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Louis Bielle-Biarrey
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Re: Louis Bielle-Biarrey
https://www.sportbuzzbusiness.fr/rugby-optimum-nutrition-nouveau-sponsor-de-louis-bielle-biarrey.html
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Re: Louis Bielle-Biarrey
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« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
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Re: Louis Bielle-Biarrey
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Bielle-biarrey-sprinteur-d-essais/1448301
Vitesse et technique : Bielle-Biarrey, l'ailier qui impressionne les spécialistes du sprint
Auteur de l'essai décisif face à l'Écosse, son sixième en bleu, Louis Bielle-Biarrey a une nouvelle fois fait parler sa vitesse pour faire la différence, avec un style qui interpelle les puristes de l'athlétisme.
Romain Donneux
Il y a quelques mois, quand la douceur automnale berçait les longues journées d'attente entre deux purges du Mondial français, on avait eu envie de creuser une vidéo aperçue sur la toile où l'ailier gallois Louis Rees-Zammit annonçait un 10''4 sur 100 m dans le cadre d'une publicité. Un coup de fil au spécialiste d'athlétisme Renaud Longuèvre avait vite fait redescendre la marque autour des 10''90. L'ex-entraîneur du champion du monde de 110 m haies, Ladji Doucouré, était beaucoup plus affable sur « le Français au casque rouge ».
Il fallait évidemment reconnaître Louis Bielle-Biarrey, auteur quelques jours plus tôt d'un essai d'athlète face à la Namibie (96-0, le 21 septembre). On joue alors la 63e minute, « LBB » est décalé par Penaud le long de la ligne de touche, au niveau des 22 mètres de l'équipe de France. S'en suit une course de 80 m en plusieurs temps, avec un premier sprint pour déposer son vis-à-vis, une baisse des gaz pour se recentrer, puis une nouvelle longue accélération en diagonale pour finir de l'autre côté du terrain, le tout avec une pointe à 37 km/h, qu'on se gardera de confirmer.
« II ouvre vraiment bien sa foulée alors qu'on a l'habitude des rugbymen avec des foulées plus raccourcies pour pouvoir changer rapidement d'appuis »
Renaud Longuèvre, spécialiste d'athlétisme
« En qualités athlétiques, je trouve qu'il est impressionnant, d'autant plus qu'il va encore prendre de la force, détaille Longuèvre, qui connaît le rugby pour avoir fait travailler la vitesse aux joueurs du Stade Français en 2008, sous l'ère Fabien Galthié. Il ouvre vraiment bien sa foulée alors qu'on a l'habitude des rugbymen avec des foulées plus raccourcies pour pouvoir changer rapidement d'appuis et de direction. » Samedi, pour marquer l'essai décisif face à l'Écosse (16-20), l'ailier de l'UBB n'a pas eu besoin de traverser le terrain mais son enchaînement petit coup de pied au-dessus et accélération fulgurante ont une nouvelle fois démontré qu'il pouvait vite passer d'un joueur de rugby à un athlète, tel un Sébastien Carrat moderne, top 20 français tous temps sur 60m et champion d'Europe avec le CA Brive en 1997.
« Il est très impressionnant sur une quinzaine de mètres, indique Laurent Meuwly, entraîneur de Femke Bol, la championne du monde du 400 m haies. Il a une très bonne technique en cycle avant. Quand le pied quitte le sol, il court devant son corps, pas comme on peut le voir souvent avec des joueurs qui sont penchés en avant et qui courent en cycle arrière. Il a une belle technique pour un non athlète. »
Rappelons-le, un joueur de rugby n'est pas un pur-sang lancé sur une piste en tartan avec des pointes et, comme objectif, de penser à sa technique pour aller le plus vite possible sur 100 ou 200 m. « Tu ne peux pas prendre un sprinteur à 10'' et en faire un ailier international, lance Longuèvre. Un vrai sprinteur utilise ses bras comme des balanciers. Un joueur de rugby n'est pas habitué à utiliser ses bras pour courir car les bras doivent être disponibles pour le ballon, et donc dissociés du bas alors qu'en sprint c'est l'inverse. Si on demande à (Noah) Lyles (champion du monde sur 100 et 200 m) de prendre un ballon dans les mains, ça va provoquer une asymétrie. »
Pour Bielle-Biarrey, 20 ans, ce ballon ovale ne semble pas particulièrement détériorer sa foulée. « Il ne bloque pas le ballon complètement contre lui et il se sert du ballon pour courir, remarque Meuwly. Ce n'est pas le même mouvement des bras qu'un sprinteur. »
« Quand tu le vois, tu as l'impression que quelqu'un l'a conseillé pour courir ainsi car c'est vraiment propre »
Laurent Meuwly, l'entraîneur de Femke Bol
L'action de la Namibie est d'ailleurs la meilleure pour illustrer cette foulée qui tire vers l'avant, comme on peut le voir avec des sprinteurs dans des proportions plus importantes. « Il est assez longiligne, il reste assez élancé, il n'est pas bodybuildé comme d'autres, détaille Pierre-Jean Vazel, spécialiste du sprint. Il est fluide dans ses mouvements. Il est capable d'une grande coordination, d'une capacité à changer de rythme qui est assez particulière. Il court, par exemple, un peu moins penché que Mbappé, moins en cycle arrière même si c'est difficilement comparable. »
« Il faudrait savoir pourquoi il court mieux techniquement que la moyenne », lance Meuwly. À part le fait qu'il soit né en 2003, année magique de l'athlé français (8 médailles dont 3 en or aux Mondiaux au Stade de France), Bielle-Biarrey a surtout tâté le cuir du côté de Grenoble. « Quand tu le vois, tu as l'impression que quelqu'un l'a conseillé pour courir ainsi car c'est vraiment propre, prolonge Meuwly. En sprint, tu produis ton accélération d'une position basse. Les joueurs de rugby, eux, se redressent vite pour avoir une vision du jeu. Tu dois avoir une bonne qualité de relâchement et de contraction. Lui, comme il est très relâché dans le jeu il peut mettre sa puissance au bon moment. » Et les essais qui vont avec.
