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Message  Scalp Mer 5 Mai 2021 - 16:56

Yatangaki a écrit:Merci pour l'article. Dans cet article il n'en parle pas, il a peut être lâché l'affaire.

Il avait accordé un interview à SO où il parlait du stade je reprends ce qu'il avait dit:

PASCAL RIGO : “MON RÊVE SERAIT DE REVENIR À LESCURE QUE L’UBB FASSE UN WEEK-END ET NOUS L’AUTRE” il y avait l'article en question partagé sur le site rugby scapulaire.


Après honnêtement ca ne se fera pas, l'UBB n'a pas à s'inquiéter, puis je ne sais pas où vous irez chercher l'argent pour payer le loyer du stade qui est assez astronomique dans le budget pour un club de rugby je pense :siffle:  Mais si les Girondins de Bordeaux descendent en L2 ou N3 je ne sais pas ce qu'il pourrait se passer par contre, ca risque de se répercuter quelque part en tout cas think

Hurmic et Anziani, ont parlé de céder le Matmut Atlantique au futur repreneur, ce serait plutôt vers cette solution qu'on pourrait s'orienter...

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Message  Yatangaki Mer 5 Mai 2021 - 17:01

Scalp a écrit:
Yatangaki a écrit:Merci pour l'article. Dans cet article il n'en parle pas, il a peut être lâché l'affaire.

Il avait accordé un interview à SO où il parlait du stade je reprends ce qu'il avait dit:

PASCAL RIGO : “MON RÊVE SERAIT DE REVENIR À LESCURE QUE L’UBB FASSE UN WEEK-END ET NOUS L’AUTRE” il y avait l'article en question partagé sur le site rugby scapulaire.


Après honnêtement ca ne se fera pas, l'UBB n'a pas à s'inquiéter, puis je ne sais pas où vous irez chercher l'argent pour payer le loyer du stade qui est assez astronomique dans le budget pour un club de rugby je pense :siffle:  Mais si les Girondins de Bordeaux descendent en L2 ou N3 je ne sais pas ce qu'il pourrait se passer par contre, ca risque de se répercuter quelque part en tout cas think

Hurmic et Anziani, ont parlé de céder le Matmut Atlantique au futur repreneur, ce serait plutôt vers cette solution qu'on pourrait s'orienter...

Oui c'est exact

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Message  Scalp Mer 5 Mai 2021 - 17:02

Yatangaki, voici l'article dont tu parlais, en clair  Wink dieu merci ça restera un rêve  :chambreur:


https://www.sudouest.fr/sport/football/ligue1/on-a-les-moyens-pour-lancer-la-machine-pascal-rigo-devoile-son-projet-pour-les-girondins-2311485.php

Girondins de Bordeaux : « On a les moyens pour lancer la machine », Pascal Rigo dévoile son projet de reprise
Lecture 8 min
Par Vincent Romain - v.romain@sudouest.fr

Dans une interview exclusive accordée à « Sud Ouest », l’homme d’affaires bordelais Pascal Rigo expose son projet de reprise des Girondins. « Il faut donner les moyens au sportif d’être performant », dit-il

De San Francisco au Cap Ferret en quelques heures. Pascal Rigo est un homme pressé qui peut voyager très vite. Son billet d’avion était pris depuis plus d’un mois, mais l’actualité récente des Girondins, lâchés par leur propriétaire King Street, a donné une nouvelle tournure à son retour sur ses terres.

Né à Paillet, au sud de l’agglomération bordelaise, Rigo (60 ans) a fait fortune avec une chaîne de boulangerie lancée en Californie et rachetée par Starbucks il y a moins de dix ans. Depuis, son business a prospéré des deux côtés de l’Atlantique. Ce supporter inconditionnel des Girondins s’était déjà intéressé au club l’an dernier, comme nous vous l’avions dévoilé, mais King Street n’avait pas donné suite.

Les derniers développements n’ont pas freiné ses ardeurs, bien au contraire. Ce mercredi, il a parcouru les vignobles bordelais pour aller à la rencontre de propriétaires et leur présenter son projet. La veille, dans sa villa du Cap Ferret, il a reçu « Sud Ouest » pendant près de deux heures pour le détailler et dévoiler ses intentions.

Pourquoi vouloir reprendre les Girondins de Bordeaux ?


C’est un projet d’ensemble. On a vocation, avec notre petit groupe, de créer des entreprises, de revitaliser le territoire sur tout ce qui est social et environnemental. Pour nous, les Girondins, c’est sacré. On n’avait pas forcément l’intention au départ de se positionner, il se trouve qu’ils sont en difficulté. Ils font partie des choses à sauvegarder. Il y a le côté affectif car on a grandi dans les gradins de Lescure. On est tous tristes de voir ce qu’il se passe en ce moment.

En quoi consiste votre projet ?


On va partir de loin ! Il n’y a pas beaucoup d’actifs joueurs, il y a beaucoup de discussions et de négociations à mener, de confiance à retrouver. L’important, c’est que tout le monde pense et travaille pour le bien du club, recréer la culture autour des Girondins, la culture du maillot, de la gagne. Sportivement, ce club doit vivre donc il faut donner les moyens au sportif d’être performant. C’est de la compétition, on veut aller le plus haut possible. Ensuite, il y a le centre de formation : comment tu dialogues avec les clubs régionaux, comment tu les respectes et redeviens le club incontournable de la région. Pas une famille ne doit vouloir que son gamin joue ailleurs. Ça doit être d’une logique implacable.

Les partenariats avec les universités américaines et le lien avec des entreprises de la région sont toujours d’actualité ?

On pense que le modèle du foot d’aujourd’hui a ses limites, qu’il faut amener les joueurs vers d’autres horizons. C’est une des raisons pour lesquelles il faut des partenariats avec d’autres ligues de foot (par exemple la MLS aux États-Unis), des universités américaines, pour créer des passerelles dans les deux sens. Les enfants, les joueurs pros, les staffs, peuvent bénéficier d’un système éducatif et de formation différents. À l’inverse, on peut aussi proposer à des Américains de venir passer du temps dans des universités de la région et pratiquer le foot. On peut aussi faire énormément autour du foot féminin. L’équipe des Girondins est l’une des trois meilleures de France, c’est une chance énorme. On peut remplir Sainte-Germaine. Il y a aussi tout ce qui est connexe au sport, la recherche, la technologie - on discute avec Dolby System -, l’intelligence collective pour faire participer les supporters à certaines décisions de la vie du club.

Quel est ce « petit groupe » dont vous parlez ?

Il y a Stéphane Martin (NDLR : président des Girondins de 2017 à 2018) et un cercle d’investisseurs qui s’est élargi, des gens de la région et de tous les secteurs. On est une bonne quinzaine mais beaucoup veulent nous rejoindre. On pense que la pluralité, l’échange des idées sont importants. Ce n’est plus le même dossier qu’en juin dernier (NDLR : des discussions avaient été ouvertes avec King Street, sans succès), la conjoncture a évolué, les prises de risques sont plus compliquées. Il vaut mieux mitiger le risque en ayant plusieurs « packs » d’investisseurs avec une gouvernance très précise pour pérenniser les investissements dans le temps. Car si quelqu’un peut nous dire aujourd’hui ce que va devenir le foot professionnel en France dans les cinq années qui viennent, ce n’est pas sérieux. En revanche, il faut se préparer au changement et être prêt à s’asseoir à la table du football français pour dire ce qu’on pourrait faire et imaginer le foot de demain. Par exemple, si on est au top de l’environnement, il peut y avoir beaucoup plus de sponsors intéressés.

De quelle surface financière disposez-vous ?

On ne sait pas combien il faut, combien le club vaut. Il faut être patient, attendre les dossiers. Sans eux, on ne peut pas imaginer un plan de reprise financier. Une fois qu’on saura combien il faut mettre, qui sont nos investisseurs, on pourra imaginer notre plan de croissance. On doit avoir une équipe qui joue le haut du tableau, en tout cas ne pas avoir peur en fin de saison. Bordeaux a la culture du club qui reste en Ligue 1. La priorité est d’asseoir le club au niveau sportif, il ne doit pas être un géant aux pieds d’argile. Ça doit être pérenne. Une fois qu’on aura des résultats, tout le reste viendra. Il ne faut pas forcément 100 ou 200 millions d’euros pour arriver à redémarrer un club comme Bordeaux où tu veux un gros ancrage local. Mais on a les moyens pour lancer la machine.

Le milliardaire américain qui vous suivait l’an dernier est-il toujours impliqué ?

