Rugby et Coronavirus

https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Covid-19-les-clubs-redoutent-une-fin-du-top-14-faussee/1244962

Covid-19 : les clubs redoutent une fin du Top 14 faussée

Devant la recrudescence de cas positifs au Covid-19 dans certains clubs de Top 14, avec la cohorte de matches reportés qu'elle génère, certaines voix alertent sur les risques d'une fin de saison tronquée ou faussée.

Laurent Campistron (avec F.Be, R.E. et Th.P.)

Quatre matches reportés la semaine dernière, au moins deux ce prochain week-end... Et si le Covid-19 empêchait une nouvelle fois le Top 14 d'aller au bout de sa saison ? On n'en est pas encore là, fort heureusement, mais la menace d'une fin bâclée s'intensifie au fur et à mesure que les possibilités de replis sur des dates encore disponibles s'amenuisent. «On aura un champion cette saison, assure pourtant le patron du Racing 92, Jacky Lorenzetti. Quitte, s'il le faut, à jouer un ou des matches en semaine avant la phase finale puisqu'on s'était tous prononcé pour cette possibilité il y a un certain temps.»

Des propos partagés par Yann Roubert, son homologue de Lyon : «Plus les reports arrivent tard, moins ce sera facile de s'organiser. S'il faut jouer en semaine, on le fera car il faut absolument que nous puissions terminer ce Championnat. La saison dernière, il y avait eu beaucoup de frustration (la saison avait été arrêtée au soir de la 17e j., déjà à cause du coronavirus). Ne pas défendre nos chances avait été un crève-coeur. Donc on fera comme on pourra, en espérant qu'il y ait le moins possible d'iniquité sportive.»

Ne pas défendre leurs chances à armes égales : c'est effectivement ce que craignent les clubs qui ont encore quelque chose à jouer dans ce Championnat, soit à peu près tous sauf Agen, déjà relégué.

Imaginons que Bayonne, par exemple, soit contraint de jouer trois matches décisifs en une semaine pendant que Pau, son concurrent direct pour le maintien, n'en joue que deux ? «Cette saison, il n'y aura aucune équité sportive, mais c'est le cas depuis le début à cause du Covid, tranche le manager montpelliérain Philippe Saint-André. On s'entraîne par groupes de trois puis quatre, on ferme le club une semaine, on dispute parfois des matches avec une préparation réduite à une séance de collectif en opposition... C'est irréel !»

Des décisions attendues mardi

PSA a réfléchi à quelques solutions pour réduire l'injustice qu'il dénonce. Il plaide notamment pour une seule descente en Pro D2 et pour un Top 15 la saison prochaine : «Je ferais descendre le dernier du Top 14 (Agen), qui n'a pas gagné un match, et je ferais monter deux clubs de Pro D2. C'est ce qu'a décidé le championnat anglais qui va sans doute passer de 12 à 14 clubs. Et puis, comme on ne peut pas demander à des équipes qui jouent leur survie de disputer trois matches en huit jours, on pourrait reculer la phase finale de façon à ce que les rencontres en retard soient jouées chaque week-end, pas en semaine.»

Aller au-delà du 25 juin, date prévue pour la finale, alors que l'équipe de France est censée disputer trois matches de tournée en Australie en suivant (3, 10 et 17 juillet) ? Improbable.

«Nous surveillons de très près les impacts de l'épidémie et les foyers qui se développent pour essayer de sauver la compétition, explique Lucien Simon, vice-président de la LNR en charge des affaires sportives. Imaginer un Top 15 ou un Top 16 en changeant les règles à quelques journées de la fin génère des problématiques juridiques... Repousser le calendrier est sur la liste des possibles, mais ce n'est pas une solution saillante. Cela dit, avec l'évolution de cette épidémie, la vérité du jour n'est pas celle d'après-demain... Nous rendrons les décisions réglementaires la semaine prochaine, mardi, en réunion de Comité directeur.»

https://www.rugbyrama.fr/rugby/top-14/2020-2021/top-14-toulon-agen-va-etre-reporte-menaces-du-bordeaux-montpellier_sto8286713/story.shtml