Vitesse et technique : Bielle-Biarrey, l'ailier qui impressionne les spécialistes du sprint
Auteur de l'essai décisif face à l'Écosse, son sixième en bleu, Louis Bielle-Biarrey a une nouvelle fois fait parler sa vitesse pour faire la différence, avec un style qui interpelle les puristes de l'athlétisme.
Romain Donneux
Il y a quelques mois, quand la douceur automnale berçait les longues journées d'attente entre deux purges du Mondial français, on avait eu envie de creuser une vidéo aperçue sur la toile où l'ailier gallois Louis Rees-Zammit annonçait un 10''4 sur 100 m dans le cadre d'une publicité. Un coup de fil au spécialiste d'athlétisme Renaud Longuèvre avait vite fait redescendre la marque autour des 10''90. L'ex-entraîneur du champion du monde de 110 m haies, Ladji Doucouré, était beaucoup plus affable sur « le Français au casque rouge ».
Il fallait évidemment reconnaître Louis Bielle-Biarrey, auteur quelques jours plus tôt d'un essai d'athlète face à la Namibie (96-0, le 21 septembre). On joue alors la 63e minute, « LBB » est décalé par Penaud le long de la ligne de touche, au niveau des 22 mètres de l'équipe de France. S'en suit une course de 80 m en plusieurs temps, avec un premier sprint pour déposer son vis-à-vis, une baisse des gaz pour se recentrer, puis une nouvelle longue accélération en diagonale pour finir de l'autre côté du terrain, le tout avec une pointe à 37 km/h, qu'on se gardera de confirmer.
« II ouvre vraiment bien sa foulée alors qu'on a l'habitude des rugbymen avec des foulées plus raccourcies pour pouvoir changer rapidement d'appuis »
Renaud Longuèvre, spécialiste d'athlétisme
« En qualités athlétiques, je trouve qu'il est impressionnant, d'autant plus qu'il va encore prendre de la force, détaille Longuèvre, qui connaît le rugby pour avoir fait travailler la vitesse aux joueurs du Stade Français en 2008, sous l'ère Fabien Galthié. Il ouvre vraiment bien sa foulée alors qu'on a l'habitude des rugbymen avec des foulées plus raccourcies pour pouvoir changer rapidement d'appuis et de direction. » Samedi, pour marquer l'essai décisif face à l'Écosse (16-20), l'ailier de l'UBB n'a pas eu besoin de traverser le terrain mais son enchaînement petit coup de pied au-dessus et accélération fulgurante ont une nouvelle fois démontré qu'il pouvait vite passer d'un joueur de rugby à un athlète, tel un Sébastien Carrat moderne, top 20 français tous temps sur 60m et champion d'Europe avec le CA Brive en 1997.
