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Que deviennent nos anciens joueurs ?
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Re: Que deviennent nos anciens joueurs ?
Nope, casier trop léger, lui il ne considère que le multirécidiviste, le JIFF du système pénal....DODO974 a écrit:marchal a écrit:https://www.ladepeche.fr/2024/03/15/pro-d2-licencie-par-le-su-agen-george-tilsley-vers-soyaux-angouleme-11827724.php
et Altrad laisse faire ? il ne surenchérit pas ?
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Re: Que deviennent nos anciens joueurs ?
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Re: Que deviennent nos anciens joueurs ?
Simon Desaubies non conservé par le Stade Montois.
Il pourrait rebondir à Dax ou Aurillac.
https://www.rugbyrama.fr/2024/03/20/transferts-pro-d2-stade-montois-discussions-avec-yann-brethous-et-joris-pialot-pour-une-prolongation-simon-desaubies-pas-conserve-11837708.php
Il pourrait rebondir à Dax ou Aurillac.
https://www.rugbyrama.fr/2024/03/20/transferts-pro-d2-stade-montois-discussions-avec-yann-brethous-et-joris-pialot-pour-une-prolongation-simon-desaubies-pas-conserve-11837708.php
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Re: Que deviennent nos anciens joueurs ?
https://www.rugbyrama.fr/2024/03/21/transferts-pro-d2-stephane-ahmed-stade-francais-de-retour-a-montauban-jusqua-la-fin-de-la-saison-11839709.php
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Re: Que deviennent nos anciens joueurs ?
https://www.francebleu.fr/sports/rugby/rugby-nouvelle-recrue-au-ca-brive-thomas-zenon-rejoint-le-club-pour-deux-saisons-3223950#xtor=RSS-147
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Re: Que deviennent nos anciens joueurs ?
Walter Demaison quitte Agen immédiatement. à 32 ans passés.
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Re: Que deviennent nos anciens joueurs ?
Après ca faisait un moment qu'il jouait plus à cause de blessures
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Re: Que deviennent nos anciens joueurs ?
varmatin.com
RCT : Serin, ce briseur de cadre
Florian Dalmasso
6–7 minutes
Absent des terrains depuis décembre, Baptiste Serin a effectué son retour à la compétition ce samedi face à Montpellier. Le demi de mêlée s’est comporté en vrai leader lors de la victoire des Toulonnais (54-7).
Publié le 23/03/2024 à 22:22, mis à jour le 23/03/2024 à 22:22
Entré à la 33minute après la blessure de Ben White, Baptiste Serin disputait son premier match depuis le 9décembre 2023. Photos Florian Escoffier
On ne se refait pas. Même quand on a l’épaule dans la boîte à gants depuis quatre mois et ce match perdu contre Exeter, le 9 décembre à Mayol. Face à Montpellier, Baptiste Serin effectuait son grand retour dans son jardin. Et par la force des choses, avec la blessure de Ben White, le demi de mêlée international (44sélections) est entré en jeu dès la 33e minute. "Ce n’était pas spécialement prévu, sourit-il. Je suis surtout content d’être de retour dans le groupe. Là, ça y est, tu as l’impression de servir à quelque chose. a faisait trois mois que je ne servais à rien." Sacrément dur. Mais quand on connaît le compétiteur qu’est Baptiste Serin, se voir éloigné des terrains durant de longues semaines a dû lui paraître comme une éternité.
Capitaine à la sortie de Baubigny
Et puisqu’on ne se refait pas, "Bapi" s’est offert son premier départ au ras une grosse minute après son retour sur la pelouse. Pas question de se cadrer, ou pas tout le temps, quand on est un tel créateur. Découpé par un Yacouba Camara hors-jeu, il gagne une première pénalité. Histoire de rappeler à tout Mayol, si jamais on avait pu l’oublier, de quel bois il était taillé. Pierre Mignoni le confiait il y a quelques semaines, "être un leader, ça ne s’invente pas". Effectivement, quand on regarde le comportement d’un Baptiste Serin sur le terrain, ça ne s’invente pas.
Passé capitaine du RCT à la sortie de Teddy Baubigny (57e) sans forcément trop le savoir, le natif de La Teste-de-Buch redevient le piment qu’il est sur un terrain. En témoigne son comportement à la 69e minute, sur le possible doublé de Sam Simmonds. Après avoir accordé l’essai, Jérémy Rozier, l’arbitre de la rencontre, demande la vidéo. Sur l’écran géant, on voit Ben Lam attaquer à la gorge, le coude en avant, Charles Ollivon. Ni une ni deux, Baptiste Serin, au milieu du terrain, se met à crier. Il veut que ses coéquipiers sortent des poteaux pour se replacer. En zone mixte, quelques minutes après le coup de sifflet final, il en rigole: "J’ai joué mon rôle, quoi. Je suis allé voir l’arbitre parce que pour moi, c’était clair et net: il n’y avait pas essai." Clairement le leader qu’il manquait à ce RCT, malade depuis son absence.