C’est un propriétaire de franchises sportives aux États-Unis. Lui et ses associés connaissent ce secteur d’activité. Il est toujours partie prenante, en soutien. Il est dans la même idée que nous, celle de mitiger les risques. Mais il ne sera pas seul, d’autres Américains vont investir. Pour eux, il est intéressant d’être dans le « vieux monde » à condition que ça ne leur coûte pas trop cher et qu’ils ne prennent pas trop de risques, pour qu’ils se disent qu’ils remettront tous les ans. Par contre, si le projet décolle, on peut avoir énormément d’argent. Bien sûr, on n’ouvrira pas le capital à des fonds d’investissement, ni à des private equity, qui viennent pour sortir dans cinq ou sept ans en ayant fait des profits.

François Pinault a appelé les grands crus à venir aider les Girondins. Avez-vous l’intention d’impliquer des propriétaires viticoles ?

C’est déjà le cas pour certains. On va essayer d’en embarquer d’autres, d’amener des gens qui utilisent le nom « Bordeaux » au quotidien. De temps en temps, ce serait bien qu’ils redonnent.

Discutez-vous avec Bruno Fievet ?


On s’est parlé le week-end dernier. Il a son projet, on a le nôtre. On s’entend bien. Mais ça ne sert à rien d’essayer d’imaginer comment on pourrait… (il s’interrompt) Je n’ai pas une idée très claire de son plan, je pense que lui n’a pas une idée très claire du nôtre car sans les chiffres, encore une fois, ce serait débile d’annoncer combien il faut mettre et à quelle place on va finir l’année prochaine. Bruno mérite le respect qu’on doit à tous les supporters et les gens passionnés. On verra.

Et les anciens joueurs ?

On a discuté avec certains comme François Grenet. Dugarry et Lizarazu ? On sait qu’ils adorent le club et que d’une façon ou d’une autre, ils aimeraient y participer. Évidemment qu’on va venir vers eux. On a déjà parlé à Alain Roche (NDLR : actuel directeur sportif), puisqu’il faisait partie de notre plan.

Si vous réunissez autant de monde autour de la table, comment mettre en place une gouvernance, un leadership ?

Il y aura un conseil d’administration, un représentant de chaque groupe d’investisseurs, mais surtout une stratégie déterminée. À partir du moment où on est d’accord et qu’on est là pour l’appliquer… Il ne faut pas voir le nombre comme un handicap mais comme un avantage. Pour ma part, je ne serai pas président, c’est certain. Stéphane Martin l’a déjà été, il n’a pas eu la possibilité de donner tout ce qu’il savait faire, l’actionnaire (M6) avait envie de vendre, mais il a une culture du club, et en plus c’est un vrai businessman. Dans une conjoncture compliquée, où il faut monter des dossiers, sécuriser des dettes, il a le profil. Moi ? J’adore l’expérience client, spectateur et supporter. J’ai envie de créer des liens entre les différents acteurs, faire en sorte qu’aller au stade soit génial.

Êtes-vous rentré en contact avec le mandataire ad hoc ?

On ne peut pas. Il a les cartes en main. On s’entoure de vrais professionnels pour nous accompagner. Une fois qu’on aura tous les éléments en main, on va constituer un dossier qui nous permettra d’être prêts quand le mandataire pourra le regarder. Rien que tout ça représente beaucoup de temps et d’argent, mais il faut bien le faire. Si on peut dépenser 80 millions pour acheter des joueurs plutôt que pour renflouer une dette, c’est aussi bien.

Avez-vous intérêt à attendre que le club soit placé en redressement judiciaire pour avoir beaucoup moins de dettes à payer ?


Bien sûr, s’il y a moins de dettes, c’est toujours mieux, mais ce n’est pas comme ça que le mandataire voit les choses. Si des gens sont prêts à payer des créanciers et qu’ils gardent la totalité des employés, il va se tourner vers eux. Mais nous, on est des gars du coin, même mes investisseurs américains ont commencé de pas grand-chose, et un sou est un sou. Il faut qu’il soit dépensé au bon moment et au bon endroit. Il faut qu’il ait un impact sportif. C’est obligatoire. Aujourd’hui, il y a une opportunité pour préparer des dossiers, à faire en sorte que les Girondins et le mandataire commencent à regarder des choses. On espère que s’il y a une cessation de paiements, elle interviendra une fois la saison terminée pour éviter une pénalité de 15 points.

Le maire de Bordeaux est favorable à un actionnariat populaire. Qu’en pensez-vous ?

Il y a plein de choses à imaginer. J’adore l’actionnariat populaire. Mais pour moi, les socios sont des gens à qui on donne des avantages, qui vont être mis au courant de choses avant tout le monde. Je n’aime pas le mot « premium » car ce n’est pas une différence faite par l’argent mais par l’engagement et la motivation. Par exemple, on avait pensé à des abonnements à 50 euros, selon l’endroit où tu es prêt à t’asseoir, si tu fais partie des mecs qui chantent, ou qui sont dans la banda… L’idée, c’est de savoir ce que tu apportes au club, outre ton abonnement. On est ouvert à l’actionnariat populaire, mais pas forcément pour qu’il y ait un pouvoir décisionnel. Peut-être une partie du capital ouverte, mais très peu cher. Si la municipalité nous accorde des conditions un peu plus favorables sur la location du stade, on peut retranscrire ça en ouvertures de places pour la municipalité, les quartiers difficiles, etc. Ça se négocie. Car le foot doit être pour tout le monde.

Comment abordez-vous le sujet du stade ?


Le loyer est un vrai sujet, la taille est un vrai sujet, l’emplacement est un vrai sujet. Mon rêve serait de revenir à Lescure que l’UBB fasse un week-end et nous l’autre. Ça coûterait environ 50 % moins cher de changer la pelouse après chaque match de rugby que de payer le loyer du Matmut. Financièrement, et sentimentalement, ça aurait du sens de revenir dans cette arène. Mais ça n’arrivera pas.

Le loyer est cher (3,8 millions d’euros par an pour le club) comparé à la moyenne de Ligue 1. Je pense qu’on trouvera un juste milieu. On est raisonnables. De son côté, SBA (NDLR : l’exploitant) a ses propres problèmes, mais on discute avec eux, ils sont ouverts. On ne peut évidemment plus rien faire sur l’emplacement, mais en ce qui concerne la taille, on peut voir l’exemple de Toronto où il y a une structure dépliable en cas de petite jauge. On a plein d’idées sur le matériau à utiliser, sur l’expérience client à mettre en place avec cette structure qui donne l’impression d’être dans un stade de 25 000 places où ça gueule.

Mais le stade, ce n’est pas que le foot. On peut arriver un peu en avance, partir un peu plus tard. On a tout un dossier extraordinaire pour dynamiser les loges et tout le reste. Il ne faut pas de stigmatisation, de ségrégation, il faut que tout le monde ait accès pratiquement aux mêmes services. Par exemple en permettant à tout le monde d’accéder à des espaces VIP. Angers fait ça très bien, ils ont une espèce de club à la sortie du stade où tu peux t’asseoir, reprendre une bière. Ça donne envie d’y rester.

Vous êtes prêts à vous lancer dans l’aventure même en cas de relégation en Ligue 2 ?

(du tac au tac) Oui. Le projet ne change pas. Les moyens, un petit peu, je pense que certains investisseurs ne seront pas intéressés, mais le ticket sera plus raisonnable. Le plan qu’on est en train de mettre en place marche partout.

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Message  Yatangaki Mer 5 Mai 2021 - 17:08

Oui voilà c'est bien l'article en question merci.

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Message  marchal Mer 5 Mai 2021 - 17:20

je ne sais pas si ça ete dejà mis en ligne : https://rmcsport.bfmtv.com/rugby/top-14/ubb-ducuing-milite-pour-une-vaccination-de-tous-les-joueurs-quand-ce-sera-notre-tour_VN-202105040268.html
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Message  Scalp Mer 5 Mai 2021 - 17:21

marchal a écrit:je ne sais pas si ça ete dejà mis en ligne : https://rmcsport.bfmtv.com/rugby/top-14/ubb-ducuing-milite-pour-une-vaccination-de-tous-les-joueurs-quand-ce-sera-notre-tour_VN-202105040268.html

Oui, mais ça vaut comme piqure de rappel Wink

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Message  sudiste Mer 5 Mai 2021 - 18:33

Concernant la vaccination Marti déclarait il y a quelques jours "nous ne resterons pas naïfs très longtemps" je trouve au contraire que nous l'avons été depuis trop longtemps.
La Rochelle a compris que pour préserver sa fin de saison il fallait prendre des initiatives
Si Jacky "prête" l'Arena c'est qu'il savait bien que ça lui serait utile ....30 joueurs vaccinés derrière l'écran de fumée de "bonne action"
Si nous avions été plus en anticipation dans ce domaine peut-être serions nous en train de préparer une finale européenne :siffle:
Arrêtons donc un peu de jouer les "chevaliers blancs" les redresseurs de tort et concentrons nous sur NOS intérêts.
Tant que c'est légal mettons la "morale" de côté dans un milieu qui, malgré les apparences, n'en a pas beaucoup... vouloir paraître gentils dans un environnement finalement sans pitié voilà qui est bien naïf Twisted Evil
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Message  Scalp Mer 5 Mai 2021 - 19:12

https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/05/05/moins-de-morts-plus-de-libertes-et-d-activite-economique-l-equation-gagnante-des-pays-qui-ont-opte-pour-le-zero-covid_6079191_3244.html

Le choix gagnant des pays ayant choisi la stratégie du zéro Covid plutôt que de « vivre avec » le virus

Des chercheurs ont comparé les situations socio-économique et sanitaire de l’Australie, l’Islande, le Japon ou la Corée du Sud, qui ont refusé de « vivre avec » le virus, à celles de trente-deux autres pays ayant choisi de le faire, comme la France.

