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Re: Président, Président, Président ... Président, Président, Président
Scalp a écrit:sudiste a écrit:Big'Ben a écrit:sudiste a écrit:Scalp a écrit:https://www.sudouest.fr/sport/rugby/top-14-pas-question-de-gaspiller-une-annee-assure-laurent-marti-le-president-de-l-ubb-13610969.php
Top 14 : « Pas question de gaspiller une année », assure Laurent Marti, le président de l’UBB
Par Propos recueillis par Yoan Leshauriès - y.leshauries@sudouest.fr
Le départ d’Urios, l’arrivée de Bru, la confiance au duo Laïrle - Charrier pour finir la saison… Laurent Marti, le président de l’UBB, s’est confié à « Sud Ouest »
Laurent Marti sort du silence. Depuis l’éviction de Christophe Urios mi-novembre, le président de l’Union Bordeaux-Bègles ne s’était pas exprimé. Ce lundi après-midi, il a reçu « Sud Ouest » dans son bureau pour revenir sur les changements amorcés en cours de saison au sein du staff et évoquer l’arrivée de Yannick Bru au poste de manager la saison prochaine. En attendant, il assure toute sa confiance au duo Julien Laïrle - Frédéric Charrier pour assurer l’intérim et espère bien voir son club s’accrocher dans la course au top 6.
L’UBB a réussi à rectifier le tir après un début de saison très compliqué. Êtes-vous soulagé ?
C’est juste un petit cycle. C’est bien d’avoir réenclenché la machine, nous sommes sur 4 victoires de rang en Top 14, ce sont des bons points. Mais si nous perdons lors les deux prochains déplacements à Castres et au Stade Français, on peut se retrouver 9e ou 10e.
Le départ de Christophe Urios explique-t-il à lui seul ce redressement ?
Ça ne marche pas toujours comme ça. Quand on se sépare d’un manager, il n’y a pas toujours de rebonds immédiats. Il y a un grand engagement de la part des joueurs. Et dieu merci, ça s’est bien enclenché.
Qu’est ce qui vous a poussé à vous séparer de Christophe Urios en cours de saison ?
Il y a les choses dont je peux parler et que tout le monde peut constater, et il y a d’autres choses que je n’ai pas envie de dévoiler publiquement car on rentre plus dans le reproche personnel. On s’est expliqué avec Christophe à deux reprises, avant le match à Clermont (22 octobre) et après le match à Pau (6 novembre). On s’est dit des choses. Forcément, j’avais des griefs contre lui, on s’en est expliqué. Mais l’élément déclencheur, c’est l’accumulation des mauvais résultats. Sur la phase retour de la saison dernière, on finit à la 10e ou 11e place. La demi-finale est l’arbre qui cache la forêt. Puis on repart pour une nouvelle saison et au bout de 9 journées, on est encore 11e. Et puis, c’est un secret de polichinelle, la relation entre Christophe et le groupe s’était tendue depuis la fin de saison dernière.
En avez-vous voulu à votre manager d’avoir poussé ce coup de gueule vis-à-vis des cadres après la défaite à Perpignan, ce qui a marqué le point de non-retour ?
Pour moi, ce coup de gueule est maladroit mais n’est pas si grave que ça. À ce moment-là, c’est plus la goutte d’eau qui fait déborder le vase dans sa relation avec les joueurs plutôt qu’un crime de lèse-majesté. C’est l’accumulation, liée à l’absence de résultats, qui a fait que la situation s’est dégradée.
Que répondez-vous à ceux qui disent que vous avez cédé à la pression du vestiaire ?
On vit dans un monde où tout le monde commente tout, bien souvent sans avoir tous les tenants et aboutissants. J’ai licencié Vincent Etcheto (coach des arrières de 2009 à 2015) qui était un bon copain, et qui est en train de le redevenir d’ailleurs. C’était un bon technicien, adoré des joueurs. Ces derniers m’en ont voulu. J’ai licencié Rory Teague (manager en 2018) sans avoir parlé avec le groupe. Donc à travers ces deux exemples, je prouve que c’est entièrement faux.
« Avec Christophe (Urios), on aurait pu avoir une meilleure relation »
Avez-vous regretté d’avoir prolongé Christophe Urios ?
Financièrement, oui (rires). Est-ce que cette prolongation est arrivée trop vite ? Peut-être. Les explications sont certainement multiples. Il y a encore une part de mystère dans tout ça. Comment ça a pu se dégrader à cette allure ? C’est surprenant. On connaissait les qualités et les défauts de chacun, mais pour autant, ça fonctionnait avant. Avec du recul, en effet, j’aurais attendu pour cette prolongation et je pense que lui aussi. Au moins, là, on est sur la même longueur d’onde.
Ce n’est pas un secret, le courant entre vous deux ne passait pas trop…
On ne peut pas dire ça. Christophe, c’est une forte personnalité. Je savais comment il était avant qu’il arrive à l’UBB (en 2019). Ce qui comptait pour moi, c’était que le club réussisse. Qu’on parte en vacances ensemble, ce n’était pas forcément l’objectif.
Pour que le club réussisse, ne faut-il pas une relation forte entre le président et son manager ?
