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Staff 2017-2018
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Re: Staff 2017-2018
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Déjà un blessé La scoumoune nous poursuit
💼Réunion de pré-rentrée pour le nouveau staff de Laurent Marti et Jacques Brunel #ILOVEUBB pic.twitter.com/VCdsTdiC8X
— UBB Rugby (@UBBrugby) 16 juin 2017
Déjà un blessé La scoumoune nous poursuit
Re: Staff 2017-2018
Par contre, je ne vois pas (ou probablement ne sais pas voir ) le nouveau préparateur physique adjoint Frédéric Marcerou. ni par ailleurs l'analyste vidéo Maxime Claux en provenance d'Aurillac. Ni l'un ni l'autre ne figurent sur le site de l'UBB...
le radis- Team modo
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Humeur : le radis noir ou blanc est d'or
Re: Staff 2017-2018
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Re: Staff 2017-2018
C'est ce qui s'appelle partir à l'aventure.
Souhaitons que ce soit pour le meilleur.
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Mon tragique à moi, c'est la vie quotidienne : la muflerie, la stupidité, le comportement de l'homme moyen, une sorte de méchanceté uniforme et institutionnelle.
Francis Blanche
nico- Admin
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Re: Staff 2017-2018
http://rugby-scapulaire.com/breves/50103-rory-teague-je-veux-etre-le-meilleur-entraineur-possible-je-veux-exercer-tous-les-jours-faite-des-erreurs-pour-apprendre-delles-et-ainsi-evoluer
http://www.telegraph.co.uk/rugby-union/2017/08/25/exclusive-interview-rory-teague-leaving-eddie-jones-england/
Mais il est fou lui, il va se faire plein d'ennemis. D'ici à ce que les entraineurs pro à mi-temps lui fassent un procès
PS. Si quelqu'un a accès à tout l'article, qu'il le poste
http://www.telegraph.co.uk/rugby-union/2017/08/25/exclusive-interview-rory-teague-leaving-eddie-jones-england/
Mais il est fou lui, il va se faire plein d'ennemis. D'ici à ce que les entraineurs pro à mi-temps lui fassent un procès
PS. Si quelqu'un a accès à tout l'article, qu'il le poste
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Re: Staff 2017-2018
Cette semaine dans SO :
" La mentalité française "
AVANT BORDEAUX-BÈGLES - MONTPELLIER Rory Teague, l'entraîneur anglais des arrières de l'UBB, s'agace de voir son équipe montrer deux visages, entre les matchs à domicile et ceux à l'extérieur
PROPOS RECUEILLIS PAR YOAN LESHAURIÈS
" Sud Ouest " L'UBB est-elle encore un peu sonnée après la défaite à Lyon (49-14) ?
Rory Teague J'espère que les joueurs ont bien réfléchi à leur performance à Lyon, parce que ce n'est pas correct, pas acceptable, d'aller à l'extérieur et de jouer comme ça. Quand tu ne gagnes pas les contacts, les duels, les courses, c'est toujours difficile. Ce n'est jamais bien quand tu fais un match comme celui-là. Ça arrive... Mais j'espère que c'est la dernière fois.
Faut-il se fâcher, taper du poing sur la table ?
Oui. Si tu joues comme ça en Top 14, tu es toujours dans cette situation le dimanche ou le lundi matin. C'est simple. C'est la dernière fois qu'on joue comme ça cette année. Je ne peux pas dire autre chose. Quand tu ne fais pas les plaquages, les nettoyages, les courses, quand tu laisses l'équipe adverse marquer des essais, quand tu manques des opportunités, ce n'est pas acceptable.
Après avoir encaissé 82 points et 11 essais à l'extérieur, est ce que la défense de votre équipe vous inquiète ?
Ce n'est pas uniquement une question de défense. Joe (Worsley) est un bon entraîneur, il y a de bons plaqueurs, qui font de bonnes choses en défense. C'est peut-être un problème de rythme du match, de sorties-terrain, d'attaque... Ce n'est pas juste la défense, même si ce n'est jamais bien quand tu prends des essais comme ça. C'est à nous de régler les choses.
Le staff et certains joueurs ont parlé de " naufrage collectif ". Il n'y a personne sur le terrain pour sonner la révolte ?
J'espère que les mecs qui vont revenir dans le groupe seront à un meilleur niveau que ceux qui ont joué la semaine dernière, parce que ce n'est franchement pas acceptable. Et nous, les entraîneurs, on a bien réfléchi à notre planning, à notre travail. Parce qu'il ne s'agit pas uniquement des joueurs, c'est tout le monde, c'est le groupe dans son ensemble. On en a déjà parlé avec Jacques (Brunel), Jérémy (Davidson) et Joe (Worsley), par rapport au planning de la semaine dernière et de cette semaine. On a réglé quelques choses au niveau du staff mais ce sont les joueurs qui travaillent avec nous pour faire une meilleure performance avant Montpellier.
Vous allez donc faire tourner ?
Un peu, oui.
Beaucoup d'efforts et d'énergie sont déployés pour assurer la victoire à domicile et du coup, la semaine d'après, on sent une petite décompression...