Par Stéphane Foucart

Elimination ou atténuation ? Tout faire pour se débarrasser au plus tôt du virus ou s’accommoder de sa présence et tenter de « vivre avec » − comme l’ont décidé la France et la plus grande part des pays européens ? Partout dans le monde, les deux grandes options stratégiques de gestion de la pandémie de Covid-19 sont au centre d’un intense débat politique. Une dizaine d’économistes internationaux, d’experts en santé publique et de politistes, viennent d’y apporter de nouveaux éléments, qui plaident fortement pour l’élimination.

Dans une brève étude publiée le 28 avril dans la revue The Lancet, Miquel Oliu-Barton (université Paris-Dauphine, Esade Centre for Economic Policy de Barcelone), Bary Pradelski (CNRS, Oxford-Man Institute of Quantitative Finance) et leurs collègues ont comparé les situations socio-économique et sanitaire des pays ayant adopté l’une ou l’autre de ces approches. Par rapport aux pays ayant opté pour le « vivre avec », ceux qui ont misé sur des mesures précoces en faveur de l’élimination ont connu une mortalité très réduite, un retour plus rapide de l’activité économique et ont déployé des mesures globalement moins liberticides.

« Nous avons beaucoup entendu un discours opposant les mesures de préservation de la santé à l’activité économique, explique Miquel Oliu-Barton, coauteur de ces travaux. Nous avons simplement cherché à objectiver ce discours, à travers l’analyse des données disponibles sur la première année de pandémie. » Les chercheurs ont utilisé les données des 37 pays de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), dont cinq ont opté pour une stratégie d’élimination (Australie, Islande, Nouvelle-Zélande, Japon, Corée du Sud) − les trente-deux autres ayant cherché à « vivre avec » le virus, tout en adaptant les mesures prises pour éviter la saturation de leur système de santé.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

En agrégeant les données de mortalité dans ces deux groupes de pays, les chercheurs indiquent que les premiers ont connu une mortalité due au nouveau coronavirus environ 25 fois inférieure à celle éprouvée par les autres. Le différentiel est massif. La mortalité, écrivent les chercheurs, est un bon indicateur de l’impact de la maladie sur un pays (l’incidence, dépendant fortement du niveau de surveillance sanitaire), même si « les décideurs devraient aussi tenir compte des preuves, qui s’accumulent, de morbidité à long terme après l’infection par le SARS-CoV-2 ».

Résultat inattendu

La plus grande surprise de ces travaux est l’effet contre-intuitif des stratégies d’élimination sur l’activité économique. En comparant, semaine après semaine, la croissance du produit intérieur brut (PIB) à son niveau de l’année précédente, les chercheurs montrent que les cinq pays ayant opté pour des mesures précoces et énergiques d’endiguement n’ont pas connu de baisse d’activité économique plus forte que les autres. Au contraire, notent les auteurs, « début 2021, la croissance du PIB a retrouvé son niveau d’avant la pandémie dans les cinq pays qui ont opté pour l’élimination, alors que son évolution est encore négative pour les 32 autres pays de l’OCDE ».

Le dernier aspect examiné par les chercheurs est le lien entre l’élimination du virus et les limitations des libertés imposées aux populations. Là encore, le résultat est inattendu. Les chercheurs ont utilisé un indice construit par des chercheurs de l’université d’Oxford (Royaume-Uni), combinant un grand nombre de paramètres − fermetures des commerces, des lieux culturels, restriction de la liberté de circulation, interdiction des rassemblements, instauration de couvre-feu, etc. − quantifiant sur une échelle de 0 à 100 la rigueur des mesures mises en œuvre par les gouvernements.

Résultat : ce n’est que pendant les dix premières semaines de la pandémie que les restrictions de liberté ont été légèrement plus fortes dans les pays ayant opté pour l’élimination du virus. Passé ce cap, les pays ayant agi moins vite et moins vigoureusement dans la perspective du « vivre avec » ont globalement dû imposer, sur la longueur, des mesures bien plus attentatoires aux libertés. En fin d’année 2020, les chercheurs notent une différence considérable, l’indice de privation des libertés étant plus de deux fois plus élevé dans les pays ayant choisi le « vivre avec ».

De là à suggérer que la France, en optant dès le début de la pandémie pour des mesures plus précoces et plus vigoureuses d’éradication du virus, pourrait aujourd’hui avoir à déplorer 25 fois moins de morts du Covid-19, tout en garantissant le retour plus rapide des libertés individuelles, et en recouvrant une pleine activité économique dans le pays, il semble n’y avoir qu’un pas, mais les chercheurs ne le franchissent pas. En effet, précisent-ils, leur analyse demeure corrélative : en se fondant sur une analyse rétrospective, il n’est pas possible de démontrer formellement que la stratégie d’élimination adoptée par les cinq pays les plus précautionneux de l’OCDE explique, à elle seule, la totalité des différences observées.

« Une menace pour les autres »


En particulier, quatre des cinq pays en question sont insulaires : une stratégie d’élimination aurait-elle porté autant de fruits dans des pays comme l’Allemagne ou la France ? « Il est incontestable qu’il est plus facile de contrôler ses frontières lorsqu’on est entouré par la mer, répond M. Oliu-Barton. Mais ce n’est pas, selon moi, le critère déterminant qui est plutôt la volonté politique de contrôler ses frontières. Si l’on regarde hors OCDE, des pays comme la Chine ou le Vietnam semblent y être parvenus. Et nous observons avec intérêt ce qui se passe au Portugal, qui malgré sa longue frontière avec l’Espagne, est en train de réussir à faire baisser considérablement la circulation du virus. » Pour les auteurs, un fait est cependant clair : « Les pays qui choisissent de vivre avec le virus constitueront probablement [à l’avenir] une menace pour les autres. »

« Nous ne disons pas ce qu’il faut faire à partir de maintenant, nous nous contentons de dresser un état des lieux de ce qui s’est produit jusqu’à présent, poursuit M. Oliu-Barton. Mais le débat doit continuer car la plupart des épidémiologistes nous disent qu’il est risqué de compter uniquement sur les vaccins pour contrôler la pandémie, en raison de leur déploiement très lent dans certaines régions du monde, de la durée limitée de l’immunité qu’ils confèrent et de l’apparition de nouveaux variants qui échappent à la protection vaccinale. »

En France, Emmanuel Macron assume son choix du « vivre avec » et mise sur la campagne vaccinale pour le retour à la vie normale à court terme. Mais à plus longue échéance, le débat pourrait se poursuivre dans son entourage. Parmi les auteurs de l’étude du Lancet figurent par exemple les économistes, réputés proches de l’Elysée, Patrick Artus (Natixis) et Philippe Aghion (Collège de France), qui a notamment contribué à l’édification du programme économique de M. Macron. Les deux avaient déjà, dans une tribune au Monde publiée en novembre, appelé à ce que la France sorte du stop-and-go » sanitaire. Les voici donc avec de nouveaux arguments. « On voit que le consensus très fort du monde médical en faveur de la stratégie d’élimination est en train d’être rejoint par le monde économique », estime M. Oliu-Barton.

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Rugby et Coronavirus - Page 8 Empty Re: Rugby et Coronavirus

Message  Scalp Mer 5 Mai 2021 - 19:22

https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/02/15/des-mesures-tres-strictes-avec-l-espoir-de-reprendre-vite-une-vie-normale-la-strategie-zero-covid-est-elle-possible-en-france_6069963_3244.html

Des mesures très strictes, avec l’espoir de reprendre vite une vie normale : la stratégie « zéro Covid » est-elle possible en France ?

Alors que de nombreux pays d’Asie et du Pacifique maîtrisent la circulation du virus, l’Europe et les Amériques peinent à la juguler, regrettent des experts pour qui « vivre avec le Covid-19 » n’est pas la solution.