Il n’y avait pas une osmose sur tout mais je crois qu’il y avait un respect mutuel. On avait tous les deux la conviction qu’on pouvait faire un truc sympa. Et ça a failli arriver, c’est passé tout près. On aurait pu avoir une meilleure relation, j’ai peut-être aussi ma part de tort car je sais que Christophe a besoin de beaucoup d’indépendance. Je lui ai donné les clés du sportif, j’ai dit oui à tout… Peut-être trop. Sans doute qu’il n’y a pas eu assez de confrontations.
« Je fais confiance à Julien Laïrle et Fred Charrier, je connais leurs compétences »
Le maintien de Julien Laïrle et Frédéric Charrier pour assurer l’intérim à la tête du staff jusqu’ à la fin de la saison était-il une évidence ?
Oui. Il n’y avait pas de griefs envers eux. Je ne trouvais pas honnête de leur faire payer les pots cassés. Je leur fais confiance, je connais leurs compétences. Je les sais très attachés à Christophe, je leur ai demandé s’ils souhaitaient poursuivre malgré nos désaccords, la réponse a été oui. Je leur ai dit qu’il faut de la transparence, de l’honnêteté, de la solidarité et du respect entre nous jusqu’à la fin de la saison. Vous direz ce que vous voulez après. La seule chose qui m’intéresse, c’est de finir la saison du mieux possible. Je leur ai demandé si un des deux voulait prendre le leadership. Julien trouvait normal que ce soit Fred de par son historique. Fred n’a pas voulu. Ils ont démarré comme ça tous les deux mais très rapidement, Julien a endossé le rôle du manager. Ça s’est fait naturellement.
Avez-vous eu peur de vivre une saison de transition ?
Non. L’effectif est toujours là. Il est un peu vieillissant, il faut en tenir compte mais on a encore de quoi faire. Je savais que Tom Willis allait être très bon, même si ni Julien ni Christophe n’en ont voulu au début. J’ai dû un peu passer en force pour qu’on le recrute. J’espérais aussi que les blessures musculaires s’arrêtent, car la saison dernière, nous en avons eu un record à cause d’entraînements mal dosés. Donc je pense qu’on a le potentiel pour s’accrocher cette année. Il n’est pas question de gaspiller une année, il y a eu suffisamment du gâchis ces dernières saisons.
Le staff et les joueurs ont maintenu l’objectif top 6. Après tout ce qui s’est passé, serez-vous plus indulgent ?
Ce n’est pas une question d’indulgence. Le président veut que tous les moyens à disposition soient optimisés. Ce qui agace, c’est qu’on loupe quelque chose quand on commet des erreurs. On a encore des blessés majeurs, certains cadres sont vieillissants, le recrutement est bon mais n’a pas amélioré l’équipe par rapport à la saison dernière. Et la période internationale va nous accaparer un certain nombre de joueurs. Si on n’y arrive pas, c’est comme ça. Mais si on n’y est pas parce que les joueurs ne sont pas assez sérieux ou si le staff ne fait pas son travail, là, c’est différent. Je ne laisserai pas faire.
« Yannick Bru est la première idée qui m’est venue et la première rencontre m’a convaincu »
En parallèle, vous préparez la saison prochaine. Pourquoi avoir choisi Yannick Bru comme manager ?
C’est quelqu’un que je suis depuis longtemps. Quand j’étais citoyen toulousain, j’entendais beaucoup de bien de son travail lorsqu’il était entraîneur au Stade Toulousain. Il a eu des titres en tant que joueur - champion de France, champion d’Europe – en tant qu’entraîneur – champion de France, champion d’Europe – il a été entraîneur de l’équipe de France et a été manager de Bayonne qu’il a fait monter deux fois en Top 14. Je ne l’ai jamais perdu de vue. C’est la première idée qui m’est venue et la première rencontre m’a convaincu. Le courant est passé très vite.
L’arrivée de Thibault Giroud, directeur de la performance du XV de France, est-elle un vrai plus ?
Je crois. Il n’est pas pour rien dans les bons résultats de l’équipe de France. J’ai constaté qu’il avait une très bonne réputation auprès des joueurs et que ces derniers l’appréciaient beaucoup.
Qui les accompagnera dans le staff ?
Je ne suis pas en mesure d’officialiser les autres noms.
En faisant signer Damian Penaud, l’UBB montre qu’elle retrouve l’attractivité qu’elle n’avait plus ces derniers temps ?
On avait une méthode de recrutement sur laquelle on ne s’est pas bien retrouvés avec Christophe (Urios). À la fin, il n’était pas satisfait et moi non plus. Dans la construction d’un effectif, il faut des facteurs-X. Damian est un des meilleurs internationaux français. Il était très courtisé. Ça n’était pas gagné d’avance pour l’UBB. Mais on a réussi à le convaincre et je peux dire que je n’ai pas offert de foulard Vuitton à Morgane, sa compagne (rires). L’arrivée de Damian, c’est super mais il ne joue pas devant. Il faut s’occuper de recruter des avants car sinon, les facteurs-X sont moins utiles. Il faut densifier et rajeunir le pack.
En recrutant Damian Penaud, avez-vous envoyé un message à Matthieu Jalibert qui a douté des ambitions du club à un moment donné ?