Toulon-Agen reporté également, suite à de potentiels nouveaux cas sur la Rade

Coronavirus en Nouvelle-Aquitaine : une circulation toujours "très active", la Creuse touchée par les variants

https://www.francebleu.fr/infos/sante-sciences/coronavirus-en-nouvelle-aquitaine-une-circulation-toujours-tres-active-la-creuse-touchee-par-les-1619173062

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https://www.sudouest.fr/sport/rugby/top14/top-14-le-bruit-derriere-le-huis-clos-2239140.php



Top 14 : le bruit derrière le huis clos

Les salariés du Stade Rochelais assistant au match de Champions Cup face à Sale : un exemple qui rappelle que les stades ne sont jamais totalement vides. Crédit photo : XAVIER LEOTY Par Denys Kappès-Grangé (avec Y.L., B.D. et L.Z..) - d.kappes-grange@sudouest.fr

Publié le 23/04/2021 à 20h08 S'abonner Si les matchs se déroulent sans public depuis l'instauration du deuxième confinement, les tribunes ne sont pas vides pour autant. Qui a le droit ou non de se rendre dans les stades ? Tentative d'explication

D'un côté, la loi. "Dura lex sed lex." Depuis le 30 octobre dernier, date de l'instauration du deuxième confinement, les matchs de Top 14 - comme ceux de toutes les autres divisions et disciplines d'ailleurs - se déroulent à huis clos. De l'autre, la pratique. A la réalité bruyante, nourrie par les encouragements et hurlements poussés depuis les tribunes, qui suscite les regards dubitatifs sur la rigueur avec laquelle les règlements sont appliqués.

Le dernier en date a été jeté par Yannick Bru, manager de l'Aviron Bayonnais, à l'issue de la défaite de son équipe sur le terrain de Pau la semaine dernière : « L'atmosphère générale autour du match n'était pas bonne. Je ne sais pas si vous entendiez vociférer en tribune de presse, chambrer, hurler. J'ai trouvé que c'était nauséabond. [...] On n'était ni dans le calme, ni dans le respect pour un match à huis clos. »

Ce doute n'est peut-être pas totalement infondé. Il a d'ailleurs certainement été partagé par ceux qui ont aperçu ce même jour au Hameau Alain Afflelou et Philippe Ruggieri, respectivement ancien président et vice-président du club basque, alors qu'ils n'y sont plus liés d'aucune autre manière qu'affective. Un exemple pêché parmi tant d'autres depuis le début de la saison...

« Présences atypiques »

Ce constat, qui n'est pas propre au rugby, appelle une question : qui est réellement autorisé à assister aux matchs dans cette période de huis clos ? Pour formuler une réponse, il faut bien évidemment se référer aux textes. Le plus pertinent semble être celui qui, rédigé par la LNR, pose la définition réglementaire du huis clos.

En résumé, il stipule que seules les personnes indispensables à l'organisation d'un match sont admises (officiels, médias, secouristes...), ainsi que les équipes évidemment, « intégrant un effectif maximum de 70 joueurs », les dirigeants porteurs d'une accréditation des deux équipes (dont les membres des conseils d'administration), dans une limite de 20 par club, les médias et les autorités publiques. Des catégories qui composent un contingent « de 200 personnes environ ».

« Dans ce contexte économique incertain et dégradé, on assume nos choix »

Clair ? Oui. À ceci près que le huis clos ayant été décrété par les pouvoirs publics, ce n'est pas forcément ce texte qui domine précise-t-on du côté de la Ligue : « On est dans le concept de match sans spectateur. Dans ce contexte, ce sont les clubs qui déterminent eux-mêmes le nombre de personnes nécessaires à l'organisation des matchs. » Une zone grise qui introduit de possibles « présences atypiques » poursuit-on à la LNR : « Il reste quelques accréditations non nominatives. »

Une faille ? « Le représentant d'un partenaire majeur » peut parfois assister aux matchs du Stade Rochelais, reconnaît le directeur général et président du directoire Pierre Venayre : « Mais c'est dans un cadre officiel. » À l'image de celle, reconnaissons-le, ouverte par les accréditations médias, cette voie existe malgré tout. À Bayonne, où les dirigeants le concèdent en confidence, comme dans de nombreux autres clubs.