Par David Larousserie et Hervé Morin(avec Pascale Santi)

« Vivre avec le virus », en espérant que le vaccin nous en délivrera tôt ou tard. Telle semble être la stratégie à laquelle la France et nombre de ses voisins se sont résignés, tentant vaille que vaille de contenir la circulation du SARS-CoV-2 sous un seuil « acceptable » – ce qui se traduit toujours par quelques centaines de morts chaque jour, alors que le pays reste au bord de la rupture sanitaire et économique.

L’objectif fixé par l’exécutif, « la fin de l’été », pour vacciner tous les Français adultes qui le souhaitent, sera-il tenu ? Les aléas de production de l’industrie pharmaceutique et l’arrivée de nouveaux variants affaiblissant l’immunisation suggèrent que cet horizon pourrait reculer. Face à cette incertitude lancinante, n’y a-t-il aucune alternative ?

« Vivre avec le virus ? Dès que vous dites cela, vous faites des compromis, vous tombez dans le fatalisme. La conséquence, c’est que vous ne choisissez pas d’agir », tranche Yaneer Bar-Yam. Ce physicien, président de l’Institut des systèmes complexes de Nouvelle-Angleterre (Necsi) à Cambridge (Massachusetts), un centre de recherche privé, travaille depuis une quinzaine d’années sur les épidémies, après un article dans lequel il pointait l’importance des voyages dans la propagation des maladies. Il est à l’origine du site Endcoronavirus.org et est l’une des figures de proue d’une mouvance d’experts qui refusent donc en bloc de « vivre avec le virus ». Leur stratégie, dite « zéro Covid », sonne comme un truisme : qui ne souhaite pas être débarrassé du coronavirus ?

Eux proposent d’y parvenir en quatre à six semaines d’un confinement strict, suivies d’un contrôle implacable des nouveaux foyers par l’application du triptyque « tester, tracer, isoler » (TTI), et d’une ouverture conditionnelle des zones exemptes de virus.

Des principes simples, et surtout éprouvés, puisqu’ils résonnent avec des succès exemplaires dans la gestion de la pandémie, essentiellement en Asie et dans le Pacifique. Autant de territoires, plaide Yaneer Bar-Yam, qui, une fois le virus sous contrôle, ont renoué avec cette « vie ordinaire dont nous avons oublié ce qu’elle était, tellement notre esprit est concentré sur les défis du présent ».

« Changement vital de stratégie »


Quelle est donc cette internationale montante du zéro Covid ? Plusieurs pôles ont émergé çà et là. Des variantes ont été formulées, entre l’éradication du virus et son simple maintien dans les cordes – un flottement doctrinaire qui est parfois reproché à ses promoteurs.

En Allemagne, cette stratégie a été mise en avant par Die Zeit, qui le 20 janvier a publié le fruit d’une réflexion commune de virologues, de sociologues, de spécialistes de santé publique et de politistes. Le débat, auquel même la chancelière Angela Merkel a participé, a été nourri.

Au Japon, qui jouit pourtant d’un statut épidémiologique enviable, des spécialistes de santé publique expliquent dans le British Medical Journal du 8 février qu’il faut aller encore plus loin : « Le Japon devrait viser l’élimination du Covid-19 », avancent-ils, appelant à un « changement vital de stratégie qui requiert du leadership, de la transparence, et une science robuste ».

Au Royaume-Uni, cette approche revêt les atours d’un « shadow cabinet », ce gouvernement en miroir que les partis d’opposition tentent de faire vivre. En l’occurrence, c’est l’Independent Sage qui se substitue au conseil scientifique officiel du gouvernement britannique pour les situations d’urgence (SAGE), depuis l’été 2020, pour plaider le zéro Covid. Cette structure informelle, impitoyable dans sa critique du gouvernement Johnson, est présidée par Sir David King, l’ancien conseiller scientifique en chef du gouvernement.

En Irlande aussi, les échanges sont vifs, prenant parfois un tour politique, le Parti socialiste appelant à faire passer par cette voie « la santé avant le profit ». Au Canada, signale Yaneer Bar-Yam, des entrepreneurs du tourisme d’Edmonton (Alberta) pensent que les deux ne sont pas incompatibles. Citant le Fonds monétaire international (FMI), ils appellent au zéro Covid « pour aller de l’avant de façon sensée pour le business, l’économie et la santé publique ».

La constellation du zéro Covid n’a pas encore rédigé l’équivalent unifié d’une « Déclaration du Grand Barrington », dans laquelle des épidémiologistes appelaient à laisser la pandémie courir pour parvenir rapidement à une immunité de groupe. Une idée largement dénoncée pour les graves conséquences sanitaires qui s’ensuivraient. Le mouvement zéro Covid en prend le contre-pied complet, mais il cherche à avoir le même impact sur le débat public et la décision politique.

« Ecraser » plutôt qu’« aplatir »


Et puisque, en temps de pandémie, le distanciel est de rigueur, c’est par écran interposé que le Necsi de Yaneer Bar-Yam a organisé du 26 au 28 janvier un « sommet » pour discuter des meilleurs leviers à actionner pour « mettre fin au Covid ». Parmi les intervenants, tous n’étaient pas des experts de la pandémie. Y figurait ainsi Tomas Pueyo, un centralien franco-espagnol expatrié dans la Silicon Valley dans une entreprise de cours en ligne (Course Hero). Au printemps 2020, il s’est rendu célèbre (plus de 60 millions de lecteurs) grâce à des textes traduits en plusieurs langues vulgarisant très tôt les dynamiques de l’épidémie. Il reconnaît lui-même que son expérience en la matière se résume à l’étude de la diffusion virale d’un logiciel – lacune compensée par un talent certain pour le storytelling.

Mais la figure la plus marquante et respectée du mouvement est sans doute l’épidémiologiste néo-zélandais Michael Baker (université d’Otago), l’un des pères de la stratégie implacable qui permet aujourd’hui à son pays de vivre presque normalement. Fraîchement admis dans l’ordre du mérite néo-zélandais, il a cosigné le 28 janvier dans le Guardian un article déclinant « les seize raisons pour lesquelles tous les pays devraient poursuivre une stratégie d’élimination du Covid-19 ». La première étant qu’elle sauve des vies : selon la base de données Our World in Data, le taux de mortalité cumulée imputable au virus est 240 fois moindre en Nouvelle-Zélande (5,18 décès par million d’habitants) qu’en France (1 240 décès par million d’habitants).

Quelle est donc cette stratégie si désirable ? Elle est assez simple à énoncer. D’abord, « écraser » plutôt « qu’aplatir » la courbe des contaminations, par un confinement strict, du type du premier confinement qu’a vécu la France au printemps 2020. Ensuite, une fois atteinte une incidence faible de l’ordre de 10 cas pour 100 000 habitants, contrôler la circulation du virus par une palette de leviers, à actionner selon les cas, les circonstances et les cultures : contrôle des frontières, limitation des rassemblements, masques, « tester, tracer, isoler »… « Aucune mesure n’est suffisante à elle seule, mais en combinaison cela fonctionne à la manière de plusieurs couches trouées de fromage suisse que l’on superpose et qui ne laissent rien passer », explique Tomas Pueyo.

Troisième étape, faire passer peu à peu des régions de « rouge » à « vert », indiquant que ces dernières peuvent retrouver une activité normale. Enfin, être prêt à de nouvelles mesures fortes locales et de courte durée pour éteindre des foyers rapidement. En quatre à six semaines, donc, les résultats pourraient être là. « Cette estimation se base sur le cas de Wuhan, épicentre de l’épidémie, qui avait sans doute dix fois plus de cas réels que détectés et qui a éliminé le virus durant ce laps de temps », décrit Tomas Pueyo.

Contre-exemple cruel

Si le régime chinois et ses mesures autoritaires peuvent sembler des repoussoirs, les tenants du zéro Covid peuvent citer la vingtaine de pays qui sont en train de « battre » le virus : Australie, Cambodge, Islande, Nouvelle-Zélande, Taïwan, Vietnam… Et donner le contre-exemple cruel des pays, notamment européens, qui ont raté une occasion au printemps après les confinements sévères de mars à mai et qui ont vu une seconde vague arriver. « On a rouvert les frontières à l’été et le dispositif “tester, tracer, isoler” n’a pas fonctionné », regrette Tomas Pueyo.

Chaque objection a sa réponse. Le fait que les succès concernent souvent des petits pays, isolés ? Il renverse l’argument : « L’Irlande et la Grande-Bretagne, qui sont des îles, n’ont aucune excuse ! » Le respect des zones rouges et vertes ? Idem, les confinements printaniers ont déjà empêché les mouvements. Le côté autoritaire de cette stratégie ? Les tenants du zéro Covid ne nient pas qu’il faille plus de fermeté dans l’application et le respect des mesures comme l’isolement ou les quarantaines. « Les gouvernements ont déjà contraint les gens à rester chez eux plusieurs semaines. Cela sera acceptable si on dit qu’après ce sera fini », plaide Tomas Pueyo, qui ne fait pas du recours aux technologies de traçage une condition sine qua non, même si « réduire localement et temporairement les protections de la vie privée est mieux que perdre des vies et bloquer l’économie ».