(Il coupe) Ça, c'est la mentalité française. Tu fais un gros match à domicile et à l'extérieur, c'est un peu moyen. Je ressens ça depuis le début, chez beaucoup d'équipes. Si l'UBB veut faire de bonnes choses, il faut qu'elle fasse de gros matches à domicile et à l'extérieur. Sinon, c'est grave, non ? On va travailler avec notre plan de jeu pour régler ces choses-là.
Comment contrer la puissance de Montpellier, le leader invaincu ?
Montpellier est une équipe qui garde le ballon sur le terrain, qui met la pression sur l'équipe adverse. Une équipe costaude, avec un peu d'argent aussi pour trouver les bons joueurs (rires). Mais j'ai beaucoup confiance en nos joueurs et notre staff pour régler les choses et faire un gros match à domicile, devant notre public. On n'a pas peur des grandes équipes. On a bien attaqué le match contre Clermont, la première mi-temps à Castres et j'espère que ce qui s'est passé le dernier week-end, c'était un " one-off " (la dernière fois).
Le basque est fier, "L'anglais est exigeant"
" La mentalité française "
AVANT BORDEAUX-BÈGLES - MONTPELLIER Rory Teague, l'entraîneur anglais des arrières de l'UBB, s'agace de voir son équipe montrer deux visages, entre les matchs à domicile et ceux à l'extérieur
PROPOS RECUEILLIS PAR YOAN LESHAURIÈS
" Sud Ouest " L'UBB est-elle encore un peu sonnée après la défaite à Lyon (49-14) ?
Rory Teague J'espère que les joueurs ont bien réfléchi à leur performance à Lyon, parce que ce n'est pas correct, pas acceptable, d'aller à l'extérieur et de jouer comme ça. Quand tu ne gagnes pas les contacts, les duels, les courses, c'est toujours difficile. Ce n'est jamais bien quand tu fais un match comme celui-là. Ça arrive... Mais j'espère que c'est la dernière fois.
Faut-il se fâcher, taper du poing sur la table ?
Oui. Si tu joues comme ça en Top 14, tu es toujours dans cette situation le dimanche ou le lundi matin. C'est simple. C'est la dernière fois qu'on joue comme ça cette année. Je ne peux pas dire autre chose. Quand tu ne fais pas les plaquages, les nettoyages, les courses, quand tu laisses l'équipe adverse marquer des essais, quand tu manques des opportunités, ce n'est pas acceptable.
Après avoir encaissé 82 points et 11 essais à l'extérieur, est ce que la défense de votre équipe vous inquiète ?
Ce n'est pas uniquement une question de défense. Joe (Worsley) est un bon entraîneur, il y a de bons plaqueurs, qui font de bonnes choses en défense. C'est peut-être un problème de rythme du match, de sorties-terrain, d'attaque... Ce n'est pas juste la défense, même si ce n'est jamais bien quand tu prends des essais comme ça. C'est à nous de régler les choses.
Le staff et certains joueurs ont parlé de " naufrage collectif ". Il n'y a personne sur le terrain pour sonner la révolte ?
J'espère que les mecs qui vont revenir dans le groupe seront à un meilleur niveau que ceux qui ont joué la semaine dernière, parce que ce n'est franchement pas acceptable. Et nous, les entraîneurs, on a bien réfléchi à notre planning, à notre travail. Parce qu'il ne s'agit pas uniquement des joueurs, c'est tout le monde, c'est le groupe dans son ensemble. On en a déjà parlé avec Jacques (Brunel), Jérémy (Davidson) et Joe (Worsley), par rapport au planning de la semaine dernière et de cette semaine. On a réglé quelques choses au niveau du staff mais ce sont les joueurs qui travaillent avec nous pour faire une meilleure performance avant Montpellier.
Vous allez donc faire tourner ?
Un peu, oui.
Beaucoup d'efforts et d'énergie sont déployés pour assurer la victoire à domicile et du coup, la semaine d'après, on sent une petite décompression...
(Il coupe) Ça, c'est la mentalité française. Tu fais un gros match à domicile et à l'extérieur, c'est un peu moyen. Je ressens ça depuis le début, chez beaucoup d'équipes. Si l'UBB veut faire de bonnes choses, il faut qu'elle fasse de gros matches à domicile et à l'extérieur. Sinon, c'est grave, non ? On va travailler avec notre plan de jeu pour régler ces choses-là.
Comment contrer la puissance de Montpellier, le leader invaincu ?
Montpellier est une équipe qui garde le ballon sur le terrain, qui met la pression sur l'équipe adverse. Une équipe costaude, avec un peu d'argent aussi pour trouver les bons joueurs (rires). Mais j'ai beaucoup confiance en nos joueurs et notre staff pour régler les choses et faire un gros match à domicile, devant notre public. On n'a pas peur des grandes équipes. On a bien attaqué le match contre Clermont, la première mi-temps à Castres et j'espère que ce qui s'est passé le dernier week-end, c'était un " one-off " (la dernière fois).
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Re: Staff 2017-2018
Le discours ouin-ouin c'est peut-être fini et dans les vestiaires il y a quelqu'un pour taper dans la glacière.... En tout cas I'm y a eu quelquechoper qui s'est passé car l'équipe était transcendé
krahknardz- Team modo
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Date d'inscription : 07/07/2013
Humeur : Un essai de l'UBB et c'est toute la semaine qui prend des couleurs....