« Il est très impressionnant sur une quinzaine de mètres, indique Laurent Meuwly, entraîneur de Femke Bol, la championne du monde du 400 m haies. Il a une très bonne technique en cycle avant. Quand le pied quitte le sol, il court devant son corps, pas comme on peut le voir souvent avec des joueurs qui sont penchés en avant et qui courent en cycle arrière. Il a une belle technique pour un non athlète. »
Rappelons-le, un joueur de rugby n'est pas un pur-sang lancé sur une piste en tartan avec des pointes et, comme objectif, de penser à sa technique pour aller le plus vite possible sur 100 ou 200 m. « Tu ne peux pas prendre un sprinteur à 10'' et en faire un ailier international, lance Longuèvre. Un vrai sprinteur utilise ses bras comme des balanciers. Un joueur de rugby n'est pas habitué à utiliser ses bras pour courir car les bras doivent être disponibles pour le ballon, et donc dissociés du bas alors qu'en sprint c'est l'inverse. Si on demande à (Noah) Lyles (champion du monde sur 100 et 200 m) de prendre un ballon dans les mains, ça va provoquer une asymétrie. »
Pour Bielle-Biarrey, 20 ans, ce ballon ovale ne semble pas particulièrement détériorer sa foulée. « Il ne bloque pas le ballon complètement contre lui et il se sert du ballon pour courir, remarque Meuwly. Ce n'est pas le même mouvement des bras qu'un sprinteur. »
« Quand tu le vois, tu as l'impression que quelqu'un l'a conseillé pour courir ainsi car c'est vraiment propre »
Laurent Meuwly, l'entraîneur de Femke Bol
L'action de la Namibie est d'ailleurs la meilleure pour illustrer cette foulée qui tire vers l'avant, comme on peut le voir avec des sprinteurs dans des proportions plus importantes. « Il est assez longiligne, il reste assez élancé, il n'est pas bodybuildé comme d'autres, détaille Pierre-Jean Vazel, spécialiste du sprint. Il est fluide dans ses mouvements. Il est capable d'une grande coordination, d'une capacité à changer de rythme qui est assez particulière. Il court, par exemple, un peu moins penché que Mbappé, moins en cycle arrière même si c'est difficilement comparable. »
« Il faudrait savoir pourquoi il court mieux techniquement que la moyenne », lance Meuwly. À part le fait qu'il soit né en 2003, année magique de l'athlé français (8 médailles dont 3 en or aux Mondiaux au Stade de France), Bielle-Biarrey a surtout tâté le cuir du côté de Grenoble. « Quand tu le vois, tu as l'impression que quelqu'un l'a conseillé pour courir ainsi car c'est vraiment propre, prolonge Meuwly. En sprint, tu produis ton accélération d'une position basse. Les joueurs de rugby, eux, se redressent vite pour avoir une vision du jeu. Tu dois avoir une bonne qualité de relâchement et de contraction. Lui, comme il est très relâché dans le jeu il peut mettre sa puissance au bon moment. » Et les essais qui vont avec.
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Re: Louis Bielle-Biarrey
Scalp a écrit:https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Bielle-biarrey-sprinteur-d-essais/1448301
Vitesse et technique : Bielle-Biarrey, l'ailier qui impressionne les spécialistes du sprint
Auteur de l'essai décisif face à l'Écosse, son sixième en bleu, Louis Bielle-Biarrey a une nouvelle fois fait parler sa vitesse pour faire la différence, avec un style qui interpelle les puristes de l'athlétisme.
Romain Donneux
Il y a quelques mois, quand la douceur automnale berçait les longues journées d'attente entre deux purges du Mondial français, on avait eu envie de creuser une vidéo aperçue sur la toile où l'ailier gallois Louis Rees-Zammit annonçait un 10''4 sur 100 m dans le cadre d'une publicité. Un coup de fil au spécialiste d'athlétisme Renaud Longuèvre avait vite fait redescendre la marque autour des 10''90. L'ex-entraîneur du champion du monde de 110 m haies, Ladji Doucouré, était beaucoup plus affable sur « le Français au casque rouge ».
Il fallait évidemment reconnaître Louis Bielle-Biarrey, auteur quelques jours plus tôt d'un essai d'athlète face à la Namibie (96-0, le 21 septembre). On joue alors la 63e minute, « LBB » est décalé par Penaud le long de la ligne de touche, au niveau des 22 mètres de l'équipe de France. S'en suit une course de 80 m en plusieurs temps, avec un premier sprint pour déposer son vis-à-vis, une baisse des gaz pour se recentrer, puis une nouvelle longue accélération en diagonale pour finir de l'autre côté du terrain, le tout avec une pointe à 37 km/h, qu'on se gardera de confirmer.
« II ouvre vraiment bien sa foulée alors qu'on a l'habitude des rugbymen avec des foulées plus raccourcies pour pouvoir changer rapidement d'appuis »
Renaud Longuèvre, spécialiste d'athlétisme
« En qualités athlétiques, je trouve qu'il est impressionnant, d'autant plus qu'il va encore prendre de la force, détaille Longuèvre, qui connaît le rugby pour avoir fait travailler la vitesse aux joueurs du Stade Français en 2008, sous l'ère Fabien Galthié. Il ouvre vraiment bien sa foulée alors qu'on a l'habitude des rugbymen avec des foulées plus raccourcies pour pouvoir changer rapidement d'appuis et de direction. » Samedi, pour marquer l'essai décisif face à l'Écosse (16-20), l'ailier de l'UBB n'a pas eu besoin de traverser le terrain mais son enchaînement petit coup de pied au-dessus et accélération fulgurante ont une nouvelle fois démontré qu'il pouvait vite passer d'un joueur de rugby à un athlète, tel un Sébastien Carrat moderne, top 20 français tous temps sur 60m et champion d'Europe avec le CA Brive en 1997.