Pour son retour, le malicieux demi de mêlée aura disputé 47 minutes de très bonne facture. Au point de piocher un peu physiquement? Là aussi, le principal intéressé sourit: "J’ai ressenti une petite baisse à un moment où j’ai dû enchaîner deux, trois plaquages d’affilée. Ça m’a un peu mis dans le rouge mais je le savais, c’était une reprise!"
Et quoi de mieux, pour reprendre, que de coller à la prestation la plus aboutie de son équipe depuis un paquet de semaines? Ah! qu’il va faire du bien, ce retour de Baptiste Serin…
Ça faisait trois mois que je ne servais à rien
Ses partenaires ont apprécié
Interrogé en conférence de presse, l’entraîneur des trois-quarts toulonnais Andrea Masi s’est réjoui de la prestation de Baptiste Serin contre Montpellier. « Il a été exceptionnel, surtout en défense. Il s’est battu, est revenu, a chassé, il a apporté beaucoup d’énergie au groupe », a détaillé l’Italien.
Son coéquipier Gabin Villière, louait lui aussi les retours conjugués cette semaine des deux demis de mêlée titulaires Baptiste Serin et Ben White : « Ça apporte une plus-value, notamment dans la gestion du match. Sur le terrain, tout a été propre, cadré. Ils n’ont pas cherché à en faire trop. Ils ont donné pour l’équipe, ont bien servi autour d’eux. Ils avaient très faim. »
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Re: Que deviennent nos anciens joueurs ?
https://www.rugby-transferts.com/colomiers-rugby-soffre-lexperience-de-caleb-timu-pour-la-pro-d2-198664/
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Re: Que deviennent nos anciens joueurs ?
"Un de mes rêves de gosse" : Alexandre Roumat sur sa première cape avec le XV de France
https://actu.fr/sports/rugby/pro/un-de-mes-reves-de-gosse-alexandre-roumat-sur-sa-premiere-cape-avec-le-xv-de-france_60866737.html
Pas convaincu qu'il puisse avoir un jour son rond de serviette en EDF, mais il reste un joueur de club très précieux…
À ce sujet, on avait parlé sur ce forum de son possible remplacement par un certain Bochaton, ce jour est en train d'arriver. Pas avec les mêmes qualités, Bochaton est pour l'instant moins fort dans les airs, un peu moins habile balle en main, mais pour le reste, il n'y a déjà pas photo.
https://actu.fr/sports/rugby/pro/un-de-mes-reves-de-gosse-alexandre-roumat-sur-sa-premiere-cape-avec-le-xv-de-france_60866737.html
Pas convaincu qu'il puisse avoir un jour son rond de serviette en EDF, mais il reste un joueur de club très précieux…
À ce sujet, on avait parlé sur ce forum de son possible remplacement par un certain Bochaton, ce jour est en train d'arriver. Pas avec les mêmes qualités, Bochaton est pour l'instant moins fort dans les airs, un peu moins habile balle en main, mais pour le reste, il n'y a déjà pas photo.
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Re: Que deviennent nos anciens joueurs ?
https://www.xvovalie.com/george-tilsley-signe-a-soyaux-angouleme-une-chance-de-tourner-la-page/
https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Marco-tauleigne-va-prolonger-deux-ans-a-montpellier/1457135
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Re: Que deviennent nos anciens joueurs ?
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Stade Rochelais : « Pour Ronan, j’allais même prendre le mur bien avant », confie Hugo Reus
Benjamin Deudon
7–9 minutes
Bluffant quand tout lui souriait – à ses débuts en Top 14 il y a tout juste un an à Bordeaux, lors de son titre mondial avec les U20 l’été suivant ou en début de saison –, Hugo Reus, 20 ans, l’est tout autant par sa lucidité dans un contexte moins aisé. Car s’il pourrait être titulaire ce samedi face à Oyonnax (17 heures), alors qu’Antoine Hastoy est en congés et que Ihaia West est attendu au centre, cela ne lui est plus arrivé en championnat depuis la défaite à Lyon (28-17) le 17 février, et sa dernière sortie sous le maillot jaune et noir.
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Stade Rochelais : des retours pour Oyonnax, Tuifua en visite, Paiva en Champions Cup… les échos de Marcel-Deflandre
Bluffant quand tout lui souriait – à ses débuts en Top 14 il y a tout juste un an à Bordeaux, lors de son titre mondial avec les U20 l’été suivant ou en début de saison –, Hugo Reus, 20 ans, l’est tout autant par sa lucidité dans un contexte moins aisé. Car s’il pourrait être titulaire ce samedi face à Oyonnax (17 heures), alors qu’Antoine Hastoy est en congés et que Ihaia West est attendu au centre, cela ne lui est plus arrivé en championnat depuis la défaite à Lyon (28-17) le 17 février, et sa dernière sortie sous le maillot jaune et noir.
Incongru au regard de son potentiel et de sa pénalité salvatrice contre Bayonne (18-15) le 11 novembre ? Non, si l’on se réfère à ses derniers matchs, peu aboutis, et à une étape identifiée. Ainsi, un entraîneur du Top 14 nous confiait un jour, geste à l’appui, que la courbe de progression d’un jeune prometteur montait souvent très fort avant de redescendre tout aussi vite. « C’est là qu’il faut être bon, pour l’accompagner », nous disait-il.