Age : 51
Re: Staff 2017-2018
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Re: Staff 2017-2018
L'Equipe du 29/09 :
Jacques Brunel « Je découvre des approches différentes » Le manager de l'Union Bordeaux-Bègles apprécie l'échange avec ses assistants de culture britannique.
HIM
De notre envoyé spécial permanent à Bègles
« Vous êtes arrivé à l'été 2016 comme entraîneur des avants et, un an plus tard, vous vous retrouvez à la tête du staff. Comment vivez-vous ce retour au poste de manager ?
C'est une pression un peu particulière vu que l'on a renouvelé pas mal de choses, notamment au niveau de l'encadrement. Or c'est la construction de notre staff qui est importante. Je suis le garant de son fonctionnement et du projet de jeu qu'on va porter. Donc, je veille à ce que l'on construit, à la mise en musique, et à ce que cela fonctionne bien, à ce que la relation avec les joueurs soit bonne.
Trois de vos quatre assistants sont anglais ou irlandais. C'est une donnée importante ?
Ce qui est important déjà, c'est le fait qu'ils parlent français. C'est une donnée fondamentale, même s'il y a une traduction derrière. Mais je veux que les mecs parlent français, c'est la moindre des choses. Après, c'est la première fois de ma carrière que je dirige un staff essentiellement britannique. À Colomiers, à Pau, à Perpignan, avec l'équipe d'Italie, ce n'était pas le cas. Et il y a des aspects que je découvre, qui m'intéressent. Des approches différentes dans le rapport avec les joueurs, dans les modèles d'entraînement, dans la construction d'une semaine, d'une séance. Il y a beaucoup de choses enrichissantes dans le fait d'être au contact d'une autre culture, d'une autre manière de concevoir les choses.
Pouvez-vous donner un exemple ?
La variété des thèmes dans une même séance, le fait de passer de l'un à l'autre. On n'est pas axés totalement sur le canevas traditionnel. Ils m'ont amené cela, et les joueurs sont également intéressés.
On ne vous voit pas beaucoup sur le terrain...
C'est volontaire. Ce sont eux (les assistants) qui gèrent les séances. Je veux prendre du recul, de la hauteur sur le jeu, regarder... Quand tu es dedans, sur le terrain, que tu es plus impliqué, tu ne vois pas les choses. Ou alors, tu n'en vois qu'une partie. Être plus en retrait me permet d'avoir une analyse plus claire.
Comment vous répartissez-vous le travail ?
Il y a évidemment beaucoup de travail en amont. On a calibré un cycle sur les sept premières journées de Top 14. Il y a un bon équilibre dans les interventions auprès des joueurs. Chacun est à sa place, prépare, dirige et anime ses séances, y compris les parties vidéo, il y a donc plusieurs intervenants et c'est mieux aussi pour varier et capter l'attention des joueurs. Il m'arrive d'intervenir ponctuellement ou de chambouler le programme. Après la défaite à Lyon (49-14, 4 j.) , j'ai annulé le débriefing collectif du lundi. On est passé directement à la préparation de la réception de Montpellier. C'est quand la pression est là, que le résultat n'est pas là, que les difficultés peuvent naître. Ça fait trois mois que l'on vit ensemble et, pour le moment, on sent une belle cohésion. » H. I.
UN GAULOIS ET DES BRETONS Avec Jacques Brunel à la tête d'un staff technique anglophone et francophile, Bordeaux-Bègles a modifié ses méthodes.
HIM
DE NOTRE ENVOYÉ SPÉCIAL PERMANENT
BÈGLES (GIRONDE) - C'était à quelques jours du début du Top 14. Laurent Marti, le président de l'Union Bordeaux-Bègles, interrogeait : « Qui domine le monde du rugby aujourd'hui ? Les Anglo-Saxons. Peut-être qu'en France on a le défaut, présidents comme entraîneurs du Top 14, de moins accepter la remise en question. Est-ce que l'on va chercher aussi loin que les Anglo-Saxons ? »
À l'UBB, après six saisons en Top 14, on a donc décidé de véritablement tourner une page au niveau de l'encadrement technique. Seuls Joe Worsley (défense) et Ludovic Loustau (préparation physique), subsistent de l'ère Raphaël Ibañez (2012-2017). Et si la langue française reste de rigueur au stade Moga, les arrivées de Jeremy Davidson (Irlande) à la tête du pack et de Rory Teague (Angleterre) aux commandes de la ligne d'attaque ont donné un cachet britannique à l'ensemble du staff. « Concernant Jeremy (Davidson), je n'étais pas hostile au fait de prendre quelqu'un d'origine anglo-saxonne, poursuivait Marti. Derrière, Jeremy a soufflé le nom de Rory (Teague). Et ça a été le coup de foudre. Je le vois comme un surdoué. On s'est parlé au téléphone le mercredi, il est venu le vendredi et on a été presque d'accord tout de suite. Je n'ai bien sûr rien fait sans l'avis de Jacques (Brunel), mais Jacques ce n'est pas quelqu'un d'arc-bouté sur des idéologies, il a une vraie ouverture d'esprit. »
En attendant, c'est le trentenaire Rory Teague - il était encore membre du staff de l'équipe d'Angleterre au côté d'Eddie Jones lors du dernier Tournoi - qui ouvre le stade tous les jours. Souvent même, avant le lever du jour. « Rory arrive au bureau vers 5 h 45- 6 heures, et moi je suis là à 6 h 20, au même moment que Jeremy » souffle le manager gersois quand il évoque sa collaboration et ses axes de travail avec ses deux adjoints, qui ont tous deux évolué en Top 14 ou Pro D 2, comme joueur et/ou entraîneur.