« Logique de l'acceptable »

Directeur général de la Section, Pierre Lahore l'assume : « Il ne faut pas être hypocrite : dans un contexte économique incertain et dégradé par le Covid, on a fait le choix de proposer quelques-unes de nos accréditations aux représentants de nos plus gros partenaires. » Laurent Marti, président de l'UBB, tient le même discours : « C'est très limité chez nous. On s'autorise 5 à 10 gros partenaires qui sont des gens qui se sont engagés à payer des contrats de partenariat à plusieurs centaines de milliers d'euros alors qu'on ne leur a livré qu'un match : je trouve que c'est la moindre des choses. »

Ces exceptions ne définissent pas une norme aux dires des clubs. « On a la volonté d'être très rigoureux, prolonge Pierre Lahore. On invite juste les joueurs hors groupe, parce qu'on trouve ça normal (Ndlr, le règlement du huis clos les y autorise) et les espoirs parfois. » Cette troupe alimente le brouhaha lors des matchs. Mais il n'est pas rare que des membres des familles se glissent également derrière les grilles. Ça a été constaté à Bayonne comme ailleurs. À Armandie, un vieil homme accompagné d'un enfant a été aperçu lors d'un match du SU Agen dernièrement...

« Pour chaque match, nous déclarons un nombre de personnes présentes dans l'enceinte à la Ligue », assure néanmoins le Rochelais Pierre Venayre, qui ajoute que toutes les personnes présentent à Deflandre, « hors médias, sont testées » : « Pour notre dernier match à domicile (Lyon, NDLR), il y avait 298 personnes. » Ou quand la précision se veut un gage de sérieux... La Ligue se dit effectivement attentive. Mais aussi réaliste : « Il y a la logique de l'acceptable. »

Pour faire simple, pour assister aux matchs, il faut soit recevoir de l'argent du club (joueurs et salariés), soit avoir demandé à son entreprise de le financer ... mais surtout pas engager son argent personnel dans le cadre d'un abonnement ou d'un petit partenariat. Si on peut comprendre la logique économique et sentimentale, j'avoue avoir un peu plus de mal avec la morale.

https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/04/27/covid-19-des-strategies-vaccinales-a-geometrie-variable-a-travers-l-europe_6078179_3244.html

Covid-19 : des stratégies vaccinales à géométrie variable à travers l’Europe

A l’instar de la France, la plupart des pays ont donné la priorité au critère d’âge, mais certains ont également ciblé des professions dites essentielles comme les enseignants.

Par Stéphane Mandard, Jean-Pierre Stroobants(Bruxelles, bureau européen), Sandrine Morel(Madrid, correspondante), Anne-Françoise Hivert(Malmö (Suède), correspondante régionale), Jérôme Gautheret(Rome, correspondant), Cécile Ducourtieux(Londres, correspondante) et Jean-Baptiste Chastand(Vienne, correspondant régional)

Depuis que Mauricette, la première vaccinée de France, a reçu sa première piqûre dans l’épaule le 27 décembre 2020, un peu plus de 14 millions de Français ont bénéficié d’au moins une dose de vaccin contre le Covid-19, soit 21 % de la population. Après un départ poussif, le rythme des injections s’est accéléré, notamment à la faveur du déploiement des « vaccinodromes » et de la mobilisation des pharmacies et des médecins généralistes.

Depuis le début de la campagne, dans un contexte de pénurie de doses disponibles, le gouvernement, aiguillonné par la Haute Autorité de santé et le conseil scientifique, fait reposer sa stratégie vaccinale sur l’âge, partant du constat que les formes les plus graves de la maladie frappent surtout les personnes âgées. Cette priorisation en fonction de l’âge a conduit a ciblé dans un premier temps les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad).

Elle a ensuite été élargie à partir de mi-janvier à toutes les personnes de plus 75 ans et parallèlement aux personnels soignants de plus de 55 ans. Une troisième phase s’est ouverte le 6 février sans limite d’âge pour les soignants et les personnes avec un risque de comorbidité (obésité, diabète, pathologies cardiovasculaires ou respiratoires chroniques…). Une nouvelle étape, par tranche d’âge, a démarré le 27 mars avec l’ouverture de la vaccination à toutes les personnes (sans justifier de problème de santé) de plus de 70 ans, et désormais aux plus de 55 ans depuis le 12 avril.

