses hordes de supporters chantants, qui font l’objet de plusieurs articles dans la presse irlandaise. The Irish Times rapporte ainsi les paroles du capitaine irlandais, Johnny Sexton, impressionné par la foule verte présente dans les rues parisiennes, et qui était estimée à plus de 24 000 personnes au Stade de France : “Je n’avais jamais, jamais vu une telle foule.”
Selon The Irish Independent, ces supporters irlandais ont vécu une “nuit magique”. Et la rencontre entre les Springboks et le XV du Trèfle, “ce poème épique, ce combat sauvage, hypnotique et captivant, a donné lieu à une victoire historique”, qui a confirmé de manière éclatante les prétentions irlandaises en Coupe du monde.
Emmanuelle Bour
Citation article :
"Cette affiche correspondait à une finale avant l’heure, et la vraie finale, dans cinq semaines, aura bien du mal à égaler ce que ce match a montré : une détermination à la limite de la brutalité, des sensations fortes et des frissons offensifs.”
Mouais Bof bof... a vrai dire je m'attendais à pire dans la démonstration de force.
et c'est ce qui m'intéresse beaucoup aujourd'hui....
Les boks n'ont pas joué avec leur détermination habituelle de faire mal malgré le banc 7/1.
A vrai dire je ne sais pas vraiment pourquoi, même si je commence à avoir une idée.
Quelques questions que je me pose et que j'ai tenté d'aborder plus haut :
Voulaient ils vraiment gagner ce match ?
Est ce qu'ils ont pris conscience que casser des bonhommes n'était plus suffisant pour envisager leur Rugby et la victoire dans cette coupe (arbitrage) ?
Est ce que leur volonté d'ouverture du jeu vient plus focaliser les joueurs que le combat de rue ?
Est ce que l'age moyen des springboks de devant à entamer leur conviction profonde ?
Est ce que cette équipe est capable de se sublimer ?
j'en ai d'autres mais j'imagine qu'il faut commencer par répondre à celles là...
Mon ressenti, c'est que les Boks étaient très déterminés, on l'a vu dès l'entame, ils voulaient rouler sur les Irlandais, ils étaient confiants dans leur puissance, et de fait ils étaient supérieurs à ce niveau aux Irlandais, simplement, ils n'ont pas pu faire ce qu'ils voulaient, ils ont rencontré une grosse résistance dans les rucks, ils ont globalement perdu la guerre des rucks sur le match, leur défense n'a pas pu être aussi efficace qu'habituellement, l'animation offensive des Irlandais les a perturbés, ils ont pris plus de turnover que les Bocks, leurs lancements de jeu n'ont pas été opérants.
Il y a eu plusieurs signes d'énervement, comme celui de Willemse, qui montrait bien leur frustration à ne pas autant dominer qu'ils auraient pu, ou qu'ils le pensaient, même avec leur banc 7/1...
Pour te répondre plus directement, je crois que les Boks voulaient vraiment gagner ce match, que globalement, ça a été très brutal, mais les Boks n'ont pas pu concrétiser leur supériorité physique, contré par l'intelligence tactique des Irlandais qui se sont aussi impliqué avec une totale abnégation et il fallait au moins ça. Malgré tout, les Boks auraient pu gagner ce match, sans leur faillite au pied, et l'arbitrage a été plutôt favorable aux Irlandais.
Ce que je retiens de ce match, c'est que c'est l'équipe la plus intelligente tactiquement qui a gagné, mais que même avec moins de maitrise, les Boks pouvaient largement emporter la victoire. Si les Sud-Africains avaient le même niveau d'intelligence tactique (sur ce match les Irlandais avait un plan pour conter les boks dans les Rucks et perturber leur défense) que les Irlandais et la même précision chirurgicale dans sa mise en application, aucunes équipes ne leur résisterait plus d'une mi-temps, ils seraient carrément injouables.
OK, En gros tu dis, si j'ai bien compris, qu'ils se sont fait prendre à leur propre jeu et ils n'ont pas su réagir tactiquement, individuellement et collectivement ?
Si c'est ça je suis assez d'accord.
Se pose donc donc la question de leur détermination (je suis toujours pas convaincu à 100%) de leur capacité d'adaptation et donc de leur sublimation (élever le niveau de jeu par rapport à la consigne tactique)
Pour moi, c'est très clairement leur talon d'Achille... (remise en question, adaptation, sublimation).
Donc à mon avis, ce 1/4, on le gagnera parcequ'il me semble que l'on est capables de s'adapter et de se sublimer comme les irlandais mais différemment. je pourrais donner des exemples mais vous me comprendrez.
On pourra revenir sur la compo idéale mais elle est pas loin du match de 2022.
sauf que Ntamak et Marx ne seront pas sur la feuille de match ça c'est sur.
et que nos incertitudes à ce jour tournent autour de Dupont et Willemse.
Je mets de côté l'arbitrage pour l'instant, pour rappel Wayne Barnes était l'arbitre en 2022.
Les Irlandais avaient un plan tactique pour contrer les Bocks, je n'en ai pas eu l'impression chez les Bocks envers les Irlandais, à part balancer parfois du jeu, mais pas spécialement à bon escient, ils pensaient surtout à imposer leur jeu.
Une petite vidéo qui pointe l'arbitrage, je te laisse juger
Je trouve pas que les Irlandais aient eu un plan tactique spécifique au boks, pour moi ils ont joué leur propre jeu (bien sûr tu t'adaptes au montée offensive mais globalement ils ont fait de la possession c a d leur jeu). Par contre je te suis les boks n'ont pas de plan si ce n'est marquer l'adversaire force et de constater que c'est efficace ils ont gagné en 2019 comme ca
Oui les Irlandais sont resté fidéle à leur jeu de possesion, mais...
Le plan des Irlandais dans les rucks, c'était de plaquer aux jambes très rapidement pour éviter l'affrontement physique au maximum et permettre le grattage, avec souvent un deuxiéme joueurs pour empêcher les offloads, ils ont quand même gratté 7 ballons, face au Sud-Aff, c'est pas mal.
Pour contrer la défense agressive des Boks, les Irlandais ont changé leur classique animation offensive, ça a perturbé considerablement les montés des Bocks, mais je suis d'accord, ils ne se sont pas créé beaucoup d'occasion quand même, mais ils ont pris beaucoup moins la pression, ce qui est une arme redoutable des Boks...
En tout cas pour nous, la guerre dans les rucks on pourra la faire avec danty, marchand, mauvaka aldritt. Par contre, l'animation offensive on est trop loin de la mécanique de précision irlandaise. Donc pour moi il faudra user du jeu au pied (comme on l'a fait contre les blacks), car les sud affs jouent trés peu au pied et ne maitrisent pas ce secteur (contre les irlandais seulement 16 jeux au pied, nous on était à 44 contre les black).
Et tu as raison il y a du déchets chez les boks (ils subissent pas mal de turn over) donc par contre faudra jouer à fond les ballons de contre attaque
Tu as raison !, et on a les joueurs pour ça, avec Dupont (s'il joue), Jalibert, Ramos, sans oublier LBB, qui a un fantatisque coup de tatane, du coup si c'est notre strategie, je me dis que ça pourait peut-être faire pencher la balance en sa faveur , en tout cas, c'est un argument de plus pour qu'il soit titulaire...
Connaissant galthié, je doute fort que BB soit aligné. La feuille de match de 2022 est quasi parfaite avec willemse en titulaire. Jalibert était remplaçant et ce qui me gêne c'est qu'il sera remplacé par Jaminet... Dulin aurait été bien mieux (bordel...!)...
À priroi, la balle est dans le camps de Villiére, il ne va pas falloir qu'il se loupe contre l'Italie...