« Il est très impressionnant sur une quinzaine de mètres, indique Laurent Meuwly, entraîneur de Femke Bol, la championne du monde du 400 m haies. Il a une très bonne technique en cycle avant. Quand le pied quitte le sol, il court devant son corps, pas comme on peut le voir souvent avec des joueurs qui sont penchés en avant et qui courent en cycle arrière. Il a une belle technique pour un non athlète. »
Rappelons-le, un joueur de rugby n'est pas un pur-sang lancé sur une piste en tartan avec des pointes et, comme objectif, de penser à sa technique pour aller le plus vite possible sur 100 ou 200 m. « Tu ne peux pas prendre un sprinteur à 10'' et en faire un ailier international, lance Longuèvre. Un vrai sprinteur utilise ses bras comme des balanciers. Un joueur de rugby n'est pas habitué à utiliser ses bras pour courir car les bras doivent être disponibles pour le ballon, et donc dissociés du bas alors qu'en sprint c'est l'inverse. Si on demande à (Noah) Lyles (champion du monde sur 100 et 200 m) de prendre un ballon dans les mains, ça va provoquer une asymétrie. »
Pour Bielle-Biarrey, 20 ans, ce ballon ovale ne semble pas particulièrement détériorer sa foulée. « Il ne bloque pas le ballon complètement contre lui et il se sert du ballon pour courir, remarque Meuwly. Ce n'est pas le même mouvement des bras qu'un sprinteur. »
« Quand tu le vois, tu as l'impression que quelqu'un l'a conseillé pour courir ainsi car c'est vraiment propre »
Laurent Meuwly, l'entraîneur de Femke Bol
L'action de la Namibie est d'ailleurs la meilleure pour illustrer cette foulée qui tire vers l'avant, comme on peut le voir avec des sprinteurs dans des proportions plus importantes. « Il est assez longiligne, il reste assez élancé, il n'est pas bodybuildé comme d'autres, détaille Pierre-Jean Vazel, spécialiste du sprint. Il est fluide dans ses mouvements. Il est capable d'une grande coordination, d'une capacité à changer de rythme qui est assez particulière. Il court, par exemple, un peu moins penché que Mbappé, moins en cycle arrière même si c'est difficilement comparable. »
« Il faudrait savoir pourquoi il court mieux techniquement que la moyenne », lance Meuwly. À part le fait qu'il soit né en 2003, année magique de l'athlé français (8 médailles dont 3 en or aux Mondiaux au Stade de France), Bielle-Biarrey a surtout tâté le cuir du côté de Grenoble. « Quand tu le vois, tu as l'impression que quelqu'un l'a conseillé pour courir ainsi car c'est vraiment propre, prolonge Meuwly. En sprint, tu produis ton accélération d'une position basse. Les joueurs de rugby, eux, se redressent vite pour avoir une vision du jeu. Tu dois avoir une bonne qualité de relâchement et de contraction. Lui, comme il est très relâché dans le jeu il peut mettre sa puissance au bon moment. » Et les essais qui vont avec.
Franchement on commence à avoir une équipe très solide avec des futurs joueurs qui ont une marge de progression incroyable. Lbb va devenir un joueur extraordinaire.
Mais avec des gazzotti bochaton affane depoortere lbb....
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Re: Louis Bielle-Biarrey
oté , la Réunion lé la !
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Re: Louis Bielle-Biarrey
DODO974 a écrit:oté , la Réunion lé la !
Le Dodo a nou zot lé là o Pais
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Re: Louis Bielle-Biarrey
Switch a écrit:DODO974 a écrit:oté , la Réunion lé la !
Le Dodo a nou zot lé là o Pais
ou cause don kréol ?
DODO974- J'aime l'Union à la folie
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Re: Louis Bielle-Biarrey
Il semble que le club ait une communication à faire au sujet de ce jeune joueur pour 18h ce jour.
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Re: Louis Bielle-Biarrey
surement pour sa prolongation. La seule question qu'on peut se poser c'est quelle durée : 2, 3, 4 ans ouplus
peux tu aussi mettre cet article si tu ne l'as pas dejà fait, merci
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Decryptage-apres-ecosse-france-16-20-bielle-biarrey-une-histoire-de-pieds/1448177
peux tu aussi mettre cet article si tu ne l'as pas dejà fait, merci
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Decryptage-apres-ecosse-france-16-20-bielle-biarrey-une-histoire-de-pieds/1448177
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Re: Louis Bielle-Biarrey
https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Louis-bielle-biarrey-ubb-va-prolonger-jusqu-en-2027/1448431
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Re: Louis Bielle-Biarrey
https://www.sudouest.fr/sport/rugby/bordeaux-begles/ubb-prolongation-en-vue-jusqu-en-2027-pour-louis-bielle-biarrey-18547260.php
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Re: Louis Bielle-Biarrey
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Re: Louis Bielle-Biarrey
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Le rugby c'est comme la dinde : sans les marrons, c'est vulgaire.
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Re: Louis Bielle-Biarrey
Et bien chapeau ! Parce que le jeune devait être alors plus que diablement sollicité !
le radis- Team modo
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Re: Louis Bielle-Biarrey
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Scalp- Team modo
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Age : 57
Re: Louis Bielle-Biarrey
C'est un sacré coup de maître que de garder une étole montante et qui confirme de match en match.
Big'Ben- J'aime l'Union à la folie
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Age : 33
Re: Louis Bielle-Biarrey
Big'Ben a écrit:C'est un sacré coup de maître que de garder une étole montante et qui confirme de match en match.
Bonsoir,
C'est une sacrée nouvelle chez nous pour un tel joueur à qui on a donné ça chance.
Et surtout que dans ce milieu naissant comme des Deporteere ou Gazzoti dans notre club, j'espère que l'on va en attirer d'autres.
C'est un peu le modèle de Toulouse qui ne rémunère pas comme certains clubs (dont j'ai pas envie de parler) mais qui attire...