Matthieu est ambitieux, nous aussi. Nous poursuivons les mêmes objectifs. Nos relations se sont réchauffées, je n’ai donc pas envie de remettre de l’huile sur le feu. C’est l’histoire de l’UBB. Le cycle 2019-2020 a été préparé en amont. L’effectif dont a disposé Christophe (Urios) est le meilleur que le club n’ait jamais connu. Je n’aime pas qu’on dise qu’on a fait des demi-finales et qu’on n’en fera peut-être plus. Parce que le dernier carré, ce n’est pas l’objectif qu’on s’est fixé. Maintenant, on travaille sur un autre cycle qui sera encore plus dur de par la concurrence.
Pouvez-vous assurer que Matthieu Jalibert sera toujours à l’UBB la saison prochaine ?
J’ai appris par les médias qu’il devait partir et j’apprends par les médias qu’il doit rester (rires). Avec Matthieu, on s’est un peu froissé, c’est comme ça, c’est la vie d’un couple. Mais jamais il ne m’a demandé de quitter le club. Jamais son conseil ne m’a demandé de le faire partir.
Après les arrivées de Penaud (centre-ailier), Abadie (demi de mêlée) et Latterrade (talonneur), quels postes sont encore ciblés dans le recrutement ?
Pilier droit, deuxième ligne, troisième ligne et un centre-ailier.
On a parlé d’un retour de Semi Radradra. Où en est ce dossier ?
On observe Semi, on sait qu’il a eu un problème aux deux genoux, il va avoir 31 ans, il doit faire une Coupe du monde avec les Fidji… Ça reste un grand joueur qui est parti un peu à regret de Bordeaux. Mais on a des équilibres à trouver, entre Jiffs et non-Jiffs, avec le salary-cap, et entre les avants et les arrières. Avec le recrutement de Damian Penaud, l’UBB présente des lignes arrière de grande qualité. Ne vaut-il pas mieux faire l’effort devant ? Peut-être. On y réfléchit.
Le message à Radradra en gros c'est : s'il veut venir OK mais ce sera à nos conditions... Y est-il vraiment prêt à 31 ans ? J'en doute![]()
À 31 ans t'es pas en position de force, t'es plus sur la fin que le début et tu ne sais pas comment ton corps va évoluer même si tu l'entretien comme le fait Radradra. Il se peut très bien qu'à 33 ans il ait une perte énorme de ses capacités physiques rugbystique. Il aurait été dans la force de l'âge, il serait en droit de demander un très gros contrat, plus maintenant.
C'est bien ce que je dis ...si Bristol souhaite le garder nous ne nous alignerons ni ne ferons de surenchère. Pour moi la piste s'éloigne
je le crains également, il n'y a plus qu'à espérer que Radradra veuille vraiment revenir à l'UBB, on peut toujours rêver...
Je le pense. Il va sur ses 31 ans, pour un centre-ailier, c'est plutôt la dernière phase d'une carrière, et pas la meilleure. Il n'est plus dans la position d'il y a 4 ou 5 ans, quand il était au top de sa forme et de sa carrière. En mec intelligent qu'il est, je pense qu'il est clair pour lui qu'il va devoir se montrer moins gourmand et moins exigeant. Alors si en plus il peut allier l'affect au challenge sportif (que ne lui propose plus trop Bristol), pourquoi pas ?!
Switch- Centre de presse
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Date d'inscription : 30/04/2011
Re: Président, Président, Président ... Président, Président, Président
Faut pas trop analyser les propos de L Marti en matière de recrutement.


le radis- Team modo
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Humeur : le radis noir ou blanc est d'or
Re: Président, Président, Président ... Président, Président, Président
Switch a écrit:Scalp a écrit:sudiste a écrit:Big'Ben a écrit:sudiste a écrit:Scalp a écrit:https://www.sudouest.fr/sport/rugby/top-14-pas-question-de-gaspiller-une-annee-assure-laurent-marti-le-president-de-l-ubb-13610969.php
Top 14 : « Pas question de gaspiller une année », assure Laurent Marti, le président de l’UBB
Par Propos recueillis par Yoan Leshauriès - y.leshauries@sudouest.fr
Le départ d’Urios, l’arrivée de Bru, la confiance au duo Laïrle - Charrier pour finir la saison… Laurent Marti, le président de l’UBB, s’est confié à « Sud Ouest »
Laurent Marti sort du silence. Depuis l’éviction de Christophe Urios mi-novembre, le président de l’Union Bordeaux-Bègles ne s’était pas exprimé. Ce lundi après-midi, il a reçu « Sud Ouest » dans son bureau pour revenir sur les changements amorcés en cours de saison au sein du staff et évoquer l’arrivée de Yannick Bru au poste de manager la saison prochaine. En attendant, il assure toute sa confiance au duo Julien Laïrle - Frédéric Charrier pour assurer l’intérim et espère bien voir son club s’accrocher dans la course au top 6.
L’UBB a réussi à rectifier le tir après un début de saison très compliqué. Êtes-vous soulagé ?
C’est juste un petit cycle. C’est bien d’avoir réenclenché la machine, nous sommes sur 4 victoires de rang en Top 14, ce sont des bons points. Mais si nous perdons lors les deux prochains déplacements à Castres et au Stade Français, on peut se retrouver 9e ou 10e.
Le départ de Christophe Urios explique-t-il à lui seul ce redressement ?
Ça ne marche pas toujours comme ça. Quand on se sépare d’un manager, il n’y a pas toujours de rebonds immédiats. Il y a un grand engagement de la part des joueurs. Et dieu merci, ça s’est bien enclenché.
Qu’est ce qui vous a poussé à vous séparer de Christophe Urios en cours de saison ?