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« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
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Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Coupe du Monde 2023 en France
Scalp a écrit:SEB34 a écrit:Scalp a écrit:nadoloubb a écrit:Scalp a écrit:nadoloubb a écrit:Scalp a écrit:SEB34 a écrit:Scalp a écrit:SEB34 a écrit:Scalp a écrit:https://www.courrierinternational.com/article/rugby-irlande-afrique-du-sud-poeme-epique-et-spectacle-magnifique
Rugby. Irlande - Afrique du Sud, “poème épique” et “spectacle magnifique”
Le XV du Trèfle s’est imposé 13-8 face aux champions du monde en titre, les Springboks. La presse internationale revient sur un match de poule aux allures de finale avant l’heure.
Courrier international
Lors du match Irlande-Afrique du Sud, le 23 septembre au Stade de France. PHOTO ANTONIN THUILLIER / AFP
“Pour une fois, la grande fête du rugby aura répondu aux attentes. Cette affiche correspondait à une finale avant l’heure, et la vraie finale, dans cinq semaines, aura bien du mal à égaler ce que ce match a montré : une détermination à la limite de la brutalité, des sensations fortes et des frissons offensifs.”
Si le quotidien britannique The Times, qui évoque “un spectacle magnifique du début à la fin”, s’enthousiasme autant dans son compte rendu du match de la Coupe du monde de rugby opposant l’Irlande à l’Afrique du Sud, remporté samedi 23 septembre 13-8 par les Irlandais, c’est que ce combat entre les deux premières nations au classement mondial était largement attendu.
Et effectivement, “les 40 premières minutes ont de loin été les meilleures de cette Coupe du monde. La férocité de la défense de chaque équipe était à peine croyable, tout comme la vitesse et la précision des lignes jouant sous une pression immense”, assure le quotidien sud-africain The Daily Maverick, qui salue un match de “très grande qualité”.
“Plus proche du combat de rue”
La bataille s’annonçait surtout physique : les Springboks, champions du monde en titre, avaient placé sept avants sur le banc des remplaçants, le genre de feuille de match destinée à faire savoir aux Irlandais “leur intention de grosso modo les enterrer sous la pelouse du Stade de France”, relate News 24.
Selon Rito Hlungwani, un entraîneur cité par le média sud-africain, l’objectif de départ des Springboks était clair : “Après la première mi-temps, les Irlandais ne devaient plus jamais avoir envie de jouer au rugby.”
“L’équipe la plus costaude du rugby mondial voulait montrer que la taille, ça compte”, renchérit The Irish Independent. Un avis partagé par le quotidien britannique The Guardian :
“Contre les Boks, le porteur du ballon a à peine le temps de prendre une demi-respiration que le plaqueur se jette déjà sur lui. Fermez les yeux une seconde et vous vous réveillerez quelques jours plus tard avec à votre chevet un médecin qui, si tout va bien, vous déclarera apte à rejouer au printemps.”
Sauf que le plan sud-africain n’a pas tout à fait fonctionné. Le combat a donné lieu à une défense rugueuse et agressive des Irlandais qui ont résisté à la puissance physique sud-africaine. “L’immense défense de l’Irlande et sa magie noire ont arrêté les Boks”, commente The Daily Maverick.
Pour The Guardian, le match, serré, a surtout opposé “les combinaisons offensives complexes et extrêmement bien ficelées de l’Irlande à la folle défense blitz de l’Afrique du Sud.”
Pour The Irish Examiner, qui regrette un spectacle violent, “plus proche du combat de rue que d’un match de rugby”, la victoire est pourtant moins liée au talent du XV du Trèfle qu’aux points perdus au pied, 11 au total, par l’Afrique du Sud :
“Malgré leur bravoure et leur agressivité, les Irlandais peuvent remercier leurs adversaires, qui ont passé une sale soirée devant les poteaux.”
Un constat partagé par l’ensemble de la presse sportive anglo-saxonne, qui s’interroge sur le choix d’un nouveau buteur sud-africain pour le reste de la compétition, notamment pour le quart de finale qui pourrait les opposer à la France le 15 octobre. Si les Bleus finissent bien premiers de leur poule, l’Irlande sera, elle, probablement opposée à la Nouvelle-Zélande, sauf exploit de l’Italie dans la poule A.
Le XV du Trèfle devrait pour ses prochains matchs pouvoir continuer à compter sur ses hordes de supporters chantants, qui font l’objet de plusieurs articles dans la presse irlandaise. The Irish Times rapporte ainsi les paroles du capitaine irlandais, Johnny Sexton, impressionné par la foule verte présente dans les rues parisiennes, et qui était estimée à plus de 24 000 personnes au Stade de France : “Je n’avais jamais, jamais vu une telle foule.”
Selon The Irish Independent, ces supporters irlandais ont vécu une “nuit magique”. Et la rencontre entre les Springboks et le XV du Trèfle, “ce poème épique, ce combat sauvage, hypnotique et captivant, a donné lieu à une victoire historique”, qui a confirmé de manière éclatante les prétentions irlandaises en Coupe du monde.
Emmanuelle Bour
Citation article :
"Cette affiche correspondait à une finale avant l’heure, et la vraie finale, dans cinq semaines, aura bien du mal à égaler ce que ce match a montré : une détermination à la limite de la brutalité, des sensations fortes et des frissons offensifs.”
Mouais Bof bof... a vrai dire je m'attendais à pire dans la démonstration de force.
et c'est ce qui m'intéresse beaucoup aujourd'hui....
Les boks n'ont pas joué avec leur détermination habituelle de faire mal malgré le banc 7/1.
A vrai dire je ne sais pas vraiment pourquoi, même si je commence à avoir une idée.
Quelques questions que je me pose et que j'ai tenté d'aborder plus haut :
Voulaient ils vraiment gagner ce match ?
Est ce qu'ils ont pris conscience que casser des bonhommes n'était plus suffisant pour envisager leur Rugby et la victoire dans cette coupe (arbitrage) ?
Est ce que leur volonté d'ouverture du jeu vient plus focaliser les joueurs que le combat de rue ?
Est ce que l'age moyen des springboks de devant à entamer leur conviction profonde ?
Est ce que cette équipe est capable de se sublimer ?
j'en ai d'autres mais j'imagine qu'il faut commencer par répondre à celles là...
Mon ressenti, c'est que les Boks étaient très déterminés, on l'a vu dès l'entame, ils voulaient rouler sur les Irlandais, ils étaient confiants dans leur puissance, et de fait ils étaient supérieurs à ce niveau aux Irlandais, simplement, ils n'ont pas pu faire ce qu'ils voulaient, ils ont rencontré une grosse résistance dans les rucks, ils ont globalement perdu la guerre des rucks sur le match, leur défense n'a pas pu être aussi efficace qu'habituellement, l'animation offensive des Irlandais les a perturbés, ils ont pris plus de turnover que les Bocks, leurs lancements de jeu n'ont pas été opérants.
Il y a eu plusieurs signes d'énervement, comme celui de Willemse, qui montrait bien leur frustration à ne pas autant dominer qu'ils auraient pu, ou qu'ils le pensaient, même avec leur banc 7/1...
Pour te répondre plus directement, je crois que les Boks voulaient vraiment gagner ce match, que globalement, ça a été très brutal, mais les Boks n'ont pas pu concrétiser leur supériorité physique, contré par l'intelligence tactique des Irlandais qui se sont aussi impliqué avec une totale abnégation et il fallait au moins ça. Malgré tout, les Boks auraient pu gagner ce match, sans leur faillite au pied, et l'arbitrage a été plutôt favorable aux Irlandais.
Ce que je retiens de ce match, c'est que c'est l'équipe la plus intelligente tactiquement qui a gagné, mais que même avec moins de maitrise, les Boks pouvaient largement emporter la victoire. Si les Sud-Africains avaient le même niveau d'intelligence tactique (sur ce match les Irlandais avait un plan pour conter les boks dans les Rucks et perturber leur défense) que les Irlandais et la même précision chirurgicale dans sa mise en application, aucunes équipes ne leur résisterait plus d'une mi-temps, ils seraient carrément injouables.