Légère inflexion de la stratégie vaccinale

Cette priorisation de la stratégie vaccinale en fonction de l’âge connaît une légère inflexion : pour tenir le cap de la réouverture des établissements scolaires (les écoles depuis le 26 avril, puis les collèges et lycées le 3 mai) et la promesse présidentielle d’une « stratégie spécifique » pour les « professions exposées », des « créneaux dédiés » sont réservés aux enseignants de plus de 55 ans depuis le 17 avril. Mais ni le ministère de l’éducation nationale ni celui de la santé n’ont fourni de bilan chiffré au moment où les élèves de maternelle et primaire retrouvaient leurs classes.

Outre les personnels de l’éducation nationale (mais aussi policiers, gendarmes ou surveillants pénitentiaires), ces créneaux dits prioritaires sont également accessibles depuis le 24 avril à une vingtaine de professions jugées particulièrement à risque de contaminations : chauffeurs de bus, caissières ou encore éboueurs. Mais toujours à la condition d’avoir plus de 55 ans.

La plupart de nos voisins européens ont également retenu l’âge comme critère principal dans leur stratégie vaccinale afin de cibler prioritairement les personnes les plus vulnérables. Avec quelques nuances et à un rythme différent.

Au Royaume-Uni, pays où la vaccination est la plus avancée (33,7 millions de Britanniques ont reçu au moins une dose), depuis le 26 avril, elle concerne désormais les plus de 44 ans. Et le gouvernement prévoit de l’étendre jusqu’au 16-18 ans d’ici à l’été. Certaines professions s’estimant plus à risque, notamment les enseignants, ont bien plaidé pour être prioritaires. Le comité vaccinal national britannique est resté inflexible : il a maintenu le critère de l’âge, en vigueur depuis fin 2020, arguant qu’une campagne basée sur des critères professionnels risquerait de ralentir une campagne vaccinale jusqu’ici particulièrement efficace. Seules entorses à cette logique de l’âge : les personnes avec des déficiences mentales et les sans-abri sont éligibles depuis respectivement fin février et mi-mars.

Le choix de l’âge dans les pays nordiques

Les pays nordiques ont également fait le choix de l’âge. En Suède, comme au Royaume-Uni, les enseignants se sont heurtés au refus des autorités sanitaires pour intégrer les groupes prioritaires (plus de 65 ans ou personnes souffrant d’un handicap). La Finlande a opté pour une stratégie similaire, si ce n’est que le personnel des soins intensifs et des services soignant des cas de Covid-19 sont passés en premier, avant même les résidents des maisons de retraite et les bénéficiaires de l’aide à domicile.

Au Danemark, où la vaccination des 60-64 ans vient de commencer, le gouvernement a décidé de donner la priorité aux plus jeunes, une fois que tous les plus de 50 ans auront été vaccinés. Viendra alors le tour des 45-49 ans et 16-19 ans, qui se verront proposer le vaccin en même temps ; puis les 40-44 ans et 20-14 ans, et ainsi de suite.

En Norvège, l’institut de santé publique envisage également de proposer d’avancer la vaccination des plus jeunes, en prévision notamment du « russ » : les fêtes de fin d’années, très arrosée et qui durent des semaines, pour les lycéens. Le gouvernement a cependant demandé le 21 avril à l’Institut de revoir sa copie, jusqu’ici basée sur l’âge. Les doses ne devraient plus être réparties entre les régions, proportionnellement au nombre de personnes dans les groupes prioritaires, mais en fonction de l’évolution des contaminations. Les quartiers les plus défavorisés d’Oslo, qui sont aussi les plus touchés, pourraient ainsi devenir une des cibles prioritaires.

Dans la petite Slovénie, le gouvernement a lui décidé d’inclure les bacheliers dans le public prioritaire, « pour qu’ils puissent se préparer sereinement au bac ». L’opération de recrutement, organisée le 23 avril, n’a toutefois pas rencontré l’engouement attendu : moins de 3 000 lycéens se sont inscrits sur les 17 000 attendus. L’initiative avait été critiquée par le comité consultatif sur la campagne de vaccination rappelant que les jeunes « n’ont pas de risque accru de maladie grave au Covid-19 ».

En Europe centrale, la Hongrie a annoncé cette semaine lever tous les critères de vaccinations pour ceux qui acceptent le vaccin chinois Sinopharm, dont près d’un million de doses sont attendues. De son côté, l’Autriche, qui continue à utiliser le vaccin AstraZeneca sans restriction, a vacciné en priorité les professeurs et l’entourage des femmes enceintes, suscitant quelques protestations chez les retraités cet hiver.