« La loi du haut niveau »
Le jeune ouvreur périgourdin en a parfaitement conscience. « Pour Ronan (O’Gara, le manager rochelais, NDLR), j’allais même prendre le mur bien avant, il m’a dit que je l’avais pris un peu tard (sourire) mais que c’était normal, qu’il fallait rebondir, continuer à travailler et que la suite allait venir naturellement, nous indique Hugo Reus ce mardi. Quand on prend ce mur, ça fait bizarre, ça change du tout au tout. Après, il faut savoir gérer la frustration et faire passer le collectif en premier, car l’équipe doit performer. Ça permet de se recentrer sur des objectifs plus proches. »
« Les coaches m’accompagnent beaucoup, heureusement qu’ils sont là »
Le fait de peu jouer « a été un peu dur mais on en a parlé avec Ronan, ce n’est pas pour me punir. C’est aussi parce que je n’ai pas été performant et parce que l’équipe a besoin de résultats, c’est la loi du haut niveau. J’espère avoir une chance pour me remettre en selle, montrer à l’équipe et à Ronan que je suis là. » Ce qui pourrait donc être le cas ce samedi, quinze jours après son retour avec l’équipe de France U20 et ses copains champions du monde lors d’une défaite face à l’Angleterre (31-45) en conclusion du Tournoi. « Un grand bol d’air », malgré tout, avec 80 minutes passées sur le terrain.
« Ça faisait du bien de retrouver le maillot avec le coq, de revoir les copains. On ne l’avait fait qu’aléatoirement, petits groupes par petits groupes. Là, c’était la première fois qu’on était tous les 2004 ensemble, c’était un grand bonheur. C’est sûr que la défaite ne fait pas plaisir mais c’est comme ça, c’est la loi du sport. On n’avait pas eu beaucoup de jours de préparation, on en aura pour la Coupe du monde, on arrivera prêts. » Le doublé, toujours en Afrique du Sud, fait partie de ses objectifs. A-t-il entendu que certains U20 pourraient néanmoins aller en Argentine avec les Bleus ? « Bien sûr, mais il faut prendre les choses dans l’ordre et d’abord être bon en club. Se projeter sur une tournée si on n’a pas fait les choses avant, ça ne sert à rien », répond-il.
Deflandre est une aide
C’est qu’une fois révélé aux yeux du rugby français, « on attend des choses différentes, on est plus exigeant. Ce n’est pas un souci, précise-t-il. On se dit qu’on doit prouver, ce qui engendre un peu de pression négative et qui fait que les performances ne sont pas aussi bonnes qu’au début. Mais ça me permet de relativiser, de comprendre qu’il y a des moments bas, des moments hauts, et qu’il faut que je continue à travailler pour qu’il y ait de plus en plus de hauts. Les coaches m’accompagnent beaucoup, heureusement qu’ils sont là : « Talo » (Rémi Talès), « Seb » (Sébastien Boboul), Ronan, qui me parle aussi de la gestion de la pression, d’une équipe, le management du jeu. C’est là-dessus que je dois énormément travailler pour la suite. »
« Quand on entend scander son nom, c’est vraiment incroyable, on a envie que ça recommence »
Car le fameux « mur » n’est sans doute pas aussi haut suivant le poste que l’on occupe. « C’est dur de devoir donner des indications à des mecs qui ont dix ans d’expérience, il ne faut pas se tromper sinon ils vous le font remarquer, sourit Hugo Reus. C’est le jeu, c’est pour ça qu’on aime jouer à ce poste. Chacun ses difficultés, ses avantages. » Qu’en est-il d’entendre Deflandre l’acclamer à seulement 19 ans, contre Bayonne ? « Quand on entend scander son nom, c’est vraiment incroyable, on a envie que ça recommence, glisse le Périgourdin de Lisle. Les supporters m’ont envoyé des messages quand ça a été un peu plus compliqué, je sais qu’ils sont présents. Ce n’est surtout pas une pression, c’est une aide ! »
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« Plus crispé » ces derniers temps, la faute à la « peur de l’erreur », il cherche à apprendre à « passer outre car un match qui commence par une erreur n’est pas forcément loupé derrière. Ce n’est pas simple, car il y a une attente, mais tout le monde en fait, même les plus grands, qui disent tous que quand on tombe et qu’on se relève, on va plus loin que si on n’était jamais tombé. C’est comme ça qu’on grandit. » Pour l’aider, il peut aussi compter sur les anciens, « toujours là pour nous faire relativiser, nous rappeler qu’il y a une vie à côté. J’ai fait cette erreur d’être trop focus sur le rugby de temps en temps alors que relâcher un peu fait du bien. » Tout en cherchant à rebondir le plus tôt possible.