OK, En gros tu dis, si j'ai bien compris, qu'ils se sont fait prendre à leur propre jeu et ils n'ont pas su réagir tactiquement, individuellement et collectivement ?
Si c'est ça je suis assez d'accord.
Se pose donc donc la question de leur détermination (je suis toujours pas convaincu à 100%) de leur capacité d'adaptation et donc de leur sublimation (élever le niveau de jeu par rapport à la consigne tactique)
Pour moi, c'est très clairement leur talon d'Achille... (remise en question, adaptation, sublimation).
Donc à mon avis, ce 1/4, on le gagnera parcequ'il me semble que l'on est capables de s'adapter et de se sublimer comme les irlandais mais différemment. je pourrais donner des exemples mais vous me comprendrez.
On pourra revenir sur la compo idéale mais elle est pas loin du match de 2022.
sauf que Ntamak et Marx ne seront pas sur la feuille de match ça c'est sur.
et que nos incertitudes à ce jour tournent autour de Dupont et Willemse.
Je mets de côté l'arbitrage pour l'instant, pour rappel Wayne Barnes était l'arbitre en 2022.
Les Irlandais avaient un plan tactique pour contrer les Bocks, je n'en ai pas eu l'impression chez les Bocks envers les Irlandais, à part balancer parfois du jeu, mais pas spécialement à bon escient, ils pensaient surtout à imposer leur jeu.
Une petite vidéo qui pointe l'arbitrage, je te laisse juger
Je trouve pas que les Irlandais aient eu un plan tactique spécifique au boks, pour moi ils ont joué leur propre jeu (bien sûr tu t'adaptes au montée offensive mais globalement ils ont fait de la possession c a d leur jeu). Par contre je te suis les boks n'ont pas de plan si ce n'est marquer l'adversaire force et de constater que c'est efficace ils ont gagné en 2019 comme ca
Oui les Irlandais sont resté fidéle à leur jeu de possesion, mais...
Le plan des Irlandais dans les rucks, c'était de plaquer aux jambes très rapidement pour éviter l'affrontement physique au maximum et permettre le grattage, avec souvent un deuxiéme joueurs pour empêcher les offloads, ils ont quand même gratté 7 ballons, face au Sud-Aff, c'est pas mal.
Pour contrer la défense agressive des Boks, les Irlandais ont changé leur classique animation offensive, ça a perturbé considerablement les montés des Bocks, mais je suis d'accord, ils ne se sont pas créé beaucoup d'occasion quand même, mais ils ont pris beaucoup moins la pression, ce qui est une arme redoutable des Boks...
En tout cas pour nous, la guerre dans les rucks on pourra la faire avec danty, marchand, mauvaka aldritt. Par contre, l'animation offensive on est trop loin de la mécanique de précision irlandaise. Donc pour moi il faudra user du jeu au pied (comme on l'a fait contre les blacks), car les sud affs jouent trés peu au pied et ne maitrisent pas ce secteur (contre les irlandais seulement 16 jeux au pied, nous on était à 44 contre les black).
Et tu as raison il y a du déchets chez les boks (ils subissent pas mal de turn over) donc par contre faudra jouer à fond les ballons de contre attaque
Tu as raison !, et on a les joueurs pour ça, avec Dupont (s'il joue), Jalibert, Ramos, sans oublier LBB, qui a un fantatisque coup de tatane, du coup si c'est notre strategie, je me dis que ça pourait peut-être faire pencher la balance en sa faveur , en tout cas, c'est un argument de plus pour qu'il soit titulaire...
Connaissant galthié, je doute fort que BB soit aligné. La feuille de match de 2022 est quasi parfaite avec willemse en titulaire. Jalibert était remplaçant et ce qui me gêne c'est qu'il sera remplacé par Jaminet... Dulin aurait été bien mieux (bordel...!)...
À priroi, la balle est dans le camps de Villiére, il ne va pas falloir qu'il se loupe contre l'Italie...
T'as loupé un épisode dans un de mes trop nombreux posts du dessus, c'était pas Villière le titulaire en 2022 mais Moefana... Qui offre l'avantage de pouvoir remplacer DANTY si ca se passe mal avec son vis à vis ou quelqu'un d'autres dans la guerre des rucks. Makalou remplaçant à l'aile...
SEB34- J'aime l'Union à la folie
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
SEB34 a écrit:Scalp a écrit:SEB34 a écrit:Scalp a écrit:nadoloubb a écrit:Scalp a écrit:nadoloubb a écrit:Scalp a écrit:SEB34 a écrit:Scalp a écrit:SEB34 a écrit:Scalp a écrit:https://www.courrierinternational.com/article/rugby-irlande-afrique-du-sud-poeme-epique-et-spectacle-magnifique
Rugby. Irlande - Afrique du Sud, “poème épique” et “spectacle magnifique”
Le XV du Trèfle s’est imposé 13-8 face aux champions du monde en titre, les Springboks. La presse internationale revient sur un match de poule aux allures de finale avant l’heure.
Courrier international
Lors du match Irlande-Afrique du Sud, le 23 septembre au Stade de France. PHOTO ANTONIN THUILLIER / AFP
“Pour une fois, la grande fête du rugby aura répondu aux attentes. Cette affiche correspondait à une finale avant l’heure, et la vraie finale, dans cinq semaines, aura bien du mal à égaler ce que ce match a montré : une détermination à la limite de la brutalité, des sensations fortes et des frissons offensifs.”
Si le quotidien britannique The Times, qui évoque “un spectacle magnifique du début à la fin”, s’enthousiasme autant dans son compte rendu du match de la Coupe du monde de rugby opposant l’Irlande à l’Afrique du Sud, remporté samedi 23 septembre 13-8 par les Irlandais, c’est que ce combat entre les deux premières nations au classement mondial était largement attendu.
Et effectivement, “les 40 premières minutes ont de loin été les meilleures de cette Coupe du monde. La férocité de la défense de chaque équipe était à peine croyable, tout comme la vitesse et la précision des lignes jouant sous une pression immense”, assure le quotidien sud-africain The Daily Maverick, qui salue un match de “très grande qualité”.
“Plus proche du combat de rue”
La bataille s’annonçait surtout physique : les Springboks, champions du monde en titre, avaient placé sept avants sur le banc des remplaçants, le genre de feuille de match destinée à faire savoir aux Irlandais “leur intention de grosso modo les enterrer sous la pelouse du Stade de France”, relate News 24.
Selon Rito Hlungwani, un entraîneur cité par le média sud-africain, l’objectif de départ des Springboks était clair : “Après la première mi-temps, les Irlandais ne devaient plus jamais avoir envie de jouer au rugby.”
“L’équipe la plus costaude du rugby mondial voulait montrer que la taille, ça compte”, renchérit The Irish Independent. Un avis partagé par le quotidien britannique The Guardian :
“Contre les Boks, le porteur du ballon a à peine le temps de prendre une demi-respiration que le plaqueur se jette déjà sur lui. Fermez les yeux une seconde et vous vous réveillerez quelques jours plus tard avec à votre chevet un médecin qui, si tout va bien, vous déclarera apte à rejouer au printemps.”
Sauf que le plan sud-africain n’a pas tout à fait fonctionné. Le combat a donné lieu à une défense rugueuse et agressive des Irlandais qui ont résisté à la puissance physique sud-africaine. “L’immense défense de l’Irlande et sa magie noire ont arrêté les Boks”, commente The Daily Maverick.
Pour The Guardian, le match, serré, a surtout opposé “les combinaisons offensives complexes et extrêmement bien ficelées de l’Irlande à la folle défense blitz de l’Afrique du Sud.”
Pour The Irish Examiner, qui regrette un spectacle violent, “plus proche du combat de rue que d’un match de rugby”, la victoire est pourtant moins liée au talent du XV du Trèfle qu’aux points perdus au pied, 11 au total, par l’Afrique du Sud :
“Malgré leur bravoure et leur agressivité, les Irlandais peuvent remercier leurs adversaires, qui ont passé une sale soirée devant les poteaux.”