Il y a les choses dont je peux parler et que tout le monde peut constater, et il y a d’autres choses que je n’ai pas envie de dévoiler publiquement car on rentre plus dans le reproche personnel. On s’est expliqué avec Christophe à deux reprises, avant le match à Clermont (22 octobre) et après le match à Pau (6 novembre). On s’est dit des choses. Forcément, j’avais des griefs contre lui, on s’en est expliqué. Mais l’élément déclencheur, c’est l’accumulation des mauvais résultats. Sur la phase retour de la saison dernière, on finit à la 10e ou 11e place. La demi-finale est l’arbre qui cache la forêt. Puis on repart pour une nouvelle saison et au bout de 9 journées, on est encore 11e. Et puis, c’est un secret de polichinelle, la relation entre Christophe et le groupe s’était tendue depuis la fin de saison dernière.
En avez-vous voulu à votre manager d’avoir poussé ce coup de gueule vis-à-vis des cadres après la défaite à Perpignan, ce qui a marqué le point de non-retour ?
Pour moi, ce coup de gueule est maladroit mais n’est pas si grave que ça. À ce moment-là, c’est plus la goutte d’eau qui fait déborder le vase dans sa relation avec les joueurs plutôt qu’un crime de lèse-majesté. C’est l’accumulation, liée à l’absence de résultats, qui a fait que la situation s’est dégradée.
Que répondez-vous à ceux qui disent que vous avez cédé à la pression du vestiaire ?
On vit dans un monde où tout le monde commente tout, bien souvent sans avoir tous les tenants et aboutissants. J’ai licencié Vincent Etcheto (coach des arrières de 2009 à 2015) qui était un bon copain, et qui est en train de le redevenir d’ailleurs. C’était un bon technicien, adoré des joueurs. Ces derniers m’en ont voulu. J’ai licencié Rory Teague (manager en 2018) sans avoir parlé avec le groupe. Donc à travers ces deux exemples, je prouve que c’est entièrement faux.
« Avec Christophe (Urios), on aurait pu avoir une meilleure relation »
Avez-vous regretté d’avoir prolongé Christophe Urios ?
Financièrement, oui (rires). Est-ce que cette prolongation est arrivée trop vite ? Peut-être. Les explications sont certainement multiples. Il y a encore une part de mystère dans tout ça. Comment ça a pu se dégrader à cette allure ? C’est surprenant. On connaissait les qualités et les défauts de chacun, mais pour autant, ça fonctionnait avant. Avec du recul, en effet, j’aurais attendu pour cette prolongation et je pense que lui aussi. Au moins, là, on est sur la même longueur d’onde.
Ce n’est pas un secret, le courant entre vous deux ne passait pas trop…
On ne peut pas dire ça. Christophe, c’est une forte personnalité. Je savais comment il était avant qu’il arrive à l’UBB (en 2019). Ce qui comptait pour moi, c’était que le club réussisse. Qu’on parte en vacances ensemble, ce n’était pas forcément l’objectif.
Pour que le club réussisse, ne faut-il pas une relation forte entre le président et son manager ?
Il n’y avait pas une osmose sur tout mais je crois qu’il y avait un respect mutuel. On avait tous les deux la conviction qu’on pouvait faire un truc sympa. Et ça a failli arriver, c’est passé tout près. On aurait pu avoir une meilleure relation, j’ai peut-être aussi ma part de tort car je sais que Christophe a besoin de beaucoup d’indépendance. Je lui ai donné les clés du sportif, j’ai dit oui à tout… Peut-être trop. Sans doute qu’il n’y a pas eu assez de confrontations.
« Je fais confiance à Julien Laïrle et Fred Charrier, je connais leurs compétences »
Le maintien de Julien Laïrle et Frédéric Charrier pour assurer l’intérim à la tête du staff jusqu’ à la fin de la saison était-il une évidence ?
Oui. Il n’y avait pas de griefs envers eux. Je ne trouvais pas honnête de leur faire payer les pots cassés. Je leur fais confiance, je connais leurs compétences. Je les sais très attachés à Christophe, je leur ai demandé s’ils souhaitaient poursuivre malgré nos désaccords, la réponse a été oui. Je leur ai dit qu’il faut de la transparence, de l’honnêteté, de la solidarité et du respect entre nous jusqu’à la fin de la saison. Vous direz ce que vous voulez après. La seule chose qui m’intéresse, c’est de finir la saison du mieux possible. Je leur ai demandé si un des deux voulait prendre le leadership. Julien trouvait normal que ce soit Fred de par son historique. Fred n’a pas voulu. Ils ont démarré comme ça tous les deux mais très rapidement, Julien a endossé le rôle du manager. Ça s’est fait naturellement.
Avez-vous eu peur de vivre une saison de transition ?
Non. L’effectif est toujours là. Il est un peu vieillissant, il faut en tenir compte mais on a encore de quoi faire. Je savais que Tom Willis allait être très bon, même si ni Julien ni Christophe n’en ont voulu au début. J’ai dû un peu passer en force pour qu’on le recrute. J’espérais aussi que les blessures musculaires s’arrêtent, car la saison dernière, nous en avons eu un record à cause d’entraînements mal dosés. Donc je pense qu’on a le potentiel pour s’accrocher cette année. Il n’est pas question de gaspiller une année, il y a eu suffisamment du gâchis ces dernières saisons.