Le coût d’un nouveau « lockdown » ? « Des confinements locaux et de courte durée valent mieux que la situation actuelle », assène Yaneer Bar-Yam, que ce soit aux plans économique ou mental. C’est aussi sa réponse à l’objection d’Angela Merkel, qui juge psychologiquement difficile de maintenir des mesures contraignantes alors même que la circulation virale semblera déjà suffisamment basse. Dès juillet 2020, il expliquait que le système des zones vertes permettrait d’apporter des réponses localisées, et un encouragement à y accéder pour les citoyens.

Finalement, ces judokas rhétoriques retournent la question : pourquoi une partie de l’Occident n’envisage-t-elle pas le zéro Covid ? « C’est plus une question psychologique que technique », pense Tomas Pueyo. « Une question de volonté politique », ajoute Yaneer Bar-Yam. Il considère pourtant que « c’est une stratégie motivante car tout le monde souhaitera être dans une zone sans virus et donc agira dans ce sens. Aujourd’hui, la vie n’est pas revenue à la normale. » A l’inverse, la confiance des citoyens est dilapidée « avec ces yoyos permanents ».

Freinage viral nécessaire


Et en France ? Le débat sur cette stratégie zéro Covid reste embryonnaire. Notre pays, que l’on dit jaloux de ses exceptionnalismes, serait-il prêt à s’aligner sur la lointaine Asie ? Les épidémiologistes et les cliniciens sont partagés, plus sur la faisabilité que sur la pertinence de la proposition sur le fond.

« Aujourd’hui, le zéro Covid est inatteignable à cause de l’intensité de la circulation virale, note William Dab, ancien directeur général de la santé. La condition, c’est un isolement très strict pendant quelques semaines, j’essaierais quatre semaines. » Un freinage viral d’autant plus nécessaire qu’« avec la montée en charge de la vaccination, on va exercer une pression de sélection sur le virus, on va sélectionner des souches qui échappent au vaccin ». Le même phénomène est encouragé par la circulation virale : plus sa population est grande, plus il y a de risques qu’un mutant plus agressif surgisse. Après ce confinement, le « tester, tracer, isoler » prendrait le relais pour juguler les nouveaux clusters et foyers.

Pour l’épidémiologiste Mahmoud Zureik (université de Versailles - Saint-Quentin-en-Yvelines), « théoriquement, cette stratégie est la bonne. C’est un modèle très séduisant : tant que vous maîtrisez 1 000 cas, vous maîtrisez l’épidémie ». Mais il nourrit « de gros doutes » sur l’opportunité de sa transposition rapide en France. « Si on se lançait maintenant, on irait à l’échec, car on n’a pas tiré les leçons de notre incapacité à tester, tracer, isoler efficacement, pour vraiment réussir la sortie du confinement. Si on ne s’y prépare pas dès maintenant, on n’aura qu’une accalmie de courte à moyenne durée, estime-t-il. Le timing est essentiel : il faudrait aussi avoir vacciné suffisamment de gens vulnérables pour y aller, soit plutôt en avril qu’en mars. »

Il s’interroge en outre sur l’état de préparation des pays frontaliers, doutant aussi de leur capacité à tester, tracer, isoler. « Cela demande un état d’esprit, des outils… » Le déploiement de tests salivaires à grande échelle lui semble un préalable, mais aussi une pédagogie sur les moyens de traçage par téléphonie mobile et un effort massif pour l’isolement des cas positifs (indemnisation, hébergement, livraison des repas…).

Antoine Flahaut (Institut de santé globale, université de Genève), qui est favorable au zéro Covid, note lui aussi un certain scepticisme chez ses collègues sur sa transposition en France. Il a ainsi été opposé sur ce sujet, sur l’antenne de France Culture le 10 février, à la professeure de santé publique Anne-Claude Crémieux (hôpital Saint-Louis, Paris), pour qui « on ferait mieux de mettre nos efforts dans une vaccination qui porte ses fruits ». Il explique ces réticences par « le sentiment que les Français n’accepteraient pas de nouvelles mesures plus dures et par une forme de défaitisme – les intéressés parleraient de pragmatisme –, car on aurait raté une occasion au printemps et ce serait trop tard. Il ne resterait plus que la stratégie douce qui parie sur l’accélération de la vaccination ». Mais il se demande si « on n’exagère pas l’opposition des Français au confinement, comme on avait exagéré leur crainte des vaccins ».

En outre, il rappelle que cette stratégie « douce » s’accompagne d’une décrue assez lente du nombre de cas, repoussant la levée des mesures restrictives actuelles à plusieurs semaines : « Avec un taux de reproduction de 1, comme en ce moment, le nombre de cas restera stable et haut. Avec 0,9, il diminue de moitié en un mois, avec 0,7, ce nombre est divisé par deux en une semaine. » A ce rythme, on tomberait à environ 1 000 cas recensés par jour, seulement en un mois… Mais au-delà, lui aussi nourrit des doutes sur le TTI à la française. Il suggère de remonter aux sources de contaminations, comme le fait le Japon, pour identifier les événements et individus superpropagateurs, plutôt que de dépenser trop d’énergie dans l’identification des contacts subséquents.

Risque d’une planète « coupée en deux »


Pour l’épidémiologiste Renaud Piarroux (AP-HP), l’objectif zéro Covid nécessite une « révolution conceptuelle » plus marquée encore dans le traçage et l’isolement des cas. « La haute administration répond à ces enjeux par le contrôle et le normatif, met les acteurs autour de la table pour négocier la tarification des actes, mais peine à se concentrer sur l’opérationnel, déplore-t-il. Rendre le patient acteur de la lutte en lui expliquant l’intérêt d’avertir ses contacts et de s’isoler passe par des visites d’équipes mobiles constituées de personnes formées, expérimentées », plaide-t-il, fort de son expérience du choléra en Haïti et en Afrique. La vaccination et d’éventuels traitements font bien évidemment partie de la solution, mais les variants compliquent l’équation. « Sans “tester, tracer, isoler” efficace, dit-il, on reste à la merci du virus et contraint à des mesures qui gênent toute la population. »

Cette situation risque de perdurer au-delà de l’automne et de la première campagne vaccinale, forcément incomplète, qui n’empêchera pas une circulation résiduelle du virus. Elle dessinerait une planète « coupée en deux », s’inquiète Renaud Piarroux. Aujourd’hui, « une partie importante du globe tend vers le zéro Covid. On ne peut plus s’y rendre quand on vient d’un pays où le virus circule, et, inversement, de la même manière qu’on hésite à se rendre dans les zones impaludées, l’Europe et les Amériques pourraient faire figure de tiers-monde en matière de Covid ».

« Le zéro Covid ne peut marcher s’il est déployé dans un seul pays. Ce serait bien d’avoir une stratégie commune dans les régions frontalières, note pour sa part William Dab. Or je ne vois pas de discussion là-dessus en Europe. Il est vrai que la santé n’est pas une compétence communautaire. » Antoine Flahaut abonde : à l’échelle européenne, des découplages pourraient s’opérer entre les pays qui tolèrent le virus et ceux capables de viser le zéro Covid « qui auront envie d’étanchéifier leurs frontières ». Le Royaume-Uni, l’Allemagne, les Pays-Bas…, qui voient leur incidence baisser fortement, pourraient être tentés par « l’écrasement ». Peut-être y aura-t-il là un ressort pour la stratégie no-Covid : quelle nation pourrait-elle tolérer longtemps de passer pour le « lépreux » du SARS-CoV-2 ?

En tout cas, tous les spécialistes s’accordent sur un point : « Cette période est idéale pour en débattre, car nous ne sommes pas en situation de crise aiguë, exponentielle. Le Parlement devrait se saisir de la question et ouvrir une discussion sur les scénarios possibles », plaide Antoine Flahault. Oubliant l’objectif des 5 000 cas positifs par jour de l’automne 2020, « le gouvernement donne le sentiment d’avoir changé de stratégie sans le dire, note William Dab. On peut estimer que les vieux vont mourir, que l’important est la scolarité des jeunes et la reprise économique, mais qu’il n’y ait aucun débat là-dessus me choque. C’est important d’expliquer les tenants et les aboutissants. Pour beaucoup d’acteurs, quelque chose n’est pas lisible, et ce n’est pas bon ».