Un constat partagé par l’ensemble de la presse sportive anglo-saxonne, qui s’interroge sur le choix d’un nouveau buteur sud-africain pour le reste de la compétition, notamment pour le quart de finale qui pourrait les opposer à la France le 15 octobre. Si les Bleus finissent bien premiers de leur poule, l’Irlande sera, elle, probablement opposée à la Nouvelle-Zélande, sauf exploit de l’Italie dans la poule A.
Le XV du Trèfle devrait pour ses prochains matchs pouvoir continuer à compter sur ses hordes de supporters chantants, qui font l’objet de plusieurs articles dans la presse irlandaise. The Irish Times rapporte ainsi les paroles du capitaine irlandais, Johnny Sexton, impressionné par la foule verte présente dans les rues parisiennes, et qui était estimée à plus de 24 000 personnes au Stade de France : “Je n’avais jamais, jamais vu une telle foule.”
Selon The Irish Independent, ces supporters irlandais ont vécu une “nuit magique”. Et la rencontre entre les Springboks et le XV du Trèfle, “ce poème épique, ce combat sauvage, hypnotique et captivant, a donné lieu à une victoire historique”, qui a confirmé de manière éclatante les prétentions irlandaises en Coupe du monde.
Emmanuelle Bour
Citation article :
"Cette affiche correspondait à une finale avant l’heure, et la vraie finale, dans cinq semaines, aura bien du mal à égaler ce que ce match a montré : une détermination à la limite de la brutalité, des sensations fortes et des frissons offensifs.”
Mouais Bof bof... a vrai dire je m'attendais à pire dans la démonstration de force.
et c'est ce qui m'intéresse beaucoup aujourd'hui....
Les boks n'ont pas joué avec leur détermination habituelle de faire mal malgré le banc 7/1.
A vrai dire je ne sais pas vraiment pourquoi, même si je commence à avoir une idée.
Quelques questions que je me pose et que j'ai tenté d'aborder plus haut :
Voulaient ils vraiment gagner ce match ?
Est ce qu'ils ont pris conscience que casser des bonhommes n'était plus suffisant pour envisager leur Rugby et la victoire dans cette coupe (arbitrage) ?
Est ce que leur volonté d'ouverture du jeu vient plus focaliser les joueurs que le combat de rue ?
Est ce que l'age moyen des springboks de devant à entamer leur conviction profonde ?
Est ce que cette équipe est capable de se sublimer ?
j'en ai d'autres mais j'imagine qu'il faut commencer par répondre à celles là...
Mon ressenti, c'est que les Boks étaient très déterminés, on l'a vu dès l'entame, ils voulaient rouler sur les Irlandais, ils étaient confiants dans leur puissance, et de fait ils étaient supérieurs à ce niveau aux Irlandais, simplement, ils n'ont pas pu faire ce qu'ils voulaient, ils ont rencontré une grosse résistance dans les rucks, ils ont globalement perdu la guerre des rucks sur le match, leur défense n'a pas pu être aussi efficace qu'habituellement, l'animation offensive des Irlandais les a perturbés, ils ont pris plus de turnover que les Bocks, leurs lancements de jeu n'ont pas été opérants.
Il y a eu plusieurs signes d'énervement, comme celui de Willemse, qui montrait bien leur frustration à ne pas autant dominer qu'ils auraient pu, ou qu'ils le pensaient, même avec leur banc 7/1...
Pour te répondre plus directement, je crois que les Boks voulaient vraiment gagner ce match, que globalement, ça a été très brutal, mais les Boks n'ont pas pu concrétiser leur supériorité physique, contré par l'intelligence tactique des Irlandais qui se sont aussi impliqué avec une totale abnégation et il fallait au moins ça. Malgré tout, les Boks auraient pu gagner ce match, sans leur faillite au pied, et l'arbitrage a été plutôt favorable aux Irlandais.
Ce que je retiens de ce match, c'est que c'est l'équipe la plus intelligente tactiquement qui a gagné, mais que même avec moins de maitrise, les Boks pouvaient largement emporter la victoire. Si les Sud-Africains avaient le même niveau d'intelligence tactique (sur ce match les Irlandais avait un plan pour conter les boks dans les Rucks et perturber leur défense) que les Irlandais et la même précision chirurgicale dans sa mise en application, aucunes équipes ne leur résisterait plus d'une mi-temps, ils seraient carrément injouables.
OK, En gros tu dis, si j'ai bien compris, qu'ils se sont fait prendre à leur propre jeu et ils n'ont pas su réagir tactiquement, individuellement et collectivement ?
Si c'est ça je suis assez d'accord.
Se pose donc donc la question de leur détermination (je suis toujours pas convaincu à 100%) de leur capacité d'adaptation et donc de leur sublimation (élever le niveau de jeu par rapport à la consigne tactique)
Pour moi, c'est très clairement leur talon d'Achille... (remise en question, adaptation, sublimation).
Donc à mon avis, ce 1/4, on le gagnera parcequ'il me semble que l'on est capables de s'adapter et de se sublimer comme les irlandais mais différemment. je pourrais donner des exemples mais vous me comprendrez.
On pourra revenir sur la compo idéale mais elle est pas loin du match de 2022.
sauf que Ntamak et Marx ne seront pas sur la feuille de match ça c'est sur.
et que nos incertitudes à ce jour tournent autour de Dupont et Willemse.
Je mets de côté l'arbitrage pour l'instant, pour rappel Wayne Barnes était l'arbitre en 2022.
Les Irlandais avaient un plan tactique pour contrer les Bocks, je n'en ai pas eu l'impression chez les Bocks envers les Irlandais, à part balancer parfois du jeu, mais pas spécialement à bon escient, ils pensaient surtout à imposer leur jeu.
Une petite vidéo qui pointe l'arbitrage, je te laisse juger
Je trouve pas que les Irlandais aient eu un plan tactique spécifique au boks, pour moi ils ont joué leur propre jeu (bien sûr tu t'adaptes au montée offensive mais globalement ils ont fait de la possession c a d leur jeu). Par contre je te suis les boks n'ont pas de plan si ce n'est marquer l'adversaire force et de constater que c'est efficace ils ont gagné en 2019 comme ca
Oui les Irlandais sont resté fidéle à leur jeu de possesion, mais...
Le plan des Irlandais dans les rucks, c'était de plaquer aux jambes très rapidement pour éviter l'affrontement physique au maximum et permettre le grattage, avec souvent un deuxiéme joueurs pour empêcher les offloads, ils ont quand même gratté 7 ballons, face au Sud-Aff, c'est pas mal.
Pour contrer la défense agressive des Boks, les Irlandais ont changé leur classique animation offensive, ça a perturbé considerablement les montés des Bocks, mais je suis d'accord, ils ne se sont pas créé beaucoup d'occasion quand même, mais ils ont pris beaucoup moins la pression, ce qui est une arme redoutable des Boks...
En tout cas pour nous, la guerre dans les rucks on pourra la faire avec danty, marchand, mauvaka aldritt. Par contre, l'animation offensive on est trop loin de la mécanique de précision irlandaise. Donc pour moi il faudra user du jeu au pied (comme on l'a fait contre les blacks), car les sud affs jouent trés peu au pied et ne maitrisent pas ce secteur (contre les irlandais seulement 16 jeux au pied, nous on était à 44 contre les black).
Et tu as raison il y a du déchets chez les boks (ils subissent pas mal de turn over) donc par contre faudra jouer à fond les ballons de contre attaque
Tu as raison !, et on a les joueurs pour ça, avec Dupont (s'il joue), Jalibert, Ramos, sans oublier LBB, qui a un fantatisque coup de tatane, du coup si c'est notre strategie, je me dis que ça pourait peut-être faire pencher la balance en sa faveur , en tout cas, c'est un argument de plus pour qu'il soit titulaire...