Ancien ouvreur de Grenoble, Aurillac, Tarbes et Limoges, Teague arpente souvent le terrain, cahier en main, où sont dessinés les schémas de jeu collectif et les mouvements offensifs. Davidson, ex-deuxième-ligne et coentraîneur de Castres, puis coentraîneur d'Aurillac, s'occupe de la conquête aérienne, - il a modifié les annonces et même les déplacements dans l'alignement -, du jeu d'avants, mais aussi d'autres secteurs stratégiques comme les zones de sortie-terrain au pied. Et au-dessus du trio Teague-Davidson-Worsley règne donc Brunel, que Marti désigne comme « le chef d'orchestre » .
"Notre objectif c'est de répéter la même intensité qu'en match. Si tu t'entraînes sans intensité, tu ne peux pas la mettre en match
RORY TEAGUE, Entraîneur des trois-quarts
L'ancien sélectionneur de l'Italie était en recherche d'un rugby un poil plus pragmatique. En demande d'un jeu plus intensif. Ses directives transmises, il a laissé le champ libre à ses assistants. « Quand on est arrivés, Jacques a bien fait le point avec nous sur sa volonté, sur sa philosophie de jeu et de travail, explique Teague. Jouer avec de l'intensité, ne pas laisser le temps à l'adversaire de s'installer dans le match. Changer le planning de la semaine, la mentalité aux entraînements. En match, être pragmatique dans les bons moments pour gagner du terrain, sortir de notre camp au pied. Mais si c'est bon à jouer, c'est bon à jouer ! Et donc garder son identité. L'UBB a toujours joué les ballons. »
Et en quelques semaines les joueurs ont plutôt bien digéré toutes ces transformations. « Il y a des détails qui changent, une influence anglo-saxonne certaine, admet l'arrière Darly Domvo. Ce sont des choses fixes, et c'est peut-être plus facile et plus efficace. » Le centre Julien Rey, lui, évoque, l'insistance de l'Anglais quant au jeu sans ballon. « Toutes ces petites choses qu'on ne voit pas, mais importantes pour le collectif, et qui ouvrent les intervalles pour le porteur de ballon. Ce sont des moments ingrats qui comptent : se relever vite, combler les trous, reprendre de la profondeur, voir les espaces à réduire. Plus on tendra vers ça, vers cette forme de sacrifice, ces tâches obscures, plus on sera performant. »
Puis les séances sont davantage cadrées. « On définit le contenu, le thème, souligne Teague . Par exemple se focaliser sur le premier temps de jeu ou sur la précision des placements, des replacements, ou des courses pour la sortie au pied de nos vingt-deux. On le détaille avant, mais pas pendant. On ne parle pas pendant les séances. » Avec une idée fixe. Intensité et vitesse haute pour des séances à la durée raccourcie. « On essaie de ne pas dépasser une heure, note Teague . Il faut améliorer la vitesse d'exécution et le travail sans ballon. Notre objectif c'est de répéter la même intensité qu'en match. Si tu t'entraînes sans intensité, tu ne peux pas la mettre en match. » Du déjà-vu dans d'autres clubs de Top 14 assurément. Mais aujourd'hui à l'UBB, nouveauté rime avec activité.
Jacques Brunel « Je découvre des approches différentes » Le manager de l'Union Bordeaux-Bègles apprécie l'échange avec ses assistants de culture britannique.
HIM
De notre envoyé spécial permanent à Bègles
« Vous êtes arrivé à l'été 2016 comme entraîneur des avants et, un an plus tard, vous vous retrouvez à la tête du staff. Comment vivez-vous ce retour au poste de manager ?
C'est une pression un peu particulière vu que l'on a renouvelé pas mal de choses, notamment au niveau de l'encadrement. Or c'est la construction de notre staff qui est importante. Je suis le garant de son fonctionnement et du projet de jeu qu'on va porter. Donc, je veille à ce que l'on construit, à la mise en musique, et à ce que cela fonctionne bien, à ce que la relation avec les joueurs soit bonne.
Trois de vos quatre assistants sont anglais ou irlandais. C'est une donnée importante ?
Ce qui est important déjà, c'est le fait qu'ils parlent français. C'est une donnée fondamentale, même s'il y a une traduction derrière. Mais je veux que les mecs parlent français, c'est la moindre des choses. Après, c'est la première fois de ma carrière que je dirige un staff essentiellement britannique. À Colomiers, à Pau, à Perpignan, avec l'équipe d'Italie, ce n'était pas le cas. Et il y a des aspects que je découvre, qui m'intéressent. Des approches différentes dans le rapport avec les joueurs, dans les modèles d'entraînement, dans la construction d'une semaine, d'une séance. Il y a beaucoup de choses enrichissantes dans le fait d'être au contact d'une autre culture, d'une autre manière de concevoir les choses.