Dans sa bulle de buteur
Si Ronan O’Gara a dit de lui, dans une de ses chroniques pour le quotidien irlandais « Irish Examiner », qu’Hugo Reus était déjà « un buteur de classe mondiale », cela ne trouble pas le Rochelais. « J’ai eu la chance de m’être mis énormément de pression étant jeune, aux débuts, maintenant que j’ai réussi à trouver ma bulle, ma préparation, je ne me prends pas la tête, peu importe le contexte je suis sur ce que je dois faire. Contre Bayonne, juste avant d’entrer, Ronan me dit de penser au drop, car on était à égalité (15-15, NDLR), mais je sentais que ça n’allait pas être un drop, on était au milieu de terrain, je regardais le vent et je sentais que ça pouvait être une pénalité lointaine. Avant la mêlée, je regarde où souffle le vent et dès que l’arbitre lève le bras, je demande les 3 points au banc car j’étais en confiance, je ne me pose pas de question sur mon tir au but. Il n’y avait pas de vent, je ne me suis pas posé de question, j’ai pris la responsabilité et advienne que pourra… Bien sûr que j’ai senti la pression car une égalité après des résultats moyens aurait rendu les choses encore plus compliquées, mais si on s’attarde sur le contexte à chaque fois… »
La Rochelle 6e/46 pts - Oyonnax 14e/26 pts
Lieu La Rochelle (stade Marcel-Deflandre) Horaire Demain, à 17 heures Arbitres M. Nuchy (Nouvelle-Aquitaine) Télé En direct sur Rugby +, en multiplex sur Canal+ Internet En direct sur sudouest.fr Match aller 19-17
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Re: Que deviennent nos anciens joueurs ?
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Top 14. Baptiste Serin, un retour porteur d’espoir pour Toulon
Denys Kappès-Grangé
6–8 minutes
Raffut
Publié le 29/03/2024 à 16h46.
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De retour le week-end dernier après près de quatre mois d’absence, le Landais pourrait peser dans le sprint final du RCT. À mesurer dès dimanche face à Bayonne à la Real Arena
L’apparition de sa silhouette a été synonyme d’éclaircie pour Toulon. Si la large victoire face à Montpellier (54-7), grâce à laquelle le RCT s’est replacé dans le top 6 du championnat, a été en grande partie permise par le retour des internationaux (Ollivon, Abadie, Priso, Garbisi…), elle a surtout été marquée par l’impact du retour à la compétition de Baptiste Serin (29 ans, 44 sélections).
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Stade Toulousain : Romain Ntamack aperçoit le bout du tunnel
L’apparition de sa silhouette a été synonyme d’éclaircie pour Toulon. Si la large victoire face à Montpellier (54-7), grâce à laquelle le RCT s’est replacé dans le top 6 du championnat, a été en grande partie permise par le retour des internationaux (Ollivon, Abadie, Priso, Garbisi…), elle a surtout été marquée par l’impact du retour à la compétition de Baptiste Serin (29 ans, 44 sélections).
Lorsque le demi de mêlée originaire de Parentis-en-Born s’est présenté au bord des limites du terrain pour pallier la blessure de Ben White à sept minutes de la fin du premier acte, cela faisait près de quatre mois qu’il n’avait enfilé le maillot toulonnais. La faute à une blessure à l’épaule, contractée le 9 décembre dernier face à Exeter en Champions Cup, qui a contraint le joueur formé à l’UBB à l’opération.
111 jours, ça peut paraître long. Très long pour un élément qui n’avait pas été retenu pour disputer la dernière Coupe du monde en France. Pourtant, comme l’a relevé Pierre Mignoni dans un sourire ce vendredi lors de la conférence de presse en amont du déplacement à San Sebastián, où Toulon affrontera l’Aviron Bayonnais à la Real Arena dimanche soir (21 h 05), ce retour a été quelque peu précipité : « Vous avez bien vu qu’il était rentré un peu plus tôt que prévu… »
Monsieur plus
Oui. Mais en définitive, personne ne s’en est plaint. Certainement pas ses coéquipiers en tout cas. « Baptiste est un vrai leader », insiste le pilier Bruce Devaux : « Il apporte du dynamisme à l’équipe, il prend toujours les bonnes décisions. Avec sa vision du jeu exceptionnelle, la différence est flagrante en sa présence. »
« Baptiste fait partie des deux ou trois gros leaders du groupe »
Le propos peut sembler guider par les plus courtois éléments de langage de conférence de presse. Pierre Mignoni y souscrit cependant sans retenue : « Baptiste apporte sur la stratégie, l’exécution des gestes et des choix. Il a de l’impact sur son équipe et sa manière de jouer. Une fois qu’on a dit ça, on mesure bien à quel point il est un joueur important. »
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Revivez la première de Paolo Garbisi et le retour de Baptiste Serin de l'intérieur lors de la victoire du RCT face à Montpellier
Une vidéo à découvrir en intégralité sur https://t.co/e0e3dLTozB et YouTube
— RCT - RC Toulon (@RCTofficiel) March 27, 2024
En 47 minutes, Baptiste Serin a déjà rappelé tout ce qu’il pouvait apporter au RCT. Et cela même s’il lui faudra encore un peu de temps pour retrouver le rythme comme il l’a lui même déclaré après cette reprise : « J’ai ressenti une petite baisse à un moment où j’ai dû enchaîner deux, trois plaquages d’affilée. Ça m’a un peu mis dans le rouge mais je le savais, c’était une reprise ! »
Charles Ollivon, retour au 8 ?