En Belgique, comme aux Pays-Bas, les athlètes préparant les Jeux olympiques de Tokyo ont été jugés plus « prioritaires » que les enseignants. A l’instar des marins, autre catégorie professionnelle classée « essentielle », ils pourront bientôt accéder à la vaccination, réservée dans un premier temps aux pensionnaires des Ehpad, personnels soignants puis progressivement étendue au plus de 65 ans. Après un début chaotique, la campagne semble avoir trouvé son rythme de croisière (23 % de la population a reçu au moins une dose). En avance sur la Wallonie et la région de Bruxelles, la Flandre promet « un retour à la liberté » pour la Pentecôte.

Les enseignants ont pu accéder à la vaccination en Espagne

En Espagne, en revanche, les enseignants font partie de ces professions dites essentielles qui ont pu accéder à la vaccination après les résidents d’Ehpad, les soignants et les plus de 80 ans. Dès la fin février, le vaccin AstraZeneca, alors conseillé au moins de 55 ans, a été administré massivement aux professeurs de Catalogne ou de la région de Madrid, qui en ont fait une priorité. Dans la capitale espagnole, les « vaccinodromes », comme celui installé dans le stade de l’Atletico Madrid, leur ont été principalement dédiés. La plupart des autres régions ont suivi début mars. A Valence, les 145 000 enseignants et personnels des écoles avaient été vaccinés le 31 mars.

Outre les enseignants, policiers, gendarmes, militaires et pompiers ont aussi pu accéder à la vaccination au titre des professions « essentielles ». En Catalogne, région rebelle gouvernée par les indépendantistes, les autorités sanitaires n’ont pas donné de rendez-vous aux policiers nationaux, arguant qu’il était plus urgent de vacciner les caissières. Ce qui ne les a pas empêchés de vacciner les Mossos d’Esquadra, la police catalane.

En Italie, les forces de l’ordre et les enseignants faisaient également partie des professions « essentielles » éligibles à la vaccination avec les plus de 80 ans ou les pensionnaires de maison de retraite. Le système sanitaire étant régionalisé, Rome a dû laisser à chaque région le choix d’ajuster la liste des professions prioritaires. Celle des dérogations et passe-droits s’est vite allongée. En Campanie, les membres de l’Ordre des journalistes ont été intégrés. En Sicile, ce sont les magistrats. Selon le Corriere della Sera, plus de 2 millions d’Italiens auraient ainsi été indûment vaccinés en priorité au cours des premières semaines de 2020. Si bien que le président du Conseil, Mario Draghi, arrivé aux affaires en février, a dû changer la règle du jeu mi-mars, décidant que l’âge serait désormais le seul critère dans un pays où le seuil des 120 000 morts du Covid-19 devrait être dépassé cette semaine.

Scalp a écrit:[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

La péréquation (telle qu'a priori imaginée) ce serait génial si on n'arrivait pas à jouer notre match à Agen. Alors qu'Agen a perdu tous ses matchs depuis le début de la saison et par calcul récupèrerait 0.2 (actuellement), nous on n'y prendrait que 1.8 points

Une vrai péréquation devrait être :

0.2/(0.2+1.8 )*5 = 0.5 pts pour Agen
1.8/(0.2+1.8 )*5 = 4.5 pts pour l'UBB

... mais j'ai bien peur que la notion de proportionnalité (règle de 3) soit un peu trop compliquée pour la LNR ... les travaux de Thalès (le matheux, pas le 10) sont il est vrai assez récents

Et pendant ce temps là le Comité Olympique détourne des doses de vaccins.
Quelle honte !

https://www.ledauphine.com/sport/2021/04/26/jo-de-tokyo-la-delegation-francaise-vaccinee-dans-l-ombre

Ben voilà, si des clubs du Top 14 ont fait vacciné leur effectif il pourront prétendre qu'ils anticipaient la possibilité qu'une partie de celui ci soit sélectionné à VII pour les JO

je trouve ca honteux, de se cacher, de ne pas assumer.