Pouvez-vous donner un exemple ?
La variété des thèmes dans une même séance, le fait de passer de l'un à l'autre. On n'est pas axés totalement sur le canevas traditionnel. Ils m'ont amené cela, et les joueurs sont également intéressés.
On ne vous voit pas beaucoup sur le terrain...
C'est volontaire. Ce sont eux (les assistants) qui gèrent les séances. Je veux prendre du recul, de la hauteur sur le jeu, regarder... Quand tu es dedans, sur le terrain, que tu es plus impliqué, tu ne vois pas les choses. Ou alors, tu n'en vois qu'une partie. Être plus en retrait me permet d'avoir une analyse plus claire.
Comment vous répartissez-vous le travail ?
Il y a évidemment beaucoup de travail en amont. On a calibré un cycle sur les sept premières journées de Top 14. Il y a un bon équilibre dans les interventions auprès des joueurs. Chacun est à sa place, prépare, dirige et anime ses séances, y compris les parties vidéo, il y a donc plusieurs intervenants et c'est mieux aussi pour varier et capter l'attention des joueurs. Il m'arrive d'intervenir ponctuellement ou de chambouler le programme. Après la défaite à Lyon (49-14, 4 j.) , j'ai annulé le débriefing collectif du lundi. On est passé directement à la préparation de la réception de Montpellier. C'est quand la pression est là, que le résultat n'est pas là, que les difficultés peuvent naître. Ça fait trois mois que l'on vit ensemble et, pour le moment, on sent une belle cohésion. » H. I.
UN GAULOIS ET DES BRETONS Avec Jacques Brunel à la tête d'un staff technique anglophone et francophile, Bordeaux-Bègles a modifié ses méthodes.
HIM
DE NOTRE ENVOYÉ SPÉCIAL PERMANENT
BÈGLES (GIRONDE) - C'était à quelques jours du début du Top 14. Laurent Marti, le président de l'Union Bordeaux-Bègles, interrogeait : « Qui domine le monde du rugby aujourd'hui ? Les Anglo-Saxons. Peut-être qu'en France on a le défaut, présidents comme entraîneurs du Top 14, de moins accepter la remise en question. Est-ce que l'on va chercher aussi loin que les Anglo-Saxons ? »
À l'UBB, après six saisons en Top 14, on a donc décidé de véritablement tourner une page au niveau de l'encadrement technique. Seuls Joe Worsley (défense) et Ludovic Loustau (préparation physique), subsistent de l'ère Raphaël Ibañez (2012-2017). Et si la langue française reste de rigueur au stade Moga, les arrivées de Jeremy Davidson (Irlande) à la tête du pack et de Rory Teague (Angleterre) aux commandes de la ligne d'attaque ont donné un cachet britannique à l'ensemble du staff. « Concernant Jeremy (Davidson), je n'étais pas hostile au fait de prendre quelqu'un d'origine anglo-saxonne, poursuivait Marti. Derrière, Jeremy a soufflé le nom de Rory (Teague). Et ça a été le coup de foudre. Je le vois comme un surdoué. On s'est parlé au téléphone le mercredi, il est venu le vendredi et on a été presque d'accord tout de suite. Je n'ai bien sûr rien fait sans l'avis de Jacques (Brunel), mais Jacques ce n'est pas quelqu'un d'arc-bouté sur des idéologies, il a une vraie ouverture d'esprit. »
En attendant, c'est le trentenaire Rory Teague - il était encore membre du staff de l'équipe d'Angleterre au côté d'Eddie Jones lors du dernier Tournoi - qui ouvre le stade tous les jours. Souvent même, avant le lever du jour. « Rory arrive au bureau vers 5 h 45- 6 heures, et moi je suis là à 6 h 20, au même moment que Jeremy » souffle le manager gersois quand il évoque sa collaboration et ses axes de travail avec ses deux adjoints, qui ont tous deux évolué en Top 14 ou Pro D 2, comme joueur et/ou entraîneur.
Ancien ouvreur de Grenoble, Aurillac, Tarbes et Limoges, Teague arpente souvent le terrain, cahier en main, où sont dessinés les schémas de jeu collectif et les mouvements offensifs. Davidson, ex-deuxième-ligne et coentraîneur de Castres, puis coentraîneur d'Aurillac, s'occupe de la conquête aérienne, - il a modifié les annonces et même les déplacements dans l'alignement -, du jeu d'avants, mais aussi d'autres secteurs stratégiques comme les zones de sortie-terrain au pied. Et au-dessus du trio Teague-Davidson-Worsley règne donc Brunel, que Marti désigne comme « le chef d'orchestre » .