Connaissant galthié, je doute fort que BB soit aligné. La feuille de match de 2022 est quasi parfaite avec willemse en titulaire. Jalibert était remplaçant et ce qui me gêne c'est qu'il sera remplacé par Jaminet... Dulin aurait été bien mieux (bordel...!)...
À priroi, la balle est dans le camps de Villiére, il ne va pas falloir qu'il se loupe contre l'Italie...
T'as loupé un épisode dans un de mes trop nombreux posts du dessus, c'était pas Villière le titulaire en 2022 mais Moefana... Qui offre l'avantage de pouvoir remplacer DANTY si ca se passe mal avec son vis à vis ou quelqu'un d'autres dans la guerre des rucks. Makalou remplaçant à l'aile...
Ah Ok, à voir si cette option sera conservé
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
https://www.rugbyrama.fr/2023/09/26/coupe-du-monde-de-rugby-2023-louis-bielle-biarrey-de-la-revelation-a-la-confirmation-11476817.php
Coupe du monde de rugby 2023 - Louis Bielle-Biarrey, de la révélation à la confirmation ?
Par Vincent BISSONNET
Auteur d’un doublé et d’une prestation offensive de haut vol face à la faible opposition namibienne, le Bordelais a donné encore un peu plus de crédit à sa candidature pour la phase finale.
"Il a apporté une bonne réponse à sa sélection." Interrogé sur la nouvelle performance de Louis Bielle-Biarrey dans les coursives du stade Vélodrome, Fabien Galthié, alors préoccupé par toute autre chose, avait livré cet euphémisme de réponse, jeudi soir.
Pour être plus direct et clair, à Marseille, l’ailier bordelais a pleinement saisi l’opportunité en or qui lui était offerte, face à la 21e nation mondiale et aux côtés des premiums. Le benjamin du groupe y est allé de ses troisième et quatrième essais, déjà, sous le maillot tricolore : le premier du soir en étant à la réception d’une merveille de diagonale au pied d’Antoine Dupont (41e), le second en signant une fantastique chevauchée solitaire sur plus de 50 mètres, de part et d’autre du terrain (64e). Avec 140 mètres parcourus à toute allure, "LBB" a été le Tricolore le plus en vue balle en main et le deuxième au nombre de franchissements (5) lors de la victoire record. "Si je prends les stats, il a eu de l’espace, des ballons, parfois même il a été trop servi puisqu’il relâche un ballon qui était quasi un ballon d’essai", poursuivait, à son sujet, le sélectionneur, en référence à un en-avant dommageable auprès de la zone de marque (71e). Sa seule faute de goût notable d’une partie commencée par un petit bijou technique de passe décisive pour Jonathan Danty, à la réception d’un jeu au pied dans l’en-but. Du talent. Et la lucidité en prime (9e).
Les Boks, une chance pour Villière ?
En toile de fond de cette nouvelle performance emballante de Louis Bielle-Biarrey, une même question se pose encore et toujours : le Bordelais a-t-il "été chercher le maillot" floqué du numéro 11, pour reprendre une formulation chère au sélectionneur national ? Autrement dit : a-t-il doublé Gabin Villière pour le poste d’ailier gauche en vue des rencontres couperet ? La forme du moment plaide en tout cas en ce sens. Tout ou presque réussit à l’Isérois d’origine depuis sa première cape en Ecosse, début août : il marque régulièrement (4 en 5 sélections), il est souvent au bon endroit au bon moment, ses choix sont globalement avisés et ses erreurs limitées. À l’inverse, le Toulonnais est apparu plus emprunté sur le plan offensif et dans ses placements face à la Nouvelle-Zélande et à l’Uruguay, son indéfectible engagement ne parvenant pas à compenser un manque de rythme et de repères. On a clairement pu mesurer la différence de comportement entre un joueur en pleine confiance et un autre en quête de déclic.
Au cours des deux prochaines semaines, la position de l’encadrement quant à ce dilemme sera un des mini-feuilletons à suivre. Le staff donnera-t-il une nouvelle chance à Gabin Villière face à l’Italie ou bien son cadet aura-t-il l’occasion d’enchaîner une troisième titularisation ? La perspective, plus que crédible, de l’affrontement en quart face aux rugueux Boks, adeptes du jeu de pression et de la bataille des rucks, n’est-elle pas de nature à jouer en faveur de l’ancien international à VII, lui qui avait été un si formidable touche-à-tout lors du Tournoi 2022 ? Le débat est ouvert. Reste à le trancher.
Coupe du monde de rugby 2023 - Louis Bielle-Biarrey, de la révélation à la confirmation ?
Par Vincent BISSONNET
Auteur d’un doublé et d’une prestation offensive de haut vol face à la faible opposition namibienne, le Bordelais a donné encore un peu plus de crédit à sa candidature pour la phase finale.
"Il a apporté une bonne réponse à sa sélection." Interrogé sur la nouvelle performance de Louis Bielle-Biarrey dans les coursives du stade Vélodrome, Fabien Galthié, alors préoccupé par toute autre chose, avait livré cet euphémisme de réponse, jeudi soir.
Pour être plus direct et clair, à Marseille, l’ailier bordelais a pleinement saisi l’opportunité en or qui lui était offerte, face à la 21e nation mondiale et aux côtés des premiums. Le benjamin du groupe y est allé de ses troisième et quatrième essais, déjà, sous le maillot tricolore : le premier du soir en étant à la réception d’une merveille de diagonale au pied d’Antoine Dupont (41e), le second en signant une fantastique chevauchée solitaire sur plus de 50 mètres, de part et d’autre du terrain (64e). Avec 140 mètres parcourus à toute allure, "LBB" a été le Tricolore le plus en vue balle en main et le deuxième au nombre de franchissements (5) lors de la victoire record. "Si je prends les stats, il a eu de l’espace, des ballons, parfois même il a été trop servi puisqu’il relâche un ballon qui était quasi un ballon d’essai", poursuivait, à son sujet, le sélectionneur, en référence à un en-avant dommageable auprès de la zone de marque (71e). Sa seule faute de goût notable d’une partie commencée par un petit bijou technique de passe décisive pour Jonathan Danty, à la réception d’un jeu au pied dans l’en-but. Du talent. Et la lucidité en prime (9e).
Les Boks, une chance pour Villière ?
En toile de fond de cette nouvelle performance emballante de Louis Bielle-Biarrey, une même question se pose encore et toujours : le Bordelais a-t-il "été chercher le maillot" floqué du numéro 11, pour reprendre une formulation chère au sélectionneur national ? Autrement dit : a-t-il doublé Gabin Villière pour le poste d’ailier gauche en vue des rencontres couperet ? La forme du moment plaide en tout cas en ce sens. Tout ou presque réussit à l’Isérois d’origine depuis sa première cape en Ecosse, début août : il marque régulièrement (4 en 5 sélections), il est souvent au bon endroit au bon moment, ses choix sont globalement avisés et ses erreurs limitées. À l’inverse, le Toulonnais est apparu plus emprunté sur le plan offensif et dans ses placements face à la Nouvelle-Zélande et à l’Uruguay, son indéfectible engagement ne parvenant pas à compenser un manque de rythme et de repères. On a clairement pu mesurer la différence de comportement entre un joueur en pleine confiance et un autre en quête de déclic.
Au cours des deux prochaines semaines, la position de l’encadrement quant à ce dilemme sera un des mini-feuilletons à suivre. Le staff donnera-t-il une nouvelle chance à Gabin Villière face à l’Italie ou bien son cadet aura-t-il l’occasion d’enchaîner une troisième titularisation ? La perspective, plus que crédible, de l’affrontement en quart face aux rugueux Boks, adeptes du jeu de pression et de la bataille des rucks, n’est-elle pas de nature à jouer en faveur de l’ancien international à VII, lui qui avait été un si formidable touche-à-tout lors du Tournoi 2022 ? Le débat est ouvert. Reste à le trancher.