Encore un merci L. MARTI, et aussi Y. BRU.
Bref big yes !
guillaume ubb- J'aime l'Union à la folie
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Age : 45
Re: Louis Bielle-Biarrey
UN commentaire savoureux sous l'article de l'Équipe, disant que de toute façon le Stade Toulousain n'était intéressé ni par Penaud ni par LBB....
krahknardz- Team modo
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Humeur : Un essai de l'UBB et c'est toute la semaine qui prend des couleurs....
Age : 51
Re: Louis Bielle-Biarrey
krahknardz a écrit:UN commentaire savoureux sous l'article de l'Équipe, disant que de toute façon le Stade Toulousain n'était intéressé ni par Penaud ni par LBB....
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« Si le seul outil que vous avez est un marteau, vous tendez à voir tout problème comme un clou. » Abraham Maslow
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biscouette- Centre de presse
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Re: Louis Bielle-Biarrey
Ouvrir les commentaires de l’équipe en ce moment ça pique les yeux. Déjà les articles …biscouette a écrit:krahknardz a écrit:UN commentaire savoureux sous l'article de l'Équipe, disant que de toute façon le Stade Toulousain n'était intéressé ni par Penaud ni par LBB....
densnewzealand- J'aime l'Union à la folie
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Humeur : variable
Age : 61
Re: Louis Bielle-Biarrey
densnewzealand a écrit:Ouvrir les commentaires de l’équipe en ce moment ça pique les yeux. Déjà les articles …biscouette a écrit:krahknardz a écrit:UN commentaire savoureux sous l'article de l'Équipe, disant que de toute façon le Stade Toulousain n'était intéressé ni par Penaud ni par LBB....
Vous êtes fous, aussi. C'est comme aller sur le forum du ST pour voir ce qu'on dit de l'UBB. C'est se faire du mal inutilement.
Quand on lis les coms sur les RS, c'est à s'arracher les yeux. Entre l'orthographe, le manque de respect, le manque d'honnêteté et la méconnaissance totale du rugby, c'est insupportable. Déjà que c'est dur de lire la presse dite "spécialisée"... Le mieux reste de lire la vraie presse rugbystique de qualité, à l'internationale. Déjà parce qu'ils s'y connaissent au moins autant qu'en France, et surtout les opinions sont bien plus impartiaux et honnêtes, n'étant pas biaisés par le lobby toulousain.
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Re: Louis Bielle-Biarrey
Switch a écrit:densnewzealand a écrit:Ouvrir les commentaires de l’équipe en ce moment ça pique les yeux. Déjà les articles …biscouette a écrit:krahknardz a écrit:UN commentaire savoureux sous l'article de l'Équipe, disant que de toute façon le Stade Toulousain n'était intéressé ni par Penaud ni par LBB....
Vous êtes fous, aussi. C'est comme aller sur le forum du ST pour voir ce qu'on dit de l'UBB. C'est se faire du mal inutilement.
Quand on lis les coms sur les RS, c'est à s'arracher les yeux. Entre l'orthographe, le manque de respect, le manque d'honnêteté et la méconnaissance totale du rugby, c'est insupportable. Déjà que c'est dur de lire la presse dite "spécialisée"... Le mieux reste de lire la vraie presse rugbystique de qualité, à l'internationale. Déjà parce qu'ils s'y connaissent au moins autant qu'en France, et surtout les opinions sont bien plus impartiaux et honnêtes, n'étant pas biaisés par le lobby toulousain.
Tu regardes où en général ?
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Re: Louis Bielle-Biarrey
Switch a écrit:densnewzealand a écrit:Ouvrir les commentaires de l’équipe en ce moment ça pique les yeux. Déjà les articles …biscouette a écrit:krahknardz a écrit:UN commentaire savoureux sous l'article de l'Équipe, disant que de toute façon le Stade Toulousain n'était intéressé ni par Penaud ni par LBB....
Vous êtes fous, aussi. C'est comme aller sur le forum du ST pour voir ce qu'on dit de l'UBB. C'est se faire du mal inutilement.
Quand on lis les coms sur les RS, c'est à s'arracher les yeux. Entre l'orthographe, le manque de respect, le manque d'honnêteté et la méconnaissance totale du rugby, c'est insupportable. Déjà que c'est dur de lire la presse dite "spécialisée"... Le mieux reste de lire la vraie presse rugbystique de qualité, à l'internationale. Déjà parce qu'ils s'y connaissent au moins autant qu'en France, et surtout les opinions sont bien plus impartiaux et honnêtes, n'étant pas biaisés par le lobby toulousain.
Tu peux rajouter les coms sur l'Equipe sur chaque sujet: j'y suis allé lire 3 ou 4 fois, j'étais sidéré par de tant de haine et de méconnaissance du jeu, de trolls... hallucinant. Un site "putaclic". Je t'aurai viré tous ces bozos comme on dit à Salles...