À la source. La décision ne sera arrêtée que ce samedi par Pierre Mignoni. Mais comme face à Montpellier, Charles Ollivon pourrait évoluer en numéro 8 face à l’Aviron. Pour les Basques, ce positionnement n’aurait rien de très surprenant. C’est à ce poste que le 3e ligne a été formé à Bayonne. Mais il n’y évolue que rarement depuis son arrivée à Toulon. Lors des quatre dernières saisons, il n’a été titularisé que six fois à ce poste. Pourquoi Pierre Mignoni a-t-il fait ce choix le week-end dernier ? « Parce que je l’aime bien en 8. Il est largement capable de jouer à ce niveau-là. »
À sept journées de l’issue de la saison régulière, et alors que le RCT n’a plus que le championnat à jouer, le retour du Landais est porteur d’espoir. Mais au-delà des limites du terrain, l’impact du demi de mêlée international est également attendu en interne. Toujours tumultueuse dans le Var, la vie du vestiaire du RCT est encore régulièrement secouée par des mini-crises ces dernières semaines : lettre ouverte des supporters, petites phrases de Mignoni à l’adresse des supporters ou des journalistes… À croire que le climat favorise les psychodrames.
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À l’image de Charles Ollivon, Baptiste Serin fait partie des cadres susceptibles de ramener un peu de sérénité. « Il fait partie des deux ou trois gros leaders du groupe », confirme Matthias Halangahu. Le demi de mêlée a suffisamment d’expérience en la matière désormais pour savoir qu’il devra se préserver. Pour retrouver son envergure, il va d’abord devoir se concentrer sur lui-même.
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Re: Que deviennent nos anciens joueurs ?
https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Avec-baptiste-serin-de-retour-de-blessure-le-rc-toulon-est-plus-fort/1458088#xtor=RSS-1
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Re: Que deviennent nos anciens joueurs ?
marchal a écrit:https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Avec-baptiste-serin-de-retour-de-blessure-le-rc-toulon-est-plus-fort/1458088#xtor=RSS-1
Sacré Baptiste !
Faudrait au moins qu'il joue une phase finale de Top14. A condition que ce ne soit pas au détriment de l'UBB bien entendu....
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Re: Que deviennent nos anciens joueurs ?
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Stade Toulousain. Alexandre Roumat : « Je pense avoir prouvé que je pouvais m’exprimer »
Denys Kappès-Grangé
3–4 minutes
Publié le 04/04/2024 à 20h47.
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Raffut
Formé à Hossegor et passé par l’UBB, le numéro 8 du Stade Toulousain Alexandre Roumat se projette sur la réception du Racing dimanche et revient sur ses premières sélections durant le Six-Nations
N’est-il pas décevant d’affronter une équipe française lors du premier match de phase finale de cette Champions Cup ?
Pas spécialement. Même contre une équipe française, la Champions Cup garde toujours une atmosphère spéciale. De par la compétition en elle-même et l’arbitrage plus tourné vers le jeu comme au niveau international… Le Racing est une équipe qu’on a l’habitude de rencontrer en championnat. Mais peu importe la nationalité de l’équipe qu’on affronte.
La Champions Cup est présentée comme une priorité...
N’est-il pas décevant d’affronter une équipe française lors du premier match de phase finale de cette Champions Cup ?
Pas spécialement. Même contre une équipe française, la Champions Cup garde toujours une atmosphère spéciale. De par la compétition en elle-même et l’arbitrage plus tourné vers le jeu comme au niveau international… Le Racing est une équipe qu’on a l’habitude de rencontrer en championnat. Mais peu importe la nationalité de l’équipe qu’on affronte.
La Champions Cup est présentée comme une priorité pour Toulouse cette saison. Est-ce le cas ?
C’est un héritage que le club laisse à l’ensemble de ses joueurs : chaque année, on se doit d’être le plus performant sur les deux tableaux. Et c’est notamment le cas vis-à-vis de la Champions Cup au vu...
marchal- Centre de presse
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Re: Que deviennent nos anciens joueurs ?
https://www.lamontagne.fr/brive-la-gaillarde-19100/sports/le-ca-brive-se-separe-de-ses-entraineurs-des-arrieres-bruce-reihana-et-regis-lespinas_14481912/
marchal- Centre de presse
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Re: Que deviennent nos anciens joueurs ?
https://www.blog-rct.com/brive-veut-recruter-joe-worsley/
marchal- Centre de presse
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Re: Que deviennent nos anciens joueurs ?
Petero Malullu notre ancien Espoir irait de Béziers au ST, aurait on raté quelques choses une fois de plus.
léopold- J'aime l'Union à la folie
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Re: Que deviennent nos anciens joueurs ?
léopold a écrit:Petero Malullu notre ancien Espoir irait de Béziers au ST, aurait on raté quelques choses une fois de plus.
C est un arrangement.
Yatangaki- J'aime l'Union à la folie
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Re: Que deviennent nos anciens joueurs ?
Ne remettons pas trop en question les choix de l'UBB, en tout cas pour l instant. Mailulu a fait un match, remplaçant. Il a joué 17 minutes cette saison à Béziers.