"Notre objectif c'est de répéter la même intensité qu'en match. Si tu t'entraînes sans intensité, tu ne peux pas la mettre en match
RORY TEAGUE, Entraîneur des trois-quarts
L'ancien sélectionneur de l'Italie était en recherche d'un rugby un poil plus pragmatique. En demande d'un jeu plus intensif. Ses directives transmises, il a laissé le champ libre à ses assistants. « Quand on est arrivés, Jacques a bien fait le point avec nous sur sa volonté, sur sa philosophie de jeu et de travail, explique Teague. Jouer avec de l'intensité, ne pas laisser le temps à l'adversaire de s'installer dans le match. Changer le planning de la semaine, la mentalité aux entraînements. En match, être pragmatique dans les bons moments pour gagner du terrain, sortir de notre camp au pied. Mais si c'est bon à jouer, c'est bon à jouer ! Et donc garder son identité. L'UBB a toujours joué les ballons. »
Et en quelques semaines les joueurs ont plutôt bien digéré toutes ces transformations. « Il y a des détails qui changent, une influence anglo-saxonne certaine, admet l'arrière Darly Domvo. Ce sont des choses fixes, et c'est peut-être plus facile et plus efficace. » Le centre Julien Rey, lui, évoque, l'insistance de l'Anglais quant au jeu sans ballon. « Toutes ces petites choses qu'on ne voit pas, mais importantes pour le collectif, et qui ouvrent les intervalles pour le porteur de ballon. Ce sont des moments ingrats qui comptent : se relever vite, combler les trous, reprendre de la profondeur, voir les espaces à réduire. Plus on tendra vers ça, vers cette forme de sacrifice, ces tâches obscures, plus on sera performant. »
Puis les séances sont davantage cadrées. « On définit le contenu, le thème, souligne Teague . Par exemple se focaliser sur le premier temps de jeu ou sur la précision des placements, des replacements, ou des courses pour la sortie au pied de nos vingt-deux. On le détaille avant, mais pas pendant. On ne parle pas pendant les séances. » Avec une idée fixe. Intensité et vitesse haute pour des séances à la durée raccourcie. « On essaie de ne pas dépasser une heure, note Teague . Il faut améliorer la vitesse d'exécution et le travail sans ballon. Notre objectif c'est de répéter la même intensité qu'en match. Si tu t'entraînes sans intensité, tu ne peux pas la mettre en match. » Du déjà-vu dans d'autres clubs de Top 14 assurément. Mais aujourd'hui à l'UBB, nouveauté rime avec activité.
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SO :
TÉMOIGNAGE Fabien Galthié, l'entraîneur du RCT, raconte avec pudeur " son " Jacques Brunel
" Jacques, j'aime comme il écoute "
Un ami, un mentor avec lequel il a noué depuis plus de vingt ans une relation très forte
" Cette semaine, je ne crois pas que je vais l'appeler. " L'oeil malicieux, Jacques Brunel sourit à l'évocation de Fabien Galthié. Une vieille complicité lie le manager de l'Union Bordeaux-Bègles et celui du RC Toulon. Elle remonte à leur rencontre à Colomiers où Jacques Brunel avait débarqué à l'automne 1995 pour remplacer Jean-Claude Skrela en partance pour le Quinze de France.
Galthié était alors avec Jean-Luc Sadourny, la star de l'équipe de la banlieue toulousaine.
Pendant quatre ans, Jacques Brunel allait devenir son entraîneur et son mentor. " Je l'ai empêché quelques fois de faire des conneries ", commente le Gersois de sa voix rocailleuse, qui ensuite retrouvera son demi de mêlée en équipe de France de 2001 jusqu'à la Coupe du monde 2003.
Quand nous avons sollicité Fabien Galthié pour nous parler de Jacques Brunel, le " oui " a été immédiat. Les souvenirs sont revenus à débit continu. Le ton de la voix est enjoué. " Jacques en 1995-1996 il avait déjà la moustache mais il jouait encore à toucher. Il avait déjà les jambes arquées mais il possédait un redoutable crochet. "
" Taiseux, discret "
" Avant de parler de l'entraîneur, il faudrait que je parle de l'homme. Il est taiseux, discret. Je me souviens de son premier diagnostic à Colomiers. Vous jouez bien à la baballe mais on ne pourra pas gagner si vous perdez un lancer sur deux en touche. Il a beaucoup travaillé sur notre conquête, la mêlée, les ballons portés. On est devenu une équipe qui jouait les phases finales. Quand on est allé en finale du championnat (2000) avec Serge Milhas, c'était un peu son héritage. "
" Un regard bienveillant "
" Jacques m'a apporté sa vision. Il est très ouvert sur le jeu, la largeur, la vitesse. Il a un regard bienveillant mais aussi la capacité à dire " tu m'emmerdes ". Avec lui j'ai compris qu'il fallait que je rentre dans le cadre. Mais quand il me disait, Fabien tu déconnes, je pouvais l'entendre. "
" En équipe de France, j'ai souvent parlé de lui avec Bernard Laporte. Je ne sais pas si cela a été un élément déclenchant dans le fait qu'il l'appelle. Plus tard, j'ai failli le rejoindre quand il entraînait l'Italie. Il me l'avait demandé à sa manière, sans me le demander. "
" Quand on se parle, je lui livre plus qu'il ne me livre. J'aime comme il écoute. Il a vécu une saison compliquée l'an passé. Mais sa capacité de résilience m'a toujours impressionné. "
Un quart d'heure vient de passer. " Avec Jacques, c'est fort. Je pourrais continuer mais il faut garder un peu de pudeur... Je ne sais si je vais l'appeler cette semaine. Mais peut être que si. "
Ce presque monologue aurait pu s'arrêter là. Mais trois heures plus tard, Fabien Galthié a souhaité reprendre la conversation. Par SMS cette fois. " Il ne faut pas oublier de dire que c'est un très, très, très bon entraîneur. "
Mais cela, tout le monde le sait.