En france on assume pas purement à des fins electoralistes. on ne veut pas choquer l'opinion public pour se faire reélire. de toute facon, c'est deja mort pour Macron l'année prochaine

Pas trés important tout ça.
A la mi-mai, on trouvera de l' Astra-Zeneca en bidon de 5 litres au Shoppy du coin !

grospaquet31 a écrit:je trouve ca honteux, de se cacher, de ne pas assumer.

En france on assume pas purement à des fins electoralistes. on ne veut pas choquer l'opinion public pour se faire reélire. de toute facon, c'est deja mort pour Macron l'année prochaine

Pas de discours politiques merci.

krahknardz a écrit:

grospaquet31 a écrit:je trouve ca honteux, de se cacher, de ne pas assumer.

En france on assume pas purement à des fins electoralistes. on ne veut pas choquer l'opinion public pour se faire reélire. de toute facon, c'est deja mort pour Macron l'année prochaine

Pas de discours politiques merci.

Sans lancer un débat politique, faut reconnaître qu'on a des politiques (quels que soient leurs bords) qui fonctionnent majoritairement à l'électoralisme. On est dans la recherche permanente de la punchline, de la petite phrase, de la polémique, du gargarisme ou au contraire de la dénonciation, de la déformation, de la désinformation...etc. C'est triste. Ce qui motive et qui anime la plupart de nos politiques aujourd'hui, c'est le fait de se faire élire ou réélire.

Je serai très curieux de voir quel pourcentage atteindrait le vote blanc s'il était mis en place pour les élections présidentielles. Il me semble que dans un sondage de 2017, l'Ifop annonçait qu'en cas de reconnaissance officielle, le vote blanc arriverait largement en tête au 1er tour avec...40%, soit loin devant les premiers candidats (aux alentours de 20%) ! C'est dire le ras le bol et l'envie de dégagisme des français aujourd'hui

Switch a écrit:
Sans lancer un débat politique, faut reconnaître qu'on a des politiques (quels que soient leurs bords) qui fonctionnent majoritairement à l'électoralisme. On est dans la recherche permanente de la punchline, de la petite phrase, de la polémique, du gargarisme ou au contraire de la dénonciation, de la déformation, de la désinformation...etc. C'est triste. Ce qui motive et qui anime la plupart de nos politiques aujourd'hui, c'est le fait de se faire élire ou réélire.

Je serai très curieux de voir quel pourcentage atteindrait le vote blanc s'il était mis en place pour les élections présidentielles. Il me semble que dans un sondage de 2017, l'Ifop annonçait qu'en cas de reconnaissance officielle, le vote blanc arriverait largement en tête au 1er tour avec...40%, soit loin devant les premiers candidats (aux alentours de 20%) ! C'est dire le ras le bol et l'envie de dégagisme des français aujourd'hui

Je n'ai pas de problème avec des généralités, mais citer expressément un politique en souhaitant un résultat à une élection, quelle qu'elle soit, rentre dans le domaine de la propagande politique. Accessoirement la reconnaissance du vote blanc, mais nécessairement allant de pair avec l'obligation de vote (avec sanctions en cas d'abstention par amende ou perte du droit de vote) semble une évidence, mais de là à ce que ce soit adopté...

krahknardz a écrit:

Switch a écrit:
Sans lancer un débat politique, faut reconnaître qu'on a des politiques (quels que soient leurs bords) qui fonctionnent majoritairement à l'électoralisme. On est dans la recherche permanente de la punchline, de la petite phrase, de la polémique, du gargarisme ou au contraire de la dénonciation, de la déformation, de la désinformation...etc. C'est triste. Ce qui motive et qui anime la plupart de nos politiques aujourd'hui, c'est le fait de se faire élire ou réélire.

Je serai très curieux de voir quel pourcentage atteindrait le vote blanc s'il était mis en place pour les élections présidentielles. Il me semble que dans un sondage de 2017, l'Ifop annonçait qu'en cas de reconnaissance officielle, le vote blanc arriverait largement en tête au 1er tour avec...40%, soit loin devant les premiers candidats (aux alentours de 20%) ! C'est dire le ras le bol et l'envie de dégagisme des français aujourd'hui

Je n'ai pas de problème avec des généralités, mais citer expressément un politique en souhaitant un résultat à une élection, quelle qu'elle soit, rentre dans le domaine de la propagande politique. Accessoirement la reconnaissance du vote blanc, mais nécessairement allant de pair avec l'obligation de vote (avec sanctions en cas d'abstention par amende ou perte du droit de vote) semble une évidence, mais de là à ce que ce soit adopté...