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"Si vous pouvez être des coéquipiers exceptionnels, vous avez une chance de devenir une équipe exceptionnelle"
Yatangaki- J'aime l'Union à la folie
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Re: Que deviennent nos anciens joueurs ?
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Alexandre-roumat-troisieme-ligne-du-stade-toulousain-c-est-pile-ma-conception-du-rugby/1459823
Alexandre Roumat, troisième-ligne du Stade Toulousain : « C'est pile ma conception du rugby »
Au club depuis 2022, Alexandre Roumat est devenu un joueur majeur du pack toulousain, à un poste de numéro 8 où il semblait pourtant trop léger. Il sera encore l'un des atouts de son équipe face à Exeter, dimanche (16 heures), en quarts de finale de la Coupe des champions.
Laurent Campistron, à Toulouse
Alexandre Roumat a retrouvé ces deux dernières semaines l'atmosphère si particulière qui se saisit du Stade Toulousain à l'approche des premiers matches éliminatoires de la Coupe des champions. « C'est quelque chose d'assez excitant, décrit-il. Quoi de mieux que de disputer des matches de phase finale dans un stade plein avec du beau temps ? »
À 26 ans, le numéro 8 des Rouge et Noir vit une saison marquante, embellie par ses quatre premières sélections en équipe de France lors du dernier Tournoi des Six Nations et la confirmation de son statut de titulaire à Toulouse à un poste où il ne semblait pourtant pas assez costaud pour durer. Mais le bonhomme a des ressources, comme l'ont encore démontré ses quatre-vingts minutes de haut vol disputées face au Racing 92 en huitièmes de finale (31-7), dimanche, avec un essai marqué en prime (80e).
« Comment expliquez-vous votre aussi bonne adaptation au jeu toulousain ?
C'est une histoire de confiance. Celle que je ressens de mes coéquipiers et de mes entraîneurs me permet de jouer librement, de tenter des choses, de développer le rugby qui me plaît, c'est-à-dire un jeu basé sur le déplacement, la prise d'initiative, le jeu en lecture, le jeu debout, la passe. Ici, je m'épanouis.
Vous vous êtes imposé en n°8. Est-ce le poste où vous vous sentez le mieux ?
C'est celui où j'ai été formé, à 13 ou 14 ans. Ce n'est que lorsque j'ai commencé à faire quelques bouts de match en pro avec Biarritz, vers 17 ou 18 ans, que je suis passé troisième-ligne aile. J'avais un physique un peu frêle, assez léger, et dans un Championnat comme celui la Pro D2, truffé de phases de combat, les autres n°8 étaient des gros porteurs de ballon beaucoup plus lourds que moi. Au BO, des mecs comme Filipe Manu ou Nemia Soqeta étaient plus bâtis pour jouer 8. Moi, j'avais plus un profil à jouer 6 ou 7. D'ailleurs, j'ai débuté beaucoup de matches à ces postes-là, que ce soit à Biarritz (jusqu'en 2017) ou à l'UBB (2017-2022). Ce n'est qu'à Toulouse que j'ai vraiment retrouvé ce poste de troisième-ligne centre que j'appréciais quand j'étais plus jeune.
Le Top 14 est pourtant rempli aussi de n°8 beaucoup plus puissants et perforateurs que vous...
Oui, mais c'est toujours une question d'équilibre. Quand tu construis une troisième-ligne, tu ne peux pas avoir trois porteurs de ballon gaillards en 6,7 et 8. Comme tu ne peux pas avoir trois grands sauteurs. Après, mettre un porteur en 8 ou en 7, un grand en 6 ou en 8, c'est le choix des entraîneurs. Ici, on a la chance d'avoir tous les profils, avec des mecs qui sont souvent capables de faire plusieurs choses à la fois. Je pense à Jack (Willis), qui est plutôt sur les phases de ruck, à François (Cros), qui est un travailleur incroyable, à ''Anto'' (Jelonch), qui est capable de porter le ballon et d'être très bon en défense, à Théo (Ntamack) qui est à la fois coureur et porteur de balle...
« Ici, j'arrive à être moi-même, c'est pour ça que je m'éclate un max. À force d'enchaîner les matches au même poste, j'ai aussi pris des repères qui me permettent d'avoir un schéma clair dans ma tête »
Un club qui dispose d'un joueur comme Emmanuel Meafou dans son équipe a-t-il vraiment besoin d'avoir un 8 surpuissant ?
Oui, voilà, c'est un équilibre à trouver sur tout le paquet d'avants. On a effectivement des mecs comme ''Manny'' (Meafou), ''Cissou'' (Baille), ''Ju'' (Marchand) ou Peato (Mauvaka) qui sont capables de porter le ballon. Et il y en a d'autres comme Richie (Arnold), la ''Flamme'' (Thibaud Flament) et moi-même qui sont plus aériens, plus sur le déplacement. C'est cette complémentarité qui me permet de jouer à ce poste de 8, malgré mon profil qui n'est pas celui d'un gros porteur.
Qu'attendent de vous vos entraîneurs à ce poste ?