Arnaud David
TÉMOIGNAGE Fabien Galthié, l'entraîneur du RCT, raconte avec pudeur " son " Jacques Brunel
" Jacques, j'aime comme il écoute "
Un ami, un mentor avec lequel il a noué depuis plus de vingt ans une relation très forte
" Cette semaine, je ne crois pas que je vais l'appeler. " L'oeil malicieux, Jacques Brunel sourit à l'évocation de Fabien Galthié. Une vieille complicité lie le manager de l'Union Bordeaux-Bègles et celui du RC Toulon. Elle remonte à leur rencontre à Colomiers où Jacques Brunel avait débarqué à l'automne 1995 pour remplacer Jean-Claude Skrela en partance pour le Quinze de France.
Galthié était alors avec Jean-Luc Sadourny, la star de l'équipe de la banlieue toulousaine.
Pendant quatre ans, Jacques Brunel allait devenir son entraîneur et son mentor. " Je l'ai empêché quelques fois de faire des conneries ", commente le Gersois de sa voix rocailleuse, qui ensuite retrouvera son demi de mêlée en équipe de France de 2001 jusqu'à la Coupe du monde 2003.
Quand nous avons sollicité Fabien Galthié pour nous parler de Jacques Brunel, le " oui " a été immédiat. Les souvenirs sont revenus à débit continu. Le ton de la voix est enjoué. " Jacques en 1995-1996 il avait déjà la moustache mais il jouait encore à toucher. Il avait déjà les jambes arquées mais il possédait un redoutable crochet. "
" Taiseux, discret "
" Avant de parler de l'entraîneur, il faudrait que je parle de l'homme. Il est taiseux, discret. Je me souviens de son premier diagnostic à Colomiers. Vous jouez bien à la baballe mais on ne pourra pas gagner si vous perdez un lancer sur deux en touche. Il a beaucoup travaillé sur notre conquête, la mêlée, les ballons portés. On est devenu une équipe qui jouait les phases finales. Quand on est allé en finale du championnat (2000) avec Serge Milhas, c'était un peu son héritage. "
" Un regard bienveillant "
" Jacques m'a apporté sa vision. Il est très ouvert sur le jeu, la largeur, la vitesse. Il a un regard bienveillant mais aussi la capacité à dire " tu m'emmerdes ". Avec lui j'ai compris qu'il fallait que je rentre dans le cadre. Mais quand il me disait, Fabien tu déconnes, je pouvais l'entendre. "
" En équipe de France, j'ai souvent parlé de lui avec Bernard Laporte. Je ne sais pas si cela a été un élément déclenchant dans le fait qu'il l'appelle. Plus tard, j'ai failli le rejoindre quand il entraînait l'Italie. Il me l'avait demandé à sa manière, sans me le demander. "
" Quand on se parle, je lui livre plus qu'il ne me livre. J'aime comme il écoute. Il a vécu une saison compliquée l'an passé. Mais sa capacité de résilience m'a toujours impressionné. "
Un quart d'heure vient de passer. " Avec Jacques, c'est fort. Je pourrais continuer mais il faut garder un peu de pudeur... Je ne sais si je vais l'appeler cette semaine. Mais peut être que si. "
Ce presque monologue aurait pu s'arrêter là. Mais trois heures plus tard, Fabien Galthié a souhaité reprendre la conversation. Par SMS cette fois. " Il ne faut pas oublier de dire que c'est un très, très, très bon entraîneur. "
Mais cela, tout le monde le sait.
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Bon, l'époque "Brunel" est morte et enterrée (dans la médiocrité) une nouvelle commence dès Lundi (oui, aux joueurs de réclamer une séance le 1er Janvier pour se faire étriper par les coachs). Sauf si on trouve la perle rare (le gars qui serait indiscutable mais actuellement au chômage), le plus simple est peut-être de laisser les clefs au Duo Davidson/Teague et au réalisme/pragmatisme anglo-saxon. Davidson demande à ce qu'on les laisse faire. Pour une fois qu'il y en a un qui ose s'exprimer dans ce club, faisons lui confiance.
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patrick a écrit:Bon, l'époque "Brunel" est morte et enterrée (dans la médiocrité) une nouvelle commence dès Lundi (oui, aux joueurs de réclamer une séance le 1er Janvier pour se faire étriper par les coachs). Sauf si on trouve la perle rare (le gars qui serait indiscutable mais actuellement au chômage), le plus simple est peut-être de laisser les clefs au Duo Davidson/Teague et au réalisme/pragmatisme anglo-saxon. Davidson demande à ce qu'on les laisse faire. Pour une fois qu'il y en a un qui ose s'exprimer dans ce club, faisons lui confiance.
Perso je suis aussi pour leur laisser la chance de montrer ce qu'ils ont dans le ventre car quoiqu'on en pense c'est Brunel qui faisait les compos et c'est Brunel qui recadrait et faisait les discours à la mi-temps. On verra si avec Davidson aux commandes, il y aura plus de testostérones et plus de remontages de bretelles en bonne et due forme.