Que pense du zéro Covid le conseil scientifique, dont les avis n’hésitaient pas naguère à détailler les options sur la table pour contrer la pandémie ? Ayant vu certaines de ses préconisations ignorées par l’exécutif, il semble sur la réserve. La réponse laconique d’Arnaud Fontanet (Institut Pasteur) fait un parfait modèle de câble diplomatique : « Un peu trop éloigné des arbitrages en cours. Sujet intéressant au demeurant. »

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Message  patrick Mer 5 Mai 2021 - 19:23

C'est bien gentil leur stratégie d'élimination du virus mais autant c'est envisageable dans des territoires isolés, autant c'est strictement impossible quand un territoire est entouré d'autres ayant des politiques variées. Isoler l'Australie, le Japon, l'Islande, la Corée et la Nouvelle Zélande n'est pas très difficile. Faire de même avec un pays d'Europe continentale relève de la gageure.

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Message  Scalp Mer 5 Mai 2021 - 19:28

patrick a écrit:C'est bien gentil leur stratégie d'élimination du virus mais autant c'est envisageable dans des territoires isolés, autant c'est strictement impossible quand un territoire est entouré d'autres ayant des politiques variées. Isoler l'Australie, le Japon, l'Islande, la Corée et la Nouvelle Zélande n'est pas très difficile. Faire de même avec un pays d'Europe continentale relève de la gageure.

Je suis bien d'accord avec toi, qui plus est quand on est une démocratie. Le cas de la Chine, dictature complètement fermé n'est pas un bon exemple, sans parler du fait qu'on ne peut avoir aucune confiance en leur données...

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Message  tire-bouchon Mer 5 Mai 2021 - 20:50

De toute façon il va falloir qu'il mettent le nez dedans. Ils ne vont pas rester isolés éternellement.
L'Australie et la NZ ont un taux de vaccination qui frôle les ... 2%.

https://www.atlas-mag.net/article/vaccin-contre-le-covid-19-classement-des-pays-selon-le-nombre-de-doses-administrees

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Message  Scalp Jeu 6 Mai 2021 - 9:29

Clermont : un nouveau joueur positif au Covid-19

https://sport24.lefigaro.fr/rugby/top-14/fil-info/clermont-un-nouveau-joueur-positif-au-covid-19-1042954

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Message  Scalp Jeu 6 Mai 2021 - 9:59

Covid-19 : Toulon et Lyon attendent leur tour pour la vaccination

https://sport24.lefigaro.fr/rugby/top-14/fil-info/covid-19-toulon-et-lyon-attendent-leur-tour-pour-la-vaccination-1042955

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Message  Scalp Jeu 6 Mai 2021 - 10:00

Entreprises en Gironde : « les professionnels anticipent des situations dramatiques quand les aides prendront fin »

https://www.sudouest.fr/gironde/bordeaux/entreprises-en-gironde-les-professionnels-anticipent-des-situations-dramatiques-quand-les-aides-prendront-fin-2435024.php

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Message  Switch Jeu 6 Mai 2021 - 11:03

https://www.rugbyrama.fr/rugby/top-14/2020-2021/top-14-racing-92-clermont-pas-de-menace-sur-la-tenue-de-la-rencontre_sto8306068/story.shtml

A encore plus de 2 jours du match, je trouve tout le monde bien serein sur la tenue de ce match, avec 1 cas révélé en fin de semaine dernière, puis 1 nouveau cas hier, sachant qu'en plus les 2 joueurs en question sont les 1ère lignes Rolling Eyes

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Message  Scalp Jeu 6 Mai 2021 - 11:43

https://www.courrierinternational.com/revue-de-presse/coronavirus-les-etats-unis-se-disent-prets-lever-les-brevets-sur-les-vaccins-anti

Coronavirus.Les États-Unis se disent prêts à lever les brevets sur les vaccins anti-Covid

Alors que la fracture vaccinale se creuse entre nations déshéritées et pays riches, Washington a annoncé mercredi 6 mai être favorable à la levée des brevets sur les vaccins et participer activement aux négociations allant dans ce sens à l’OMC. Des déclarations qui ont provoqué la colère de l’industrie pharmaceutique.

C’est une prise de position qui sonne comme une “déclaration de guerre au Big Pharma”, résume le Daily Beast.

Dans une décision qualifiée d’“extraordinaire” par le New York Times, les États-Unis ont annoncé mercredi qu’ils soutenaient la suspension temporaire des brevets des vaccins anti-Covid, un geste visant à aider les pays pauvres, qui manquent cruellement des précieuses doses. “Il s’agit d’une crise sanitaire mondiale, et les circonstances extraordinaires de la pandémie de Covid-19 appellent à des mesures extraordinaires”, a souligné la représentante américaine au Commerce, Katherine Tai, tout en précisant que Washington participait déjà “activement” aux négociations menées au sein de l’Organisation mondiale du commerce pour permettre la levée de ces brevets. Celle-ci pourrait néanmoins prendre du temps, de nombreux pays, dont la France et le Royaume-Uni, y étant opposés.

“Joe Biden était coincé entre le vaccin et l’enclume. Au final, il a fait le choix de la compassion”, analyse le journaliste de CNN Stephen Collinson. “Il faut dire qu’il était dans une position particulièrement délicate, car, pendant la campagne présidentielle, il avait promis de partager la technologie vaccinale avec les autres pays. Il était aussi accusé de ne pas en faire assez pour aider les pays pauvres à acquérir rapidement des stocks de vaccin”, note le journaliste. “En fin de compte, rendre les vaccins plus disponibles profitera aux Américains, car personne n’est à l’abri du Covid tant que tout le monde n’est pas vacciné”, conclut Stephen Collinson.

Fabriquer un vaccin, “un processus scientifique complexe”

Sur Twitter, le patron de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, a qualifié la décision de Joe Biden d’“historique”.

L’annonce de l’administration démocrate a en revanche provoqué la colère de l’industrie pharmaceutique. Stephen Ubl, le président de la fédération américaine (PhRMA), a notamment estimé que cette décision risquait d’“affaiblir davantage les chaînes d’approvisionnement déjà tendues et de favoriser la prolifération des vaccins contrefaits”.

“Produire des vaccins contre le Covid-19 est un processus scientifique compliqué qui nécessite de sécuriser des matières premières difficiles à trouver, à une échelle sans précédent, selon les experts du secteur”, souligne le Wall Street Journal. Les usines doivent être construites ou modernisées avec des équipements spéciaux et coûteux, et les employés doivent avoir un certain savoir-faire en matière de fabrication.”

Dans un éditorial, le comité de rédaction du quotidien conservateur estime, lui, que Joe Biden a commis un “vol” qui aura des répercussions médicales sur le long terme. “Ce braquage de brevets finira mal pour les États-Unis et pour le monde entier”, notent les journalistes. “Les investisseurs vont maintenant être beaucoup moins enclins à financer de nouvelles recherches sur les médicaments s’ils pensent que leur propre gouvernement est capable de les trahir sous la pression politique.”
Noémie Taylor-Rosner

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Message  Scalp Jeu 6 Mai 2021 - 11:50

Les états-unis sont en train d'opérer un virage à 180° à tous les niveaux, il était temps, en espérant juste qu'il ne soit pas trop tard...

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Message  Scalp Jeu 6 Mai 2021 - 11:52

Covid-19 : l’Union européenne se dit prête à discuter d’une levée des brevets sur les vaccins

https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/05/06/covid-19-l-ue-se-dit-prete-a-discuter-d-une-levee-des-brevets-sur-les-vaccins_6079321_3244.html

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Message  Scalp Jeu 6 Mai 2021 - 13:10

Covid et rugby : des clubs du Top 14 font vacciner leurs joueurs, le mouvement pourrait s'étendre à l'Occitanie

https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/rugby-et-covid-des-clubs-du-top-14-font-vacciner-leurs-joueurs-le-mouvement-pourrait-s-etendre-a-l-occitanie-2078905.html

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Message  Scalp Jeu 6 Mai 2021 - 13:29

https://www.lemonde.fr/international/article/2021/05/05/en-ecosse-le-reve-independantiste-a-l-epreuve-du-covid_6079247_3210.html

En Ecosse, le rêve indépendantiste à l’épreuve du Covid-19

La première ministre, Nicola Sturgeon, espère qu’une victoire lui permettra d’obtenir de Londres un nouveau référendum d’autodétermination, mais la crise sanitaire et sociale pourrait faire passer les velléités d’indépendance au second plan.


Par Cécile Ducourtieux(Londres, correspondante)

Il y a de la nervosité dans l’air en ce dernier week-end d’avant-scrutin en Ecosse. Samedi 1er mai, Angus Robertson vient de croiser un conseiller municipal Vert dans une cage d’escalier de Gorgie, un quartier populaire d’Edimbourg, à l’ouest de la capitale politique de l’Ecosse. « Je reste, au cas où il embarquerait nos prospectus », glisse le candidat SNP pour la circonscription d’Edimbourg Centre, l’une des plus disputées pour les élections du 6 mai visant à renouveler Holyrood, le Parlement « dévolu » écossais.