D'être le joueur que je suis. Ici, j'arrive à être moi-même, c'est pour ça que je m'éclate un max. À force d'enchaîner les matches au même poste, j'ai aussi pris des repères qui me permettent d'avoir un schéma clair dans ma tête. Après, notre jeu basé sur l'initiative et le déplacement entraîne beaucoup de désordre et amène donc les joueurs à évoluer à presque tous les postes. Ça tombe bien parce que j'aime aussi bouger, être sur le premier rideau en défense, aller chasser les trois-quarts après les mêlées, etc.
Toulouse est-il le club idéal pour vous ?
Oui, je me régale. Ici, on parle beaucoup de jeu en lecture, de jeu en fonction de ce qui se passe en face. C'est de l'adaptation permanente, beaucoup de mobilité. C'est pile ma conception du rugby. Gamin, j'ai eu la chance de côtoyer un formateur du pôle Espoirs de Bayonne, Pierre Perez, qui m'a inculqué des valeurs qui ressemblent beaucoup à celles du Stade Toulousain. Moi, je me retrouve énormément dans ça. C'est le rugby que j'apprécie, celui que les gens apprécient.
« Mon papa me rappelle souvent la chance que j'ai de jouer dans ce club et avec les mecs qui le composent »
Votre coéquipier centre Santiago Chocobares disait récemment qu'en Argentine, le Stade Toulousain était considéré comme le Real Madrid du rugby...
Ah oui ? Quand t'es à l'intérieur, tu ne t'en rends pas forcément toujours compte. Mais mon papa (Olivier, ancien international, 61 sélections) me rappelle souvent la chance que j'ai de jouer dans ce club et avec les mecs qui le composent. C'est vrai que j'observe des choses à l'entraînement qui me rendent admiratif. Quand je vois notamment la capacité d'Antoine (Dupont) à passer d'un poste à un autre, d'une compétition à une autre, d'une discipline à une autre, en étant à chaque fois performant, c'est assez impressionnant. Mais ce n'est pas le seul de l'effectif dans ce cas.
Débriefez-vous toujours avec votre père Olivier après les matches ?
Oui, toujours. On a une relation assez fusionnelle. Avant le match, il m'envoie un petit message qui est plus orienté sur le rugby que sur l'aspect émotionnel, toujours avec des petits objectifs à la con qui restent entre nous. Et puis après le match, quand on rentre, comme il dort souvent chez moi, on se remet le match à la télé, même assez tard. Comme ça, il peut me faire son débrief. Et en général, on est plutôt d'accord sur l'analyse du match. »
Alexandre Roumat, troisième-ligne du Stade Toulousain : « C'est pile ma conception du rugby »
Au club depuis 2022, Alexandre Roumat est devenu un joueur majeur du pack toulousain, à un poste de numéro 8 où il semblait pourtant trop léger. Il sera encore l'un des atouts de son équipe face à Exeter, dimanche (16 heures), en quarts de finale de la Coupe des champions.
Laurent Campistron, à Toulouse
Alexandre Roumat a retrouvé ces deux dernières semaines l'atmosphère si particulière qui se saisit du Stade Toulousain à l'approche des premiers matches éliminatoires de la Coupe des champions. « C'est quelque chose d'assez excitant, décrit-il. Quoi de mieux que de disputer des matches de phase finale dans un stade plein avec du beau temps ? »
À 26 ans, le numéro 8 des Rouge et Noir vit une saison marquante, embellie par ses quatre premières sélections en équipe de France lors du dernier Tournoi des Six Nations et la confirmation de son statut de titulaire à Toulouse à un poste où il ne semblait pourtant pas assez costaud pour durer. Mais le bonhomme a des ressources, comme l'ont encore démontré ses quatre-vingts minutes de haut vol disputées face au Racing 92 en huitièmes de finale (31-7), dimanche, avec un essai marqué en prime (80e).
« Comment expliquez-vous votre aussi bonne adaptation au jeu toulousain ?
C'est une histoire de confiance. Celle que je ressens de mes coéquipiers et de mes entraîneurs me permet de jouer librement, de tenter des choses, de développer le rugby qui me plaît, c'est-à-dire un jeu basé sur le déplacement, la prise d'initiative, le jeu en lecture, le jeu debout, la passe. Ici, je m'épanouis.
Vous vous êtes imposé en n°8. Est-ce le poste où vous vous sentez le mieux ?
C'est celui où j'ai été formé, à 13 ou 14 ans. Ce n'est que lorsque j'ai commencé à faire quelques bouts de match en pro avec Biarritz, vers 17 ou 18 ans, que je suis passé troisième-ligne aile. J'avais un physique un peu frêle, assez léger, et dans un Championnat comme celui la Pro D2, truffé de phases de combat, les autres n°8 étaient des gros porteurs de ballon beaucoup plus lourds que moi. Au BO, des mecs comme Filipe Manu ou Nemia Soqeta étaient plus bâtis pour jouer 8. Moi, j'avais plus un profil à jouer 6 ou 7. D'ailleurs, j'ai débuté beaucoup de matches à ces postes-là, que ce soit à Biarritz (jusqu'en 2017) ou à l'UBB (2017-2022). Ce n'est qu'à Toulouse que j'ai vraiment retrouvé ce poste de troisième-ligne centre que j'appréciais quand j'étais plus jeune.