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Re: Louis Bielle-Biarrey
https://www.quinzemondial.com/xv-de-france/xv-de-france-musique-et-articulation-le-jeu-hilarant-du-duo-bielle-biarrey---depoortere-video-795692
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Re: Louis Bielle-Biarrey
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Des-espoirs-de-l-ubb-aux-bleus-bielle-biarrey-et-depoortere-inseparables-frangins-de-rugby/1454747
Des Espoirs de l'UBB aux Bleus : Bielle-Biarrey et Depoortere, inséparables frangins de rugby
Inséparables dans la vie, Louis Bielle-Biarrey et Nicolas Depoortere ont forgé une amitié solide ces dernières saisons à Bordeaux-Bègles et dans la sélection des moins de 20 ans. Titulaires avec les Bleus dimanche dernier à Cardiff, ils le seront également ce samedi (21 heures) contre l'Angleterre.
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Jean-François Paturaud
Quatre cent quarante-trois jours séparent ces deux clichés. Le premier remonte au 23 décembre 2022. Ce soir-là, à La Rochelle, Nicolas Depoortere joue, durant les neuf dernières minutes, son premier match professionnel avec l'Union Bordeaux-Bègles (victoire 12-8 ). Sous les yeux de ses parents qui immortalisent l'événement, celui qui a encore - pour quelques minutes seulement avant d'être bizuté - de grands cheveux frisés prend la pose au coup de sifflet final avec Louis Bielle-Biarrey, titulaire à l'aile. Les deux gamins de 19 ans ont des étoiles plein les yeux.
Un peu plus d'un an et deux mois plus tard, la scène se répète à Cardiff en marge de la victoire au pays de Galles (24-45), dimanche dernier, lors du Tournoi des Six Nations. Le centre rayonne à nouveau en compagnie de « Loulou ». Il vient de vivre une Marseillaise forte en émotions
- « Extraordinaire, encore plus au côté de mon meilleur pote » - et de fêter sa première sélection.
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Comme sur une autre photo identique datant de leur seule saison en partie partagée chez les Espoirs de l'UBB en 2021-2022, quand ils se sont rencontrés, le plus grand des deux ressemble à un pirate, avec un bandeau sur la tête, après l'abordage réussi du Principality Stadium. « Ils ont le même sourire au fil des années, note Joël Bielle-Biarrey, le père de Louis, en revoyant les images, le même plaisir de jouer ensemble ».
De tout partager surtout. Ces deux-là sont inséparables. Presque fusionnels. « Là où on s'est vraiment rapprochés, c'était aux Summer Series en 2022, en Italie, avec les moins de 20 ans, nous racontait Bielle-Biarrey récemment. On s'était mis en chambre ensemble et on avait énormément sympathisé. Depuis, on ne s'est pas trop lâché. » Le mot est faible tant ils ne se quittent plus d'une semelle.
« Si on ne sait pas où est Nico, on va chez Louis et il est là »
Pierre Bochaton, troisième-ligne de l'UBB
« Ils sont tout le temps collés à faire les cons, que ce soit au club ou chez Louis, s'amuse le troisième-ligne de l'UBB Pierre Bochaton. Et si on ne sait pas où est Nico, on va chez Louis et il est là. » Quasiment tout le temps d'ailleurs. « Techniquement, ils ne sont pas colocataires et ont chacun leur appartement, mais c'est vrai que Nicolas squatte très souvent chez Louis, confirme le paternel Alexandre Depoortere. C'est comme Tic et Tac (les deux tamias de fiction créés par Walt Disney en 1943). »
« La copine de Louis n'a pas trop le choix, se marre l'arrière Nans Ducuing. Je pense que c'est à prendre ou à laisser. Nico fait partie du package. Entre eux, c'est une espèce de "bromance", un coup de coeur amical. »
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Nicolas-le-Girondin et Louis-l'Isérois, que six mois seulement séparent (le premier est né en janvier 2003, le second en juin), vont faire les courses. Puis Bielle-Biarrey se charge de cuisiner, notamment des spécialités de La Réunion, d'où sa mère est originaire. Et plutôt bien d'ailleurs. « Il a deux ou trois plats sympas », reconnaît son ami. Le binôme passe des heures à discuter de tout et de rien, à jouer à la PlayStation mais aussi aux cartes.