Le staff et les joueurs ont maintenu l’objectif top 6. Après tout ce qui s’est passé, serez-vous plus indulgent ?
Ce n’est pas une question d’indulgence. Le président veut que tous les moyens à disposition soient optimisés. Ce qui agace, c’est qu’on loupe quelque chose quand on commet des erreurs. On a encore des blessés majeurs, certains cadres sont vieillissants, le recrutement est bon mais n’a pas amélioré l’équipe par rapport à la saison dernière. Et la période internationale va nous accaparer un certain nombre de joueurs. Si on n’y arrive pas, c’est comme ça. Mais si on n’y est pas parce que les joueurs ne sont pas assez sérieux ou si le staff ne fait pas son travail, là, c’est différent. Je ne laisserai pas faire.
« Yannick Bru est la première idée qui m’est venue et la première rencontre m’a convaincu »
En parallèle, vous préparez la saison prochaine. Pourquoi avoir choisi Yannick Bru comme manager ?
C’est quelqu’un que je suis depuis longtemps. Quand j’étais citoyen toulousain, j’entendais beaucoup de bien de son travail lorsqu’il était entraîneur au Stade Toulousain. Il a eu des titres en tant que joueur - champion de France, champion d’Europe – en tant qu’entraîneur – champion de France, champion d’Europe – il a été entraîneur de l’équipe de France et a été manager de Bayonne qu’il a fait monter deux fois en Top 14. Je ne l’ai jamais perdu de vue. C’est la première idée qui m’est venue et la première rencontre m’a convaincu. Le courant est passé très vite.
L’arrivée de Thibault Giroud, directeur de la performance du XV de France, est-elle un vrai plus ?
Je crois. Il n’est pas pour rien dans les bons résultats de l’équipe de France. J’ai constaté qu’il avait une très bonne réputation auprès des joueurs et que ces derniers l’appréciaient beaucoup.
Qui les accompagnera dans le staff ?
Je ne suis pas en mesure d’officialiser les autres noms.
En faisant signer Damian Penaud, l’UBB montre qu’elle retrouve l’attractivité qu’elle n’avait plus ces derniers temps ?
On avait une méthode de recrutement sur laquelle on ne s’est pas bien retrouvés avec Christophe (Urios). À la fin, il n’était pas satisfait et moi non plus. Dans la construction d’un effectif, il faut des facteurs-X. Damian est un des meilleurs internationaux français. Il était très courtisé. Ça n’était pas gagné d’avance pour l’UBB. Mais on a réussi à le convaincre et je peux dire que je n’ai pas offert de foulard Vuitton à Morgane, sa compagne (rires). L’arrivée de Damian, c’est super mais il ne joue pas devant. Il faut s’occuper de recruter des avants car sinon, les facteurs-X sont moins utiles. Il faut densifier et rajeunir le pack.
En recrutant Damian Penaud, avez-vous envoyé un message à Matthieu Jalibert qui a douté des ambitions du club à un moment donné ?
Matthieu est ambitieux, nous aussi. Nous poursuivons les mêmes objectifs. Nos relations se sont réchauffées, je n’ai donc pas envie de remettre de l’huile sur le feu. C’est l’histoire de l’UBB. Le cycle 2019-2020 a été préparé en amont. L’effectif dont a disposé Christophe (Urios) est le meilleur que le club n’ait jamais connu. Je n’aime pas qu’on dise qu’on a fait des demi-finales et qu’on n’en fera peut-être plus. Parce que le dernier carré, ce n’est pas l’objectif qu’on s’est fixé. Maintenant, on travaille sur un autre cycle qui sera encore plus dur de par la concurrence.
Pouvez-vous assurer que Matthieu Jalibert sera toujours à l’UBB la saison prochaine ?
J’ai appris par les médias qu’il devait partir et j’apprends par les médias qu’il doit rester (rires). Avec Matthieu, on s’est un peu froissé, c’est comme ça, c’est la vie d’un couple. Mais jamais il ne m’a demandé de quitter le club. Jamais son conseil ne m’a demandé de le faire partir.
Après les arrivées de Penaud (centre-ailier), Abadie (demi de mêlée) et Latterrade (talonneur), quels postes sont encore ciblés dans le recrutement ?
Pilier droit, deuxième ligne, troisième ligne et un centre-ailier.
On a parlé d’un retour de Semi Radradra. Où en est ce dossier ?
On observe Semi, on sait qu’il a eu un problème aux deux genoux, il va avoir 31 ans, il doit faire une Coupe du monde avec les Fidji… Ça reste un grand joueur qui est parti un peu à regret de Bordeaux. Mais on a des équilibres à trouver, entre Jiffs et non-Jiffs, avec le salary-cap, et entre les avants et les arrières. Avec le recrutement de Damian Penaud, l’UBB présente des lignes arrière de grande qualité. Ne vaut-il pas mieux faire l’effort devant ? Peut-être. On y réfléchit.
Le message à Radradra en gros c'est : s'il veut venir OK mais ce sera à nos conditions... Y est-il vraiment prêt à 31 ans ? J'en doute![]()
À 31 ans t'es pas en position de force, t'es plus sur la fin que le début et tu ne sais pas comment ton corps va évoluer même si tu l'entretien comme le fait Radradra. Il se peut très bien qu'à 33 ans il ait une perte énorme de ses capacités physiques rugbystique. Il aurait été dans la force de l'âge, il serait en droit de demander un très gros contrat, plus maintenant.