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
Coupe du monde de rugby : Deysel, le Namibien qui a blessé Dupont, suspendu 5 matches
https://www.lefigaro.fr/sports/rugby/coupe-du-monde/coupe-du-monde-de-rugby-deysel-le-namibien-qui-a-blesse-dupont-suspendu-5-matchs-20230926
https://www.lefigaro.fr/sports/rugby/coupe-du-monde/coupe-du-monde-de-rugby-deysel-le-namibien-qui-a-blesse-dupont-suspendu-5-matchs-20230926
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
Coupe du monde de rugby 2023 | Paul Willemse se dit "à 70%" et se "(tient) prêt à rejoindre l'équipe" de France
https://www.eurosport.fr/rugby/coupe-du-monde/2023/les-bleus-coupe-du-monde-de-rugby-2023-paul-willemse-se-dit-a-70-et-se-tient-pret-a-rejoindre-l-equi_sto9812802/story.shtml
https://www.eurosport.fr/rugby/coupe-du-monde/2023/les-bleus-coupe-du-monde-de-rugby-2023-paul-willemse-se-dit-a-70-et-se-tient-pret-a-rejoindre-l-equi_sto9812802/story.shtml
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
Vidéo. Coupe du monde de rugby 2023 - "J'ai une confiance totale en Lucu et Couilloud (XV de France)"
https://www.rugbyrama.fr/2023/09/27/video-coupe-du-monde-de-rugby-2023-jai-une-confiance-totale-en-lucu-et-couilloud-xv-de-france-11478970.php
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
Coupe du monde 2023. Voici les quarts de finale selon les parieurs, et leurs pronostics surprenants
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
https://x.com/CanalplusRugby/status/1706718534896845063?s=20
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
Les Bleus montent sur la 2ème marche du classement mondial
https://www.ffr.fr/actualites/xv-de-france/les-bleus-montent-sur-la-2eme-place-du-classement-mondial
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Comment-gerer-les-bleus-qui-risquent-de-ne-plus-jouer-de-la-coupe-du-monde-les-explications-des-anciens/1422114
Comment gérer les Bleus qui risquent de ne plus jouer de la Coupe du monde ? Les explications des anciens
Cinq ou six joueurs français ont peut-être joué leur dernier match de cette Coupe du monde contre l'Uruguay, le 14 septembre, soit un mois et demi avant une éventuelle finale. D'autres sont passés avant eux par cette boucle temporelle.
Jean-Baptiste Gros, Antoine Hastoy, Bastien Chalureau ou Sipili Falatea ne vont peut-être pas rejouer avec les Bleus.
Frédéric Bernès
Comme le jour de la marmotte, c'est très long une Coupe du monde de rugby. Ça peut même devenir interminable. Surtout pour l'équipe des toasts, qui se renouvelle tous les quatre ans tout en restant attachée au même principe : vous avez été appelé comme les autres, vous avez trimé pendant deux bons mois de stage, votre corps n'a jamais été aussi bien sculpté et pourtant, vous comprenez que ce bout de match en plein ventre mou de la phase de poules risque d'être le début et la fin de votre Mondial.
Cette année, le match des « coiffeurs » (rien de péjoratif) a eu lieu à Lille contre l'Uruguay, le 14 septembre. Ce ne fut pas une franche réussite, malgré la victoire (27-12). Une semaine plus tard, contre la Namibie (96-0), Fabien Galthié et son staff décidaient de se passer de la relève de la fanfare et de rameuter les premiers violons.
Pour Jean-Baptiste Gros, Sipili Falatea, Antoine Hastoy, Bastien Chalureau, voire Sekou Macalou et Arthur Vincent, à moins d'une blessure, d'un tournant tactique, d'une chute dans l'escalier (c'est arrivé à l'Écossais David Cherry) ou d'une attaque d'araignée dans un hôtel (c'est arrivé au Namibien Johan Retief), ce sera costard de trader les jours de match. On les aura plus vus contre les Espoirs du Racing 92, du Stade Français, artistes peintres ou non, ou d'Aix-en-Provence qu'en direct sur TF1.
Parmi les gregarios des séances à haute intensité, la part la plus chiche revient à Chalureau et Falatea, 31 minutes chacun contre l'Uruguay. On attend d'eux qu'ils ne se plaignent pas, qu'ils ne rentrent pas à la résidence des Bleus à 5 heures du matin avec un entonnoir sur la tête, qu'ils restent investis dans le projet, comme on dit. Parce que vous savez bien qu'on gagne à 33 et on perd à 33. Il y a même un manager des Bleus, Jo Maso, qui disait : « Ceux qui ne jouent pas sont plus importants que ceux qui jouent. » Mais sans doute moins importants que ceux qui n'ont pas été sélectionnés. On voit bien l'idée de l'aventure collective, du rêve qui transcende, du remplaçant qui permet au titulaire de bien bosser. Mais le soir, dans sa chambre, le toast n'a-t-il pas le spleen ?
« Toast a été choisi parce que les mecs hors groupe étaient désignés pour aller serrer des louches à l'ambassade de France »
David Auradou, ancien deuxième-ligne
Et d'abord, pourquoi l'appelle-t-on ainsi ? « C'est venu dans les années 90 pour marquer la différence entre l'équipe des tests et ceux qui restaient en costards », explique David Auradou, 41 sélections et doublement concerné par le sujet. Test-toast, l'allitération tombe sous le sens. Mais il y a un sens caché : « Toast a été choisi parce que les mecs hors groupe étaient désignés pour aller serrer des louches à l'ambassade de France ou dans des réceptions officielles genre pince-fesses », poursuit-il. Les « RP », les canapés, bruschettas et autres blinis, c'était pour eux. « En 1999, entre nous, ceux qui jouaient peu, on s'était surnommés les toasties. » En 2003, il existe une photo dans l'appareil de Serge Betsen où on voit Clément Poitrenaud, Sébastien Chabal et consorts mettre un genou à terre en faisant des mains le « T » des « toasties ».
Le foot a ses matches de garçons coiffeurs, le rugby a ses « toasties ». Coup de ciseaux ou coup de fourchette, c'est du pareil au même. Une histoire de frustration qu'il faut savoir ravaler dans l'intérêt supérieur du groupe. En 1999, Auradou a joué une minute dans toute la Coupe du monde, contre l'Argentine en quarts de finale (47-26). Idem pour Lionel Mallier : une minute face au Canada. Olivier Sarraméa et Jimmy Marlu, eux, n'ont pas joué du tout.
« Après ce quart à Dublin, c'est la liesse dans le vestiaire, ça chante et moi je pars dans les tribunes et je chiale, raconte Auradou. Parce que je sais que ma Coupe du monde s'arrête là. Aujourd'hui que je suis entraîneur, je comprends tout à fait : en 1999, on était quelques jeunes à être là pour mordre les mollets des titulaires à l'entraînement. Cette année-là, il y avait vraiment un groupe scindé en deux. Le management a évolué depuis. On fait davantage attention à ceux qui jouent peu ou pas. En 2003, rebelote, je ne joue que les matches gigot-haricots. Alors oui, je sais, ces matches, tout rugbyman aimerait les jouer. Mais quand t'es dans le truc, que tu étais plutôt titulaire les deux années d'avant, que tu t'es fadé les trois mois de prépa, t'as les glandes. Ma frustration est plus forte en 2003, même si Jérôme Thion fait une très belle Coupe du monde. »
« Plus le temps passe, plus ça se referme et plus c'est dur pour ceux qui ne jouent pas. Les mecs ont intérêt d'être potes entre eux »
Sébastien Viars, ancien arrière
En 1991, sur les vingt-six appelés, sept n'ont pas eu droit à une seule minute de lumière : Courtiols, Sanz, Armary, Benetton, Devergie, Gimbert et Hontas. « Certains, dont moi, n'ont même pas fait ne serait-ce qu'une feuille de match, se rappelle l'ailier Peyo Hontas. À l'époque, il n'y avait que deux changements autorisés, pas huit. Et parfois, on n'en faisait pas. On a beau parler du groupe, des soixante qui sont derrière toi et n'ont pas ta chance, c'est quand même excessivement dur à vivre. On avait négocié avec le staff de pouvoir rentrer dans nos familles une nuit (après France-Canada à Agen). Il fallait ça pour faire retomber un peu la tension. »
En 2011, Guilhem Guirado s'était contenté en silence de 27 minutes contre le Canada. Mais il est arrivé que le toast n'en puisse plus et demande dans le journal, une semaine avant un quart de finale, « à voir le roi ». Se sentant inutile au point « d'avoir envie de prendre l'avion et de rentrer chez moi », Sébastien Chabal demandait audience au sélectionneur, Bernard Laporte.