Plus précisément à la coinche (une variante de la belote). Une passion qu'ils partagent régulièrement dans leur repaire du Carnaval Café de Bègles avec d'autres membres de la bande, dont le troisième-ligne Marko Gazzotti (19 ans) et le pilier Yahnis el-Maslouhi (21 ans). « Louis aime tout commenter, chaque carte qu'il pose, chaque action », balance Depoortere. « Ils ont un gros problème avec ça, prévient Ducuing. Nico joue mais ce n'est pas vraiment un génie des cartes. "Petit Louis" commence à être bon en revanche. Pour vous dire à quel point il est gaga, je l'ai déjà vu en soirée sur une banquette de discothèque en train de jouer aux cartes sur son portable. »
« Ils partagent les mêmes ambitions, la même vision et se trouvent facilement »
Nans Ducuing, arrière de l'UBB
Mais ce qu'adorent par-dessus tout les deux internationaux, c'est chambrer. « Ils le font tout le temps et tout le monde y passe », avoue Bochaton. Réponse honnête de Depoortere : « C'est vrai qu'on aime bien mettre des pièces... » Sans surprise, Ducuing (32 ans) n'est généralement pas très loin. « C'est toujours bon enfant, jamais vulgaire, dit-il. J'ai l'impression de me reconnaître quand j'étais jeune dans la connerie avec Jean-Baptiste Dubié (ex-centre de l'UBB). On a douze ans d'écart avec Nico et Petit Louis mais ce sont des jeunes fantastiques, des rayons de soleil. »
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Sébastien Calvet, sélectionneur des moins de 20 ans, lui, n'a rien oublié de leurs pitreries communes. Il en souriait encore cette semaine à Marcoussis. « Quand on a mis Nico à l'aile face aux Gallois sur le dernier match du Tournoi des Six Nations l'an dernier, les deux se sont branchés à merveille. C'était un régal à voir. Louis (aligné à l'arrière) lui disait "ce n'est pas fait pour toi, c'est pas ton truc, tu ne sais pas comment ça joue un ailier." L'autre lui répondait "c'est très facile, tu vas voir." De l'annonce de l'équipe jusqu'au match, ils nous ont animé la vie de groupe. » Accessoirement, ils avaient aussi grandement participé à la large victoire (67-17) avec deux essais chacun.
« Ce sont des frangins de rugby »
Joël Bielle-Biarrey, père de Louis
« Ils se tirent tout le temps la bourre, se souvient Frédéric Charrier, leur ancien entraîneur à l'UBB et désormais responsable des lignes arrière à Clermont. Lorsque Louis a commencé à jouer, Nico avait aussi envie de s'imposer en équipe première, ça le stimulait. Les deux voulaient se retrouver sur le terrain et faire avancer l'équipe, que ce soit avec les moins de 20 ans, les pros à l'UBB et maintenant l'équipe de France. »
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Bielle-Biarrey, déjà surclassé chez les jeunes, a été le premier à connaître ce bonheur l'été 2023 avec les Bleus (le 5 août, en Écosse). « Quand Louis a été appelé pour la Coupe du monde, Nico avait dans un coin de la tête de très vite le rejoindre, selon Ducuing. Ils s'appelaient tous les jours et se filaient des petits conseils. C'était mignon. Ils partagent les mêmes ambitions, la même vision et se trouvent facilement sans avoir à beaucoup parler. »
Joël Bielle-Biarrey va plus loin : « Ce sont des frangins de rugby. » Quasiment des membres d'une même famille. « Loulou, on l'a adopté, lance Alexandre Depoortere. Et avec ses parents, on a bien sympathisé. » Ils ont d'ailleurs prévu de se retrouver samedi à Lyon pour assister au match de leurs fistons contre l'Angleterre. Avant une nouvelle séance photo en cas de victoire.
Des Espoirs de l'UBB aux Bleus : Bielle-Biarrey et Depoortere, inséparables frangins de rugby
Inséparables dans la vie, Louis Bielle-Biarrey et Nicolas Depoortere ont forgé une amitié solide ces dernières saisons à Bordeaux-Bègles et dans la sélection des moins de 20 ans. Titulaires avec les Bleus dimanche dernier à Cardiff, ils le seront également ce samedi (21 heures) contre l'Angleterre.
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Jean-François Paturaud
Quatre cent quarante-trois jours séparent ces deux clichés. Le premier remonte au 23 décembre 2022. Ce soir-là, à La Rochelle, Nicolas Depoortere joue, durant les neuf dernières minutes, son premier match professionnel avec l'Union Bordeaux-Bègles (victoire 12-8 ). Sous les yeux de ses parents qui immortalisent l'événement, celui qui a encore - pour quelques minutes seulement avant d'être bizuté - de grands cheveux frisés prend la pose au coup de sifflet final avec Louis Bielle-Biarrey, titulaire à l'aile. Les deux gamins de 19 ans ont des étoiles plein les yeux.
Un peu plus d'un an et deux mois plus tard, la scène se répète à Cardiff en marge de la victoire au pays de Galles (24-45), dimanche dernier, lors du Tournoi des Six Nations. Le centre rayonne à nouveau en compagnie de « Loulou ». Il vient de vivre une Marseillaise forte en émotions
- « Extraordinaire, encore plus au côté de mon meilleur pote » - et de fêter sa première sélection.
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Comme sur une autre photo identique datant de leur seule saison en partie partagée chez les Espoirs de l'UBB en 2021-2022, quand ils se sont rencontrés, le plus grand des deux ressemble à un pirate, avec un bandeau sur la tête, après l'abordage réussi du Principality Stadium. « Ils ont le même sourire au fil des années, note Joël Bielle-Biarrey, le père de Louis, en revoyant les images, le même plaisir de jouer ensemble ».
De tout partager surtout. Ces deux-là sont inséparables. Presque fusionnels. « Là où on s'est vraiment rapprochés, c'était aux Summer Series en 2022, en Italie, avec les moins de 20 ans, nous racontait Bielle-Biarrey récemment. On s'était mis en chambre ensemble et on avait énormément sympathisé. Depuis, on ne s'est pas trop lâché. » Le mot est faible tant ils ne se quittent plus d'une semelle.