ben forcement qu'ils n'en veulent pas, si le vote blanc gagne, on fait quoi?

grospaquet31 a écrit:

krahknardz a écrit:

Switch a écrit:
Sans lancer un débat politique, faut reconnaître qu'on a des politiques (quels que soient leurs bords) qui fonctionnent majoritairement à l'électoralisme. On est dans la recherche permanente de la punchline, de la petite phrase, de la polémique, du gargarisme ou au contraire de la dénonciation, de la déformation, de la désinformation...etc. C'est triste. Ce qui motive et qui anime la plupart de nos politiques aujourd'hui, c'est le fait de se faire élire ou réélire.

Je serai très curieux de voir quel pourcentage atteindrait le vote blanc s'il était mis en place pour les élections présidentielles. Il me semble que dans un sondage de 2017, l'Ifop annonçait qu'en cas de reconnaissance officielle, le vote blanc arriverait largement en tête au 1er tour avec...40%, soit loin devant les premiers candidats (aux alentours de 20%) ! C'est dire le ras le bol et l'envie de dégagisme des français aujourd'hui

Je n'ai pas de problème avec des généralités, mais citer expressément un politique en souhaitant un résultat à une élection, quelle qu'elle soit, rentre dans le domaine de la propagande politique. Accessoirement la reconnaissance du vote blanc, mais nécessairement allant de pair avec l'obligation de vote (avec sanctions en cas d'abstention par amende ou perte du droit de vote) semble une évidence, mais de là à ce que ce soit adopté...

ben forcement qu'ils n'en veulent pas, si le vote blanc gagne, on fait quoi?

Disons que certains partis ou certains candidats le souhaitent et l'on inscrit à leurs programmes, mais ce ne sont que des "petits" partis et/ou des partis n'ayant encore jamais été au pouvoir (Debout la France, UPR, LFI et RN). Les partis étant ou ayant été au pouvoir (UMP, PS et LaREM) ne semblent eux visiblement pas pour, étonnamment

La principale problématique du vote blanc est clairement "que faire si le vote blanc arrive en tête ?" ou "que faire si le vote blanc obtient l'un des deux meilleurs scores au 1er tour ?" Faut-il annuler l'élection ? Pour en refaire une autre ultérieurement ? Sous quels délais ? Et surtout que faire si cette nouvelle élection mène aux mêmes résultats ? C'est un vrai problème.
Mais en même temps, faut-il continuer à vivre des élections où des gens sont élus avec seulement 40 ou 50% de participation ? Des élections où de plus en plus les gens ne votent pas "pour" un candidat ou une candidate, mais plutôt "contre" son opposant(e) ? Où l'on ne vote pas pour le "meilleur" choix mais pour le "moins pire" ?
L'avenir nous le dira mais vu le dégagisme croissant et la chute de confiance des français en leurs dirigeants d'années en années, la question se posera de plus en plus.

Top 14: La Rochelle fait vacciner son effectif

https://rmcsport.bfmtv.com/rugby/top-14-la-rochelle-fait-vacciner-son-effectif_AV-202104280244.html

Après avoir sollicité l’ARS (agence régionale de la santé) qui a demandé une dérogation refusée par le ministère des Sports, il a été répondu aux Maritimes que rien ne les interdisait à recevoir des excédents de doses non-utilisées.

Ça parait être une bonne solution tout en restant dans les clous.

Oui c’est un bon compromis . Mais il aurait mieux valu une position collective de principe, transparente et intelligible de toutes et tous.
Ce genre de démarche ne me satisfait que modérément. Il serait bien d’avoir une once d’intérêt général .

le radis a écrit:Oui c’est un bon compromis . Mais il aurait mieux valu une position collective de principe, transparente et intelligible de toutes et tous.
Ce genre de démarche ne me satisfait que modérément. Il serait bien d’avoir une once d’intérêt général .

Tu as absolument raison.
Pour ma part, la position du Ministère est encore sujette à caution et indéfendable : non à la vaccination des sportifs pros mais oui pour se démerder à inscrire 60 gonzes pour récupérer des fonds de flacon...

On encourage donc le système D et l'opaque...