Soulette, du ski nautique aux All Blacks
« T'as 35 ego dans le vestiaire, résume Sébastien Viars, peu utilisé à la Coupe du monde 1995. Il y a ceux qui sont remplaçants et qui ont les boules, ceux qui deviennent dépressifs. Plus le temps passe, plus ça se referme et plus c'est dur pour ceux qui ne jouent pas. Les mecs ont intérêt d'être potes entre eux. Moi, j'étais un gentil, pas chiant, Berbize (Pierre Berbizier, le sélectionneur) me l'avait dit d'ailleurs. Il nous laissait sortir de temps en temps pour qu'on se lave la tête. Attention, on ne devenait pas des étudiants lâchés pour faire la bringue. On ne se barrait pas non plus trois jours en safari en Tanzanie. On buvait quelques verres, on rigolait, mais on savait qu'il fallait être d'attaque pour l'entraînement à 9 heures le lendemain. Moi, je luttais pour une place de remplaçant. Le triangle arrière, c'était Saint-André, Sadourny, Ntamack, les meilleurs du marché. J'étais fier d'être là et triste. Je n'étais pas venu jusqu'en Afrique du Sud pour porter les boucliers toute la semaine, mais c'est la loi du sport. Et puis, tu as toujours un petit espoir. »
Celui d'échapper à son destin de toast, comme le pilier Cédric Soulette en 1999, profitant de la suspension de Christian Califano pour participer au triomphe du French flair contre les All Blacks en demi-finales à Twickenham (31-43). Quelques semaines plus tôt, Soulette s'était retrouvé avec de sérieuses entailles à la gorge et à l'épaule. Pour tuer le temps et l'ennui, il n'avait pas résisté à un tour de ski nautique dans la baie de Banuyls. Et fut sauvagement attaqué par la corde qui servait à le tracter.
Comment gérer les Bleus qui risquent de ne plus jouer de la Coupe du monde ? Les explications des anciens
Cinq ou six joueurs français ont peut-être joué leur dernier match de cette Coupe du monde contre l'Uruguay, le 14 septembre, soit un mois et demi avant une éventuelle finale. D'autres sont passés avant eux par cette boucle temporelle.
Jean-Baptiste Gros, Antoine Hastoy, Bastien Chalureau ou Sipili Falatea ne vont peut-être pas rejouer avec les Bleus.
Frédéric Bernès
Comme le jour de la marmotte, c'est très long une Coupe du monde de rugby. Ça peut même devenir interminable. Surtout pour l'équipe des toasts, qui se renouvelle tous les quatre ans tout en restant attachée au même principe : vous avez été appelé comme les autres, vous avez trimé pendant deux bons mois de stage, votre corps n'a jamais été aussi bien sculpté et pourtant, vous comprenez que ce bout de match en plein ventre mou de la phase de poules risque d'être le début et la fin de votre Mondial.
Cette année, le match des « coiffeurs » (rien de péjoratif) a eu lieu à Lille contre l'Uruguay, le 14 septembre. Ce ne fut pas une franche réussite, malgré la victoire (27-12). Une semaine plus tard, contre la Namibie (96-0), Fabien Galthié et son staff décidaient de se passer de la relève de la fanfare et de rameuter les premiers violons.
Pour Jean-Baptiste Gros, Sipili Falatea, Antoine Hastoy, Bastien Chalureau, voire Sekou Macalou et Arthur Vincent, à moins d'une blessure, d'un tournant tactique, d'une chute dans l'escalier (c'est arrivé à l'Écossais David Cherry) ou d'une attaque d'araignée dans un hôtel (c'est arrivé au Namibien Johan Retief), ce sera costard de trader les jours de match. On les aura plus vus contre les Espoirs du Racing 92, du Stade Français, artistes peintres ou non, ou d'Aix-en-Provence qu'en direct sur TF1.
Parmi les gregarios des séances à haute intensité, la part la plus chiche revient à Chalureau et Falatea, 31 minutes chacun contre l'Uruguay. On attend d'eux qu'ils ne se plaignent pas, qu'ils ne rentrent pas à la résidence des Bleus à 5 heures du matin avec un entonnoir sur la tête, qu'ils restent investis dans le projet, comme on dit. Parce que vous savez bien qu'on gagne à 33 et on perd à 33. Il y a même un manager des Bleus, Jo Maso, qui disait : « Ceux qui ne jouent pas sont plus importants que ceux qui jouent. » Mais sans doute moins importants que ceux qui n'ont pas été sélectionnés. On voit bien l'idée de l'aventure collective, du rêve qui transcende, du remplaçant qui permet au titulaire de bien bosser. Mais le soir, dans sa chambre, le toast n'a-t-il pas le spleen ?
« Toast a été choisi parce que les mecs hors groupe étaient désignés pour aller serrer des louches à l'ambassade de France »
David Auradou, ancien deuxième-ligne
Et d'abord, pourquoi l'appelle-t-on ainsi ? « C'est venu dans les années 90 pour marquer la différence entre l'équipe des tests et ceux qui restaient en costards », explique David Auradou, 41 sélections et doublement concerné par le sujet. Test-toast, l'allitération tombe sous le sens. Mais il y a un sens caché : « Toast a été choisi parce que les mecs hors groupe étaient désignés pour aller serrer des louches à l'ambassade de France ou dans des réceptions officielles genre pince-fesses », poursuit-il. Les « RP », les canapés, bruschettas et autres blinis, c'était pour eux. « En 1999, entre nous, ceux qui jouaient peu, on s'était surnommés les toasties. » En 2003, il existe une photo dans l'appareil de Serge Betsen où on voit Clément Poitrenaud, Sébastien Chabal et consorts mettre un genou à terre en faisant des mains le « T » des « toasties ».
Le foot a ses matches de garçons coiffeurs, le rugby a ses « toasties ». Coup de ciseaux ou coup de fourchette, c'est du pareil au même. Une histoire de frustration qu'il faut savoir ravaler dans l'intérêt supérieur du groupe. En 1999, Auradou a joué une minute dans toute la Coupe du monde, contre l'Argentine en quarts de finale (47-26). Idem pour Lionel Mallier : une minute face au Canada. Olivier Sarraméa et Jimmy Marlu, eux, n'ont pas joué du tout.