C'est bien ce que je dis ...si Bristol souhaite le garder nous ne nous alignerons ni ne ferons de surenchère. Pour moi la piste s'éloigne
je le crains également, il n'y a plus qu'à espérer que Radradra veuille vraiment revenir à l'UBB, on peut toujours rêver...
Je le pense. Il va sur ses 31 ans, pour un centre-ailier, c'est plutôt la dernière phase d'une carrière, et pas la meilleure. Il n'est plus dans la position d'il y a 4 ou 5 ans, quand il était au top de sa forme et de sa carrière. En mec intelligent qu'il est, je pense qu'il est clair pour lui qu'il va devoir se montrer moins gourmand et moins exigeant. Alors si en plus il peut allier l'affect au challenge sportif (que ne lui propose plus trop Bristol), pourquoi pas ?!
Ce serait le scénario idéal !...
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« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
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Re: Président, Président, Président ... Président, Président, Président
interview de laurent à mettre en clair, merçi beaucoup
https://www.lefigaro.fr/sports/rugby/top-14/laurent-marti-l-ubb-a-la-meilleure-affluence-du-monde-20230322
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marchal- Centre de presse
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Re: Président, Président, Président ... Président, Président, Président
marchal a écrit:interview de laurent à mettre en clair, merçi beaucoup
https://www.lefigaro.fr/sports/rugby/top-14/laurent-marti-l-ubb-a-la-meilleure-affluence-du-monde-20230322
Voilà Laurent.
Il ne reste plus qu' à avoir l' équipe qui va avec !

tire-bouchon- J'aime l'Union à la folie
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Re: Président, Président, Président ... Président, Président, Président
Serait il possible d avoir l article svp les amis
Adrien- J'aime l'Union à la folie
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Re: Président, Président, Président ... Président, Président, Président
Aussi intéressé même si le titre me satisfait pleinementAdrien a écrit:Serait il possible d avoir l article svp les amis
guillaume ubb- J'aime l'Union à la folie
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grospaquet31- J'aime l'Union à la folie
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Re: Président, Président, Président ... Président, Président, Président
désolé pour la presentation.

grospaquet31- J'aime l'Union à la folie
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Re: Président, Président, Président ... Président, Président, Président
grospaquet31 a écrit:désolé pour la presentation.![]()
Merci Grospack c'est super

nadoloubb- J'aime l'Union à la folie
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Re: Président, Président, Président ... Président, Président, Président
Merci Gropack. J’en profites pour remercier à nouveau tous les contributeurs qui partagent les parutions presse même si je ne les lis pas toutesnadoloubb a écrit:grospaquet31 a écrit:désolé pour la presentation.![]()
Merci Grospack c'est super

Fin de saison approchant je compte sur Scalp pour nous créer ses photocompos dont il a le secret

densnewzealand- J'aime l'Union à la folie
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Re: Président, Président, Président ... Président, Président, Président
densnewzealand a écrit:Merci Gropack. J’en profites pour remercier à nouveau tous les contributeurs qui partagent les parutions presse même si je ne les lis pas toutesnadoloubb a écrit:grospaquet31 a écrit:désolé pour la presentation.![]()
Merci Grospack c'est super, si vous voyez ce que je veux dire. Par contre la
Fin de saison approchant je compte sur Scalp pour nous créer ses photocompos dont il a le secret


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Re: Président, Président, Président ... Président, Président, Président
Scalp a écrit:densnewzealand a écrit:Merci Gropack. J’en profites pour remercier à nouveau tous les contributeurs qui partagent les parutions presse même si je ne les lis pas toutesnadoloubb a écrit:grospaquet31 a écrit:désolé pour la presentation.![]()
Merci Grospack c'est super, si vous voyez ce que je veux dire. Par contre la
Fin de saison approchant je compte sur Scalp pour nous créer ses photocompos dont il a le secret
Ok Dens et merci Grospaquet
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Merci pour le partage

Bordelais exilé ds le 31- J'aime l'Union passionnément
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Re: Président, Président, Président ... Président, Président, Président
Merci pour l'article Grospack
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Yatangaki- J'aime l'Union à la folie
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Re: Président, Président, Président ... Président, Président, Président
[Interview]
️« Pour moi, c’est maintenant que tout commence », dit Laurent Marti
Fier du travail accompli par l'@UBBrugby pour dérocher la qualification en #Top14, le président ne veut pas que son club lève le pied
sudouest.fr/sport/rugby/bo…

Fier du travail accompli par l'@UBBrugby pour dérocher la qualification en #Top14, le président ne veut pas que son club lève le pied

Adrien- J'aime l'Union à la folie
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Re: Président, Président, Président ... Président, Président, Président
https://www.sudouest.fr/sport/rugby/bordeaux-begles/ubb-pour-moi-c-est-maintenant-que-tout-commence-dit-le-president-laurent-marti-15156607.php
UBB : « Pour moi, c’est maintenant que tout commence », dit le président Laurent Marti
Par Yoan Leshauriès - y.leshauries@sudouest.fr
Fier du travail accompli par son staff et ses joueurs pour décrocher la qualification à une journée de la fin de la phase régulière de Top 14, Laurent Marti, le président de l’Union Bordeaux-Bègles, ne veut pas que son club lève le pied
Après son succès bonifié face à Pau (28-0), conjugué à la défaite sèche de Toulon au Havre face au Racing 92 (47-3), l’Union Bordeaux-Bègles est assurée de disputer les phases finales de Top 14 pour la troisième saison consécutive. Une performance qui reste à souligner puisque le club girondin occupait la douzième place en novembre dernier, au moment où le manager Christophe Urios a été limogé. Le président Laurent Marti assume cette décision. Fier de ses troupes, il ne voit pas la qualification comme une fin en soi.