L’enjeu est considérable, à l’échelle de l’Ecosse comme à celle du Royaume-Uni : s’il obtient la majorité des sièges, soit 65 députés, le parti indépendantiste – qui en détient pour l’heure 61 –, a promis davantage d’aides sociales et une augmentation de salaire substantielle pour les soignants. Mais, surtout, il aura la légitimité suffisante pour réclamer un deuxième référendum d’indépendance à Londres, sept ans après celui de 2014. A l’époque, 55,3 % des Ecossais avaient préféré demeurer au sein du Royaume-Uni. Mais depuis, il y a eu le Brexit, rejeté à 62 % au nord de la Tweed, et la donne a radicalement changé, veut croire le SNP.

Les Verts ne sont pas les plus menaçants à Edimbourg Centre, une circonscription très bourgeoise, avec des poches de pauvreté autour du centre-ville. Mais toutes les voix comptent : en 2016, Ruth Davidson, l’ex-dirigeante des conservateurs écossais, avait ravi la place au SNP avec tout juste 610 voix d’avance. Elle ne se représente pas : c’est un jeune conseiller municipal tory, Scott Douglas, qui s’est mis sur les rangs et affronte l’expérimenté Angus Robertson, ex-député à Westminster et ancien chef adjoint du parti indépendantiste.

La popularité de Nicola Sturgeon

Au niveau national, face à des conservateurs dont le seul argument consiste à préserver l’Union (« je veux tout faire pour convaincre les gens d’éviter un nouveau référendum », a encore insisté Douglas Ross, le chef des tories écossais, lors d’un point presse vendredi 30 avril), le SNP court en tête malgré quatorze ans au pouvoir et un bilan en demi-teinte.

Sa chef, Nicola Sturgeon, la première ministre écossaise, jouit d’une popularité inédite en raison de sa gestion maîtrisée de la pandémie. Mais la campagne des législatives a jusqu’à présent manqué de souffle : la première ministre a fui les journalistes, et les militants n’ont commencé le porte-à-porte qu’à la mi-avril, à cause des restrictions sanitaires. Les sondages ont fléchi ces dernières semaines, ne donnant plus que le gain d’un siège supplémentaire au SNP le 6 mai, selon une synthèse des sondages réalisée par la BBC entre les 23 et 30 avril.

En ce 1er mai, les terrasses des pubs et des restaurants viennent enfin de rouvrir, cela sent la fête et la bière dans Edimbourg. C’est le moment de mettre le paquet : 60 000 prospectus pro-SNP ont été imprimés, à distribuer dans Edimbourg Centre avant le D-Day. Ici, « l’enjeu, c’est surtout le taux de participation, il faut que tous nos supporteurs aillent voter », explique Angus Robertson. Les insistantes rumeurs de corruption au sein du gouvernement Johnson jouent-elles en faveur du parti ? « Bof, les gens étaient déjà sans illusions sur Boris Johnson. Peut-être que cela va décourager quelques votants conservateurs d’aller voter ? »

« L’Ecosse doit reprendre le contrôle »

Si la circonscription semble à portée de main pour M. Robertson, la partie est moins évidente pour Sarah Masson. A 29 ans, la jeune candidate SNP tente de décrocher le siège d’Edimbourg Ouest, une circonscription encore solidement libérale-démocrate. Elle reste confiante : « Durant cette pandémie, les gens ont pu apprécier le leadership de Nicola Sturgeon. Ils ont aussi vu les limites de la dévolution : les frontières, par exemple, que nous ne pouvons pas contrôler comme nous le voudrions, à cause de Londres. »

Comme bien d’autres de sa génération, Sarah est entrée au SNP lors de la campagne référendaire de 2014, qui avait mobilisé les Ecossais d’une manière inédite. « J’ai compris à l’époque qu’il ne s’agissait pas de rejeter les Anglais, mais d’une question de démocratie : l’Ecosse doit reprendre le contrôle de son destin », dit la jeune femme, cheveux blonds, baskets blanches. Formée à la direction théâtrale, Sarah est aussi venue à la politique par le théâtre, elle évoque The Cheviot, the Stag, and the Black Black Oil, une pièce du dramaturge John McGrath des années 1970, fondatrice dans l’éveil du sentiment nationaliste écossais, foncièrement anti-conservateur.

L’adhésion des jeunes est une des forces du SNP – au moins deux tiers d’entre eux déclarent invariablement leur soutien à ses thèses. « Toute une génération est arrivée à l’indépendance lors de la campagne de 2014, et une autre a suivi à cause du Brexit, de la fin d’Erasmus et de la libre circulation dans l’Union européenne », souligne James Mitchell, politiste à l’université d’Edimbourg. Le SNP est rodé à l’enrôlement des jeunes sur les campus universitaires et la personnalité de Nicola Sturgeon, féministe, pro-LGBT, correspond à leurs préoccupations. Edimbourg est pleine de jeunes militants aux couleurs du parti, jaune poussin, ce 1er mai.

« D’autres priorités que l’indépendance »

« Nicola Sturgeon est authentique, c’est une des raisons pour lesquelles je suis engagé au SNP. Et le parti a un discours tellement plus positif sur notre avenir que les autres », assure Steven Campbell, 24 ans, membre des Young Scots for Independence, une organisation affiliée au SNP. « Avec la plus forte proportion de bénéficiaires d’Erasmus de tout le Royaume-Uni, ce n’est pas dur de comprendre pourquoi les jeunes soutiennent l’indépendance », souligne Archippus Sturrock, 29 ans, conseiller parlementaire SNP à Westminster. « En 2014, j’étais contre l’indépendance, mais le Brexit m’a fait changer d’avis : comment Londres peut-il nous sortir de l’Union européenne contre notre gré ? », ajoute Lloyd Melville, 21 ans, étudiant à l’université de Stirling et responsable de la communication pour le SNP Students.

Maddy Kirkman ne croit pas à la permanence de cet engouement : « La campagne de 2014 a motivé les jeunes, mais sept ans plus tard, beaucoup ont des problèmes pour trouver un emploi et un logement, ils ont d’autres priorités que l’indépendance », souligne la candidate du Parti travailliste pour Edimbourg Centre. Maddy n’a que 28 ans, mais des années de militantisme derrière elle. Elle a préféré le Labour parce que « c’est le parti des classes populaires, des syndicats, de la justice sociale ». Et tant pis s’il reste troisième dans les sondages, derrière le SNP et les conservateurs, après avoir dominé sans partage l’Ecosse jusqu’au début des années 2000.

Maddy préfère parler des sujets locaux, là où, selon elle, le SNP se contente de « blâmer Westminster plutôt que d’agir ». Les logements sociaux, qui manquent cruellement à Edimbourg par exemple, une ville colonisée par les locations AirBNb, « ce n’est pas ce dont la population a besoin. Les gens ont vu avec la pandémie à quel point les inégalités demeurent. Et c’est faux de dire que seule l’indépendance permettra d’améliorer les choses. »

« L’arrêt des licences d’exploitation du gaz et du pétrole »

Ses chances sont minces, mais le principal slogan du Labour – l’indépendance n’est pas la priorité en pleine crise pandémique – pourrait avoir fait son chemin le 6 mai. Le nouveau chef du parti, Anas Sarwar, en poste depuis février, a été une des révélations de la campagne. Arguments percutants, confiance en lui : il s’est révélé un adversaire à la mesure de Nicola Sturgeon.

Dans ce scrutin rendu encore plus incertain par la pandémie, les Verts pourraient aussi créer la surprise : les derniers sondages leur prédisent entre 9 et 11 sièges, soit un doublement de leurs sièges à Holyrood. Moins sur la liste par circonscriptions (qui désigne 73 candidats, c’est celui arrivé en tête en nombre de voix qui l’emporte) mais sur une 2e liste, régionale, à scrutin proportionnel (désignant les 56 élus restants).

Kate Nevens, 38 ans, est la 3e sur la liste des Verts dans la région Lothian (Edimbourg et alentours). « C’est ma première campagne à un poste gagnable », constate cette ex-employée d’Amnesty International. « Nous défendons la nationalisation du rail et l’arrêt immédiat des licences d’exploitation du gaz et du pétrole en mer du Nord », raconte la militante. Les Verts pourraient gagner du terrain aux dépens du SNP, ce qui n’est pas forcément une mauvaise nouvelle pour ce dernier, car ils soutiennent aussi l’indépendance. « Elle colle à notre vision de la démocratie, au plus près des communautés. Mais pour nous, elle n’est pas un but en soi. Notre priorité est la transition énergétique : l’Ecosse est très avancée en Europe, mais peut largement mieux faire. A cause des émissions liées aux transports, on ne tiendra pas nos objectifs climatiques », prévient Kate.