« Après ce quart à Dublin, c'est la liesse dans le vestiaire, ça chante et moi je pars dans les tribunes et je chiale, raconte Auradou. Parce que je sais que ma Coupe du monde s'arrête là. Aujourd'hui que je suis entraîneur, je comprends tout à fait : en 1999, on était quelques jeunes à être là pour mordre les mollets des titulaires à l'entraînement. Cette année-là, il y avait vraiment un groupe scindé en deux. Le management a évolué depuis. On fait davantage attention à ceux qui jouent peu ou pas. En 2003, rebelote, je ne joue que les matches gigot-haricots. Alors oui, je sais, ces matches, tout rugbyman aimerait les jouer. Mais quand t'es dans le truc, que tu étais plutôt titulaire les deux années d'avant, que tu t'es fadé les trois mois de prépa, t'as les glandes. Ma frustration est plus forte en 2003, même si Jérôme Thion fait une très belle Coupe du monde. »
« Plus le temps passe, plus ça se referme et plus c'est dur pour ceux qui ne jouent pas. Les mecs ont intérêt d'être potes entre eux »
Sébastien Viars, ancien arrière
En 1991, sur les vingt-six appelés, sept n'ont pas eu droit à une seule minute de lumière : Courtiols, Sanz, Armary, Benetton, Devergie, Gimbert et Hontas. « Certains, dont moi, n'ont même pas fait ne serait-ce qu'une feuille de match, se rappelle l'ailier Peyo Hontas. À l'époque, il n'y avait que deux changements autorisés, pas huit. Et parfois, on n'en faisait pas. On a beau parler du groupe, des soixante qui sont derrière toi et n'ont pas ta chance, c'est quand même excessivement dur à vivre. On avait négocié avec le staff de pouvoir rentrer dans nos familles une nuit (après France-Canada à Agen). Il fallait ça pour faire retomber un peu la tension. »
En 2011, Guilhem Guirado s'était contenté en silence de 27 minutes contre le Canada. Mais il est arrivé que le toast n'en puisse plus et demande dans le journal, une semaine avant un quart de finale, « à voir le roi ». Se sentant inutile au point « d'avoir envie de prendre l'avion et de rentrer chez moi », Sébastien Chabal demandait audience au sélectionneur, Bernard Laporte.
Soulette, du ski nautique aux All Blacks
« T'as 35 ego dans le vestiaire, résume Sébastien Viars, peu utilisé à la Coupe du monde 1995. Il y a ceux qui sont remplaçants et qui ont les boules, ceux qui deviennent dépressifs. Plus le temps passe, plus ça se referme et plus c'est dur pour ceux qui ne jouent pas. Les mecs ont intérêt d'être potes entre eux. Moi, j'étais un gentil, pas chiant, Berbize (Pierre Berbizier, le sélectionneur) me l'avait dit d'ailleurs. Il nous laissait sortir de temps en temps pour qu'on se lave la tête. Attention, on ne devenait pas des étudiants lâchés pour faire la bringue. On ne se barrait pas non plus trois jours en safari en Tanzanie. On buvait quelques verres, on rigolait, mais on savait qu'il fallait être d'attaque pour l'entraînement à 9 heures le lendemain. Moi, je luttais pour une place de remplaçant. Le triangle arrière, c'était Saint-André, Sadourny, Ntamack, les meilleurs du marché. J'étais fier d'être là et triste. Je n'étais pas venu jusqu'en Afrique du Sud pour porter les boucliers toute la semaine, mais c'est la loi du sport. Et puis, tu as toujours un petit espoir. »
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
Malheureusement, Falatea ne doit pas être remis de façon optimale de sa blessure au ligament latéral du genou, c'est quand même la guigne pour lui, après avoir été le numéro 2 au poste depuis presque un an
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
William Servat : « Antoine Dupont sera de retour pour l'entraînement dimanche »
https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/William-servat-antoine-dupont-sera-de-retour-pour-l-entrainement-dimanche/1422100
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
Sur l'analyse de cette équipe des boks, il me semble que leur talon d'Achille est leur capacité de remise en question, de s'adapter et de se sublimer.
on reparlera des 3 facteurs X (je n'en vois pas d'autres) de cette équipe : Arentse, kolbe, Moddie
Sur les derniers matchs qu'ils ont joués et tous perdus contre leurs concurrents principaux (france, irlande, AB) c'est une constante mis à part le match à Twickenham contre les AB qui est, à mon avis, très interessant pour la suite.
aparté : J'ai trouvé que la détermination des boks était plus importante dans ce match que contre les irlandais.
L'arbitrage :
j'ai essayé de l'aborder plus haut mais il me semble que le point de bascule pour l'EDF a été le match contre l'Italie pendant les 6 nations ou on prend 18 pénalités avec notre ami Carlito.
Garcés a pris le pas sur Edwards, c'est mon opinion car c'étaient et ce sont les enjeux de cette coupe et nous avons cheminé depuis le match contre l'Italie... avec des bas et des hauts au niveau pénalité même si ça c'est globalement beaucoup amélioré.
Et beaucoup moins les boks...
On est presque tous d'accord, l'arbitrage était à la faveur des irlandais mais pourquoi ? perso j'aime bien Okeefe qui pour rappel est médecin dans la vie, un signe pour les Boks... en plus il est Neoz...
Le contexte : protection des joueurs, Agressivité dans les rucks (aussi bien en défense qu'en attaque), avantage au jeu de possession...
J'espère que je vous gonfle pas trop avec mes questions :
Pensez vous que le Match contre les AB à twickenham va dans le sens de WR ?
Pourquoi les boks ont il perdu le combat des rucks face à l'Irlande ?
Quel rapport Erasmus entretient il avec le corps arbitral et WR (car c'est lui le vrai patron pas nienaber) ?
Qui est l'équivalent de Garcès chez les boks ?
Est ce que cette équipe est capable de changer ses habitudes dans le jeu au sol et gagner le combat capital des rucks pendant cette coupe ?
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
Coupe du monde de rugby 2023 - Vexée par l'affront irlandais, l’Afrique du Sud a pointé trois secteurs à travailler avant le Tonga
https://www.rugbyrama.fr/2023/09/27/coupe-du-monde-de-rugby-2023-vexee-par-laffront-irlandais-lafrique-du-sud-a-pointe-trois-secteurs-a-travailler-avant-le-tonga-11479742.php
On pourrait aussi parler des 7 ballons grattés dans les rucks par les Irlandais...
https://www.rugbyrama.fr/2023/09/27/coupe-du-monde-de-rugby-2023-vexee-par-laffront-irlandais-lafrique-du-sud-a-pointe-trois-secteurs-a-travailler-avant-le-tonga-11479742.php
On pourrait aussi parler des 7 ballons grattés dans les rucks par les Irlandais...
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
Scalp a écrit:Coupe du monde de rugby 2023 - Vexée par l'affront irlandais, l’Afrique du Sud a pointé trois secteurs à travailler avant le Tonga
https://www.rugbyrama.fr/2023/09/27/coupe-du-monde-de-rugby-2023-vexee-par-laffront-irlandais-lafrique-du-sud-a-pointe-trois-secteurs-a-travailler-avant-le-tonga-11479742.php
On pourrait aussi parler des 7 ballons grattés dans les rucks par les Irlandais...
ca c'est la spécialité de Marx qui est revenu à la maison.
Nienaber qualifie Marx : "c'est notre dupont à nous"... ca veut tout dire au niveau des grattages...au moins... sans compter la qualité du lancer en touche, sans compter le leadership dans la mêlée et ailleurs etc... et évidemment qu'il ne reste plus qu'un talonneur de métier... Son absence va beaucoup compter pour la suite...
SEB34- J'aime l'Union à la folie
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
SEB34 a écrit:Scalp a écrit:Coupe du monde de rugby 2023 - Vexée par l'affront irlandais, l’Afrique du Sud a pointé trois secteurs à travailler avant le Tonga
https://www.rugbyrama.fr/2023/09/27/coupe-du-monde-de-rugby-2023-vexee-par-laffront-irlandais-lafrique-du-sud-a-pointe-trois-secteurs-a-travailler-avant-le-tonga-11479742.php
On pourrait aussi parler des 7 ballons grattés dans les rucks par les Irlandais...
ca c'est la spécialité de Marx qui est revenu à la maison.
Nienaber qualifie Marx : "c'est notre dupont à nous"... ca veut tout dire au niveau des grattages...au moins... sans compter la qualité du lancer en touche, sans compter le leadership dans la mêlée et ailleurs etc... et évidemment qu'il ne reste plus qu'un talonneur de métier... Son absence va beaucoup compter pour la suite...
C'est sûr que l'absence de Marx est une grosse perte, mais ça n'explique pas pourquoi les Boks se sont fait autant gratter et pourrir les rucks..., c'est peut-être un peu la faute des Irlandais.
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
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