L’UBB est qualifiée pour ses troisièmes phases finales de Top 14 consécutives. Êtes-vous libéré d’un poids ?
Je ne dirais pas « libéré d’un poids » mais plutôt « satisfait du travail accompli par le staff et les joueurs ».
Au regard du contexte suite au limogeage de Christophe Urios en novembre, ce n’était pas gagné d’avance…
Quand un président est amené à prendre ce genre de décision, c’est à quitte ou double. Là, ça a plutôt bien marché car on était douzièmes au classement à l’époque. Quand on voit les équipes qui vont rester sur le carreau, on se dit que c’était une décision qui aurait pu avoir des conséquences autres que celles dont on bénéficie aujourd’hui.
Quand vous avez pris cette décision, avez-vous eu un doute sur le fait de vivre une saison de transition et de devoir attendre la prochaine ?
Curieusement, non. Cette décision est quand même lourde de sens, ce n’est pas quelque chose qu’on fait à la légère sur le plan professionnel ou humain. Mais je sentais qu’il fallait vraiment le faire. À partir de là, je n’étais pas capable de dire que c’est ce qui allait permettre de nous qualifier. Mais je sentais que si je ne le faisais pas, on ne se qualifierait pas.
« Quand un président est amené à prendre ce genre de décision, c’est à quitte ou double »
Cela a resserré le groupe ?
Il y a eu un engagement d’hommes. Le message que j’ai fait passer à l’époque, était le suivant : nous sommes engagés entre hommes, quelles que soient nos divisions, mais ce qui compte, c’est qu’on respecte l’institution. Ça a été tenu par tout le monde et ça, c’est remarquable.
Y compris par le staff, Julien Laïrle et Frédéric Charrier, qui se sont tout de même retrouvés dans une situation compliquée…
Ce sont des fidèles de Christophe (Urios), tant et si bien qu’ils vont le rejoindre la saison prochaine (à Clermont). Le contexte était particulier mais je les ai mis à l’aise. Je leur ai demandé s’ils voulaient faire le job, qu’on le fasse tous ensemble main dans la main, en toute transparence et honnêteté. Ils ont accepté, et ils le font bien. Et ça continuera comme ça jusqu’à la fin.
Êtes-vous soulagé d’éviter de jouer la qualification sur la dernière journée à Toulon, où l’UBB ne s’est jamais imposée ?
Ce n’est pas rien. Toulon a un effectif redoutable. Si on avait dû jouer la qualif’ là-bas, je ne crois pas que nos chances auraient été majoritaires.
« Je le disais déjà les saisons précédentes : se qualifier n’est pas une fin en soi »
La qualification assurée, qu’attendez-vous de cette dernière journée ?
Pour moi, c’est maintenant que tout commence. Je le disais déjà les saisons précédentes : se qualifier n’est pas une fin en soi. On sait que cette année, on n’est peut-être pas aussi attendus, aussi armés, et aussi sereins qu’on a pu l’être les saisons précédentes. Mais il est hors de question de lever le pied sur la dernière journée. Et encore moins pour les phases finales.
L’UBB est moins attendue. Est-ce que ça la rend plus dangereuse ?
Non. Peut-être qu’on nous attendait un peu moins pour la qualification et que ça a pu jouer. Mais à partir de maintenant, toutes les équipes mettent les bouchées doubles, les vrais compétiteurs se révèlent, ou se réveillent. L’effet de surprise ne joue plus en phases finales. »
Malgré une saison en dents de scie, que traduit cette qualification de l’UBB ?
Le club a des bases solides, il a grandi par cycles. Si on regarde la courbe, elle n’est pas ascendante de manière régulière, elle marque des étapes mais sur l’ensemble, elle est en progression constante. C’est ce qui est vraiment intéressant.
Le recrutement de la saison prochaine est-il bouclé ou cherchez-vous un ou deux joueurs supplémentaires ?
Malheureusement, on a très peu de marge sur le salary-cap. Et on se doit de garder une enveloppe pour un remplacement éventuel en cours de saison. Si un joueur se blesse, son salaire n’est pas déduit du salary-cap. Il faut faire attention à tout ça. Il faut aussi bien calculer les Jiffs et les non-Jiffs, sinon, on a vu ce que ça peut donner à Toulon. Gérer un club, c’est aussi anticiper. Après, on reste à l’affût d’une éventuelle opportunité, ou alors d’un ou deux jeunes joueurs à forts potentiels.