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Message  patrick Jeu 6 Mai 2021 - 16:14

Scalp a écrit:Covid et rugby : des clubs du Top 14 font vacciner leurs joueurs, le mouvement pourrait s'étendre à l'Occitanie

https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/rugby-et-covid-des-clubs-du-top-14-font-vacciner-leurs-joueurs-le-mouvement-pourrait-s-etendre-a-l-occitanie-2078905.html

Certains seraient donc obligés de se faire vacciner une 2ème fois alors rire rire rire

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Message  Scalp Ven 7 Mai 2021 - 15:33

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Covid, polémiques et phases finales


La menace du Covid-19 n’a pas fini de planer sur le Top 14 et la Pro D2. Le danger de voir la polémique parasiter la fin de saison aussi.

La flambée de cas positifs au mois d’avril (90 cas au lieu de 22 en mars et 16 en février) qui a provoqué le report des neuf matches lors des deux dernières journées, a conduit la Ligue à durcir son protocole sanitaire. Mais elle a immédiatement déclenché une réaction d’urticaire au sein des clubs. Ainsi que l’a révélé L’Equipe ce vendredi, les médecins se sont même fendus d’une missive de protestation commune.

« Reporter la responsabilité sur les clubs »

C’est peu de dire que les règles éditées par la commission médicale de la LNR ont été fraîchement accueillies. Plus que les trois tests PCR hebdomadaires, ce sont toutes les mesures supposées baliser le quotidien des joueurs et de l’encadrement, qui ont été jugées « lourdes » « irréalistes », « loufoques » par certains entraîneurs. Le fait par exemple que toutes les activités « indoor » comme la musculation, les collations, les douches et les bains aient été proscrites. On pourrait ajouter l’adjectif « coûteux » à la liste des critiques. Le dossier envoyé aux clubs préconise ainsi aux équipes de voyager avec deux bus, aux joueurs d’être logés en chambre individuelle, etc.

« On a l’impression qu’à travers ce protocole, la Ligue cherche surtout à se protéger et à reporter la responsabilité sur les clubs en cas de problème en fin de saison », confie un manager de Top 14.

Des phases finales baroques

Lundi, la LNR va en effet officialiser l’organisation des phases finales. Faute de dates de repli dans le calendrier, elle devrait adopter un dispositif qui sera sans doute abondamment commenté.

Jusqu’à 48 heures du coup d’envoi, si une équipe qualifiée est empêchée de participer en raison de cas de Covid, les principes suivants seront appliqués :

Dans le cas des barrages, cette équipe sera remplacée par l’équipe non qualifiée la mieux classée à l’issue de la saison régulière.

Dans le cas des demi-finales : elle sera remplacée par l’équipe perdante en barrages la mieux classée à l’issue de la saison régulière.

Dans le cas de la finale, par l’équipe perdante en demi-finale la mieux classée à l’issue de la saison régulière.

En résumé « the show must go on ». On comprend qu’il soit capital que la compétition aille à son terme et qu’après un millésime 2019-2020 sans titre, il faille un champion au Top 14 et à la Pro D2.

Mais en lisant les lignes qui précèdent, il est aussi facile d’entrevoir de sacrés difficultés et des cas de figure baroques.

D’abord, ce dispositif va imposer aux clubs non qualifiés de maintenir leurs joueurs mobilisés plusieurs jours après leur élimination… Des fois que le Covid-19 leur offre une seconde chance. On n’ose imaginer le scénario d’une équipe sacrée par défaut le 25 juin, après avoir été repêchée.

Si ce cadre est respecté à la lettre, on ignore aussi comment Fabien Galthié va s’y prendre pour constituer son groupe pour partir en Australie. Le premier contingent des Bleus est censé partir aussitôt après les demi-finales.

Mais si l’on est de nature optimiste, on peut s’accrocher au fait qu’un seul club a été éliminé par le Covid-19 cette saison : Toulon avant son huitième de finale de Champions Cup au Leinster. Et que dans les prochaines semaines, les équipes auront, pour la plupart, réussi à se faire vacciner.

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Message  léopold Ven 7 Mai 2021 - 15:40

Bien compliqué tout ça et surtout irrespectueux pour la santé des joueurs et de leurs proches.
On vaccine et puis c'est tout ou alors on arrête le championnat.
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Message  Scalp Dim 9 Mai 2021 - 15:32

Vaccin anti-Covid-19 : l’Union européenne ne poursuit pas son contrat avec AstraZeneca à la fin du mois de juin

https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/05/09/vaccin-anti-covid-19-l-union-europeenne-ne-poursuit-pas-son-contrat-avec-astrazeneca-a-la-fin-du-mois-de-juin_6079644_3244.html

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Message  sudiste Dim 9 Mai 2021 - 15:36

Scalp a écrit:[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Covid, polémiques et phases finales


La menace du Covid-19 n’a pas fini de planer sur le Top 14 et la Pro D2. Le danger de voir la polémique parasiter la fin de saison aussi.

La flambée de cas positifs au mois d’avril (90 cas au lieu de 22 en mars et 16 en février) qui a provoqué le report des neuf matches lors des deux dernières journées, a conduit la Ligue à durcir son protocole sanitaire. Mais elle a immédiatement déclenché une réaction d’urticaire au sein des clubs. Ainsi que l’a révélé L’Equipe ce vendredi, les médecins se sont même fendus d’une missive de protestation commune.

« Reporter la responsabilité sur les clubs »

C’est peu de dire que les règles éditées par la commission médicale de la LNR ont été fraîchement accueillies. Plus que les trois tests PCR hebdomadaires, ce sont toutes les mesures supposées baliser le quotidien des joueurs et de l’encadrement, qui ont été jugées « lourdes » « irréalistes », « loufoques » par certains entraîneurs. Le fait par exemple que toutes les activités « indoor » comme la musculation, les collations, les douches et les bains aient été proscrites. On pourrait ajouter l’adjectif « coûteux » à la liste des critiques. Le dossier envoyé aux clubs préconise ainsi aux équipes de voyager avec deux bus, aux joueurs d’être logés en chambre individuelle, etc.

« On a l’impression qu’à travers ce protocole, la Ligue cherche surtout à se protéger et à reporter la responsabilité sur les clubs en cas de problème en fin de saison », confie un manager de Top 14.

Des phases finales baroques

Lundi, la LNR va en effet officialiser l’organisation des phases finales. Faute de dates de repli dans le calendrier, elle devrait adopter un dispositif qui sera sans doute abondamment commenté.

Jusqu’à 48 heures du coup d’envoi, si une équipe qualifiée est empêchée de participer en raison de cas de Covid, les principes suivants seront appliqués :

Dans le cas des barrages, cette équipe sera remplacée par l’équipe non qualifiée la mieux classée à l’issue de la saison régulière.

Dans le cas des demi-finales : elle sera remplacée par l’équipe perdante en barrages la mieux classée à l’issue de la saison régulière.

Dans le cas de la finale, par l’équipe perdante en demi-finale la mieux classée à l’issue de la saison régulière.

En résumé « the show must go on ». On comprend qu’il soit capital que la compétition aille à son terme et qu’après un millésime 2019-2020 sans titre, il faille un champion au Top 14 et à la Pro D2.

Mais en lisant les lignes qui précèdent, il est aussi facile d’entrevoir de sacrés difficultés et des cas de figure baroques.

D’abord, ce dispositif va imposer aux clubs non qualifiés de maintenir leurs joueurs mobilisés plusieurs jours après leur élimination… Des fois que le Covid-19 leur offre une seconde chance. On n’ose imaginer le scénario d’une équipe sacrée par défaut le 25 juin, après avoir été repêchée.

Si ce cadre est respecté à la lettre, on ignore aussi comment Fabien Galthié va s’y prendre pour constituer son groupe pour partir en Australie. Le premier contingent des Bleus est censé partir aussitôt après les demi-finales.

Mais si l’on est de nature optimiste, on peut s’accrocher au fait qu’un seul club a été éliminé par le Covid-19 cette saison : Toulon avant son huitième de finale de Champions Cup au Leinster. Et que dans les prochaines semaines, les équipes auront, pour la plupart, réussi à se faire vacciner.

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C'est tout simplement du grand n'importe quoi au simple plan sportif ....donc une équipe éliminée en barrage ou demie pourrait être sacrée championne de France. A quoi bon avoir fait toute cette phase qualificative alors ?


Dernière édition par sudiste le Dim 9 Mai 2021 - 15:45, édité 1 fois
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