« Si on ne sait pas où est Nico, on va chez Louis et il est là »
Pierre Bochaton, troisième-ligne de l'UBB
« Ils sont tout le temps collés à faire les cons, que ce soit au club ou chez Louis, s'amuse le troisième-ligne de l'UBB Pierre Bochaton. Et si on ne sait pas où est Nico, on va chez Louis et il est là. » Quasiment tout le temps d'ailleurs. « Techniquement, ils ne sont pas colocataires et ont chacun leur appartement, mais c'est vrai que Nicolas squatte très souvent chez Louis, confirme le paternel Alexandre Depoortere. C'est comme Tic et Tac (les deux tamias de fiction créés par Walt Disney en 1943). »
« La copine de Louis n'a pas trop le choix, se marre l'arrière Nans Ducuing. Je pense que c'est à prendre ou à laisser. Nico fait partie du package. Entre eux, c'est une espèce de "bromance", un coup de coeur amical. »
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Nicolas-le-Girondin et Louis-l'Isérois, que six mois seulement séparent (le premier est né en janvier 2003, le second en juin), vont faire les courses. Puis Bielle-Biarrey se charge de cuisiner, notamment des spécialités de La Réunion, d'où sa mère est originaire. Et plutôt bien d'ailleurs. « Il a deux ou trois plats sympas », reconnaît son ami. Le binôme passe des heures à discuter de tout et de rien, à jouer à la PlayStation mais aussi aux cartes.
Plus précisément à la coinche (une variante de la belote). Une passion qu'ils partagent régulièrement dans leur repaire du Carnaval Café de Bègles avec d'autres membres de la bande, dont le troisième-ligne Marko Gazzotti (19 ans) et le pilier Yahnis el-Maslouhi (21 ans). « Louis aime tout commenter, chaque carte qu'il pose, chaque action », balance Depoortere. « Ils ont un gros problème avec ça, prévient Ducuing. Nico joue mais ce n'est pas vraiment un génie des cartes. "Petit Louis" commence à être bon en revanche. Pour vous dire à quel point il est gaga, je l'ai déjà vu en soirée sur une banquette de discothèque en train de jouer aux cartes sur son portable. »
« Ils partagent les mêmes ambitions, la même vision et se trouvent facilement »
Nans Ducuing, arrière de l'UBB
Mais ce qu'adorent par-dessus tout les deux internationaux, c'est chambrer. « Ils le font tout le temps et tout le monde y passe », avoue Bochaton. Réponse honnête de Depoortere : « C'est vrai qu'on aime bien mettre des pièces... » Sans surprise, Ducuing (32 ans) n'est généralement pas très loin. « C'est toujours bon enfant, jamais vulgaire, dit-il. J'ai l'impression de me reconnaître quand j'étais jeune dans la connerie avec Jean-Baptiste Dubié (ex-centre de l'UBB). On a douze ans d'écart avec Nico et Petit Louis mais ce sont des jeunes fantastiques, des rayons de soleil. »
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Sébastien Calvet, sélectionneur des moins de 20 ans, lui, n'a rien oublié de leurs pitreries communes. Il en souriait encore cette semaine à Marcoussis. « Quand on a mis Nico à l'aile face aux Gallois sur le dernier match du Tournoi des Six Nations l'an dernier, les deux se sont branchés à merveille. C'était un régal à voir. Louis (aligné à l'arrière) lui disait "ce n'est pas fait pour toi, c'est pas ton truc, tu ne sais pas comment ça joue un ailier." L'autre lui répondait "c'est très facile, tu vas voir." De l'annonce de l'équipe jusqu'au match, ils nous ont animé la vie de groupe. » Accessoirement, ils avaient aussi grandement participé à la large victoire (67-17) avec deux essais chacun.
« Ce sont des frangins de rugby »
Joël Bielle-Biarrey, père de Louis
« Ils se tirent tout le temps la bourre, se souvient Frédéric Charrier, leur ancien entraîneur à l'UBB et désormais responsable des lignes arrière à Clermont. Lorsque Louis a commencé à jouer, Nico avait aussi envie de s'imposer en équipe première, ça le stimulait. Les deux voulaient se retrouver sur le terrain et faire avancer l'équipe, que ce soit avec les moins de 20 ans, les pros à l'UBB et maintenant l'équipe de France. »
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Bielle-Biarrey, déjà surclassé chez les jeunes, a été le premier à connaître ce bonheur l'été 2023 avec les Bleus (le 5 août, en Écosse). « Quand Louis a été appelé pour la Coupe du monde, Nico avait dans un coin de la tête de très vite le rejoindre, selon Ducuing. Ils s'appelaient tous les jours et se filaient des petits conseils. C'était mignon. Ils partagent les mêmes ambitions, la même vision et se trouvent facilement sans avoir à beaucoup parler. »
Joël Bielle-Biarrey va plus loin : « Ce sont des frangins de rugby. » Quasiment des membres d'une même famille. « Loulou, on l'a adopté, lance Alexandre Depoortere. Et avec ses parents, on a bien sympathisé. » Ils ont d'ailleurs prévu de se retrouver samedi à Lyon pour assister au match de leurs fistons contre l'Angleterre. Avant une nouvelle séance photo en cas de victoire.
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« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
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