UBB : « Pour moi, c’est maintenant que tout commence », dit le président Laurent Marti
Par Yoan Leshauriès - y.leshauries@sudouest.fr
Fier du travail accompli par son staff et ses joueurs pour décrocher la qualification à une journée de la fin de la phase régulière de Top 14, Laurent Marti, le président de l’Union Bordeaux-Bègles, ne veut pas que son club lève le pied
Après son succès bonifié face à Pau (28-0), conjugué à la défaite sèche de Toulon au Havre face au Racing 92 (47-3), l’Union Bordeaux-Bègles est assurée de disputer les phases finales de Top 14 pour la troisième saison consécutive. Une performance qui reste à souligner puisque le club girondin occupait la douzième place en novembre dernier, au moment où le manager Christophe Urios a été limogé. Le président Laurent Marti assume cette décision. Fier de ses troupes, il ne voit pas la qualification comme une fin en soi.
L’UBB est qualifiée pour ses troisièmes phases finales de Top 14 consécutives. Êtes-vous libéré d’un poids ?
Je ne dirais pas « libéré d’un poids » mais plutôt « satisfait du travail accompli par le staff et les joueurs ».
Au regard du contexte suite au limogeage de Christophe Urios en novembre, ce n’était pas gagné d’avance…
Quand un président est amené à prendre ce genre de décision, c’est à quitte ou double. Là, ça a plutôt bien marché car on était douzièmes au classement à l’époque. Quand on voit les équipes qui vont rester sur le carreau, on se dit que c’était une décision qui aurait pu avoir des conséquences autres que celles dont on bénéficie aujourd’hui.
Quand vous avez pris cette décision, avez-vous eu un doute sur le fait de vivre une saison de transition et de devoir attendre la prochaine ?
Curieusement, non. Cette décision est quand même lourde de sens, ce n’est pas quelque chose qu’on fait à la légère sur le plan professionnel ou humain. Mais je sentais qu’il fallait vraiment le faire. À partir de là, je n’étais pas capable de dire que c’est ce qui allait permettre de nous qualifier. Mais je sentais que si je ne le faisais pas, on ne se qualifierait pas.
« Quand un président est amené à prendre ce genre de décision, c’est à quitte ou double »
Cela a resserré le groupe ?
Il y a eu un engagement d’hommes. Le message que j’ai fait passer à l’époque, était le suivant : nous sommes engagés entre hommes, quelles que soient nos divisions, mais ce qui compte, c’est qu’on respecte l’institution. Ça a été tenu par tout le monde et ça, c’est remarquable.
Y compris par le staff, Julien Laïrle et Frédéric Charrier, qui se sont tout de même retrouvés dans une situation compliquée…
Ce sont des fidèles de Christophe (Urios), tant et si bien qu’ils vont le rejoindre la saison prochaine (à Clermont). Le contexte était particulier mais je les ai mis à l’aise. Je leur ai demandé s’ils voulaient faire le job, qu’on le fasse tous ensemble main dans la main, en toute transparence et honnêteté. Ils ont accepté, et ils le font bien. Et ça continuera comme ça jusqu’à la fin.
Êtes-vous soulagé d’éviter de jouer la qualification sur la dernière journée à Toulon, où l’UBB ne s’est jamais imposée ?
Ce n’est pas rien. Toulon a un effectif redoutable. Si on avait dû jouer la qualif’ là-bas, je ne crois pas que nos chances auraient été majoritaires.
« Je le disais déjà les saisons précédentes : se qualifier n’est pas une fin en soi »
La qualification assurée, qu’attendez-vous de cette dernière journée ?
Pour moi, c’est maintenant que tout commence. Je le disais déjà les saisons précédentes : se qualifier n’est pas une fin en soi. On sait que cette année, on n’est peut-être pas aussi attendus, aussi armés, et aussi sereins qu’on a pu l’être les saisons précédentes. Mais il est hors de question de lever le pied sur la dernière journée. Et encore moins pour les phases finales.
L’UBB est moins attendue. Est-ce que ça la rend plus dangereuse ?
Non. Peut-être qu’on nous attendait un peu moins pour la qualification et que ça a pu jouer. Mais à partir de maintenant, toutes les équipes mettent les bouchées doubles, les vrais compétiteurs se révèlent, ou se réveillent. L’effet de surprise ne joue plus en phases finales. »
Malgré une saison en dents de scie, que traduit cette qualification de l’UBB ?
Le club a des bases solides, il a grandi par cycles. Si on regarde la courbe, elle n’est pas ascendante de manière régulière, elle marque des étapes mais sur l’ensemble, elle est en progression constante. C’est ce qui est vraiment intéressant.
Le recrutement de la saison prochaine est-il bouclé ou cherchez-vous un ou deux joueurs supplémentaires ?
Malheureusement, on a très peu de marge sur le salary-cap. Et on se doit de garder une enveloppe pour un remplacement éventuel en cours de saison. Si un joueur se blesse, son salaire n’est pas déduit du salary-cap. Il faut faire attention à tout ça. Il faut aussi bien calculer les Jiffs et les non-Jiffs, sinon, on a vu ce que ça peut donner à Toulon. Gérer un club, c’est aussi anticiper. Après, on reste à l’affût d’une éventuelle opportunité, ou alors d’un ou deux jeunes joueurs à forts potentiels.
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Re: Président, Président, Président ... Président, Président, Président
Merci Adrien et Scalp pour l'article, c'est toujours très intéressant à lire les interviews de Laurent Marti.
Maintenant il va falloir enchaîner pour les phases finales et monter le curseur. En espérant un barrage à domicile.
Maintenant il va falloir enchaîner pour les phases finales et monter le curseur. En espérant un barrage à domicile.
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» Annonce du départ de Monsieur MARTI ... et recherche d'un avenir
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