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Re: Staff 2017-2018
sans regret le départ de brunel, il nous faut un collazo ou un urios, des mecs comme brunel ou ibanez ça marche pas chez nous.
salut jacques et bon courage car on va pas te rater en février
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flavio33 a écrit:sans regret le départ de brunel, il nous faut un collazo ou un urios, des mecs comme brunel ou ibanez ça marche pas chez nous.
salut jacques et bon courage car on va pas te rater en février
Un gars comme Godignon de Brive me paraitrait pas mal non plus.
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patrick a écrit:flavio33 a écrit:sans regret le départ de brunel, il nous faut un collazo ou un urios, des mecs comme brunel ou ibanez ça marche pas chez nous.
salut jacques et bon courage car on va pas te rater en février
Un gars comme Godignon de Brive me paraitrait pas mal non plus.
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Re: Staff 2017-2018
Pourquoi pas Mignoni ? Si le LOU ne remonte pas la pente, j'ai cru comprendre qu'il ne souhaitait pas rester. C'est un gars qui a ses défauts (il exècre la défaite et peut s'emporter) mais qui est un bosseur, un fin stratège et qui a fait ses classes d'abord à Toulon puis à Lyon, donc il connait le Top 14. Il sait aussi se faire entendre, ce qui nous a toujours manqué niveau staff.
Godignon je suis pas fan, car même si il semble être un meneur et une forte personnalité, le jeu briviste ne m'a jamais transcendé, et Brive n'a jamais sorti des performances exceptionnelles
Godignon je suis pas fan, car même si il semble être un meneur et une forte personnalité, le jeu briviste ne m'a jamais transcendé, et Brive n'a jamais sorti des performances exceptionnelles
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Brive n'a un effectif que pour jouer un match sur 2 ... et avant les 2 semaines européennes, ils sont venus chez nous et auraient du gagner. Aujourd'hui ils gagnent avec le BO chez eux contre les premiers. Avec ses petits moyens, c'est une équipe qui montre de l'envie. Elle finira probablement par descendre un jour mais je ne pense pas que ce sera par manque d'implication et de gnac de son manager.
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Re: Staff 2017-2018
Pourquoi parlez-vous de Mignoni (qui vient en novembre de re-signer pour 5 saisons au LOU) et de Godignon sous contrat jusqu'en 2020 ?
Je serais étonné que Marti annonce la semaine prochaine la nomination d'un manageur. Des libres sur le marché cela ne court pas les rues. Et accessoirement mutuellement comptabile avec un nouveau duo d'entraîneurs (Davidson Teague).
Par contre peut-être que L Marti devrait s'adjoindre les compétences d'un autre Mr Rugby à ses côtés...parce que cette organisation commence à atteindre ses limites...
Je serais étonné que Marti annonce la semaine prochaine la nomination d'un manageur. Des libres sur le marché cela ne court pas les rues. Et accessoirement mutuellement comptabile avec un nouveau duo d'entraîneurs (Davidson Teague).
Par contre peut-être que L Marti devrait s'adjoindre les compétences d'un autre Mr Rugby à ses côtés...parce que cette organisation commence à atteindre ses limites...
Dernière édition par le radis le Dim 31 Déc 2017 - 11:22, édité 1 fois
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le radis a écrit:Pourquoi parlez-vous de Mignoni (qui vient en novembre de re-signer pour 5 saisons au LOU) et de Godignon sous contrat jusqu'en 2020 ?
Je serais étonné que Marti annonce la semaine prochaine la nomination d'un manageur. Des libres sur le marché cela ne court pas les rues. Et accessoirement mutuellement comptabile avec un nouveau duo d'entraîneurs (Davidson Teague).
Sauf un Lapin sorti du chapeau, on fera certainement avec le staff actuel (Davidson et Teague + éventuellement une montée en compétence de Worsley et/ou Poux) jusqu'à la fin de la saison.
Par contre soit Davidson et Teague démontrent très vite qu'ils sont capables de (plus) sérieusement prendre le groupe en main et l'an prochain ils resteront à sa tête éventuellement épaulé par un spécialiste supplémentaire, soit on en reste à une équipe qui joue quand elle en a envie (c'est à dire 50% du temps) et un leader arrivera de l'extérieur.
Un vrai leader, je n'en ai pas vu depuis l'arrivée de Delpoux après un match catastrophe contre Agen à Chaban et la période Etcheto/Garcia. Lui avait réussi à remettre le groupe à l'endroit et finalement à lui faire franchir un palier avec la consécration du 22 mai 2011.
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Là je suis d'accord
Par contre, pas sûr que les joueurs présents dans notre effectif aient le caractère...et donc pas sûr qu'un "leader" ait la capacité de tirer ce groupe vers la haute intensité sur la durée.
Par contre, pas sûr que les joueurs présents dans notre effectif aient le caractère...et donc pas sûr qu'un "leader" ait la capacité de tirer ce groupe vers la haute intensité sur la durée.
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Qui que ce soit qui prenne les rênes de l'équipe ( Davidson, Ford, noël mamere, Fonfon, ...) je souhaite qu'il redonne un peu d'ambition au jeu. Ça ne marchera pas tout le temps, peut être même que ça sera degueu par moment, mais j'en peux plus de ce non-rugby. On rend tous les ballons au pied, au lieu d'essayer de conserver un minimum.aucun lancement de jeu apres touche ou mêlée, quand toutes les équipes proposent des nouveautés...
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