Le Top 14 est pourtant rempli aussi de n°8 beaucoup plus puissants et perforateurs que vous...
Oui, mais c'est toujours une question d'équilibre. Quand tu construis une troisième-ligne, tu ne peux pas avoir trois porteurs de ballon gaillards en 6,7 et 8. Comme tu ne peux pas avoir trois grands sauteurs. Après, mettre un porteur en 8 ou en 7, un grand en 6 ou en 8, c'est le choix des entraîneurs. Ici, on a la chance d'avoir tous les profils, avec des mecs qui sont souvent capables de faire plusieurs choses à la fois. Je pense à Jack (Willis), qui est plutôt sur les phases de ruck, à François (Cros), qui est un travailleur incroyable, à ''Anto'' (Jelonch), qui est capable de porter le ballon et d'être très bon en défense, à Théo (Ntamack) qui est à la fois coureur et porteur de balle...
« Ici, j'arrive à être moi-même, c'est pour ça que je m'éclate un max. À force d'enchaîner les matches au même poste, j'ai aussi pris des repères qui me permettent d'avoir un schéma clair dans ma tête »
Un club qui dispose d'un joueur comme Emmanuel Meafou dans son équipe a-t-il vraiment besoin d'avoir un 8 surpuissant ?
Oui, voilà, c'est un équilibre à trouver sur tout le paquet d'avants. On a effectivement des mecs comme ''Manny'' (Meafou), ''Cissou'' (Baille), ''Ju'' (Marchand) ou Peato (Mauvaka) qui sont capables de porter le ballon. Et il y en a d'autres comme Richie (Arnold), la ''Flamme'' (Thibaud Flament) et moi-même qui sont plus aériens, plus sur le déplacement. C'est cette complémentarité qui me permet de jouer à ce poste de 8, malgré mon profil qui n'est pas celui d'un gros porteur.
Qu'attendent de vous vos entraîneurs à ce poste ?
D'être le joueur que je suis. Ici, j'arrive à être moi-même, c'est pour ça que je m'éclate un max. À force d'enchaîner les matches au même poste, j'ai aussi pris des repères qui me permettent d'avoir un schéma clair dans ma tête. Après, notre jeu basé sur l'initiative et le déplacement entraîne beaucoup de désordre et amène donc les joueurs à évoluer à presque tous les postes. Ça tombe bien parce que j'aime aussi bouger, être sur le premier rideau en défense, aller chasser les trois-quarts après les mêlées, etc.
Toulouse est-il le club idéal pour vous ?
Oui, je me régale. Ici, on parle beaucoup de jeu en lecture, de jeu en fonction de ce qui se passe en face. C'est de l'adaptation permanente, beaucoup de mobilité. C'est pile ma conception du rugby. Gamin, j'ai eu la chance de côtoyer un formateur du pôle Espoirs de Bayonne, Pierre Perez, qui m'a inculqué des valeurs qui ressemblent beaucoup à celles du Stade Toulousain. Moi, je me retrouve énormément dans ça. C'est le rugby que j'apprécie, celui que les gens apprécient.
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Ah oui ? Quand t'es à l'intérieur, tu ne t'en rends pas forcément toujours compte. Mais mon papa (Olivier, ancien international, 61 sélections) me rappelle souvent la chance que j'ai de jouer dans ce club et avec les mecs qui le composent. C'est vrai que j'observe des choses à l'entraînement qui me rendent admiratif. Quand je vois notamment la capacité d'Antoine (Dupont) à passer d'un poste à un autre, d'une compétition à une autre, d'une discipline à une autre, en étant à chaque fois performant, c'est assez impressionnant. Mais ce n'est pas le seul de l'effectif dans ce cas.
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Oui, toujours. On a une relation assez fusionnelle. Avant le match, il m'envoie un petit message qui est plus orienté sur le rugby que sur l'aspect émotionnel, toujours avec des petits objectifs à la con qui restent entre nous. Et puis après le match, quand on rentre, comme il dort souvent chez moi, on se remet le match à la télé, même assez tard. Comme ça, il peut me faire son débrief. Et en général, on est plutôt d'accord sur l'analyse du match. »
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« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
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Re: Que deviennent nos anciens joueurs ?
‘‘C’est aberrant’’ : Indigné et révolté, Louis Picamoles critique les nouvelles règles de World Rugby
https://www.lerugbynistere.fr/news/rugby-cest-aberrant-indigne-et-revolte-louis-picamoles-sexprime-sur-les-nouvelles-regles-de-world-rugby-0904241806.php
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Re: Que deviennent nos anciens joueurs ?
david banquet va prendre les rênes des avants d'arcachon et romain cabannes les arrières
marchal- Centre de presse
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Re: Que deviennent nos anciens joueurs ?
Double bizarrerie !!!!!marchal a écrit:david banquet va prendre les rênes des avants d'arcachon et romain cabannes les arrières
Cabannes qui part de Langon et banquet qui surgit de nul part, le chéquier du rcba va prendre feu!!
coach2rugby- J'aime l'Union à la folie
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Re: Que deviennent nos anciens joueurs ?
banquet arrive d'aurillac
marchal- Centre de presse
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