Dr. Gregory Bouse a écrit:

le radis a écrit:Oui c’est un bon compromis . Mais il aurait mieux valu une position collective de principe, transparente et intelligible de toutes et tous.
Ce genre de démarche ne me satisfait que modérément. Il serait bien d’avoir une once d’intérêt général .

Tu as absolument raison.
Pour ma part, la position du Ministère est encore sujette à caution et indéfendable : non à la vaccination des sportifs pros mais oui pour se démerder à inscrire 60 gonzes pour récupérer des fonds de flacon...

On encourage donc le système D et l'opaque...

Et donc la rupture de l'équité sportive. Plutôt un gros problème venant du Ministère des Sports !

Dr. Gregory Bouse a écrit:

le radis a écrit:Oui c’est un bon compromis . Mais il aurait mieux valu une position collective de principe, transparente et intelligible de toutes et tous.
Ce genre de démarche ne me satisfait que modérément. Il serait bien d’avoir une once d’intérêt général .

Tu as absolument raison.
Pour ma part, la position du Ministère est encore sujette à caution et indéfendable : non à la vaccination des sportifs pros mais oui pour se démerder à inscrire 60 gonzes pour récupérer des fonds de flacon...

On encourage donc le système D et l'opaque...

Malheureusement nos clubs nous ont montré qu'ils n'avaient que peu de solidarité collective, particulièrement pendant cette crise. En ce qui concerne la position du Ministère, encore une fois on peut la contester, mais ça reste dans le domaine du légal. C'est le même principe que Covid liste, tout le monde a le droit de s'y inscrire, le but étant d'éviter de perdre des doses, ce qui me semble juste pragmatique...

Switch a écrit:

Dr. Gregory Bouse a écrit:

le radis a écrit:Oui c’est un bon compromis . Mais il aurait mieux valu une position collective de principe, transparente et intelligible de toutes et tous.
Ce genre de démarche ne me satisfait que modérément. Il serait bien d’avoir une once d’intérêt général .

Tu as absolument raison.
Pour ma part, la position du Ministère est encore sujette à caution et indéfendable : non à la vaccination des sportifs pros mais oui pour se démerder à inscrire 60 gonzes pour récupérer des fonds de flacon...

On encourage donc le système D et l'opaque...

Et donc la rupture de l'équité sportive. Plutôt un gros problème venant du Ministère des Sports !

Tout à fait !

Dr. Gregory Bouse a écrit:

Switch a écrit:

Dr. Gregory Bouse a écrit:

le radis a écrit:Oui c’est un bon compromis . Mais il aurait mieux valu une position collective de principe, transparente et intelligible de toutes et tous.
Ce genre de démarche ne me satisfait que modérément. Il serait bien d’avoir une once d’intérêt général .

Tu as absolument raison.
Pour ma part, la position du Ministère est encore sujette à caution et indéfendable : non à la vaccination des sportifs pros mais oui pour se démerder à inscrire 60 gonzes pour récupérer des fonds de flacon...

On encourage donc le système D et l'opaque...

Et donc la rupture de l'équité sportive. Plutôt un gros problème venant du Ministère des Sports !

Tout à fait !

Pas d'accord avec vous, on leur dit qu'ils peuvent faire comme n'importe quel citoyen de manière légale, une procédure qui évite de perdre des doses...

"Il y a plein de gens qui sont hors listes prioritaires et qui sont vaccinés....tout à fait "légalement" d'ailleurs notamment en bénéficiant des doses non utilisées ou pour des rdv non honorés. Un club pourrait donc prétendre avoir eu recours à ces "à côté" de la vaccination en vertu du fameux "principe de précaution". Il pourrait même valoriser cette démarche. Car je ne pense pas que si cette information se vérifiait cette vaccination ait été organisé par des réseaux mafieux de revente au marché noir de doses dérobées dans les stocks d'Etat."

Je maintiens ce que j'écrivais l'autre jour et ne suis pas vraiment étonné ni choqué donc...

Je constate juste qu'il a fallu que Marti évoque la question pour que certains sortent du bois

Quand à la LNR, qui se déclare incompétente en ce domaine, elle aurait pu a minima mener une réflexion sur le sujet en coordination avec l'ensemble des clubs.
Mais apparemment elle a mieux à faire que de chercher à lutter contre le coronavirus et ses implications sportives